Le pape a reçu ce 13 août, les footballeurs Italiens et Argentins
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Le pape a reçu ce 13 août, les footballeurs Italiens et Argentins
Le pape François demande aux footballeurs et aux dirigeants des clubs de favoriser des valeurs qui permettent, en éliminant la violence, aux familles de revenir dans le stades, aux jeunes de s'inspirer en bien des valeurs du sport : beauté, gratuité, camaraderie.
Il évoque le champion argentin René Alejandro Pontoni, né le 18 mai 1920, vainqueur de la Copa America, en 1945, 1946, 1947.
Surtout, il leur demande de prier pour que "sur le terrain où Dieu" l'a placé, il puisse "disputer un match honnête et courageux pour le bien de tous".
Le pape a en effet reçu ce mardi matin, 13 août, au Vatican les équipes et les délégations nationales d'Italie et d'Argentine 200 personnes - venues à Rome pour le match amical de demain, 14 août, au Stade olympique de Rome, en son honneur. Il les appelle à la "responsabilité sociale", à être des modèles pour les jeunes, sur le terrain et en dehors.
Les délégations ont offert au pape un olivier de l'amitié entre l'Italie et l'Argentine. En souvenir de l'olivier que l'ancien archevêque de Buenos Aires a planté "Place de Mai". L'arbre sera symboliquement placé demain au Stade olympique, puis planté dans les jardins du Vatican.
Le président de la Fédération italienne de football, Giancarlo Abete, a indiqué l'esprit de ce match : "C'est un hommage à son pontificat : nous portons les valeurs et notre engagement en faveur d'un football sain et propre".
Discours du pape François
Chers amis, [Queridos amigos, Cari amici], faisons moitié en italien et moitié en espagnol. (En italien)
Je vous remercie de cette visite, à l'occasion du match amical entre les équipes nationales de football d'Italie et d'Argentine. Ce sera un peu difficile pour moi de faire le supporter, mais heureusement, c'est un match amical... et qu'il soit vraiment ainsi, je vous y invite ! Je remercie les dirigeants de la Fédration italienne de Football (Federazione Italiana Giuoco Calcio, FIGC) et ceux de la Fédération d'Argentine. Je salue les athlètes des deux équipes nationales.
Vous, chers joueurs, vous êtes très populaires : les gens vous suivent beaucoup, non seulement lorsque vous êtes sur le terrain, mais aussi en-dehors. C'est une responsabilité sociale !
Je m'explique : dans le jeu, lorsque vous êtes sur le terrain, il y a la beauté, la gratuité, et la camaraderie. S'il manque cela à un match, il perd sa force, même si l'équipe gagne. Il n'y a pas de place pour l'individualisme, mais tout est coordination pour l'équipe. Ces trois choses - beauté, gratuité, camaraderie - se trouvent résumés par un terme sportif que l'on ne doit jamais abandonner : "dilettante", "amateur". C'est vrai que l'organisation nationale et internationale professionnelle ne doit jamais laisser de côté la vocation initiale d'un sportif ou d'une équipe : être amateur, "dilettante". Tout en étant un professionnel, un sportif, lorsqu'il cultive cette dimension de "dilettante", fait du bien à la société, construit le bien commun à partir des valeurs de la gratuité, de la camaraderie, de la beauté.
Et cela vous amène à penser, avant d'être des champions, que vous êtes des hommes, des personnes humaines, avec vos qualités et vos défauts, avec votre coeur et vos idées, vos aspirations et vos problèmes. Et alors, même si vous êtes des personnalités, vous restez toujours des hommes, dans le sport et dans la vie. Des hommes porteurs d'humanité.
A vous, les dirigeants, je voudrais offrir un encouragement pour votre travail. Le sport est important, mais il doit être du vrai sport ! Le football, comme certaines autres disciplines, est devenu un grand business ! Travaillez à ce qu'il ne perde pas son caractère sportif. Promouvez vous aussi cette attitude de "dilettante" qui, d'autre part, élimine difinitivement le danger de la discrimination.
Quand les équipes prennent ce chemin, le stade s'enrichit humainement, la violence disparaît et on recommence à voir des familles dans les gradins.
