« Etre chrétien sans l'Eglise n'a pas de sens »
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« Etre chrétien sans l'Eglise n'a pas de sens »
« Etre chrétien sans l'Eglise n'a pas de sens »
News.va
Aujourd'hui à 12:48
(RV) « Un chrétien sans Eglise, ça n’a pas de sens » : affirmation du Pape François durant la Messe célébrée ce jeudi matin à Sainte Marthe.
Le Pape a indiqué trois piliers du sens d’appartenance ecclésiale : l’humilité, la fidélité et la prière pour l’Eglise.
L’homélie du Pape a pris pour point de départ la figure du roi David, présentée dans les lectures du jour : un homme qui parle avec le Seigneur comme un fils parle avec son père, et même s’il essuie un refus à ses requêtes, il l’accepte avec joie. David, fait observer le Pape, avait « un fort sentiment d’appartenance au peuple de Dieu ». Et cela, a souligné le Pape, nous amène à nous interroger sur notre sens d’appartenance à l’Eglise, notre « sentir » avec l’Eglise et dans l’Eglise :
« Le chrétien n’est pas un baptisé qui reçoit le Baptême et puis qui s’en va son chemin.
Le premier fruit du Baptême est celui de te faire appartenir à l’Eglise, au peuple de Dieu. On ne peut comprendre qu’un chrétien soit sans Eglise. C’est pour cette raison que le grand Paul VI disait que c’est une dichotomie absurde que d’aimer le Christ sans l’Eglise ; écouter le Christ mais pas l’Eglise ; être avec le Christ en marge de l’Eglise. Ce n’est pas possible. C’est une dichotomie absurde. Le message évangélique, nous le recevons dans l’Eglise et notre sainteté nous la réalisons dans l’Eglise, notre route nous la menons dans l’Eglise. Toute autre chose est fantaisiste, comme le disait Paul VI, une dichotomie absurde ».
Trois piliers pour appartenir à l'Eglise: humilité, fidélité et prière
Le « sensus ecclesiae », a affirmé le Pape, c’est justement ce fait de « sentir, penser, vouloir, dans l’Eglise ». Il existe « trois piliers à cette appartenance, à ce sentir avec l’Eglise. Le premier c’est l’humilité », dans la conscience d’être « d’être insérés dans une communauté comme une immense grâce » :
« Une personne qui manque d’humilité ne peut ressentir avec l’Eglise, elle ressentira ce qui lui plaît à lui, à elle. C’est cette humilité que l’on trouve chez David : ‘Qui suis-je moi, Seigneur Dieu, et qu’est-ce que ma maison ?’ Avec cette conscience que l’histoire du salut n’a pas commencé avec moi et ne finira pas quand je mourrai. Non, c’est toute une histoire de salut : moi je viens, le Seigneur te prend, il te porte en avant et puis il t’appelle et l’histoire continue. L’histoire de l’Eglise commence avant nous et continuera après nous. Humilité : nous sommes une petite partie d’un grand peuple, qui va sur la route du Seigneur ».
Le second pilier c’est la fidélité, « qui doit être reliée à l’obéissance » :
« Fidélité à l’Eglise ; fidélité à son enseignement ; fidélité au Credo ; fidélité à la doctrine, protéger cette doctrine. Humilité et fidélité. Même Paul VI nous rappelait que nous recevons le message de l’Evangile comme un don et nous devons le transmettre comme un don, mais pas comme une chose qui nous appartient : c’est un don reçu que nous donnons. Et dans cette transmission il faut être fidèles. Parce que nous avons reçu et nous devons offrir un Evangile qui n’est pas nôtre, mais qui est de Jésus, et nous ne devons pas, disait Paul VI, devenir patrons de l’Evangile, patrons de la doctrine reçue, pout l’utiliser à notre guise ».
Le troisième pilier, a déclaré le Pape, est un service particulier :
« prier pour l’Eglise ».
« Où en sommes-nous avec la prière pour l’Eglise ? demande le Pape François.
Prions-nous pour l’Eglise ? Dans la Messe tous les jours, mais chez nous à la maison, non ? Quand faisons-nous nos prières ? ».
Prier pour toute l’Eglise, dans toutes les parties du monde.
