profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
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profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
source:quotidien "La Croix"
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a publié, mardi 28 avril, un communiqué après à la profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Vendredi 24 avril, le ciboire, contenant des hosties consacrées, ainsi que la lunule renfermant l’hostie utilisée pour l’adoration eucharistique, y ont été volés, sans dégradation ni effraction.
« Je m’associe à la peine de la communauté catholique d’Hendaye, blessée au cœur même de son être, et tiens à assurer le curé, monsieur l’abbé Jean-Marc Lavigne, les prêtres et les fidèles de cette paroisse de ma prière et mon soutien le plus fraternel », écrit Mgr Aillet.
UN ACTE « GRAVISSIME »
L’évêque de Bayonne souligne que si « le vol d’objets de culte, les dégradations d’églises ou de cimetières chrétiens, en hausse constante dans notre pays, atteignent durement nos consciences », la profanation de l’hostie consacrée, « essence même de notre foi, heurte notre cœur ! » « Il ne s’agit plus de symboles, mais de la réalité même qui nous pousse à aller adorer Jésus-Christ en personne, à la messe ou à l’adoration eucharistique, sous l’apparence des hosties qui viennent précisément d’être volées », insiste-t-il, soulignant le « caractère gravissime » de cet acte qui « atteint directement la réalité la plus sacrée de notre culte et la communauté catholique tout entière à l’heure même où celle-ci est meurtrie par les persécutions de ses frères d’Afrique et d’Orient ».
« Au nom de toute notre communauté catholique, et en particulier d’Hendaye, je supplie le ou les auteurs de ce sacrilège de prendre la mesure de l’acte qu’ils ont commis en dérobant ces objets sacrés et de rendre le plus rapidement possible les hosties présentes dans le ciboire et la lunule volés », écrit encore Mgr Aillet, invitant les fidèles à « entrer (…) dans la prière et le jeûne. »
Une messe de réparation sera célébrée mercredi 29 avril dans l’église Saint-Vincent.
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a publié, mardi 28 avril, un communiqué après à la profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Vendredi 24 avril, le ciboire, contenant des hosties consacrées, ainsi que la lunule renfermant l’hostie utilisée pour l’adoration eucharistique, y ont été volés, sans dégradation ni effraction.
« Je m’associe à la peine de la communauté catholique d’Hendaye, blessée au cœur même de son être, et tiens à assurer le curé, monsieur l’abbé Jean-Marc Lavigne, les prêtres et les fidèles de cette paroisse de ma prière et mon soutien le plus fraternel », écrit Mgr Aillet.
UN ACTE « GRAVISSIME »
L’évêque de Bayonne souligne que si « le vol d’objets de culte, les dégradations d’églises ou de cimetières chrétiens, en hausse constante dans notre pays, atteignent durement nos consciences », la profanation de l’hostie consacrée, « essence même de notre foi, heurte notre cœur ! » « Il ne s’agit plus de symboles, mais de la réalité même qui nous pousse à aller adorer Jésus-Christ en personne, à la messe ou à l’adoration eucharistique, sous l’apparence des hosties qui viennent précisément d’être volées », insiste-t-il, soulignant le « caractère gravissime » de cet acte qui « atteint directement la réalité la plus sacrée de notre culte et la communauté catholique tout entière à l’heure même où celle-ci est meurtrie par les persécutions de ses frères d’Afrique et d’Orient ».
« Au nom de toute notre communauté catholique, et en particulier d’Hendaye, je supplie le ou les auteurs de ce sacrilège de prendre la mesure de l’acte qu’ils ont commis en dérobant ces objets sacrés et de rendre le plus rapidement possible les hosties présentes dans le ciboire et la lunule volés », écrit encore Mgr Aillet, invitant les fidèles à « entrer (…) dans la prière et le jeûne. »
Une messe de réparation sera célébrée mercredi 29 avril dans l’église Saint-Vincent.
sga- MEDIATEUR
- Messages : 1336
Inscription : 13/06/2014
Re: profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
idem dans le département de l'Ain
source " La Croix"
Une journée de formation réunit vendredi 24 avril maires et curés, en présence du préfet, du procureur de la République et de la gendarmerie
Un vol a encore été recensé la semaine dernière. Cette fois, ciboires et calices ont été dérobés dans la sacristie de l’église de Hauteville-Lompnes. Depuis un an, la gendarmerie de l’Ain a ainsi recensé près de vingt cambriolages dans les églises du département situé entre Lyon et Genève. « Contre trois faits en 2012, et un seul en 2013 », s’alarme Violaine Savereux, responsable du service diocésain de l’art sacré. Les auteurs n’ont pas été identifiés. Réseaux criminels, voleurs opportunistes, voire adeptes de rites satanistes, les autorités n’écartent aucune hypothèse.
