Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
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Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
En direct:
Comment suivre la venue du pape François à Strasbourg
La brièveté de la visite, mardi 25 novembre, son caractère uniquement politique et diplomatique, qui donneront peu d’occasions aux fidèles d’apercevoir le pape, ont incité le diocèse de Strasbourg à proposer une retransmission à la cathédrale.
La brève visite à caractère diplomatique du pape François au Parlement européen, mardi 25 novembre, sera diffusée en direct sur écrans géants à la cathédrale de Strasbourg. « Les chrétiens et tous ceux qui le désirent sont invités à s’y rassembler pour vivre cet événement, a annoncé le diocèse.
À 9 h 30 sera proposé un temps d’accueil et de prière pour l’Europe, avant la retransmission qui débutera à 10 heures pour l’arrivée du pape, accueilli à l’aéroport par Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg. Le pape prononcera deux discours : à 10 h 35 devant le Parlement européen, puis, à 12 h 40, au Conseil de l’Europe, distant de quelques centaines de mètres. Il quittera l’Alsace à 14 heures pour Rome.
La Croix rendra compte de l’événement en direct sur la-croix.com. La télévision catholique KTO retransmettra les images en direct de l’accueil du pape et de ses deux discours, de même que France 3 Alsace.
La brièveté de la visite, son caractère uniquement politique et diplomatique, qui donneront peu d’occasions aux fidèles d’apercevoir le pape, ont incité le diocèse de Strasbourg à proposer cette retransmission à la cathédrale.
Après la déception provoquée par l’annonce d’un si bref passage en France, sans étape spécifiquement française, le pape avait « promis à l’Église de France que celle-ci l’accueillerait dans le courant 2015 ou au début 2016 », avait expliqué Mgr Grallet sur le site du diocèse de Strasbourg.
Le pape François est le deuxième pape à rendre visite aux institutions européennes de Strasbourg, après Jean-Paul II en 1988.
Source:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Comment-suivre-la-venue-du-pape-Francois-a-Strasbourg-2014-11-18-1266063
En direct:
Comment suivre la venue du pape François à Strasbourg
La brièveté de la visite, mardi 25 novembre, son caractère uniquement politique et diplomatique, qui donneront peu d’occasions aux fidèles d’apercevoir le pape, ont incité le diocèse de Strasbourg à proposer une retransmission à la cathédrale.
La brève visite à caractère diplomatique du pape François au Parlement européen, mardi 25 novembre, sera diffusée en direct sur écrans géants à la cathédrale de Strasbourg. « Les chrétiens et tous ceux qui le désirent sont invités à s’y rassembler pour vivre cet événement, a annoncé le diocèse.
À 9 h 30 sera proposé un temps d’accueil et de prière pour l’Europe, avant la retransmission qui débutera à 10 heures pour l’arrivée du pape, accueilli à l’aéroport par Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg. Le pape prononcera deux discours : à 10 h 35 devant le Parlement européen, puis, à 12 h 40, au Conseil de l’Europe, distant de quelques centaines de mètres. Il quittera l’Alsace à 14 heures pour Rome.
La Croix rendra compte de l’événement en direct sur la-croix.com. La télévision catholique KTO retransmettra les images en direct de l’accueil du pape et de ses deux discours, de même que France 3 Alsace.
La brièveté de la visite, son caractère uniquement politique et diplomatique, qui donneront peu d’occasions aux fidèles d’apercevoir le pape, ont incité le diocèse de Strasbourg à proposer cette retransmission à la cathédrale.
Après la déception provoquée par l’annonce d’un si bref passage en France, sans étape spécifiquement française, le pape avait « promis à l’Église de France que celle-ci l’accueillerait dans le courant 2015 ou au début 2016 », avait expliqué Mgr Grallet sur le site du diocèse de Strasbourg.
Le pape François est le deuxième pape à rendre visite aux institutions européennes de Strasbourg, après Jean-Paul II en 1988.
Source:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Comment-suivre-la-venue-du-pape-Francois-a-Strasbourg-2014-11-18-1266063
Dernière édition par Charles-Edouard le Mar 25 Nov 2014 - 11:51, édité 1 fois
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Visite du Pape le 25 novembre : les mesures de circulation dans le quartier européen
La visite du Pape François aux institutions européennes à Strasbourg, mardi 25 novembre au matin, va générer des perturbations pendant deux jours, le 24 au soir et le 25 novembre, pour le stationnement, pour la circulation des voitures et des trams. Les détails du dispositif présenté en préfecture ce jeudi matin sont à découvrir
ci-dessous lire la suite et source:
http://www.dna.fr/actualite/2014/11/20/visite-du-pape-le-25-novembre-les-mesures-de-circulation
La visite du Pape François aux institutions européennes à Strasbourg, mardi 25 novembre au matin, va générer des perturbations pendant deux jours, le 24 au soir et le 25 novembre, pour le stationnement, pour la circulation des voitures et des trams. Les détails du dispositif présenté en préfecture ce jeudi matin sont à découvrir
ci-dessous lire la suite et source:
http://www.dna.fr/actualite/2014/11/20/visite-du-pape-le-25-novembre-les-mesures-de-circulation
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Le pape François à Strasbourg pour sauver l'âme européenne ?
Le 9 novembre, le monde commémorait les 25 ans de la chute du mur de Berlin. Dans ce contexte, le pape François se rendra au Parlement européen avec un objectif déclaré : aider l'Europe à sortir de la crise actuelle, une crise de l'âme.
À l'Est, on l'appelait « mur de protection antifasciste », à l'Ouest « mur de la vengeance ». Du 13 août 1961 au 9 novembre 1989, il a séparé symboliquement en deux non seulement Berlin, mais toute l'Europe : l'Est communiste, autour de l'Union soviétique, et le côté ouest, allié des États-Unis.
Vingt-cinq ans après cet événement qui a changé le visage de la planète, le pape François se prépare à une visite éclair aux institutions européennes, dont le siège est à Strasbourg. À nouveau dans un climat de crise, mais cette fois-ci il s'agit d'une crise différente.
Une visite éclair, mais deux discours
Le Pape arrivera dans la ville française le 25 novembre, à 10 h, avant de repartir avant 14 h. Le programme prévoit deux discours au Parlement du premier évêque de Rome venu du Nouveau
Monde : le premier, devant les députés européens et les représentants du Conseil et de la Commission européenne ; le second, devant le Conseil de l'Europe, organisation internationale beaucoup plus importante (composée de 47 États, dont la Russie, l'Azerbaïdjan ou même Andorre, et où le Saint-Siège jouit du statut d'observateur permanent), afin de promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et la primauté du droit.
Sur les traces de Jean-Paul II
« Ce sera une occasion unique », s'est réjoui le président du Parlement européen, Martin Schulz, à l'issue de sa réunion préparatoire avec le Pape, le 30 octobre. Le social-démocrate allemand a rappelé le précédent de la visite à Strasbourg de Jean-Paul II, le 11 octobre 1988. Un an plus tard, le mur tombait.
Dans son discours devant le Parlement européen, le pape polonais prévoyait déjà (et il était alors le seul à oser en parler) l'entrée des pays de l'Est dans la future Union européenne. Quatre ans avant la création du marché commun, il soulignait que l'Europe était fondée sur des racines communes, sur son âme, qui ne pouvait faire abstraction de l'apport du christianisme, et non sur de simples intérêts économiques immédiats. Il précisait aussi devant les membres du Parlement européen que la laïcité, pas le laïcisme, avait été exposée pour la première fois dans l'histoire par Jésus Lui-même, quand Il avait demandé de rendre à César ce qui était à César et à Dieu ce qui était à Dieu. Et il interrogeait : « Comment pourrions-nous concevoir l'Europe privée de cette dimension transcendante ? ». Enfin, Jean-Paul II avait encouragé l'Europe à faire preuve de solidarité envers les continents les plus nécessiteux, en particulier l'Afrique.
