Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
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Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Le pape en Amérique actualité septembre 2015
De Cuba aux États-Unis, le voyage très politique du pape François
Le Saint-Siège a rendu public le programme du déplacement qu’effectuera le pape du 19 au 28 septembre à Cuba, aux États-Unis, en passant par les Nations unies.
Si le prochain voyage du pape François en Amérique latine s’annonce d’abord pastoral, celui à venir à Cuba et aux États-Unis, en septembre, aura une dimension hautement politique. Géopolitique même par l’entrée du pape à Washington DC, le 22 septembre, à partir de Cuba, au moment où les deux pays sont dans une phase de réconciliation historique facilitée par l’entremise du Saint-Siège et symbolisée ce mercredi 1er juillet par l’annonce attendue de la réouverture de leurs ambassades.
Réconciliation américano-cubaine
Il n’est pas exclu à ce titre que des diplomates de haut rang des deux pays participent à une partie du programme du pape dès Cuba. Celui-ci séjournera plus de trois jours sur l’île, à la suite de ses deux prédécesseurs. À La Havane, Hoguin puis Santiago, étapes de sa visite, il célébrera chaque jour une messe. Comme à chaque voyage, il s’entretiendra avec le chef de l’État, les évêques du pays, les religieux et séminaristes ainsi que la jeunesse.
Des rencontres similaires sont aussi prévues aux États-Unis, où dominera toutefois la dimension politique du voyage. À Washington, le pape François sera le premier pape invité à s’exprimer devant le Congrès américain. Prévu le 24 septembre, ce discours est annoncé à un moment où les prises de position économiques, sociales et écologiques de Jorge Bergoglio irritent la droite républicaine du pays. La canonisation la veille de l’évangélisateur de la Californie, le franciscain Junipero Serra, ne recueille pas non plus l’unanimité.
> A lire : « Laudato si » : l'encyclique du pape sur la préservation de la nature
Rencontre interreligieuse à Ground Zero
La politique internationale sera ensuite au rendez-vous au siège des Nations unies, à New York le 25 septembre, où, à la suite de Paul VI cinquante ans plus tôt, le pape François qui dénonce à maintes reprises une « troisième guerre mondiale par morceaux » prononcera une allocution très attendue. L’ONU tiendra alors son assemblée générale et définira de nouveaux objectifs de développement durable après ceux dits du millénaire.
Cette même dimension internationale devrait être présente ensuite lors d’une rencontre interreligieuse au mémorial de Ground Zero, ancien site des tours jumelles à Manhattan et lieu des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le Saint-Siège ne cesse d’appeler les autres religions à condamner l’usage de toute violence au nom de Dieu alors qu’y recourent actuellement des groupes islamistes comme Daech ou Boko-Haram.
> A lire : Depuis Sarajevo, le pape François dépeint un « climat de guerre »
Pauvreté aux États-Unis
La visite du pape François outre-Atlantique promet aussi de toucher à des thèmes de politique intérieure américaine. Ses rencontres – comme il en fait en Italie – avec des sans-abri à Washington, des familles immigrées de Harlem (New York) et des détenus à Philadelphie pointeront les lieux de souffrance et de pauvreté de la première économie mondiale. Une rencontre sur le thème de la finance envisagée à Wall Street avec le Conseil pontifical pour la culture n’a pas été retenue au final.
Avec un total de 25 interventions, le programme est déjà très chargé. À Philadelphie, ville historique de l’indépendance des États-Unis, une rencontre « pour la liberté religieuse », le 26 septembre, devrait servir à faire valoir cette liberté chère aux organisations catholiques caritatives qui bénéficient de fonds publics américains mais refusent que ceux-ci soient conditionnés au respect de lois jugées contraires à leurs convictions religieuses (obligation d’une couverture d’assurance pour la contraception « Obamacare », conséquences de la reconnaissance nationale du mariage homosexuel).
Cette rencontre sera aussi l’occasion pour le pape latino-américain de s’adresser à la communauté hispanophone du pays et aux autres immigrés. Son séjour américain ne prévoit pas en revanche, à ce stade, de rencontre particulière avec la communauté juive. Ni avec d’anciennes victimes d’abus sexuels commis par le clergé – scandale qui continue d’être retentissant dans le pays. Le pape s’entretiendra en revanche avec les évêques des États-Unis à un moment où leur responsabilité dans la gestion des cas d’abus est désormais juridiquement engagée.
Les familles seront à l’honneur à la fin de ce voyage puisque le pape participera à la rencontre internationale sur ce thème, organisée à Philadelphie et à l’origine de son déplacement outre-Atlantique. Dès le dimanche suivant son retour à Rome, prévu le lundi 28 septembre, débutera le deuxième Synode sur la famille.
Sébastien Maillard (à Rome)
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/De-Cuba-aux-Etats-Unis-le-voyage-tres-politique-du-pape-Francois-2015-07-01-1329972
De Cuba aux États-Unis, le voyage très politique du pape François
Le Saint-Siège a rendu public le programme du déplacement qu’effectuera le pape du 19 au 28 septembre à Cuba, aux États-Unis, en passant par les Nations unies.
Si le prochain voyage du pape François en Amérique latine s’annonce d’abord pastoral, celui à venir à Cuba et aux États-Unis, en septembre, aura une dimension hautement politique. Géopolitique même par l’entrée du pape à Washington DC, le 22 septembre, à partir de Cuba, au moment où les deux pays sont dans une phase de réconciliation historique facilitée par l’entremise du Saint-Siège et symbolisée ce mercredi 1er juillet par l’annonce attendue de la réouverture de leurs ambassades.
Réconciliation américano-cubaine
Il n’est pas exclu à ce titre que des diplomates de haut rang des deux pays participent à une partie du programme du pape dès Cuba. Celui-ci séjournera plus de trois jours sur l’île, à la suite de ses deux prédécesseurs. À La Havane, Hoguin puis Santiago, étapes de sa visite, il célébrera chaque jour une messe. Comme à chaque voyage, il s’entretiendra avec le chef de l’État, les évêques du pays, les religieux et séminaristes ainsi que la jeunesse.
Des rencontres similaires sont aussi prévues aux États-Unis, où dominera toutefois la dimension politique du voyage. À Washington, le pape François sera le premier pape invité à s’exprimer devant le Congrès américain. Prévu le 24 septembre, ce discours est annoncé à un moment où les prises de position économiques, sociales et écologiques de Jorge Bergoglio irritent la droite républicaine du pays. La canonisation la veille de l’évangélisateur de la Californie, le franciscain Junipero Serra, ne recueille pas non plus l’unanimité.
