Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
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Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Grazia – ven. 6 sept. 2013 03:30
Passer trop de temps sur Facebook ou sur des sites commerciaux pendant ses heures de travail, peut désormais être considéré comme un motif de licenciement.
Une employée licenciée pour s’être trop connectée sur Internet
La cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) vient d’entériner le licenciement d’une femme, chargée de recrutement dans une agence d’intérim, pour avoir passé trop de temps sur Facebook. Et cette décision pourrait faire jurisprudence, d’après le journal Sud Ouest. En effet, d’autres employeurs pourraient s’en servir pour faire valoir le licenciement de leurs employés trop connectés.
Des connexions à Facebook et à un site de lingerie !
Tout commence un jour où l’employée, alors absente, oublie d’éteindre son ordinateur… Son supérieur tombe alors sur sa page Facebook. Suspicieux, il demande à un informaticien de fouiller l’historique des connexions. En plus de ces multiples connexions au réseau social, son responsable découvre alors que l’employée gérait également depuis son poste de travail un site de vente de lingerie en ligne.
De quoi justifier selon son employeur, les multiples "boulettes" de la salariée dans son travail. Elle déclarait avec retard des contrats d’embauches et "prétendait être débordée quand des explications lui étaient demandées", explique Me Éric Bourdeau, l’avocat de l’agence d’intérim. Anne-Marie Mendiboure, l’avocate de la salariée licenciée ne nie pas les faits, mais rétorque que les connexions ne dépassaient pas, à chaque fois, quelques minutes. "Ce n’était pas pire qu’une pause cigarette !" ajoute-t-elle.
Les juges ont, eux, estimé que le licenciement était justifié. Les magistrats ont tenu à préciser que c’est l’usage abusif du site communautaire couplé à l'activité commerciale qui a justifié leur décision, car "durant ces périodes, elle ne pouvait se livrer à son travail au sein de l’agence". Pas d’inquiétude donc à avoir, si vous utilisez Facebook de manière raisonnable… et que cela ne se ressent pas sur votre travail.
Commentaire personnel : Je crois que cette dame en naviguant sur Internet a volé directement son employeur.
Dans notre entreprise, il est strictement défendu d'utiliser Internet pendant nos heures
de travail sous peine de sanctions sévères.
Et vous mes amis(es), qu'en pensez-vous ? Merci à l'avance pour vos commentaires.
Passer trop de temps sur Facebook ou sur des sites commerciaux pendant ses heures de travail, peut désormais être considéré comme un motif de licenciement.
Une employée licenciée pour s’être trop connectée sur Internet
La cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) vient d’entériner le licenciement d’une femme, chargée de recrutement dans une agence d’intérim, pour avoir passé trop de temps sur Facebook. Et cette décision pourrait faire jurisprudence, d’après le journal Sud Ouest. En effet, d’autres employeurs pourraient s’en servir pour faire valoir le licenciement de leurs employés trop connectés.
Des connexions à Facebook et à un site de lingerie !
Tout commence un jour où l’employée, alors absente, oublie d’éteindre son ordinateur… Son supérieur tombe alors sur sa page Facebook. Suspicieux, il demande à un informaticien de fouiller l’historique des connexions. En plus de ces multiples connexions au réseau social, son responsable découvre alors que l’employée gérait également depuis son poste de travail un site de vente de lingerie en ligne.
De quoi justifier selon son employeur, les multiples "boulettes" de la salariée dans son travail. Elle déclarait avec retard des contrats d’embauches et "prétendait être débordée quand des explications lui étaient demandées", explique Me Éric Bourdeau, l’avocat de l’agence d’intérim. Anne-Marie Mendiboure, l’avocate de la salariée licenciée ne nie pas les faits, mais rétorque que les connexions ne dépassaient pas, à chaque fois, quelques minutes. "Ce n’était pas pire qu’une pause cigarette !" ajoute-t-elle.
Les juges ont, eux, estimé que le licenciement était justifié. Les magistrats ont tenu à préciser que c’est l’usage abusif du site communautaire couplé à l'activité commerciale qui a justifié leur décision, car "durant ces périodes, elle ne pouvait se livrer à son travail au sein de l’agence". Pas d’inquiétude donc à avoir, si vous utilisez Facebook de manière raisonnable… et que cela ne se ressent pas sur votre travail.
