*** Sans-Abris : Les enfants aussi meurent de la rue***

Sans-abri : les enfants aussi meurent de la rue





26 AOUT 2014

Ils ont péri dans l’incendie d’une caravane, ont succombé à une pneumopathie non soignée, n’ont pas survécu à la naissance en raison d’une grossesse non suivie…

Et la plupart ont rendu l’âme dans l’indifférence.

En 2013, quinze enfants de moins de 15 ans sans domicile fixe sont morts dans notre pays victimes de leurs conditions de vie, selon un recensement non exhaustif rendu public hier par le collectif les Morts de la rue.

Il s’agit le plus souvent de morts violentes ou de maladies cardiovasculaires.
Au moins 454 personnes sans abri sont décédées en France, en 2013.

Parmi elles, 15 enfants de moins de 15 ans, dont 5 nouveaux-nés.

Ces enfants, souvent très jeunes, vivaient essentiellement dans des bidonvilles où se mêlent forts risques d’accidents et absence de suivi médical.

L’année écoulée, au moins 517 personnes sont mortes dans la rue en France.
D’après l’association Morts de la rue, qui vient de publier son rapport annuel, 454 étaient sans-domicile fixe et 63 venaient de la rue, mais avaient pu retrouver un logement.

Au mois 454 personnes sans domicile fixe, dont 15 enfants, sont mortes en France en 2013, selon le rapport annuel du collectif Les morts de la rue, soit une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente.

Au total, 517 décès ont été recensés dans la rue, dont 454 SDF et 63 anciens SDF.
Sur les 502 autres décès, 91,3 % étaient des hommes.

En 2013, au moins 15 enfants sont morts dans la rue dans l’ indifférence et le déni, soit 3,3 % des personnes SDF, selon le dernier rapport du collectif des Morts de la rue.
Un chiffre en forte augmentation par rapport à 2012 où seul 1 mineur de moins de 15 ans vivant dans ces conditions avait perdu la vie.

Ces enfants avaient 4 ans en moyenne, et 5 étaient des nourrissons.

Ils étaient nés principalement en France (6 enfants) mais aussi en Roumanie (3 enfants) et en Bulgarie.

Quinze enfants de moins de 15 ans sont morts l’année dernière dans la rue.

Les informations sont recueillies via les associations, les services du 115 ou le samu social, les foyers d’hébergement, les pompiers, les travailleurs sociaux, certains services de police, les particuliers, les hôpitaux, les mairies ou encore les pompes funèbres.
Au total, 517 décès ont été transmis au collectif : 454 étaient SDF et 63 anciennement SDF.

C’est la deuxième année que ‘’ le collectif Les morts de la rue ‘’ publie les résultats de son enquête sur les personnes SDF décédées au cours de l’ année.

En 2013, 517 décès ont été recensés, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2012.

En Rhône-Alpes, le collectif dénombre 30 décès.

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SOURCE de l' article : http://mes-actus.fr/sans-abri-les-enfants-aussi-meurent-de-la-rue-le-parisien/

C'est horrible ce qui se passe dans cette société où l'argent est roi.
La mendicité s'aggrave de jours en jours.
Dans mon enfance je voyais des vieillards dans la rue, par la suite des jeunes et moins jeunes.
Jamais je n'aurai crue voir des enfants à la rue comme dans cette photo. Je n'ai jamais vue pour ma part d'enfants à la rue comme cela mais un jour j'ai vu un homme d'une quarantaine d'année faire la manche avec son fils, il devait bien avoir 9, 10 ou 12 ans. L'enfant n'était pas à l'école !!

Ce n'est pas nouveau du tout.
J'étais en CP et il y avait une famille, dont les biens avaient été saisis, qui vivait dans 2 voitures en plein hiver.
Croyez-moi, l'hiver à Dijon n'est pas particulièrement doux.
Ma mère, je pense, devait venir me chercher et a entendu des pleurs de bébé. Des enfants plus grands étaient avec moi à l'école.

Elle a alerté une "assistante familiale" (ou autre,je ne sais pas comment ça fonctionnait à l'époque?) qui a fait le nécessaire: le bébé a été emmené en urgence à l'hôpital: double bronco-pneumonie et on leur a probablement trouvé un toit.
J'étais trop petite pour me rendre compte mais personne n'avait bougé, à commencer par la Mairie:révoltant!
Donc, demandons-nous: que pouvons-nous faire?
J'imagine que ceci se passe en ville : il y a pourtant des structures ,non?
Pour le cas dont je parle, il s'agissait d'un village proche de Dijon...pas de structures mais une once d'humanité aurait suffi ...
Il y a bien des misères que l'on ne veut pas voir!

QUELLE DÉSOLATION..MON COEUR SE FATIGUE QUAND JE LIS SA!!C VRAIS QUE SES FAIT DIVERS PASSE PARFOIS A LA TV ET BIEN SOUVENT OUBLIER..TOUS LE MONDE REPREND SA VIE COMME SI RIEN NE PASSE N'INJUSTE DANS LE MONDE!!!A CHAQUE FOIS QU'ON RIT AVEC SES ENFANTS PENSER A CE QUI PLEURE..A CHAQUE FOIS QU'ON MANGE ET QU'ON GASPILLE PENSEZ A CE QUI ONT FAIM.

Maud a écrit:Et la plupart ont rendu l’âme dans l’indifférence.

Azur a écrit:Il y a bien des misères que l'on ne veut pas voir!

Hélas!

Bonjour,

C'est du fait d'un enfant mort dans la rue que l'abbé Pierre s'est insurgé et a lancé son appel de solidarité à la radio.
Merci de nous donner cette triste comptabilité car je n'entends plus rien à la radio et ce sont des évènements qui passent inaperçus... Quoique moi qui vit dans une grande ville je vois bien effectivement que les choses ne sont pas les mêmes que quand j'étais plus jeune et malheureusement dans le sens d'une aggravation.
Dans la grande ville où je suis (Lille) je vois souvent des mamans faire la manche avec leurs tout-petits. Il n'y a pas longtemps alors que j'étais à la terrasse d'un café devant la gare l'une d'elles s'est aventuré (avec son bébé dans les bras) à tendre la main aux consommateurs de la terrasse, elle a été chassée par le garçon de café. J'ai discuté avec lui et sa réponse a été de dire évidemment que cela faisait fuir les clients, il a prétexté aussi que l'argent laissé dans les coupoles par les clients disparaissait régulièrement. C'est vraiment triste d'en arriver à de telles situations, et c'est vraiment choquant de voir ces mamans assises sur le trottoir à mendier avec leurs enfants parfois très petits.
La seule fois où j'avais vu cela c'est lors d'un passage en Yougoslavie dans les années 70 alors que j'allais en Grèce. A l'époque cela m'avait également choqué car je n'avais jamais vu la misère d'aussi prés.

Mon indignation fait que du coup, je pense à l'abbé et à ses compagnons...

Très cordialement à vous,