La scène européenne a profondément changé. À cette époque, la Communauté économique européenne était formée de 12 États et ses compétences étaient plus limitées. Aujourd'hui, l'Union européenne compte 28 États signataires et 500 millions de personnes, et elle est dotée de pouvoirs plus étendus. Il y règne un climat de crise, cette fois-ci beaucoup plus profonde. François est une référence pas seulement pour les catholiques selon le social-démocrate Martin Schulz et la visite du Pape se fonde sur le principe de la séparation de l'Église et de l'État. François, explique-t-il, « s'adressera dans l'hémicycle non seulement aux députés et aux représentants de l'Union européenne, mais à tous les peuples de l'Europe, représentés par leurs élus ».
Le dialogue transparent entre les Églises et les institutions communautaires est établi par le traité de Lisbonne.
« Fort de mon expérience personnelle en tant que maire d'une ville de
40 000 habitants [Würselen, dans l'État de Rhénanie du Nord-Westphalie], je peux dire que du fait de la présence des communautés religieuses, la société fonctionne mieux ; il s'agit de présences vivantes, en particulier dans le domaine de la solidarité, de l'éducation et de la culture. » Martin Schulz le reconnaît : « Nous allons accueillir au Parlement la personnalité qui, en ce moment historique, est probablement une référence, une boussole, non seulement pour les catholiques, mais pour beaucoup d'autres, à une époque où beaucoup sont désorientés, car le monde marche à une vitesse dramatique, parfois dans des directions très risquées. Dans ce contexte, le Pape est quelqu'un qui donne du courage aux personnes par sa droiture ».
Le message du Pape pour l'Europe
Jusqu'ici, François a rarement eu l'occasion d'aborder directement sa proposition pour le Vieux Continent. Ces deux discours deviennent donc son premier grand rendez-vous avec l'Europe. Vingt-cinq ans après la chute du mur, le Pape constate que l'Europe traverse une crise plus insidieuse, qui est due au même problème contre lequel Jean-Paul II avait mis en garde : la perte de l'âme européenne. C'est que, si l'Europe n'est rien de plus qu'un marché commun et une monnaie, quand ceux-ci sont secoués par des changements économiques mondiaux ou des intérêts partisans, ils perdent leur capacité à parvenir à un consensus et leur raison d'être. Au contraire, le Pape conçoit l'Europe comme cette maison commune, fondée sur des valeurs communes qui ont donné lieu aux grandes réalisations politiques, économiques, culturelles, artistiques et spirituelles de son histoire.
C'est pourquoi, lors de la rencontre du pape François avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 18 mars 2013, le Souverain Pontife s'est référé à l'Europe comme une « communauté de valeurs ». Quand l'Europe cesse d'être une communauté de valeurs pour se réduire à une simple communauté d'intérêts, on constate les manifestations évidentes des trois tentations qu'elle connait aujourd'hui.
Les trois tentations de l'Europe
La première, et la plus évidente, est de réduire sa mission à une simple bureaucratie. Si l'Europe n'a pas d'âme, si elle n'a pas de principes communs mais seulement des intérêts, ses représentants deviennent de simples bureaucrates, sans mission ni vision. Les structures européennes courent le risque de se réduire à une simple paperasserie pour réglementer le marché commun. Ce n'est pas la bureaucratie qui peut résoudre les grands défis tels que le chômage des jeunes ou l'hiver démographique.
La deuxième grande tentation est la corruption. Lorsque le service public n'obéit pas à des principes, mais seulement à des intérêts, on peut aisément confondre la politique avec ses propres intérêts, comme c'est le cas actuellement en Espagne et dans d'autres pays.
Et la troisième tentation que le Pape dénoncera à Strasbourg est l'égoïsme. Une Europe sans âme est une Europe égoïste. Tout d'abord, entre ses membres. Fini l'élan de solidarité qui a donné naissance au processus d'intégration europénne après la Seconde Guerre mondiale, ou à l'incorporation de l'Espagne et du Portugal. Mais surtout, la crise de l'âme que traverse l'Europe la conduit à montrer son pire visage dans ses relations avec les plus nécessiteux. À partir du moment où seuls comptent les intérêts, alors les immigrés et les réfugiés deviennent une menace.
Pour surmonter cette crise, il faut recouvrer la fraîcheur et l'enthousiasme qui animent le Pape et dont il rayonne, en encourageant en le processus d'intégration, tout en critiquant la vision myope d'une Europe impuissante à regarder vers le haut. Et puis en Turquie ...
Fait intéressant, trois jours après la visite de Strasbourg, le Pape se rendra en Turquie pour une visite au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier. Si le but de cette visite est avant tout de promouvoir les bonnes relations avec les chrétiens orthodoxes (l'autre poumon de la chrétienté européenne), le Saint-Père sera accueilli par le président Tayyip Erdogan, qui traverse en ce moment une situation très délicate. Il abordera avec lui les défis auxquels est confrontée la Turquie, pays qui en ce moment est tiraillé entre ceux qui s'opposent par tous les moyens à l'État islamique et ceux qui mettent sur le même pied les Kurdes qui luttent contre les radicaux au nord de l'Irak.
Traduit de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne
Source:
http://www.aleteia.org/fr/international/article/le-pape-francois-a-strasbourg-pour-sauver-lame-europeenne-5835763753156608
Le 9 novembre, le monde commémorait les 25 ans de la chute du mur de Berlin. Dans ce contexte, le pape François se rendra au Parlement européen avec un objectif déclaré : aider l'Europe à sortir de la crise actuelle, une crise de l'âme.
À l'Est, on l'appelait « mur de protection antifasciste », à l'Ouest « mur de la vengeance ». Du 13 août 1961 au 9 novembre 1989, il a séparé symboliquement en deux non seulement Berlin, mais toute l'Europe : l'Est communiste, autour de l'Union soviétique, et le côté ouest, allié des États-Unis.
Vingt-cinq ans après cet événement qui a changé le visage de la planète, le pape François se prépare à une visite éclair aux institutions européennes, dont le siège est à Strasbourg. À nouveau dans un climat de crise, mais cette fois-ci il s'agit d'une crise différente.
Une visite éclair, mais deux discours
Le Pape arrivera dans la ville française le 25 novembre, à 10 h, avant de repartir avant 14 h. Le programme prévoit deux discours au Parlement du premier évêque de Rome venu du Nouveau
Monde : le premier, devant les députés européens et les représentants du Conseil et de la Commission européenne ; le second, devant le Conseil de l'Europe, organisation internationale beaucoup plus importante (composée de 47 États, dont la Russie, l'Azerbaïdjan ou même Andorre, et où le Saint-Siège jouit du statut d'observateur permanent), afin de promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et la primauté du droit.
Sur les traces de Jean-Paul II
« Ce sera une occasion unique », s'est réjoui le président du Parlement européen, Martin Schulz, à l'issue de sa réunion préparatoire avec le Pape, le 30 octobre. Le social-démocrate allemand a rappelé le précédent de la visite à Strasbourg de Jean-Paul II, le 11 octobre 1988. Un an plus tard, le mur tombait.
