La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
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La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Dans sa célébrissime Lettre aux Corinthiens que nous évoquons aussi dans cet article où nous prouvons la primauté romaine dès le Ier siècle, Saint Clément, pape à la fin du Ier siècle exige des insurgés de Corinthe d’être soumis à leurs presbytères c’est à dire à leur prêtres, ce qui signifie que l’organisation et la hiérarchie catholique d’aujourd’hui existait déjà à l’époque…
Clément reproche aux Corinthiens d’avoir destitués des prêtres « institués par les Apôtres » ou « par leurs successeurs ». Les Corinthiens obéirent et rétablirent les prêtres injustement dépossédés.
Le docteur Rothe, quoique protestant, a reconnu dans ce document l’origine apostolique de l’épiscopat. Cette lettre montre aussi que la constitution monarchique pape-évêques-prêtres est apostolique car saint Clément fait le parallèle entre la hiérarchie religieuse de la Nouvelle Alliance avec celle de l’Ancienne qui était selon cette lettre la suivante : le souverain pontificat – le sacerdoce inférieur – le ministère des lévites puis il ajoute que «les laïcs n’ont aucune de ces attributions». Il dit : «Au grand prêtre ont été assignés ses fonctions liturgiques, aux prêtres leur rang déterminé, et aux lévites leur ministère propre. Quant aux laïcs, ils sont liés par les ordonnances qui concernent le peuple. Donc, que chacun de vous mes frères, reste dans son ordre, et que, sans dépasser les limites de son ministère, il rende grâce à Dieu dans la pureté de sa conscience.»
Ensuite, il explique l’origine de la constitution de l’Eglise, dans la pensée du Christ et des Apôtres :
«Les Apôtres nous ont annoncé l’Evangile de la part de Jésus-Christ, et Jésus-Christ de la part de Dieu. Jésus-Christ a donc été envoyé par Dieu ; et les Apôtres par l’Esprit-Saint, annonçant la venue du Royaume de Dieu. En prêchant ainsi dans les cités et les campagnes, ils ont pris les prémices de la foi, et après avoir éprouvé ces premiers convertis, ils les ont institués évêques et diacres de ceux qui devaient se convertir plus tard.»
C’est très clair, c’est le commencement de la chaîne qui relie les évêques actuels aux Apôtres. Ce n’est pas le peuple, comme dans certaines Eglises protestantes qui nomme les pasteurs. Le peuple n’a jamais eu ce droit, nul texte de la Bible ne lui donne.
Plus loin, il explique encore cet ordre de succession :
«Lors donc que les Apôtres eurent ainsi établi des chefs spirituels dans toutes les Eglises, ils ordonnèrent qu’après leur mort, quelques-uns de ceux-ci leur succédassent dans le pouvoir d’en instituer d’autres.» […]
Le protestant Matter, dans son livre Du ministère ecclésiastique avoue que :
«La doctrine de la création des pasteurs par le peuple fidèle n’est pas autre chose qu’une doctrine de circonstance, contraire au fait historique et au principe sacré. Si le protestantisme a simplifié le ministère ecclésiastique avec une sorte de complaisance, c’était de peur qu’il ne gardât un reste de prétention pontificale qui, tôt ou tard, viendrait lui ménager une résurrection complète» (c’est-à-dire en langage simple : un retour au catholicisme). » […]
«Ses pasteurs [ceux de l’Eglise catholique] remontent en ligne droite jusqu’aux Apôtres, d’imposition des mains en imposition des mains chaque évêque actuel peut remonter jusqu’à un Apôtre, donc jusqu’à Jésus et […] ils enseignent ce que les Apôtres ont enseigné.»
Mais qu’en pense l’élite du monde protestant ? Non pas ceux qui se transmettent de mère en fille et de père en fils la croyance au protestantisme, fidèle copie du christianisme primitif et sont parfaitement sincères dans cette profession de foi ; mais ceux que leurs études ont pu amener à découvrir la vérité, et donc, plus particulièrement les historiens ?
