LES APPARITIONS DE LA SALETTE
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LES APPARITIONS DE LA SALETTE
Apparition de Marie LA SALETTE - 1846
Le 19 septembre 1846, à la Salette, sur les pentes du Mont Planeau (2000m d'altitude environ), deux jeunes bergers gardaient les troupeaux de vaches des fermiers du hameau des Ablondins.
Maximin Giraud, onze ans, garçon qui ne tient pas en place, étourdi, espiègle, facilement vulgaire et grossier de langage, et Mélanie Calvat, quinze ans, santé fragile, renfrognée et même un peu sauvage, parce que privée d'affection maternelle.
Tous deux très frustes, sans instruction, avec leurs défauts, mais le coeur pas encore contaminé et les yeux purs, sans aucune piété, connaissant à peine le "Notre Père" et le "Je vous salue, Marie", parce que sans éducation religieuse.
Nous vous présentons successivement :
L'évènement
Le Message de Marie
Biographie de Maximin
Biographie de Mélanie
Lettre du Pape Jean-Paul II
et pour finir le secret de la salette.
Le récit des apparitions de LA SALETTE
Le 19 septembre 1846, à la Salette, sur les pentes du Mont Planeau (2000m d'altitude environ), deux jeunes bergers gardaient les troupeaux de vaches des fermiers du hameau des Ablondins.
Maximin Giraud, onze ans, garçon qui ne tient pas en place, étourdi, espiègle, facilement vulgaire et grossier de langage.
Mélanie Calvat, quinze ans, santé fragile, renfrognée et même un peu sauvage, parce que privée d'affection maternelle.
Tous deux très frustes, sans instruction, avec leurs défauts, mais le coeur pas encore contaminé et les yeux purs, sans aucune piété, connaissant à peine le"Notre Père" et le "Je vous salue, Marie", parce que sans éducation religieuse.
Vers midi, après avoir fait boire leurs bêtes à la fontaine dans le ravin de la Sézia, ils ont partagé leur frugal repas de pain et de fromage avec leur chien Loulou et se sont endormis au soleil.
Quand Mélanie, la première, se réveille, elle ne voit plus ses vaches. Inquiète, elle réveille son compagnon;"Mémin, viens voir où sont nos bêtes!"...Tous deux grimpent en courant vers la crête du Planeau et découvrent bientôt, de l'autre côté du ravin, cachées dans un repli de terrain sur l'autre versant, leurs vaches qui ruminent tranquillement.
Rassurés, ils redescendent.
Soudain, Mélanie, regardant vers l'endroit où ils ont dormi, voit une grande clarté,"comme si le soleil était tombé là".
A leurs yeux étonnés, le globe lumineux s'entrouvre et ils voient apparaître une "Dame"tout en lumière et en fleurs, assise sur une pierre, les coudes sur les genoux, la tête dans les mains et qui pleure.
"Ah! mon Dieu", s'écrie Mélanie et de peur elle laisse tomber son bâton.Plus brave, Maximin essaie de crâner;" Garde ton bâton.Moi, je garde le mien. Si c'est méchant, je lui en donne un bon coup.".
La "Dame" se lève, découvre son visage en pleurs et, d'une voix douce :"Avancez, mes enfants; n'ayez point peur. Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle."
Ils approchent, suivis de leur chien, tout près, si près, diront-ils, que personne n'aurait pu passer entre elle et eux. Et ils regardent celle qui, à première vue, fait croire à Maximin qu'il a devant lui "une maman que ses enfants auraient battus et qui se serait sauvée à la montagne pour pleurer à son aise".
La "Dame" ressemble à une servante qui serait reine. Elle porte un bonnet sur la tête, un fichu sur les épaules et un tablier sur sa robe comme une domestique qui doit faire une rude besogne de nettoyage. Elle est comme une paysanne du Dauphiné, et c'est ce qui met en confiance ces enfants qui n'ont jamais voyagé.
Mais en même temps elle est tout éclatante de lumière. Sa tête s'orne d'un diadème scintillant de rayons et de roses, sa robe de soleil est pailletée d'étoiles.
Elle cache ses mains dans ses manches, comme pour mieux serrer sur sa poitrine un crucifix vivant suspendu par des chaînes et portant aux extrémités de la traverse un marteau et une paire de tenailles.
Et ses yeux ne cessent de verser des larmes.
C'est la Vierge Marie. Elle pleure sur les péchés des hommes. Car c'est à cause d'eux que le Christ, son Fils, enchaîné par son amour, est cloué sur la croix.
Regretter ses fautes, se purifier de ses péchés, changer de vie, c'est, selon la parole du Curé d'Ars, "déclouer Jésus de sa croix".
Elle pleure et elle parle.
Dans ces jeunes intelligences, peu ouvertes, et bien incapables d'inventer ou de fausser un enregistrement, son message va s'inscruster comme dans un disque. Et les bergers répèteront, dès le soir et une multitude de fois par la suite, les mêmes paroles entendues.
Les Messages de Marie à LA SALETTE
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd , si pesant que je ne puis plus le retenir.
"Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de Le prier sans cesse ; et vous n'en faites pas cas...
"Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder...Ceux qui conduisent les charettes ne savent pas jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.
"Si la récolte se gâte, ce n'est qu'à cause de vous...Il viendra une grande famine...les petits enfants prendront un tremblements et mourront...les raisins pourriront...S'ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre se trouveront comme ensemencées d'elles-mêmes.
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants?"
Pas guère , Madame!, répond Maximin.
"Il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pouvez pas mieux faire, dites seulement un "Notre Père" et un "Je vous salue, Marie", mais quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage.
"Il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe; les autres travaillent tout l'été, le dimanche. Et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils vont à la Messe, mais c'est pour se moquer de la religion. Pendant le Carême, ils vont à la boucherie comme des chiens."
"N'avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants?"
-"Non, Madame", répond Maximin...
Et Notre-Dame lui rappelle:"Tu dois bien en avoir vu, une fois, près de la terre du Coin, avec ton père. Le maître du champ dit à ton père: "Venez voir mon blé gâté". Vous y êtes allés tous les deux. Vous avez pris deux ou trois épis entre vos mains et tout tomba en poussières. Puis vous vous en êtes retournés. Quand vous n'étiez plus qu'à une demi-heure de Corps, ton père te dit: "Tiens, mon enfant, mange encore du pain cette année; je ne sais pas qui en mangera l'année prochaine, si le blé continue à se gâter."
Au rappel de ce fait le père de Maximin croira immédiatement à la véracité de l'apparition
"Eh bien! mes enfants, vous ferez passer ce message à tout mon peuple."
Son message fini, la "Dame" remonte la pente du ravin de la Sézia. Maximin et Mélanie la suivent. Au sommet du col elle s'arrête, jette un dernier regard sur cette terre avec tristesse inexprimable, s'élève doucement et commence à disparaître dans la lumière qui se fond à son tour dans le ciel.
Le 19 septembre 1846, à la Salette, sur les pentes du Mont Planeau (2000m d'altitude environ), deux jeunes bergers gardaient les troupeaux de vaches des fermiers du hameau des Ablondins.
Maximin Giraud, onze ans, garçon qui ne tient pas en place, étourdi, espiègle, facilement vulgaire et grossier de langage, et Mélanie Calvat, quinze ans, santé fragile, renfrognée et même un peu sauvage, parce que privée d'affection maternelle.
Tous deux très frustes, sans instruction, avec leurs défauts, mais le coeur pas encore contaminé et les yeux purs, sans aucune piété, connaissant à peine le "Notre Père" et le "Je vous salue, Marie", parce que sans éducation religieuse.
Nous vous présentons successivement :
L'évènement
Le Message de Marie
Biographie de Maximin
Biographie de Mélanie
Lettre du Pape Jean-Paul II
et pour finir le secret de la salette.
Le récit des apparitions de LA SALETTE
Le 19 septembre 1846, à la Salette, sur les pentes du Mont Planeau (2000m d'altitude environ), deux jeunes bergers gardaient les troupeaux de vaches des fermiers du hameau des Ablondins.
