Préférer la richesse de la pauvreté à la misère du bien-être mondain
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Préférer la richesse de la pauvreté à la misère du bien-être mondain
Préférer la richesse de la pauvreté à la misère du bien-être mondain
Quatre méditations du P. Jorge Mario Bergoglio
Rome, 21 octobre 2013 (Zenit.org) Antonio Gaspari
« Préférez la richesse de la pauvreté à la misère vers laquelle conduit le bien-être mondain », écrit le P. Bergoglio-pape François.
Quatre méditations du P. Jorge Mario Bergoglio pour rencontrer Jésus, comprendre comment Dieu se manifeste dans le monde, méditer sur l’avenir de l’Église et sur la dimension humaine, sont publiées dans l'ouvrage « Ouvrez l’esprit à votre cœur » (« Aprite la mente al vostro cuore », éditions Rizzoli).
Le père Bergoglio, aujourd’hui pape François, écrit en quatrième de couverture :
« Aimez la justice avec la même soif que celui qui marche dans le désert.
Préférez la richesse de la pauvreté à la misère vers laquelle conduit le bien-être mondain.
Ouvrez le cœur à la tendresse au lieu de l’entraîner à la domination.
Recherchez la paix, plus forte que n’importe quel pacifisme.
Ne craignez point la chair, une chair qui a faim et soif, une chair malade et blessée, une chair qui expie la faute de ne pas avoir de quoi se vêtir. »
Dans l’introduction, Mgr José María Arancedo, archevêque de Santa Fe et Vera Cruz, explique que ce livre est le résultat d’un long parcours de réflexions et prédications dans le cadre de retraites spirituelles.
L’existence chrétienne est présentée comme une réalité pour améliorer les rapports de l’humanité avec Dieu, avec le monde et avec ses semblables. Sans être une étude exégétique, ce livre révèle une rigueur théologique et une profonde connaissance des textes bibliques.
Les enseignements de Jésus sont présentés comme très proches de l’expérience humaine et les paroles de Jésus sont proposées comme un parcours à la fois humain et divin.
Le divin n’est pas loin de l’humain, ou plutôt l’anticipe, le libère et lui donne de la plénitude, illustrant que l’homme a besoin du divin pour se réaliser complètement.
Quatre étapes qui s’ouvrent sur une rencontre avec Jésus-Christ et finissent par une prière exprimant l’expérience des témoins des Saintes Écritures.
L’éditeur écrit que ce livre est une sorte de retraite spirituelle ignacienne, pensée pour les prêtres mais éclairante pour les laïcs. Saint Ignace soutenait que, comme pour les exercices physiques – marcher, courir, se promener – les exercices spirituels préparent et disposent l’âme à se libérer de toutes les affections désordonnées.
Le père Bergoglio offre une très belle réflexion sur l’expérience de la joie et de l’espérance chrétienne enracinée dans la résurrection du Christ qui a triomphé du mal et de la mort : « la joie est consolation, signe de l’harmonie et de l’unité qui se réalisent dans l’amour », écrit le futur pape.
Nous sommes tous invités à demander à l’Esprit Saint le don du bonheur et de la joie car comme le dit Paul VI dans l’exhortation apostolique Gaudete in Domino (1975) « le froid et les ténèbres sont avant tout dans le cœur de l’homme qui connaît la tristesse ». Selon le père Bergoglio, « la tristesse est la magie de Satan qui durcit notre cœur et nous fait souffrir ».
Paul VI dit également dans l’exhortation Gaudete in Domino: « Que nos fils inquiets de certains groupes rejettent donc les excès de la critique systématique et annihilante ! Que les communautés, sans s’éloigner d’une vision réaliste, deviennent des lieux d’optimisme, où tous les membres s’engagent résolument à discerner l’aspect positif des personnes et des événements ».
Mais encore: « La charité ne se réjouit pas de l’injustice mais elle met sa joie dans la vérité : elle excuse tout, croit tout, supporte tout ».
Pour le pape François, l’aspect le plus grave de l’esprit de tristesse c’est qu'il conduit au « péché contre l’espérance ». L’écrivain français George Bernanos, dans son Journal d'un curé de campagne indique le péché contre l’espérance comme « le plus mortel de tous », « le plus riche des élixirs du démon ».
Le père Bergoglio souligne que « celui qui démarre sans confiance a déjà perdu à l’avance la moitié de la bataille » et il explique que la foi combative s'apprend des humbles, car « la personne humble conserve dans son cœur une dévotions simple, car la plus haute expression du triomphe s’accompagne presque toujours de la croix ».
Une autre tentation, selon le père Bergoglio, est celle de faire passer les valeurs du 'cerveau' avant celles du cœur. A ce propos, il écrit : « N’oublions pas que seul le cœur unit (…) la compréhension sans la compassion tend à diviser car Dieu nous a donné la raison pour arroser de lumière notre foi ».
« Dieu, souligne-t-il, n’a pas créé la raison pour qu’elle s’érige en juge suprême sur toutes les choses, cette lumière est un prêt, un reflet (…) une simple étincelle pour éclairer notre foi. (...) Et la foi doit être demandée par la prière ».
« Quand nous nous agenouillons au pied de la foi de l’humble et que nous ne sommes pas capables de demander à Dieu d’insuffler en nous la vraie foi, alors nous nous laissons éblouir par une foi vide, indépendante de toute religion, privée de piété. Et nous nous retrouvons à expliquer la vraie foi par des slogans nés d’idéologies culturelles », conclut le père Bergoglio.