L’illustre [et très anti-catholique] historien protestant Adolph von Harnack va nous le dire dans son livre L’Essence du Christianisme : « L’Eglise catholique possède dans son organisation une faculté unique de s’adapter au cours historique des choses, en restant toujours l’Eglise ancienne. »
Dans un autre livre, Die Mission : « D’un côté la doctrine de l’Eglise était si simple qu’on pouvait la résumer en quelques formules, la vivre dans une seule émotion ; de l’autre elle était assez complexe et riche pour féconder toutes les pensées, pour vivifier tous les sentiments. Elle pouvait rivaliser, non seulement avec toute recherche du bien et de l’héroïsme moral, mais aussi avec toutes les spéculations et avec tous les mystères. Elle était claire jusqu’à la transparence et en même temps, riche d’insondables profondeurs. Elle était une doctrine et plus qu’une doctrine. Elle était une philosophie et plus qu’une philosophie. »
Dans le Teologische Lietaturzeitung du 16 janvier 1909, il est encore plus catégorique. Il affirme que « Des éléments capitaux du catholicisme remontent à l’âge apostolique» et que «par conséquent il est possible d’établir avec d’impressionnantes preuves que la conception catholique de l’Eglise naissante est historiquement vraie : en d’autres termes, que christianisme, catholicisme et romanisme forment une identité historique parfaite. »
Texte repris et légèrement modifié de Marie Carré, J’ai choisi l’unité, Editions de Chiré, 5ème édition, pages 93 à 95 et 107-108
Publié le 19 janvier 2015 par Ressources Catholiques
Clément reproche aux Corinthiens d’avoir destitués des prêtres « institués par les Apôtres » ou « par leurs successeurs ». Les Corinthiens obéirent et rétablirent les prêtres injustement dépossédés.
Le docteur Rothe, quoique protestant, a reconnu dans ce document l’origine apostolique de l’épiscopat. Cette lettre montre aussi que la constitution monarchique pape-évêques-prêtres est apostolique car saint Clément fait le parallèle entre la hiérarchie religieuse de la Nouvelle Alliance avec celle de l’Ancienne qui était selon cette lettre la suivante : le souverain pontificat – le sacerdoce inférieur – le ministère des lévites puis il ajoute que «les laïcs n’ont aucune de ces attributions». Il dit : «Au grand prêtre ont été assignés ses fonctions liturgiques, aux prêtres leur rang déterminé, et aux lévites leur ministère propre. Quant aux laïcs, ils sont liés par les ordonnances qui concernent le peuple. Donc, que chacun de vous mes frères, reste dans son ordre, et que, sans dépasser les limites de son ministère, il rende grâce à Dieu dans la pureté de sa conscience.»
Ensuite, il explique l’origine de la constitution de l’Eglise, dans la pensée du Christ et des Apôtres :
«Les Apôtres nous ont annoncé l’Evangile de la part de Jésus-Christ, et Jésus-Christ de la part de Dieu. Jésus-Christ a donc été envoyé par Dieu ; et les Apôtres par l’Esprit-Saint, annonçant la venue du Royaume de Dieu. En prêchant ainsi dans les cités et les campagnes, ils ont pris les prémices de la foi, et après avoir éprouvé ces premiers convertis, ils les ont institués évêques et diacres de ceux qui devaient se convertir plus tard.»
C’est très clair, c’est le commencement de la chaîne qui relie les évêques actuels aux Apôtres. Ce n’est pas le peuple, comme dans certaines Eglises protestantes qui nomme les pasteurs. Le peuple n’a jamais eu ce droit, nul texte de la Bible ne lui donne.
