Le confessionnal : un lieu que les prêtres doivent habiter

Le confessionnal : un lieu que les prêtres doivent habiter

Car c'est l'endroit où " l'homme vit le drame de son combat contre le péché" , rappelle le cardinal Piacenza aux prêtres à un cours de formation

Alfa y Omega
21.02.2014

© Fred DE NOYELLE / GODONG



« Nous sommes appelés à donner aux hommes la miséricorde de Dieu ; mais, en réalité, c'est la miséricorde de Dieu qui nous est donnée chaque fois que nous la donnons à nos frères ».

C’est ainsi que le Cardinal Mauro Piacenza, Grand Pénitencier de la sainte Église romaine, s’est adressé à deux cents prêtres et séminaristes qui ont participé, à Montilla (Cordoue), au cours de formation intitulé « Ministres de la Miséricorde, selon saint Jean d'Avila » (Ministros de la misericordia, según san Juan de Ávila), qui a eu lieu les 13 et 14 février.

Le Grand Pénitencier a demandé aux prêtres « une sollicitude pastorale allant de la simple fidélité à un horaire de confessionnal préétabli, à la sollicitude pour celui qui se tourne vers nous, demandant autre chose, mais pouvant être efficacement guidé ver la célébration du Sacrement ». En effet, « ce serait une grande trahison envers les hommes et, surtout, les plus jeunes et les plus fragiles, de n’être pas disponibles pour accompagner concrètement une expérience véritable de ce type». C’est pourquoi, le cardinal Piacenza a appelé les prêtres à être «de plus en plus des ministres de la Miséricorde habitant dans le confessionnal», qu’il définit comme « ce lieu saint, presque aussi sacré que le tabernacle, dans lequel nous assistons au drame du combat de l'homme contre le péché, au drame du combat du péché en l'homme ; et, enfin, à la victoire du Christ».

Pour cela, nous devons «chacun de nous, prêtres, qui sommes appelés à être ministres de la Miséricorde, nous remémorer en permanence nos propres expériences de miséricorde.
Combien de fois ai-je été pardonné ? Combien de fois ai-je été pardonné par un frère avec qui je ne me suis pas bien comporté? ».
Et de conclure: « Parmi les hommes mendiants de miséricorde, nous avons été choisis, nous prêtres, sans aucun mérite de notre part, pour être aussi des « donneurs » de miséricorde.
Chers frères: Dieu est Miséricorde! Dieu n’est que Miséricorde! Dieu est la Miséricorde ! »

Article traduit de l'espagnol par Elisabeth de Lavigne

http://www.aleteia.org/fr/religion/actualites/le-confessionnal-un-lieu-que-les-pretres-doivent-habiter-5347487351046144

M4562 a écrit:Le confessionnal : un lieu que les prêtres doivent habiter

Car c'est l'endroit où " l'homme vit le drame de son combat contre le péché" , rappelle le cardinal Piacenza aux prêtres à un cours de formation

Je conçois et je comprend même que cela doit être assez difficile et pénible,pour bien des prêtres de joindre le confessionnal et d'entendre en confession les fidèles ,cela ne doit pas être de tout repos(avec en plus,des horaires assez chargés pour plusieurs,)mais ils sont les seuls, à pouvoir nous donner ce sacrement indispensable pour l'âme.
Je suis bien d'accord avec le Cardinal Piacenza.

***"M4562"***        

avant mon baptème alors que j'étais en recherche je me suis confessée a un prêtre ami...devenue protestante j'ai éprouvé le besoin d'aller me confesser et c'est encore un prêtre qui m'a accueillie ,
puis dans mon cheminement pour rejoindre l'Eglise catholique, j'ai encore reçu ce sacrement .Malheureusement le prêtre confessait sur un coin de table en vêtements civils et m'a absoute avant que j'ai terminé de dire tous mes péchés .J'ai pensé que la bonté de son cœur lui donnait envie de m'éviter l'aveu de mes fautes , mais cela m'a laissée un peu confuse .
Depuis que je suis dans les deux sèvres le prêtre confesse au confessionnal et avec beaucoup de bonté exigeante, et on sort allégé et grandi de ce sacrement .
c'est pour que les prêtre aient la force de supporter le récit de nos méchancetés bêtises et injustices qu'il faut beaucoup prier pour eux . quelle épreuve pour eux, ces pauvres prêtres, tenus d’accueillir notre boue .Je prie particulièrement le Saint Prêtre Jean Marie Vianney ,qui est un de mes grands frères du ciel favori.