Dans son discours devant le Parlement européen, le pape polonais prévoyait déjà (et il était alors le seul à oser en parler) l'entrée des pays de l'Est dans la future Union européenne. Quatre ans avant la création du marché commun, il soulignait que l'Europe était fondée sur des racines communes, sur son âme, qui ne pouvait faire abstraction de l'apport du christianisme, et non sur de simples intérêts économiques immédiats. Il précisait aussi devant les membres du Parlement européen que la laïcité, pas le laïcisme, avait été exposée pour la première fois dans l'histoire par Jésus Lui-même, quand Il avait demandé de rendre à César ce qui était à César et à Dieu ce qui était à Dieu. Et il interrogeait : « Comment pourrions-nous concevoir l'Europe privée de cette dimension transcendante ? ». Enfin, Jean-Paul II avait encouragé l'Europe à faire preuve de solidarité envers les continents les plus nécessiteux, en particulier l'Afrique.
La scène européenne a profondément changé. À cette époque, la Communauté économique européenne était formée de 12 États et ses compétences étaient plus limitées. Aujourd'hui, l'Union européenne compte 28 États signataires et 500 millions de personnes, et elle est dotée de pouvoirs plus étendus. Il y règne un climat de crise, cette fois-ci beaucoup plus profonde. François est une référence pas seulement pour les catholiques selon le social-démocrate Martin Schulz et la visite du Pape se fonde sur le principe de la séparation de l'Église et de l'État. François, explique-t-il, « s'adressera dans l'hémicycle non seulement aux députés et aux représentants de l'Union européenne, mais à tous les peuples de l'Europe, représentés par leurs élus ».
Le dialogue transparent entre les Églises et les institutions communautaires est établi par le traité de Lisbonne.
« Fort de mon expérience personnelle en tant que maire d'une ville de
40 000 habitants [Würselen, dans l'État de Rhénanie du Nord-Westphalie], je peux dire que du fait de la présence des communautés religieuses, la société fonctionne mieux ; il s'agit de présences vivantes, en particulier dans le domaine de la solidarité, de l'éducation et de la culture. » Martin Schulz le reconnaît : « Nous allons accueillir au Parlement la personnalité qui, en ce moment historique, est probablement une référence, une boussole, non seulement pour les catholiques, mais pour beaucoup d'autres, à une époque où beaucoup sont désorientés, car le monde marche à une vitesse dramatique, parfois dans des directions très risquées. Dans ce contexte, le Pape est quelqu'un qui donne du courage aux personnes par sa droiture ».
Le message du Pape pour l'Europe
Jusqu'ici, François a rarement eu l'occasion d'aborder directement sa proposition pour le Vieux Continent. Ces deux discours deviennent donc son premier grand rendez-vous avec l'Europe. Vingt-cinq ans après la chute du mur, le Pape constate que l'Europe traverse une crise plus insidieuse, qui est due au même problème contre lequel Jean-Paul II avait mis en garde : la perte de l'âme européenne. C'est que, si l'Europe n'est rien de plus qu'un marché commun et une monnaie, quand ceux-ci sont secoués par des changements économiques mondiaux ou des intérêts partisans, ils perdent leur capacité à parvenir à un consensus et leur raison d'être. Au contraire, le Pape conçoit l'Europe comme cette maison commune, fondée sur des valeurs communes qui ont donné lieu aux grandes réalisations politiques, économiques, culturelles, artistiques et spirituelles de son histoire.
C'est pourquoi, lors de la rencontre du pape François avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 18 mars 2013, le Souverain Pontife s'est référé à l'Europe comme une « communauté de valeurs ». Quand l'Europe cesse d'être une communauté de valeurs pour se réduire à une simple communauté d'intérêts, on constate les manifestations évidentes des trois tentations qu'elle connait aujourd'hui.
Les trois tentations de l'Europe
La première, et la plus évidente, est de réduire sa mission à une simple bureaucratie. Si l'Europe n'a pas d'âme, si elle n'a pas de principes communs mais seulement des intérêts, ses représentants deviennent de simples bureaucrates, sans mission ni vision. Les structures européennes courent le risque de se réduire à une simple paperasserie pour réglementer le marché commun. Ce n'est pas la bureaucratie qui peut résoudre les grands défis tels que le chômage des jeunes ou l'hiver démographique.
La deuxième grande tentation est la corruption. Lorsque le service public n'obéit pas à des principes, mais seulement à des intérêts, on peut aisément confondre la politique avec ses propres intérêts, comme c'est le cas actuellement en Espagne et dans d'autres pays.
Et la troisième tentation que le Pape dénoncera à Strasbourg est l'égoïsme. Une Europe sans âme est une Europe égoïste. Tout d'abord, entre ses membres. Fini l'élan de solidarité qui a donné naissance au processus d'intégration europénne après la Seconde Guerre mondiale, ou à l'incorporation de l'Espagne et du Portugal. Mais surtout, la crise de l'âme que traverse l'Europe la conduit à montrer son pire visage dans ses relations avec les plus nécessiteux. À partir du moment où seuls comptent les intérêts, alors les immigrés et les réfugiés deviennent une menace.
Pour surmonter cette crise, il faut recouvrer la fraîcheur et l'enthousiasme qui animent le Pape et dont il rayonne, en encourageant en le processus d'intégration, tout en critiquant la vision myope d'une Europe impuissante à regarder vers le haut. Et puis en Turquie ...
Fait intéressant, trois jours après la visite de Strasbourg, le Pape se rendra en Turquie pour une visite au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier. Si le but de cette visite est avant tout de promouvoir les bonnes relations avec les chrétiens orthodoxes (l'autre poumon de la chrétienté européenne), le Saint-Père sera accueilli par le président Tayyip Erdogan, qui traverse en ce moment une situation très délicate. Il abordera avec lui les défis auxquels est confrontée la Turquie, pays qui en ce moment est tiraillé entre ceux qui s'opposent par tous les moyens à l'État islamique et ceux qui mettent sur le même pied les Kurdes qui luttent contre les radicaux au nord de l'Irak.
Traduit de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne
Source:
http://www.aleteia.org/fr/international/article/le-pape-francois-a-strasbourg-pour-sauver-lame-europeenne-5835763753156608
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Cool j'ai déjà visiter la cathédrale de Strasbourg un lieu MAGNIFIQUE.
Tibelle07- En adoration
- Messages : 2771
Age : 25
Localisation : France
Inscription : 05/04/2014
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Néanmoins je peux vous dire que chez nous cela crie...
On a pas digéré qu'il ne vienne pas à la cathédrale. Dans mon diocèse Mgr Grallet fait bonne figure en disant "qu'il a fait ce qu'il a pu" mais on est quand même très en colère.
On a pas digéré qu'il ne vienne pas à la cathédrale. Dans mon diocèse Mgr Grallet fait bonne figure en disant "qu'il a fait ce qu'il a pu" mais on est quand même très en colère.
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1877
Inscription : 26/12/2009
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
vinz 109 a écrit:Néanmoins je peux vous dire que chez nous cela crie...
On a pas digéré qu'il ne vienne pas à la cathédrale. Dans mon diocèse Mgr Grallet fait bonne figure en disant "qu'il a fait ce qu'il a pu" mais on est quand même très en colère.
Sa dépend c'est laquelle chez vous. A Strasbourg c'est la plus grande et la plus belle du monde. Elle a plus de 1000ans et a une histoire qui remonte a beaucoup d'événements important des rois jusqu'a la Révolution française.