« Que le Seigneur, a conclu le Pape, nous aide à aller sur cette route pour approfondir notre appartenance à l’Eglise et notre ‘sentir’ avec l’Eglise ».
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(RV) « Un chrétien sans Eglise, ça n’a pas de sens » : affirmation du Pape François durant la Messe célébrée ce jeudi matin à Sainte Marthe.
Le Pape a indiqué trois piliers du sens d’appartenance ecclésiale : l’humilité, la fidélité et la prière pour l’Eglise.
L’homélie du Pape a pris pour point de départ la figure du roi David, présentée dans les lectures du jour : un homme qui parle avec le Seigneur comme un fils parle avec son père, et même s’il essuie un refus à ses requêtes, il l’accepte avec joie. David, fait observer le Pape, avait « un fort sentiment d’appartenance au peuple de Dieu ». Et cela, a souligné le Pape, nous amène à nous interroger sur notre sens d’appartenance à l’Eglise, notre « sentir » avec l’Eglise et dans l’Eglise :
« Le chrétien n’est pas un baptisé qui reçoit le Baptême et puis qui s’en va son chemin.
Le premier fruit du Baptême est celui de te faire appartenir à l’Eglise, au peuple de Dieu. On ne peut comprendre qu’un chrétien soit sans Eglise. C’est pour cette raison que le grand Paul VI disait que c’est une dichotomie absurde que d’aimer le Christ sans l’Eglise ; écouter le Christ mais pas l’Eglise ; être avec le Christ en marge de l’Eglise. Ce n’est pas possible. C’est une dichotomie absurde. Le message évangélique, nous le recevons dans l’Eglise et notre sainteté nous la réalisons dans l’Eglise, notre route nous la menons dans l’Eglise. Toute autre chose est fantaisiste, comme le disait Paul VI, une dichotomie absurde ».
Trois piliers pour appartenir à l'Eglise: humilité, fidélité et prière
Le « sensus ecclesiae », a affirmé le Pape, c’est justement ce fait de « sentir, penser, vouloir, dans l’Eglise ». Il existe « trois piliers à cette appartenance, à ce sentir avec l’Eglise. Le premier c’est l’humilité », dans la conscience d’être « d’être insérés dans une communauté comme une immense grâce » :
« Une personne qui manque d’humilité ne peut ressentir avec l’Eglise, elle ressentira ce qui lui plaît à lui, à elle. C’est cette humilité que l’on trouve chez David : ‘Qui suis-je moi, Seigneur Dieu, et qu’est-ce que ma maison ?’ Avec cette conscience que l’histoire du salut n’a pas commencé avec moi et ne finira pas quand je mourrai. Non, c’est toute une histoire de salut : moi je viens, le Seigneur te prend, il te porte en avant et puis il t’appelle et l’histoire continue. L’histoire de l’Eglise commence avant nous et continuera après nous. Humilité : nous sommes une petite partie d’un grand peuple, qui va sur la route du Seigneur ».
Le second pilier c’est la fidélité, « qui doit être reliée à l’obéissance » :
« Fidélité à l’Eglise ; fidélité à son enseignement ; fidélité au Credo ; fidélité à la doctrine, protéger cette doctrine. Humilité et fidélité. Même Paul VI nous rappelait que nous recevons le message de l’Evangile comme un don et nous devons le transmettre comme un don, mais pas comme une chose qui nous appartient : c’est un don reçu que nous donnons. Et dans cette transmission il faut être fidèles. Parce que nous avons reçu et nous devons offrir un Evangile qui n’est pas nôtre, mais qui est de Jésus, et nous ne devons pas, disait Paul VI, devenir patrons de l’Evangile, patrons de la doctrine reçue, pout l’utiliser à notre guise ».
Le troisième pilier, a déclaré le Pape, est un service particulier :
« prier pour l’Eglise ».
« Où en sommes-nous avec la prière pour l’Eglise ? demande le Pape François.
Prions-nous pour l’Eglise ? Dans la Messe tous les jours, mais chez nous à la maison, non ? Quand faisons-nous nos prières ? ».
Prier pour toute l’Eglise, dans toutes les parties du monde.
« Que le Seigneur, a conclu le Pape, nous aide à aller sur cette route pour approfondir notre appartenance à l’Eglise et notre ‘sentir’ avec l’Eglise ».
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