Maximin Giraud, onze ans, garçon qui ne tient pas en place, étourdi, espiègle, facilement vulgaire et grossier de langage.
Mélanie Calvat, quinze ans, santé fragile, renfrognée et même un peu sauvage, parce que privée d'affection maternelle.
Tous deux très frustes, sans instruction, avec leurs défauts, mais le coeur pas encore contaminé et les yeux purs, sans aucune piété, connaissant à peine le"Notre Père" et le "Je vous salue, Marie", parce que sans éducation religieuse.
Vers midi, après avoir fait boire leurs bêtes à la fontaine dans le ravin de la Sézia, ils ont partagé leur frugal repas de pain et de fromage avec leur chien Loulou et se sont endormis au soleil.
Quand Mélanie, la première, se réveille, elle ne voit plus ses vaches. Inquiète, elle réveille son compagnon;"Mémin, viens voir où sont nos bêtes!"...Tous deux grimpent en courant vers la crête du Planeau et découvrent bientôt, de l'autre côté du ravin, cachées dans un repli de terrain sur l'autre versant, leurs vaches qui ruminent tranquillement.
Rassurés, ils redescendent.
Soudain, Mélanie, regardant vers l'endroit où ils ont dormi, voit une grande clarté,"comme si le soleil était tombé là".
A leurs yeux étonnés, le globe lumineux s'entrouvre et ils voient apparaître une "Dame"tout en lumière et en fleurs, assise sur une pierre, les coudes sur les genoux, la tête dans les mains et qui pleure.
"Ah! mon Dieu", s'écrie Mélanie et de peur elle laisse tomber son bâton.Plus brave, Maximin essaie de crâner;" Garde ton bâton.Moi, je garde le mien. Si c'est méchant, je lui en donne un bon coup.".
La "Dame" se lève, découvre son visage en pleurs et, d'une voix douce :"Avancez, mes enfants; n'ayez point peur. Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle."
Ils approchent, suivis de leur chien, tout près, si près, diront-ils, que personne n'aurait pu passer entre elle et eux. Et ils regardent celle qui, à première vue, fait croire à Maximin qu'il a devant lui "une maman que ses enfants auraient battus et qui se serait sauvée à la montagne pour pleurer à son aise".
La "Dame" ressemble à une servante qui serait reine. Elle porte un bonnet sur la tête, un fichu sur les épaules et un tablier sur sa robe comme une domestique qui doit faire une rude besogne de nettoyage. Elle est comme une paysanne du Dauphiné, et c'est ce qui met en confiance ces enfants qui n'ont jamais voyagé.
Mais en même temps elle est tout éclatante de lumière. Sa tête s'orne d'un diadème scintillant de rayons et de roses, sa robe de soleil est pailletée d'étoiles.
Elle cache ses mains dans ses manches, comme pour mieux serrer sur sa poitrine un crucifix vivant suspendu par des chaînes et portant aux extrémités de la traverse un marteau et une paire de tenailles.
Et ses yeux ne cessent de verser des larmes.
C'est la Vierge Marie. Elle pleure sur les péchés des hommes. Car c'est à cause d'eux que le Christ, son Fils, enchaîné par son amour, est cloué sur la croix.
Regretter ses fautes, se purifier de ses péchés, changer de vie, c'est, selon la parole du Curé d'Ars, "déclouer Jésus de sa croix".
Elle pleure et elle parle.
Dans ces jeunes intelligences, peu ouvertes, et bien incapables d'inventer ou de fausser un enregistrement, son message va s'inscruster comme dans un disque. Et les bergers répèteront, dès le soir et une multitude de fois par la suite, les mêmes paroles entendues.
Les Messages de Marie à LA SALETTE
"Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd , si pesant que je ne puis plus le retenir.
"Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de Le prier sans cesse ; et vous n'en faites pas cas...
"Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, et on ne veut pas me l'accorder...Ceux qui conduisent les charettes ne savent pas jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.
"Si la récolte se gâte, ce n'est qu'à cause de vous...Il viendra une grande famine...les petits enfants prendront un tremblements et mourront...les raisins pourriront...S'ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre se trouveront comme ensemencées d'elles-mêmes.
"Faites-vous bien votre prière, mes enfants?"
Pas guère , Madame!, répond Maximin.
"Il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pouvez pas mieux faire, dites seulement un "Notre Père" et un "Je vous salue, Marie", mais quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage.
"Il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe; les autres travaillent tout l'été, le dimanche. Et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils vont à la Messe, mais c'est pour se moquer de la religion. Pendant le Carême, ils vont à la boucherie comme des chiens."
"N'avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants?"
-"Non, Madame", répond Maximin...
Et Notre-Dame lui rappelle:"Tu dois bien en avoir vu, une fois, près de la terre du Coin, avec ton père. Le maître du champ dit à ton père: "Venez voir mon blé gâté". Vous y êtes allés tous les deux. Vous avez pris deux ou trois épis entre vos mains et tout tomba en poussières. Puis vous vous en êtes retournés. Quand vous n'étiez plus qu'à une demi-heure de Corps, ton père te dit: "Tiens, mon enfant, mange encore du pain cette année; je ne sais pas qui en mangera l'année prochaine, si le blé continue à se gâter."
Au rappel de ce fait le père de Maximin croira immédiatement à la véracité de l'apparition
"Eh bien! mes enfants, vous ferez passer ce message à tout mon peuple."
Son message fini, la "Dame" remonte la pente du ravin de la Sézia. Maximin et Mélanie la suivent. Au sommet du col elle s'arrête, jette un dernier regard sur cette terre avec tristesse inexprimable, s'élève doucement et commence à disparaître dans la lumière qui se fond à son tour dans le ciel.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
SUITE DE LA SALETTE
Ce message est très clair, sous ses termes ici et là prophétiques.
La Vierge Marie, parlant au nom de Jésus-Christ, son Fils, dénonce la profanation du dimanche et le blasphème comme deux signes de l'apostasie du monde.
Joints au manque de pénitence, de sacrifice, ces manquements à Dieu font les "paroisses mortes" des pays déchristianisés où, au bout d'un certain temps, selon la parole du Curé d'Ars ,"on finit par adorer les bêtes", uniquement soucieux du travail, de rendement et de gain.
Elle annonce que ce monde sans Dieu se prépare à un abandon de Dieu, car Lui ne reste pas indifférent au manque de respect, de reconnaissance et d'amour.
De terribles malheurs menacent le monde qui veut s'organiser tout seul, sans Dieu, contre Dieu.
La famine, l'épidémie, la révolution qui gronde, qui surviennent les années suivantes en sont la preuve et en annoncent de plus grands.
Un seul remède; un seul moyen de salut ; reconnaître les droits de Dieu dans sa vie, se convertir.
La Vierge Marie confie aussi à chacun des deux petits voyants un secret. Ces secrets ne seront jamais divulgués, mais portés à la connaissance du Pape seul, sous pli cacheté. Celui-ci, le pape Pie IX, très ému en les lisant, laissera entrevoir qu'il s'agit de malheurs menaçant la France et l'Europe tout entière et qu'ils se résument en cette parole de l'Evangile :"Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous."
Inutile et impossible de parler ici des enthousiasmes et des oppositions farouches que rencontra l'évènement de la Salette, raconté le soir même des apparitions par les deux bergers. Mais les malheurs annoncés qui arrivent, les miracles et les conversions qui se produisent en ce lieu parlent d'eux-mêmes. Après cinq années d'enquêtes sévères, l'Eglise reconnait officiellement la vérité des apparitions.
Maximin Giraud
Maximin Giraud est né à Corps, le 26 août 1835.
Sa mère Anne-Marie Templier est du pays. Son père Germain Giraud est venu d'un canton proche. Maximin n'a que dix-sept mois lorsque sa mère meurt, laissant aussi une fille de huit ans, Angélique. Peu après, Monsieur Giraud se remarie.
Maximin va pousser vaille que vaille: le charron est à l'atelier, ou au bistrot; sa femme n'a pas d'attirance pour ce gamin vif, insouciant, qui ne traîne pas à la maison, préférant se balader dans les rues de Corps autour des diligences et des pataches, ou courir les chemins avec sa chèvre et son chien. Le gamin est volontiers espiègle, l'oeil vif sous une tignasse noire, et la langue bien pendue.
