Inde: du respect de la dignité des personnes homosexuelles
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Inde: du respect de la dignité des personnes homosexuelles
Inde: du respect de la dignité des personnes homosexuelles
Prise de position du card. Gracias à propos d'une loi
Rome, 12 décembre 2013 (Zenit.org) Rédaction
Le cardinal Gracias refuse que les personnes homosexuelles soient traitées comme des criminels : il réagit ainsi à une décision de la Cour suprême, contre la Haute Cour de Delhi qui, en 2009, avait décriminalisé l’homosexualité. Les personnes homosexuelles encourent 10 ans de prison.
Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay est aussi le président de la Conférence des évêques de l’Inde. Et il fait partie du Conseil des cardinaux institué par le pape François.
Le selon la presse anglophone en ligne, le cardinal aurait réagi à la décision de la Cour suprême en déclarant : « L’Eglise catholique ne s’est jamais opposée à la décriminalisation de l’homosexualité, parce que nous n’avons jamais considéré les personnes gay comme des criminels ».
Sans rien lâcher de la morale familiale catholique, le cardinal réaffirme le respect de la dignité de toute personne : « En tant que chrétiens, nous exprimons notre respect total des personnes homosexuelles. L’Eglise catholique est opposée à la législation sur le mariage gay, mais elle enseigne que les personnes homosexuelles ont la même dignité que tout être humain et elle condamne toutes les formes de discrimination injuste, de harcèlement ou d’abus ».
La réaction du cardinal Gracias, ardent défenseur de la liberté religieuse en Inde, s’inscrit dans une volonté d’« éradiquer en Inde toutes les formes de déshumanisation », comme il l’avait dit à l’assemblée des évêques indiens en 2012 : « humaniser les structures sociales, politiques, économiques et religieuses ainsi que les institutions du pays, en prenant comme boussole le respect de la dignité humaine ».
Parmi les formes de « déshumanisation du pays », le cardinal citait « l’oppression des femmes, la discrimination des groupes défavorisés, la négation de la liberté civile et religieuse aux citoyens ainsi que toute forme d’exploitation de l’être humain ».
En septembre dernier, le cardinal Gracias avait diagnostiqué la nécessité de former les prêtres à la prise de parole publique et en chaire correcte sur l’homosexualité.
Effectivement, toute une pédagogie est nécessaire pour faire comprendre aux fidèles que d'une part la morale catholique, ancrée dans la Bible, refuse l'homosexualité, mais que d'autre part, en même temps, elle impose l'obligation morale du respect des personnes.
Avec Fides
Prise de position du card. Gracias à propos d'une loi
Rome, 12 décembre 2013 (Zenit.org) Rédaction
Le cardinal Gracias refuse que les personnes homosexuelles soient traitées comme des criminels : il réagit ainsi à une décision de la Cour suprême, contre la Haute Cour de Delhi qui, en 2009, avait décriminalisé l’homosexualité. Les personnes homosexuelles encourent 10 ans de prison.
Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay est aussi le président de la Conférence des évêques de l’Inde. Et il fait partie du Conseil des cardinaux institué par le pape François.
Le selon la presse anglophone en ligne, le cardinal aurait réagi à la décision de la Cour suprême en déclarant : « L’Eglise catholique ne s’est jamais opposée à la décriminalisation de l’homosexualité, parce que nous n’avons jamais considéré les personnes gay comme des criminels ».
Sans rien lâcher de la morale familiale catholique, le cardinal réaffirme le respect de la dignité de toute personne : « En tant que chrétiens, nous exprimons notre respect total des personnes homosexuelles. L’Eglise catholique est opposée à la législation sur le mariage gay, mais elle enseigne que les personnes homosexuelles ont la même dignité que tout être humain et elle condamne toutes les formes de discrimination injuste, de harcèlement ou d’abus ».
La réaction du cardinal Gracias, ardent défenseur de la liberté religieuse en Inde, s’inscrit dans une volonté d’« éradiquer en Inde toutes les formes de déshumanisation », comme il l’avait dit à l’assemblée des évêques indiens en 2012 : « humaniser les structures sociales, politiques, économiques et religieuses ainsi que les institutions du pays, en prenant comme boussole le respect de la dignité humaine ».
Parmi les formes de « déshumanisation du pays », le cardinal citait « l’oppression des femmes, la discrimination des groupes défavorisés, la négation de la liberté civile et religieuse aux citoyens ainsi que toute forme d’exploitation de l’être humain ».
En septembre dernier, le cardinal Gracias avait diagnostiqué la nécessité de former les prêtres à la prise de parole publique et en chaire correcte sur l’homosexualité.
Effectivement, toute une pédagogie est nécessaire pour faire comprendre aux fidèles que d'une part la morale catholique, ancrée dans la Bible, refuse l'homosexualité, mais que d'autre part, en même temps, elle impose l'obligation morale du respect des personnes.
Avec Fides
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