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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:18

CONFERENCE DE FABIENNE
SUR LE MESSAGE DU CŒUR DE JESUS
A SŒUR CONSOLATA BETRONE

JESUS PARLE AU MONDE

« JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES »

Bonjour à toutes et à tous.

Je vous remercie infiniment de m’accorder la grâce d’être reçue avec autant de charité dans ce lieu béni.

Aujourd’hui, chers amis, je souhaite vous parler du magnifique Message du Cœur de Jésus à Sœur Consolata Betrone, tout simplement parce que dans toutes mes conférences, je diffuse depuis plusieurs années, dans tous les pays de langue Française, en accord avec la supérieure du Monastère du Sacré Cœur à Moncalieri en Italie, des milliers de petites images de Sœur Consolata portant l’explication de la prière : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes ».

Dans toutes mes conférences, je rappelle les bienfaits de cette prière et beaucoup de personnes me disent qu’elles la prient depuis très longtemps.

Il y a quelques années, de passage à San Damiano, j’avais été touchée par une des demandes de la vierge de prier le chapelet de la foi dans lequel nous disons 5O fois « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes, sauvez les consacrés ».

Cette prière ne m’a pratiquement pas quittée depuis des années.

Voilà, très chers amis, pour l’introduction.

Maintenant, je souhaite vous présenter l’âme privilégiée Sœur Consolata, religieuse capucine.

Sœur Consolata, dans le monde Pierina BETRONE, naquit le 6 avril 1903 à Saluzzo.

En la fête de l’Immaculée Conception de 1916, Pierina, âgée de 13 ans, entendit pour la Première fois, durant son action de grâces après la communion, une voix intérieure lui demandant :
« Veux-tu être entièrement à moi ? ».

Alors sans comprendre toute la portée de la demande, elle répondit :
« Oui, Jésus ». Cela signifiait se faire religieuse.

Le 17 avril 1929, en la fête du Patronage de Saint Joseph, le monastère des Capucines de Turin s’ouvrait à elle et elle mourut le 18 juillet 1946, à l’âge de 43 ans, au nouveau couvent de Moriondo à Testona.

A l’exemple de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, dont elle fut la glorieuse conquête, Sœur Consolata reçut de Dieu une vocation et une mission très spéciales.
Mission en faveur de ses « frères » et de ses « sœurs » les prêtres, les religieux et religieuses ayant failli.

Sur la demande de Dieu, elle se voua en victime à cette tâche, et le Christ lui fit à ce sujet des promesses très consolantes.

Vocation d’amour : rendre concrète et accessible à toutes les âmes appelées la doctrine de Sainte thérèse sur la petite voie d’amour.

Trois points résuments les enseignements du Christ à Sœur Consolata :

1. Un acte incessant d’amour procédant du cœur.
2. Un « oui » souriant à tous, voyant et traitant Jésus en tous.
3. Un « oui » reconnaissant à tout (à toutes les exigences divines).

Bref, ne gaspiller aucun acte d’amour : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes », aucun acte de charité et aucun sacrifice d’une communion à l’autre.

Au cours de cette petite conférence, je ne traiterai que de l’acte incessant d’amour, ce qui m’est le plus cher.

Les premières années de sa vie religieuse, elle pensait que son travail seul prouvait à Jésus son amour : Jésus la détrompa lors de sa retraite de profession : Tu t’affaires beaucoup trop ; l’essentiel pour toi est de m’aimer.

A la Pentecôte de 1931, elle fit à Jésus, sur sa requête, cette promesse :
Jésus, je vous l’ai juré et je le crois fermement, la voie que j’ai suivie est la voie d’amour. Je m’y abandonne avec pleine confiance, j’annule toutes mes résolutions antérieures. Dès aujourd’hui, jusqu’à ma mort, je vous promets de vivre dans un acte continuel d’amour, d’accomplir chacune de mes actions par amour et de rechercher toujours l’amour.

A l’approche de Noël 1934, Sœur Consolata eut une envie folle de se préparer à cette fête en s’imposant une chaîne de fer.

La réponse de Jésus fut immédiate : L’acte d’amour continuel te tiendra lieu de chaîne et te liera à moi.

Chers frères et sœurs, croire à l’amour veut dire croire que Jésus nous aime, qu’il veut notre salut et que tout ce qu’il opère et permet dans le monde et dans notre âme est toujours ordonné à notre bien.

Cependant, peu d’âmes, mêmes parmi les plus pieuses, ont cette foi vive et pratique de l’amour : Elles l’ont, peut-être, mais faible et chancelante sous la main de l’artisan divin qui, par l’épreuve, les conduit à la perfection.

Beaucoup ne voient en Dieu qu’un maître exigeant et non un Père de bonté ! A eux s’applique la parole de Jésus du 22 novembre 1935 : « Ne faites pas de moi un Dieu de rigueur, alors que je suis un Dieu d’amour !
Son nom préféré, il le livrait à Consolata : Amour sans limites, Bonté infinie !

La mission de Sœur Consolata est de proclamer au monde la miséricorde infinie du Cœur de Jésus : la proclamer d’abord à ses frères et sœurs spirituellement adoptés, puis à toutes les âmes.

Sœur Consolata dit un jour : Quand Notre Seigneur donne libre cours à son Cœur en se plaignant d’une âme, si, au lieu de croire à ses plaintes, je lui dis au contraire : Non, Seigneur, il n’en est pas ainsi… et et si je compatis et cherche à excuser, alors je me rends compte que Jésus s’apaise, content, et, en terminant, je prie pour cette âme.
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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:19

Le 7 décembre 1935, Notre Seigneur dit :
Une mère, toute laide que soit sa progéniture, ne la considère point comme telle ; elle la garde toujours belle dans son cœur.

Ainsi se comporte mon cœur vis-à-vis des âmes : mêmes celles qui sont laides, ténébreuses et hideuses, mon Cœur les regarde toujours comme belles.

Je souffre lorsqu’on me confirme leur laideur ; inversement, j’éprouve du contentement lorsqu’on entre dans mes sentiments maternels en affirmant que ces âmes gardent leur beauté… Ces âmes m’appartiennent, je leur ai fait don de tout mon sang !

Aussi suis-je blessé par tout jugement sévère, blâme, condamnation reposant même sur la vérité ; comme, inversement, me soulage tout sentiment de compassion, d’indulgence et de miséricorde !

Abstiens-toi de juger qui que ce soit, et de proférer, et de proférer des paroles dures ; console mon Cœur et arrache-le à sa tristesse en me faisant voir par ton ingénieuse charité le seul beau côté d’une âme coupable : je te croirai, j’écouterai ta prière en sa faveur et t’exaucerai. Faire justice me peine. Mon Cœur a besoin de croire que mes créatures ne sont pas ingrates. Si tu cherches à me faire voir la gratitude, la bonté et la fidélité d’une âme, je le croirai. Que veux-tu, mon Cœur recherche le réconfort, il veut la miséricorde et non la justice !

Le 15 décembre 1935, notre Seigneur lui dit : Il arrivera souvent, Consolata, que des âmes très religieuses, surtout de celles qui me sont consacrées, me blessent dans l’intime de moi-même par cette phrase défiante : « Qui sait si je me sauverai ? »

Ouvre l’évangile et tu verras ce que j’ai promis à mes brebis : « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. »

As-tu compris Consolata ? Personne ne peut me ravir une âme.

Lis plus loin : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

As-tu compris Consolata ? Personne ne me ravira une âme… elles ne périront jamais, car je leur donne la vie éternelle.

A qui s’adressent ces paroles ? A toutes les âmes.

Pourquoi, dès lors me causer cet affront : « Qui sait si je serai sauvé ? » quand, dans l’Evangile, je donne la pleine assurance qu’aucune âme ne me sera ravie, que je leur donnerai la vie éternelle et qu’ainsi personne ne sera perdu ?

Crois-moi Consolata, va en enfer qui veut bien y aller ; car, bien que personne ne puisse m’arracher une âme, néanmoins, l’âme dotée du libre arbitre peut s’enfuir, me trahir et me renier et par conséquent se livrer au démon.

Si seulement, au lieu de me blesser par défiance, vous pensiez un peu au paradis promis ! C’est au paradis et non à l’enfer que je vous ai vouées en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons.

Oui, va en enfer qui veut bien y aller. Futile est votre crainte de vous damner : n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?

Je veillerais sur vous durant toute votre existence terrestre en vous donnant grâce sur grâce ; et, au dernier instant de votre vie, alors que je n’aurais plus qu’à recueillir les fruits de ma Rédemption, que l’âme serait à la veille de jouir de sa béatitude, je permettrais au démon, mon pire ennemi, de me ravir cette âme ? Que deviendraient alors les promesses de vie éternelle exprimées dans mon évangile ? Comment peut-on croire, Consolata, de pareilles monstruosités ?

L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma miséricorde ; car, pour ce qui est de moi, jamais je ne refuse mon pardon : ma miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous, j’ai versé mon sang.

La multitude des péchés ne damnera pas une âme – puisque mon pardon prévient son repentir -, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner.

Il suffit au bon larron en croix d’un seul acte de confiance en moi pour que ses innombrables péchés soient remis en un instant, et qu’au jour même de sa conversion il entre en possession de mon royaume et soit un saint ! Triomphe de la confiance en moi et de ma miséricorde.

