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Laurent Gay Arraché à l’enfer : La résurrection d’un toxico !

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 Laurent Gay      Arraché à l’enfer : La résurrection d’un toxico ! Empty Laurent Gay Arraché à l’enfer : La résurrection d’un toxico !

Message par Fabienne Guerrero Sam 3 Aoû 2013 - 22:45


Source : http://maranathajesus.files.wordpress.com/2013/07/laurent-gay.pdf

Laurent Gay Arraché à l’enfer : La résurrection d’un toxico !



J’ai une bonne nouvelle : Jésus sauve toujours aujourd’hui comme il y a 2000 ans !
J’en suis le témoin… Ce soir vous allez descendre avec moi dans les dramatiques profondeurs de l’enfer qui était le mien – les drogues-, avant de remonter très, très haut avec Jésus.
Il est commun de penser qu’il y a des excuses à tomber dans ce genre de piège de la toxicomanie. Mais cette pourriture de drogue touche n’importe qui. Vraiment, je vous demande de prier pour cette génération qui se met dans le fossé. Si on redoublait intensément nos prières, je suis convaincu que ce fléau pourrait disparaître.
J’étais un petit garçon tranquille. Très vite je me suis cependant rendu compte que je n’avais pas l’impression d’être heureux. Je ne me sentais pas bien à la maison. Je me posais ce genre de questions qui surgissent parfois dans la tête des petits bouts : « Pourquoi suis-je ici, sur cette planète ? Je n’ai pas demandé à vivre … »
Je ne supportais pas la solitude, même lorsque mes parents n’étaient pas loin. L’amour qu’ils me donnaient de leur côté - je dis cela sans jugement ni condamnation ! - passait surtout par le matériel. Dans la cité du Boulevard Ney où j’ai grandi, l’espérance de vie tournait autour de 25 ans.
Cela signifie concrètement qu’en l’espace de 20 ans de vie de cité, j’ai perdu une cinquantaine de proches. Le premier, un pote, est mort dans mes bras à l’âge de 13 ans, des conséquences de la « drogue douce ». D’autres potes sont morts d’overdose, du Sida, de morts violentes, d’accidents, de suicides… Les voilà, les réalités de la came.
Petit, parce que j’étais plutôt introverti, j’ai cru bon de me créer un personnage - celui de petite racaille de ma cité. Mais j’ai pris ce rôle tellement au sérieux qu’à 11 ans je me suis retrouvé chef de bande. J’ai appris la vie dans la rue… et y ai découvert le vice des adultes.
J’ai grandi comme cela, avec une soif évidente de bonheur, mais qui selon moi passait par une liberté signifiant, dans mon esprit, faire tout ce que je voulais. Sans limite.
J’ai commencé à fumer très tôt. Vous savez, lorsque vous ouvrez la porte à un esprit mauvais, bien souvent vous enclenchez un engrenage littéralement infernal. C’est ce qui s’est produit avec moi ; le petit garçon que j’étais devint petit à petit mauvais. Avec ma bande, on rackettait, on volait dans les magasins. Je me rendais bien compte que ce pseudo bonheur n’était pas le vrai, surtout après avoir vu mourir mon premier pote.
Mais la mécanique de la destruction était en marche. Il faut être rempli d’amour pour les personnes qui se droguent, parce que la drogue les fait devenir différentes de ce qu’elles sont en vérité. Elles développent une double personnalité, et, du fait de l’illégalité de ce qu’elles consomment, deviennent manipulatrices. Je n’ai pas échappé à la règle et, dès 12 ans, je suis tombé dans la spirale du mensonge. Je manipulais mes parents. A 14 ans, j’ai commencé l’héroïne. Et jusqu’à 17 ans, c’était cela, pour moi, la vie : avoir de l’argent, et du plaisir par le sexe et la défonce. Il me semblait posséder tout ce que je voulais. J’étais confronté à une violence extrême, mais je m’imaginais que c’était ce que je désirais, et me figurais contrôler parfaitement chaque dimension de mon existence, y compris mes prises de drogue. Je pensais pouvoir arrêter quand je voulais.
A 17 ans, pour l’un de nos délits coutumiers, j’ai été arrêté et placé en garde à vue. Là, pendant 48 heures, au poste, j’ai compris en vérité ce qu’était la drogue. J’ai ressenti dans chaque cellule de mon être, à en hurler, la réalité du manque physique… Et je suis passé à une autre étape. Moi qui croyait être libre, je me suis découvert esclave.
Je suis devenu obsédé par l’argent. J’ai alors plongé dans cette misère, cette grosse galère qu’est la vie d’un toxicomane.
Mon père était « athée » pratiquant, c’est-à-dire qu’il pratiquait ouvertement son absence de foi… Je bénis ma mère parce que, malgré mon père et malgré ses doutes à elle, elle a fait baptiser ses enfants. A 17 ans en ce qui me concerne, le Bien était une utopie. Dieu ne faisait tout simplement pas partie de mon existence. Le seul dieu que je vénérais était ma seringue remplie d’héroïne.