Si le vol du Saint Sacrement ébranle les chrétiens, ceux d’objets liturgiques touchent bien au-delà. Lorsqu’un ciboire est subtilisé, c’est un élément fort du patrimoine local qui disparaît. « Il s’agit d’un traumatisme profond pour les habitants, en ce sens que l’on touche ainsi à des lieux sanctuarisés, que l’on pensait préservés », analyse Étienne Blanc, maire de Divonne-les-Bains et président de l’association des maires de l’Ain.
UNE CENTAINE DE MAIRES ONT RÉPONDU À L’INVITATION DE L’ÉVÊQUE DE BELLEY-ARS
Il faut croire que le constat est largement partagé. Une centaine de maires du département, soit un quart d’entre eux, ont répondu à l’invitation de l’évêque de Belley-Ars, pour une journée de formation, vendredi 24 avril.
Le préfet de l’Ain y assistera, manifestant la bonne collaboration entre l’Église et les pouvoirs publics – en témoigne l’inventaire général en cours dans les églises de l’Ain, mené conjointement par le diocèse et le conseil général.
>> Lire aussi : Une chasse aux trésors dans les sacristies de l’Ain
Sera également présent le procureur de la République, qui précisera la qualification des faits, la politique pénale, et les risques encourus pour les auteurs. Surtout, maires et curés se verront distiller quelques conseils.
Ces derniers mois, seul le vol commis à Hauteville-Lompnes l’a été avec effraction. Dans tous les autres cas, les malfaiteurs n’ont pas eu à jouer du pied-de-biche. « Excepté les églises, rares sont les édifices ouverts à tous, comportant des objets précieux, sans surveillance physique ou technique, souligne le commandant Vincent Huard, du groupement de gendarmerie de l’Ain. Et l’on voit encore la clé de la sacristie cachée dans des pots de fleurs », regrette-t-il.
« Nous comptons sur une prise de conscience de la vulnérabilité des églises, poursuit Violaine Savereux. Il n’y a pas de fatalité. Il suffit de prendre des mesures », dans les 500 lieux de culte catholique du département, dont une très faible proportion est aujourd’hui protégée.
« DISSIMULER AUX REGARDS LES OBJETS DE VALEURS »
À Villars-des-Dombes, dont l’église est un joyau du XIe siècle, le curé a donné son numéro de téléphone au boulanger et à l’opticienne, qui gardent un œil sur les allées et venues. On n’accède désormais que par une seule porte à l’édifice, dont les façades ont été mises en lumière la nuit, ne ménageant plus aucune zone d’ombre où se dissimuler. Pour conserver les clés, le curé a restauré la fonction de sacristain.
À l’intérieur de l’église, le chœur est fermé par des cordons. Statues et icônes ont été scellées. Et une alarme a été installée. « Elle sonne du clocher, qui émet alors un flash clignotant, s’étonne Violaine Savereux. Mais avant de poser une alarme aussi sophistiquée, il y a tant de choses simples à faire », recensées dans un guide édité par l’Unesco.
À commencer par « dissimuler aux regards les objets de valeurs, en les enfermant, si possible à plus de deux mètres du sol », recommande le commandant Vincent Huard. Ou encore installer un détecteur de présence – 30 euros dans les magasins de bricolage – qui déclenchera la lumière ou une pièce d’orgue préenregistrée. Bref, compliquer la vie des voleurs.