> A lire : « Laudato si » : l'encyclique du pape sur la préservation de la nature
Rencontre interreligieuse à Ground Zero
La politique internationale sera ensuite au rendez-vous au siège des Nations unies, à New York le 25 septembre, où, à la suite de Paul VI cinquante ans plus tôt, le pape François qui dénonce à maintes reprises une « troisième guerre mondiale par morceaux » prononcera une allocution très attendue. L’ONU tiendra alors son assemblée générale et définira de nouveaux objectifs de développement durable après ceux dits du millénaire.
Cette même dimension internationale devrait être présente ensuite lors d’une rencontre interreligieuse au mémorial de Ground Zero, ancien site des tours jumelles à Manhattan et lieu des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Le Saint-Siège ne cesse d’appeler les autres religions à condamner l’usage de toute violence au nom de Dieu alors qu’y recourent actuellement des groupes islamistes comme Daech ou Boko-Haram.
> A lire : Depuis Sarajevo, le pape François dépeint un « climat de guerre »
Pauvreté aux États-Unis
La visite du pape François outre-Atlantique promet aussi de toucher à des thèmes de politique intérieure américaine. Ses rencontres – comme il en fait en Italie – avec des sans-abri à Washington, des familles immigrées de Harlem (New York) et des détenus à Philadelphie pointeront les lieux de souffrance et de pauvreté de la première économie mondiale. Une rencontre sur le thème de la finance envisagée à Wall Street avec le Conseil pontifical pour la culture n’a pas été retenue au final.
Avec un total de 25 interventions, le programme est déjà très chargé. À Philadelphie, ville historique de l’indépendance des États-Unis, une rencontre « pour la liberté religieuse », le 26 septembre, devrait servir à faire valoir cette liberté chère aux organisations catholiques caritatives qui bénéficient de fonds publics américains mais refusent que ceux-ci soient conditionnés au respect de lois jugées contraires à leurs convictions religieuses (obligation d’une couverture d’assurance pour la contraception « Obamacare », conséquences de la reconnaissance nationale du mariage homosexuel).
Cette rencontre sera aussi l’occasion pour le pape latino-américain de s’adresser à la communauté hispanophone du pays et aux autres immigrés. Son séjour américain ne prévoit pas en revanche, à ce stade, de rencontre particulière avec la communauté juive. Ni avec d’anciennes victimes d’abus sexuels commis par le clergé – scandale qui continue d’être retentissant dans le pays. Le pape s’entretiendra en revanche avec les évêques des États-Unis à un moment où leur responsabilité dans la gestion des cas d’abus est désormais juridiquement engagée.
Les familles seront à l’honneur à la fin de ce voyage puisque le pape participera à la rencontre internationale sur ce thème, organisée à Philadelphie et à l’origine de son déplacement outre-Atlantique. Dès le dimanche suivant son retour à Rome, prévu le lundi 28 septembre, débutera le deuxième Synode sur la famille.
Sébastien Maillard (à Rome)
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/De-Cuba-aux-Etats-Unis-le-voyage-tres-politique-du-pape-Francois-2015-07-01-1329972
Dernière édition par Charles-Edouard le Jeu 3 Sep 2015 - 13:52, édité 2 fois
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
La « papamania » s’empare de Philadelphie
Philadelphie vit déjà à l’heure papale. Le souverain pontif François sera en visite dans la ville de Pennsylvanie le 26 septembre prochain dans le cadre de sa visite aux Etats-Unis. Le pape se rendra aussi aux Nations unies pour tenir un discours très attendu. Il s’adressera aussi au Congrès américain dans un contexte particulier. Les républicains étant généralement proche du Vatican, ils pourraient réserver au pape un accueil un peu moins chaleureux tant l’action de François va à rebrousse-poil des principes que les républicains défendent.
A Philadelphie, les magasins de souvenir se sont radicalement transformés dans l’optique de la visite papale. La cloche de la liberté (Liberty Bell), l’un des symboles historiques de la ville, passe au second plan. Les marchands mettent en exergue désormais des T-shirts avec l’effigie du pape, des bracelets, des pins. Le chic, c’est d’acquérir le « Solar Pope », littéralement le pape solaire, une poupée actionnée à l’énergie solaire qui représente le pape en train de donner sa bénédiction.
Pour Evan Sharps, propriétaire d’un magasin de souvenir à Philadelphie, il ne fait aucun doute: la venue du pape « est bonne pour les affaires ».
http://blogs.letemps.ch/etats-unis/2015/09/01/la-papamania-sempare-de-philadelphie/
Philadelphie vit déjà à l’heure papale. Le souverain pontif François sera en visite dans la ville de Pennsylvanie le 26 septembre prochain dans le cadre de sa visite aux Etats-Unis. Le pape se rendra aussi aux Nations unies pour tenir un discours très attendu. Il s’adressera aussi au Congrès américain dans un contexte particulier. Les républicains étant généralement proche du Vatican, ils pourraient réserver au pape un accueil un peu moins chaleureux tant l’action de François va à rebrousse-poil des principes que les républicains défendent.
A Philadelphie, les magasins de souvenir se sont radicalement transformés dans l’optique de la visite papale. La cloche de la liberté (Liberty Bell), l’un des symboles historiques de la ville, passe au second plan. Les marchands mettent en exergue désormais des T-shirts avec l’effigie du pape, des bracelets, des pins. Le chic, c’est d’acquérir le « Solar Pope », littéralement le pape solaire, une poupée actionnée à l’énergie solaire qui représente le pape en train de donner sa bénédiction.
Pour Evan Sharps, propriétaire d’un magasin de souvenir à Philadelphie, il ne fait aucun doute: la venue du pape « est bonne pour les affaires ».
http://blogs.letemps.ch/etats-unis/2015/09/01/la-papamania-sempare-de-philadelphie/
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
New York lance un tirage au sort pour voir le pape
Visite en septembre l'espace étant limité, les New-Yorkais voulant assister à la visite du pape François en septembre devront décrocher des billets par tirage au sort lors d'une «loterie».
Le pape François mènera une procession au cœur du célèbre Central Park lors de sa visite à New York fin septembre, a annoncé ce mardi 31 août la mairie de la ville, qui tirera au sort les habitants pouvant y assister.
«Le 25 septembre, le pape François saluera des milliers d'invités lors d'une procession historique à travers Central Park», écrit la mairie dans un communiqué.
L'espace étant limité, les New-Yorkais voulant y assister devront décrocher des billets par tirage au sort lors d'une «loterie» organisée du 3 au 7 septembre sur le site de la mairie.
«La procession à travers Central Park donnera à des milliers de New-Yorkais l'occasion de se trouver face au pape François», a déclaré le maire de la ville Bill de Blasio, cité dans le communiqué.
«Nous sommes fiers de recevoir dans notre ville l'une des voix les plus puissantes du monde et nous sommes reconnaissants à l'archevêché de coopérer en donnant à plus de New-Yorkais l'occasion de rejoindre cette visite historique», a-t-il ajouté.
