Les racines chrétiennes vues par Juppé et Cazeneuve

11 octobre 2015


                       

Les racines chrétiennes vues par Juppé et Cazeneuve

Étonnant, ce retour des « racines chrétiennes » dans la politique ! Il n’y a pas si longtemps, la classe politique française, de gauche comme de droite, se retrouvait unie pour nier la reconnaissance des racines chrétiennes de la France, ou de l’Europe : on se souvient comment Jacques Chirac et Lionel Jospin, en 2000, s’étaient accordés pour rayer la mention d’héritage religieux du projet de charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. À l’époque, seule une petite minorité de chrétiens osait s’en offusquer, tant il semblait alors quasi obscène d’invoquer publiquement le christianisme dans notre République laïque.

Nadine Morano et l’héritage judéo-chrétien

Aujourd’hui, c’est l’inverse. Rares seraient les hommes politiques à nier ces racines, tout au contraire, et ce, là encore, à droite comme à gauche. Passons sur la mention par Nadine Morano des racines judéo-chrétiennes pour justifier ses propos sur les races. Plus intéressants, le dernier billet de blog d’Alain Juppé, ou les récents discours à Créteil et à Strasbourg, du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve.

Car ces deux prises de positions, venant d’hommes politiques au parcours républicain on ne peut plus classique, sont sans aucun doute signe d’une nouvelle manière de considérer le christianisme et sa place dans la société. En effet, l’un comme l’autre ne se contentent pas d’invoquer ces racines, mais ils leur donnent un contenu à la fois positif, et aussi, personnel. C’est totalement nouveau : il n’y a pas si longtemps, en France, on ne citait du passé chrétien de notre pays que ses zones d’ombre, qu’il s’agisse de l’inquisition, du procès Galilée ou de la révocation de l’Édit de Nantes.

Quand Cazeneuve cite Jean-Paul II

Or, à Créteil, pour l’inauguration de la cathédrale, comme à Strasbourg, aux États généraux du christianisme organisés par la Vie, Bernard Cazeneuve n’a pas hésité à voir une « proximité spirituelle » entre la République et l’Église, sur les grandes valeurs de la République : citant Jean-Paul II, il affirme que « notre devise nationale, « liberté, égalité, fraternité » rejoint bien à certains égards le message évangélique ». La liberté, c’est celle, dit-il, de la « grande tradition chrétienne, avec St Thomas d’Aquin notamment, l’idée de la liberté des enfants de Dieu, de l’émancipation des tyrannies, de la primauté de la loi d’amour du Christ sur les pesanteurs passées ». « Quant à la fraternité républicaine, elle est l’expression politique de la grande question biblique “Qu’as-tu fait de ton frère ?” ».

À Créteil, le ministre socialiste glisse même de manière assez personnelle que cette nouvelle cathédrale apporte « la preuve que notre société contemporaine était capable de bâtir d’autres temples que ceux voués à la consommation ou au divertissement »…

Ce qu’Alain Juppé retient de l’Évangile

Même chose pour Alain Juppé. Non content d’affirmer que les racines chrétiennes sont une évidence, il va plus loin en donnant sa conception personnelle de la religion catholique à laquelle il « demeure attaché » : « C’est pourquoi, écrit-il, j’ai retenu des Évangiles, des Pères de l’Église, de l’enseignement des papes que les valeurs chrétiennes, c’est l’amour du prochain, l’accueil de l’étranger, le respect de l’autre, l’attention portée au plus petit, au plus faible, au plus pauvre ».

Pour l’un comme pour l’autre, il ne s’agit pas seulement de « racines chrétiennes », utilisées dans un but défensif. Mais bien de « valeurs chrétiennes », qui ont encore une pertinence dans la société d’aujourd’hui. C’est au passage la preuve que, en France aujourd’hui, les chrétiens sont attendus par leurs concitoyens pour leur contribution à la société, « ici et maintenant ».

par Isabelle de Gaulmyn

AVIS AUX ELECTEURS ........au lendemain des élections le ton changera

Des Lyonnais interrogés à Notre-Dame de Fourvière témoignent de ce que représente pour eux la foi.


Qu'est ce que la foi? par la-croix

La Cathédrale de Créteil semble plus un monument de style architectural Réformé que Catholique, autant dans son aspect extérieur que dans son aspect intérieur.

L'article de La Croix me paraît très naïf.
Les élections approchent dans un peu plus d'un an, les ambitieux égocentriques ratissent large.
Juppé a la langue fourchue, un double langage.

Qui est assez naïf pour croire à ces arguments très orientés, qui préparent les électeurs à voter pour les idées républicaines, une fois de plus ?
La gauche caviar ou la droite caviar c'est idem.