Tibelle07- En adoration
- Messages : 2771
Age : 25
Localisation : France
Inscription : 05/04/2014
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Les eurodéputés attendent le Pape François avec espérance
2014-11-22 Radio Vatican
Le Pape François est attendu à Strasbourg, en France, le 25 novembre pour une visite aux institutions européennes, vingt-six ans après son prédécesseur Jean-Paul II. Durant ce déplacement, qui n’est pas à caractère pastoral, et qui est exclusivement consacré à l’Europe, le Saint-Père prononcera deux discours en italien, le premier au Parlement européen, devant les quelques 751 députés réunis en session plénière, le second au Conseil de l’Europe face aux représentants des 47 pays membres.
Ce cinquième voyage apostolique du Pape François est le plus bref de tous les voyages pontificaux à l’étranger avec une durée de 3h50. Autre particularité : pour la première fois, c’est un Pape non européen qui s’adressera aux institutions européennes.
Que le Pape ne soit pas européen est à mes yeux une très bonne nouvelle parce qu’il a probablement sur l’Europe un regard géo-continental que les Européens eux-mêmes, toutes à leurs divisions, à leurs états d’âme, ne pourraient pas avoir. Il a fallu le communisme et le courage de Jean-Paul II que j’ai d’ailleurs connu dans ma vie lorsqu’il était évêque de Cracovie. Il a fallu le courage de cet homme luttant contre le communisme pour en faire un géopoliticien de l’unité européenne. Je pense que maintenant, les temps étant différents, un Pape venu du continent sud-américain qui a quand même avec l’Europe un lien extrêmement proche de culture, d’immigration et de relations, saura dire quelque chose d’un peu exemplaire pour nous exhorter à secouer un peu les nonchalances européennes ou les différentes dissensions qui font de ce continent un merveilleux continent d’attentisme mais pas encore un continent de volontarisme.
Un voyage apostolique avec une dimension politique importante alors que l’Europe est aujourd’hui tiraillée par des conflits à ses frontières, autant à l’est qu’au sud. On peut bien s’attendre à ce que le Pape François adresse à Strasbourg un message de paix.
On peut s’attendre en effet à ce qu’il adresse un message de paix. J’attends même qu’il aille plus loin, c’est-à-dire qu’il engage une sorte de conférence des pacifistes parce que nous sommes entourés de luttes religieuses. Nous sommes entourés de luttes venus des volontés d’extension de pouvoir. Je pense à Poutine et à son projet d’Eurasie qui aujourd’hui se fait les griffes et les dents sur l’indépendance et l’économie de l’Ukraine, ce qui est une très mauvaise nouvelle. Le monde est extrêmement violent et il faut que quelqu’un prenne en main la réflexion pour l’organisation de la paix le plus loin possible. D’autre part, je pense qu’il rappellera que l’Europe est d’origine chrétienne, ce qui est indiscutable du point de vue de l’histoire. Mais cette racine historique de la chrétienté, ne devrait pas empêcher les autres formes de cultures dont l’Europe a besoin, ne serait-ce que pour ses besoins économiques, de s’installer et d’être respectées en Europe un peu partout. Je fais confiance à cet homme qui me semble avoir une aura tout à fait exceptionnelle pour que la contagion s’effectue et pour qu’elle soit bonne.
Le Pape François qui a fait de la lutte contre la pauvreté et la protection des immigrés, des priorités de son pontificat, ne manquera pas d’interpeller les eurodéputés. Il y a-t-il certaines craintes dans l’hémicycle et comment son message peut-il être accueilli ?
Vous savez, il y a dans l’hémicycle, toutes les familles de pensée. Il y a ceux qui pensent que le Pape est une sorte d’intrus dans la laïcité, ce qui de mon point de vue n’est pas vrai. Il y a ceux qui pensent qu’au contraire, c’est un accélérateur de la construction européenne. Je m’attends à ce qu’il encourage la construction de l’Europe parce que c’est un homme qui a une vue géopolitique et qui sait très bien que si l’Europe n’est pas un continent organisé, un continent avec une intégration politique et des moyens à la hauteur de la mondialisation, l’Europe en tant que continent, en tant que système de protection des États et des populations, n’a aucun avenir. Donc, je m’attends à ce qu’il soit un élément d’encouragement à l’accélération politique.
Précisément, dans quelle mesure, selon vous, le Pape peut-il contribuer à relancer le projet européen ?
Je pense qu’il peut y contribuer de deux manières : en encourageant la production de la richesse pour savoir la répartir vers la pauvreté qui est un cancer, une gangrène que nous n’avons pas réussi à éradiquer dans une Europe plutôt riche et je ne parle que de l’Europe. Que dire de la pauvreté qui règne à travers le monde ? D’une deuxième manière, parce qu’il me semble que le Pape témoignera de par sa propre personne d’un message de paix et d’encouragement à la négociation. Ces deux points de vue-là sont hautement nécessaires en Europe.
2014-11-22 Radio Vatican
Le Pape François est attendu à Strasbourg, en France, le 25 novembre pour une visite aux institutions européennes, vingt-six ans après son prédécesseur Jean-Paul II. Durant ce déplacement, qui n’est pas à caractère pastoral, et qui est exclusivement consacré à l’Europe, le Saint-Père prononcera deux discours en italien, le premier au Parlement européen, devant les quelques 751 députés réunis en session plénière, le second au Conseil de l’Europe face aux représentants des 47 pays membres.
Ce cinquième voyage apostolique du Pape François est le plus bref de tous les voyages pontificaux à l’étranger avec une durée de 3h50. Autre particularité : pour la première fois, c’est un Pape non européen qui s’adressera aux institutions européennes.
Que le Pape ne soit pas européen est à mes yeux une très bonne nouvelle parce qu’il a probablement sur l’Europe un regard géo-continental que les Européens eux-mêmes, toutes à leurs divisions, à leurs états d’âme, ne pourraient pas avoir. Il a fallu le communisme et le courage de Jean-Paul II que j’ai d’ailleurs connu dans ma vie lorsqu’il était évêque de Cracovie. Il a fallu le courage de cet homme luttant contre le communisme pour en faire un géopoliticien de l’unité européenne. Je pense que maintenant, les temps étant différents, un Pape venu du continent sud-américain qui a quand même avec l’Europe un lien extrêmement proche de culture, d’immigration et de relations, saura dire quelque chose d’un peu exemplaire pour nous exhorter à secouer un peu les nonchalances européennes ou les différentes dissensions qui font de ce continent un merveilleux continent d’attentisme mais pas encore un continent de volontarisme.
Un voyage apostolique avec une dimension politique importante alors que l’Europe est aujourd’hui tiraillée par des conflits à ses frontières, autant à l’est qu’au sud. On peut bien s’attendre à ce que le Pape François adresse à Strasbourg un message de paix.
On peut s’attendre en effet à ce qu’il adresse un message de paix. J’attends même qu’il aille plus loin, c’est-à-dire qu’il engage une sorte de conférence des pacifistes parce que nous sommes entourés de luttes religieuses. Nous sommes entourés de luttes venus des volontés d’extension de pouvoir. Je pense à Poutine et à son projet d’Eurasie qui aujourd’hui se fait les griffes et les dents sur l’indépendance et l’économie de l’Ukraine, ce qui est une très mauvaise nouvelle. Le monde est extrêmement violent et il faut que quelqu’un prenne en main la réflexion pour l’organisation de la paix le plus loin possible. D’autre part, je pense qu’il rappellera que l’Europe est d’origine chrétienne, ce qui est indiscutable du point de vue de l’histoire. Mais cette racine historique de la chrétienté, ne devrait pas empêcher les autres formes de cultures dont l’Europe a besoin, ne serait-ce que pour ses besoins économiques, de s’installer et d’être respectées en Europe un peu partout. Je fais confiance à cet homme qui me semble avoir une aura tout à fait exceptionnelle pour que la contagion s’effectue et pour qu’elle soit bonne.