Traduction d'Océane Le Gall
Quatre méditations du P. Jorge Mario Bergoglio
Rome, 21 octobre 2013 (Zenit.org) Antonio Gaspari
« Préférez la richesse de la pauvreté à la misère vers laquelle conduit le bien-être mondain », écrit le P. Bergoglio-pape François.
Quatre méditations du P. Jorge Mario Bergoglio pour rencontrer Jésus, comprendre comment Dieu se manifeste dans le monde, méditer sur l’avenir de l’Église et sur la dimension humaine, sont publiées dans l'ouvrage « Ouvrez l’esprit à votre cœur » (« Aprite la mente al vostro cuore », éditions Rizzoli).
Le père Bergoglio, aujourd’hui pape François, écrit en quatrième de couverture :
« Aimez la justice avec la même soif que celui qui marche dans le désert.
Préférez la richesse de la pauvreté à la misère vers laquelle conduit le bien-être mondain.
Ouvrez le cœur à la tendresse au lieu de l’entraîner à la domination.
Recherchez la paix, plus forte que n’importe quel pacifisme.
Ne craignez point la chair, une chair qui a faim et soif, une chair malade et blessée, une chair qui expie la faute de ne pas avoir de quoi se vêtir. »
Dans l’introduction, Mgr José María Arancedo, archevêque de Santa Fe et Vera Cruz, explique que ce livre est le résultat d’un long parcours de réflexions et prédications dans le cadre de retraites spirituelles.
L’existence chrétienne est présentée comme une réalité pour améliorer les rapports de l’humanité avec Dieu, avec le monde et avec ses semblables. Sans être une étude exégétique, ce livre révèle une rigueur théologique et une profonde connaissance des textes bibliques.
Les enseignements de Jésus sont présentés comme très proches de l’expérience humaine et les paroles de Jésus sont proposées comme un parcours à la fois humain et divin.
Le divin n’est pas loin de l’humain, ou plutôt l’anticipe, le libère et lui donne de la plénitude, illustrant que l’homme a besoin du divin pour se réaliser complètement.
Quatre étapes qui s’ouvrent sur une rencontre avec Jésus-Christ et finissent par une prière exprimant l’expérience des témoins des Saintes Écritures.
L’éditeur écrit que ce livre est une sorte de retraite spirituelle ignacienne, pensée pour les prêtres mais éclairante pour les laïcs. Saint Ignace soutenait que, comme pour les exercices physiques – marcher, courir, se promener – les exercices spirituels préparent et disposent l’âme à se libérer de toutes les affections désordonnées.
Le père Bergoglio offre une très belle réflexion sur l’expérience de la joie et de l’espérance chrétienne enracinée dans la résurrection du Christ qui a triomphé du mal et de la mort : « la joie est consolation, signe de l’harmonie et de l’unité qui se réalisent dans l’amour », écrit le futur pape.
Nous sommes tous invités à demander à l’Esprit Saint le don du bonheur et de la joie car comme le dit Paul VI dans l’exhortation apostolique Gaudete in Domino (1975) « le froid et les ténèbres sont avant tout dans le cœur de l’homme qui connaît la tristesse ». Selon le père Bergoglio, « la tristesse est la magie de Satan qui durcit notre cœur et nous fait souffrir ».
Paul VI dit également dans l’exhortation Gaudete in Domino: « Que nos fils inquiets de certains groupes rejettent donc les excès de la critique systématique et annihilante ! Que les communautés, sans s’éloigner d’une vision réaliste, deviennent des lieux d’optimisme, où tous les membres s’engagent résolument à discerner l’aspect positif des personnes et des événements ».
Mais encore: « La charité ne se réjouit pas de l’injustice mais elle met sa joie dans la vérité : elle excuse tout, croit tout, supporte tout ».
Pour le pape François, l’aspect le plus grave de l’esprit de tristesse c’est qu'il conduit au « péché contre l’espérance ». L’écrivain français George Bernanos, dans son Journal d'un curé de campagne indique le péché contre l’espérance comme « le plus mortel de tous », « le plus riche des élixirs du démon ».
Le père Bergoglio souligne que « celui qui démarre sans confiance a déjà perdu à l’avance la moitié de la bataille » et il explique que la foi combative s'apprend des humbles, car « la personne humble conserve dans son cœur une dévotions simple, car la plus haute expression du triomphe s’accompagne presque toujours de la croix ».
Une autre tentation, selon le père Bergoglio, est celle de faire passer les valeurs du 'cerveau' avant celles du cœur. A ce propos, il écrit : « N’oublions pas que seul le cœur unit (…) la compréhension sans la compassion tend à diviser car Dieu nous a donné la raison pour arroser de lumière notre foi ».
« Dieu, souligne-t-il, n’a pas créé la raison pour qu’elle s’érige en juge suprême sur toutes les choses, cette lumière est un prêt, un reflet (…) une simple étincelle pour éclairer notre foi. (...) Et la foi doit être demandée par la prière ».
« Quand nous nous agenouillons au pied de la foi de l’humble et que nous ne sommes pas capables de demander à Dieu d’insuffler en nous la vraie foi, alors nous nous laissons éblouir par une foi vide, indépendante de toute religion, privée de piété. Et nous nous retrouvons à expliquer la vraie foi par des slogans nés d’idéologies culturelles », conclut le père Bergoglio.
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