Plus loin, il explique encore cet ordre de succession :
«Lors donc que les Apôtres eurent ainsi établi des chefs spirituels dans toutes les Eglises, ils ordonnèrent qu’après leur mort, quelques-uns de ceux-ci leur succédassent dans le pouvoir d’en instituer d’autres.» […]
Le protestant Matter, dans son livre Du ministère ecclésiastique avoue que :
«La doctrine de la création des pasteurs par le peuple fidèle n’est pas autre chose qu’une doctrine de circonstance, contraire au fait historique et au principe sacré. Si le protestantisme a simplifié le ministère ecclésiastique avec une sorte de complaisance, c’était de peur qu’il ne gardât un reste de prétention pontificale qui, tôt ou tard, viendrait lui ménager une résurrection complète» (c’est-à-dire en langage simple : un retour au catholicisme). » […]
«Ses pasteurs [ceux de l’Eglise catholique] remontent en ligne droite jusqu’aux Apôtres, d’imposition des mains en imposition des mains chaque évêque actuel peut remonter jusqu’à un Apôtre, donc jusqu’à Jésus et […] ils enseignent ce que les Apôtres ont enseigné.»
Mais qu’en pense l’élite du monde protestant ? Non pas ceux qui se transmettent de mère en fille et de père en fils la croyance au protestantisme, fidèle copie du christianisme primitif et sont parfaitement sincères dans cette profession de foi ; mais ceux que leurs études ont pu amener à découvrir la vérité, et donc, plus particulièrement les historiens ?
L’illustre [et très anti-catholique] historien protestant Adolph von Harnack va nous le dire dans son livre L’Essence du Christianisme : « L’Eglise catholique possède dans son organisation une faculté unique de s’adapter au cours historique des choses, en restant toujours l’Eglise ancienne. »
Dans un autre livre, Die Mission : « D’un côté la doctrine de l’Eglise était si simple qu’on pouvait la résumer en quelques formules, la vivre dans une seule émotion ; de l’autre elle était assez complexe et riche pour féconder toutes les pensées, pour vivifier tous les sentiments. Elle pouvait rivaliser, non seulement avec toute recherche du bien et de l’héroïsme moral, mais aussi avec toutes les spéculations et avec tous les mystères. Elle était claire jusqu’à la transparence et en même temps, riche d’insondables profondeurs. Elle était une doctrine et plus qu’une doctrine. Elle était une philosophie et plus qu’une philosophie. »
Dans le Teologische Lietaturzeitung du 16 janvier 1909, il est encore plus catégorique. Il affirme que « Des éléments capitaux du catholicisme remontent à l’âge apostolique» et que «par conséquent il est possible d’établir avec d’impressionnantes preuves que la conception catholique de l’Eglise naissante est historiquement vraie : en d’autres termes, que christianisme, catholicisme et romanisme forment une identité historique parfaite. »
Texte repris et légèrement modifié de Marie Carré, J’ai choisi l’unité, Editions de Chiré, 5ème édition, pages 93 à 95 et 107-108
Publié le 19 janvier 2015 par Ressources Catholiques
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5064
Inscription : 01/08/2011
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Ce Clément iciLotfi a écrit:Dans sa célébrissime Lettre aux Corinthiens que nous évoquons aussi dans cet article où nous prouvons la primauté romaine dès le Ier siècle, Saint Clément, pape à la fin du Ier siècle exige des insurgés de Corinthe d’être soumis à leurs presbytères c’est à dire à leur prêtres, ce qui signifie que l’organisation et la hiérarchie catholique d’aujourd’hui existait déjà à l’époque…
Clément reproche aux Corinthiens d’avoir destitués des prêtres « institués par les Apôtres » ou « par leurs successeurs ». Les Corinthiens obéirent et rétablirent les prêtres injustement dépossédés.
Le docteur Rothe, quoique protestant,
a reconnu dans ce document l’origine apostolique de l’épiscopat.
Cette lettre montre aussi que la constitution monarchique pape-évêques-prêtres
est apostolique car saint Clément fait le parallèle entre
la hiérarchie religieuse de la Nouvelle Alliance
avec celle de l’Ancienne qui était selon cette lettre la suivante :
le souverain pontificat – le sacerdoce inférieur – le ministère des lévites
puis il ajoute que «les laïcs n’ont aucune de ces attributions».
Il dit : «Au grand prêtre ont été assignés ses fonctions liturgiques, aux prêtres leur rang déterminé, et aux lévites leur ministère propre. Quant aux laïcs, ils sont liés par les ordonnances qui concernent le peuple. Donc, que chacun de vous mes frères, reste dans son ordre, et que, sans dépasser les limites de son ministère,
il rende grâce à Dieu dans la pureté de sa conscience.»