Le Pape François qui a fait de la lutte contre la pauvreté et la protection des immigrés, des priorités de son pontificat, ne manquera pas d’interpeller les eurodéputés. Il y a-t-il certaines craintes dans l’hémicycle et comment son message peut-il être accueilli ?
Vous savez, il y a dans l’hémicycle, toutes les familles de pensée. Il y a ceux qui pensent que le Pape est une sorte d’intrus dans la laïcité, ce qui de mon point de vue n’est pas vrai. Il y a ceux qui pensent qu’au contraire, c’est un accélérateur de la construction européenne. Je m’attends à ce qu’il encourage la construction de l’Europe parce que c’est un homme qui a une vue géopolitique et qui sait très bien que si l’Europe n’est pas un continent organisé, un continent avec une intégration politique et des moyens à la hauteur de la mondialisation, l’Europe en tant que continent, en tant que système de protection des États et des populations, n’a aucun avenir. Donc, je m’attends à ce qu’il soit un élément d’encouragement à l’accélération politique.
Précisément, dans quelle mesure, selon vous, le Pape peut-il contribuer à relancer le projet européen ?
Je pense qu’il peut y contribuer de deux manières : en encourageant la production de la richesse pour savoir la répartir vers la pauvreté qui est un cancer, une gangrène que nous n’avons pas réussi à éradiquer dans une Europe plutôt riche et je ne parle que de l’Europe. Que dire de la pauvreté qui règne à travers le monde ? D’une deuxième manière, parce qu’il me semble que le Pape témoignera de par sa propre personne d’un message de paix et d’encouragement à la négociation. Ces deux points de vue-là sont hautement nécessaires en Europe.
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Paix sur vous
Salut
L'Europe ne s'est pas construit sur un projet culturel comme favoriser l'apprentissage de l'anglais, de l'esperanto, favoriser les bonnes pratiques (vélo, environnement, gouvernance, co gestion...) entre pays européen.
L'europe s'est construit autour de la marchandisation des biens et des corps via l'immigration intra et hors européenne pour des lobbies industriels, bref une europe de pharaons, une babel pleine d'injustice sans aucun projet politique cohérent et positif pour la France par exemple ou la grêce qui paye un três lourd tribu pour enrichir quelques milionnaire.
Je pense que si le pape prêche l'évangile, et des histoires de l'ancien testament, ce serait comme MOÏSE qui met en garde pharaon.
Salut
L'Europe ne s'est pas construit sur un projet culturel comme favoriser l'apprentissage de l'anglais, de l'esperanto, favoriser les bonnes pratiques (vélo, environnement, gouvernance, co gestion...) entre pays européen.
L'europe s'est construit autour de la marchandisation des biens et des corps via l'immigration intra et hors européenne pour des lobbies industriels, bref une europe de pharaons, une babel pleine d'injustice sans aucun projet politique cohérent et positif pour la France par exemple ou la grêce qui paye un três lourd tribu pour enrichir quelques milionnaire.
Je pense que si le pape prêche l'évangile, et des histoires de l'ancien testament, ce serait comme MOÏSE qui met en garde pharaon.
sainttenma- Pour le roi
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
A propos de la visite du Pape François,
et donc s'il viens a Strasbourg le 25 novembre , reviendra t-il en 2015 comme s'était prévu au départ?
et donc s'il viens a Strasbourg le 25 novembre , reviendra t-il en 2015 comme s'était prévu au départ?
Invité- Invité
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Betty a écrit:A propos de la visite du Pape François,
et donc s'il viens a Strasbourg le 25 novembre , reviendra t-il en 2015 comme s'était prévu au départ?
Oui il viendra au printemps ou en automne 2015 (c'est pas encore décider ) a Paris et a Lourdes.
Tibelle07- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
ah oui c'est ce que j'avais compris au départ... mais comme il viens à Strasbourg ces jours ci du coup je pensait que sa venue en 2015 serait annulée
merci chère tibelle
merci chère tibelle
Invité- Invité
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Betty a écrit:A propos de la visite du Pape François,
et donc s'il viens a Strasbourg le 25 novembre , reviendra t-il en 2015 comme s'était prévu au départ?
Radio-Vatican n'en parle pas.
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Le Vatican m'a pourtant confirmer
Tibelle07- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Tibelle07 a écrit:Le Vatican m'a pourtant confirmer
vous avez de la chance de connaître l'agenda du pape.
Dernière édition par vévette le Sam 22 Nov 2014 - 17:13, édité 1 fois
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
vévette a écrit:Tibelle07 a écrit:Le Vatican m'a pourtant confirmer
vous avez de la chance de savoir.
Désolé je viens de m'en rendre compte mais au lieu de mettre "l'a confirmer " j'ai mis. "M'a confirmer" c'est encore la faute au correcteur de mon portable
Tibelle07- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Tibelle07 a écrit:vévette a écrit:Tibelle07 a écrit:Le Vatican m'a pourtant confirmer
vous avez de la chance de savoir.
Désolé je viens de m'en rendre compte mais au lieu de mettre "l'a confirmer " j'ai mis. "M'a confirmer" c'est encore la faute au correcteur de mon portable
ben non, c'est parce que vous allez trop vite. Le correcteur ne peut pas savoir.
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: Europe, Charles Edouard
_______Charles-Edouard a écrit:Le pape François à Strasbourg pour sauver l'âme européenne ?
Le 9 novembre, le monde commémorait les 25 ans de la chute du mur de Berlin. Dans ce contexte, le pape François se rendra au Parlement européen avec un objectif déclaré : aider l'Europe à sortir de la crise actuelle, une crise de l'âme.
À l'Est, on l'appelait « mur de protection antifasciste », à l'Ouest « mur de la vengeance ». Du 13 août 1961 au 9 novembre 1989, il a séparé symboliquement en deux non seulement Berlin, mais toute l'Europe : l'Est communiste, autour de l'Union soviétique, et le côté ouest, allié des États-Unis.
Vingt-cinq ans après cet événement qui a changé le visage de la planète, le pape François se prépare à une visite éclair aux institutions européennes, dont le siège est à Strasbourg. À nouveau dans un climat de crise, mais cette fois-ci il s'agit d'une crise différente.
Une visite éclair, mais deux discours
Le Pape arrivera dans la ville française le 25 novembre, à 10 h, avant de repartir avant 14 h. Le programme prévoit deux discours au Parlement du premier évêque de Rome venu du Nouveau
Monde : le premier, devant les députés européens et les représentants du Conseil et de la Commission européenne ; le second, devant le Conseil de l'Europe, organisation internationale beaucoup plus importante (composée de 47 États, dont la Russie, l'Azerbaïdjan ou même Andorre, et où le Saint-Siège jouit du statut d'observateur permanent), afin de promouvoir la démocratie, les droits de l'homme et la primauté du droit.
Sur les traces de Jean-Paul II
« Ce sera une occasion unique », s'est réjoui le président du Parlement européen, Martin Schulz, à l'issue de sa réunion préparatoire avec le Pape, le 30 octobre. Le social-démocrate allemand a rappelé le précédent de la visite à Strasbourg de Jean-Paul II, le 11 octobre 1988. Un an plus tard, le mur tombait.
