LE PARFUM DE DIEU (Conte de Noël)
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LE PARFUM DE DIEU (Conte de Noël)
LE PARFUM DE DIEU
Tout jeune déjà, j’ai été adopté -alors que je m’étais égaré depuis des jours- par un brave berger qui me recueillit et m’éleva comme le fils de sa propre chair.
Chaque soir, il m’endormait près de lui en passant avec amour une main sur ma tête. Il me nourrissait avec ce qu’il pouvait, et entreprit mon éducation. De sorte que bien vite, je devins suffisamment fort et vigoureux pour me rendre utile à son service, par exemple en rentrant le troupeau dans la bergerie, lorsque le soir tombait. Alors, il allumait une bande flambée qui rayonnait sa chaleur dans toute la petite cabane, et tendait ses mains devant le feu bienfaisant qui réchauffait également…mes pattes de devant.
Ah Oui ! Suis-je bête !
J’ai omis de vous dire que je suis un chien.
Je me souviens encore de ma mère et de son poil fauve ou j’enfouissais mon museau avec mes frères et sœurs, pour me rassurer par son odeur. On disait d’elle que c’était un « chien de berger ». Mais mon père -que je ne connus jamais- était un véritable loup d’après ma mère.
Elle aimait à nous raconter qu’Ils se rencontrèrent sous une lune magique au sommet d’une crête rocheuse toute illuminée par la splendeur de la voie lactée, et qu’ils s’aimèrent ensuite à l’abri discret des feuillages des grands arbres.
Lorsque nous commençâmes à grandir, les caractéristiques si propres à la nature de notre père devinrent si évidentes, que le maitre humain de ma mère cherchant à se débarrasser de nous pour éviter tout ennui avec les voisins et les autres bergers, nous abandonna au bord d’un ruisseau au milieu de nulle part. C’est ainsi qu’après des jours d’errance et de famine, on me trouva.
Un soir, mon maitre invita deux autres bergers de ses amis, et ils partagèrent le fromage et le lait de chèvre, en s’essuyant la bouche d’un revers de la manche. Je ne comprenais pas ce qu’ils se disaient entre eux. Mais mon maitre avait l’air inquiet.
- « Pensez-donc ! A cette heure tardive par un froid pareil. Et la jeune femme assise sur l’âne qui était enceinte jusqu’aux yeux. Et son homme qui semblait inquiet et désespéré. Où ont-ils bien pu trouver à se loger ? »
- « Surtout à Bethleem en pleine période de recensement. Toutes les maisons auront été prises d’assaut. » répondit le plus jeune.
- « Les pauvres ! Tu vois ami, nous ne sommes pas bien riches nous autres –rétorqua le plus âgé- mais nous le sommes toujours plus que cette famille-là, dont l’enfant va naitre Dieu sait-où ? Peut-être sous les étoiles… Pauvre gosse, il n’est pas encore au monde, et il est déjà rejeté de tous. Personne n’aura donc pitié d’un enfant à naitre ? Quel triste monde.»
- « Tu les a rencontré où ? »
- « A environ une heure de marche de Bethléem. Et je leur ai indiqué la grotte rocheuse qui sert d’étable, s’ils ne trouvaient rien. »
- « L’étable abandonnée du vieux Joachim ? Mais tout est pourri là-dedans. C’est un repère pour les souris, les araignées et les lézards. Il n’y a que son voisin qui l’utilise parfois lorsqu’il fait trop froid, pour y rentrer son bœuf, car il ne veut pas que sa bête reste en pâture exposé à tous les vents. »
- « Je sais bien. Mais ce sera mieux que rien, s’ils ne trouvent pas où dormir. D’ailleurs, en revenant, je passais justement devant l’étable, et j’avais pris la précaution de faire un détour par le petit bois, pour y ramasser un fagot de branches mortes que j’ai déposé là-bas. Au moins, ils auront un peu de bois pour se chauffer, car cette nuit est vraiment très froide. »
- « Parfois je me demande pourquoi l’Eternel notre Dieu abandonne ainsi les gens de son peuple à toutes les misères. A commencer par les Romains. N’a-t-il pas même pitié, Lui qui est Dieu, de cette pauvre famille ? »
- « Les Chemins qu’empreinte le Seigneur pour accomplir Sa Divine Volonté nous sont incompréhensibles. Tu le sais bien… Qui sait si cet enfant à naitre ne sera pas un jour un puissant Rabbin du temple ? »
- « En tout cas, ça commence mal pour lui… »
- « A propos de Temple, savez-vous qu’il s’y murmure que le temps pour la venue du Messie est accompli ? »
- « Bien sûr ! Mais le Libérateur d’Israël sera un roi. Même s’il venait au monde aujourd'hui, ce sera forcément dans un palais. Pas comme ce pauvre enfant qui va naitre dans cette nuit froide et glacée… »
Je les écoutais parler d’une oreille distraite, lorsque tout à coup je sentis l’odeur très nette du muguet, de la rose, du Lys et de la violette. Une sorte de mélange harmonieux de ces quatre parfums.
