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* Témoignage : Un trafiquant devenu enfant de chœur*

2 participants

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Message par Maud Lun 25 Nov 2013 - 19:00

Un trafiquant devenu enfant de chœur

(Auteurs : Propos recueillis par Fr. Bernard de Clairvaux -
)

J’avais la bosse du commerce, mais je vendais du poison ! Esclave de la drogue, j’en ai fait aussi des esclaves, en pagaille ! Pourtant, au départ, à neuf ans, je me suis fait baptiser… Enfant, j’avais la foi. J’ai fait le “caté”, ma communion, ma confirmation… On était une famille de Bretons. Je me prenais des coups de mon père, même s’il y avait de l’amour. Mon père est mort à la guerre. Il a eu la vie dure… Alors, il n’a pas pu me donner ce qu’il n’avait pas eu.

En bon dealer…


Au temps des copains, on était dans la rue. On n’avait pas la télévision à l’époque. J’ai connu le “shit”. J’en prenais… J’en vendais… Je suis quand même devenu tapissier dans la décoration. Mes parents m’avaient mené à ça, mais il y avait la “fumette” en parallèle… Au bout de dix ans, je suis devenu un bon dealer, par centaines de kilos. Puis, durant douze ans, je me suis mis à l’héroïne. J’ai monté un réseau, un trafic international. J’allais en Inde, en Thaïlande, au Pakistan… avec une valise à double-fond portée par moi au départ, puis aussi par d’autres. J’étais devenu prisonnier de ce “deal” comme consommateur, comme vendeur… Je vendais de la mort ! J’ai vraiment servi “l’autre”, le diable.

J’étais avec une femme : il y avait de l’amour, mais dans ce monde… J’avais des armes, jusqu’aux dents, prêt à tuer quelqu’un pour un oui ou un non. On ne m’avait jamais pris, mais on vit dans la peur en permanence. On y est tellement habitué qu’on trouve ça normal. Un jour que je revenais de l’Inde, la valise bourrée, je m’approche de chez moi. Je vois les flics, mais j’étais comme aveuglé, sans me douter une seconde que c’était pour moi ! J’ai été pris. On m’a demandé de pisser dans le bocal. On a fouillé la valise… En prison, j’ai appris que c’était ma femme qui m’avait “lourdé”, alors qu’elle était mon “bras droit”. Plus de drogue, plus rien ! Pendant trois mois, je me tortillais, je ne dormais pas… Le mal physique a duré trois semaines. Dès que je dormais, je ne rêvais que de drogue. Je pensais à me pendre : en prison, il n’y a pas d’autres moyens.

Ça tue, les remords

On m’a mis dans une nouvelle cellule, avec un gars qui priait son chapelet ! Au fond de moi, je croyais toujours en Dieu, mais un Dieu “père fouettard”. Le gars m’a dit : « Tu ne veux pas venir à l’aumônerie ? » Je lui réponds que ça n’était pas pour moi. Bourré de remords, je pensais que j’étais un damné. Ça tue, les remords… Un jour, je me suis dit que je n’avais plus rien à perdre et je vais à l’aumônerie. Le prêtre, le père Aubry, remarque le “nouveau”. Je l’entends encore me dire : « Entre, mon p’tit frère. » Je voulus foutre le camp, mais je ne pouvais plus sortir ! On était enfermés. Alors, j’ai vu un poster, dans la lumière, avec Jésus les bras en croix. Mon baptême se réveillait en moi, cette odeur, cette émotion d’enfance…

Durant ce temps, le père disait : « Dieu vous aime… » et je me disais : « Comment Il peut m’aimer avec tout ce que j’ai fait ? » Le père poursuivait : « Dieu veut que tu vives pour la vie éternelle. » Il faut encore avoir cette envie de vivre, pour vivre, mais quand on a tout loupé, tout gâché ? En moi, j’avais toujours le remords. Pourtant, à ce moment-là, je me suis rendu compte que Dieu voulait bien encore de moi ! Dieu, tout à coup, ça n’était plus le “père fouettard”, c’était l’amour. Dieu parlait par la bouche du père Aubry, un homme de feu, ce feu de l’amour qui remplit les cœurs vides… Alors, je me suis dit que je voulais suivre ce Dieu-là. J’ai pu redormir, ne plus avoir de manques… Je me suis mis à lire l’Évangile. J’avais soif de Dieu…

Un rêve inouï

Ça faisait six mois que j’étais en prison. Un jour, il faisait très chaud. Après avoir mangé, je m’allonge, m’endors et je fais un rêve : j’étais dans la prison, au même endroit. Il faisait sombre, mais pas totalement nuit. La porte était entrouverte. Je sors de la cellule : personne dans le couloir… et toutes les portes comme ça ! Je sors de la prison. Je me retrouve dans un jardin merveilleux avec tellement de lumière que je ne pouvais plus ouvrir les yeux. J’étais comme aveuglé. Je me souviens des arbres, du vent dans les arbres, des oiseaux, des fleurs, d’un chemin, d’un lac limpide… J’étais émerveillé, en contemplation. Après un virage, je vois une jeune fille très belle assise sur un banc, entourée de roses. J’étais attiré. Elle avait un regard d’amour. Elle dégageait quelque chose de divin, pas de ce monde. Je voulais m’approcher d’elle, mais je ne me sentais pas assez pur pour lui parler. J’arrive au bout du chemin. On ne pouvait aller plus loin car il y avait un immense rocher d’où jaillissait une source.