Le pape François est attendu le 22 septembre aux Etats-Unis. Après une rencontre à Washington avec le président Barack Obama le 23 et un discours au Congrès le 24, il se rendra à New York où son agenda sera également très chargé le 25: il prononcera un discours à l'ONU en matinée puis se rendra à une cérémonie oecuménique sur le site des attentats du World Trade Center et prononcera une messe au Madison Square Garden en début de soirée, en plus de la procession à Central Park annoncée mardi.
Le souverain pontife visitera également ce jour-là une école primaire, Our Lady Queens of Angels, ouverte il y a 120 ans dans le quartier aujourd'hui multiethnique de East Harlem. Il y rencontrera en outre des mineurs sans papiers entrés seuls aux Etats-Unis, sans être accompagnés par un adulte.
http://www.24heures.ch/monde/new-york-lance-tirage-sort-voir-pape/story/12102678
Visite en septembre l'espace étant limité, les New-Yorkais voulant assister à la visite du pape François en septembre devront décrocher des billets par tirage au sort lors d'une «loterie».
Le pape François mènera une procession au cœur du célèbre Central Park lors de sa visite à New York fin septembre, a annoncé ce mardi 31 août la mairie de la ville, qui tirera au sort les habitants pouvant y assister.
«Le 25 septembre, le pape François saluera des milliers d'invités lors d'une procession historique à travers Central Park», écrit la mairie dans un communiqué.
L'espace étant limité, les New-Yorkais voulant y assister devront décrocher des billets par tirage au sort lors d'une «loterie» organisée du 3 au 7 septembre sur le site de la mairie.
«La procession à travers Central Park donnera à des milliers de New-Yorkais l'occasion de se trouver face au pape François», a déclaré le maire de la ville Bill de Blasio, cité dans le communiqué.
«Nous sommes fiers de recevoir dans notre ville l'une des voix les plus puissantes du monde et nous sommes reconnaissants à l'archevêché de coopérer en donnant à plus de New-Yorkais l'occasion de rejoindre cette visite historique», a-t-il ajouté.
Le pape François est attendu le 22 septembre aux Etats-Unis. Après une rencontre à Washington avec le président Barack Obama le 23 et un discours au Congrès le 24, il se rendra à New York où son agenda sera également très chargé le 25: il prononcera un discours à l'ONU en matinée puis se rendra à une cérémonie oecuménique sur le site des attentats du World Trade Center et prononcera une messe au Madison Square Garden en début de soirée, en plus de la procession à Central Park annoncée mardi.
Le souverain pontife visitera également ce jour-là une école primaire, Our Lady Queens of Angels, ouverte il y a 120 ans dans le quartier aujourd'hui multiethnique de East Harlem. Il y rencontrera en outre des mineurs sans papiers entrés seuls aux Etats-Unis, sans être accompagnés par un adulte.
http://www.24heures.ch/monde/new-york-lance-tirage-sort-voir-pape/story/12102678
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Pape aux USA: les fonctionnaires cloîtrés
Les fonctionnaires américains ont été priés de rester chez eux pendant la visite du pape aux Etats-Unis fin septembre, afin de limiter les embouteillages qui s'annoncent monstres pour ce déplacement sous haute surveillance. Comme tous les Américains, ils seront confrontés lors de cette visite du 22 au 27 septembre à une "augmentation de la circulation, à des fermetures de routes, des déviations significatives, des trains et des bus bondés, des files d'attentes aux arrêts de bus et dans les gares, et à des perturbations dans les trajets quotidiens", a prévenu le bureau des fonctionnaires fédéraux américains (OPM, Office of Personal Management).
Les ministères resteront cependant ouverts et les services publics fédéraux continueront de fonctionner pendant la visite du pape à Washington (22, 23 et 24 septembre), New York (25 septembre) et Philadelphie (26 et 27 septembre), a précisé l'OPM dans un communiqué publié mardi. Par conséquent l'OPM "encourage les agences (gouvernementales) à autoriser leurs employés à télétravailler pour que le gouvernement continue de fonctionner, pour limiter les embouteillages et soutenir les forces de l'ordre pendant cet événement". Les fonctionnaires fédéraux pourront aussi prendre un ou des jours de congé, a suggéré l'OPM.
Le pape François, très apprécié des Américains, devrait attirer de grandes foules. Devançant cette affluence, la ville de New York a annoncé qu'elle tirerait au sort les habitants qui voudraient assister à une procession conduite par le souverain pontife à Central Park.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/02/97001-20150902FILWWW00412-pape-aux-usa-les-fonctionnaires-cloitres.php
Les fonctionnaires américains ont été priés de rester chez eux pendant la visite du pape aux Etats-Unis fin septembre, afin de limiter les embouteillages qui s'annoncent monstres pour ce déplacement sous haute surveillance. Comme tous les Américains, ils seront confrontés lors de cette visite du 22 au 27 septembre à une "augmentation de la circulation, à des fermetures de routes, des déviations significatives, des trains et des bus bondés, des files d'attentes aux arrêts de bus et dans les gares, et à des perturbations dans les trajets quotidiens", a prévenu le bureau des fonctionnaires fédéraux américains (OPM, Office of Personal Management).
Les ministères resteront cependant ouverts et les services publics fédéraux continueront de fonctionner pendant la visite du pape à Washington (22, 23 et 24 septembre), New York (25 septembre) et Philadelphie (26 et 27 septembre), a précisé l'OPM dans un communiqué publié mardi. Par conséquent l'OPM "encourage les agences (gouvernementales) à autoriser leurs employés à télétravailler pour que le gouvernement continue de fonctionner, pour limiter les embouteillages et soutenir les forces de l'ordre pendant cet événement". Les fonctionnaires fédéraux pourront aussi prendre un ou des jours de congé, a suggéré l'OPM.
Le pape François, très apprécié des Américains, devrait attirer de grandes foules. Devançant cette affluence, la ville de New York a annoncé qu'elle tirerait au sort les habitants qui voudraient assister à une procession conduite par le souverain pontife à Central Park.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/02/97001-20150902FILWWW00412-pape-aux-usa-les-fonctionnaires-cloitres.php
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Cuba, première étape symbolique du voyage du pape François en Amérique
D’abord Cuba, puis les Etats-Unis : le pape François commencera, samedi 19 septembre, le voyage le plus long de son pontificat, et aussi le plus dense sur le plan diplomatique et politique, avec, notamment, le premier discours d’un pontife romain devant le Congrès américain et une allocution devant l’Assemblée générale des Nations unies.