Sache, Consolata, que mon Père qui m’a remis le hommes, surpasse en grandeur et en puissance tous les démons : aussi, qui osera lui arracher des mains ceux qu’il possède ?

Confiance et confiance en moi, Consolata, et crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et « ne veut pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie ».
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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:21

Chers amis, les âmes bien disposées ne méditeront jamais assez cet enseignement de Jésus à Sœur Consolata du 7 novembre 1935 :

Qui est plus parfaite, Consolata : l’âme qui se plaint continuellement à Jésus de ses imperfections, de ses manquements répétés et de ses infidélités aux bonnes résolutions, ou l’âme qui sourit sans cesse à Jésus, fait son possible pour l’aimer, ne se soucie pas des imperfections involontaires pour ne pas perdre de temps et se préoccupe avant tout de poursuivre son acte d’amour ?

Laquelle de ces deux âmes te paraît plus parfaite ?

Je préfère la seconde.

Fais ton possible pour m’aimer, et lorsque tu te surprends à être infidèle, aime-moi d’un acte d’amour plus ardent et puis reprends ton chant d’amour.

Jésus n’est pas un tyran et si pour un acte d’amour il pardonne toute une existence de péchés, comment pourrait-il un jour relever la pensée inutile qui t’a surprise ?

Dire sans cesse : Regardez, Jésus, ce que j’ai fait et combien j’ai été infidèle… est une pleurnicherie et une perte de temps. Tandis qu’un acte d’amour plus ardent donne de la valeur à ton âme et de la joie à la Mienne.
N’accorde donc aucune attention aux imperfections qui te surprennent.

Jésus s’adresse ici à toutes les âmes : celles qui, au début de leur conversion spirituelle, érpouvent toujours l’âpreté de la lutte ; comme celles aussi qui, malgré leur progrès dans la voie de la perfection, doivent essuyer un assaut imprévu de l’ennemi.

C’est le temps ou jamais de rassembler les forces de l’âme en un acte suprême de confiance dans le Cœur de Jésus.

Alors que ces âmes écoutent ses paroles réconfortantes :

L’ennemi, Consolata, fera tout pour ébranler ton aveugle confiance en moi ; quant à toi, n’oublie jamais que je suis et aime être exclusivement bon et miséricordieux.

Pénètre mon cœur, Consolata, pénètre mon amour, et ne permets pas à l’ennemi, ne serait-ce qu’un instant, de s’insinuer dans ton âme à la faveur d’une pensée de défiance, jamais ! Crois que seul je suis toujours bon, que seul je suis une maman pour toi. Imite les petits enfants qui, à la moindre éraflure, courent aussitôt à leur mère pour être pansés.

Très chers frères et sœurs, Sœur Consolata dit un jour à Jésus : « Je veux à partir d’aujourd’hui, jusqu’à ma mort, n’ouvrir la porte, ô Jésus, à aucune pensée de découragement ou de défiance. Je veux, dès mon réveil, commencer l’acte d’amour et le poursuivre jusqu’au soir à mon coucher, malgré le feu des batteries ennemies.

Je veux avec votre aide, ô Jésus, vous voir, vous parler, vous servir en tout, répondre « oui » à toutes vos requêtes, directes ou indirectes, à tout sacrifice, à tout acte d’amour, et tout accomplir avec amour et sourire.

Je veux, ô Jésus, vivre le moment présent dans un acte d’amour et de totale soumission à votre divin vouloir, pour vous et pour les âmes.

« Je veux avec votre grâce, ô Jésus, demeurer en paix et sourire toujours dans toute circonstance. Fort de votre secours, ô Jésus, on ne recule plus. Si donc il faut avancer, pourquoi nous traîner ?

Pourquoi permettre au démon de triompher de nos découragements ou de nos défiances ?

Le 10 septembre 1942, sœur Consolata écrivait à son Père spirituel :

Ce que je vise le plus ardemment dans ma prière actuelle est la faveur d’aimer Jésus comme personne ne l’a jamais aimé, et de gagner des âmes dans un nombre proportionnel.

Jésus lui promettait fréquemment : Consolata, dans le sein de l’église, tu seras la confiance !

Très chers amis, une vérité importante pour la vie spirituelle est celle-ci : « Jésus ne demande à ses pauvres créatures que le seul amour.

Amour pour amour. La plus belle offrande que la créature puisse faire à Dieu lui appartient déjà. Il peut la reprendre à son gré, même s’il s’agit de la vie. L’amour, non : sur terre, l’homme peut en disposer et peut le refuser. Dieu le veut, le demande, y prétend ; Il en a fait le but de la création de l’homme ; Il l’a institué comme premier commandement et l’observation de ce précepte conduit à la vie éternelle.

Cet amour, il le veut tout entier : il veut qu’on l’aime de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, de toutes ses forces.

Jésus disait à Sœur Consolata le 15 octobre 1935 : « J’ai soif d’être aimé de cœurs innocents, de cœurs d’enfants, de cœurs qui m’aiment totalement.

Au travers de ces âmes, le feu se propagera dans l’univers entier : le 13 octobre 1935 : « Consolata, aime-moi pour toutes et pour chacune de mes créatures, pour tous et pour chacun des cœurs qui existent. J’ai une si grande soif d’amour !

En vérité, cett soif d’amour que tout cœur humain devrait avoir pour le Créateur, le Créateur l’éprouve aussi envers sa créature :

Jésus, le 9 novembre 1935
« Aime-moi, Consolata ! J’ai soif de ton amour comme une personne assoiffée désire une source d’eau fraîche…. Ecris par obéissance pour moi, Consolata, que pour un acte d’amour, je créerais le paradis. Puis ceci qui est plus sublime encore :
Le 9 novembre 1935 : Tandis que tu m’aimes continuellement, Consolata, moi, dans ton cœur, je jouis d’un paradis.
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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:22

Sur l’insistance divine, Sœur Consolata unira à l’amour incessant une prière continuelle pour l’extension du règne de l’amour dans le monde (16 décembre 1935) :

Oui, demande le pardon pour la pauvre humanité coupable, demande pour elle le triomphe de ma miséricorde et surtout, surtout demande la descente sur elle du feu du divin amour qui, comme une nouvelle Pentecôte, purifie l’humanité de ses grandes souillures. Seul l’amour divin peut changer un apostat en apôtre, un lis fangeux en lis immaculé, un pécheur rebutant de vice en triomphe de la miséricorde !

Demande-moi l’amour, le triomphe de mon amour en toi et en toute âme qui existe maintenant et en toutes les âmes jusqu’à la consommation des siècles. Prépare par ta prière incessante le triomphe de mon Cœur, de mon amour sur la terre !

Chers amis, le désir, la joie, l’ambition, si l’on ose dire, du Christ est de nous voir devenir des saints.

Si tu savais, Consolata, la joie que j’éprouve à rendre une âme sainte ! Tous devraient devenir saints pour me procurer un tel plaisir. En veux-tu une pâle image ?
Le bonheur d’une mère dont le fils vient de remporter les lauriers de docteur est indescriptible. Or ma joie, à la vue d’une âme qui parvient à la sainteté, dépasse de beaucoup cet exemple.

Chers frères et sœurs, des fruits abondants de sanctification, d’apostolat aussi, car ces deux dons, sainteté et salut des âmes, sont en corrélation directe.
Le 19 novembre 1934 : Jésus dit à Soeur Consolata : Puisque tu as soif de m’aimer et de me gagner des âmes, demeure en moi toujours ; Durant ton travail, durant les récréations… Ne me laisse pas un instant et tu porteras beaucoup de fruits.

Regarde Saint Pierre : seul, il avait pêché toute la nuit pour ne rien prendre ; avec moi, à peine a-t-il jeté les filets qu’il les retire lourds de poissons.

Toi aussi, si tu demeures avec moi, si tu ne me quittes pas un instant dès que je t’inspirerai une mortification, tu jetteras pour ainsi dire les filets et je les retirerai pleins d’âmes que tu connaîtras en paradis.

Le 24 mars 1943 Jésus dit à Sœur Consolata : « Tu sais que j’ai pour toi un si grand amour. Mon cœur est divin, certes, et humain comme le tien, j’ai soif de ton amour et de toutes les pensées.

Si tu penses à d’autres, serait-ce à des personnes très saintes, tu ne penses pas à moi. Je suis jaloux de tes pensées ; je les veux toutes. Ecoute, je penserai à tout jusque dans le détail et toi, pense uniquement à moi ; j’ai soif de ton amour ; ne te fais donc aucun souci : ce serait ajouter des épines à mon front.

Ensuite le 20 octobre 1935 : Je permets cette lutte véhémente de pensées qui t’oppressent, parce qu’elle procure gloire et salut des âmes.

Ces pensées involontaires qui surgissent continuellement du lever au coucher pour t’empêcher d’aimer, offre-les-moi à chaque instant avec cette prière « Pour vous et pour les âmes ! » et je les changerai en grâces et en moisson d’âmes.

Là encore, Jésus attend un effort de la part de la créature, car sans virginité de l’esprit, il est impossible d’aimer Dieu de tout son esprit.

La virginité d’esprit exige la virginité de langue, sans laquelle la première serait à peu près impossible.

Toute parole inutile engendre une certaine dissipation d’esprit et la première dissipée est l’intimité avec Jésus. Toutes les âmes intérieures ont aimé le silence.