(En espagnol) Je me souviens qu'enfants, on allait en famille au Gasómetro, nous allions en famille, papa, maman, et les enfants. Nous revenions à la maison heureux, bien sûr, surtout pendant la campagne de 46 ! On verra si l'un de vous arrive à faire un but comme celui de Pontoni alors !
Je salue de façon spéciale les dirigeants et les sportifs argentins. Merci de cette visite, si agréable pour moi. Je vous demande de vivre le sport comme un don de Dieu, comme une occasion pour faire fructifier vos talents, mais aussi une responsabilité.
Chers joueurs, je voudrais vous rappeler spécialement que par votre façon de vous comporter, sur le terrain comme en dehors, dans la vie, vous êtes une référence. Dimanche dernier, je parlais au téléphone avec un jeune d'un groupe : ils voulaient me saluer, j'ai bavardé à peu près une demi-heure avec eux, et bien sûr le grand thème de ces jeunes, c'était le match de demain. Ils vous nommaient tous et ils disaient : "non, celui-ci il me plaît pour ceci, celui-là pour cela". Vous êtes des exemples, vous êtes des références. Et le bien que vous faites est impressionnant.
Par votre conduite, par votre jeu, par vos valeurs, vous faites du bien, les gens vous regardent (...). Bien que vous ne vous en rendiez pas compte, pour tant de personnes qui vous regardent avec admiration, vous êtes un modèle en bien ou en mal. Soyez conscients de cela, et donnez un exemple de loyauté, de respect et d'altruisime. Vous êtes aussi des artisans de l'entente et de la paix sociale, dont nous avons tant besoin. Vous êtes des références pour tant de jeunes et des modèles de valeurs incarnées dans la vie. J'ai confiance dans tout le bien que vous pourrez faire parmi les jeunes.
(En italien) Chers amis, je prie pour vous, pour que vous puissiez promouvoir cette vocation si noble du sport. Je demande au Seigneur de vous bénir et à la Vierge Marie de vous protéger. Et je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi, afin que moi aussi, sur le "terrain" là où Dieu m'a placé, je puisse jouer un match honnête et courageux pour le bien de nous tous. Merci.
Traduction Anita Bourdin
Catholique.org
Re: Le pape a reçu ce 13 août, les footballeurs Italiens et Argentins
A l’issue de cette rencontre le Pape a béni un olivier qu’il avait déjà béni et planté place de Mai à Buenos Aires lorsqu’il était archevêque de la ville.
Cet arbre, symbole de paix entre les nations, sera ensuite planté symboliquement près du stade olympique de Rome mercredi, avant le match, avant d’être replanté de manière définitive dans les jardins du Vatican après l’été.
Lors du salut des joueurs au Pape, chaque équipe devait se présenter en file indienne, ce qui fut respecté par les Italiens, mais pas par les Argentins. En voyant cela, le Pape a confié sur un ton humoristique « qu'ici au Vatican, on dit que je suis indiscipliné. Quand je vous vois maintenant (les Argentins) je comprends pourquoi ! ».
Un trait d'humour qui a fait rire aussi les bons élèves italiens que les mauvais argentins.
Photo : le pape avec Lionel Messi. Le joueur de football, vedette du FC Barcelone, offre un olivier à François)
RADIO VATICAN
Cet arbre, symbole de paix entre les nations, sera ensuite planté symboliquement près du stade olympique de Rome mercredi, avant le match, avant d’être replanté de manière définitive dans les jardins du Vatican après l’été.
Lors du salut des joueurs au Pape, chaque équipe devait se présenter en file indienne, ce qui fut respecté par les Italiens, mais pas par les Argentins. En voyant cela, le Pape a confié sur un ton humoristique « qu'ici au Vatican, on dit que je suis indiscipliné. Quand je vous vois maintenant (les Argentins) je comprends pourquoi ! ».
Un trait d'humour qui a fait rire aussi les bons élèves italiens que les mauvais argentins.
Photo : le pape avec Lionel Messi. Le joueur de football, vedette du FC Barcelone, offre un olivier à François)
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