Du muguet, de la rose, du lys et de la violette en cette saison ???
Forcément, les humains avec leurs minuscules nez de handicapés, ne pouvaient rien sentir. Et je décidais de sortir de l’étroite cabane, pour savoir d’où provenait cet étrange et subtil parfum.
Je suivais quelques temps, truffe au vent, ces mystérieux effluves d’un pas rapide. Mon père pouvait courir dans les forêts durant des journées entières, et j’en possédais également toutes les caractéristiques.
A un moment, je tombais sur la trace toute fraiche d’un lapin…Que faire ?
Suivre le lapin et savourer un bon repas ?
Ou suivre cet aérien parfum de fleurs ?
Tant pis pour le lapin, j’optais pour les fleurs. En voilà un qui pouvait bien remercier Dieu que j’épargne sa vie…
Plus j’approchais, plus le parfum caractéristique amplifiait, mais mêlé cette fois, à une odeur de bois brûlée.
Quelqu’un faisait du feu.
Quelque part dans le lointain, j’apercevais par instant des lueurs mouvantes.
J’approchais d’une sorte d’étable à pas de loup, et de l’entrée sans porte, j’observais, bien dissimulée dans la nuit glacée par ma fourrure sombre, les occupants de ce pauvre lieu.
Il y avait là 3 humains et 2 brouteurs d’herbe.
Un humain mâle d’environ 30 ans en âge d’homme, petit, trapus, au pelage (barbe et cheveux) foncé mais au regard doux comme du miel sauvage.
Et une humaine d’une grande beauté pour cette race-là. Il irradiait d’elle comme de la bonté et de l’amour. Elle ne me sembla pas avoir eu beaucoup plus que seize ans, mais ses yeux brillaient comme des étoiles lorsqu’elle regardait le bébé humain qui, enrubanné dans des langes, dormait calmement entre ses bras.
Ce Bébé humain duquel provenait ce subtil parfum.
Ses parents le contemplaient comme s’ils regardaient Dieu en personne. Et selon l’éclat du feu qui brûlait dans cette pauvre crèche, je pouvais nettement distinguer des larmes d’émotion rouler sur les joues de l’homme et se fondre dans sa barbe.
Soudain, un bruit mélodieux parvint jusqu’à mes oreilles. Un bruit si subtil et trop lointain pour que les humains ne puissent encore l’entendre. Pourtant, et c’est ce qui me surprit, c’était une troupe d’esprits très beaux qui chantait dans le ciel, en prononçant des mots que je ne comprenais pas : « Gloriiiia, gloriiia, in elxcessis déo… »
Le Vent tourna soudainement, emportant mon odeur jusqu’au museau de ce stupide machouilleur de végétaux qu’était l’âne, qui se mit à braire de peur en suspectant ma présence. Aussitôt, l’homme leva la tête, regarda l’âne, puis fixa son regard sur l’entrée où il vit briller le mien. D’un geste vif il empoigna son bâton noueux et se leva menaçant en disant : « Marie ! Attention, un loup… ».