un très beau message qui j'espère encouragera les prêtres à retourné dans les confessionnaux dans les grandes villes en général on trouve des confesseurs mais dans les petites villes et villages isolés, très souvent hélas il n'y a plus de confession !
j'ai plusieurs amies et parents qui n'ont pas accès à ses sacrements ...
alors oui, il faut prier pour les prêtres !!! 

En tout cas dans notre belle église le prêtre n'habitera pas dans le confessionnal car il n'y en a plus. Depuis que l'église a été restauré dans les années 1970 il n'y a plus de confessionnal et pour se confesser il faut prendre rendez-vous avec le prêtre et ça se passera dans un banc de l'église, le prêtre à gauche et la personne assise à sa droite.
C'est comme ça que s'est passé ma confession.   

Je crains que cela casse un peu de la spontanéité le fait de prendre rendez-vous non? Pour ma part je suis rester 18 ans sans pratiqué et me suis convertie brutalement...j' étais alors de passage à paris et suis allée au sacré Coeur de Montmartre car je savais qu'il y avait toujours des confession. Ca à été très dur et j'ai cru que j'allais partir avant que le prêtre est fini de confesser les deux autres personne qui était devant moi... Tout ça pour dire que s' il avait fallu prendre rendez-vous et attendre j'aurai perdu le peu de courage que j' avais

✔

Ce qui a été le plus dure c'est d'avoir un rendez-vous car notre prêtre est toujours absent à moins de venir sonner en pleine nuit au presbytère.
Je n'aime pas les rendez-vous, quand j'ai le courage d'y aller, c'est tout de suite car après j'angoisse.
Je ne m'étais plus confessé depuis plus de 30 ans, on a passé presque une heure le prêtre et moi. Quand je dis plus de 30 ans, je ne compte pas les confessions avec absolution collective, celle-ci j'y allais assez souvent mais je voulais une fois pour toute bien nettoyer mon âme mais comment savoir quand l'âme est bien nettoyé? Je pense qu'on oublie toujours plein de péchés c'est pourquoi un prêtre qui est présent à l'église au moins une fois par semaine serait une bonne chose, ça éviterait d’accumuler les péchés et après d'en oublier la moitié!

PierreII a écrit:Ce qui a été le plus dure c'est d'avoir un rendez-vous car notre prêtre est toujours absent à moins de venir sonner en pleine nuit au presbytère.
Je n'aime pas les rendez-vous, quand j'ai le courage d'y aller, c'est tout de suite car après j'angoisse.
Je ne m'étais plus confessé depuis plus de 30 ans, on a passé presque une heure le prêtre et moi. Quand je dis plus de 30 ans, je ne compte pas les confessions avec absolution collective, celle-ci j'y allais assez souvent mais je voulais une fois pour toute bien nettoyer mon âme mais comment savoir quand l'âme est bien nettoyé? Je pense qu'on oublie toujours plein de péchés c'est pourquoi un prêtre qui est présent à l'église au moins une fois par semaine serait une bonne chose, ça éviterait d’accumuler les péchés et après d'en oublier la moitié!

Bien sur qu'on oublie pleins de péchés qu'on a commis. Le padre pio a dit que même si on oublié des péchés involontairement lors de la confession, on était quand même pardonné.
Cependant, il ne faut pas cacher volontairement des péchés aux pretres sinon c'est un très grave péché.
Une bonne préparation s'impose avant une confession. Vous allez devant le tabernacle avec un crayon et une feuille. On écrit tous les péchés qui nous viennent à l esprit. Il faut prier. Je vous conseille de prier padre pio ou le curé d'ars, au sacré coeur de Jésus. C'est la meilleure préparation. Il faut etre sincère dans sa démarche, de bonne volonté et dieu pardonne.
Si vous avez oublié un péché, dites à la prochaine confession.