Avoir choisi d’arriver à Washington par un vol direct en provenance de Cuba est déjà, en soi, un acte politique de la part de l’ancien évêque de Buenos Aires. Ce faisant, le premier pape américain veut inciter les Américains à tirer les conséquences sur le continent du dégel de leurs relations avec le régime castriste. Puisqu’ils n’ont plus d’ennemi irréductible dans leur arrière-cour, les Etats-Unis doivent manifester davantage de solidarité avec les pays latino-américains, estime le Vatican.
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/09/18/cuba-premiere-etape-symbolique-du-voyage-du-pape-francois-en-amerique_4761929_3210.html
D’abord Cuba, puis les Etats-Unis : le pape François commencera, samedi 19 septembre, le voyage le plus long de son pontificat, et aussi le plus dense sur le plan diplomatique et politique, avec, notamment, le premier discours d’un pontife romain devant le Congrès américain et une allocution devant l’Assemblée générale des Nations unies.
Avoir choisi d’arriver à Washington par un vol direct en provenance de Cuba est déjà, en soi, un acte politique de la part de l’ancien évêque de Buenos Aires. Ce faisant, le premier pape américain veut inciter les Américains à tirer les conséquences sur le continent du dégel de leurs relations avec le régime castriste. Puisqu’ils n’ont plus d’ennemi irréductible dans leur arrière-cour, les Etats-Unis doivent manifester davantage de solidarité avec les pays latino-américains, estime le Vatican.
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/09/18/cuba-premiere-etape-symbolique-du-voyage-du-pape-francois-en-amerique_4761929_3210.html
Le Pape François visitera les USA mardi : Le commerce papal en demande
Le pape François visitera les États-Unis mardi, ce qui stimule le commerce d'objets papaux de toutes sortes.
Vidéo :
http://fr.video.sympatico.ca/accueil/les-plus-recentes/watch/le-commerce-papal-en-demande/4496365964001
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Le pape François à Cuba, en faveur de la continuation du rapprochement avec les Etats-Unis
Le pape François aime dire qu’il a vocation à bâtir des ponts là où s’élevaient des murs. C’est un pont aérien qu’il jettera entre Cuba et les Etats-Unis, le 22 septembre, lorsqu’il décollera de l’aéroport de Santiago de Cuba pour la base d’Andrews, près de Washington. Deux mois et demi après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, jusqu’alors ennemis, ce trajet vaut autant qu’un discours.
Le pontife argentin est arrivé, samedi 19 septembre à Cuba, pour une visite de trois jours à Cuba avant de se rendre dans la foulée aux Etats-Unis (22 au 27 septembre), deux pays où Jorge Bergoglio se rend pour la première fois, une signification continentale. Devant la presse, il a appelé « les responsables politiques » à « continuer d’avancer sur le chemin » du rapprochement et demandé que soient accordés à l’Eglise cubaine « les moyens » pour mener sa mission « dans la liberté » sur l’île.
C’est le coup de théâtre du 17 décembre 2014, lorsque les présidents américain, Barack Obama, et cubain, Raul Castro, avaient annoncé simultanément leur intention de renouer des relations, qui a conduit quelques mois plus tard le Vatican à faire précéder la visite de François aux Etats-Unis par une étape dans l’île. Les deux chefs d’Etat avaient remercié le chef de l’Eglise catholique de ses bons offices pendant les négociations.
Le pape argentin avait en effet mis à profit sa parfaite connaissance de la situation régionale et les relations diplomatiques ininterrompues du Vatican avec l’Etat cubain depuis quatre-vingts ans pour jouer le rôle de facilitateur. Après Jean Paul II (1998), après Benoît XVI (2012), il sera le troisième pape en dix-sept ans à se rendre dans l’île. Mais le premier à pouvoir le faire dans un contexte d’optimisme.
« Embrasser le peuple cubain »
Le programme de la visite de deux jours et demi en atteste : le pape ne va pas à Cuba « pour susciter la controverse » avec les autorités. Il s’y rend d’abord, souligne-t-on au Vatican, dans un esprit pastoral, pour « embrasser le peuple cubain », pour célébrer en quelque sorte le début de la mise en œuvre du programme fixé en son temps par Jean Paul II. Lors de sa venue, le pape polonais avait appelé Cuba à « s’ouvrir au monde » et « le monde à s’ouvrir à Cuba ».
En dehors de ses entretiens avec Raul Castro – qu’il a reçu en mai à Rome –, des messes qu’il célébrera à La Havane, Holguin et Santiago, des rencontres qu’il aura avec le clergé de l’île, des jeunes à La Havane et des familles à Santiago, ne figure à l’emploi du temps officiel de François aucune de ces rencontres auxquelles il attache tant de prix – et qui auront lieu aux Etats-Unis – avec des détenus, des sans-abri ou des déshérités. Ceux-ci sont pourtant innombrables dans ce pays à l’économie dévastée et où la misère se perçoit à chaque coin de rue.
Il est encore moins prévu de contact avec des Dames en blanc, qui demandent la libération de leurs époux prisonniers politiques, ou encore avec des témoins des drames de l’exil. Il n’y a pas si longtemps, le détroit de Floride a servi de sépulture à des balseros, ces Cubains qui tentaient de gagner les Etats-Unis sur des embarcations dont toutes n’ont pas atteint leur destination.
Pourtant, le thème des migrations figurera en bonne place dans la visite de François aux Etats-Unis. Il n’est cependant pas impossible que, comme il en est coutumier, le pape ajoute à cet agenda cubain une rencontre ou un geste imprévus qui témoignent de ces préoccupations. Un ajout en tout cas a été jugé « vraisemblable et prévisible » par Federico Lombardi, le porte-parole du Vatican, mardi 15 septembre, à savoir une rencontre entre le pape et Fidel Castro, l’ancien chef révolutionnaire qui avait été séduit par Jean Paul II.
La prudence politique du programme pontifical à Cuba est le prolongement direct de la ligne suivie par l’Eglise cubaine depuis la révolution de 1959 : un dialogue discret avec le régime pour favoriser une libéralisation politique en douceur. Les papes successifs ont soutenu cette option. Ils ont condamné l’embargo économique imposé par les Etats-Unis. Benoît XVI l’avait qualifié d’« injuste et moralement inacceptable ».
François ne devrait pas déroger à la tradition. Mais les encouragements en faveur de la mise en œuvre des libertés fondamentales pourraient être réservés à Raul Castro lors de leur entretien, dimanche après-midi. Le pape aura d’ailleurs sans doute plusieurs occasions de lui faire passer des messages : en sortant de sa rencontre avec François, à Rome, en mai, le président cubain avait déclaré qu’il se rendrait « à toutes les messes » qu’il célébrera dans l’île et que « si le pape continue à parler ainsi, un jour [il] recommencerai[t] à prier et retournerai[t] à l’Eglise catholique ».