Ensuite, il explique l’origine de la constitution de l’Eglise, dans la pensée du Christ et des Apôtres :
«Les Apôtres nous ont annoncé l’Évangile de la part de Jésus-Christ,
et Jésus-Christ de la part de Dieu.
Jésus-Christ a donc été envoyé par Dieu ;
et les Apôtres par l’Esprit-Saint,
annonçant la venue du Royaume de Dieu.
En prêchant ainsi dans les cités et les campagnes, ils ont pris les prémices de la foi, et après avoir éprouvé ces premiers convertis, ils les ont institués évêques et diacres de ceux qui devaient se convertir plus tard.»
C’est très clair, c’est le commencement de la chaîne qui relie les évêques actuels aux Apôtres.
Ce n’est pas le peuple, comme dans certaines Églises protestantes qui nomme les pasteurs.
Le peuple n’a jamais eu ce droit, nul texte de la Bible ne lui donne.
Plus loin, il explique encore cet ordre de succession :
«Lors donc que les Apôtres eurent ainsi établi des chefs spirituels dans toutes les Eglises,
ils ordonnèrent qu’après leur mort, quelques-uns de ceux-ci leur succédassent dans le pouvoir d’en instituer d’autres.» […]
Le protestant Matter, dans son livre Du ministère ecclésiastique avoue que :
«La doctrine de la création des pasteurs par le peuple fidèle
n’est pas autre chose qu’une doctrine de circonstance,
contraire au fait historique et au principe sacré.
Si le protestantisme a simplifié le ministère ecclésiastique avec une sorte de complaisance,
c’était de peur qu’il ne gardât un reste de prétention pontificale qui, tôt ou tard,
viendrait lui ménager une résurrection complète»
(c’est-à-dire en langage simple : un retour au catholicisme). » […]
«Ses pasteurs [ceux de l’Eglise catholique] remontent en ligne droite jusqu’aux Apôtres,
d’imposition des mains en imposition des mains
chaque évêque actuel peut remonter jusqu’à un Apôtre,
donc jusqu’à Jésus et […] ils enseignent ce que les Apôtres ont enseigné.»
Mais qu’en pense l’élite du monde protestant ?
Non pas ceux qui se transmettent de mère en fille
et de père en fils la croyance au protestantisme,
fidèle copie du christianisme primitif et sont parfaitement sincères dans cette profession de foi ;
mais ceux que leurs études ont pu amener à découvrir la vérité,
et donc, plus particulièrement les historiens ?
L’illustre [et très anti-catholique] historien protestant Adolph von Harnack va nous le dire
dans son livre L’Essence du Christianisme :
« L’Eglise catholique possède dans son organisation une faculté unique
de s’adapter au cours historique des choses,
en restant toujours l’Eglise ancienne. »
Dans un autre livre, Die Mission :
« D’un côté la doctrine de l’Eglise était si simple qu’on pouvait la résumer en quelques formules, la vivre dans une
seule émotion ; de l’autre elle était assez complexe et riche pour féconder toutes les pensées,
pour vivifier tous les sentiments. Elle pouvait rivaliser,
non seulement avec toute recherche du bien et de l’héroïsme moral,
mais aussi avec toutes les spéculations
et avec tous les mystères.
Elle était claire jusqu’à la transparence et en même temps, riche d’insondables profondeurs.
Elle était une doctrine et plus qu’une doctrine. Elle était une philosophie et plus qu’une philosophie. »
Dans le Teologische Lietaturzeitung du 16 janvier 1909, il est encore plus catégorique.
Il affirme que
« Des éléments capitaux du catholicisme remontent à l’âge apostolique»
et que «par conséquent il est possible
d’établir
avec d’impressionnantes preuves
que la conception catholique de l’Eglise naissante est historiquement vraie :
en d’autres termes,
que christianisme, catholicisme et romanisme forment une identité historique parfaite. »
Texte repris et légèrement modifié de Marie Carré, J’ai choisi l’unité, Editions de Chiré, 5ème édition, pages 93 à 95 et 107-108
Publié le 19 janvier 2015 par Ressources Catholiques
est le troisième successeur de Pierre.
