Hitler et la Legion Indienne -1/3
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Hitler et la Legion Indienne -1/3
De l’hindouisme au nazisme
Le paganisme nazi: retour en force des mythologies germaniques renforcées par la mystique hindoue
On sait bien que le nazisme représente un retour massif à la mythologie païenne germanique. Ce que l’on sait beaucoup moins, c’est le rôle que la mystique orientale y a joué. Déjà dans les années vingt, l’Allemagne connut une étrange attraction pour tout ce qui venait de l’orient. Des philosophes chrétiens comme Thomas Molnar (1878-1952, hongrois) ont signalé les dangers de l’idéalisme philosophique et théologique allemand. Dieu se trouvait situé à l’intérieur de l’univers et même de l’homme (tentation panthéiste), ce qui est totalement étranger à la Bible et au christianisme, mais se rattache aux courants mystiques de l’orient.
Dès 1920, le mage allemand Hermann Keyserling fonda sa célèbre Ecole de sagesse à Darmstadt, centre de méditation et d’enseignement, qui favorisa la synthèse entre le panthéisme allemand et la spiritualité orientale. Il faut ici à nouveau remarquer le rôle capital que joua la trahison des théologiens libéraux dans le désarmement spirituel de l’Allemagne. En détruisant la confiance en l’inspiration et en l’autorité de la Bible, ils ouvraient les portes aux puissances infernales.
L’invasion de l’occulte qui semble précéder les révolutions est toujours introduite par les théologiens traîtres. L’abandon de la foi précède l’entrée des démons et aboutit aux souffrances provoquées par les guerres et les révolutions. Par la parabole de la maison délivrée d’un démon (Mat 12.43-45), mais pas habitée par le Saint-Esprit, Jésus montre le danger d’une telle situation: l’esprit chassé revient avec sept autres pour occuper la maison vide, dont l’état est devenu bien pire qu’au commencement. De même, le nouveau paganisme est bien pire que l’ancien, celui d’avant la venue du christianisme.
C’est dans ce contexte d’abandon de la foi et d’invasion occulte qu’apparut le mouvement nazi en Allemagne. La célébration du bi-centenaire de la Révolution française a coïncidé avec celle du centenaire de la naissance d’Adolphe Hitler. Il est intéressant de savoir que, si Hitler est universellement honni en occident, il n’en est pas de même dans certains pays de l’orient comme l’Inde ou la Chine.
(47) La croix gammée, ancien emblème hindou, est fort répandu en orient. Le culte de la race aryenne ne se rapportait pas simplement au mythe de la pureté des races nordiques, mais surtout au mythe hindou des Aryens, ancêtres légendaires de toutes les civilisations du sub-continent indien. Près de Delhi, un monument en l’honneur de la croix gammée porte cette inscription: «Ce symbole est très sacré et très ancien. Depuis au moins 8000 ans, il a été la marque de la civilisation et de la culture aryenne. Ce symbole signifie implicitement une prière pour le succès et la perfection… On ne le trouve pas qu’en Inde, mais dans tous les pays bouddhistes et autres pays étrangers. On pense que toutes les écritures aryennes (sanscrit, chinois, grec, latin, etc.) auraient tiré leur origine de ce symbole.» (48)
Le pouvoir envoûtant de Hitler sur les foules et les individus n’était ni normal ni fortuit. Hitler et ses collègues, qui appartenaient à diverses sociétés initiatiques, étaient en contact direct avec les puissances des ténèbres; mais au lieu de se servir d’elles, ils en étaient devenus les esclaves. Voici quelques sources occultes qui influencèrent le Führer et qui réapparaissent aujourd’hui sous d’autres formes:
La société de Thulé. Thulé représentait le paradis mythique du nord, le pays des Hyperboréens, êtres capables de recevoir la connaissance première (gnose occulte), fruit de l’arbre défendu de la connaissance du bien et du mal. Cette connaissance redonnait aux initiés la puissance cachée perdue par la faute du christianisme. Se saisir de cette puissance était la passion secrète de Hitler.
La société Vril. C’est le développement allemand de l’hindouisme symbolisé par la croix gammée. Hitler avait envoyé des expéditions au Tibet pour persuader à ses sages de communiquer leur puissance cachée aux dirigeants du Troisième Reich. Le professeur Karl Haushofer (1869-1946, suicide), ouvrit de nombreuses branches Vril pendant les années vingt et trente. Il devint le conseiller occulte principal de Hitler et l’initia dans les enseignements secrets de Mme Blavatsky, fondatrice de la théosophie. La formation des troupes SS et de leurs officiers était liée à ces sociétés occultes et leurs pratiques.
