Des musulmans québécois s'opposent à la venue de prédicateurs radicaux

Dimanche 25 août 2013

 
Pour Lamine Foura, la majorité des 150 000 musulmans au Québec ne partagent pas cette vision de leur religion.


Le plus radical d'entre eux, Nader Abou Anas a déjà déclaré, enregistrement audio à l'appui, que « refuser le voile, c'est pire que d'avoir le cancer ou le sida, car ne pas porter ton voile, te mènera en enfer ».

Des musulmans québécois s'opposent à la venue de prédicateurs radicaux à Montréal

                                    



À deux semaines de la venue à Montréal de quatre prédicateurs, jugés radicaux, des membres de la communauté musulmane s'organisent pour exprimer leur opposition à leur présence au Québec.

Lamine Foura et Abdou Zirat sont deux musulmans montréalais, connus notamment pour leur engagement au sein de la communauté maghrébine, comptent manifester contre la présence de ces prédicateurs au moment de la tenue de cet événement au Palais des congrès, dans deux semaines.

Pour Abdou Zirat, « 95 % des musulmans sont des gens modérés qui pratiquent chez eux et qui sont des citoyens exemplaires ». « Cela fait partie de nos libertés de faire savoir ce qu'on pense de ces évènements-là que nous trouvons contre-productifs et qui n'aident pas l'intégration », estime-t-il.

Si les organisateurs de cette conférence présentent leur évènement comme un rassemblement entre jeunes musulmans pour échanger sur leur religion, les quatre conférenciers européens demeurent des personnages controversés.

« Les Québécois de souche et la société demandent à ce que ces musulmans se distinguent de ces discours d'intolérance et de haine. »

C'est une question crédibilité, explique cet acteur de la communauté maghrébine.

Omar Koné, imam de la mosquée Al-Iman de Montréal, qui prêche un « islam modéré », abonde dans le même sens. Il associe l'opposition au discours de la haine au djihad.   

Pour cet imam du courant soufi, « le djihad fondamentalement n'est pas la guerre. C'est un effort que tout musulman doit faire devant une situation qu'il trouve injuste. Il se doit d'agir, de parler ou de prier ».

Il qualifie les prédicateurs attendus à Montréal de « salafistes, qui prônent une vision stricte de l'islam des origines ». Pour l'imam, c'est une doctrine, qui crée « énormément de problèmes à la fois aux musulmans et aux non-musulmans ».

Les organisateurs de la conférence gardent le silence pour le moment, mais ils promettent de tenir une conférence de presse pour « faire le point sur la situation » .

D'après les reportages d'Éva Lecouteur-Bédard et de Pascal Robidas  

Vidéo :   

Des [b]musulmans québécois s'opposent à la venue de prédicateurs radicaux à Montréal

Michael a écrit:

Des musulmans québécois s'opposent à la venue de prédicateurs radicaux à Montréal

On en veut pas au Québec de ces *******
J'espère que le gouvernement va mettre ses culottes.
Bravo aux musulmans modérés qui disent tout haut ce que la très,très grande majorité pensent tout bas.

Des musulmans québécois s'opposent à la venue de prédicateurs radicaux à Montréal

                                    



À deux semaines de la venue à Montréal de quatre prédicateurs, jugés radicaux, des membres de la communauté musulmane s'organisent pour exprimer leur opposition à leur présence au Québec

Ce n'est sûrement pas la première ministre du Québec cette "chère" Pauline Marois qui va intervenir !   

Elle est beaucoup trop occupée à préparer les prochaines élections au Québec.  

les salafistes en distillant une haine des "kouffars" (non musulmans, le terme est pejoratif contrairement a ahl el Kitab ou Gens du Livre)
puis des musulmans moderés OU qui ne veulent pas suivre la tendance de leur maitre à penser wahabittes, bref les salafistes ont foutu une pagaille monstre AU SEIN des musulmans, les accueuillir c'est ACCEPTER les germes de la guerre civile.

Algerie, tunisie, lybie, syrie...irak, Afghanistan il existe une correlation forte entre leur presence ET LE RECUL INTELLECTUEL, MATERIEL ET SPIRITUEL des pays où ils s'installent. Dans la banlieue française où je vis LA MAJORITÉ DES SALAFISTES ne font pas d'etudes, sont peu qualifiés (en effet ils cherchent un travail qui les libere le vendredi alors que ils sont en France???), et finalement leur debouchés professionnels puisqu'ils refusent tout effort d'integration PAR LES ETUDES OU LE TRAVAIL c'est d'ouvrir des snacks ou boutiques de "livres islamiques" avec un argent dont LES SOURCES SONT PAS NETS (traffic, drogues???). Leurs employés sont comme des esclaves economiques et j'en passe...
bref l'antithese des savants musulmans du moyen age.
Pour beaucoup de salafiste la terre des "kouffars" est dar el harb, lieux de butins et ils appliquent la "taquiya" ou cacher leurs intentions. Par exemple en France pleins de jeunes salafistes epousent des maghrebinne musulmanes avec l'intention de divorcer...et au bout de quelques mois ils jettent la fille.
je rappelle que je suis ni raciste ni identitaire, je previens d'un danger reel tout comme beaucoup de maghrebins quebecquois qui ont connu les discours mielleux du fis AVANT leur passage à l'acte.

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