Donc le quatrième Pape.
Et cette ''imposition des mains''
reconnue historique et intouchable!!!
Merci Lotfi!
Dieu vous bénit!
Prodigieux exposé!
Je suis étonné que son témoignage soit passé
inaperçu... Depuis 2015!
Et c'est un Musulman qui a ce discernement!
Non vraiment on ne peut passer sous silence une telle clairvoyance,
et un tel résumé véridique et historique.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4189
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Bryand a écrit:Ce Clément iciLotfi a écrit:Dans sa célébrissime Lettre aux Corinthiens que nous évoquons aussi dans cet article où nous prouvons la primauté romaine dès le Ier siècle, Saint Clément, pape à la fin du Ier siècle exige des insurgés de Corinthe d’être soumis à leurs presbytères c’est à dire à leur prêtres, ce qui signifie que l’organisation et la hiérarchie catholique d’aujourd’hui existait déjà à l’époque…
Clément reproche aux Corinthiens d’avoir destitués des prêtres « institués par les Apôtres » ou « par leurs successeurs ». Les Corinthiens obéirent et rétablirent les prêtres injustement dépossédés.
Le docteur Rothe, quoique protestant,
a reconnu dans ce document l’origine apostolique de l’épiscopat.
Cette lettre montre aussi que la constitution monarchique pape-évêques-prêtres
est apostolique car saint Clément fait le parallèle entre
la hiérarchie religieuse de la Nouvelle Alliance
avec celle de l’Ancienne qui était selon cette lettre la suivante :
le souverain pontificat – le sacerdoce inférieur – le ministère des lévites
puis il ajoute que «les laïcs n’ont aucune de ces attributions».
Il dit : «Au grand prêtre ont été assignés ses fonctions liturgiques, aux prêtres leur rang déterminé, et aux lévites leur ministère propre. Quant aux laïcs, ils sont liés par les ordonnances qui concernent le peuple. Donc, que chacun de vous mes frères, reste dans son ordre, et que, sans dépasser les limites de son ministère,
il rende grâce à Dieu dans la pureté de sa conscience.»
Ensuite, il explique l’origine de la constitution de l’Eglise, dans la pensée du Christ et des Apôtres :
«Les Apôtres nous ont annoncé l’Évangile de la part de Jésus-Christ,
et Jésus-Christ de la part de Dieu.
Jésus-Christ a donc été envoyé par Dieu ;
et les Apôtres par l’Esprit-Saint,
annonçant la venue du Royaume de Dieu.
En prêchant ainsi dans les cités et les campagnes, ils ont pris les prémices de la foi, et après avoir éprouvé ces premiers convertis, ils les ont institués évêques et diacres de ceux qui devaient se convertir plus tard.»
C’est très clair, c’est le commencement de la chaîne qui relie les évêques actuels aux Apôtres.
Ce n’est pas le peuple, comme dans certaines Églises protestantes qui nomme les pasteurs.
Le peuple n’a jamais eu ce droit, nul texte de la Bible ne lui donne.
Plus loin, il explique encore cet ordre de succession :
«Lors donc que les Apôtres eurent ainsi établi des chefs spirituels dans toutes les Eglises,
ils ordonnèrent qu’après leur mort, quelques-uns de ceux-ci leur succédassent dans le pouvoir d’en instituer d’autres.» […]
Le protestant Matter, dans son livre Du ministère ecclésiastique avoue que :
«La doctrine de la création des pasteurs par le peuple fidèle
n’est pas autre chose qu’une doctrine de circonstance,
contraire au fait historique et au principe sacré.
Si le protestantisme a simplifié le ministère ecclésiastique avec une sorte de complaisance,
c’était de peur qu’il ne gardât un reste de prétention pontificale qui, tôt ou tard,
viendrait lui ménager une résurrection complète»
(c’est-à-dire en langage simple : un retour au catholicisme). » […]
«Ses pasteurs [ceux de l’Eglise catholique] remontent en ligne droite jusqu’aux Apôtres,
d’imposition des mains en imposition des mains
chaque évêque actuel peut remonter jusqu’à un Apôtre,
donc jusqu’à Jésus et […] ils enseignent ce que les Apôtres ont enseigné.»