Dans son discours devant le Parlement européen, le pape polonais prévoyait déjà (et il était alors le seul à oser en parler) l'entrée des pays de l'Est dans la future Union européenne. Quatre ans avant la création du marché commun, il soulignait que l'Europe était fondée sur des racines communes, sur son âme, qui ne pouvait faire abstraction de l'apport du christianisme, et non sur de simples intérêts économiques immédiats. Il précisait aussi devant les membres du Parlement européen que la laïcité, pas le laïcisme, avait été exposée pour la première fois dans l'histoire par Jésus Lui-même, quand Il avait demandé de rendre à César ce qui était à César et à Dieu ce qui était à Dieu. Et il interrogeait : « Comment pourrions-nous concevoir l'Europe privée de cette dimension transcendante ? ». Enfin, Jean-Paul II avait encouragé l'Europe à faire preuve de solidarité envers les continents les plus nécessiteux, en particulier l'Afrique.
La scène européenne a profondément changé. À cette époque, la Communauté économique européenne était formée de 12 États et ses compétences étaient plus limitées. Aujourd'hui, l'Union européenne compte 28 États signataires et 500 millions de personnes, et elle est dotée de pouvoirs plus étendus. Il y règne un climat de crise, cette fois-ci beaucoup plus profonde. François est une référence pas seulement pour les catholiques selon le social-démocrate Martin Schulz et la visite du Pape se fonde sur le principe de la séparation de l'Église et de l'État. François, explique-t-il, « s'adressera dans l'hémicycle non seulement aux députés et aux représentants de l'Union européenne, mais à tous les peuples de l'Europe, représentés par leurs élus ».
Le dialogue transparent entre les Églises et les institutions communautaires est établi par le traité de Lisbonne.
« Fort de mon expérience personnelle en tant que maire d'une ville de
40 000 habitants [Würselen, dans l'État de Rhénanie du Nord-Westphalie], je peux dire que du fait de la présence des communautés religieuses, la société fonctionne mieux ; il s'agit de présences vivantes, en particulier dans le domaine de la solidarité, de l'éducation et de la culture. » Martin Schulz le reconnaît : « Nous allons accueillir au Parlement la personnalité qui, en ce moment historique, est probablement une référence, une boussole, non seulement pour les catholiques, mais pour beaucoup d'autres, à une époque où beaucoup sont désorientés, car le monde marche à une vitesse dramatique, parfois dans des directions très risquées. Dans ce contexte, le Pape est quelqu'un qui donne du courage aux personnes par sa droiture ».
Le message du Pape pour l'Europe
Jusqu'ici, François a rarement eu l'occasion d'aborder directement sa proposition pour le Vieux Continent. Ces deux discours deviennent donc son premier grand rendez-vous avec l'Europe. Vingt-cinq ans après la chute du mur, le Pape constate que l'Europe traverse une crise plus insidieuse, qui est due au même problème contre lequel Jean-Paul II avait mis en garde : la perte de l'âme européenne. C'est que, si l'Europe n'est rien de plus qu'un marché commun et une monnaie, quand ceux-ci sont secoués par des changements économiques mondiaux ou des intérêts partisans, ils perdent leur capacité à parvenir à un consensus et leur raison d'être. Au contraire, le Pape conçoit l'Europe comme cette maison commune, fondée sur des valeurs communes qui ont donné lieu aux grandes réalisations politiques, économiques, culturelles, artistiques et spirituelles de son histoire.
C'est pourquoi, lors de la rencontre du pape François avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 18 mars 2013, le Souverain Pontife s'est référé à l'Europe comme une « communauté de valeurs ». Quand l'Europe cesse d'être une communauté de valeurs pour se réduire à une simple communauté d'intérêts, on constate les manifestations évidentes des trois tentations qu'elle connait aujourd'hui.
Les trois tentations de l'Europe
La première, et la plus évidente, est de réduire sa mission à une simple bureaucratie. Si l'Europe n'a pas d'âme, si elle n'a pas de principes communs mais seulement des intérêts, ses représentants deviennent de simples bureaucrates, sans mission ni vision. Les structures européennes courent le risque de se réduire à une simple paperasserie pour réglementer le marché commun. Ce n'est pas la bureaucratie qui peut résoudre les grands défis tels que le chômage des jeunes ou l'hiver démographique.
La deuxième grande tentation est la corruption. Lorsque le service public n'obéit pas à des principes, mais seulement à des intérêts, on peut aisément confondre la politique avec ses propres intérêts, comme c'est le cas actuellement en Espagne et dans d'autres pays.
Et la troisième tentation que le Pape dénoncera à Strasbourg est l'égoïsme. Une Europe sans âme est une Europe égoïste. Tout d'abord, entre ses membres. Fini l'élan de solidarité qui a donné naissance au processus d'intégration europénne après la Seconde Guerre mondiale, ou à l'incorporation de l'Espagne et du Portugal. Mais surtout, la crise de l'âme que traverse l'Europe la conduit à montrer son pire visage dans ses relations avec les plus nécessiteux. À partir du moment où seuls comptent les intérêts, alors les immigrés et les réfugiés deviennent une menace.
Pour surmonter cette crise, il faut recouvrer la fraîcheur et l'enthousiasme qui animent le Pape et dont il rayonne, en encourageant en le processus d'intégration, tout en critiquant la vision myope d'une Europe impuissante à regarder vers le haut. Et puis en Turquie ...
Fait intéressant, trois jours après la visite de Strasbourg, le Pape se rendra en Turquie pour une visite au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier. Si le but de cette visite est avant tout de promouvoir les bonnes relations avec les chrétiens orthodoxes (l'autre poumon de la chrétienté européenne), le Saint-Père sera accueilli par le président Tayyip Erdogan, qui traverse en ce moment une situation très délicate. Il abordera avec lui les défis auxquels est confrontée la Turquie, pays qui en ce moment est tiraillé entre ceux qui s'opposent par tous les moyens à l'État islamique et ceux qui mettent sur le même pied les Kurdes qui luttent contre les radicaux au nord de l'Irak.
Traduit de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne
Source:
http://www.aleteia.org/fr/international/article/le-pape-francois-a-strasbourg-pour-sauver-lame-europeenne-5835763753156608
Merci pour ce commentaire très documenté et fort intéressant; je pense comme vous qu'il faut que l'Europe ait une âme, que Jésus a dit: "rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"; mais j'ajouterai qu'il faut que le Christ Roi règne sur la société et donc aussi sur l'Europe dont l'âme comme les origines sont chrétiennes; en somme nous pensons la même chose. Cordialement et fraternellement.
NG- Contre la puce électronique
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Sa dépend c'est laquelle chez vous. A Strasbourg c'est la plus grande et la plus belle du monde. Elle a plus de 1000ans et a une histoire qui remonte a beaucoup d'événements important des rois jusqu'a la Révolution française. a écrit:
Non ce n'est pas la plus grande. La cathédrale la plus grande au monde est celle de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire consacrée par saint Jean-Paul II en 1990.