Selon ces théories, dont Hitler était imprégné, le peuple allemand ne pouvait retrouver ses antiques racines païennes qu’en extirpant de l’Europe toute la tradition judéo-chrétienne. C’est un des aspects qui expliquent la haine implacable des nazis contre les Juifs. Un deuxième aspect se trouve dans l’évolutionnisme darwiniste, qui favorise l’idée monstrueuse d’éliminer toute une race considérée comme impure au profit de l’imaginaire pureté de la race germanique. En troisième lieu, il faut rappeler que Satan s’est toujours à nouveau ingénié à faire disparaître les Juifs, peuple de Dieu témoin de sa fidélité. Ainsi les racines de la politique nazie d’extermination des Juifs étaient d’ordre biologique pseudo-scientifique (par le biais de l’hypothèse évolutionniste), spirituel et satanique.
Il est manifeste que le pouvoir de Hitler sur les foules était dû à ses pratiques occultes. On a pu démontrer que les gestes bizarres (toujours les mêmes) utilisés par Hitler lors de ses diatribes devant les foules déchaînées avaient une signification occulte; ces gestes symboliques étaient autant d’appels aux puissances infernales.
Hermann Rauschning, qui connaissait Hitler intimement, écrivait: «On ne peut s’empêcher de penser à Hitler comme à un médium… Sans aucun doute, il fut possédé par des forces qui le dépassaient… et dont l’individu appelé Hitler n’était que l’instrument temporaire.»
(49) L’enfer de violence déclenché par l’aventure nazie ne doit plus guère nous surprendre lorsqu’on l’envisage sous l’aspect d’une collusion aussi étroite avec les puissances sataniques.
La victoire des puissances alliées en 1945 brisa temporairement ce retour à l’ancien paganisme germanique marié au paganisme oriental. Mais le retour en force du paganisme dans notre civilisation occidentale n’en fut pas arrêté pour autant. Par l’affaissement du christianisme, Satan est à nouveau, après de nombreux siècles de déroute, lâché sur le monde et sur les nations.
En parlant de son retour, notre Seigneur, qui savait que tout cela arriverait, posa une question dont l’actualité brûlante doit nous interpeller: Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Source : Regard
Hitler et la Legion Indienne -1/3 par prophecy_comes_sometlmes
Le paganisme nazi: retour en force des mythologies germaniques renforcées par la mystique hindoue
On sait bien que le nazisme représente un retour massif à la mythologie païenne germanique. Ce que l’on sait beaucoup moins, c’est le rôle que la mystique orientale y a joué. Déjà dans les années vingt, l’Allemagne connut une étrange attraction pour tout ce qui venait de l’orient. Des philosophes chrétiens comme Thomas Molnar (1878-1952, hongrois) ont signalé les dangers de l’idéalisme philosophique et théologique allemand. Dieu se trouvait situé à l’intérieur de l’univers et même de l’homme (tentation panthéiste), ce qui est totalement étranger à la Bible et au christianisme, mais se rattache aux courants mystiques de l’orient.
Dès 1920, le mage allemand Hermann Keyserling fonda sa célèbre Ecole de sagesse à Darmstadt, centre de méditation et d’enseignement, qui favorisa la synthèse entre le panthéisme allemand et la spiritualité orientale. Il faut ici à nouveau remarquer le rôle capital que joua la trahison des théologiens libéraux dans le désarmement spirituel de l’Allemagne. En détruisant la confiance en l’inspiration et en l’autorité de la Bible, ils ouvraient les portes aux puissances infernales.
L’invasion de l’occulte qui semble précéder les révolutions est toujours introduite par les théologiens traîtres. L’abandon de la foi précède l’entrée des démons et aboutit aux souffrances provoquées par les guerres et les révolutions. Par la parabole de la maison délivrée d’un démon (Mat 12.43-45), mais pas habitée par le Saint-Esprit, Jésus montre le danger d’une telle situation: l’esprit chassé revient avec sept autres pour occuper la maison vide, dont l’état est devenu bien pire qu’au commencement. De même, le nouveau paganisme est bien pire que l’ancien, celui d’avant la venue du christianisme.