Mais qu’en pense l’élite du monde protestant ?
Non pas ceux qui se transmettent de mère en fille
et de père en fils la croyance au protestantisme,
fidèle copie du christianisme primitif et sont parfaitement sincères dans cette profession de foi ;
mais ceux que leurs études ont pu amener à découvrir la vérité,
et donc, plus particulièrement les historiens ?
L’illustre [et très anti-catholique] historien protestant Adolph von Harnack va nous le dire
dans son livre L’Essence du Christianisme :
« L’Eglise catholique possède dans son organisation une faculté unique
de s’adapter au cours historique des choses,
en restant toujours l’Eglise ancienne. »
Dans un autre livre, Die Mission :
« D’un côté la doctrine de l’Eglise était si simple qu’on pouvait la résumer en quelques formules, la vivre dans une
seule émotion ; de l’autre elle était assez complexe et riche pour féconder toutes les pensées,
pour vivifier tous les sentiments. Elle pouvait rivaliser,
non seulement avec toute recherche du bien et de l’héroïsme moral,
mais aussi avec toutes les spéculations
et avec tous les mystères.
Elle était claire jusqu’à la transparence et en même temps, riche d’insondables profondeurs.
Elle était une doctrine et plus qu’une doctrine. Elle était une philosophie et plus qu’une philosophie. »
Dans le Teologische Lietaturzeitung du 16 janvier 1909, il est encore plus catégorique.
Il affirme que
« Des éléments capitaux du catholicisme remontent à l’âge apostolique»
et que «par conséquent il est possible
d’établir
avec d’impressionnantes preuves
que la conception catholique de l’Eglise naissante est historiquement vraie :
en d’autres termes,
que christianisme, catholicisme et romanisme forment une identité historique parfaite. »
Texte repris et légèrement modifié de Marie Carré, J’ai choisi l’unité, Editions de Chiré, 5ème édition, pages 93 à 95 et 107-108
Publié le 19 janvier 2015 par Ressources Catholiques
est le troisième successeur de Pierre.
Donc le quatrième Pape.
Et cette ''imposition des mains''
reconnue historique et intouchable!!!
Merci Lotfi!
Dieu vous bénit!
Prodigieux exposé!
Je suis étonné que son témoignage soit passé
inaperçu... Depuis 2015!
Et c'est un Musulman qui a ce discernement!
Non vraiment on ne peut passer sous silence une telle clairvoyance,
et un tel résumé véridique et historique.
Vraiment je n'y ai peut-être rien compris mais si des protestants reconnaissent la succession apostolique, alors qu'attendent-ils pour devenir catholiques ?
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8750
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Isabelle-Marie a écrit:Bryand a écrit:
Ce Clément ici
est le troisième successeur de Pierre.
Donc le quatrième Pape.
Et cette ''imposition des mains''
reconnue historique et intouchable!!!
Merci Lotfi!
Dieu vous bénit!
Prodigieux exposé!
Je suis étonné que son témoignage soit passé
inaperçu... Depuis 2015!
Et c'est un Musulman qui a ce discernement!
Non vraiment on ne peut passer sous silence une telle clairvoyance,
et un tel résumé véridique et historique.
Vraiment je n'y ai peut-être rien compris mais si des protestants reconnaissent la succession apostolique, alors qu'attendent-ils pour devenir catholiques ?
Ce sont les grands intellectuels plus instruits.
Même si on ne le voit pas, ils donnent quand même beaucoup à la compréhension
de la masse de ''leurs'' peuples.
Le temps viendra bien!
On n'a qu'à penser, entre autres, à Billy Graham, Évangéliste,
qui a visité le Pape plus d'une fois...
Vivons dans l'espérance!
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Les luthériens ont effet demandé il y a une dizaine d'année à être réintégré dans la communion plénière avec Rome. C'est benoît xvi qui à renoncé car il ne voulait pas que ça aille trop vite. Déjà les anglicans rentraient dans la communion et il ne fallait pas accueillir tout le monde trop vite.
