9 avril. Sainte Valtrude ou Waudru, fondatrice de Mons (Belgique)
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9 avril. Sainte Valtrude ou Waudru, fondatrice de Mons (Belgique)
9 avril. Sainte Valtrude ou Waudru, première abbesse de Mons et fondatrice de cette ville. 686.
- Sainte Valtrude ou Waltrude ou Wautrude ou encore Waudru, première abbesse de Mons et fondatrice de cette ville. 686.
Papes : Honorius Ier ; Jean V. Rois de France : Clotaire II ; Thierry III.
" Sapiens mulier aedificat domum."
" A la fondation de toute maison, il faut une femme sage."
Prov. XIV, I.
Sainte Waltrude était soeur aînée de sainte Aldegonde (qui se fête au 30 janvier), et, comme elle, fille du comte Walbert et de la princesse Bertille. Dès sa jeunesse, elle se montra si portée à la dévotion, qu'elle se séparait souvent de la société pour faire ses prières et pour assister aux divins offices : ce qui ne pouvait être que très agréables à ses parents, personnes d'une piété rares.
Lorsqu'elle fut en état de se marier, elle épousa par obéissance le comte Madelgaire, aussi appelé Voncent, un des principaux seigneurs de la cour de Dagobert Ier. Elle en eut quatre enfants, dont trois ont été illustre par leur sainteté :
- saint Landry, que les uns font évêque de Metz en Lorraine, et les autres évêque de Meaux en Brie ;
- sainte Aldetrude et sainte Madelberte, qui se firent religieuses sous la conduite de leur tante sainte Aldegonde ;
- le petit Dentlin, qui mourut peu après avoir reçu le saint baptême.
Le progrès admirable de ses enfants dans toute sorte de vertus montre bien le soin que sainte Waltrude apporta à leur éducation. Mais elle ne les instyruisit pas moins par son exemple que par ses paroles ; car elle était fort adonnée à la prière, fuyait le luxe,, la bonne chère et tous les divertissements de la vie ; elle jeûnait souvent et donnait à tous moments, par son hospitalité et par ses aumônes abondantes, des marques de sa charité et de sa miséricorde envers les pauvres.
Chef-reliquaire de sainte Valtrude. Collégiale Sainte-Waudru. Mons.
Elle ne se contenta pas de s'adonner à ces exercices de la piété chrétienne : elle y engagea aussi son mari et le dégoûta si bien de tous les plaisirs et de toutes les grandeurs du monde, qu'ayant fait voeu avec elle d'une continence perpétuelle, il se retira enfin, par le conseil de saint Aubert, évêque de Cambrai, dans le monastère de Haumont, près de Maubeuge, et prit le nom de Vincent. Lui aussi est honoré d'un culte public, au 14 juillet, sous le nom de saint Vincent de Soignies, ville qui possède encore aujourd'hui ses reliques.
Pour sa sainte femme dont nous parlons, elle fut encouragée d'abord par saint Géry, ancien évêque de Cambrai, qui lui apparut en songe ; puis par un ange envoyé du ciel pour la consoler dans une persécution que le démon suscita contre elle ; elle abandonna entièrement le monde et, par le conseil de saint Guislin, qui était alors abbé de Celle-lès-Mons, elle fit bâtir une maison à l'écart, sur une montagne appelée depuis Châteaulieu (Castri locus), et où l'on voit à présent la grande ville de Mons, en Hainaut. Mais comme elle trouva cette maison plus grande et plus magnifique qu'elle ne le désirait et qu'elle l'avait ordonné, parce qu'elle voulait observer les règles de la pauvreté évangélique, elle n'y voulut pas demeurer ; et, la nuit même où elle en, sortit, le toit du bâtiment tomba à terre. C'est pourquoi celui à qui elle avait donné la charge de cet édifice en fit faire un autre moins somptueux et plus pauvre, avec un oratoire en l'honneur de saint Pierre et de saint Paul. Lorsqu'il fut achevé, saint Waltrude reçut l'habit de religion et le voile sacré des mains de saint Aubert, évêque de Cambrai, et se retira pour y vivre seule et solitaire, et ne s'y occuper que de la contemplation des vérités éternelles.