Chers amis, il ne faut pas s’étonner qu’après avoir demandé à Sœur Consolata toutes ses pensées, Jésus lui demandât le 31 mars 1934 encore toutes ses paroles :

Maintenant que tes pensées sont à moi, donne-moi toutes tes paroles, je les veux toutes. Je veux un recueillement continuel et je te veux toute à moi. Oh ! sois sans crainte, je prends la responsabilité de tes pensées et de tes paroles. Je te ferai observer ces deux promesses. Es-tu contente ? As-tu confiance en moi ?

Ensuite, le 17 juin 1934, Jésus lui dit :
« Oublie tout et ne pense plus qu’à m’aimer ; concentre ta pensée, le battement de ton cœur, ton silence en cette unique chose : aimer !

Le 18 août 1936 Jésus lui dit encore : Ne pense à rien, à rien, à rien, si ce n’est à aimer et à souffrir pour moi de tout ton amour possible.

Très chers frères et sœurs, on ne recherche pas le silence pour le silence, mais pour l’amour, et l’amour s’ordonne à une vie d’union à Jésus. Alors Jésus lui dit le 6 novembre 1934 : Maintenant, Consolata, dans l’oubli absolu de toute pensée, dans le silence rigoureux de toute parole, tu vis Jésus intensément.

Alors que signifie : vivre Jésus intensément ?
Vivre en si intime union avec lui qu’on disparaît et se transforme en lui, qu’on se divinise. On rejoint Saint Paul : « Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » Ga 2. 20.

Et Jésus dit à Consolata le 6 novembre 1934 : Si tu disparais, si tu n’ouvres la porte à aucune pensée, je penserai à toi ; si tu ne parles pas, je parlerai en toi ; si tu ne cherches pas à faire ta volonté, j’agirai en toi. Ce ne sera plus toi qui vivras, mais moi en toi.

L’âme ainsi se divinise avec ses facultés et ses opérations et elle montera jour après jour vers la sainteté.

Enfin le 26 septembre 1935, Jésus lui dit :
« Toi qui désires porter beaucoup de fruit, fixe bien en ton esprit ceci : dans l’Evangile je n’ai pas dit qu’on porterait beaucoup de fruit en faisant des mortifications extraordinaires, mais en demeurant en moi ; ne dévie donc pas du droit chemin et porte tout ton soin à demeurer unie à la Vigne. Ne te sépare point de Jésus, pas même par une pensée (je pense, moi, à tout), pas même par une parole oiseuse.

Chers frères et sœurs, observer la Loi, par seule crainte, n’est pas une œuvre parfaite. Alors Jésus dit à Sœur Consolata le 16 novembre 1935 : « Je désire que mes créatures me servent par amour, et non qu’elles évitent la faute par crainte des châtiments. Je veux être aimé. Je veux l’amour de la part des créatures ; et quand elles m’aimeront, elles ne m’offenseront plus.

Quand deux créatures s’aiment vraiment elles ne s’offensent pas ; le même phénomène se produira entre le créateur et la créature.

Et Jésus ajouta le 29 novembre de la même année : « Plus que par diligence, efforce-toi d’accomplir tout par grand amour. Travaillant, mangeant, buvant, dormant, fais tout avec amour, car j’ai soif d’amour !
Ce qui m’attire dans un acte c’est l’amour.

Le même mois le 14 et le moi suivant, le 3 Jésus ajouta : Transforme toutes les choses qui te rebutent en petites roses. Fais-en un bouquet d’amour et offre-le avec amour… J’agrée les dons faits avec tout l’amour possible ; vos riens mêmes me deviennent précieux.
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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:23

Chers amis, Dieu ne regarde donc pas l’objet de l’offrande.

Que lui offrirons-nous qui ne soit déjà sien ?

Par contre, il tient compte de l’amour qui est nôtre. Jésus dit dans ce sens le 24 novembre 1935 : Non Consolata, non !

Jésus n’exige pas de toi des actes héroïques ; simplement des petits riens offerts de tout ton cœur.

Réconfort des âmes, si nombreuses, qui ne sont pas appelées à des grandes tâches et qui passeront leur vie dans d’humbles devoirs quotidiens, inaperçues et inapréciées du monde.

Chers amis, je souhaite vous donner un exemple : Un jour Sœur Consolata liait, un matin, un bouquet de fleurs pour la Madone, mais regrettait qu’elles fussent aussi fragiles.

La voix de la grâce lui fit alors comprendre : On ne peut pas toujours offrir à Dieu les belles fleurs de vertu ; pourtant on peut toujours les accompagner d’amour. Et Jésus ne regarde pas la fleur offerte, mais l’amour qui l’offre.

Et le 10 novembre 1935, Jésus dit : Es-tu chargée de défauts ? Ecoute, je préfère une âme chargée de défauts, mais dont le cœur est entièrement mien, qu’une âme parfaite au cœur divisé.

Chers amis, avant tout l’amour est la première et la plus parfaite réparation de nos propres péchés. « La repentance qui exclut l’amour de Dieu est infernale, pareille à celle des damnés, la repentance qui ne rejette pas l’amour de Dieu, quoiqu’elle soit encore sans celui-ci, est bonne et désirable repentance, mais imparfaite et qui ne peut nous donner par elle-même le salut jusqu’à ce qu’elle ait atteint à l’amour et se soit mêlée avec lui ».

D’ailleurs, Jésus dit à Sœur Consolata le 22 novembre 1935 : Veux-tu faire pénitence de tes péchés ? Aime-moi, que ta pénitence soit l’amour.

Vous savez d’ailleurs que la petite thérèse de l’enfant Jésus disait que le feu de l’amour est plus sanctifiant que celui du Purgatoire.

Alors Jésus d’amour qui s’adresse encore à Sœur Consolata le 11 novembre 1935, lui dit :
« Apporte-moi tes manquements de la journée.
Je ne me les rappelle pas, Jésus.
Ni moi non plus.

Et alors ? Dis-moi que tu m’aimes, et va en paix ! Tes fautes n’existent plus.

Un jour Sœur Consolata s’avouait, pleine de déficiences. Alors elle reçut cet avis de Jésus le 19 Août 1936 : « Aime-moi, l’amour fait disparaître toutes les déficiences. Il ne faut surtout pas s’attarder sur ses infidélités.

D’ailleurs Jésus lui avait dit le 9 Juillet 1934 : « Ne te replie pas sur toi-même, sur tes actions passées, mais place-toi au dessus de toutes les misères en m’aimant toujours.

Chers frères et sœurs, à propos de l’humilité qui est le fondement de l’édifice spirituel Jésus lui dit le 4 juillet et le 22 août 1935 : « Plus tu te fixeras en moi, plus je ferai passer en toi mon humilité. Si tu m’aimes, je te garderai dans l’humilité. Si tu demeures en moi, la sève de la Vigne passera dans le sarment. »

Maintenant, je souhaite vous parler de quelques fruits de la vie d’amour :

Le premier est la joie intime et profonde. L’âme expérimente la possession de Dieu et se sait possédée par lui. Elle sait par expérience qu’elle donne à sa vie si brève le maximum de valeur pour la gloire de Dieu, pour son propre salut et celui des âmes ;.

Le 15 Mars 1934 : Même quand d’épaisses
Ténèbres te couvriront, l’amour diffusera en toi la lumière, la force, la joie.

Chers amis, que dire de la souffrance, apanage de toute créature humaine et moyen si efficace de sanctification ? Elle ne sera pas étrangère à l’âme qui vit d’amour, car l’amour se nourrit du sacrifice.
Le calvaire est le sommet du sacrifice, étant celui de l’amour.

Et Jésus promettait à Sœur Consolata le 27 mai 1936 : L’amour te portera au sommet de la douleur. Il ne suffit pas de souffrir, il convient de souffrir bien et cette science ne s’acquiert qu’à l’école de l’amour.

Jésus lui avait dit le 11 novembre 1935 : Pour bien souffrir tu dois aimer, aimer uniquement, toujours et intensément.

Jésus ajouta le 1er décembre de la même année : La souffrance acceptée par amour n’est plus souffrance, transformée qu’elle est en joie. Et le divin Père lui avait dit le 18 octobre, toujours de la même année : « Je te donne la joie de la douleur. Consolata, et la joie dans la douleur !

Chers amis d’amour, un autre fruit de la vie d’amour est la paix profonde et stable. Abandonnée avec confiance à l’amour, l’âme élimine toute inquiétude : recherches de voies, de moyens et de pratiques toujours nouvelles, ou multitude de désirs insatisfaits ou destinés à le rester.

Jésus répète sans cesse à Sœur Consolata : « Toi, pense uniquement à m’aimer. Moi, je penserai à tout et au moindre détail.

Puis le 31 juillet 1936 : « Tu sais, Consolata, que je pense à tout, que je pourvois à tous besoins, même aux petits petits ; aussi ne laisse entrer aucune pensée, aucun intérêt… Sois sans crainte, je pense à toi !
Frères et sœurs, si le Paradis, c’est aimer, le bonheur du paradis consiste pour l’âme dans l’acte d’amour. Et tandis que sur terre l’amour est militant, au ciel il sera jubilant et principe de gloire.

Sœur Consolata, qui se déclarait indigne des joies éternelles, parce qu’elle ne faisait rien, s’entendait dire le 15 novembre 1935 : Tu ne mérites pas les joies éternelles, sous prétexte que tu ne fais rien ?

Que dit le Catéchisme ?

