Le Pape François dénonce la « plaie sociale » de l'usure
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Le Pape François dénonce la « plaie sociale » de l'usure
Le Pape François dénonce la « plaie sociale » de l'usure
News.va
Aujourd'hui à 13:29
A l’occasion de l’audience générale de ce mercredi, le pape François a dénoncé la «plaie sociale» de l’usure, une pratique particulièrement utilisée par la mafia en Italie. Des propos lancés en présence de plus de 3 000 volontaires travaillant au sein de fondations, notamment catholiques, chargées de lutter contre ce phénomène.
Le pape François a souhaité que les institutions « puissent intensifier leur engagement aux côtés des victimes de l’usure, une plaie sociale dramatique qui blesse la dignité inviolable des personnes ». « Quand une famille n’a pas à manger parce qu’elle doit payer son prêt aux usuriers… Ce n’est pas chrétien… Ce n’est pas humain! », s’est-il exclamé, se détachant un instant de son texte.
Le Pape s’exprimait devant de nombreux membres de fondations associées engagées dans la lutte contre l’usure, pratique qui consiste à fournir des prêts à des taux d’intérêt illégaux, de façon telle que le débiteur ne puisse les rembourser. Cette situation de redevance permet au créancier d’arriver à ses fins. Il peut obliger son « client » à lui céder des biens ou à commettre pour lui des actions criminelles. L’usure est l’une des activités illégales les plus rémunératrices pour la mafia, qui en fait particulièrement usage en Italie.
Lors de l’Angélus de dimanche dernier, le pape François avait évoqué la mafia, en condamnant fermement le meurtre du petit Coco, 3 ans, survenu quelques jours auparavant dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue en Calabre.
Avant François, plusieurs papes se sont élevés contre la mafia. Benoît XVI (2005-2013) avait particulièrement dénoncé le « fléau social » de l’usure en juillet 2009, appelant alors l’Etat italien à aider les familles lésées par cet « esclavage ». (avec agences)
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Aujourd'hui à 13:29
A l’occasion de l’audience générale de ce mercredi, le pape François a dénoncé la «plaie sociale» de l’usure, une pratique particulièrement utilisée par la mafia en Italie. Des propos lancés en présence de plus de 3 000 volontaires travaillant au sein de fondations, notamment catholiques, chargées de lutter contre ce phénomène.
Le pape François a souhaité que les institutions « puissent intensifier leur engagement aux côtés des victimes de l’usure, une plaie sociale dramatique qui blesse la dignité inviolable des personnes ». « Quand une famille n’a pas à manger parce qu’elle doit payer son prêt aux usuriers… Ce n’est pas chrétien… Ce n’est pas humain! », s’est-il exclamé, se détachant un instant de son texte.
Le Pape s’exprimait devant de nombreux membres de fondations associées engagées dans la lutte contre l’usure, pratique qui consiste à fournir des prêts à des taux d’intérêt illégaux, de façon telle que le débiteur ne puisse les rembourser. Cette situation de redevance permet au créancier d’arriver à ses fins. Il peut obliger son « client » à lui céder des biens ou à commettre pour lui des actions criminelles. L’usure est l’une des activités illégales les plus rémunératrices pour la mafia, qui en fait particulièrement usage en Italie.
Lors de l’Angélus de dimanche dernier, le pape François avait évoqué la mafia, en condamnant fermement le meurtre du petit Coco, 3 ans, survenu quelques jours auparavant dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue en Calabre.
Avant François, plusieurs papes se sont élevés contre la mafia. Benoît XVI (2005-2013) avait particulièrement dénoncé le « fléau social » de l’usure en juillet 2009, appelant alors l’Etat italien à aider les familles lésées par cet « esclavage ». (avec agences)
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