« PORTER PLAINTE PLUS RAPIDEMENT »
Pour sécuriser chaque église en fonction de ses spécificités, la gendarmerie invite maires et curés affectataires à faire appel à deux référents sûreté, chargés de réaliser des diagnostics de sécurité. C’est l’un des éléments du « programme de lutte contre les cambriolages dans les églises, comme il en existe pour protéger les exploitations agricoles, les commerces et les résidences », annonce le préfet de l’Ain, Laurent Touvet, qui encourage les curés à « porter plainte plus rapidement ».
Certains maires réclament une solution radicale, souvent contestée : la fermeture des églises. « Cette demande peut sembler légitime, si l’on prend en considération la baisse de la pratique religieuse, reconnaît Étienne Blanc. Beaucoup de villages sont déserts durant la journée. Les gens travaillent, les personnes âgées restent chez elles. Et les églises demeurent accessibles… Mais les fermer porterait atteinte au libre accès des lieux de culte », insiste-t-il.
Si cela est envisagé concernant des édifices isolés, pas question d’en arriver là au cœur des villages, où « la présence humaine reste la meilleure des dissuasions », rappelle Mgr Pascal Roland. L’évêque de Belley-Ars compte sur « un sursaut de responsabilité des chrétiens, qui pourraient reprendre l’habitude de venir se recueillir, ne serait-ce que cinq minutes ! »
Bénévent TOSSERI, à Lyon
source " La Croix"
Une journée de formation réunit vendredi 24 avril maires et curés, en présence du préfet, du procureur de la République et de la gendarmerie
Un vol a encore été recensé la semaine dernière. Cette fois, ciboires et calices ont été dérobés dans la sacristie de l’église de Hauteville-Lompnes. Depuis un an, la gendarmerie de l’Ain a ainsi recensé près de vingt cambriolages dans les églises du département situé entre Lyon et Genève. « Contre trois faits en 2012, et un seul en 2013 », s’alarme Violaine Savereux, responsable du service diocésain de l’art sacré. Les auteurs n’ont pas été identifiés. Réseaux criminels, voleurs opportunistes, voire adeptes de rites satanistes, les autorités n’écartent aucune hypothèse.
Si le vol du Saint Sacrement ébranle les chrétiens, ceux d’objets liturgiques touchent bien au-delà. Lorsqu’un ciboire est subtilisé, c’est un élément fort du patrimoine local qui disparaît. « Il s’agit d’un traumatisme profond pour les habitants, en ce sens que l’on touche ainsi à des lieux sanctuarisés, que l’on pensait préservés », analyse Étienne Blanc, maire de Divonne-les-Bains et président de l’association des maires de l’Ain.
UNE CENTAINE DE MAIRES ONT RÉPONDU À L’INVITATION DE L’ÉVÊQUE DE BELLEY-ARS
Il faut croire que le constat est largement partagé. Une centaine de maires du département, soit un quart d’entre eux, ont répondu à l’invitation de l’évêque de Belley-Ars, pour une journée de formation, vendredi 24 avril.
Le préfet de l’Ain y assistera, manifestant la bonne collaboration entre l’Église et les pouvoirs publics – en témoigne l’inventaire général en cours dans les églises de l’Ain, mené conjointement par le diocèse et le conseil général.
>> Lire aussi : Une chasse aux trésors dans les sacristies de l’Ain
Sera également présent le procureur de la République, qui précisera la qualification des faits, la politique pénale, et les risques encourus pour les auteurs. Surtout, maires et curés se verront distiller quelques conseils.
Ces derniers mois, seul le vol commis à Hauteville-Lompnes l’a été avec effraction. Dans tous les autres cas, les malfaiteurs n’ont pas eu à jouer du pied-de-biche. « Excepté les églises, rares sont les édifices ouverts à tous, comportant des objets précieux, sans surveillance physique ou technique, souligne le commandant Vincent Huard, du groupement de gendarmerie de l’Ain. Et l’on voit encore la clé de la sacristie cachée dans des pots de fleurs », regrette-t-il.
« Nous comptons sur une prise de conscience de la vulnérabilité des églises, poursuit Violaine Savereux. Il n’y a pas de fatalité. Il suffit de prendre des mesures », dans les 500 lieux de culte catholique du département, dont une très faible proportion est aujourd’hui protégée.