Pendant l'Apparition, tandis que la Belle Dame s'adresse à Mélanie, il fait tourner son chapeau sur le sommet de son bâton, ou, de l'autre bout, pousse des cailloux vers les pieds de la Belle Dame. "Pas un ne l'a touchée!" répondra-t-il sans gêne aux enquêteurs.
Cordial dès qu'il se sent vraiment aimé. Malicieux quand on veut le récupérer. Son adolescence a été difficile.
Dans les trois années qui suivent celle de l'Apparition, il perd son demi-frère Jean-François, sa belle-mère Marie Court et son père le charron Giraud. Il est mis sous la tutelle du frère de sa mère, l'oncle Templier, homme rude et intéressé. A l'école, ses progrès sont modestes. La Soeur Sainte Thècle qui veille sur lui l'appelle "le mouvement perpétuel". Ajoutez à cela les pressions exercées par les pèlerins et les curieux.
Dans ces circonstances, quelques illuminés légitimistes, partisans d'un soi-disant fils de Louis XVI, veulent l'utiliser à des fins politiques. Maximin les mystifie avec des balivernes. Contre les conseils du curé de Corps et outrepassant l'interdiction de l'évêque de Grenoble, ils emmènent l'adolescent à Ars.
Celui-ci n'aime pas leur compagnie mais apprécie l'occasion de voir du pays. Ils sont reçus par l'imprévisible abbé Raymond, que, d'entrée, traite La Salette de supercherie et les voyants de menteurs.
Durant la matinée du 25 septembre 1850, le curé d'Ars rencontre deux fois Maximin, dans la sacristie puis au confessional, mais sans confession. Qu'a pu raconter l'adolescent exaspéré? Le résultat est que durant des années le saint curé ne cessera de douter et de souffrir. Après le mandement du 19 septembre 1851, il renverra ses interlocuteurs au jugement de l'évêque responsable. Il mettra plusieurs années avant d'y acquiescer lui-même, et de retrouver la paix.
Quant à Maximin, tout en affirmant qu'il ne s'est jamais démenti il aura bien du mal à justifier son comportement.
Il suffit d'énumérer les lieux où il est passé pour réaliser à quel point le jeune homme a été trimballé.
Du petit séminaire de Grenoble ( Le Rondeau) à la Grande Chartreuse, de la cure de Seyssin à Rome.
De Dax et Aire-sur-Adour au Vésinet, puis au collège de Tonnerre, à Petit Juy en Josas près de Versailles et à Paris. Séminariste, un hospice, étudiant en médecine, ratant son baccalauréat, il travaille dans une pharmacie, s'engage comme zouave pontifical, résilie son contrat au bout de six mois et retourne à Paris.
Le jounal "La Vie Parisienne" ayant attaqué La Salette et les deux voyants, Maximin porte plainte et obtient un rectificatif. En 1866, il publie un opuscule "Ma profession de foi sur l'apparition de Notre Dame de La Salette".
La Vierge Marie, parlant au nom de Jésus-Christ, son Fils, dénonce la profanation du dimanche et le blasphème comme deux signes de l'apostasie du monde.
Joints au manque de pénitence, de sacrifice, ces manquements à Dieu font les "paroisses mortes" des pays déchristianisés où, au bout d'un certain temps, selon la parole du Curé d'Ars ,"on finit par adorer les bêtes", uniquement soucieux du travail, de rendement et de gain.
Elle annonce que ce monde sans Dieu se prépare à un abandon de Dieu, car Lui ne reste pas indifférent au manque de respect, de reconnaissance et d'amour.
De terribles malheurs menacent le monde qui veut s'organiser tout seul, sans Dieu, contre Dieu.
La famine, l'épidémie, la révolution qui gronde, qui surviennent les années suivantes en sont la preuve et en annoncent de plus grands.
Un seul remède; un seul moyen de salut ; reconnaître les droits de Dieu dans sa vie, se convertir.
La Vierge Marie confie aussi à chacun des deux petits voyants un secret. Ces secrets ne seront jamais divulgués, mais portés à la connaissance du Pape seul, sous pli cacheté. Celui-ci, le pape Pie IX, très ému en les lisant, laissera entrevoir qu'il s'agit de malheurs menaçant la France et l'Europe tout entière et qu'ils se résument en cette parole de l'Evangile :"Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous."
Inutile et impossible de parler ici des enthousiasmes et des oppositions farouches que rencontra l'évènement de la Salette, raconté le soir même des apparitions par les deux bergers. Mais les malheurs annoncés qui arrivent, les miracles et les conversions qui se produisent en ce lieu parlent d'eux-mêmes. Après cinq années d'enquêtes sévères, l'Eglise reconnait officiellement la vérité des apparitions.
Maximin Giraud
Maximin Giraud est né à Corps, le 26 août 1835.
Sa mère Anne-Marie Templier est du pays. Son père Germain Giraud est venu d'un canton proche. Maximin n'a que dix-sept mois lorsque sa mère meurt, laissant aussi une fille de huit ans, Angélique. Peu après, Monsieur Giraud se remarie.
Maximin va pousser vaille que vaille: le charron est à l'atelier, ou au bistrot; sa femme n'a pas d'attirance pour ce gamin vif, insouciant, qui ne traîne pas à la maison, préférant se balader dans les rues de Corps autour des diligences et des pataches, ou courir les chemins avec sa chèvre et son chien. Le gamin est volontiers espiègle, l'oeil vif sous une tignasse noire, et la langue bien pendue.
Pendant l'Apparition, tandis que la Belle Dame s'adresse à Mélanie, il fait tourner son chapeau sur le sommet de son bâton, ou, de l'autre bout, pousse des cailloux vers les pieds de la Belle Dame. "Pas un ne l'a touchée!" répondra-t-il sans gêne aux enquêteurs.
Cordial dès qu'il se sent vraiment aimé. Malicieux quand on veut le récupérer. Son adolescence a été difficile.
Dans les trois années qui suivent celle de l'Apparition, il perd son demi-frère Jean-François, sa belle-mère Marie Court et son père le charron Giraud. Il est mis sous la tutelle du frère de sa mère, l'oncle Templier, homme rude et intéressé. A l'école, ses progrès sont modestes. La Soeur Sainte Thècle qui veille sur lui l'appelle "le mouvement perpétuel". Ajoutez à cela les pressions exercées par les pèlerins et les curieux.
Dans ces circonstances, quelques illuminés légitimistes, partisans d'un soi-disant fils de Louis XVI, veulent l'utiliser à des fins politiques. Maximin les mystifie avec des balivernes. Contre les conseils du curé de Corps et outrepassant l'interdiction de l'évêque de Grenoble, ils emmènent l'adolescent à Ars.
Celui-ci n'aime pas leur compagnie mais apprécie l'occasion de voir du pays. Ils sont reçus par l'imprévisible abbé Raymond, que, d'entrée, traite La Salette de supercherie et les voyants de menteurs.
Durant la matinée du 25 septembre 1850, le curé d'Ars rencontre deux fois Maximin, dans la sacristie puis au confessional, mais sans confession. Qu'a pu raconter l'adolescent exaspéré? Le résultat est que durant des années le saint curé ne cessera de douter et de souffrir. Après le mandement du 19 septembre 1851, il renverra ses interlocuteurs au jugement de l'évêque responsable. Il mettra plusieurs années avant d'y acquiescer lui-même, et de retrouver la paix.
Quant à Maximin, tout en affirmant qu'il ne s'est jamais démenti il aura bien du mal à justifier son comportement.
Il suffit d'énumérer les lieux où il est passé pour réaliser à quel point le jeune homme a été trimballé.
Du petit séminaire de Grenoble ( Le Rondeau) à la Grande Chartreuse, de la cure de Seyssin à Rome.
De Dax et Aire-sur-Adour au Vésinet, puis au collège de Tonnerre, à Petit Juy en Josas près de Versailles et à Paris. Séminariste, un hospice, étudiant en médecine, ratant son baccalauréat, il travaille dans une pharmacie, s'engage comme zouave pontifical, résilie son contrat au bout de six mois et retourne à Paris.