Commentaire personnel : Je crois que cette dame en naviguant sur Internet a volé directement son employeur.
Dans notre entreprise, il est strictement défendu d'utiliser Internet pendant nos heures
de travail sous peine de sanctions sévères.
Et vous mes amis(es), qu'en pensez-vous ? Merci à l'avance pour vos commentaires.
Dernière édition par Gilles le Mar 10 Sep 2013 - 3:44, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Comme dit l'article :
"Pas d’inquiétude donc à avoir, si vous utilisez Facebook de manière raisonnable… et que cela ne se ressent pas sur votre travail."
Il y a toujours une juste mesure, mais il y en a qui exagère aussi à la machine à café ou aux pauses cigarettes.
Ou alors il faut attendre la pause déjeuner.
"Pas d’inquiétude donc à avoir, si vous utilisez Facebook de manière raisonnable… et que cela ne se ressent pas sur votre travail."
Il y a toujours une juste mesure, mais il y en a qui exagère aussi à la machine à café ou aux pauses cigarettes.
Ou alors il faut attendre la pause déjeuner.
Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Tout-à-fait chère Malou !Malou a écrit:Comme dit l'article :
"Pas d’inquiétude donc à avoir, si vous utilisez Facebook de manière raisonnable… et que cela ne se ressent pas sur votre travail."
Il y a toujours une juste mesure, mais il y en a qui exagère aussi à la machine à café ou aux pauses cigarettes.
Ou alors il faut attendre la pause déjeuner.
Dans notre entreprise, il est strictement interdit de naviguer sur Internet pour des fins personnelles.
De toutes façons, quand nous sommes au travail, nous sommes là pour exécuter nos tâches, et non pour voler du temps à notre employeur.
Bonne journée chère Malou !
Fraternellement...
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Le vol de temps : l'utilisation d'Internet en milieu de travail
Depuis déjà quelques années, Internet et les courriers électroniques sont devenus disponibles à tout employé ayant accès à un poste informatique à son travail. Pour la génération actuelle des jeunes professionnels, dont le soussigné fait partie, cette réalité est d'autant plus vraie puisque l'utilisation de l'ordinateur est devenue pour ainsi dire indispensable. Confrontés à l'attrait que leurs employés ont envers ces moyens de communication avec « l'extérieur », les employeurs ont dû apprendre à composer avec la perte de temps que l'utilisation des ces moyens à des fins personnelles occasionne. D'ailleurs, les médias ont dernièrement rapporté certains cas d'employés de la fonction publique ayant été sanctionnés pour avoir utilisé Internet et le courrier électronique de façon inappropriée.
Ces nouvelles technologies qui devraient pourtant faire gagner du temps
Avec l'arrivée de la messagerie texte et des connexions sans fil à partir d'un ordinateur de poche, nous pourrions être portés à croire que l'utilisation de ces nouvelles technologies permet de gagner un temps précieux. Or, cela ne sera malheureusement pas toujours le cas pour certains employeurs qui doivent désormais contrer l'utilisation à des fins personnelles de ces nouvelles technologies au travail. Ce problème, en droit du travail, se nomme le « vol de temps ».
Le clavardage, la visite de sites humoristiques ou pornographiques, l'échange de courriels personnels et le visionnement de vidéos ne sont que des exemples qui, chez certains employés, n'occuperont pas que les périodes de pauses, mais bien plusieurs heures dans la journée. Bien que la majorité des employés ayant accès à un poste informatique ne prendront généralement que quelques minutes de leur journée pour échanger quelques courriels ou consulter la météo (surtout cette année!), d'autres deviendront malheureusement de véritables cas problèmes au niveau de la gestion du temps et du rendement au travail. Lorsqu'ils n'offrent pas à leur employeur toute la disponibilité requise, ces employés s'avèrent donc susceptibles de se voir imposer une mesure disciplinaire afin de les inciter à prendre conscience de ce manquement et à corriger la situation.
Jeunes professionnels friands de nouvelles technologies : on vous surveille!