Beaucoup de protestant reconnaissent la succession apostolique et veulent en faire partie mais il veulent garder une "identité protestante", c'est à dire garder une tradition luthérienne ou anglicanne...etc..
Les anglicans sont depuis 2010 en communion avec Rome (pour ceux qui le souhaitent), toute leur liturgie a été passée au peigne fin pour correspondre au dogme catholique. Ils ont cependant maintenu une forme liturgique qui leur est propre sans renier le dogme pour autant.
Voilà la nuance
Beaucoup de protestant reconnaissent la succession apostolique et veulent en faire partie mais il veulent garder une "identité protestante", c'est à dire garder une tradition luthérienne ou anglicanne...etc..
Les anglicans sont depuis 2010 en communion avec Rome (pour ceux qui le souhaitent), toute leur liturgie a été passée au peigne fin pour correspondre au dogme catholique. Ils ont cependant maintenu une forme liturgique qui leur est propre sans renier le dogme pour autant.
Voilà la nuance
Invité- Invité
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Ça progresse!tlig77 a écrit:Les luthériens ont effet demandé il y a une dizaine d'année à être réintégré dans la communion plénière avec Rome. C'est benoît xvi qui à renoncé car il ne voulait pas que ça aille trop vite. Déjà les anglicans rentraient dans la communion et il ne fallait pas accueillir tout le monde trop vite.
Beaucoup de protestant reconnaissent la succession apostolique et veulent en faire partie mais il veulent garder une "identité protestante", c'est à dire garder une tradition luthérienne ou anglicanne...etc..
Les anglicans sont depuis 2010 en communion avec Rome (pour ceux qui le souhaitent), toute leur liturgie a été passée au peigne fin pour correspondre au dogme catholique. Ils ont cependant maintenu une forme liturgique qui leur est propre sans renier le dogme pour autant.
Voilà la nuance
Même un peu à la fois, on s'en va tous vers une même Bergerie!
Déjà en Angleterre
le nombre de catholiques dépassent celui des anglicans.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
des luthériens souhaitent la pleine communion, article de 2011 :
https://fr.zenit.org/articles/unite-des-chretiens-des-lutheriens-souhaitent-la-pleine-communion/
https://fr.zenit.org/articles/unite-des-chretiens-des-lutheriens-souhaitent-la-pleine-communion/
Invité- Invité
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
\"Bryand" a écrit:Le temps viendra bien!
On n'a qu'à penser, entre autres, à Billy Graham, Évangéliste,
qui a visité le Pape plus d'une fois...
Il y a eu aussi des conversions assez spectaculaires comme celle du pasteur Ulf Ekman
https://fr.aleteia.org/2014/03/13/suede-un-grand-pasteur-evangelique-se-convertit-au-catholicisme/
Mais le temps est un facteur important, merci de nous le rappeler, Bryand !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8750
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: La succession apostolique reconnue par des érudits protestants !
Isabelle-Marie a écrit:\"Bryand" a écrit:Le temps viendra bien!
On n'a qu'à penser, entre autres, à Billy Graham, Évangéliste,
qui a visité le Pape plus d'une fois...
Il y a eu aussi des conversions assez spectaculaires comme celle du pasteur Ulf Ekman
https://fr.aleteia.org/2014/03/13/suede-un-grand-pasteur-evangelique-se-convertit-au-catholicisme/
Mais le temps est un facteur important, merci de nous le rappeler, Bryand !
On est tous là pour se le rappeler et merci à vous tous!
Il y a aussi de plus en plus de Juifs à se convertir...
Je crois que la prise de conscience se continuera.tlig77 a écrit:des luthériens souhaitent la pleine communion, article de 2011 :
https://fr.zenit.org/articles/unite-des-chretiens-des-lutheriens-souhaitent-la-pleine-communion/
Les grands bouleversements poursuivront à
convertir amplement
le moment venu.
Chaque jour compte de nouvelles conversions pouvons-nous croire...
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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