Le jounal "La Vie Parisienne" ayant attaqué La Salette et les deux voyants, Maximin porte plainte et obtient un rectificatif. En 1866, il publie un opuscule "Ma profession de foi sur l'apparition de Notre Dame de La Salette".
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
SUITE DE LA SALETTE
Durant cette période, M. et Mme Jourdain, un couple tout dévoué à son service, lui assure un semblant de stabilité et paie ses dettes au risque de se ruiner.
Maximin accepte alors d'être l'associé d'un marchand de liqueurs qui utilise sa notoriété pour augmenter ses ventes. L'imprévoyant Maximin n'y trouve pas son compte. En 1870, il est mobilisé au Fort Barrau à Grenoble. Enfin il rejoint Corps où viennent le retrouver les époux Jourdain. Tous trois vivent pauvrement, aidés par les Pères du Sanctuaire avec l'accord de l'évêché.
En novembre 1874, Maximin monte au pèlerinage de La Salette.
Devant un auditoire particulièrement attentif et ému, il refait le récit de l'Apparition comme au premier jour.
Ce sera la dernière fois. Le 2 février 1875, il se rend pour la dernière fois à l'église paroissiale.
Le soir du 1er mars, Maximin se confesse, reçoit la sainte communion et boit un peu d'eau de La Salette pour avaler l'hostie.
Cinq minutes plus tard, il rend son âme à Dieu. Il n'a pas encore quarante ans.
Sa dépouille repose au cimetière de Corps mais son coeur est dans la basilique de La Salette près de la console de l'orgue. C'était sa dernière volonté, pour marquer son attachement à l'Apparition:
"Je crois fermement, même au prix de mon sang, à la célèbre Apparition de la Très Sainte Vierge sur la Sainte Montagne de La Salette, le 19 septembre 1846, Apparition que j'ai défendue par paroles, par écrits et par souffrances... Dans ces sentiments, je donne mon coeur à Notre Dame de La Salette."
Par le même testament, ce pauvre n'avait plus rien à léguer que sa fidélité à la foi de l'Église. Le gamin attachant et instable qu'il est toujours resté, a enfin trouvé, près de la Belle Dame, l'affection et la paix de Dieu.
Mélanie Calvat
Mélanie est née à Corps, le 7 novembre 1831, dans une famille nombreuse. Le père, Pierre Calvat, connu comme scieur de long, s'adapte en fait à toute offre de travail.
La mère, Julie Barnaud, aura de lui dix enfants. Mélanie est la quatrième. On est pauvre au point d'envoyer parfois les petits mendier.
Toute jeune, Mélanie est "placée" pour garder les vaches, chez des paysans des environs. Du printemps 1846 à la fin de l'automne la voici chez Jean-Baptiste Pra, aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette. Le voisin de Pra s'appelle Pierre Selme. C'est lui qui a embauché - une semaine seulement - le remuant Maximin pour remplacer son berger malade. Face à ce jeune bavard, Mélanie, timide et taciturne, reste sur ses gardes.
Pourtant les deux enfants ont des points communs... si l'on peut dire!
Nés à Corps où résident leurs familles, ils ne se connaissent pas, étant donné les très longues absences de la bergère. Tous deux parlent le patois local et ne connaissent que quelques bribes de français. Ni école, ni catéchisme: ils ne savent ni lire, ni écrire. Le père de Mélanie est en constante recherche de travail. Sa mère est surchargée par les soucis de toute sa marmaille. Il ne reste pas de place à l'affection, ou si peu.
Au jour de l'Apparition, ce que caractérise Mélanie, comme Maximin, c'est la pauvreté: pauvres de biens, pauvres de savoir, pauvres d'affection. Le fait aussi qu'ils sont totalement dépendants.
Ce sont des "cires vierges" que l'événement va marquer définitivement de son empreinte, tout en respectant leurs caractères. Mélanie est en effet bien différente de son compagnon de rencontre. Elle vit chez des étrangers et ne connaît sa famille que durant les mois difficiles de l'hiver, où l'on a faim et froid. Rien d'étonnant qu'elle soit timide et renfermée. "Elle ne répondait que par oui ou par non" témoigne son maître, Jean-Baptiste Pra. Par la suite, elle répondra clairement et simplement aux questions concernant le fait de La Salette. Elle reste quatre ans chez les Soeurs de la Providence. Elle a peu de mémoire et moins d'aptitude encore que Maximin pour étudier. Dès novembre 1847, sa directrice craignait déjà que Mélanie "ne tiràt vanité de la position que l'événement lui a faite".
Maximin accepte alors d'être l'associé d'un marchand de liqueurs qui utilise sa notoriété pour augmenter ses ventes. L'imprévoyant Maximin n'y trouve pas son compte. En 1870, il est mobilisé au Fort Barrau à Grenoble. Enfin il rejoint Corps où viennent le retrouver les époux Jourdain. Tous trois vivent pauvrement, aidés par les Pères du Sanctuaire avec l'accord de l'évêché.
En novembre 1874, Maximin monte au pèlerinage de La Salette.
Devant un auditoire particulièrement attentif et ému, il refait le récit de l'Apparition comme au premier jour.
Ce sera la dernière fois. Le 2 février 1875, il se rend pour la dernière fois à l'église paroissiale.
Le soir du 1er mars, Maximin se confesse, reçoit la sainte communion et boit un peu d'eau de La Salette pour avaler l'hostie.
Cinq minutes plus tard, il rend son âme à Dieu. Il n'a pas encore quarante ans.
Sa dépouille repose au cimetière de Corps mais son coeur est dans la basilique de La Salette près de la console de l'orgue. C'était sa dernière volonté, pour marquer son attachement à l'Apparition:
"Je crois fermement, même au prix de mon sang, à la célèbre Apparition de la Très Sainte Vierge sur la Sainte Montagne de La Salette, le 19 septembre 1846, Apparition que j'ai défendue par paroles, par écrits et par souffrances... Dans ces sentiments, je donne mon coeur à Notre Dame de La Salette."
Par le même testament, ce pauvre n'avait plus rien à léguer que sa fidélité à la foi de l'Église. Le gamin attachant et instable qu'il est toujours resté, a enfin trouvé, près de la Belle Dame, l'affection et la paix de Dieu.
Mélanie Calvat
Mélanie est née à Corps, le 7 novembre 1831, dans une famille nombreuse. Le père, Pierre Calvat, connu comme scieur de long, s'adapte en fait à toute offre de travail.
La mère, Julie Barnaud, aura de lui dix enfants. Mélanie est la quatrième. On est pauvre au point d'envoyer parfois les petits mendier.
Toute jeune, Mélanie est "placée" pour garder les vaches, chez des paysans des environs. Du printemps 1846 à la fin de l'automne la voici chez Jean-Baptiste Pra, aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette. Le voisin de Pra s'appelle Pierre Selme. C'est lui qui a embauché - une semaine seulement - le remuant Maximin pour remplacer son berger malade. Face à ce jeune bavard, Mélanie, timide et taciturne, reste sur ses gardes.
Pourtant les deux enfants ont des points communs... si l'on peut dire!
Nés à Corps où résident leurs familles, ils ne se connaissent pas, étant donné les très longues absences de la bergère. Tous deux parlent le patois local et ne connaissent que quelques bribes de français. Ni école, ni catéchisme: ils ne savent ni lire, ni écrire. Le père de Mélanie est en constante recherche de travail. Sa mère est surchargée par les soucis de toute sa marmaille. Il ne reste pas de place à l'affection, ou si peu.
Au jour de l'Apparition, ce que caractérise Mélanie, comme Maximin, c'est la pauvreté: pauvres de biens, pauvres de savoir, pauvres d'affection. Le fait aussi qu'ils sont totalement dépendants.