Que tu as été créée pour me connaître, m’aimer, me servir, puis jouir de moi éternellement. Et toi, tu ne m’aimes pas ? Tu ne me sers pas ? Tu as donc droit à la gloire et aux joies du paradis. Le Paradis, je je te l’accorde, non seulement par amour, mais par droit.

Chers amis, pour conclure ces belles paroles sur la vie d’amour par ces phrases ardentes de celle qui crut en l’amour, qui espéra et se confia en l’amour, et qui aima l’amour :

« Moi aussi, Jésus, je chanterai toujours ; aux heures de lutte comme aux heures d’amour ; aux heures de joie, comme aux heures de douleur. C’est bien ainsi, oui ainsi, que se consumera ma vie : vous aimer et me sacrifier. Et mon chant d’amour, mes minces sacrifices acquerront, au travers de votre Cœur, une valeur infinie ; et vous, dans une condescendance ineffable, vous daignerez les faire descendre sur les trois Eglises en pluie d’amour, de rafraîchissement et de miséricorde immense, comme vous l’avez fait pour moi. Oui, j’en ai la conviction, Consolata sera une apôtre de votre Cœur, de votre miséricorde, toujours, jusqu’aux siècles révolus. C’est vous qui l’avez dit, Jésus !... Je crois, Jésus, je crois et j’ai confiance en vous !... Jésus, je vous aime ! ».
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SR CONSOLATA : JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES Empty SOEUR CONSOLATA BETRONE - SUITE

Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:25

Maintenant chers amis d’amour, je souhaite vous parler de la réalisation de la vie d’amour dans l’acte incessant d’amour.

Tout d’abord voyons comment vivre en un acte de parfait amour :

Vivre la vie d’amour, signifie faire de l’amour la vie de l’âme. Le cœur, l’esprit, les forces, tout l’être est occupé constamment à aimer Dieu.

Dans l’enseignement de Jésus à Sœur Consolata, tout ce que je vais vous exposer se concrétise dans l’effort de l’âme à transformer sa propre vie en un acte de parfait amour.

Il ne s’agit pas seulement de faire toute chose avec amour, de recueillir et d’offrir avec amour les petits sacrifices quotidiens et les petits actes de vertu ; il s’agit bien plutôt de vivifier par l’amour chaque instant de votre vie.

Mais qu’est-ce que l’amour parfait ?

C’est avant tout l’amour pur et désintéressé par lequel on aime Dieu pour lui-même, puis l’amour actuel (en acte), indubitablement plus parfait que l’amour habituel ; enfin l’amour universel qui embrasse dans un même battement de cœur : Dieu et les âmes, puisqu’on ne peut aimer Dieu sans aimer aussi le prochain.

Je voudrais ajouter : amour de Jésus inséparable de l’amour de Marie, soit parce qu’on ne peut plaire à Jésus sans aimer sa Mère et notre Mère, soit parce que notre amour dans sa pleine perfection n’atteindra Dieu qu’en passant au travers de Marie, de l’unique créature qui aima Dieu ici-bas comme Jésus veut et doit être aimé.

La formule du parfait amour renfermera donc l’amour de Jésus, l’amour de Marie et l’amour des âmes.

Telle est bien, chers amis, la formule de l’acte d’amour que Jésus dicta à Sœur Consolata pour qu’elle la transmît aux âmes.

Alors voyons quelle est la formule de l’acte incessant d’amour.

Pour la majorité des âmes, c'est-à-dire pour celles qui n’ont pas le don de la contemplation infuse, la vie d’amour ne serait pas possible sans l’aide d’un moyen pratique ou d’une formule brève et facile qui soit comme l’expression de l’amour et facilite l’intimité avec Jésus.

Jésus y a pourvu.

Pour cela, il se pencha sur une très petite âme, Sœur Consolata Betrone, pour lui dicter et requérir d’elle cet acte incessant d’amour, nœud de sa vie spirituelle et principal moyen de réaliser sa vocation et sa vie d’amour.

Alors, si vous le voulez bien, passons à la formule dont la teneur donnée par Jésus est la suivante : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes !».

Chers frères et sœurs, il me paraît important de commenter cette formule :

1. Tout y est contenu : amour de Jésus, de Marie, des âmes.
2. Acte d’amour désintéressé, car on donne à Dieu la plus belle offrande : l’amour et les âmes.
3. Acte de parfaite charité, car l’amour du prochain y trouve sa plus haute expression. On s’entretient avec Dieu, au sujet de toutes les âmes (y compris celles du purgatoire) et de chacun de leurs besoins.
4. Donc le résumé des deux grands commandements renfermant toute la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et de toute ta force.
C’est là le premier commandement. Le
Second lui est semblable : Tu aimeras
ton prochain comme toi-même. Il n’y a
pas d’autre commandement plus grand
que ceux-là ». (Mc 7, 30-31).

5. En tant qu’il est incessant, l’acte
conduit l’âme à l’accomplissement
littéral et parfait du premier
commandement.

On aime Dieu « de tout son cœur » car
l’acte d’amour jaillit du cœur ; c’est le
cœur qui aime le plus continuellement
et le plus intensément. « De tout son
esprit, car la continuité de l’acte
d’amour exclut de soi toute pensée
inutile volontaire. « De toute son âme
car l’acte incessant d’amour s’appuie
sur la ferveur de la volonté et non sur
le sentiment. « De toute sa force », car
pour parvenir à la plus grande
continuité et intensité d’amour, il faut
unir toutes les énergies de l’âme ;

6. L’acte d’amour, en soi et dans sa
Formule, est une prière des plus
parfaites.

7. L’âme réalise la vie surnaturelle dans
toute son intensité pour la gloire de Dieu,
pour sa sanctification personnelle, pour
le salut des âmes.

8. L’âme vit essentiellement mortifiée
dans l’oubli de tout et dans la
soumission et l’état de petite victime
d’amour.

Alors tout à l’heure, je vous parlerai
des privilèges et des promesses que Dieu
rattache à cet acte.

Il y a quelques instants, je vous ai parlé
de l’acte incessant d’amour, quel est
donc son sens ?

Ce serait une erreur de faire de l’acte
d’amour une simple prière jaculatoire.

Jésus ne vise pas une oraison
jaculatoire, mais une voie spirituelle qui
facilite aux âmes la vie d’amour.

Si l’acte d’amour est la voie et la vie de
l’âme, il demeure constant du moins
dans l’effort de volonté, comme une
respiration de l’âme.

Encourageant Sœur Consolata dans la
fidélité à l’acte d’amour, Jésus lui
promettait son aide et lui suggérait
cette ligne de conduite :
Comme j’ai assumé la responsabilité de
tes pensées et de tes paroles, de même
j’assume celle de ton acte continu
d’amour.

Jésus lui dit ceci le samedi saint 1934 :Rappelle-toi ceci : quand tu parles avec moi, écris ou médites, l’acte d’amour continue. C’est égal si, durant ces instants, ton cœur est condamné au silence.

De cette façon l’acte incessant d’amour
ne gêne en rien la vie commune et
régulière, ne porte aucun détriment
aux autres pratiques de piété, libres
ou obligatoires, n’entrave en rien les
diverses occupations de la journée.

Réciproquement, ces dernières
n’empêchent pas l’acte incessant
d’amour, si l’âme prend soin de
continuer son chant d’amour dans
la mesure où ces occupations
l’admettent.

Quand on prie, médite ou parle par
devoir, charité ou convenance, quand
on est occupé à des travaux qui
absorbent les facultés de l’âme, l’acte
d’amour continue devant Dieu,
l’intention y supplée.

Chers frères et sœurs, le troisième point
important est que l’acte d’amour n’est
pas quelque chose de superficiel, une
formule mécanique, mais un vrai chant
d’amour. Le mouvement des lèvres
n’est pas requis, car l’acte d’amour
est plus qu’une phrase vocale. C’est un acte intérieur : de l’esprit qui pense à
aimer ; de la volonté qui veut aimer et
qui aime.
L’acte incessant d’amour est donc une
Continuelle et silencieuse effusion
d’amour. La formule est une secours
permettant à l’âme de se fixer plus
facilement dans le parfait amour.

Le 16 novembre 1935, Jésus demande
à Sœur Consolata d’écrire ce qui suit :
« Si une créature de bonne volonté me
veut aimer et faire de sa vie un acte
incessant d’amour, du lever au coucher,
avec le cœur évidemment, moi, je ferai
des folies pour cette âme.

C’est donc avec le cœur qu’il faut aimer
sans cesse. L’âme n’en éprouvera peut- être ni goût, ni suavité. Il lui suffira de
vouloir aimer.
Fabienne Guerrero
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SR CONSOLATA : JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES Empty SOEUR CONSOLATA - SUITE

Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:28

En 1929, Jésus demanda à Sœur consolata l’acte incessant d’amour
et il continuera toujours à le lui demander.

Quant à ses passions ou défauts, Jésus lui disait : « Je les éliminerais à la lumière de cet acte d’amour. »

Aucune chose ne doit te distraire de cet acte continuel d’amour, lui disait Jésus durant la méditation, le jour de sa vêture.

De même à la communion : Je ne te demande qu’un acte continuel d’amour.

Au début c’était : « Jésus, je vous aime. »

Puis, sur son désir, elle ajoutait : « Jésus, Marie, je vous aime. »

Et enfin, il compléta : Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes.