Mais le démon, qui travaille perpétuellement à la perte des hommes, ne la laissa pas en repos. Tantôt il lui mettait devant les yeux les délices et les honneurs qu'elle avait abandonnés, et dont elle pouvait encore jouir si elle retournait dans le monde, d'autres fois, il lui représentait l'amour de son mari, l'affection de ses enfants, la douceur de la conversation de tant de personnes qu'elle avit autrefois fréquentées. D'autre sfois encore, il lui faisait une peinture affreuse de la solitude afin de lui en donner du dégoût avec le désir de chercher compagnie hors de l'enceinte qu'elle s'était prescrite. Enfin, il lui apparut encore sous forme humaine et prit la hardiesse de la toucher de la main. Mais notre Sainte sortit victorieuse et triomphante de toutes ces tentations, et, par l'oraison, le jeûne, les larmes, les macérations du corps et le signe de la croix, elle défit si bien cet ennemi, qu'il se retira toujours d'ellle avec honte et confusion.
Sainte Waltrude et sainte Gertrude.
Après ces victoires, Dieu la reconnaissant digne de porter la qualité de maîtresse dans la conduite spirituelle, suscita des saintes femmes et des jeunes filles qui vinrent se mettre sous sa direction. Ainsi, elle assembla en peu de temps une communauté de servantes de Dieu, avec lesquelles elle vécut dans une grande humilité, patience, douceur, charité et ferveur d'esprit.
Sainte Aldegonde, sa soeur, qui, par ses bons avis, avait fait un autre établissement à Maubeuge, la visistait aussi fort souvent, pour en recevoir des instruction et lui rendre ses respects comme à sa mère ; mais comme la maison de Maubeuge était plus belle, plus riche et mieux fondée que celle de Waltrude, elle lui voulut persuader de venir avec elle, et d'abandonner ce pauvre lieu où elle devait souffrir continuellement de grandes incommodités. Ce fut néanmoins inutilement : car sainte Waltrude, qui avait l'amour de la pauvreté fortement imprimée dans le coeur, lui répondit que " Jésus-Christ n'ayant eu à sa naissance qu'une pauvre étable, et ayant passé toute sa vie dans une grande indigence des choses les plus nécessaires au grand soulagement du corps, il n'était pas raisonnable qu'une vile créature comme elle recherchât ses commodités ; qu'enfin elle espérait vivre aussi tranquillement dans sa petite solitude, que celles qui avaient de beaux monastères et de riches abbayes ".
En effet, toute pauvre qu'elle était, elle ne laissait pas de trouver de quoi faire beaucoup de charités aux mendiants, aux malades et aux prisonniers ; et Dieu, pour seconder son zèle, a quelquefois multiplié l'argent entre les mains de celui qu'elle chargeait de la distribution de ses aumônes. Elle fit aussi d'autres miracles : car elle délivra un pauvre homme, qui l'invoqua dans sa misère, de la puissance d'un démon dont il était extrêmement maltraité, et elle le guérit ensuite d'une violente maladie qui le tourmentait. Deux enfants, déjà moribonds, lui ayant été présentés par leurs mères, elle leur rendit la santé par ses prières, son attouchement sacré et l'impression du signe de la croix.
Enfin, après une vie si sainte, Dieu l'appela au ciel pour lui en donner une éternelle ; ce qui arriva le 6 avril 686.
Dans les gravures et statues de sainte Waltrude, elle est représentée ainsi :
1. Saint Géry lui apparaît et lui présente une coupe, symbole du sacrifice dont le Seigneur lui demandait la consommation ;
2. payant la rançon de quelque(s) prisonnier(s) ; oeuvre de miséricorde qui était particulièrement chère à sainte Waltrude ;
3. portant une église en sa qualité de fondatrice et de patronne de Mons ;
4. avec ses deux filles, encore enfants, sainte Adeltrude et sainte Madelberte.