Ce sont des "cires vierges" que l'événement va marquer définitivement de son empreinte, tout en respectant leurs caractères. Mélanie est en effet bien différente de son compagnon de rencontre. Elle vit chez des étrangers et ne connaît sa famille que durant les mois difficiles de l'hiver, où l'on a faim et froid. Rien d'étonnant qu'elle soit timide et renfermée. "Elle ne répondait que par oui ou par non" témoigne son maître, Jean-Baptiste Pra. Par la suite, elle répondra clairement et simplement aux questions concernant le fait de La Salette. Elle reste quatre ans chez les Soeurs de la Providence. Elle a peu de mémoire et moins d'aptitude encore que Maximin pour étudier. Dès novembre 1847, sa directrice craignait déjà que Mélanie "ne tiràt vanité de la position que l'événement lui a faite".
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SUITE DE LA SALETTE
Devenue postulante puis novice dans la même Congrégation, objet d'attentions et de prévenances de la part de nombreux visiteurs, elle s'attache à ses propres manières de voir.
Pour raison, le nouvel évêque de Grenoble, tout en reconnaissant sa piété et son dévouement, refuse de l'admettre aux voeux "pour la former... à la pratique de l'humilité et de la simplicité chrétiennes".
Malheureusement, Mélanie prête alors l'oreille à des personnes "inquiètes et malades", imbues de prophéties populaires et de théories pseudo-apocalyptiques et pseudo-mystiques.
Elle en restera marquée tout au long de sa vie. Pour donner crédit à ses affirmations, elle les relie au secret qu'elle a reçu de la Belle Dame. Un examen tant soit peu attentif de ce qu'elle dit et écrit montre les différences irréductibles avec les signes et les paroles de Marie à La Salette. Mélanie, ses problèmes et ses fantasmes, sont devenus le centre de son discours: à travers ses prophéties, elle règle ses comptes avec ceux qui opposent quelque résistance à ses projets: elle exprime son refus de la société ou du milieu où elle a des problèmes. Elle se recrée un passé imaginaire où sont exorcisées les frustrations dont elle a été victime dans son enfance.
Dès 1854, Mgr. Ginoulhiac écrit:"les prédictions qu'on prête à Mélanie... n'ont pas de fondement, elles sont sans importance par rapport au Fait de La Salette... elles sont postérieures à ce Fait et n'ont aucune liaison avec lui". Et l'évêque de remarquer:"La plus grande liberté a été laissée aux enfants de se démentir et ils n'ont pas varié leur langage sur la vérité du Fait de La Salette". Dans cette optique, Mgr. Ginoulhiac proclamera, le 19 septembre 1855, sur la Sainte Montagne:
"La mission des bergers est finie, celle de l'Église commence".
Malheureusement Mélanie poursuivra ses divagations prophétiques, orchestrées plus tard par le talent fulgurant d'un Léon Bloy, créant un courant "mélaniste" qui se veut rattaché à La Salette mais qui n'a d'autre base que les affirmations incontrôlables de Mélanie. On est à mille lieues des fondements historiques de l'Apparition. Quant au contenu, malgré son vernis religieux, il n'a pratiquement rien à voir avec les vérités de la foi de l'Église, rappelées par Marie à La Salette. On quitte le domaine de la foi pour celui, instable, contestable et stérile, des croyances. Ce genre de littérature éloigne de la foi au lieu de la favoriser.
En 1854, un prêtre anglais emmène Mélanie en Angleterre. L'année suivant, elle entre au Carmel de Darlington, y fait profession temporaire en 1856 mais en repart en 1860. Autre tentative chez les Soeurs de la Compassion de Marseille: après un séjour dans leur maison de Céphalonie (Grèce) et un passage au Carmel de Marseille, elle revient à la Compassion pour peu de temps.
Après quelques jours à Corps et à La Salette, elle s'établit en Italie, à Castellamare di Stabia, près de Naples. Elle y reste dix-sept ans, écrivant ses "secrets" et une règle pour une éventuelle fondation. Le Vatican prie l'évêque du lieu de lui interdire ce genre de publication, mais elle cherche obstinément d'autres appuis et imprimatur, jusqu'au maître du Sacré Palais, Mgr. Lepid. Cela ne représente pas une approbation, même voilée. Et l'autorité à laquelle Mélanie se réfère n'est pas compétent.
Après un séjour dans le mid, à Cannes, nous retrouvons Mélanie à Chalon-sur-Saône où, toujours en quête de fondation, soutenue par le chanoine de Brandt d'Amiens, elle se trouve en procès, avec Mgr. Perraud, évêque d'Autun. Le Saint Siège, saisi de l'affaire, donne raison à l'évêque.
En 1892, elle retourne en Italie, près de Lecce, puis à Messine en Sicile, sur l'invitation du chanoine Annibale di Francia. Après quelques mois dans le Piémont, elle vient s'établir chez l'abbé Combe, curé de Diou, dans l'Allier, un prêtre passionné de prophéties politico-religieuses. Elle finit d'y rédiger une autobiographie pour le moins romancée, où elle se réinvente une enfance extraordinaire, mêlée de considérations pseudo-mystiques, reflets de ses propres fantasmes et des chimères de ses correspondants.
Les messages que délivre alors Mélanie et qu'elle veut rattacher à La Salette n'ont vraiment rien à voir avec son témoignage primitif sur l'Apparition. D'ailleurs quand on en revient avec elle au fait du 19 septembre 1846, elle retrouve la simplicité et la clarté de son premier récit, concordant avec celui de Maximin. Et ceci d'une manière constante. Ainsi, lors de son passage sur la Sainte Montagne les 18 et 19 septembre 1902.
Elle retourne en Italie méridionale, à Altamura près de Bari. Elle y meurt le 14 décembre 1904. Elle repose sous une stèle de marbre où un petit bas-relief montre la Vierge accueillant la bergère de La Salette au ciel.
Pour raison, le nouvel évêque de Grenoble, tout en reconnaissant sa piété et son dévouement, refuse de l'admettre aux voeux "pour la former... à la pratique de l'humilité et de la simplicité chrétiennes".
Malheureusement, Mélanie prête alors l'oreille à des personnes "inquiètes et malades", imbues de prophéties populaires et de théories pseudo-apocalyptiques et pseudo-mystiques.
Elle en restera marquée tout au long de sa vie. Pour donner crédit à ses affirmations, elle les relie au secret qu'elle a reçu de la Belle Dame. Un examen tant soit peu attentif de ce qu'elle dit et écrit montre les différences irréductibles avec les signes et les paroles de Marie à La Salette. Mélanie, ses problèmes et ses fantasmes, sont devenus le centre de son discours: à travers ses prophéties, elle règle ses comptes avec ceux qui opposent quelque résistance à ses projets: elle exprime son refus de la société ou du milieu où elle a des problèmes. Elle se recrée un passé imaginaire où sont exorcisées les frustrations dont elle a été victime dans son enfance.
Dès 1854, Mgr. Ginoulhiac écrit:"les prédictions qu'on prête à Mélanie... n'ont pas de fondement, elles sont sans importance par rapport au Fait de La Salette... elles sont postérieures à ce Fait et n'ont aucune liaison avec lui". Et l'évêque de remarquer:"La plus grande liberté a été laissée aux enfants de se démentir et ils n'ont pas varié leur langage sur la vérité du Fait de La Salette". Dans cette optique, Mgr. Ginoulhiac proclamera, le 19 septembre 1855, sur la Sainte Montagne:
"La mission des bergers est finie, celle de l'Église commence".
Malheureusement Mélanie poursuivra ses divagations prophétiques, orchestrées plus tard par le talent fulgurant d'un Léon Bloy, créant un courant "mélaniste" qui se veut rattaché à La Salette mais qui n'a d'autre base que les affirmations incontrôlables de Mélanie. On est à mille lieues des fondements historiques de l'Apparition. Quant au contenu, malgré son vernis religieux, il n'a pratiquement rien à voir avec les vérités de la foi de l'Église, rappelées par Marie à La Salette. On quitte le domaine de la foi pour celui, instable, contestable et stérile, des croyances. Ce genre de littérature éloigne de la foi au lieu de la favoriser.
En 1854, un prêtre anglais emmène Mélanie en Angleterre. L'année suivant, elle entre au Carmel de Darlington, y fait profession temporaire en 1856 mais en repart en 1860. Autre tentative chez les Soeurs de la Compassion de Marseille: après un séjour dans leur maison de Céphalonie (Grèce) et un passage au Carmel de Marseille, elle revient à la Compassion pour peu de temps.