J’ai compris plus tard que c’était l’eau vive du Cœur de Jésus, l’eau de la miséricorde… Il y en avait de la miséricorde, à profusion ! La source remplissait un bassin, puis un autre, etc. Je retourne sur mes pas : la femme n’était plus là. J’étais vraiment triste, comme quelqu’un que l’on perd. Je rentre, je sonne à la porte de la prison… Et je me réveille ! Je me souvenais de tout, dans les détails. J’ai tout écrit en me disant qu’il se passerait quelque chose pour moi.

« C’était moi »

Le lendemain, à l’aumônerie, le père Aubry demande : « Qui veut être mon auxiliaire d’aumônerie ? » J’ai senti que je ne pourrais pas me débiner. J’étais tout au fond. Certains disaient : « Moi ! », mais le père Aubry ne les regardait pas. J’ai dit au bon Dieu : « Si tu veux que ce soit moi, que le père me le demande » et aussitôt, le père me dit : « Et toi, tu veux ? » Tout en moi disait non, mais j’ai dit oui ! L’auxiliaire, ça ne pouvait pas être un ancien trafiquant ! C’est un homme de confiance : la chapelle est sous sa responsabilité. Il a fallu des autorisations. Eh bien, tout le monde a dit oui ! Du coup, j’étais sept jours sur sept avec le père Aubry. Je n’ai jamais été aussi heureux !

Une fois, dans les couloirs, je rencontre un “zombie”. Il sentait mauvais. Tout le monde lui mettait des coups… Il était “à la fiole” (sous médicaments). On l’appelait “le petit Pascal”. Je lui propose de venir à l’aumônerie. Un jour, il y débarque ! À la chapelle, c’est le seul endroit où on retrouve des “frères”, sinon c’est la guerre… En prison : la chapelle, c’est un jardin ! Avec le temps, le Pascal devient de plus en plus propre. On lui donnait vêtements et savon… Il est arrivé à articuler, même si ce n’était pas parfait. J’étais heureux de voir ma prière exaucée, d’avoir été utile à quelqu’un. Le père m’encourageait. On le sert et on a l’impression de servir à quelque chose… Une nuit, alors que je dormais, on me secoue. Je me réveille, mais le voisin du dessus ronflait ! Je prends mon briquet. J’allume une bougie que je pose sur mon petit oratoire : je vois alors Thérèse (de Lisieux) qui me dit : « Celle que tu as vue dans le jardin, c’était moi. » Je me mets à chialer !

Je me suis à chialer

Moi, le trafiquant de drogue, j’étais devenu l’enfant de chœur du père Aubry. J’avais les clés. J’avais le pinard pour la messe. Les clés, le vin… En prison ! Le petit Pascal baissait toujours la tête, sauf à l’aumônerie. Là, il discutait avec ses frères. Il était respecté. Il venait avec sa croix, son chapelet, ses bondieuseries, avec ses yeux bleus. Il était beau et humble. Tout à coup, dans le plus petit de mes frères, j’ai vu que c’était Jésus qui me regardait. Je me suis mis à chialer comme un gosse. Puis, plus de Pascal ? Le père Aubry me dit qu’il avait été innocenté d’une fausse accusation et libéré. Un innocent !

Bien plus tard, je suis sorti à mon tour de prison. J’ai fait un pèlerinage à Chartres avec le père Aubry et les frères du Bon Larron (1). On était tous ses enfants, au père Aubry.

Où il est maintenant, il fait encore du bien. Quand il est mort, on portait le cercueil à six taulards, en chialant. J’ai été aussi recueilli par les frères de saint Vincent de Paul. Aujourd’hui, je m’occupe de la réinsertion de ceux qui sortent de prison, dans l’association “Lève-toi et marche” .

Moi qui vendais de la mort et faisais des esclaves, je travaille désormais pour que d’autres se lèvent… et marchent !

(1)La Fraternité du Bon Larron : association fondée par le père Aubry .

SOURCE : http://www.feuetlumiere.org/rencontrer-dieu/temoignages/un-trafiquant-devenu-enfant-de-choeur.html



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Message par Joannes Maria Lun 25 Nov 2013 - 19:20

Un grand merci pour ce témoignage qui montre la Miséricorde infinie de Dieu à qui sait se repentir.

Prions pour nos frères et sœurs égarés, tombés dans les pièges du malin, afin qu'ils soient délivrés de leurs chaînes et qu'ils vivent.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

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