Mais la jeune femme ne paniqua pas. Elle posa sa petite main fragile sur celle de son époux et lui dit sereinement. « N’aie crainte mon Joseph. Ce n’est qu’un simple animal venu adorer le Créateur de toutes choses. Bientôt, des hommes parmi les plus humbles viendront eux aussi. »
Pour faire bonne-figure, je me mis à remuer la queue, et à me coucher au sol en émettant quelques petits gémissements caractéristiques. L’Homme parut hésiter quelques instants, mais devant l’insistance de sa douce épouse, il se rassit. Puis la femme posa les deux magnifiques étoiles de son regard sur moi et me dit : « Approche Toutou ! Viens adorer le Fils de Dieu fait chair ! »
J’approchais presque en rampant. Et finalement levait ma truffe vers le petit bébé pour mieux savourer son doux parfum qui m’enivrait. Quelque part, au fond de ma mémoire quelque chose me disait que je connaissais ou plutôt que je reconnaissais celui auquel il appartenait. C’était le parfum…oui c’est ça…de cette lumière d’Amour qui remplissait d’amour l’univers entier. Le Parfum de cet être supérieurement grand et profond duquel se dégageaient une splendeur et une bonté inégalable. C’était…le parfum de Dieu.
Je me tapis immédiatement sur le sol en signe de soumission et d’adoration, pendant que la jeune femme faisait glisser ses doigts si doux entre mes deux oreilles.
Au dehors, le chant des anges s’amplifiait considérablement, suivi d’une petite troupe de bergers que mon maitre suivait. Les Anges venaient d’alerter les hommes sur la venue dans le monde du Fils de Dieu, et ils marchaient tous à présent, en direction de l’étable.
Avant de regagner la porte, je me levais, léchait rapidement l’une des petites menottes du Dieu fait homme comme pour lui donner un premier et dernier baiser, puis sortit pour aller joyeusement au-devant de la troupe qui arrivait ,et retrouver ainsi mon bon maitre.
Et personne, dans les siècles futurs, n’a jamais su, que le premier des « bergers » à aller adorer le Fils de Dieu, était en fait… un « berger allemand » !
Séraphin
Chaque soir, il m’endormait près de lui en passant avec amour une main sur ma tête. Il me nourrissait avec ce qu’il pouvait, et entreprit mon éducation. De sorte que bien vite, je devins suffisamment fort et vigoureux pour me rendre utile à son service, par exemple en rentrant le troupeau dans la bergerie, lorsque le soir tombait. Alors, il allumait une bande flambée qui rayonnait sa chaleur dans toute la petite cabane, et tendait ses mains devant le feu bienfaisant qui réchauffait également…mes pattes de devant.
Ah Oui ! Suis-je bête !
J’ai omis de vous dire que je suis un chien.
Je me souviens encore de ma mère et de son poil fauve ou j’enfouissais mon museau avec mes frères et sœurs, pour me rassurer par son odeur. On disait d’elle que c’était un « chien de berger ». Mais mon père -que je ne connus jamais- était un véritable loup d’après ma mère.
Elle aimait à nous raconter qu’Ils se rencontrèrent sous une lune magique au sommet d’une crête rocheuse toute illuminée par la splendeur de la voie lactée, et qu’ils s’aimèrent ensuite à l’abri discret des feuillages des grands arbres.
Lorsque nous commençâmes à grandir, les caractéristiques si propres à la nature de notre père devinrent si évidentes, que le maitre humain de ma mère cherchant à se débarrasser de nous pour éviter tout ennui avec les voisins et les autres bergers, nous abandonna au bord d’un ruisseau au milieu de nulle part. C’est ainsi qu’après des jours d’errance et de famine, on me trouva.
Un soir, mon maitre invita deux autres bergers de ses amis, et ils partagèrent le fromage et le lait de chèvre, en s’essuyant la bouche d’un revers de la manche. Je ne comprenais pas ce qu’ils se disaient entre eux. Mais mon maitre avait l’air inquiet.
- « Pensez-donc ! A cette heure tardive par un froid pareil. Et la jeune femme assise sur l’âne qui était enceinte jusqu’aux yeux. Et son homme qui semblait inquiet et désespéré. Où ont-ils bien pu trouver à se loger ? »
- « Surtout à Bethleem en pleine période de recensement. Toutes les maisons auront été prises d’assaut. » répondit le plus jeune.