Chers amis, Dieu revint continuellement sur cette exigence.
Par exemple le 15 mars 1934, il lui dit :
« Aime-moi, Consolata ! Ton acte d’amour me rend heureux.

Dieu l’exige même, le 15 octobre 1934 :
« J’ai des droits sur toi, Consolata !
C’est pourquoi je veux un incessant :
« Jésus, Marie, je vous aime, sauvez
les âmes » de ton lever à ton coucher,
je le veux.

Le 25 octobre 1935, Jésus lui dit : « Vis
anéantie et enfermée dans un seul et
continuel : Jésus, Marie, je vous aime,
sauvez les âmes. Rien d’autre, tout le
reste n’existe pas pour toi.

Le 28 juin 1936, Jésus lui dit encore :
« Dis adieu pour toujours à toute créature terrestre et prends le large,grâce à l’acte incessant d’amour. A
pleines voiles vers les rives éternelles !


Chers amis, vous pensez bien que
l’ennemi trépignait devant cet acte
continu d’amour. Il était à l’affût
de tout ce qui pouvait inspirer à
Sœur Consolata doute ou défiance
sur la voie entreprise.

Alors Jésus la rassurait et il lui dit
le 5 avril 1936 : Tout ce qui trouble
ton acte d’amour ne vient pas de moi.

Jésus ajouta le 3 juillet 1942 : Tout ce
qui t’arrache à l’acte incessant d’amour
ne vient pas de moi, mais de l’ennemi.

Bref, chers frères et sœurs, Jésus la
voulait si héroïque dans l’amour
continu qu’elle rejoignît la plus haute
perfection et le 31 juillet 1936, il lui dit :
« Je veux que, durant la journée, tu ne
me voles aucun acte d’amour ! Aucun !

Le 1er vendredi de février 1935, Jésus lui
dit : Oublie tout, aime-moi
continuellement, même si ton cœur
est froid comme de la pierre. Tout
dépend de l’acte incessant d’amour.

Plus clairement encore, le 16 décembre
1935, il ajouta : Donne à Jésus cela seul qu’il exige de ta vocation : l’acte
incessant d’amour en quelque état
d’âme où tu te trouves.

On voit l’empressement de Dieu à garder Consolata dans l’amour continuel, malgré les conditions les plus
Diverses.

Aimer, sans « sentir » est un intense
Martyre.

Beaucoup d’âmes dans cet état
s’abstiennent de faire des actes d’amour,
dans la crainte qu’ils ne correspondent
pas à la vérité.
Ceci frères et sœurs est une ruse de l’ennemi pour empêcher l’amour.

Personnellement, j’ai connu moi-même
cet état d’âme où on veut aimer, mais où
malheureusement on ne sent pas l’amour dans le cœur. Alors je pensais
que mon acte d’amour répété tout au
long de la journée n’était pas valable devant Dieu. Je récitais toute la journée Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes quand j’étais dans l’Ordre de Sainte Claire et là l’esprit saint m’a éclairé et j’ai compris ceci : plus on donne l’acte d’amour en souffrant sans sentir l’amour de Dieu, Dieu augmente notre mérite car il permet à l’ennemi de nous faire croire que cela ne sert à rien, que cela est tiède, dans le but que nous abandonnions.

Toutefois, dans ce combat spirituel, j’ai toujours continué et dans toutes mes conférences j’en parle car je crois
rééllement que si je dis avec amour et
de tout mon cœur : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes » et bien, je crois que Jésus et Marie quittent le ciel car l’amour les attire et par là même, ils viennent sauver une âme. Voilà mon expérience personnelle avec l’acte d’amour que je n’ai pas lâché depuis 10 ans.

Je tenais à vous livrer mon expérience,
parce que certaines ou certains d’entre
vous passent ou passeront par les mêmes
difficultés d’ordre spirituel.

Chers amis, dans la souffrance d’amour,
Je continue car je sais que Jésus m’entend et qu’il écoute toute prière pour la conversion des pêcheurs.

J’ose imaginer tous les amis que je vais
avoir au ciel, juste par la récitation
de cet acte d’amour qui est pour moi
un état d’être. Vivre l’amour sans cesse.


Reprise ici


Chers amis, Persévérer dans l’amour coûta à Sœur
Consolata qui dut résister à toutes les
attaques possibles du démon.
D’ailleurs, Jésus le 10 octobre 1935 la
mettait en garde : Peu importe,
Consolata, que le démon, les passions
suscitent en toi toutes les luttes possibles,
peu importe qu’il y ait tempête, tonnerre
ou éclairs, dis-toi seulement : Je continuerai intrépidement mon acte d’amour d’une Communion à l’autre, c’est mon devoir. Va ainsi de l’avant et sans autre préoccupation !

Comme Jésus le déclarait, il voulait instruire et encourager toutes les âmes.
Alors il dit le 16 septembre 1936 : « Crois-tu que je ne pourrais pas t’accorder cette continuité dans l’amour ?
Mais il me plaît de te voir lutter, tomber,
te relever, bref de voir tes efforts et ce
dont tu es capable.
Quelle est ma plus grande joie ? Celle
de te voir surmonter intrépidement
tout obstacle pour continuer ton acte
d’amour.
Fabienne Guerrero
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SR CONSOLATA : JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES Empty SUITE DE SOEUR CONSOLATA

Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:30

Chers amis, je souhaite maintenant vous parler de la fécondité spirituelle de l’acte incessant d’amour :

Il va de soi que seul le Christ sauve
les âmes en leur appliquant les mérites
infinis de sa sanglante expiation.

Nous, nous pouvons tout au plus, et
parce qu’il l’a bien voulu, être des
coopérateurs dans le salut des âmes,
et nous le sommes, dans la mesure de
notre union à Jésus et de notre amour
pour lui.

L’apôtre est celui qui parle et agit
au nom du Christ, en intime communion avec lui,
brulânt de ce même feu d’amour pour le Père céleste et du même zèle passionné pour les salut des âmes.

Alors là chers frères et sœurs, voici la
phrase que Jésus a dicté le 8 octobre 1935 et qui m’a le plus attiré à réciter
sans cesse l’acte d’amour :
« Rappelle-toi qu’un acte d’amour décide du salut éternel d’une âme. C’est
pourquoi, fais-toi un remords de perdre
un seul « Jésus, Marie, Je vous aime,
sauvez les âmes ».

Rendez-vous comptes, chers amis, qu’à
chaque fois une âme évite l’enfer. C’est
extraordinaire.

Cette consolante promesse revient plusieurs fois :
Ne perds pas de temps, car chaque acte
d’amour représente une âme.

Sur cet acte d’amour, la très sainte vierge lui communiquait le 10 octobre
1935 : En paradis seulement, tu en
connaîtras la valeur et la fécondité pour
le salut des âmes.

Chers frères et sœurs, depuis plusieurs
années, Consolata priait pour la
conversion d’un de ses frères, Nicolas,
et pour celle de son oncle Félix Viano.

Le premier se rendit à la grâce, à Pâques
1936.
En juillet suivant, Jésus disait à Sœur
Consolata : « Rappelle-toi que je ne t’ai
pas donné Nicolas, et ne te donnerai pas
l’oncle Félix en récompense de tes
pénitences et de tes sacrifices, mais bien
en récompense de l’acte incessant
d’amour. Car c’est l’amour que
j’attends de mes créatures.

L’acte d’amour a aussi valeur de prière
réparatrice. Jésus lui dit le 8 octobre
1935 : « Je ne te permets pas beaucoup
de prières vocales, car l’acte d’amour
est plus fécond. Un « Jésus, Marie, je
vous aime, sauvez les âmes » répare
mille blasphèmes.

Pour se préparer à la fête de l’Immaculée Conception en 1935, Jésus
lui conseillait : Quelle neuvaine
offriras-tu à ma Mère ? Donne-lui un
continuel « Jésus, Marie, je vous aime,
sauvez les âmes », car c’est tout lui donner.

Jésus ne se laisse pas vaincre en générosité par sa créature vaquant à
l’amour.

Alors le 13 septembre 1936 il lui dit :
« Demeure dans la résolution de ne
point interrompre l’acte d’amour, cela
me suffit. Reste fidèle à cet acte en le
renouvellant de temps en temps et je
t’accorderai tout, Consolata !

La fidélité à cet acte engendre la fidélité
à tout le reste comme l’assurait le divin
Père le 23 septembre 1935 : « Fixe toi
dans la résolution d’aimer continuellement, résumé de toutes les
autres résolutions.

Le 14 juillet 1936, Jésus lui dit :
« Chacun de tes actes d’amour t’acquiert la fidélité, puisqu’il m’attire
en toi, moi, Jésus, qui suis la fidélité.
L’acte d’amour dispose l’âme au
sacrifice. Alors Jésus lui dit le 24
septembre 1935 : « Applique-toi à un
continuel « Jésus, Marie, je vous aime
sauvez les âmes ». Cette seule résolution
t’obtiendra la force de dire « oui » à tous
les sacrifices.

Sur la virginité d’esprit et de langue,
Jésus lui dit le 17 Septembre 1936 :
« Tu dois jouir d’une telle maîtrise sur
tes pensées et tes paroles, que le démon
soit complètement impuissant contre toi ;
cette maîtrise, l’acte d’amour la favorise.