Après quelques jours à Corps et à La Salette, elle s'établit en Italie, à Castellamare di Stabia, près de Naples. Elle y reste dix-sept ans, écrivant ses "secrets" et une règle pour une éventuelle fondation. Le Vatican prie l'évêque du lieu de lui interdire ce genre de publication, mais elle cherche obstinément d'autres appuis et imprimatur, jusqu'au maître du Sacré Palais, Mgr. Lepid. Cela ne représente pas une approbation, même voilée. Et l'autorité à laquelle Mélanie se réfère n'est pas compétent.
Après un séjour dans le mid, à Cannes, nous retrouvons Mélanie à Chalon-sur-Saône où, toujours en quête de fondation, soutenue par le chanoine de Brandt d'Amiens, elle se trouve en procès, avec Mgr. Perraud, évêque d'Autun. Le Saint Siège, saisi de l'affaire, donne raison à l'évêque.
En 1892, elle retourne en Italie, près de Lecce, puis à Messine en Sicile, sur l'invitation du chanoine Annibale di Francia. Après quelques mois dans le Piémont, elle vient s'établir chez l'abbé Combe, curé de Diou, dans l'Allier, un prêtre passionné de prophéties politico-religieuses. Elle finit d'y rédiger une autobiographie pour le moins romancée, où elle se réinvente une enfance extraordinaire, mêlée de considérations pseudo-mystiques, reflets de ses propres fantasmes et des chimères de ses correspondants.
Les messages que délivre alors Mélanie et qu'elle veut rattacher à La Salette n'ont vraiment rien à voir avec son témoignage primitif sur l'Apparition. D'ailleurs quand on en revient avec elle au fait du 19 septembre 1846, elle retrouve la simplicité et la clarté de son premier récit, concordant avec celui de Maximin. Et ceci d'une manière constante. Ainsi, lors de son passage sur la Sainte Montagne les 18 et 19 septembre 1902.
Elle retourne en Italie méridionale, à Altamura près de Bari. Elle y meurt le 14 décembre 1904. Elle repose sous une stèle de marbre où un petit bas-relief montre la Vierge accueillant la bergère de La Salette au ciel.
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Une chose est certaine: au terme de toutes ses errances, il est un point sur lequel Mélanie n'a jamais varié: le témoignage qu'avec Maximin, elle a donné au soir du 19 septembre 1846, dans la cuisine de Jean-Baptiste Pra aux Ablandins. Et durant toute l'enquête menée par Mgr. Philibert de Bruillard, reprise et confirmée par celle de Mgr. Ginoulhiac. Dans une vie difficile, Mélanie est restée pauvre et pieuse, et fidèle à son premier témoignage.
Le Pape Jean-Paul II écrivait à Mgr Louis Dufaux
A Monseigneur Louis DUFAUX Evêque de Grenoble
"Le diocèse de Grenoble, les Missionnaires de La Salette et de nombreux fidèles dans le monde célèbrent cette année le cent cinquantième anniversaire de l'apparition de la Sainte Vierge Marie dans ce site des Alpes d'où son message n'a cessé de rayonner. Une telle commémoration peut être riche de grâces; je tiens à m'y associer, en union avec les pèlerins qui viennent vénérer la Mère du Seigneur sous le titre de Notre-Dame Réconciliatrice des pécheurs.
Mère du Sauveur, Mère de l'Eglise, Mère des hommes, Marie accompagne chacun dans le pèlerinage de la vie. Alors que s'intensifie la préparation du grand Jubilé de la Rédemption, l'année consacrée à l'anniversaire de l'apparition de Marie à Maximin et à Mélanie représente une étape significative. Marie, Mère pleine d'amour, a montré en ce lieu sa tristesse devant le mal moral de l'humanité. Par ses larmes, elle nous aide à mieux saisir la douloureuse gravité du péché, du rejet de Dieu, mais aussi la fidélité passionnée que son Fils garde envers ses enfants, Lui, le Rédempteur dont l'amour est blessé par l'oubli et les refus.
Le message de La Salette fut délivré à deux jeunes pâtres en un temps de grandes souffrances des peuples, affectés par la famine et en butte à bien des injustices. De plus, l'indifférence ou l'hostilité à l'égard du message évangélique augmentent. Notre Dame, en se faisant contempler portant sur elle l'image de son Fils crucifié, montre que, associée à l'oeuvre du salut, elle compatit aux épreuves de ses enfants et souffre de les voir s'éloigner de l'Eglise du Christ au point d'oublier ou de rejeter la présence de Dieu dans leur vie et la sainteté de son Nom.
Le rayonnement de l'événement de La Salette atteste bien que le message de Marie n'est pas tout entier dans la souffrance exprimée par les larmes; la Vierge appelle à se ressaisir: elle invite à la pénitence, à la persévérance dans la prière et particulièrement à la fidélité de la pratique dominicale; elle demande que son message "passe à tout son peuple" par le témoignage de deux enfants. Et, de fait, leur voix se fera rapidement entendre. Les pèlerins viendront; bien des conversions auront lieu. Marie était apparue dans une lumière qui évoque la splendeur de l'humanité transfigurée par la Résurrection du Christ: La Salette est un message d'espérance, car notre espérance est soutenue par l'intercession de Celle qui est la Mère des hommes.
Les ruptures ne sont pas irrémédiables. La nuit du péché cède devant la lumière de la miséricorde divine. la souffrance humaine assumée peut contribuer à la purification et au salut. Pour qui marche humblement dans les voies du Seigneur, le bras du Fils de Marie ne pèsera pas pour condamner, mais il saisira la main qui se tend pour faire entrer dans la vie nouvelle les pécheurs réconciliés par la grâce de la Croix.
Les paroles de Marie à La Salette, par leur simplicité et leur rigueur, gardent une réelle actualité, dans un monde qui subit toujours les fléaux de la guerre et de la faim, et tant de malheurs qui sont des signes et souvent des conséquences du péché des hommes. Et aujourd'hui encore, Celle que "toutes les générations diront bienheureuse" (Luc 1, 48) veut conduire "tout son peuple" qui traverse les épreuves de ce temps, à la joie qui naît de l'accomplissement paisible des missions données à l'homme par Dieu.
Le Pape Jean-Paul II écrivait à Mgr Louis Dufaux
A Monseigneur Louis DUFAUX Evêque de Grenoble
"Le diocèse de Grenoble, les Missionnaires de La Salette et de nombreux fidèles dans le monde célèbrent cette année le cent cinquantième anniversaire de l'apparition de la Sainte Vierge Marie dans ce site des Alpes d'où son message n'a cessé de rayonner. Une telle commémoration peut être riche de grâces; je tiens à m'y associer, en union avec les pèlerins qui viennent vénérer la Mère du Seigneur sous le titre de Notre-Dame Réconciliatrice des pécheurs.
Mère du Sauveur, Mère de l'Eglise, Mère des hommes, Marie accompagne chacun dans le pèlerinage de la vie. Alors que s'intensifie la préparation du grand Jubilé de la Rédemption, l'année consacrée à l'anniversaire de l'apparition de Marie à Maximin et à Mélanie représente une étape significative. Marie, Mère pleine d'amour, a montré en ce lieu sa tristesse devant le mal moral de l'humanité. Par ses larmes, elle nous aide à mieux saisir la douloureuse gravité du péché, du rejet de Dieu, mais aussi la fidélité passionnée que son Fils garde envers ses enfants, Lui, le Rédempteur dont l'amour est blessé par l'oubli et les refus.
Le message de La Salette fut délivré à deux jeunes pâtres en un temps de grandes souffrances des peuples, affectés par la famine et en butte à bien des injustices. De plus, l'indifférence ou l'hostilité à l'égard du message évangélique augmentent. Notre Dame, en se faisant contempler portant sur elle l'image de son Fils crucifié, montre que, associée à l'oeuvre du salut, elle compatit aux épreuves de ses enfants et souffre de les voir s'éloigner de l'Eglise du Christ au point d'oublier ou de rejeter la présence de Dieu dans leur vie et la sainteté de son Nom.