CULTE ET RELIQUES
Comme sa petite communauté a été environnée d'une grande ville qui porte le nom de Mons, sainte Waltrude (ou Waudru) en est devenue la patronne, est regardée comme sa fondatrice, et est honorée en ces qualité par tous ses habitants.
Son culte remonte à l'époque même de son bienheureux trépas. Il a été de tout temps célèbre, non seulement à Mons où ses reliques sont conservées, mais encore dans tous les pays circonvoisins.
En 1349, le 7 octobre, les reliques de sainte Waltrude furent portées en procession dans les rues de Mons, pour implorer la miséricorde de Dieu contre la peste qui faisait d'affreux ravages. Une multitude d'habitants de la ville et des villages voisins accourut en cette circonstance pour rendre hommage à l'auguste patronne ; " de sorte que véritablement, c'est à son culte que cette ville est redevable qu'elle soit la capitale de la province, et que les faveurs continuelles qu'en reçoivent les habitants méritent leurs respects et leurs vénérations " (P. de Boussu. Histoire de Mons).
Les reliques de saint Waltrude reposent toujours à Mons, dans une magnifique châsse d'un merveilleux travail. Un reliquaire particulier renferme le chef de notre Sainte qui a été séparé du corps.
Chaque année, le lendemain de la fête de la Très-Sainte-Trinité, on fait une procession dans Mons, dans laquelle les précieuses reliques sont portées par un char (appelé aussi le Car d'or) et tiré par les plus beaux chevaux des brasseurs de la ville. La collégiale Sainte-Waudru est l'un des plus remarquables monuments religieux de la Belgique. Elle fut construite au XVe siècle sur les dessins et les plans de l'architecte Jean Dethuin.
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com/
- Sainte Valtrude ou Waltrude ou Wautrude ou encore Waudru, première abbesse de Mons et fondatrice de cette ville. 686.
Papes : Honorius Ier ; Jean V. Rois de France : Clotaire II ; Thierry III.
" Sapiens mulier aedificat domum."
" A la fondation de toute maison, il faut une femme sage."
Prov. XIV, I.
Détail. Livre d'heures de Jean de Lannoy. XVe.
Sainte Waltrude était soeur aînée de sainte Aldegonde (qui se fête au 30 janvier), et, comme elle, fille du comte Walbert et de la princesse Bertille. Dès sa jeunesse, elle se montra si portée à la dévotion, qu'elle se séparait souvent de la société pour faire ses prières et pour assister aux divins offices : ce qui ne pouvait être que très agréables à ses parents, personnes d'une piété rares.
Lorsqu'elle fut en état de se marier, elle épousa par obéissance le comte Madelgaire, aussi appelé Voncent, un des principaux seigneurs de la cour de Dagobert Ier. Elle en eut quatre enfants, dont trois ont été illustre par leur sainteté :
- saint Landry, que les uns font évêque de Metz en Lorraine, et les autres évêque de Meaux en Brie ;
- sainte Aldetrude et sainte Madelberte, qui se firent religieuses sous la conduite de leur tante sainte Aldegonde ;
- le petit Dentlin, qui mourut peu après avoir reçu le saint baptême.
Le progrès admirable de ses enfants dans toute sorte de vertus montre bien le soin que sainte Waltrude apporta à leur éducation. Mais elle ne les instyruisit pas moins par son exemple que par ses paroles ; car elle était fort adonnée à la prière, fuyait le luxe,, la bonne chère et tous les divertissements de la vie ; elle jeûnait souvent et donnait à tous moments, par son hospitalité et par ses aumônes abondantes, des marques de sa charité et de sa miséricorde envers les pauvres.
Chef-reliquaire de sainte Valtrude. Collégiale Sainte-Waudru. Mons.