Le 17 octobre 1935, Jésus la prévenait
ainsi contre les pièges de l’ennemi à
l’égard de la virginité de l’acte d’amour :
Ce que l’ennemi veut empêcher, c’est
ton acte d’amour ? A ne point l’entremêler de pensées, car si tu as la
possibilité d’aimer avec le cœur, ton
esprit à simultanément la possibilité
de penser à autre chose.
La pureté de l’acte d’amour exclut
toute pensée et exige la virginité de
l’esprit. C’est de cette façon que
j’exige de toi l’acte d’amour.
Mais sois sans crainte, je t’aiderai à le
purifier pour me l’offrir. En m’aimant
tu me remettras tout, parce que tu
n’acceptes rien en toi.

Il lui expliquait le 6 décembre 1935, comment les pensées étrangères peuvent obnubiler la pureté de l’acte d’amour :
Dans les pensées mêmes bonnes qui
s’infiltrent en toi, s’insinue toujours
quelque amour-propre ou complaisance
qui enlaidit l’acte d’amour.

Mais si tu t’opposes à ces ingérences
avec la confiance aveugle que je pense
et penserai à tout, ton acte d’amour
resplendira d’une pureté virginale.

Jésus ratifie le 9 décembre 1935 :
Vois-tu ! la virginité de l’amour va
de pair avec la virginité d’esprit.
Quand une âme est fixée dans cette
virginité d’amour, plus rien ne la
troublera. Elle sera affermie dans la
paix.

Considère la sainte Vierge au pied
de la croix : elle souffre, mais quelle
dignité dans la souffrance !... Pas
une plainte au milieu d’une mer
de douleurs, pas d’accablement, pas
d’abbatement. Elle accepte, souffre,
offre jusqu’au « Consummatum est »
avec calme et force. Telle je te veux,
durant les jours de douleur, et la
virginité d’amour t’aidera à l’être.

Jésus lui donnait le 10 décembre
1935 la raison de cette
stabilisation dans la paix par la
virginité d’amour : « Oui, je te le dis :
Qui commet le péché est esclave du péché (Jn 8, 34). Toi, de même, si tu
t’ouvres à une pensée, si tu te permets
une phrase de trop, tu demeures
esclave de ton infidélité.
L’esclave est l’asservie et
l’asservissement pèse.
De fait, après une infidélité tu sens
ton âme environnée de tristesse ; et
tu es incapable de te relever si tu ne
recours pas à Jésus.
Au contraire, si tu résistes à la tentation,
si tu es fidèle, tu te sens libre et forte
prête à n’importe quelle souffrance.
Compris, Consolata, prends-en bien
note !

Puis Jésus lui dit le 2 décembre 1935 :
Pendant que tu aimes, le démon ne
fera jamais pénétrer en toi aucune
mauvaise pensée, car toutes tes facultés
sont absorbées par l’amour. Mais si
tu cesses d’aimer, le démon agira à
sa guise. Aussi, aime-moi toujours !
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SR CONSOLATA : JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES Empty SUITE DE SOEUR CONSOLATA

Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:32

Très chers frères et sœurs, Jésus communique à l’âme qui lui est intimement unie sa virginale pureté.

Il lui dit le 25 novembre 1935 : Virginité de l’esprit, Consolata :

Moi seul !... Virginité de cœur : moi seul !... Virginité de corps : c’est moi qui la verse en toi !

L’on peut bien s’imaginer la pureté d’une âme qui, du matin au soir, tient fixées sans relâche toutes ses facultés dans l’acte d’amour continu et virginal !

Aussi Jésus peut dire à Sœur Consolata et à toutes les âmes le 30 novembre 1935 : La virginité d’esprit te rend belle et immaculée ; l’acte d’amour te rend ardente selon mes désirs.

Par de telles leçons, Jésus préparait Consolata au vœu d’amour virginal.

Frères et sœurs, il faut reconnaître qu’il est difficile de trouver dans l’hagiographie chrétienne une âme qui, plus que Sœur Consolata ait aimé Jésus d’un amour aussi continu, virginal et intense.

Jésus lui disait le 10 novembre 1936 : Appliquons-nous moins à éviter les défauts et plus à aimer Jésus à l’extrême. Je veux que tu m’aimes à la folie.

Aimer Jésus à la folie, une âme le peut-elle ? Oui, avec la grâce que Dieu ne refuse pas…

D’ailleurs, il lui disait le 11 novembre 1935 : « Aie confiance ! Je suis le Tout-Puissant et je t’aime à la folie. Toi aussi, tu m’aimeras à la folie, je m’en porte garant.

Mais comment atteindre un si grand amour ? Par l’acte incessant d’amour.

Le 22 juillet 1936, Jésus la pressait : Aime-moi, Consolatal, aime-moi manganimement ! Et comment ? Par l’acte incessant d’amour, on me procure un si grand amour !

Et le 2 août il ajouta : Par l’acte incessant d’amour, tu m’aimeras à la folie.

Sœur Consolata aima avec une ardeur intense, puisque le divin Père lui-même devrait refréner ses élans d’amour. Alors il lui dit le 29 novembre 1935 :
« Mets du calme dans ton acte d’amour ! si tu n’avances pas dans la quiétude et si tu fais violence à ton cœur, celui-ci épuisé ne pourra plus poursuivre son chant.

Ton amour est aussi ardent quand il est calme et la paix en assure la continuité. Par lui-même, l’amour est un feu : laisse-le consumer tranquillement ma petite hostie.

Aime dans la quiétude, laisse l’amour consumer doucement, sans élan ni véhémence qui t’accableraient et t’empêcheraient de m’égayer de ton chant.

Sœur Consolata était d’une activité prodigieuse. Sa sainte ambition était d’arriver à la fin de la journée après s’être donnée toute à toutes. Le travail ne lui manquait pas : secrétaire, cuisinière ou portière, savetière, disponible pour tout.

Au milieu de tâches si diverses, elle était assaillie parfois d’un peu de préoccupation : pourrait-elle terminer son ouvrage ?

Jésus l’avertissait alors le 8 septembre 1934 : « Impose le silence à toutes voix. Seul le « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes » doit demeurer, avec la certitude que je pourvois à tout, même au temps nécessaire pour raccommoder les sandales.

Le démon cherche à t’opprimer sous le travail, à te plonger dans l’ambarras par ces occupations multipliées. Non, je pense, moi, à tout, et au temps nécessaire pour chaque travail.

La Mère Abbesse, avertie que Sœur Consolata se dépensait trop dans le travail au détriment de sa santé, jugea bon de la dispenser de certaines tâches pour qu’elle pût prier.

La bonne enfant, partagée entre l’obéïssance et l’incapacité de prier, se prosterna aux pieds du divin Maître : « Jésus, apprenez-moi à prier ! ».
Fabienne Guerrero
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SR CONSOLATA : JESUS, MARIE, JE VOUS AIME, SAUVEZ LES AMES Empty SUITE DE SR CONSOLATA

Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:34

La réponse divine ne tarda pas et Jésus lui répondit le 17 novembre 1935 : « Tu ne sais pas prier ?... Quelle prière plus belle et mieux agréée de moi que l’acte d’amour ?

Que fait Jésus au tabernacle ?

Il aime son Père et les âmes, c’est tout.

Pas de bruit de paroles, rien : silence et amour. Toi, fais de même. Non, ma chère, n’ajoute pas de nouvelles prières ! Fixe le tabernacle, tel est ton amour.

A propos des prières supplémentaires à la règle, Jésus lui communiquait le 12 décembre 1935 : « Je préfère ton acte d’amour à toutes tes prières ».

Il lui expliquait de plus que l’invocation en faveur des âmes, contenue dans l’Acte d’amour, embrassait toutes les âmes.

Le 20 juin 1940, il lui dit : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes » renferme tout : Les âmes du purgatoire, comme celles de l’Eglise militante ; les âmes coupables comme les âmes innocentes ; les mourants, les athées…

Très chers frères et sœurs, Jésus révéla à Sœur Consolata l’œuvre des « Toutes petites âmes ».

La première allusion de Dieu à ce fruit de vocation d’amour date du 17 août 1934 :
« Quand ton dernier « Jésus, Marie, Je vous aime, sauvez-les âmes » sera prononcé – lui dit Jésus – je le recueillerai et, par ta biographie, je le transmettrai à des millions d’âmes qui, pécheresses, le recevront, te suivront sur la voie simple de la confiance et de l’amour et m’aimeront.

L’œuvre des Toutes petites âmes, naquit dans le silence d’un monastère et le secret d’une âme et Sœur Consolata ne connut cette œuvre qui devait enrôler les âmes par millions qu’au moment où Jésus voulut la lui faire connaître, sans toutefois l’arracher à sa retraite, mais en la plongeant dans un plus complet anéantissement.

Le 4 juillet 1936, Jésus signifiait ceci à Sœur Consolata :
« Parmi les benjamines de l’Action Catholique se trouvent les « toutes petites âmes » ; ainsi, parmi les « petites âmes », il y a les Toutes Petites âmes ; tu fais partie de ce nombre et en feront partie toutes les âmes qui te suivront dans l’acte incessant d’amour.

Avec ces paroles, Jésus établissait la toute petite voie d’amour, créait dans l’Eglise les Toutes Petites Ames et donnait naissance à l’œuvre qui doit les grouper.