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/09/19/le-pape-francois-en-visite-d-espoir-a-cuba_4763566_3222.html
Le pape François aime dire qu’il a vocation à bâtir des ponts là où s’élevaient des murs. C’est un pont aérien qu’il jettera entre Cuba et les Etats-Unis, le 22 septembre, lorsqu’il décollera de l’aéroport de Santiago de Cuba pour la base d’Andrews, près de Washington. Deux mois et demi après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, jusqu’alors ennemis, ce trajet vaut autant qu’un discours.
Le pontife argentin est arrivé, samedi 19 septembre à Cuba, pour une visite de trois jours à Cuba avant de se rendre dans la foulée aux Etats-Unis (22 au 27 septembre), deux pays où Jorge Bergoglio se rend pour la première fois, une signification continentale. Devant la presse, il a appelé « les responsables politiques » à « continuer d’avancer sur le chemin » du rapprochement et demandé que soient accordés à l’Eglise cubaine « les moyens » pour mener sa mission « dans la liberté » sur l’île.
C’est le coup de théâtre du 17 décembre 2014, lorsque les présidents américain, Barack Obama, et cubain, Raul Castro, avaient annoncé simultanément leur intention de renouer des relations, qui a conduit quelques mois plus tard le Vatican à faire précéder la visite de François aux Etats-Unis par une étape dans l’île. Les deux chefs d’Etat avaient remercié le chef de l’Eglise catholique de ses bons offices pendant les négociations.
Le pape argentin avait en effet mis à profit sa parfaite connaissance de la situation régionale et les relations diplomatiques ininterrompues du Vatican avec l’Etat cubain depuis quatre-vingts ans pour jouer le rôle de facilitateur. Après Jean Paul II (1998), après Benoît XVI (2012), il sera le troisième pape en dix-sept ans à se rendre dans l’île. Mais le premier à pouvoir le faire dans un contexte d’optimisme.
« Embrasser le peuple cubain »
Le programme de la visite de deux jours et demi en atteste : le pape ne va pas à Cuba « pour susciter la controverse » avec les autorités. Il s’y rend d’abord, souligne-t-on au Vatican, dans un esprit pastoral, pour « embrasser le peuple cubain », pour célébrer en quelque sorte le début de la mise en œuvre du programme fixé en son temps par Jean Paul II. Lors de sa venue, le pape polonais avait appelé Cuba à « s’ouvrir au monde » et « le monde à s’ouvrir à Cuba ».
En dehors de ses entretiens avec Raul Castro – qu’il a reçu en mai à Rome –, des messes qu’il célébrera à La Havane, Holguin et Santiago, des rencontres qu’il aura avec le clergé de l’île, des jeunes à La Havane et des familles à Santiago, ne figure à l’emploi du temps officiel de François aucune de ces rencontres auxquelles il attache tant de prix – et qui auront lieu aux Etats-Unis – avec des détenus, des sans-abri ou des déshérités. Ceux-ci sont pourtant innombrables dans ce pays à l’économie dévastée et où la misère se perçoit à chaque coin de rue.
Il est encore moins prévu de contact avec des Dames en blanc, qui demandent la libération de leurs époux prisonniers politiques, ou encore avec des témoins des drames de l’exil. Il n’y a pas si longtemps, le détroit de Floride a servi de sépulture à des balseros, ces Cubains qui tentaient de gagner les Etats-Unis sur des embarcations dont toutes n’ont pas atteint leur destination.
Pourtant, le thème des migrations figurera en bonne place dans la visite de François aux Etats-Unis. Il n’est cependant pas impossible que, comme il en est coutumier, le pape ajoute à cet agenda cubain une rencontre ou un geste imprévus qui témoignent de ces préoccupations. Un ajout en tout cas a été jugé « vraisemblable et prévisible » par Federico Lombardi, le porte-parole du Vatican, mardi 15 septembre, à savoir une rencontre entre le pape et Fidel Castro, l’ancien chef révolutionnaire qui avait été séduit par Jean Paul II.
La prudence politique du programme pontifical à Cuba est le prolongement direct de la ligne suivie par l’Eglise cubaine depuis la révolution de 1959 : un dialogue discret avec le régime pour favoriser une libéralisation politique en douceur. Les papes successifs ont soutenu cette option. Ils ont condamné l’embargo économique imposé par les Etats-Unis. Benoît XVI l’avait qualifié d’« injuste et moralement inacceptable ».
François ne devrait pas déroger à la tradition. Mais les encouragements en faveur de la mise en œuvre des libertés fondamentales pourraient être réservés à Raul Castro lors de leur entretien, dimanche après-midi. Le pape aura d’ailleurs sans doute plusieurs occasions de lui faire passer des messages : en sortant de sa rencontre avec François, à Rome, en mai, le président cubain avait déclaré qu’il se rendrait « à toutes les messes » qu’il célébrera dans l’île et que « si le pape continue à parler ainsi, un jour [il] recommencerai[t] à prier et retournerai[t] à l’Eglise catholique ».
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/09/19/le-pape-francois-en-visite-d-espoir-a-cuba_4763566_3222.html
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
A son arrivée à La Havane, le pape François appelle à plus de liberté pour l’Eglise cubaine
A peine arrivé à Cuba, samedi 19 septembre en fin d’après-midi, le pape François s’est adressé à tous les Cubains, qu’ils vivent dans l’île ou qu’ils l’aient fuie, qu’ils soutiennent le régime castriste ou qu’ils le combattent. A sa descente d’avion, à l’aéroport de La Havane où l’a accueilli le président Raul Castro, Jorge Bergoglio a salué « tout le peuple cubain », y compris « toutes ces personnes que, pour divers motifs [il] ne pourra pas rencontrer » - cela concerne notamment la dissidence - et « tous les Cubains dispersés à travers le monde ». Le pontife argentin a chargé Raul Castro de transmettre à son frère Fidel, qu’il pourrait rencontrer pendant son séjour, ses « sentiments de considération spéciale et de respect ».
Cette visite de deux jours et demi intervient en plein processus de normalisation entre La Havane et Washington, en faveur duquel l’ancien archevêque de Buenos Aires a œuvré en 2014. Le pape a encouragé « les responsables politiques à continuer d’avancer » vers la réconciliation.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/09/20/a-son-arrivee-a-cuba-le-pape-francois-appelle-a-la-reconciliation_4764142_3222.html
A peine arrivé à Cuba, samedi 19 septembre en fin d’après-midi, le pape François s’est adressé à tous les Cubains, qu’ils vivent dans l’île ou qu’ils l’aient fuie, qu’ils soutiennent le régime castriste ou qu’ils le combattent. A sa descente d’avion, à l’aéroport de La Havane où l’a accueilli le président Raul Castro, Jorge Bergoglio a salué « tout le peuple cubain », y compris « toutes ces personnes que, pour divers motifs [il] ne pourra pas rencontrer » - cela concerne notamment la dissidence - et « tous les Cubains dispersés à travers le monde ». Le pontife argentin a chargé Raul Castro de transmettre à son frère Fidel, qu’il pourrait rencontrer pendant son séjour, ses « sentiments de considération spéciale et de respect ».