- « Les pauvres ! Tu vois ami, nous ne sommes pas bien riches nous autres –rétorqua le plus âgé- mais nous le sommes toujours plus que cette famille-là, dont l’enfant va naitre Dieu sait-où ? Peut-être sous les étoiles… Pauvre gosse, il n’est pas encore au monde, et il est déjà rejeté de tous. Personne n’aura donc pitié d’un enfant à naitre ? Quel triste monde.»
- « Tu les a rencontré où ? »
- « A environ une heure de marche de Bethléem. Et je leur ai indiqué la grotte rocheuse qui sert d’étable, s’ils ne trouvaient rien. »
- « L’étable abandonnée du vieux Joachim ? Mais tout est pourri là-dedans. C’est un repère pour les souris, les araignées et les lézards. Il n’y a que son voisin qui l’utilise parfois lorsqu’il fait trop froid, pour y rentrer son bœuf, car il ne veut pas que sa bête reste en pâture exposé à tous les vents. »
- « Je sais bien. Mais ce sera mieux que rien, s’ils ne trouvent pas où dormir. D’ailleurs, en revenant, je passais justement devant l’étable, et j’avais pris la précaution de faire un détour par le petit bois, pour y ramasser un fagot de branches mortes que j’ai déposé là-bas. Au moins, ils auront un peu de bois pour se chauffer, car cette nuit est vraiment très froide. »
- « Parfois je me demande pourquoi l’Eternel notre Dieu abandonne ainsi les gens de son peuple à toutes les misères. A commencer par les Romains. N’a-t-il pas même pitié, Lui qui est Dieu, de cette pauvre famille ? »
- « Les Chemins qu’empreinte le Seigneur pour accomplir Sa Divine Volonté nous sont incompréhensibles. Tu le sais bien… Qui sait si cet enfant à naitre ne sera pas un jour un puissant Rabbin du temple ? »
- « En tout cas, ça commence mal pour lui… »
- « A propos de Temple, savez-vous qu’il s’y murmure que le temps pour la venue du Messie est accompli ? »
- « Bien sûr ! Mais le Libérateur d’Israël sera un roi. Même s’il venait au monde aujourd'hui, ce sera forcément dans un palais. Pas comme ce pauvre enfant qui va naitre dans cette nuit froide et glacée… »
Je les écoutais parler d’une oreille distraite, lorsque tout à coup je sentis l’odeur très nette du muguet, de la rose, du Lys et de la violette. Une sorte de mélange harmonieux de ces quatre parfums.
Du muguet, de la rose, du lys et de la violette en cette saison ???
Forcément, les humains avec leurs minuscules nez de handicapés, ne pouvaient rien sentir. Et je décidais de sortir de l’étroite cabane, pour savoir d’où provenait cet étrange et subtil parfum.
Je suivais quelques temps, truffe au vent, ces mystérieux effluves d’un pas rapide. Mon père pouvait courir dans les forêts durant des journées entières, et j’en possédais également toutes les caractéristiques.
A un moment, je tombais sur la trace toute fraiche d’un lapin…Que faire ?
Suivre le lapin et savourer un bon repas ?
Ou suivre cet aérien parfum de fleurs ?
Tant pis pour le lapin, j’optais pour les fleurs. En voilà un qui pouvait bien remercier Dieu que j’épargne sa vie…
Plus j’approchais, plus le parfum caractéristique amplifiait, mais mêlé cette fois, à une odeur de bois brûlée.
Quelqu’un faisait du feu.
Quelque part dans le lointain, j’apercevais par instant des lueurs mouvantes.
J’approchais d’une sorte d’étable à pas de loup, et de l’entrée sans porte, j’observais, bien dissimulée dans la nuit glacée par ma fourrure sombre, les occupants de ce pauvre lieu.
Il y avait là 3 humains et 2 brouteurs d’herbe.
Un humain mâle d’environ 30 ans en âge d’homme, petit, trapus, au pelage (barbe et cheveux) foncé mais au regard doux comme du miel sauvage.
