| C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère, je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis | | | Psaume 138, versets 13-14. | |
| Dans le récit de la Transfiguration, il nous est dit que « le visage de Jésus en prière a resplendi comme le soleil ». Le visage, aspect éminemment humain de notre identité. Visage qui manifeste que nous sommes uniques au monde, mais en même temps visage que nous avons en commun avec tous les humains, hommes et femmes. Visage que nous avons en commun avec Jésus. Lorsque le matin nous nous regardons dans la glace, souvent sans enthousiasme, que se passerait-il si nous nous disions : « Tiens, voilà quelqu’un qui ressemble à Jésus… » ? Il est difficile d’aimer nos proches. Plus difficile de nous émerveiller de ce qu’ils sont, que d’être obsédés par leurs défauts. Plus difficile encore de nous aimer nous-mêmes, de nous regarder nous-mêmes avec bienveillance, comme des créatures façonnées par Dieu. Le matin, pourtant, il regarde mon visage avec bonté, car mon visage lui rappelle tellement celui de son Fils. Alors faut-il vraiment que je continue à rêver d’avoir une autre tête, ou à dissimuler mon visage derrière toutes sortes de masques ? Je ressemble au Fils, car il s’est fait homme, car son corps est l’œuvre de Dieu, comme le mien. Mon regard peut apporter dans le monde et sur moi-même un peu de la bonté qui animait le sien, car son Esprit habite en moi, parce que mon corps est le Temple de sa présence.
Méditation enregistrée dans les studios de RCF Lyon Fourvière
Pour aller plus loin avec la Parole | |
| Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées. Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais. Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres, tu as mis la main sur moi. Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
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