Cette visite de deux jours et demi intervient en plein processus de normalisation entre La Havane et Washington, en faveur duquel l’ancien archevêque de Buenos Aires a œuvré en 2014. Le pape a encouragé « les responsables politiques à continuer d’avancer » vers la réconciliation.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/09/20/a-son-arrivee-a-cuba-le-pape-francois-appelle-a-la-reconciliation_4764142_3222.html
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Cuba : le pape François et Fidel Castro prennent la pose ensemble...
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Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Mis à jour le 22.09.2015 à 18h35
Le pape en visite aux Etats-Unis, où la population catholique est en perte de vitesse
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Le pape en visite aux Etats-Unis, où la population ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
C'est la première fois que le pape François se rend aux Etats-Unis. Ce mercredi, le souverain pontife va y partager un repas avec 300 SDF, en pleine rue. C'est même lui qui a insisté pour rencontrer les plus démunis de capitale du pays le plus riche du monde.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Etats-Unis: Obama et le pape François affichent leur entente sur la diplomatie et le climat
Barack Obama et le pape François affichent leur complicité lors d'une visite historique à la Maison Blanche à Washington, le 23 septembre 2015
afp.com/JIM WATSON
Le président américain et le pape ont axé leurs discours sur leurs convergences de vue sur le climat, la diplomatie ou encore la nécessité de lutter pour les millions d'exclus à travers le monde.
Au premier jour du voyage du pape François aux Etats-Unis, Barack Obama et lui ont enchaîné ce mercredi les amabilités, affichant leurs convergences. "Comme fils d'une famille d'immigrés, je suis heureux d'être un hôte en ce pays, qui a été en grande partie bâti par de semblables familles", a déclaré le premier pape argentin de l'histoire lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Maison Blanche, sous un ciel bleu éclatant, devant une dizaine de milliers de personnes.
Auparavant, le président des Etats-Unis l'avait accueilli par ces mots: "Bienvenue à la Maison Blanche! Vos messages d'amour, d'espoir et de paix nous inspirent tous."
François a mis l'accent sur le changement climatique
Jorge Bergoglio a mis l'accent sur la lutte commune contre le changement climatique, citant son encyclique "Laudato si'" dans laquelle il avait appelé à une révolution énergétique permettant une reconversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. "En acceptant cette urgence, à moi également il semble clair que le changement climatique est un problème qui ne peut plus être laissé à la future génération", a déclaré le chef de l'Eglise catholique, soulignant "le moment critique de notre histoire".
Le pape a réclamé aussi un changement de système pour un "développement durable et intégral" qui inclut les millions d'exclus dans le monde. "Il est encore temps d'opérer les changements qui s'imposent en vue d'un développement durable et intégral. Un tel changement exige de notre part que, de manière sérieuse et responsable, nous prenions en considération (...) les millions de personnes vivant dans un système qui les a marginalisés", a dit le pape.
Obama a remercié le pape pour le rapprochement avec Cuba
"Nous vous remercions pour (...) votre appel aux nations à résister aux sirènes de la guerre et à résoudre les différends par la voie diplomatique", a de son côté déclaré le président des Etats-Unis, avant ce qui devait être leur 2e tête-à-tête après celui du printemps 2014 au Vatican. Evoquant le "soutien précieux" du souverain pontife dans la rapprochement engagé entre Washington et La Havane, le président américain a souligné qu'il était porteur d'une "meilleure vie pour le peuple cubain".
Dans son discours, Barack Obama a rendu hommage au "message d'espoir" porté par le premier pape argentin de l'histoire, "source d'inspiration pour tant de gens à travers le monde". "Je pense que l'excitation autour de votre visite doit être attribuée non seulement à votre rôle de pape mais aussi à vos qualités uniques en tant que personne", a-t-il déclaré, évoquant son "humilité", sa "simplicité", ou encore la "douceur de ses mots".
Le président a salué avec force l'appel à l'action et à l'unité lancé par le pape François pour lutter contre le changement climatique. "Vous nous rappelez que nous avons une obligation sacrée de protéger notre planète", a déclaré Barack Obama."Nous soutenons votre appel aux dirigeants à soutenir les communautés les plus vulnérables face au changement climatique et à s'unir pour préserver notre monde pour le générations futures", a-t-il ajouté.
Source:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/obama-et-le-pape-francois-affichent-leur-entente-sur-le-climat-et-la-diplomatie_1718765.html
Barack Obama et le pape François affichent leur complicité lors d'une visite historique à la Maison Blanche à Washington, le 23 septembre 2015
afp.com/JIM WATSON
Le président américain et le pape ont axé leurs discours sur leurs convergences de vue sur le climat, la diplomatie ou encore la nécessité de lutter pour les millions d'exclus à travers le monde.
Au premier jour du voyage du pape François aux Etats-Unis, Barack Obama et lui ont enchaîné ce mercredi les amabilités, affichant leurs convergences. "Comme fils d'une famille d'immigrés, je suis heureux d'être un hôte en ce pays, qui a été en grande partie bâti par de semblables familles", a déclaré le premier pape argentin de l'histoire lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Maison Blanche, sous un ciel bleu éclatant, devant une dizaine de milliers de personnes.
Auparavant, le président des Etats-Unis l'avait accueilli par ces mots: "Bienvenue à la Maison Blanche! Vos messages d'amour, d'espoir et de paix nous inspirent tous."
François a mis l'accent sur le changement climatique
Jorge Bergoglio a mis l'accent sur la lutte commune contre le changement climatique, citant son encyclique "Laudato si'" dans laquelle il avait appelé à une révolution énergétique permettant une reconversion des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. "En acceptant cette urgence, à moi également il semble clair que le changement climatique est un problème qui ne peut plus être laissé à la future génération", a déclaré le chef de l'Eglise catholique, soulignant "le moment critique de notre histoire".
Le pape a réclamé aussi un changement de système pour un "développement durable et intégral" qui inclut les millions d'exclus dans le monde. "Il est encore temps d'opérer les changements qui s'imposent en vue d'un développement durable et intégral. Un tel changement exige de notre part que, de manière sérieuse et responsable, nous prenions en considération (...) les millions de personnes vivant dans un système qui les a marginalisés", a dit le pape.