C’est dans ce contexte d’abandon de la foi et d’invasion occulte qu’apparut le mouvement nazi en Allemagne. La célébration du bi-centenaire de la Révolution française a coïncidé avec celle du centenaire de la naissance d’Adolphe Hitler. Il est intéressant de savoir que, si Hitler est universellement honni en occident, il n’en est pas de même dans certains pays de l’orient comme l’Inde ou la Chine.
(47) La croix gammée, ancien emblème hindou, est fort répandu en orient. Le culte de la race aryenne ne se rapportait pas simplement au mythe de la pureté des races nordiques, mais surtout au mythe hindou des Aryens, ancêtres légendaires de toutes les civilisations du sub-continent indien. Près de Delhi, un monument en l’honneur de la croix gammée porte cette inscription: «Ce symbole est très sacré et très ancien. Depuis au moins 8000 ans, il a été la marque de la civilisation et de la culture aryenne. Ce symbole signifie implicitement une prière pour le succès et la perfection… On ne le trouve pas qu’en Inde, mais dans tous les pays bouddhistes et autres pays étrangers. On pense que toutes les écritures aryennes (sanscrit, chinois, grec, latin, etc.) auraient tiré leur origine de ce symbole.» (48)
Le pouvoir envoûtant de Hitler sur les foules et les individus n’était ni normal ni fortuit. Hitler et ses collègues, qui appartenaient à diverses sociétés initiatiques, étaient en contact direct avec les puissances des ténèbres; mais au lieu de se servir d’elles, ils en étaient devenus les esclaves. Voici quelques sources occultes qui influencèrent le Führer et qui réapparaissent aujourd’hui sous d’autres formes:
La société de Thulé. Thulé représentait le paradis mythique du nord, le pays des Hyperboréens, êtres capables de recevoir la connaissance première (gnose occulte), fruit de l’arbre défendu de la connaissance du bien et du mal. Cette connaissance redonnait aux initiés la puissance cachée perdue par la faute du christianisme. Se saisir de cette puissance était la passion secrète de Hitler.
La société Vril. C’est le développement allemand de l’hindouisme symbolisé par la croix gammée. Hitler avait envoyé des expéditions au Tibet pour persuader à ses sages de communiquer leur puissance cachée aux dirigeants du Troisième Reich. Le professeur Karl Haushofer (1869-1946, suicide), ouvrit de nombreuses branches Vril pendant les années vingt et trente. Il devint le conseiller occulte principal de Hitler et l’initia dans les enseignements secrets de Mme Blavatsky, fondatrice de la théosophie. La formation des troupes SS et de leurs officiers était liée à ces sociétés occultes et leurs pratiques.
Selon ces théories, dont Hitler était imprégné, le peuple allemand ne pouvait retrouver ses antiques racines païennes qu’en extirpant de l’Europe toute la tradition judéo-chrétienne. C’est un des aspects qui expliquent la haine implacable des nazis contre les Juifs. Un deuxième aspect se trouve dans l’évolutionnisme darwiniste, qui favorise l’idée monstrueuse d’éliminer toute une race considérée comme impure au profit de l’imaginaire pureté de la race germanique. En troisième lieu, il faut rappeler que Satan s’est toujours à nouveau ingénié à faire disparaître les Juifs, peuple de Dieu témoin de sa fidélité. Ainsi les racines de la politique nazie d’extermination des Juifs étaient d’ordre biologique pseudo-scientifique (par le biais de l’hypothèse évolutionniste), spirituel et satanique.
Il est manifeste que le pouvoir de Hitler sur les foules était dû à ses pratiques occultes. On a pu démontrer que les gestes bizarres (toujours les mêmes) utilisés par Hitler lors de ses diatribes devant les foules déchaînées avaient une signification occulte; ces gestes symboliques étaient autant d’appels aux puissances infernales.
Hermann Rauschning, qui connaissait Hitler intimement, écrivait: «On ne peut s’empêcher de penser à Hitler comme à un médium… Sans aucun doute, il fut possédé par des forces qui le dépassaient… et dont l’individu appelé Hitler n’était que l’instrument temporaire.»
(49) L’enfer de violence déclenché par l’aventure nazie ne doit plus guère nous surprendre lorsqu’on l’envisage sous l’aspect d’une collusion aussi étroite avec les puissances sataniques.