À l'instar d'une faute pour absentéisme, insubordination ou harcèlement, pour ne nommer que celles-ci, l'application d'une mesure disciplinaire pour vol de temps se documente. En effet, les employeurs savent qu'ils vaut mieux planifier la décision d'infliger une mesure disciplinaire que d'avoir à se justifier après le fait auprès d'un commissaire du travail, d'un arbitre de grief ou d'un juge.
Ainsi, depuis les dernières années, les employeurs ont mis en place différents moyens de surveillance à l'égard de leurs employés afin de vérifier si ceux-ci abusent de l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques à des fins personnelles. Sachez qu'il est aujourd'hui très facile pour un employeur de voir en temps réel ce qu'effectue un employé sur son poste informatique et ce, à distance. Il est également possible pour l'employeur de consulter les courriels de celui-ci et même de restaurer ceux ayant été effacés.
Par ailleurs, signalons que les employeurs adoptent de plus en plus des politiques sur l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques. Dans de telles politiques, l'employeur informe alors ses employés des modalités régissant l'utilisation de leur poste informatique et des sanctions encourues en cas de contravention aux politiques.
Un phénomène peu banal
L'utilisation par un employé d'Internet et des courriers électroniques à des fins personnelles sur son temps de travail constitue ni plus ni moins qu'un manquement à son devoir de loyauté envers son employeur. En effet, le vol de temps est considéré par les différentes instances décisionnelles comme étant le détournement d'heures rémunérées aux dépens de l'employeur. C'est ainsi que dans certains cas graves, un employeur pourrait même être justifié de congédier un employé fautif. Heureusement, ces cas sérieux représentent généralement qu'une infime minorité au sein des employés d'une entreprise. C'est pourquoi, dans la majorité des cas, l'élaboration d'une politique claire sur l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques de même que l'ajout d'une clause à cet effet dans le contrat de travail individuel de chaque employé est généralement considéré comme un moyen de prévention suffisant par les employeurs. Cependant, un fait demeure : l'utilisation d'Internet et les courriers électroniques à des fins personnelles devrait être évitée sur son temps de travail.
Source: www.jccq.qc.ca
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Qu'en pensez-vous ?Gilles a écrit:
Le vol de temps : l'utilisation d'Internet en milieu de travail
Depuis déjà quelques années, Internet et les courriers électroniques sont devenus disponibles à tout employé ayant accès à un poste informatique à son travail. Pour la génération actuelle des jeunes professionnels, dont le soussigné fait partie, cette réalité est d'autant plus vraie puisque l'utilisation de l'ordinateur est devenue pour ainsi dire indispensable. Confrontés à l'attrait que leurs employés ont envers ces moyens de communication avec « l'extérieur », les employeurs ont dû apprendre à composer avec la perte de temps que l'utilisation des ces moyens à des fins personnelles occasionne. D'ailleurs, les médias ont dernièrement rapporté certains cas d'employés de la fonction publique ayant été sanctionnés pour avoir utilisé Internet et le courrier électronique de façon inappropriée.
Ces nouvelles technologies qui devraient pourtant faire gagner du temps
Avec l'arrivée de la messagerie texte et des connexions sans fil à partir d'un ordinateur de poche, nous pourrions être portés à croire que l'utilisation de ces nouvelles technologies permet de gagner un temps précieux. Or, cela ne sera malheureusement pas toujours le cas pour certains employeurs qui doivent désormais contrer l'utilisation à des fins personnelles de ces nouvelles technologies au travail. Ce problème, en droit du travail, se nomme le « vol de temps ».
Le clavardage, la visite de sites humoristiques ou pornographiques, l'échange de courriels personnels et le visionnement de vidéos ne sont que des exemples qui, chez certains employés, n'occuperont pas que les périodes de pauses, mais bien plusieurs heures dans la journée. Bien que la majorité des employés ayant accès à un poste informatique ne prendront généralement que quelques minutes de leur journée pour échanger quelques courriels ou consulter la météo (surtout cette année!), d'autres deviendront malheureusement de véritables cas problèmes au niveau de la gestion du temps et du rendement au travail. Lorsqu'ils n'offrent pas à leur employeur toute la disponibilité requise, ces employés s'avèrent donc susceptibles de se voir imposer une mesure disciplinaire afin de les inciter à prendre conscience de ce manquement et à corriger la situation.