En revanche je confirme que la cathédrale de Strasbourg a été la plus haute de la chrétienté du XVe au XIXe siècle. Elle a été depuis détrônée par les flèches des cathédrales de Cologne et Ulm. Enfin c'est exact que nous sommes dans une année jubilaire dans le diocèse de Strasbourg suite au 1000e anniversaire des fondations. Circonstance aggravante que le pape ne s'y arrête pas même pas pour prier 5 mn. je maintiens que Benoît XVI n'aurait jamais fait cela lui.
vinz 109- Contemplatif
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Pour être précis, la cathédrale de Strasbourg a été le plus haut monument du monde pendant 222 ans, de 1625 à 1847.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_plus_hautes_structures_du_monde
Pour rester dans le sujet, voici le programme du pape :
il ne restera que 3h50 à Strasbourg (!) et prononcera 2 discours :
- à 10h35 au Parlement Européen
- à 12h05 au Conseil de l'Europe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_plus_hautes_structures_du_monde
Pour rester dans le sujet, voici le programme du pape :
il ne restera que 3h50 à Strasbourg (!) et prononcera 2 discours :
- à 10h35 au Parlement Européen
- à 12h05 au Conseil de l'Europe
http://www.francebleu.fr/infos/pape-francois/le-programme-de-la-visite-du-pape-francois-strasbourg-1833426
Le programme officiel de la visite du pape François à Strasbourg
Le Vatican publie mardi les grandes lignes de la visite qu'effectuera le pape François, le 25 novembre, à Strasbourg. Une visite éclair, entre le Parlement européen et le Conseil de l'Europe. Le souverain pontife reviendra plus longuement en France en 2015.
Le pape François préside depuis le 6 octobre le synode de l'Eglise catholique sur la famille.
Le programme de la visite du pape François à Strasbourg a été publié par le bureau de presse du Saint-Siège. C'est une première version, très succinte, qui confirme à quelle point le passage du souverain pontife dans la capitale alsacienne sera rapide.
Après son atterrissage à 10 heures à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim où il sera accueilli par l'archevêque de Strasbourg, Monseigneur Grallet, le pape se rendra au Parlement européen où il prononcera un discours à 10 heures 35. Puis, il se rendra dans l'une des deux autres grandes institutions européennes installées à Strasbourg (avec la Cour européenne des droits de l'Homme) : le Conseil de l'Europe. François prononcera un autre discours à 12 heures 05. Et direction l'aéroport. Le souverain pontife doit atterrir à Rome- Ciampino à 15 heures 50.
Un voyage apostolique en France en 2015
Le fait que le pape ne vienne pas visiter la cathédrale de Strasbourg qui célèbre son millénaire a suscité une intense déception chez les catholiques strasbourgeois. Les vaticanistes comparent cette visite-éclair à celle d'un prédécesseur de François, Paul VI, aux Nations Unies à New York, le 4 octobre 1965. Paul VI s'était adressé à l'assemblée générale de l'ONU, mais il avait aussi célébré une messe au Yankee Stadium.
Ce déplacement auprès des institutions européennes à Strasbourg n'est pas à proprement parler une "visite en France". Le pape François prendra sans doute plus de temps lors de son voyage apostolique en France, en 2015. Voyage annoncé mardi par le Vatican. Le programme officiel n'a pas été dévoilé, mais selon le quotidien La Croix, le souverain pontife se rendrait à Paris et à Lourdes.
Garabandal- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
En marge de la prochaine visite du pape, une affaire atterrante signée FEMEN :
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/22/enlevement-pretre-femen-fake-operation-communication-mauvaise-blague_n_6203808.html
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/22/enlevement-pretre-femen-fake-operation-communication-mauvaise-blague_n_6203808.html
Garabandal- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Prions pour elle et pour sa conversion.
http://www.lalsace.fr/actualite/2014/11/24/une-femen-dans-la-cathedrale-de-strasbourg
http://www.lalsace.fr/actualite/2014/11/24/une-femen-dans-la-cathedrale-de-strasbourg
vinz 109- Contemplatif
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Cela s'est passé dans le chœur de la cathédrale de Strasbourg !
Elle ne savent vraiment pas ce qu'elles font...
Garabandal- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Elles me dégoûtent ces "femmes" pour rester polie. Elles auraient besoin de beaucoup de prières et de Dieu et il y a pas que les femen *penser aux filles de mon age très vulgaire*
Tibelle07- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Ce qui me choque et m'écoeure bien plus ce sont ceux qui ne lèvent pas le petit doigt!
Allez faire ça dans une mosquée voir un peu
Les cathos sont pire que ces femmes qui ne sont que de pauvres filles paumées!
Pourquoi ne fait on pas respecter nos lieux sacrés?!
Le Christ a renversé les tables et fouetté!!!!
L'on voit des catholiques le short au raz des fesses à la messe
Je pense que l'on récolte ce que l"on sème!
Allez faire ça dans une mosquée voir un peu
Les cathos sont pire que ces femmes qui ne sont que de pauvres filles paumées!
Pourquoi ne fait on pas respecter nos lieux sacrés?!
Le Christ a renversé les tables et fouetté!!!!
L'on voit des catholiques le short au raz des fesses à la messe
Je pense que l'on récolte ce que l"on sème!
Marie Rose- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
http://www.afp.com/fr/node/3091168/
Si l'on regarde cette vidéo, je crois que l'on voit à quel point les média deviennent complices, peut-être à leur corps défendant, de ce type de mascarade mais s'ils ne donnaient tribune à ce type d'action, les femen se décourageraient d'agir de la sorte si elles n'avaient leur public. Et il est très curieux de les voir tous courir après cette femme à l'extérieur de la cathédrale, cela fait un effet bizarre, voire un peu pitoyable !
L'autel, pour dire la messe, n'a t'il pas été souillé par l'action de cette Femen ? N'y a t'il pas des prières de réparation dans ces cas-là ou bien est-ce seulement en cas de sacrilège contre le tabernacle ? Si quelqu'un le sait
Au final, tout ceci est vraiment triste et je ne suis pas d'accord Marie-Rose pour dire que cela est la faute des catholiques. Certainement, il y a vraiment des comportements à redresser et des efforts à faire mais les catholiques sont aussi pris constamment pour cible à l'heure actuelle.
Quant à faire respecter nos lieux sacrés, vous avez pu voir que ce sont les gardiens de Notre Dame qui ont voulu les éjecter qui ont été condamnés et elles, libres comme l'air. N'est-ce pas immonde ? La majorité des actions faites à l'encontre de nos lieux saints sont tues ou bien méprisées !!! Quelle iniquité !
Si l'on regarde cette vidéo, je crois que l'on voit à quel point les média deviennent complices, peut-être à leur corps défendant, de ce type de mascarade mais s'ils ne donnaient tribune à ce type d'action, les femen se décourageraient d'agir de la sorte si elles n'avaient leur public. Et il est très curieux de les voir tous courir après cette femme à l'extérieur de la cathédrale, cela fait un effet bizarre, voire un peu pitoyable !
L'autel, pour dire la messe, n'a t'il pas été souillé par l'action de cette Femen ? N'y a t'il pas des prières de réparation dans ces cas-là ou bien est-ce seulement en cas de sacrilège contre le tabernacle ? Si quelqu'un le sait
Au final, tout ceci est vraiment triste et je ne suis pas d'accord Marie-Rose pour dire que cela est la faute des catholiques. Certainement, il y a vraiment des comportements à redresser et des efforts à faire mais les catholiques sont aussi pris constamment pour cible à l'heure actuelle.
Quant à faire respecter nos lieux sacrés, vous avez pu voir que ce sont les gardiens de Notre Dame qui ont voulu les éjecter qui ont été condamnés et elles, libres comme l'air. N'est-ce pas immonde ? La majorité des actions faites à l'encontre de nos lieux saints sont tues ou bien méprisées !!! Quelle iniquité !
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Elles n'ont pas à entrer!
Bien sur qu'il y a des prières de réparation
Quand aux tenues indécentes,c'est pareil
Je suis loin d'être vieux jeu mais j'en vois de toutes les couleurs,on laisse entrer des femmes presque dénudées et même les prêtres se taisent!