Obama a remercié le pape pour le rapprochement avec Cuba
"Nous vous remercions pour (...) votre appel aux nations à résister aux sirènes de la guerre et à résoudre les différends par la voie diplomatique", a de son côté déclaré le président des Etats-Unis, avant ce qui devait être leur 2e tête-à-tête après celui du printemps 2014 au Vatican. Evoquant le "soutien précieux" du souverain pontife dans la rapprochement engagé entre Washington et La Havane, le président américain a souligné qu'il était porteur d'une "meilleure vie pour le peuple cubain".
Dans son discours, Barack Obama a rendu hommage au "message d'espoir" porté par le premier pape argentin de l'histoire, "source d'inspiration pour tant de gens à travers le monde". "Je pense que l'excitation autour de votre visite doit être attribuée non seulement à votre rôle de pape mais aussi à vos qualités uniques en tant que personne", a-t-il déclaré, évoquant son "humilité", sa "simplicité", ou encore la "douceur de ses mots".
Le président a salué avec force l'appel à l'action et à l'unité lancé par le pape François pour lutter contre le changement climatique. "Vous nous rappelez que nous avons une obligation sacrée de protéger notre planète", a déclaré Barack Obama."Nous soutenons votre appel aux dirigeants à soutenir les communautés les plus vulnérables face au changement climatique et à s'unir pour préserver notre monde pour le générations futures", a-t-il ajouté.
Source:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/obama-et-le-pape-francois-affichent-leur-entente-sur-le-climat-et-la-diplomatie_1718765.html
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
mercredi 23 septembre 2015
Le pape François découvre la Maison Blanche
Pour son arrivée ce mercredi dans l’un des lieux de pouvoir les plus prestigieux au monde, le pape François a choisi la sobriété. Le souverain pontife a refusé la limousine des chefs d’État et préféré un véhicule de taille moyenne de marque italienne. Il a été accueilli par Barack Obama et sa femme Michelle à sa descente de voiture devant la Maison Blanche.
Entre 10.000 et 15.000 invités étaient rassemblés sur les pelouses de la résidence présidentielle pour assister à la cérémonie d’accueil. Une grande partie de l'élite américaine était conviée pour saluer le pape, à l’image du secrétaire d’État américain John Kerry, ainsi que du vice-président Joseph Biden.
L’hommage de Barack Obama
Lors de son discours, le président américain a rendu hommage à son invité du jour, saluant le "message d'espoir" porté par le pape argentin et le rôle diplomatique crucial qu'il a joué dans le rapprochement entre les États-Unis et Cuba, où le pape François était en visite jusqu'à mardi. "Nous vous remercions pour votre appel aux nations à résister aux sirènes de la guerre et à résoudre les différends par la voie diplomatique", a-t-il déclaré.
Un calendrier chargé jusqu’à dimanche
Le souverain pontife visitera Washington jusqu'à jeudi, puis se rendra à New York vendredi, et enfin à Philadelphie samedi et dimanche. Ce mercredi après-midi, le pape va présider une prière avec les évêques américains et canoniser un missionnaire franciscain.
A New York, François dirigera une cérémonie œcuménique au mémorial du World Trade Center et traversera Central Park. A Philadelphie, il clôturera les huitièmes rencontres mondiales des familles catholiques.
Le pape François découvre la Maison Blanche
Pour son arrivée ce mercredi dans l’un des lieux de pouvoir les plus prestigieux au monde, le pape François a choisi la sobriété. Le souverain pontife a refusé la limousine des chefs d’État et préféré un véhicule de taille moyenne de marque italienne. Il a été accueilli par Barack Obama et sa femme Michelle à sa descente de voiture devant la Maison Blanche.
Entre 10.000 et 15.000 invités étaient rassemblés sur les pelouses de la résidence présidentielle pour assister à la cérémonie d’accueil. Une grande partie de l'élite américaine était conviée pour saluer le pape, à l’image du secrétaire d’État américain John Kerry, ainsi que du vice-président Joseph Biden.
L’hommage de Barack Obama
Lors de son discours, le président américain a rendu hommage à son invité du jour, saluant le "message d'espoir" porté par le pape argentin et le rôle diplomatique crucial qu'il a joué dans le rapprochement entre les États-Unis et Cuba, où le pape François était en visite jusqu'à mardi. "Nous vous remercions pour votre appel aux nations à résister aux sirènes de la guerre et à résoudre les différends par la voie diplomatique", a-t-il déclaré.
Un calendrier chargé jusqu’à dimanche
Le souverain pontife visitera Washington jusqu'à jeudi, puis se rendra à New York vendredi, et enfin à Philadelphie samedi et dimanche. Ce mercredi après-midi, le pape va présider une prière avec les évêques américains et canoniser un missionnaire franciscain.
A New York, François dirigera une cérémonie œcuménique au mémorial du World Trade Center et traversera Central Park. A Philadelphie, il clôturera les huitièmes rencontres mondiales des familles catholiques.
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Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
Face aux élus américains, le discours engagé du pape
Le pape s’est adressé, jeudi, aux élus du Sénat et de la Chambre des représentants américains. Il a livré un discours engagé, défendant tant l’environnement que l’abolition de la peine de mort.
S’adresser aux élus des États-Unis, la nation la plus puissante au monde, économiquement et militairement, la tribune offerte était trop belle. Le pape François, le premier à faire ainsi face aux membres des deux chambres américaines réunies - Sénat et Chambre des représentants -, a saisi jeudi 24 septembre à Washington l’opportunité d’appeler les 535 élus à mettre la finance, l'économie et la technologie au service de la maîtrise des défis que constituent les guerres, le changement climatique et les inégalités. Le pape François a également mis en garde contre les dangers du "fondamentalisme".
En préambule de son discours, suivi par des dizaines de milliers de personnes sur des écrans géants à l'extérieur du Capitole, François n’a pas manqué de saluer le Congrès comme "la maison des hommes courageux", faisant référence à d’illustres Américains tels qu’Abraham Lincoln et Martin Luther King.
Sous des applaudissements nourris, il a poursuivi en condamnant "le fondamentalisme, religieux ou non", et mis en garde contre "le réductionnisme simpliste qui voit seulement le bien ou le mal, ou les justes et les pécheurs".
"Abolition totale de la peine de mort"
Il a appelé à "éliminer les nouvelles formes d'esclavage" et à répondre à "une crise de réfugiés d'une ampleur inconnue depuis la Seconde Guerre mondiale". "Sur ce continent aussi, des milliers de personnes sont portées à voyager vers le Nord à la recherche d'une vie meilleure", a-t-il rappelé. "Nous ne devons pas reculer devant leur nombre [mais] répondre d'une manière toujours humaine, juste et fraternelle" à leur situation.
Abordant des sujets sensibles, le pape a reconnu que "tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici longtemps avant nous [les Indiens] n'ont pas été toujours respectés". Il a encore demandé "l'abolition totale de la peine de mort" dans un pays où les exécutions sont encore pratiquées dans nombre d'États. "La société ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes".