Le 22 juillet, Jésus parlait à nouveau des « Toutes Petites Ames » :
« Ce n’est pas pour toi qui es prête à descendre dans la tombe, que je te fais écrire ces choses, mais pour tes « frères » et pour un nombre très grand de toutes petites âmes qui te suivront en me donnant l’acte incessant d’amour.

Rappelle-toi Consolata, ta grande passion : porter les petits à Jésus et Jésus aux petits.

Et bien ! au Paradis encore tu m’apporteras les petits, les « Toutes Petites Ames » et tu me donneras à elles par l’acte incessant d’amour.

Le crois-tu ? Oui, mais je ne fais rien ! Peu importe, c’est moi qui fais tout.




Sœur Consolata vécut, oeuvra et mourut dans ce parfait abandon à l’amour, dans ce vif désir du salut de toutes les âmes. Sur son lit de mort, malgré les douleurs physiques et les ténèbres spirituelles, la victime généreuse continuait son chant d’amour virginal, son «Jésus, Marie, Je vous aime, sauvez les âmes » qui la suivit au Ciel pour s’y perpétuer, suivant cette promesse de Jésus en date du 7 novembre 1935 : « Non, ton acte d’amour ne s’éteindra pas dans la mort, mais s’éternisera dans le Ciel !

Chers amis, je souhaite maintenant vous parler de la consécration de la première « Toute Petite Ame » :

Le premier samedi de juillet 1936, Jésus avait révélé, en l’instituant, la « Toute Petite Voie d’Amour », et l’œuvre qui devait la rendre concrète ; l’œuvre elle-même ne naquit officiellement que deux mois après, le premier vendredi de septembre, par la consécration au Cœur de Jésus de la première « Toute Petite Ame » : Jeanne Compaire. Cette dame avait 85 ans et n’appartînt pas à l’état religieux, tout en ayant conservé la pureté virginale ; c’était précisément pour démontrer que la Toute Petite Voie d’Amour n’est le privilège d’une catégorie de personnes, mais un don du Cœur de Jésus à toutes les âmes.

Au début octobre 1934, elle participa à un triduum au cours duquel un prêtre prêcha les quarante-heures dans l’église des sœurs Capucines.

Le 31 août 1936, elle écrivait au Père : « J’ai trouvé ma place dans l’essaim des « Toutes Petites Ames » qui investissent la croix de Jésus et cherchent à s’y poser pour y puiser leur aliment de vie.

Le mot « Toute Petite Ame » renferme pour moi une magie extraordinaire.

Jeanne rencontra le prêtre et l’entrevue fut brève. Elle demanda : « Dites-moi, mon Père, ce que je dois faire pour entrer dans la troupe des Toutes Petites Ames », y entrer officiellement…

Stupeur du Père qui n’avait jamais songé que l’œuvre pût commencer avant la mort de Sœur Consolata.

Alors il lui répondit : « Bon, faisons comme ceci : demain, premier vendredi du mois, j’irai au Pensionnat, j’y célébrerai la messe après celle de la Communauté et vous communierez.

Aussitôt après, vous vous consacrerez comme « Toute Petite Ame » au Cœur de Jésus par la méditation de Marie, en promettant de mettre désormais toutes vos énergies spirituelles au service de l’acte incessant d’amour et des deux autres points requis par la toute petite voie d’amour.

A l’autel, j’offrirai à Jésus votre consécration ».

Chers amis, ainsi fut fait et on récita un Manificat en action de grâces. L’œuvre des Toutes Petites Ames » était officiellement née.

Jésus communiqua encore à Sœur Consolata que les « Toutes Petites Ames » seront non seulement par milliers, mais par millions. Non seulement les femmes en feront partie, mais les hommes aussi, et parmi eux se trouvent beaucoup de « Toutes Petites Ames ».

Après la mort de la première Toute Petite Ame, le 27 février 1938, ne signait pas la fin de l’œuvre.

Le cœur de Jésus, entre temps, avait déjà appelé d’autres âmes et une petite troupe était déjà constituée, une vingtaine de religieuses et laïques de l’Action catholique, ainsi que quelques hommes.

Chers frères et sœurs, je souhaite vous lire maintenant, presque intégralement, la lettre que le Père spirituel de Sœur Consolata lui avait demandé d’écrire, en exposant sa pensée sur l’acte d’amour et en donnant les conseils pratiques les plus utiles.

Si vous le voulez bien, je vais lire cette lettre très tendrement, car elle s’adresse peut-être à vous :

CHERE TOUTE PETITE AME DU CŒUR DE JESUS !

Le soir, avant de te reposer, tu prieras ton Ange gardien pour qu’il aime Jésus à ta place durant ton sommeil et qu’à ton réveil le matin, il t’inspire l’acte d’amour. Si tu le pries ainsi fidèlement chaque soir, lui se montrera fidèle à te réveiller chaque matin, dans un « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes ».

Après un tel début, continue d’aimer jusqu’à la rencontre avec Jésus Eucharistie. Cela ne signifie pas que tu négligeras toute prière. Non, poursuis tes pratiques habituelles de piété, mais sans en ajouter de nouvelles ; Que ton acte d’amour absorbe toute tranche de temps libre, et même, si Jésus le veut, quelques-unes de tes prières vocales.

Au moment de la Communion, confie et abandonne à Jésus ta personne, tes préoccupations, tes projets, tes désirs, tes peines et n’y pense plus, puisque la vie d’une « Toute Petite Ame » compte sur la promesse divine : « Je penserai à tout, jusqu’au moindre détail ; quant à toi, ne pense qu’à m’aimer ».

Ecris ces paroles au bas d’une image du Sacré-Cœur, pour les avoir toujours présentes ; elles t’aideront puissamment à libérer ton esprit de toute préoccupation, et tu expérimenteras combien Jésus est fidèle à ses promesses.

Après avoir tout abandonné à Jésus à la Sainte Communion, promets-lui à nouveau l’acte incessant d’amour, le « oui » à tout ce qu’il exigera de toi durant la journée, et la résolution de le voir, de lui parler et de le servir avec amour dans toutes les créatures avec lesquelles tu auras à traiter.

Forme, une fois pour toutes, l’intention que chacun de tes actes d’amour monte au ciel comme une nouvelle supplique qui t’obtienne la fidélité à le poursuivre sans interruption jusqu’à la communion suivante ; et que ce soit en même temps une réparation pour tes infidélités.

Quitte l’église dans cet acte d’amour, que tu continueras en chemin, chez toi, et à ta tâche.

Note ceci : « Jésus a promis que, quand tu écrirais, prierais, méditerais par nécessité ou charité, l’acte d’amour continuerait également.

A ton travail, fais en sorte, selon ton possible, d’avoir écrit sous tes yeux (sur une image, un carton) : « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes » : cela te servira de rappel.
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Message par Fabienne Guerrero Sam 23 Fév 2008 - 19:35

Trois obstacles, selon Jésus, sont à combattre dans l’acte d’amour virginal : les pensées inutiles, les intérêts (ou préoccupations) inutiles, les paroles inutiles.
Pensées ou préoccupations deviennent inutiles dès le moment où Jésus promet à sa « Toute Petite Ame » de penser à tout et à chaque détail.

Paroles inutiles dès le moment où Jésus promet à sa « Toute Petite Ame » de penser à tout et à chaque détail. Paroles inutiles, si tu n’es pas obligée de parler, par devoir, par charité ou par convenance ; c’est du temps gaspillé que tu voles à l’amour.

Intérêts inutiles aussi, bref tout ce qui distrait ton esprit de l’unique occupation à laquelle tu t’es vouée : aimer Jésus sans discontinuité, dans un amour virginal.

Conviens cependant que, pour effectuer le désir divin, c'est-à-dire pour ne perdre aucun acte d’amour et de charité d’une communion à l’autre, ton âme, appuyée par la grâce, devra consacrer longueur de temps et générosité dans l’effort constant. Surtout jamais de découragement.

A toute infidélité, plus ou moins volontaire, renouvelle ta résolution d’amour virginal et recommence. Ton infidélité te fait-elle souffrir, offre-la à Jésus… tel un acte d’amour. Tu verras avec quelle tendresse Jésus te relèveras de tes chutes, avec quelle hâte il te remettra sur pied pour que tu puisses continuer ton chant d’amour.

Ce qui t’aidera le plus à donner à Jésus l’acte incessant d’amour, sera d’en renouveler la résolution à toute heure, puis ce sera l’examen particulier sur cet acte.
Dans cet examen, tu ne noteras que le temps gaspillé en paroles inutiles, en imaginations, en pensées futiles, etc.
Répare tes manquements en faisant même de ta langue une croix à terre, puis remets-toi tranquillement à aimer !

Mais c’est surtout à l’acte d’amour que tu consacreras tes résolutions et tes énergies. Sois sans crainte, Jésus t’aidera. N’a-t-il pas dit : « Je ne te demande que cela : un acte incessant d’amour… Aime-moi, j’ai soif de ton amour. Aime-moi et tu seras heureuse ; et plus tu m’aimeras, plus tu le seras. » Et lui est fidèle.

Courage, Jésus et Marie t’aideront. Bannis la crainte pour toujours, aie confiance en eux et croix à leur amour pour toi.

En toute affection : Sœur Consolata.

Voilà chers amis, que toutes les âmes se servent de cet acte d’amour mis à leur disposition ; qu’elles en usent comme de prière jaculatoire tout au long du jour, pour valoriser tant de minutes qui risquent de se perdre en pensée futiles ou dangereuses !