Et une humaine d’une grande beauté pour cette race-là. Il irradiait d’elle comme de la bonté et de l’amour. Elle ne me sembla pas avoir eu beaucoup plus que seize ans, mais ses yeux brillaient comme des étoiles lorsqu’elle regardait le bébé humain qui, enrubanné dans des langes, dormait calmement entre ses bras.
Ce Bébé humain duquel provenait ce subtil parfum.
Ses parents le contemplaient comme s’ils regardaient Dieu en personne. Et selon l’éclat du feu qui brûlait dans cette pauvre crèche, je pouvais nettement distinguer des larmes d’émotion rouler sur les joues de l’homme et se fondre dans sa barbe.
Soudain, un bruit mélodieux parvint jusqu’à mes oreilles. Un bruit si subtil et trop lointain pour que les humains ne puissent encore l’entendre. Pourtant, et c’est ce qui me surprit, c’était une troupe d’esprits très beaux qui chantait dans le ciel, en prononçant des mots que je ne comprenais pas : « Gloriiiia, gloriiia, in elxcessis déo… »
Le Vent tourna soudainement, emportant mon odeur jusqu’au museau de ce stupide machouilleur de végétaux qu’était l’âne, qui se mit à braire de peur en suspectant ma présence. Aussitôt, l’homme leva la tête, regarda l’âne, puis fixa son regard sur l’entrée où il vit briller le mien. D’un geste vif il empoigna son bâton noueux et se leva menaçant en disant : « Marie ! Attention, un loup… ».
Mais la jeune femme ne paniqua pas. Elle posa sa petite main fragile sur celle de son époux et lui dit sereinement. « N’aie crainte mon Joseph. Ce n’est qu’un simple animal venu adorer le Créateur de toutes choses. Bientôt, des hommes parmi les plus humbles viendront eux aussi. »
Pour faire bonne-figure, je me mis à remuer la queue, et à me coucher au sol en émettant quelques petits gémissements caractéristiques. L’Homme parut hésiter quelques instants, mais devant l’insistance de sa douce épouse, il se rassit. Puis la femme posa les deux magnifiques étoiles de son regard sur moi et me dit : « Approche Toutou ! Viens adorer le Fils de Dieu fait chair ! »
J’approchais presque en rampant. Et finalement levait ma truffe vers le petit bébé pour mieux savourer son doux parfum qui m’enivrait. Quelque part, au fond de ma mémoire quelque chose me disait que je connaissais ou plutôt que je reconnaissais celui auquel il appartenait. C’était le parfum…oui c’est ça…de cette lumière d’Amour qui remplissait d’amour l’univers entier. Le Parfum de cet être supérieurement grand et profond duquel se dégageaient une splendeur et une bonté inégalable. C’était…le parfum de Dieu.
Je me tapis immédiatement sur le sol en signe de soumission et d’adoration, pendant que la jeune femme faisait glisser ses doigts si doux entre mes deux oreilles.
Au dehors, le chant des anges s’amplifiait considérablement, suivi d’une petite troupe de bergers que mon maitre suivait. Les Anges venaient d’alerter les hommes sur la venue dans le monde du Fils de Dieu, et ils marchaient tous à présent, en direction de l’étable.
Avant de regagner la porte, je me levais, léchait rapidement l’une des petites menottes du Dieu fait homme comme pour lui donner un premier et dernier baiser, puis sortit pour aller joyeusement au-devant de la troupe qui arrivait ,et retrouver ainsi mon bon maitre.
Et personne, dans les siècles futurs, n’a jamais su, que le premier des « bergers » à aller adorer le Fils de Dieu, était en fait… un « berger allemand » !
Séraphin
Séraphin- Aime la Divine Volonté
- Messages : 855
Age : 64
Localisation : Sur Terre
Inscription : 26/04/2011
Re: LE PARFUM DE DIEU (Conte de Noël)
Oh c'est tout à fait charmant! Merci pour ce beau conte de Noël!
Invité- Invité
Re: LE PARFUM DE DIEU (Conte de Noël)
Merci Séraphin pour cette belle histoire de Noël pleine de tendresse et qui " pourrait être vraie "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: LE PARFUM DE DIEU (Conte de Noël)
Que de tendresse
lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 164
Inscription : 05/11/2008
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