C'est un article assez vicieux, qui laisse le lecteur croire que les idées républicaines (faut-il le rappeler encore et encore, qui sont ennemies de la Foi Catholique, très très favorables à l'islam en France et ne s'en cachent pas)
seraient compatibles avec la Foi Catholique.
Arguments faux et fallacieux, qui ne tiennent pas une seconde avec une analyse à la fois historique et au présent.

L’idée de la liberté des enfants de Dieu, de l’émancipation des tyrannies, de la primauté de la loi d’amour du Christ sur les pesanteurs passées ».
Vraiment ?
N'est-ce pas la république naissante qui a massacré les populations de civils Catholiques restés fidèles à la Loi d'Amour du Christ ?
Les enfants de Dieu ont eu la "liberté" de se faire massacrer devant la "liberté" des républicains sans Dieu, sans foi ni loi, sauf la loi de l'homme, les droits de l'homme (que l'homme s'est donné à lui-même).

Les tyrannies et les pesanteurs passées ?
Elles furent les œuvres mauvaises de la bourgeoisie naissante à l'époque, des banquiers et manufacturiers, la naissance des lobbys, qui ne voulaient pas payer l'impôt et ont fomenté un coup d'état.
20 ans de guerre ont suivi, et des millions de Français sont à cause de la "liberté" républicaine.
Alors où se trouve la tyrannie ?

Où se trouve la pesanteur ?
Les français bénéficient de la "liberté" aujourd'hui de 266 taxes diverses, dont certaines coûtent plus cher à récolter que le montant taxé !
Plus de la moitié des fruits du travail sont taxés directement ET indirectement.

« Quant à la fraternité républicaine, elle est l’expression politique de la grande question biblique “Qu’as-tu fait de ton frère ?” ».
Vraiment ?
Qu'ont-ils fait de leurs "frères" en humanité les maçons au pouvoir en 1905 ?
La doctrine Catholique n'est pas seulement existante pour ce qui concerne la vie spirituelle mais EGALEMENT pour la vie temporelle.
La fraternité républicaine c'est pour les maçons entre eux et seulement entre eux. Des hommes "d'affaires".

L'article de La Croix écrit en conclusion que les Catholiques de France ont un rôle à jouer dans la vie temporelle par conséquent politique, certes oui,
mais PAS en se faisant les serviteurs d'une idéologie  républicaine idolâtre hypocrite, qui n'a pas évolué depuis 1905.

Appeler les Catholiques à servir la république (idolâtrie de l'homme rejetant Dieu dans la vie temporelle ET politique),
en leur faisant croire que ce serait servir Dieu et la Loi du Christ est un mensonge pervers et honteux.

Je vois et je lis des prêtres et évêques qui prônent les mêmes valeurs que les élus de la république,
et cela me donne la nausée !

Citation :
"Le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ;
eh bien ! alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer !»

Voilà une bonne nouvelle apprise seulement maintenant.

Il y a comme un frémissement dans la conscience nationale.

La vague islamique progressive de ces 40 dernières années ou massive avec les réfugiés actuels,a fait prendre conscience aux français d'abord et aux politiques ensuite que la France virait de bord en oubliant ses racines.
Quand le Pape Jean Paul II en France disait:"qu'as-tu fait des promesses de ton Baptème?",il ne disait pas autre chose.
On note qu'à droite comme à gauche,le rappel de ces deux hommes politiques de notre véritable identité peut ouvrir de nouveaux horizons pour l'avenir de la France.
Alain Juppé est le seul,d'après les sondages,à l'emporter à coup sur devant Marine Le Pen.
Mais l'assoiffé de pouvoir que nous connaissons le laissera-t-il passer?

A+

Ça ressemble à un tir d'artillerie pour préparer le terrain de la présidentielle. Les faits rien que que les faits. Les mots n'ont plus de sens aujourd'hui et la parole n'a plus de valeur. Et puis qu'ils nous épargnés ces excès de fausse charité dont cette république essaye de se parrer.

Soyez positif,cher Steve,et sachez voir les signes d'espérance aussi faibles soient-ils dans notre société à la dérive!

Je préférerais éclairer mes compatriotes à y voir clair en politique plutôt que les encourager à croire des menteurs professionnel. De toute façon Juppé croit tellement au valeur chrétienne de la France qu'il a fait le bonheur de Taubira et de sa loi inique en se proclamant pour le mariage des homos. Il n'a même pas cru bon défendre les racines du mot "marriage".

Peut être qu'à faire tout et n'importe quoi nos politiciens marquent ils par leur actes un grand amour pour leurs administrés?

«Mes enfants, n’aimons pas avec des paroles et avec de beaux discours, mais avec des actes. Ces actes montrent que notre amour est vrai.»
‭‭Première lettre de Jean‬ ‭3:18‬ ‭PDV‬‬