Jeunes professionnels friands de nouvelles technologies : on vous surveille!
À l'instar d'une faute pour absentéisme, insubordination ou harcèlement, pour ne nommer que celles-ci, l'application d'une mesure disciplinaire pour vol de temps se documente. En effet, les employeurs savent qu'ils vaut mieux planifier la décision d'infliger une mesure disciplinaire que d'avoir à se justifier après le fait auprès d'un commissaire du travail, d'un arbitre de grief ou d'un juge.
Ainsi, depuis les dernières années, les employeurs ont mis en place différents moyens de surveillance à l'égard de leurs employés afin de vérifier si ceux-ci abusent de l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques à des fins personnelles. Sachez qu'il est aujourd'hui très facile pour un employeur de voir en temps réel ce qu'effectue un employé sur son poste informatique et ce, à distance. Il est également possible pour l'employeur de consulter les courriels de celui-ci et même de restaurer ceux ayant été effacés.
Par ailleurs, signalons que les employeurs adoptent de plus en plus des politiques sur l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques. Dans de telles politiques, l'employeur informe alors ses employés des modalités régissant l'utilisation de leur poste informatique et des sanctions encourues en cas de contravention aux politiques.
Un phénomène peu banal
L'utilisation par un employé d'Internet et des courriers électroniques à des fins personnelles sur son temps de travail constitue ni plus ni moins qu'un manquement à son devoir de loyauté envers son employeur. En effet, le vol de temps est considéré par les différentes instances décisionnelles comme étant le détournement d'heures rémunérées aux dépens de l'employeur. C'est ainsi que dans certains cas graves, un employeur pourrait même être justifié de congédier un employé fautif. Heureusement, ces cas sérieux représentent généralement qu'une infime minorité au sein des employés d'une entreprise. C'est pourquoi, dans la majorité des cas, l'élaboration d'une politique claire sur l'utilisation d'Internet et des courriers électroniques de même que l'ajout d'une clause à cet effet dans le contrat de travail individuel de chaque employé est généralement considéré comme un moyen de prévention suffisant par les employeurs. Cependant, un fait demeure : l'utilisation d'Internet et les courriers électroniques à des fins personnelles devrait être évitée sur son temps de travail.
Source: www.jccq.qc.ca
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Bonjour à vous,
Ce que j'en pense: C'est juste. Et c'est pas un patron qui vous le dit: C'est une personne qui a été licencié, il y a longtemps pour principalement cette raison.
Donc ça ne date pas d'aujourd'hui ;-)
Oui, je volais "du temps rémunéré". Quand tu es salarié, tu offres un service, du temps, des qualités au service d'un employeur qui te donne en contrepartie des devoirs, une activité et une rémunération. C'est un échange de "bons procédés".
Après, en revanche, si tu dépenses 20 minutes de ton temps à travers "des activités personnelles" mais que tu restes au moins 20 minutes pour compenser celles-ci en travaillant (évidemment, pas en faisant juste de la présence) et bien....il n'y a évidemment pas d'injustice !
Effectivement, ce sont des cas minimes. Beaucoup d'entreprises peuvent aussi interdire les accès à des sites (à travers des proxy) ou être averties en fonction d'une certaine activité suspecte (trop de messages provenant de certains extérieurs, des fichiers à télécharger, etc...
Bonne journée !
Cyrille
Ce que j'en pense: C'est juste. Et c'est pas un patron qui vous le dit: C'est une personne qui a été licencié, il y a longtemps pour principalement cette raison.
Donc ça ne date pas d'aujourd'hui ;-)
Oui, je volais "du temps rémunéré". Quand tu es salarié, tu offres un service, du temps, des qualités au service d'un employeur qui te donne en contrepartie des devoirs, une activité et une rémunération. C'est un échange de "bons procédés".
Après, en revanche, si tu dépenses 20 minutes de ton temps à travers "des activités personnelles" mais que tu restes au moins 20 minutes pour compenser celles-ci en travaillant (évidemment, pas en faisant juste de la présence) et bien....il n'y a évidemment pas d'injustice !