La victoire des puissances alliées en 1945 brisa temporairement ce retour à l’ancien paganisme germanique marié au paganisme oriental. Mais le retour en force du paganisme dans notre civilisation occidentale n’en fut pas arrêté pour autant. Par l’affaissement du christianisme, Satan est à nouveau, après de nombreux siècles de déroute, lâché sur le monde et sur les nations.
En parlant de son retour, notre Seigneur, qui savait que tout cela arriverait, posa une question dont l’actualité brûlante doit nous interpeller: Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Source : Regard
Hitler et la Legion Indienne -1/3 par prophecy_comes_sometlmes
Invité- Invité
Re: Hitler et la Legion Indienne -1/3
Hitler et la Légion Indienne - 2/3 par prophecy_comes_sometlmes
Prônant la lutte armée, l'indépendantiste indien Subash Chandra Bose collabora avec les nazis pour tenter de libérer l'Inde du joug britannique. Itinéraire d'une figure méconnue et controversée, restée dans l'ombre de Gandhi.
De ses 1ères actions antibritanniques dans les années 20 aux opérations menées en Birmanie en 1944 aux côtés des Japonais en passant par sa collaboration avec les nazis à Berlin, ce documentaire retrace le parcours tumultueux de Subash Chandra Bose. Pour mieux cerner cette personnalité méconnue et controversée - pour les uns à jamais entachée par ses compromissions fascistes, pour les autres empreinte d'idées démocratiques, féministes et antifondamentalistes -, le réalisateur est parti en Birmanie en compagnie d'Anita Bose-Pfaff, la fille de l'indépendantiste. .
Hitler et la Legion Indienne -3/3 par prophecy_comes_sometlmes
Cela craint n'est-ce pas ? Il est dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Subash Chandra Bose a fait alliance avec le diable, il a entraîné l'Inde dans la direction opposée de celle de Gandhi ...
Il ne faut pas hésiter à parler de ce qui nous interroge, non pas pour susciter la haine contre ceux que nous désaprouvons, mais pour que jamais plus cela ne se reproduise ! Le silence est pire que tout... Le mal est le mal et se taire équivaut à s'en faire complice. Les JUIFS COMME LES MUSULMANS SONT NOS FRERES ET SOEURS et ce n'est pas normal de dire qu'énoncer la vérité est susciter la haine des uns contre les autres ! Cela tient à cautionner que certains s'octroient le droit de se conduire comme des tyrans, des despotes et banalisent les menaces et la violence que se permettent les populations majoritaires sur celles qui sont minoritaires.
Le mythe Hitler : pourquoi le dictateur nazi fascine les IndiensEn Inde, Adolf Hitler est perçu comme un homme fort et déterminé, qui défia l'oppresseur britannique. Une aura favorisée par une méconnaissance de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les librairies indiennes, on peut aisément trouver Mein Kampf (Photo : J.G).
« HITLER », en grandes lettres. Le nom du dictateur fait sensation sur la devanture d'une boutique de vêtements récemment inaugurée à Ahmedabad (aujourd'hui retirée). Reprise par les médias du monde entier, la nouvelle de cette ouverture a suscité étonnement et indignation. Mais en Inde, cette vitrine ne provoquera pas de cris d'effrois. Au pays de Gandhi, on trouve « Mein Kampf », le texte fondateur d'Hitler, dans toutes les librairies des grandes villes, pour la modique somme de 300 roupies (un peu plus de 4 euros). On croise parfois le nom du dictateur écrit sur un mur, des stickers représentant la version détournée par les nazis de la svatiska, symbole religieux hindou.
