Découverte intéressante sur l'évolution des animaux primitifs
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Découverte intéressante sur l'évolution des animaux primitifs
Anzu wyliei, le dinosaure poulet de l’ « enfer »
Trois squelettes déterrés dans les années 1990 ont permis aux scientifiques de définir une nouvelle espèce de dinosaures à plumes, nommée Anzu wyliei. Ce théropode du Crétacé, proche de l’oviraptor, est déjà surnommé « poulet de l’enfer » par ses découvreurs, du fait de sa drôle d’apparence et du lieu de sa découverte.
Le nouveau dinosaure Anzu wyliei doit la première partie de son nom à un démon de la mythologie sumérienne, et la seconde au petit-fils d’un des membres du personnel du musée d’histoire naturelle Carnegie, à Pittsburgh, grand amateur de ces reptiles disparus. © Mark Klingler, Musée d’histoire naturelle Carnegie
Long de 3,5 mètres, haut de 1,5 mètre, pesant entre 200 et 300 kilogrammes, équipé d’un bec sans dent pour terminer une tête arborant une crête et accrochée à un cou allongé, et probablement des plumes sur le corps : voici de quoi se faire une idée de l’apparence d’Anzu wyliei, nouveau dinosaure bipède tout juste décrit dans la revue Plos One.
Ce cousin de l’oviraptor a été extrait en trois exemplaires de la roche à la fin des années 1990, dans la formation rocheuse de Hell Creek, dans les territoires du Dakota du Nord et du Dakota du Sud (États-Unis). Il vivait voilà 66 millions d’années près du lit des rivières, et devait adopter un régime omnivore, se nourrissant aussi bien de plantes que de petits animaux, et éventuellement d’œufs. Cette découverte fait de lui le plus grand représentant de sa famille en Amérique du Nord, celle des caenagnathidés, bien qu’il reste bien plus petit que le gigantoraptor, qui s’épanouissait dans l’actuelle Mongolie il y a 70 millions d’années, avec ses huit mètres de long et ses deux tonnes.
extrait de "Futura Terre"
Martial
Trois squelettes déterrés dans les années 1990 ont permis aux scientifiques de définir une nouvelle espèce de dinosaures à plumes, nommée Anzu wyliei. Ce théropode du Crétacé, proche de l’oviraptor, est déjà surnommé « poulet de l’enfer » par ses découvreurs, du fait de sa drôle d’apparence et du lieu de sa découverte.
Le nouveau dinosaure Anzu wyliei doit la première partie de son nom à un démon de la mythologie sumérienne, et la seconde au petit-fils d’un des membres du personnel du musée d’histoire naturelle Carnegie, à Pittsburgh, grand amateur de ces reptiles disparus. © Mark Klingler, Musée d’histoire naturelle Carnegie
Long de 3,5 mètres, haut de 1,5 mètre, pesant entre 200 et 300 kilogrammes, équipé d’un bec sans dent pour terminer une tête arborant une crête et accrochée à un cou allongé, et probablement des plumes sur le corps : voici de quoi se faire une idée de l’apparence d’Anzu wyliei, nouveau dinosaure bipède tout juste décrit dans la revue Plos One.
Ce cousin de l’oviraptor a été extrait en trois exemplaires de la roche à la fin des années 1990, dans la formation rocheuse de Hell Creek, dans les territoires du Dakota du Nord et du Dakota du Sud (États-Unis). Il vivait voilà 66 millions d’années près du lit des rivières, et devait adopter un régime omnivore, se nourrissant aussi bien de plantes que de petits animaux, et éventuellement d’œufs. Cette découverte fait de lui le plus grand représentant de sa famille en Amérique du Nord, celle des caenagnathidés, bien qu’il reste bien plus petit que le gigantoraptor, qui s’épanouissait dans l’actuelle Mongolie il y a 70 millions d’années, avec ses huit mètres de long et ses deux tonnes.
extrait de "Futura Terre"
Martial
La science de l'évolution est un témoignage de l'action de Dieu
Les oiseaux sont des dinosaures, nous disent les scientifiques, mais, précisément, comment sont-ils apparus ? Depuis quelques années, les paléontologues trouvent, particulièrement en Chine, des théropodes, ces carnivores à deux pattes popularisés par Tyrannosaurus rex et Velociraptor, couverts de plumes et c’est dans cette grande famille que s’enracinent toutes les espèces actuelles d’oiseaux, les Aves, dont les ancêtres ont dû apparaître vers la fin du Jurassique, il y a plus de 150 millions d’années.
Les connaissances ont beaucoup progressé grâce à des fossiles nouvellement découverts mais aussi grâce à des analyses phylogénétiques. Le tableau, cependant, reste passablement compliqué et on ne sait pas tracer précisément les lignées. Une équipe écossaise de l’université d’Édimbourg a mené l’enquête en comparant 853 caractères morphologiques relevés sur des fossiles d’espèces éteintes d’oiseaux et de leurs plus proches parents théropodes. L’analyse qu’ils en tirent les conduit à présenter un nouvel arbre phylogénétique des théropodes et des oiseaux, en fait très peu différent de ce qui est admis aujourd’hui.