Effectivement, ce sont des cas minimes. Beaucoup d'entreprises peuvent aussi interdire les accès à des sites (à travers des proxy) ou être averties en fonction d'une certaine activité suspecte (trop de messages provenant de certains extérieurs, des fichiers à télécharger, etc...
Bonne journée !
Cyrille
PapillonBleu- J'adore l'Eucharistie
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Internet au travail : comment prévenir les abus !
Outil indispensable dans bien des emplois, Internet peut se transformer en frein à la productivité lorsqu'il est abusivement utilisé à des fins personnelles. Comment y faire face tout en restant dans la légalité? Éclairage sur le sujet!
Des statistiques qui parlent
Beaucoup d’entre nous naviguons dans Internet à des fins personnelles au travail: téléchargement de documents d’intérêts personnels, lecture de journaux électroniques, bavardage par e-mail, recherche d’une recette, etc. Les salariés croient souvent que ces quelques minutes passées en ligne sont insignifiantes et irrépréhensibles. Attention! Si ces utilisations sont généralisées et tolérées, elles n'en demeurent pas moins passibles de sanctions. N’oublions pas que le temps qu’on y consacre pendant les heures de travail est dérobé à l’employeur et le temps, c’est de l’argent!
Le CanadianInter@ctive Reid Report (2003 cité dans Francoeur) dévoile que le temps consacré à Internet au travail est passé de huit heures à quinze heures par semaine depuis l’an 2000. Considérant que 38 % des Canadiens accèdent à Internet au travail, que 88 % d'entre eux l'utilisent à des fins personnelles et que 29 % de ces quinze heures sont vouées à des activités privées, on peut affirmer que 1,6 milliard d'heures de travail par an sont volées aux employeurs canadiens. De plus, on assiste maintenant au congédiement d'employés à cause de leur utilisation abusive d'Internet. Selon un sondage, 34 % des entreprises ont dû réprimander des employés ou imposer des sanctions disciplinaires et, parmi celles-ci, plus du tiers ont affirmé avoir renvoyé un employé pour abus d'utilisation du service Internet au cours de l'an 2000 (Websense cité dans Francoeur, 2003)
Une enquête en ligne du JDN Management démontre la place qu’occupe Internet dans la vie privée des gens au bureau :
• 70% des entreprises ne mèneraient pas d'action de sensibilisation sur l'utilisation d'Internet;
• 65% des répondants trouvent que leur utilisation d'Internet au travail reste dans des limites raisonnables;
• 45% déclarent utiliser Internet à des fins privées pendant leurs heures de travail.
Si, dans bien des cas, c’est l'inconscience de la situation d'abus qui est en cause, cette situation devrait logiquement pousser les entreprises à mieux connaître et contrôler le flux entrants et sortants ainsi qu’à se doter de politiques régissant l'utilisation d'Internet.
Jusqu’où l’entreprise peut-elle aller dans sa prévention du risque Internet ?
Bien que les technologies de l’information offrent plusieurs avantages aux entreprises, elles amènent aussi leur lot, comme nous l’avons soulevé en introduction, de nouveaux risques réels avec lesquels les employeurs doivent composer : le vol de temps, l’introduction de virus, la responsabilité de l'employeur pour les propos haineux ou à connotation sexuelle tenus par l'un de ses employés, la visite de sites web pornographiques (à ce sujet, saviez-vous que 70 % du trafic sur les sites pornographiques a lieu pendant les heures de travail?), etc...
Suite sur : Internet au travail : comment prévenir les abus ! - Région au Travail
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Internet au travail, quelles sont les limites ?
Au travail, qui n’est pas tenté par l’idée de double-cliquer sur le site internet de la Caisse ou de la Banque afin de régler quelques factures personnelles, faire quelques réservations pour des spectacles ou des vacances en ligne, clavarder sur Facebook, ou tout simplement naviguer sur Youtube ?
Cette tentation, aussi attirante soit-elle lorsque nous sommes à la maison se voit limitée alors que nous sommes au travail. Gardez à l’esprit que les tribunaux, depuis les dernières années, sanctionnent sévèrement l’usage excessif et inapproprié de l’ordinateur à des fins personnelles sur les lieux du travail.