Dans l’imaginaire collectif, c’est une figure d’autorité, de puissance. Un homme qui a fait beaucoup pour son pays. Un penseur, qui a développé une nouvelle idéologie, une nouvelle vision de sa patrie et du monde, qui a imaginé un plan de grande ampleur pour la réaliser et l’a mis en oeuvre. Un homme fort qui s’est donné un but et l’a suivi jusqu’au bout. Un mythe. Une source d’inspiration. LeTelegraph écrivait en 2009 que les étudiants en école de commerce le voyait comme un « gourou du management ». On le lit comme on lirait l'autobiographie de Steve Jobs. On le cite sur les réseaux sociaux, pêle-mêle avec les pensées de Warren Buffet et Paulo Coelho.Un intérêt souvent entretenu par l'ignorance d'une partie de la Seconde Guerre mondiale et des crimes nazis.Le propriétaire du magasin d'Ahmedabad a affirmé n'avoir jamais entendu parler des six millions de juifs exterminés par le IIIe Reich. Tout comme les manuels scolaires européens se concentrent sur le volet occidental de la guerre 1939-45, l'histoire de ce conflit enseignée aux jeunes Indiens demeure partielle. Dans une grande chaîne de librairie de la capitale, on trouvera tout naturellement Hitler parmi une série de BDs sur les grands de ce monde, entre Gandhi et Mère Teresa. Seules quelques vignettes rappellent les milliers de juifs morts dans les camps, sans réelle explication quant à cette extermination. Dans un manuel scolaire publié en 2004 dans l'état du Gujarat par le gouvernement nationaliste de Narendra Modi, on ne trouvait qu’une ligne sur l’holocauste perdue au milieu de chapitres sur « Hitler, le suprême » et « Les exploits internes du nazisme ».
Sur une voiture à Delhi, la svastiska et la version détournée du parti nazi.
(Photo : J.G)En règle générale, le programme se concentre sur ce que l’Inde a perdu ou gagné dans ce conflit. Etcertains chercheurs affirment qu'Hitler a indirectement provoqué le départ des Britanniques et permis l'obtention de l'indépendance. Avec un titre provocateur clamant que « C’est à Hitler, et non pas à Gandhi, que l’on doit l'indépendance de l’Inde en 1947 », le doctorant en sciences économiques et sociales Susmit Kumar écrit sur son blog : « Hitler a détruit les économies de la Grande-Bretagne et de la France de telle manière qu’elles n’étaient plus capables de maintenir financièrement leurs forces militaires et étaient donc incapables de contenir les mouvements d’indépendance qui grossissaient dans leurs colonies. Il n’y aurait pas eu d’Hitler et de Seconde Guerre mondiale, l'Inde aurait sans doute pris 30 ans ou plus (...) pour accéder à l’indépendance ». Les crimes d'Hitler sont mentionnés dès la toute première phrase ; l'article de Kumar débute par un « Bien qu'[Hitler] ait commis des crimes contre l'humanité ». Mais passé cette proposition circonstancielle, ils sont relégués au rang de dommage collatéral. De manière assez confuse, Hitler est aussi perçu comme un adversaire des Britanniques, et donc par extension un allié. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.
Mais là aussi, les Indiens idéalisent sans doute les intentions et surtout les positions idéologiques d’Hitler. Certes, selon un reportage de la BBC, Hitler a reconnu le gouvernement indien en exildu leader indépendantiste Subhas Chandra Bose, réfugié en Allemagne. Il se serait même dit prêt à lever une armée pour appuyer les indépendantistes. Et les nazis auraient également accepté de réaliser des émissions de radio « anti-British Raj » à destination des Indiens.
Rencontre entre Subhas Chandra Bose et Hitler en mai 1942.
Mais selon la théorie de Nicolas Goodrick-Clarke, auteur de « [url=http://wnlibrary.com/Portabel Documents/Hitlers Priestess - Savitri Devi - The Hindu-Aryan Myth And Neo-Nazism.pdf]Hitler's Priestess : Savitri Devi, the Hindu-Aryan Myth, and Neo-Nazism[/url] », le dictateur prenait en exemple la manière de gouverner des Britanniques dans leur colonie et méprisait les Indiens, qu'il considérait comme de race inférieure. Il affirme que les nazis voulaient « décourager les jeunes Indiens de combattre dans l'armée indienne pour servir les intérêts britanniques, notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ».
Quoi qu'il en soit, Hitler n’est jamais venu au secours des combattants de l’indépendance. La majorité des combattants de la « Free India Legion » de Subhas Chandra Bose, attachée à l'armée allemande, n'ont jamais combattu dans le sous-continent. Ils ont été envoyés en renfort au Pays-Bas et en France pendant le débarquement allié. Selon la BBC, Bose aurait vite réalisé que le régime nazi l'avait utilisé à des fins de propagande.En Inde, on connaît donc Hitler, mais on le connaît mal. Les Indiens gardent une image positive et fascinante du dictateur sans aller au-delà du mythe. Un peu à la manière de ceux qui arborent un tee-shirt à l'effigie du Che Guevara sans connaitre son histoire.
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