Elle ne se contenta pas de s'adonner à ces exercices de la piété chrétienne : elle y engagea aussi son mari et le dégoûta si bien de tous les plaisirs et de toutes les grandeurs du monde, qu'ayant fait voeu avec elle d'une continence perpétuelle, il se retira enfin, par le conseil de saint Aubert, évêque de Cambrai, dans le monastère de Haumont, près de Maubeuge, et prit le nom de Vincent. Lui aussi est honoré d'un culte public, au 14 juillet, sous le nom de saint Vincent de Soignies, ville qui possède encore aujourd'hui ses reliques.
Pour sa sainte femme dont nous parlons, elle fut encouragée d'abord par saint Géry, ancien évêque de Cambrai, qui lui apparut en songe ; puis par un ange envoyé du ciel pour la consoler dans une persécution que le démon suscita contre elle ; elle abandonna entièrement le monde et, par le conseil de saint Guislin, qui était alors abbé de Celle-lès-Mons, elle fit bâtir une maison à l'écart, sur une montagne appelée depuis Châteaulieu (Castri locus), et où l'on voit à présent la grande ville de Mons, en Hainaut. Mais comme elle trouva cette maison plus grande et plus magnifique qu'elle ne le désirait et qu'elle l'avait ordonné, parce qu'elle voulait observer les règles de la pauvreté évangélique, elle n'y voulut pas demeurer ; et, la nuit même où elle en, sortit, le toit du bâtiment tomba à terre. C'est pourquoi celui à qui elle avait donné la charge de cet édifice en fit faire un autre moins somptueux et plus pauvre, avec un oratoire en l'honneur de saint Pierre et de saint Paul. Lorsqu'il fut achevé, saint Waltrude reçut l'habit de religion et le voile sacré des mains de saint Aubert, évêque de Cambrai, et se retira pour y vivre seule et solitaire, et ne s'y occuper que de la contemplation des vérités éternelles.
Sainte Valtrude.
Manuscrit du trésor de la collégiale Sainte-Waudru.Mons. XIVe.
Mais le démon, qui travaille perpétuellement à la perte des hommes, ne la laissa pas en repos. Tantôt il lui mettait devant les yeux les délices et les honneurs qu'elle avait abandonnés, et dont elle pouvait encore jouir si elle retournait dans le monde, d'autres fois, il lui représentait l'amour de son mari, l'affection de ses enfants, la douceur de la conversation de tant de personnes qu'elle avit autrefois fréquentées. D'autre sfois encore, il lui faisait une peinture affreuse de la solitude afin de lui en donner du dégoût avec le désir de chercher compagnie hors de l'enceinte qu'elle s'était prescrite. Enfin, il lui apparut encore sous forme humaine et prit la hardiesse de la toucher de la main. Mais notre Sainte sortit victorieuse et triomphante de toutes ces tentations, et, par l'oraison, le jeûne, les larmes, les macérations du corps et le signe de la croix, elle défit si bien cet ennemi, qu'il se retira toujours d'ellle avec honte et confusion.
Sainte Waltrude et sainte Gertrude.
Livres d'images de Madame Marie. Hainaut. XIIIe.
Après ces victoires, Dieu la reconnaissant digne de porter la qualité de maîtresse dans la conduite spirituelle, suscita des saintes femmes et des jeunes filles qui vinrent se mettre sous sa direction. Ainsi, elle assembla en peu de temps une communauté de servantes de Dieu, avec lesquelles elle vécut dans une grande humilité, patience, douceur, charité et ferveur d'esprit.
Sainte Aldegonde, sa soeur, qui, par ses bons avis, avait fait un autre établissement à Maubeuge, la visistait aussi fort souvent, pour en recevoir des instruction et lui rendre ses respects comme à sa mère ; mais comme la maison de Maubeuge était plus belle, plus riche et mieux fondée que celle de Waltrude, elle lui voulut persuader de venir avec elle, et d'abandonner ce pauvre lieu où elle devait souffrir continuellement de grandes incommodités. Ce fut néanmoins inutilement : car sainte Waltrude, qui avait l'amour de la pauvreté fortement imprimée dans le coeur, lui répondit que " Jésus-Christ n'ayant eu à sa naissance qu'une pauvre étable, et ayant passé toute sa vie dans une grande indigence des choses les plus nécessaires au grand soulagement du corps, il n'était pas raisonnable qu'une vile créature comme elle recherchât ses commodités ; qu'enfin elle espérait vivre aussi tranquillement dans sa petite solitude, que celles qui avaient de beaux monastères et de riches abbayes ".