Comme vous le savez, traditionnellement, la notion de vol de temps était assimilée à des actes frauduleux liés à la falsification des heures travaillées, à la réclamation de temps supplémentaires non travaillé, à de longs moments passés au téléphone à des fins privées ou encore, à du temps consacré à des occupations personnelles tel que des rendez-vous chez le médecin ou chez le dentiste. Les temps ont changés!
Le Code civil du Québec prévoit, à son article 2085, qu’un salarié s’oblige, durant un temps limité et moyennant rémunération, à effectuer un travail au bénéfice d’un employeur. Par contre, nous ne pouvons concevoir que l’on puisse congédier automatiquement un employé qui utilise son ordinateur à des fins personnelles. Plusieurs facteurs sont à considérer lorsqu’un employeur découvre qu’un salarié utilise internet à des fins personnelles sur les lieux du travail.
Voici quelques facteurs qui ont été considérés comme aggravant lors du prononcé de sanctions disciplinaires en lien avec l’utilisation de l’ordinateur sur les lieux du travail à des fins personnelles. Les tribunaux regardent tout d’abord l’intention frauduleuse de l’employé, l’étendue dans le temps de l’acte reproché, la visite de sites à caractère sexuel sur les lieux du travail, la fonction occupée par l’employé et son degré d’autonomie, l’ancienneté et le dossier disciplinaire de celui-ci, les ennuis éprouvés au travail ou l’absence d’impact sur le travail de l’employé et la politique en vigueur chez l’employeur.
L’accès à internet sur les lieux du travail doit rester un outil professionnel en premier lieu. Malgré la tentation parfois éprouvée par l’employé de s’évader un peu de son lieu de travail, il est évident qu’il serait préférable de départager le loisir du travail et de réserver de telles activités au confort de son domicile. En préconisant une telle attitude, l’employé évitera ainsi de se retrouver dans une situation qui le forcera à justifier ses activités de navigation au travail. La mauvaise utilisation et l’abus d’internet sur les lieux du travail pour un salarié pourra mener à des mesures disciplinaires sévères, voir même au congédiement. De plus, quelques réclamations de l’employeur en dommages-intérêts contre un salarié, afin de compenser la perte de temps, ont été accueillies par les tribunaux. Soyez vigilant !
Chantale Gigardin, avocate
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
N'hésitez pas à déposer vos commentaires chers(es) amis(es) !Gilles a écrit:
Internet au travail, quelles sont les limites ?Au travail, qui n’est pas tenté par l’idée de double-cliquer sur le site internet de la Caisse ou de la Banque afin de régler quelques factures personnelles, faire quelques réservations pour des spectacles ou des vacances en ligne, clavarder sur Facebook, ou tout simplement naviguer sur Youtube ?Cette tentation, aussi attirante soit-elle lorsque nous sommes à la maison se voit limitée alors que nous sommes au travail. Gardez à l’esprit que les tribunaux, depuis les dernières années, sanctionnent sévèrement l’usage excessif et inapproprié de l’ordinateur à des fins personnelles sur les lieux du travail.Comme vous le savez, traditionnellement, la notion de vol de temps était assimilée à des actes frauduleux liés à la falsification des heures travaillées, à la réclamation de temps supplémentaires non travaillé, à de longs moments passés au téléphone à des fins privées ou encore, à du temps consacré à des occupations personnelles tel que des rendez-vous chez le médecin ou chez le dentiste. Les temps ont changés!Le Code civil du Québec prévoit, à son article 2085, qu’un salarié s’oblige, durant un temps limité et moyennant rémunération, à effectuer un travail au bénéfice d’un employeur. Par contre, nous ne pouvons concevoir que l’on puisse congédier automatiquement un employé qui utilise son ordinateur à des fins personnelles. Plusieurs facteurs sont à considérer lorsqu’un employeur découvre qu’un salarié utilise internet à des fins personnelles sur les lieux du travail.Voici quelques facteurs qui ont été considérés comme aggravant lors du prononcé de sanctions disciplinaires en lien avec l’utilisation de l’ordinateur sur les lieux du travail à des fins personnelles. Les tribunaux regardent tout d’abord l’intention frauduleuse de l’employé, l’étendue dans le temps de l’acte reproché, la visite de sites à caractère sexuel sur les