Tout ce que j'ai pu voir à l'église me donne la nausée,et il n'y a pas que les femens!même si ces femmes me donnent envie d'hurler
Pour ce qui est de la venue du pape François
Au lieu d'aller à la cathédrale où lui sera déployé un grand tapis,avec chant et tout le bazar! Il va crier la parole aux pécheurs,aux enfants de la misère.Franchement,ras le bol de ces grandes scènes de théatre dans les belle églises pendant que dehors les autres crèvent, de faim, de manque d'amour,de manque de Dieu.Il fait comme le Christ il va à la rencontre de ces brebies! Réjouissons nous au lieu de nous empêtrer dans la bourgeoisie catholique
Bien sur qu'il y a des prières de réparation
Quand aux tenues indécentes,c'est pareil
Je suis loin d'être vieux jeu mais j'en vois de toutes les couleurs,on laisse entrer des femmes presque dénudées et même les prêtres se taisent!
Tout ce que j'ai pu voir à l'église me donne la nausée,et il n'y a pas que les femens!même si ces femmes me donnent envie d'hurler
Pour ce qui est de la venue du pape François
Au lieu d'aller à la cathédrale où lui sera déployé un grand tapis,avec chant et tout le bazar! Il va crier la parole aux pécheurs,aux enfants de la misère.Franchement,ras le bol de ces grandes scènes de théatre dans les belle églises pendant que dehors les autres crèvent, de faim, de manque d'amour,de manque de Dieu.Il fait comme le Christ il va à la rencontre de ces brebies! Réjouissons nous au lieu de nous empêtrer dans la bourgeoisie catholique
Marie Rose- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Sa dépend c'est laquelle chez vous. A Strasbourg c'est la plus grande et la plus belle du monde. Elle a plus de 1000ans et a une histoire qui remonte a beaucoup d'événements important des rois jusqu'a la Révolution française.
Le Christ s'en moque! Dehors des gens crèvent de faim! des enfants de la misère n'ont pas la chance de connaitre l'amour d'un papa,d'une maman,l'amour du Christ! Et nous nous sommes là, tous fiers de nos cathédrales,à juger en plus ceux qui sont à l'extérieur et nous croire meilleur et sauvés.Oui elles sont belles,mais les âmes sont bien plus importantes
La plus belle cathédrale où Jésus aime se voir,c'est nous même!
Le temple de l'Esprit Saint c'est nous!
Je crois que les temps sont venus où il faut aller pécher dehors ces pauvres âmes en détresse
Marie Rose- En adoration
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Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Merci beaucoup Charles-Edouard
Et pour répondre aux interventions précédentes, nous entendons, Marie-Rose, la colère qui gronde, à juste titre, en votre cœur et vous avez raison de dénoncer la misère tant morale que physique. Mais opposer la beauté des cathédrales à la misère actuelle n’est pas nécessaire. Les deux ne sont pas antinomiques et il est tout autant normal de préserver des lieux saints dignes de Notre Seigneur, en cela ils ne seront jamais assez beaux, et tout autant de s’occuper de chacun de Ses enfants souffrant.
Mais lorsque l’on voit que 0,004 % de la population détient 30 % des richesses mondiales, on ne peut que constater que le problème est gigantesque et la situation assez dramatique. Lorsque les échanges ne seront plus basés sur l’argent, ces 0.004 % auront du souci à se faire ! En attendant, on peut agir sur tous les tableaux en même temps, essayer d’être présents auprès de ceux qui en ont besoin et respecter aussi notre patrimoine qui représente la sueur et l’amour de tout un peuple. Combien de personnes sont mortes lors de la construction de tous ces édifices élevés à la Gloire de Dieu ? Ne méprisons pas les vies qu’ils ont données par amour.
Et le Saint Curé d’Ars, qui allait mendier avec un panier percé, trouvait que les étoffes pour les offices religieux n’étaient jamais assez belles pour honorer le Christ lors de la célébration de la messe. Il se privait de manger pour donner aux pauvres mais ne négligeait pas la demeure de Notre Seigneur.
Mais vous avez raison de dire que la première de Celle-ci est d’abord notre âme que nous devons nettoyer et récurer de la même manière que nos édifices. Quant à ces derniers, le malin, par l’intermédiaire des hommes, se charge bien souvent de les détruire, le résultat est visible et il s’acharne tout autant à détruire les demeures que sont nos âmes et ceci de façon plus pernicieuse.
Par ailleurs, gardons-nous de juger, ce que vous nommez la « bourgeoisie catholique », comme partout, il y a des gens très bien, des gens moins bien mais tous en chemin. Essayons de faire que notre colère soit constructive, qu’elle devienne un moteur mais pas un frein à notre espérance.
Et pour répondre aux interventions précédentes, nous entendons, Marie-Rose, la colère qui gronde, à juste titre, en votre cœur et vous avez raison de dénoncer la misère tant morale que physique. Mais opposer la beauté des cathédrales à la misère actuelle n’est pas nécessaire. Les deux ne sont pas antinomiques et il est tout autant normal de préserver des lieux saints dignes de Notre Seigneur, en cela ils ne seront jamais assez beaux, et tout autant de s’occuper de chacun de Ses enfants souffrant.
Mais lorsque l’on voit que 0,004 % de la population détient 30 % des richesses mondiales, on ne peut que constater que le problème est gigantesque et la situation assez dramatique. Lorsque les échanges ne seront plus basés sur l’argent, ces 0.004 % auront du souci à se faire ! En attendant, on peut agir sur tous les tableaux en même temps, essayer d’être présents auprès de ceux qui en ont besoin et respecter aussi notre patrimoine qui représente la sueur et l’amour de tout un peuple. Combien de personnes sont mortes lors de la construction de tous ces édifices élevés à la Gloire de Dieu ? Ne méprisons pas les vies qu’ils ont données par amour.
Et le Saint Curé d’Ars, qui allait mendier avec un panier percé, trouvait que les étoffes pour les offices religieux n’étaient jamais assez belles pour honorer le Christ lors de la célébration de la messe. Il se privait de manger pour donner aux pauvres mais ne négligeait pas la demeure de Notre Seigneur.
Mais vous avez raison de dire que la première de Celle-ci est d’abord notre âme que nous devons nettoyer et récurer de la même manière que nos édifices. Quant à ces derniers, le malin, par l’intermédiaire des hommes, se charge bien souvent de les détruire, le résultat est visible et il s’acharne tout autant à détruire les demeures que sont nos âmes et ceci de façon plus pernicieuse.
Par ailleurs, gardons-nous de juger, ce que vous nommez la « bourgeoisie catholique », comme partout, il y a des gens très bien, des gens moins bien mais tous en chemin. Essayons de faire que notre colère soit constructive, qu’elle devienne un moteur mais pas un frein à notre espérance.
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Visite du Pape en France à Strasbourg le 25 novembre 2014
Quant à ces derniers, le malin, par l’intermédiaire des hommes, se charge bien souvent de les détruire, le résultat est visible
Bien sur carine qu'il faut préserver nos églises nos cathédrales,et il ne manquerait plus qu'elles disparaissent! Dieu nous en préserve!
D'ailleurs beaucoup de non croyants sont touchés bien souvent,et les voir,ces bâtisses pour notre Seigneur"réveille et touche bien des coeurs,ne serait ce que le son des cloches
D'ailleurs je viens de voir un article sur les femens que j'essaie de récupérer,c'est à hurler!
Même mon fils ado a été rempli d'effroi!
Mais d'être déçu par le comportement du pape me bouscule un peu,il faut lui faire confiance
Marie Rose- En adoration
- Messages : 2720
Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
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