En effet, toute pauvre qu'elle était, elle ne laissait pas de trouver de quoi faire beaucoup de charités aux mendiants, aux malades et aux prisonniers ; et Dieu, pour seconder son zèle, a quelquefois multiplié l'argent entre les mains de celui qu'elle chargeait de la distribution de ses aumônes. Elle fit aussi d'autres miracles : car elle délivra un pauvre homme, qui l'invoqua dans sa misère, de la puissance d'un démon dont il était extrêmement maltraité, et elle le guérit ensuite d'une violente maladie qui le tourmentait. Deux enfants, déjà moribonds, lui ayant été présentés par leurs mères, elle leur rendit la santé par ses prières, son attouchement sacré et l'impression du signe de la croix.
Sainte Valtrude et ses filles avec saint Christophe et saint
François d'Assise. Bas relief. Collégiale Sainte-Waudru. Mons. XVe.
Enfin, après une vie si sainte, Dieu l'appela au ciel pour lui en donner une éternelle ; ce qui arriva le 6 avril 686.
Dans les gravures et statues de sainte Waltrude, elle est représentée ainsi :
1. Saint Géry lui apparaît et lui présente une coupe, symbole du sacrifice dont le Seigneur lui demandait la consommation ;
2. payant la rançon de quelque(s) prisonnier(s) ; oeuvre de miséricorde qui était particulièrement chère à sainte Waltrude ;
3. portant une église en sa qualité de fondatrice et de patronne de Mons ;
4. avec ses deux filles, encore enfants, sainte Adeltrude et sainte Madelberte.
CULTE ET RELIQUES
Comme sa petite communauté a été environnée d'une grande ville qui porte le nom de Mons, sainte Waltrude (ou Waudru) en est devenue la patronne, est regardée comme sa fondatrice, et est honorée en ces qualité par tous ses habitants.
Son culte remonte à l'époque même de son bienheureux trépas. Il a été de tout temps célèbre, non seulement à Mons où ses reliques sont conservées, mais encore dans tous les pays circonvoisins.
En 1349, le 7 octobre, les reliques de sainte Waltrude furent portées en procession dans les rues de Mons, pour implorer la miséricorde de Dieu contre la peste qui faisait d'affreux ravages. Une multitude d'habitants de la ville et des villages voisins accourut en cette circonstance pour rendre hommage à l'auguste patronne ; " de sorte que véritablement, c'est à son culte que cette ville est redevable qu'elle soit la capitale de la province, et que les faveurs continuelles qu'en reçoivent les habitants méritent leurs respects et leurs vénérations " (P. de Boussu. Histoire de Mons).
La descente de la châsse de sainte Waudru, le lendemain de la fête
de la Très-Sainte-Trinité. Collégiale Sainte-Waudru. Mons. Hainaut.
Les reliques de saint Waltrude reposent toujours à Mons, dans une magnifique châsse d'un merveilleux travail. Un reliquaire particulier renferme le chef de notre Sainte qui a été séparé du corps.
Chaque année, le lendemain de la fête de la Très-Sainte-Trinité, on fait une procession dans Mons, dans laquelle les précieuses reliques sont portées par un char (appelé aussi le Car d'or) et tiré par les plus beaux chevaux des brasseurs de la ville. La collégiale Sainte-Waudru est l'un des plus remarquables monuments religieux de la Belgique. Elle fut construite au XVe siècle sur les dessins et les plans de l'architecte Jean Dethuin.
La procession des saintes reliques de sainte Valtrude, procession dite
" du Car d'or ", le lendemain de la fête de la Très-Sainte-Trinité. Mons.
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com/
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