lieux du travail, la fonction occupée par l’employé et son degré d’autonomie, l’ancienneté et le dossier disciplinaire de celui-ci, les ennuis éprouvés au travail ou l’absence d’impact sur le travail de l’employé et la politique en vigueur chez l’employeur.L’accès à internet sur les lieux du travail doit rester un outil professionnel en premier lieu. Malgré la tentation parfois éprouvée par l’employé de s’évader un peu de son lieu de travail, il est évident qu’il serait préférable de départager le loisir du travail et de réserver de telles activités au confort de son domicile. En préconisant une telle attitude, l’employé évitera ainsi de se retrouver dans une situation qui le forcera à justifier ses activités de navigation au travail. La mauvaise utilisation et l’abus d’internet sur les lieux du travail pour un salarié pourra mener à des mesures disciplinaires sévères, voir même au congédiement. De plus, quelques réclamations de l’employeur en dommages-intérêts contre un salarié, afin de compenser la perte de temps, ont été accueillies par les tribunaux. Soyez vigilant !Chantale Gigardin, avocate
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Re: Employée licenciée pour s’être trop connectée sur Facebook et Internet
Gilles a écrit:N'hésitez pas à déposer vos commentaires chers(es) amis(es) !Gilles a écrit:
Internet au travail, quelles sont les limites ?Au travail, qui n’est pas tenté par l’idée de double-cliquer sur le site internet de la Caisse ou de la Banque afin de régler quelques factures personnelles, faire quelques réservations pour des spectacles ou des vacances en ligne, clavarder sur Facebook, ou tout simplement naviguer sur Youtube ?Cette tentation, aussi attirante soit-elle lorsque nous sommes à la maison se voit limitée alors que nous sommes au travail. Gardez à l’esprit que les tribunaux, depuis les dernières années, sanctionnent sévèrement l’usage excessif et inapproprié de l’ordinateur à des fins personnelles sur les lieux du travail.Comme vous le savez, traditionnellement, la notion de vol de temps était assimilée à des actes frauduleux liés à la falsification des heures travaillées, à la réclamation de temps supplémentaires non travaillé, à de longs moments passés au téléphone à des fins privées ou encore, à du temps consacré à des occupations personnelles tel que des rendez-vous chez le médecin ou chez le dentiste. Les temps ont changés!Le Code civil du Québec prévoit, à son article 2085, qu’un salarié s’oblige, durant un temps limité et moyennant rémunération, à effectuer un travail au bénéfice d’un employeur. Par contre, nous ne pouvons concevoir que l’on puisse congédier automatiquement un employé qui utilise son ordinateur à des fins personnelles. Plusieurs facteurs sont à considérer lorsqu’un employeur découvre qu’un salarié utilise internet à des fins personnelles sur les lieux du travail.Voici quelques facteurs qui ont été considérés comme aggravant lors du prononcé de sanctions disciplinaires en lien avec l’utilisation de l’ordinateur sur les lieux du travail à des fins personnelles. Les tribunaux regardent tout d’abord l’intention frauduleuse de l’employé, l’étendue dans le temps de l’acte reproché, la visite de sites à caractère sexuel sur les lieux du travail, la fonction occupée par l’employé et son degré d’autonomie, l’ancienneté et le dossier disciplinaire de celui-ci, les ennuis éprouvés au travail ou l’absence d’impact sur le travail de l’employé et la politique en vigueur chez l’employeur.L’accès à internet sur les lieux du travail doit rester un outil professionnel en premier lieu. Malgré la tentation parfois éprouvée par l’employé de s’évader un peu de son lieu de travail, il est évident qu’il serait préférable de départager le loisir du travail et de réserver de telles activités au confort de son domicile. En préconisant une telle attitude, l’employé évitera ainsi de se retrouver dans une situation qui le forcera à justifier ses activités de navigation au travail. La mauvaise utilisation et l’abus d’internet sur les lieux du travail pour un salarié pourra mener à des mesures disciplinaires sévères, voir même au congédiement. De plus, quelques réclamations de l’employeur en dommages-intérêts contre un salarié, afin de compenser la perte de temps, ont été accueillies par les tribunaux. Soyez vigilant !Chantale Gigardin, avocate
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