Une dizaine d’actes d’amour en une journée, ce qui n’est pas un effort excessif, s’additionnent d’une façon impressionnante au cours d’un mois ou d’une année. Et l’habitude se créant, le nombre s’accroîtra et l’union à Jésus se fera toujours plus continue.

Chers frères et sœurs, avant de finir cette conférence sur l’acte incessant d’amour, je souhaite vous donner quelques éclaircissements sur l’œuvre des « Toutes Petites Ames ».

Alors qui sont les « Toutes Petites Ames » ?

Il ne s’agit pas pas d’âge ou de sexe, mais il s’agit des âmes qui sont attirées à suivre Sœur Consolata dans la petite voie d’amour, c'est-à-dire dans l’acte incessant d’amour.

Comment convevoir la continuité dans l’acte d’amour ?

A son sujet, on doit tenir compte de l’état, des occupations et des capacités de chaque personne. De plus, qu’on prie, qu’on médite, qu’on s’entretienne avec autrui par nécessité, charité ou politesse, qu’on soit occupé à des travaux qui absorbent l’attention de l’esprit, l’acte d’amour n’en continue pas moins devant Dieu, pourvu que l’âme prenne soin d’orienter vers Dieu toutes ses actions, dans la pureté d’intention.
Puis, durant les moments libres, on concentrera son effort pour continuer l’acte d’amour.

Faut-il le prononcer des lèvres, l’acte d’amour ?

Non, le cœur y suffit. Le but de cet acte, selon Jésus, est d’offrir aux âmes un moyen pratique et facile pour parvenir à la plus grande intimité d’amour avec lui. Il ne consiste donc pas dans la répétition d’une formule, ni même dans le nombre d’actes d’amour, mais dans un abandon ininterrompu de l’âme à l’amour, une continuelle effusion d’amour, un chant d’amour perpétuel et silencieux.

N’accable-t-elle pas l’esprit, cette continuité d’amour insérée dans une formule déterminée ?

Non, dans le sens où nous l’entendons et pour les âmes désireuses de vivre cette vie d’amour dans sa perfection. Et Jésus qui l’a demandée, l’a dotée d’une onction particulière, comme il donne à l’âme la grâce d’y être fidèle. L’expérience l’atteste : plus une âme y est fidèle, plus l’acte d’amour devient un besoin pour elle car seul il satisfait pleinement aux saintes aspirations d’amour et d’apostolat.

La continuité absolue de l’acte d’amour est-elle possible ?

Non, sans un privilège de Dieu. Par contre, une continuité morale est possible avec le secours de la grâce : Dans ce sens que l’âme par l’effort de la volonté rend cet acte moralement ininterrompu, et c’est tout ce que Jésus demande.

Et cette continuité morale ?

Elle est possible, mais difficile ; elle dépend d’un effort généreux et constant. Et il y faut du temps. Sœur Consolata n’y parvint que les dernières années de sa vie.

Est-il question de goût sensible dans cet acte ?

Non. Comme dans tous les exercices de vie spirituelle, il réside surtout dans la ferveur de la volonté, appuyée par la foi, dans l’excellence intrinsèque de l’acte et la confiance dans la demande et la promesse de Jésus. Souvent, le goût sensible fait défaut pour rendre l’acte d’amour plus méritoire et plus fécond.

Comment cet acte atteint-il sa perfection ?

D’une triple façon, selon la triple exigence de la vie d’amour : continuité d’amour, d’un amour le plus continuellement actuel (tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur) ; virginité d’amour, qui exclut pensées, paroles, préoccupations inutiles (…de tout ton esprit) ; intensité d’amour (… de toute ton âme et de toutes tes forces).

Cet acte d’amour, est-il à la portée de toutes les âmes (en plus des « Toutes Petites Ames » )?

Oui, Jésus l’offre à toute âme de bonne volonté.
Mais au lieu d’être incessant, il sera seulement fréquent. Tout acte d’amour est un acte de vertu (la première et la plus haute), un mérite, une coopération au salut des âmes. Il n’est pas difficile à l’âme d’en faire une dizaine par jour. Si l’acte d’amour n’est pas incessant dans chaque âme, il n’en reste pas moins qu’il monte au ciel sans interruption de l’ensemble des âmes.

Quelles formalités remplir pour être du nombres des « Toutes Petites Ames » ?

Aucune. Ni inscription, ni signe distinctif. Il ne s’agit pas d’une association ou d’une compagnie, mais d’une voie spirituelle à disposition de toues les âmes appelées.

Une consécration est-elle nécessaire ?

Oui, une âme appelée à cette voie pourra en sanctifier spécialement le départ par une consécration à l’Amour. Tel fut le cas de la première « Toute Petite Ame » et des autres qui se sont déjà engagées.

Comment accomplir cette consécration ?

Il n’y a pas de mode déterminé ; mais nous conseillerons ceci, en tirant profit de l’expérience :

1. De se choisir un jour, de préférence une fête de Notre Seigneur ou de la Vierge, ou un Premier Vendredi du mois.

2. De s’y préparer par une neuvaine ou un triduum.

3. Au jour fixé, d’assister à la messe, puis, à la Communion, de se consacrer comme « Toute Petite Ame » au Cœur de Jésus par les mains de Marie ; et clore le tout par le « Magnificat ».

Existe-t-il une formule de consécration ?

Non, cela est laissé à la générosité de chaque âme.

Nous suggérons cette formule :

CŒUR SACRE DE JESUS, VOUS AVEZ TANT AIME LES HOMMES ET VOUS NE LEUR DEMANDEZ EN RETOUR QUE L’AMOUR. DESIREUX(SE) DE CORRESPONDRE A L’ARDENT VŒU DE VOTRE DIVIN CŒUR, MOI…. JE ME CONSACRE A VOUS, COMME « TOUTE PETITE AME », PAR LES MAINS DE MARIE IMMACULEE, ET JE M’ENGAGE A VOUS DONNER L’ACTE INCESSANT D’AMOUR, LE « OUI » SOURIANT A TOUS, LE « OUI » RECONNAISSANT A TOUT. AGREEZ, JESUS TRES BON, MON ACTE DE CONSECRATION, BAIGNEZ LE DANS VOTRE SANG TRES PRECIEUX, COMMUNIQUEZ LUI LA VIGUEUR DE VOTRE GRACE TOUTE-PUISSANTE, AFIN QUE J’Y SOIS FIDELE JUSQU'A LA MORT ET QUE MON ACTE, AYANT DEBUT SUR TERRE, S’ETERNISE DANS LE CIEL. CŒUR DE JESUS, ACCEPTEZ-MOI COMME VOTRE VICTIME D’AMOUR, QUI COOPERE AVEC VOUS ET VOTRE MERE AU SALUT DES AMES. AINSI SOIT-IL.

Cette consécration lie-t-elle l’âme sous peine de péché ?

Nullement. Abandonner cette voie ou négliger l’acte incessant d’amour ne fait que priver la personne du mérite et des fruits des actes omis.

Quel sera le comportement de l’âme appelée à cette voie ?

Un comportement d’attente, de calme, de réflexion pour s’assurer que cet élan est le fruit de la grâce et non d’un enthousiasme éphémère.
Donc, il faut intensifier sa prière pour obtenir la lumière et s’exercer déjà, sans formelle obligation, à l’acte incessant d’amour. Après avoir expérimenté le bien-être que trouvent l’esprit et le cœur dans cette voie, et sa réelle utilité pour la vie intérieure, l’âme pourra passer à la consécration.

Quelle est la patronne des « Toutes Petites Ames » ?

C’est Marie Enfant : soit parce que l’œuvre naquit durant la neuvaine préparatoire à la Nativité de la Vierge, soit parce que Marie fut en fait la première et la plus parfaite « Toute Petite Ame », car sa vie entière fut réellement un acte incessant d’amour et de charité, dans l’acceptation continuelle du Divin vouloir.

Très chers frères et sœurs, qui sait si Jésus ne vous appelle pas aujourd’hui à être cette Toute Petite Ame qu’il espère unir à son très saint Cœur ?

Voilà pour terminer aujourd’hui, je souhaite réciter pour nous tous, une prière pour obtenir des grâces par l’intercession de Sœur Consolata :

O Jésus, qui avez daigné choisir Sœur Consolata Betrone, l’ardent apôtre de votre divin cœur, pour répandre dans le monde votre doctrine de l’acte incessant d’amour et pour établir dans l’Eglise la toute petite voie d’amour, nous vous prions de vouloir la glorifier sur terre, comme nous croyons que, déjà, vous l’avez glorifiée dans le Ciel, pour démontrer au monde l’origine divine et l’efficacité sanctifiante de la nouvelle voie spirituelle. Dans ce but et par son intercession, nous vous demandons la grâce qui nous tient tant à cœur, dans la ferme confiance d’être exaucés, si c’est pour le bien de notre âme. « Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes ! ».

Il est conseillé d’accompagner le triduum ou la neuvaine de prières d’une sainte communion.

JESUS, MARIE, JE VOUS AIME,
SAUVEZ LES AMES !

A cette prière jaculatoire est accordée 300 jours d’indulgence.

Voilà très chers frères et sœurs, je vous remercie infiniment d’avoir accordé un peu de votre temps précieux pour écouter Jésus parler au monde par sa servante : Sœur Consolata Betrone.

Loué soit Jésus Christ.
Fabienne Guerrero
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