L'arbre phylogénétique des dinosaures théropodes, qui inclut nécessairement les oiseaux (Modern Birds, en bas), tel qu'il est donné par Steve Brusatte. On voit que ces derniers sont étroitement apparentés aux dromaeosauridés et aux troodontidés (petits et leur ressemblant beaucoup, Smart, bird-like theropods), mais aussi aux oviraptors (les « voleurs d'œufs »), les Alvarezsauridae et les thérizinosaures, des herbivores (Plant-eating theropods). © Steve Brusatte
L'arbre phylogénétique des dinosaures théropodes, qui inclut nécessairement les oiseaux (Modern Birds, en bas), tel qu'il est donné par Steve Brusatte. On voit que ces derniers sont étroitement apparentés aux dromaeosauridés et aux troodontidés (petits et leur ressemblant beaucoup, Smart, bird-like theropods), mais aussi aux oviraptors (les « voleurs d'œufs »), les Alvarezsauridae et les thérizinosaures, des herbivores (Plant-eating theropods). © Steve Brusatte
Les ancêtres des oiseaux ressemblaient aux autres dinosaures
Mais les auteurs soulignent que les caractères qui sont aujourd’hui propres aux oiseaux, comme les os creux ou les plumes, sont apparus dans différentes lignées durant des dizaines de millions d’années. Ils expliquent ainsi si l’on se promenait au Jurassique, les ancêtres des oiseaux ne seraient pas distinguables des autres dinosaures théropodes. « Il n’y a pas eu de moment où un dinosaure est devenu un oiseau, résume Steve Brusatte, auteur principal de l’article dans un communiqué de l’université d’Édimbourg. « Et il n’y a donc pas de "chaînon manquant" entre les deux. »
Toutefois, l’article conclut qu’une fois les premières espèces d’oiseaux apparues, elles en auraient généré d’autres rapidement. « Les caractéristiques anatomiques ont évolué plus vite chez les oiseaux que chez les autres théropodes » soulignent les auteurs dans l’article scientifique publié dans la revue Current Biology. En quelque sorte, la réussite de la morphologie de l’oiseau aurait permis une radiation évolutive rapide vers de nombreuses variantes, en tailles et en formes. Les auteurs en appellent à la mémoire de George Gaylord Simpson, un paléontologue américain qui, avant 1950, expliquait que l’évolution au sein d’un groupe (au sens de l’apparition de nouvelles espèces) devait suivre des périodes calmes entrecoupées de phases actives. Avec ses équilibres ponctués, Stephen Jay Gould, élève de George Gaylord Simpson, avait précisé cette notion. Reste que le travail de Steve Brusatte et ses collaborateurs n’est pas (et ne se présente pas d’ailleurs comme tel) une démonstration irréfutable de cette hypothèse.
Les connaissances ont beaucoup progressé grâce à des fossiles nouvellement découverts mais aussi grâce à des analyses phylogénétiques. Le tableau, cependant, reste passablement compliqué et on ne sait pas tracer précisément les lignées. Une équipe écossaise de l’université d’Édimbourg a mené l’enquête en comparant 853 caractères morphologiques relevés sur des fossiles d’espèces éteintes d’oiseaux et de leurs plus proches parents théropodes. L’analyse qu’ils en tirent les conduit à présenter un nouvel arbre phylogénétique des théropodes et des oiseaux, en fait très peu différent de ce qui est admis aujourd’hui.
L'arbre phylogénétique des dinosaures théropodes, qui inclut nécessairement les oiseaux (Modern Birds, en bas), tel qu'il est donné par Steve Brusatte. On voit que ces derniers sont étroitement apparentés aux dromaeosauridés et aux troodontidés (petits et leur ressemblant beaucoup, Smart, bird-like theropods), mais aussi aux oviraptors (les « voleurs d'œufs »), les Alvarezsauridae et les thérizinosaures, des herbivores (Plant-eating theropods). © Steve Brusatte
L'arbre phylogénétique des dinosaures théropodes, qui inclut nécessairement les oiseaux (Modern Birds, en bas), tel qu'il est donné par Steve Brusatte. On voit que ces derniers sont étroitement apparentés aux dromaeosauridés et aux troodontidés (petits et leur ressemblant beaucoup, Smart, bird-like theropods), mais aussi aux oviraptors (les « voleurs d'œufs »), les Alvarezsauridae et les thérizinosaures, des herbivores (Plant-eating theropods). © Steve Brusatte
Les ancêtres des oiseaux ressemblaient aux autres dinosaures
Mais les auteurs soulignent que les caractères qui sont aujourd’hui propres aux oiseaux, comme les os creux ou les plumes, sont apparus dans différentes lignées durant des dizaines de millions d’années. Ils expliquent ainsi si l’on se promenait au Jurassique, les ancêtres des oiseaux ne seraient pas distinguables des autres dinosaures théropodes. « Il n’y a pas eu de moment où un dinosaure est devenu un oiseau, résume Steve Brusatte, auteur principal de l’article dans un communiqué de l’université d’Édimbourg. « Et il n’y a donc pas de "chaînon manquant" entre les deux. »
Toutefois, l’article conclut qu’une fois les premières espèces d’oiseaux apparues, elles en auraient généré d’autres rapidement. « Les caractéristiques anatomiques ont évolué plus vite chez les oiseaux que chez les autres théropodes » soulignent les auteurs dans l’article scientifique publié dans la revue Current Biology. En quelque sorte, la réussite de la morphologie de l’oiseau aurait permis une radiation évolutive rapide vers de nombreuses variantes, en tailles et en formes. Les auteurs en appellent à la mémoire de George Gaylord Simpson, un paléontologue américain qui, avant 1950, expliquait que l’évolution au sein d’un groupe (au sens de l’apparition de nouvelles espèces) devait suivre des périodes calmes entrecoupées de phases actives. Avec ses équilibres ponctués, Stephen Jay Gould, élève de George Gaylord Simpson, avait précisé cette notion. Reste que le travail de Steve Brusatte et ses collaborateurs n’est pas (et ne se présente pas d’ailleurs comme tel) une démonstration irréfutable de cette hypothèse.
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