Le rayonnement de l'événement de La Salette atteste bien que le message de Marie n'est pas tout entier dans la souffrance exprimée par les larmes; la Vierge appelle à se ressaisir: elle invite à la pénitence, à la persévérance dans la prière et particulièrement à la fidélité de la pratique dominicale; elle demande que son message "passe à tout son peuple" par le témoignage de deux enfants. Et, de fait, leur voix se fera rapidement entendre. Les pèlerins viendront; bien des conversions auront lieu. Marie était apparue dans une lumière qui évoque la splendeur de l'humanité transfigurée par la Résurrection du Christ: La Salette est un message d'espérance, car notre espérance est soutenue par l'intercession de Celle qui est la Mère des hommes.
Les ruptures ne sont pas irrémédiables. La nuit du péché cède devant la lumière de la miséricorde divine. la souffrance humaine assumée peut contribuer à la purification et au salut. Pour qui marche humblement dans les voies du Seigneur, le bras du Fils de Marie ne pèsera pas pour condamner, mais il saisira la main qui se tend pour faire entrer dans la vie nouvelle les pécheurs réconciliés par la grâce de la Croix.
Les paroles de Marie à La Salette, par leur simplicité et leur rigueur, gardent une réelle actualité, dans un monde qui subit toujours les fléaux de la guerre et de la faim, et tant de malheurs qui sont des signes et souvent des conséquences du péché des hommes. Et aujourd'hui encore, Celle que "toutes les générations diront bienheureuse" (Luc 1, 48) veut conduire "tout son peuple" qui traverse les épreuves de ce temps, à la joie qui naît de l'accomplissement paisible des missions données à l'homme par Dieu.
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SUITE DE LA SALETTE
Les Missionnaires de la Salette n'ont cessé d'approfondir l'étude du message de La Salette ils s'attachent à en montrer la valeur permanente pour le troisième millénaire qui approche. Ils sont particulièrement chargés du "faire passer au peuple" l'appel à renouveler la vie chrétienne, qui est à l'origine de leur fondation dans le diocèse de Grenoble.
En cette année jubilaire, je les invite à poursuivre avec ardeur leur mission, dans les différentes régions du monde où ils sont à l'oeuvre. De même, j'adresse tous mes encouragements aux Soeurs de La Salette et aux autres Instituts dont la fondation et l'inspiration sont en relation avec l'événement de La Salette. Je prie pour que la Mère du Christ en cette année marquante, les assiste dans le renouveau spirituel qu'ils désirent et les aide à se donner à leurs tâches d'évangélisation avec le dynamisme missionnaire que l'Eglise attend d'eux.
De ces terres de Savoie et du Dauphiné où la Vierge Marie a fait entendre son message voici un siècle et demi, le même appel retentit aujourd'hui encore pour les nombreux pèlerins qui montent vers ce sanctuaire, ainsi que pour ceux qui se rendent en tant d'autres sanctuaires salettins. Je les encourage tous à présenter à la Vierge Immaculée les peines et les espérances de ce monde, à quelques années seulement du grand Jubilé.
Puissent-ils être les témoins de la réconciliation, don de Dieu et fruit de la Rédemption pour les personnes, les familles et les peuples! Que le pèlerinage les aide à ne pas laisser leur vie chrétienne tomber dans la tiédeur ou dans l'indifférence et à ne jamais oublier de donner au Christ ressuscité la première place dans leur vie! Puissent-ils être dans le monde des artisans de la paix que le Seigneur a promise (cf. Jean 14, 27) et demeurer indéfectiblement persuadés de la valeur inaliénable de la plus humble des personnes humaines!
Marie est présente à l'Eglise comme au jour de la Croix, au jour de la Résurrection et au jour de la Pentecôte. A La Salette, elle a clairement manifesté la constance de sa prière pour le monde. Elle n'abandonnera jamais les hommes qui sont créés à l'image et à la ressemblance de Dieu et à qui il est donné de devenir enfants de Dieu (cf. Jean 1,12). Puisse-t-elle conduire vers son Fils l'ensemble des nations de la terre!
En confiant à Notre-Dame Réconciliatrice la communauté diocésaine de Grenoble, les Missionnaires de La Salette, ainsi que les religieux et les religieuses qui partagent la même spiritualité, j'accorde de grand coeur à tous la Bénédiction apostolique."
Du Vatican, le 6 mai de 1996.
En cette année jubilaire, je les invite à poursuivre avec ardeur leur mission, dans les différentes régions du monde où ils sont à l'oeuvre. De même, j'adresse tous mes encouragements aux Soeurs de La Salette et aux autres Instituts dont la fondation et l'inspiration sont en relation avec l'événement de La Salette. Je prie pour que la Mère du Christ en cette année marquante, les assiste dans le renouveau spirituel qu'ils désirent et les aide à se donner à leurs tâches d'évangélisation avec le dynamisme missionnaire que l'Eglise attend d'eux.
De ces terres de Savoie et du Dauphiné où la Vierge Marie a fait entendre son message voici un siècle et demi, le même appel retentit aujourd'hui encore pour les nombreux pèlerins qui montent vers ce sanctuaire, ainsi que pour ceux qui se rendent en tant d'autres sanctuaires salettins. Je les encourage tous à présenter à la Vierge Immaculée les peines et les espérances de ce monde, à quelques années seulement du grand Jubilé.
Puissent-ils être les témoins de la réconciliation, don de Dieu et fruit de la Rédemption pour les personnes, les familles et les peuples! Que le pèlerinage les aide à ne pas laisser leur vie chrétienne tomber dans la tiédeur ou dans l'indifférence et à ne jamais oublier de donner au Christ ressuscité la première place dans leur vie! Puissent-ils être dans le monde des artisans de la paix que le Seigneur a promise (cf. Jean 14, 27) et demeurer indéfectiblement persuadés de la valeur inaliénable de la plus humble des personnes humaines!
Marie est présente à l'Eglise comme au jour de la Croix, au jour de la Résurrection et au jour de la Pentecôte. A La Salette, elle a clairement manifesté la constance de sa prière pour le monde. Elle n'abandonnera jamais les hommes qui sont créés à l'image et à la ressemblance de Dieu et à qui il est donné de devenir enfants de Dieu (cf. Jean 1,12). Puisse-t-elle conduire vers son Fils l'ensemble des nations de la terre!
En confiant à Notre-Dame Réconciliatrice la communauté diocésaine de Grenoble, les Missionnaires de La Salette, ainsi que les religieux et les religieuses qui partagent la même spiritualité, j'accorde de grand coeur à tous la Bénédiction apostolique."
Du Vatican, le 6 mai de 1996.
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SUITE DE LA SALETTE
Texte du secret de La Salette
écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878
Nihil obstat et Imprimatur Datum Lycii ex Curia Episcopi, die 15 nov. 1879.
Carmelus Archus Cosma. Vicarius Generalis.
La Vierge Marie :
- Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous
pourrez le publier en 1858.
Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvais vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des
cloaques d'impureté.
Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs
têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par
leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils !
Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à
l'Éternel en faveur du monde.
Dieu va frapper d'une manière sans exemple.
Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne
pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
- Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.
- La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands
événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire
le calice de la colère divine.
- Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome
après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les
armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.
- Qu'il se méfie de Napoléon, son coeur est double, et quand il voudra être à la
fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger
les peuples à se faire élever.
- L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ;
aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises
seront fermées ou profanées.
- Les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une
mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des
religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes,
il se trouvera même des évêques.
- Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les
airs.
- En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de
l'Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à
Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs
maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d'âmes.
- Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront
partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces
esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l'Évangile, qui est un esprit d'humilité de charité et de zèle pour la
gloire de Dieu.
On fera ressusciter des morts et des justes (c'est à dire que ces morts prendront
la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les
hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai
Jésus-Christ, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes
ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps).
- Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s'est
éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde.
Malheur aux Princes de l'Église, qui ne seront occupé qu'à entasser richesses sur
richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !
- Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps
l'Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ;
l'Église aura une crise affreuse.
- La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables.
On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.
Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir
son sacrifice.
- Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur...ne verront le triomphe de l'Église de Dieu.
- Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d'abolir et de faire
disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.
Dans l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l'Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le
roi des coeurs.
Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa
malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par
toute la terre.
EVENEMENTS PROCHAINS :
La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre ; le sans coulera
dans les rues ; le Française battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite, il y aura une guerre (civile) générale qui sera épouvantable.
Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l'Italie, parce que l'Evangile de Jésus-Christ n'est plus connu.
Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.
Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux.
Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu'homicide, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes.
Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leur larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.
Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à
mort.
Tout à coup, les persécuteurs de l'Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert.
Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout.
Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ.
L'Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans
d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.
EVENEMENTS LOINTAINS :
Un avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu.
La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre qui
sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un
même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.
Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ;
On ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais
imitateurs croîtrons dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères.
Heureuses les âmes humbles, conduites par l'Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge.
La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.
Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui,
au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son
ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens.
Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque,
d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître
de l'impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, Il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris
effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impuretés.
Il aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons
incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à
la tête des armées, assistés par des légions de l'enfer.
Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les
astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des
mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc...
Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'antéchrist.
Les démons de l'air avec l'antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus.
Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ;
l'Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !
J'adresse un pressant appel à la terre ; j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit.
Enfin, j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde.
Il est temps qu'ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous
comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs.
Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'hommeur de Jésus-Christ.
Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.
L'Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch
et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les
hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront
consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist.
Malheur aux habitants de la terre ! il y aura des guerres sanglantes et des
famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d'une
grêle effroyable ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans
les aires ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d'un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés.
Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ?
Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ;
Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et
beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.
Il est temps ; le soleil s'obscurcit ; la foi seule vivra.
Voici le temps ; l'abîme s'ouvre.
Voici le roi des rois des ténèbres.
Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde.
Il s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au Ciel ; il sera étouffé
par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ;
il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l'enfer.
Alors, l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les oeuvres de l'orgueil de l'homme, et tout sera renouvelé :Dieu sera servi et glorifié.
écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21 novembre 1878
Nihil obstat et Imprimatur Datum Lycii ex Curia Episcopi, die 15 nov. 1879.
Carmelus Archus Cosma. Vicarius Generalis.
La Vierge Marie :
- Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous
pourrez le publier en 1858.
Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvais vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des
cloaques d'impureté.
Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs
têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par
leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils !
Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à
l'Éternel en faveur du monde.
Dieu va frapper d'une manière sans exemple.
Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne
pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
- Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.
- La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands
événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire
le calice de la colère divine.
- Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome
après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les
armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.
- Qu'il se méfie de Napoléon, son coeur est double, et quand il voudra être à la
fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger
les peuples à se faire élever.
- L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ;
aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises
seront fermées ou profanées.
- Les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une
mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des
religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes,
il se trouvera même des évêques.
- Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les
airs.
- En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de
l'Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à
Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs
maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d'âmes.
- Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront
partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces
esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l'Évangile, qui est un esprit d'humilité de charité et de zèle pour la
gloire de Dieu.
On fera ressusciter des morts et des justes (c'est à dire que ces morts prendront
la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les
hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai
Jésus-Christ, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes
ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps).
- Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s'est
éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde.
Malheur aux Princes de l'Église, qui ne seront occupé qu'à entasser richesses sur
richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !
- Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps
l'Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ;
l'Église aura une crise affreuse.
- La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables.
On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.
Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir
son sacrifice.
- Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur...ne verront le triomphe de l'Église de Dieu.
- Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d'abolir et de faire
disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.
Dans l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l'Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le
roi des coeurs.
Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa
malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par
toute la terre.
EVENEMENTS PROCHAINS :
La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre ; le sans coulera
dans les rues ; le Française battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite, il y aura une guerre (civile) générale qui sera épouvantable.
Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l'Italie, parce que l'Evangile de Jésus-Christ n'est plus connu.
Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.
Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux.
Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu'homicide, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes.
Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leur larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.
Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à
mort.
Tout à coup, les persécuteurs de l'Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert.
Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout.
Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ.
L'Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans
d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.
EVENEMENTS LOINTAINS :
Un avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu.
La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre qui
sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un
même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.
Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ;
On ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais
imitateurs croîtrons dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères.
Heureuses les âmes humbles, conduites par l'Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge.
La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.
Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui,
au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son
ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens.
Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque,
d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître
de l'impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, Il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris
effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impuretés.
Il aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons
incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à
la tête des armées, assistés par des légions de l'enfer.
Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les
astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des
mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc...
Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'antéchrist.
Les démons de l'air avec l'antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus.
Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ;
l'Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !
J'adresse un pressant appel à la terre ; j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit.
Enfin, j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde.
Il est temps qu'ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous
comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs.
Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'hommeur de Jésus-Christ.
Combattez, enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.
L'Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch
et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les
hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront
consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist.
Malheur aux habitants de la terre ! il y aura des guerres sanglantes et des
famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d'une
grêle effroyable ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans
les aires ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d'un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés.
Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ?
Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ;
Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et
beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.
Il est temps ; le soleil s'obscurcit ; la foi seule vivra.
Voici le temps ; l'abîme s'ouvre.
Voici le roi des rois des ténèbres.
Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde.
Il s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au Ciel ; il sera étouffé
par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ;
il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l'enfer.
Alors, l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les oeuvres de l'orgueil de l'homme, et tout sera renouvelé :Dieu sera servi et glorifié.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
Re: LES APPARITIONS DE LA SALETTE
Guerrero, Où nous situer dans ce long message.....???
J'ai la triste impression que nous sommes encore très loin...d'après le texte,... et que nous ne vivrons pas jusqu'à ces événements...
Sommes-nous avant événements lointains soit au début d'événements prochains ?
J'attends ta réponse ....
J'ai la triste impression que nous sommes encore très loin...d'après le texte,... et que nous ne vivrons pas jusqu'à ces événements...
Sommes-nous avant événements lointains soit au début d'événements prochains ?
J'attends ta réponse ....
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: LES APPARITIONS DE LA SALETTE
Danielle a écrit:Guerrero, Où nous situer dans ce long message.....???
J'ai la triste impression que nous sommes encore très loin...d'après le texte,... et que nous ne vivrons pas jusqu'à ces événements...
Sommes-nous avant événements lointains soit au début d'événements prochains ?
J'attends ta réponse ....
Très chère Danielle,
Il ne faut pas s'inquiéter. Le Seigneur, du moment que l'on est consacré à lui va prendre notre croix sur lui.
Du moment que l'on prie et que l'on marche dans ses voies, et nous le prions par sa passion et son précieux sang, nous n'avons rien à craindre.
C'est vrai que de lire tous les jours divers messages, déstabilise.
Personnellement, en ce moment, je me contente de lire tous les jours la pensée du jour donnée à Léandre Lachance.
Cela reconstruit en moi ce que les prophéties peuvent détruire d'espérance.
Je sents en toi, en ce moment, un désespoir, qui ne devrait pas être.
Pour les évènements, seul le Seigneur sait.
Ce qui est sûr, c'est que nous avons commencé les trois ans et demi de l'antéchrist.
Cette détresse que nous ressentons, pour beaucoup, cela vient de l'ennemi qui nous plonge dans son amertume et nous enlève l'espérance.
Alors la confession rétablit la paix en nous.
Espérons.
Aujourd'hui encore, plusieurs personnes se sont inscrites pour prier pour la venue du roi.
Sois dans la paix ma petite soeur bien aimée.
Tendrement en Jésus et Marie,
FABIENNE
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
Re: LES APPARITIONS DE LA SALETTE
Ce qui est sûr, c'est que nous avons commencé les trois ans et demi de l'antéchrist.
Alors c'est merveilleux !
J'avais peur qu'on soit moins avancé...!
Pour la confession tu as bien raison. J'ai la chance de pouvoir me confesser régulièrement car nous avons encore la confession dans le confessionnal à tous les jours à la Cathédrale. À 15h45 c'est le temps des confessions, à 16 h c'est le Chapelet médité, à 16h15 la messe.
Tout pour la Gloire de Dieu !
Danielle- Enfant de Dieu
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Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
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