"Un rôle important à jouer" contre le changement climatique
Sur le thème environnemental, qui lui est cher, il a appelé le Congrès à promouvoir "la juste utilisation des ressources naturelles", au bénéfice des "peuples enlisés dans le cycle de la pauvreté". "Le bien commun inclut la Terre", a-t-il affirmé, assurant que les États-Unis ont "un rôle important à jouer" pour lutter contre le changement climatique. "C'est le moment d'actions et de stratégies courageuses", a-t-il lancé.
Le pape François a évoqué la résolution de crises internationales, sans mentionner nommément Cuba - qu’il avait promis de laisser de côté dans son discours - ou l'Iran. "Lorsque des pays qui avaient été en désaccord reprennent le chemin du dialogue - un dialogue qui aurait pu avoir été interrompu pour des raisons les plus légitimes -, de nouvelles opportunités s'offrent pour tous".
Avec AFP
Le pape s’est adressé, jeudi, aux élus du Sénat et de la Chambre des représentants américains. Il a livré un discours engagé, défendant tant l’environnement que l’abolition de la peine de mort.
S’adresser aux élus des États-Unis, la nation la plus puissante au monde, économiquement et militairement, la tribune offerte était trop belle. Le pape François, le premier à faire ainsi face aux membres des deux chambres américaines réunies - Sénat et Chambre des représentants -, a saisi jeudi 24 septembre à Washington l’opportunité d’appeler les 535 élus à mettre la finance, l'économie et la technologie au service de la maîtrise des défis que constituent les guerres, le changement climatique et les inégalités. Le pape François a également mis en garde contre les dangers du "fondamentalisme".
En préambule de son discours, suivi par des dizaines de milliers de personnes sur des écrans géants à l'extérieur du Capitole, François n’a pas manqué de saluer le Congrès comme "la maison des hommes courageux", faisant référence à d’illustres Américains tels qu’Abraham Lincoln et Martin Luther King.
Sous des applaudissements nourris, il a poursuivi en condamnant "le fondamentalisme, religieux ou non", et mis en garde contre "le réductionnisme simpliste qui voit seulement le bien ou le mal, ou les justes et les pécheurs".
"Abolition totale de la peine de mort"
Il a appelé à "éliminer les nouvelles formes d'esclavage" et à répondre à "une crise de réfugiés d'une ampleur inconnue depuis la Seconde Guerre mondiale". "Sur ce continent aussi, des milliers de personnes sont portées à voyager vers le Nord à la recherche d'une vie meilleure", a-t-il rappelé. "Nous ne devons pas reculer devant leur nombre [mais] répondre d'une manière toujours humaine, juste et fraternelle" à leur situation.
Abordant des sujets sensibles, le pape a reconnu que "tragiquement, les droits de ceux qui étaient ici longtemps avant nous [les Indiens] n'ont pas été toujours respectés". Il a encore demandé "l'abolition totale de la peine de mort" dans un pays où les exécutions sont encore pratiquées dans nombre d'États. "La société ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes".
"Un rôle important à jouer" contre le changement climatique
Sur le thème environnemental, qui lui est cher, il a appelé le Congrès à promouvoir "la juste utilisation des ressources naturelles", au bénéfice des "peuples enlisés dans le cycle de la pauvreté". "Le bien commun inclut la Terre", a-t-il affirmé, assurant que les États-Unis ont "un rôle important à jouer" pour lutter contre le changement climatique. "C'est le moment d'actions et de stratégies courageuses", a-t-il lancé.
Le pape François a évoqué la résolution de crises internationales, sans mentionner nommément Cuba - qu’il avait promis de laisser de côté dans son discours - ou l'Iran. "Lorsque des pays qui avaient été en désaccord reprennent le chemin du dialogue - un dialogue qui aurait pu avoir été interrompu pour des raisons les plus légitimes -, de nouvelles opportunités s'offrent pour tous".
Avec AFP
Re: Le pape François à Cuba et aux USA toute l'actualité septembre 2015
La bénédiction du Pape François au Capitole
A l'issue de son discours devant le Congrès américain, le Pape s'est rendu au balcon du Capitole pour saluer et bénir la foule très compacte rassemblée à l'occasion. François a prononcé quelques mots en langue espagnole. « Je vous suis très reconnaisant pour votre présence ici, a t-il lancé à la foule, je remercie les personnes qui sont les plus importantes ici, les enfants! Je demande à Dieu de vous bénir. Seigneur, notre Père à tous, bénit ce peuple, bénit chacun de ces personnes, leurs familles, donne-leur ce dont ils ont le plus besoin. Et je vous demande, s'il vous plait, de prier pour moi, et si parmi vous certains ne sont pas croyants ou ne peut prier, je vous demande de me souhaiter de bonnes choses ! Merci beaucoup ! Et que Dieu bénisse l'Amérique! »
Un bref discours qui a suscité des applaudissements nourris des nombreuses personnes rassemblées sur la pelouse au pied du Capitole. A noter aussi l'émotion visible du speaker républicain John Boenher aux côtés du Pape sur le balcon, lui-même qui avait invité le Souverain Pontife à venir s'exprimer devant le Congrès.
http://fr.radiovaticana.va/news/2015/09/24/la_b%C3%A9n%C3%A9diction_du_pape_fran%C3%A7ois_au_capitole_/1174456
A l'issue de son discours devant le Congrès américain, le Pape s'est rendu au balcon du Capitole pour saluer et bénir la foule très compacte rassemblée à l'occasion. François a prononcé quelques mots en langue espagnole. « Je vous suis très reconnaisant pour votre présence ici, a t-il lancé à la foule, je remercie les personnes qui sont les plus importantes ici, les enfants! Je demande à Dieu de vous bénir. Seigneur, notre Père à tous, bénit ce peuple, bénit chacun de ces personnes, leurs familles, donne-leur ce dont ils ont le plus besoin. Et je vous demande, s'il vous plait, de prier pour moi, et si parmi vous certains ne sont pas croyants ou ne peut prier, je vous demande de me souhaiter de bonnes choses ! Merci beaucoup ! Et que Dieu bénisse l'Amérique! »
Un bref discours qui a suscité des applaudissements nourris des nombreuses personnes rassemblées sur la pelouse au pied du Capitole. A noter aussi l'émotion visible du speaker républicain John Boenher aux côtés du Pape sur le balcon, lui-même qui avait invité le Souverain Pontife à venir s'exprimer devant le Congrès.
http://fr.radiovaticana.va/news/2015/09/24/la_b%C3%A9n%C3%A9diction_du_pape_fran%C3%A7ois_au_capitole_/1174456
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