« DISSIMULER AUX REGARDS LES OBJETS DE VALEURS »
À Villars-des-Dombes, dont l’église est un joyau du XIe siècle, le curé a donné son numéro de téléphone au boulanger et à l’opticienne, qui gardent un œil sur les allées et venues. On n’accède désormais que par une seule porte à l’édifice, dont les façades ont été mises en lumière la nuit, ne ménageant plus aucune zone d’ombre où se dissimuler. Pour conserver les clés, le curé a restauré la fonction de sacristain.
À l’intérieur de l’église, le chœur est fermé par des cordons. Statues et icônes ont été scellées. Et une alarme a été installée. « Elle sonne du clocher, qui émet alors un flash clignotant, s’étonne Violaine Savereux. Mais avant de poser une alarme aussi sophistiquée, il y a tant de choses simples à faire », recensées dans un guide édité par l’Unesco.
À commencer par « dissimuler aux regards les objets de valeurs, en les enfermant, si possible à plus de deux mètres du sol », recommande le commandant Vincent Huard. Ou encore installer un détecteur de présence – 30 euros dans les magasins de bricolage – qui déclenchera la lumière ou une pièce d’orgue préenregistrée. Bref, compliquer la vie des voleurs.
« PORTER PLAINTE PLUS RAPIDEMENT »
Pour sécuriser chaque église en fonction de ses spécificités, la gendarmerie invite maires et curés affectataires à faire appel à deux référents sûreté, chargés de réaliser des diagnostics de sécurité. C’est l’un des éléments du « programme de lutte contre les cambriolages dans les églises, comme il en existe pour protéger les exploitations agricoles, les commerces et les résidences », annonce le préfet de l’Ain, Laurent Touvet, qui encourage les curés à « porter plainte plus rapidement ».
Certains maires réclament une solution radicale, souvent contestée : la fermeture des églises. « Cette demande peut sembler légitime, si l’on prend en considération la baisse de la pratique religieuse, reconnaît Étienne Blanc. Beaucoup de villages sont déserts durant la journée. Les gens travaillent, les personnes âgées restent chez elles. Et les églises demeurent accessibles… Mais les fermer porterait atteinte au libre accès des lieux de culte », insiste-t-il.
Si cela est envisagé concernant des édifices isolés, pas question d’en arriver là au cœur des villages, où « la présence humaine reste la meilleure des dissuasions », rappelle Mgr Pascal Roland. L’évêque de Belley-Ars compte sur « un sursaut de responsabilité des chrétiens, qui pourraient reprendre l’habitude de venir se recueillir, ne serait-ce que cinq minutes ! »
Bénévent TOSSERI, à Lyon
sga- MEDIATEUR
- Messages : 1336
Inscription : 13/06/2014
Re: profanation de l’église Saint-Vincent d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques)
Les médias en parlent (de temps en temps) mais tout le monde s'en fiche.
On veut voir à travers ces actes des personnes dont les intentions ne sont absolument pas d'offenser ou de défier le Seigneur, simplement quelques plaisantins qui commettent celà par défi contre la société...
Ainsi on minimise la portée de ces actes alors que je suis convaincu qu'en grande majorité du temps, tout ceci est fait clairement et explicitement contre Dieu (entre autres, qui mettrait une croix à l'envers à part ceux qui en connaissent la signification) et qu'au mieux "ils pratiquent des messes noires sur les lieux de leurs forfaits", au pire ce servent de ce qu'ils peuvent voler sur place pour pratiquer des rituels ailleurs...
On veut voir à travers ces actes des personnes dont les intentions ne sont absolument pas d'offenser ou de défier le Seigneur, simplement quelques plaisantins qui commettent celà par défi contre la société...
Ainsi on minimise la portée de ces actes alors que je suis convaincu qu'en grande majorité du temps, tout ceci est fait clairement et explicitement contre Dieu (entre autres, qui mettrait une croix à l'envers à part ceux qui en connaissent la signification) et qu'au mieux "ils pratiquent des messes noires sur les lieux de leurs forfaits", au pire ce servent de ce qu'ils peuvent voler sur place pour pratiquer des rituels ailleurs...
Sébastian-7- Veut-etre un saint/e
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Localisation : Deauville
Inscription : 07/04/2015
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