J’ai tenté plusieurs cures, des médecins ont entrepris de me soigner. Puis j’ai décidé de décrocher, et me suis retrouvé en Aveyron, dans le centre de la France, au milieu d’une communauté de babas cools. Au bout d’un an j’avais arrêté toute drogue, non sans mal, loin de là.
J’ai toujours été un fêtard… et, soit dit en passant, je le suis resté ! Dieu ne change pas ce que l’on est, mais Il transforme la pourriture de notre vie en lumière. Aujourd’hui je fais toujours autant la fête, mais sous le regard du Seigneur…! A l’époque, pour mieux faire la fête, j’ai quitté mes babas-cool et suis descendu plus au sud, sur la Côte d’Azur. Je travaillais durant la journée, puis le soir venu allais en boîte de nuit, avant de prolonger par des « afters » qui consistaient à siroter whisky et à griller cigarettes sur cigarettes. Je n’avais plus ce souci épuisant de me shooter. J’étais bien.
Puis j’ai rencontré une jeune fille. Pour la première fois de ma vie, j’éprouvais pour Florence un véritable respect, et d’authentiques sentiments, très forts. Dans mon monde égocentrique de toxico, avant, les sentiments étaient tout simplement impossibles. Avec Florence, je découvrais l’amour vrai. Florence n’était pas majeure. Il était convenu qu’elle vienne me rejoindre à Paris une fois sa majorité atteinte.
Je suis donc revenu dans ma cité pour trouver une situation… Mais lorsque vous faites partie d’un clan, les mecs ne supportent pas que l’un de leur pote s’en sorte. Mes potes m’ont dit deux choses en me retrouvant : « T’as l’air vachement bien », et puis « Tu vas voir, il vient d’arriver un truc dans le quartier… c’est de la bombe. ». Cela n’a pas duré longtemps. Je suis retombé, en chute libre cette fois-ci. Je tournais à 4 grammes de prise par jour. J’avais un cathéter vissé directement dans mes veines pour que le shoot aille plus vite. Et je suis moi-même devenu un gros trafiquant, un de ces trafiquants de mort.
Et voici que Florence, tout juste majeure, a débarqué à la capitale avec ses valises et sa naïveté pour rejoindre son bien-aimé. Elle a vite déchanté… Elle a bien essayé de me faire choisir entre elle et la came. Mais si l’on n’a pas la grâce de Dieu, décrocher est, pour celui qui se drogue, un choix fondamentalement impossible à poser. Il n’y a que Dieu qui comble le manque, par Son Amour. Je vous invite vraiment à prier pour tous ces jeunes ! Quelques semaines plus tard, c’est moi qui shootais Florence.
La vie d’un couple de junkie, c’est la misère absolue. Pour nous deux, je cherchais la came partout, comme un sauvage. Après quelques temps, avec Florence, nous avons tenté de nous donner les moyens d’arrêter. J’ai arrêté sur place, dans la cité. Cela nous a été très difficile, parce que les dealers ne vous lâchent pas. Nous avons pris des cachets, ces drogues de substitution remboursées par la Sécu… Pour ma part, il n’y avait que l’alcool, dès le matin, qui calmait ma fébrilité. Florence, elle, commençait à aller mieux. Son ventre s’arrondissait.
Elle venait d’entrer dans son 4e mois de grossesse, lorsqu’à un examen médical programmé pour avoir cette joie immense d’écouter battre le coeur du bébé, les médecins ont annoncé à Florence qu’elle avait le Sida. Ils ont ajouté qu’elle ne pouvait pas garder l’enfant.
Cela a été terrible... Nous qui en avions bavé pendant 1 an pour décrocher… nous sommes retombés plus bas que jamais Au cours d’une rixe, sur le Boulevard Ney, j’ai blessé mortellement un dealer. Après avoir pris la fuite, terré dans une cachette, je me suis trouvé confronté à deux solutions : partir en cavale – mais, ayant fait du trafic, je ne voulais plus connaître cette angoisse inouïe de la clandestinité qui vous ronge à petit feu -, ou me remettre à la justice.
J’ai été incarcéré à Fresnes. La prison… lieu mauvais, endroit qui tue. En arrivant j’ai bien cherché de la drogue, en vain. Alors je suis devenu comme un fou dans ma cellule. Au bout de 15 jours, j’ai enfin décroché, à la dure. Et le réveil a été pire encore que le sevrage. Dans la glace, je ne supportais pas la personne que je voyais. J’étais un monstre, un malheur pour toute ma famille. Bouffé de remords jusqu’à la moelle, je m’accusais de tout ; noyé dans une angoisse extrême, radicalement déboussolé, je suis devenu obsédé par la mort. Je n’avais plus en moi qu’un seul désir, celui de m’ouvrir les veines.
Ce 17 février 1988, j’avais tout préparé. Tout. Préparé mon outil, répété le geste fatal.
Avant de m’ouvrir les veines, j’ai juste voulu m’adresser sans en avoir vraiment conscience à Celui que j’allais rencontrer : j’ai crié. Ce fut extraordinaire. J’invoquais simplement le Ciel, pour la première fois de ma vie. Ce vrai cri est devenu lamentation.
Plus je criais, plus je voyais ma vie se déballer. Je peux vous assurer que ce n’était pas beau à voir. On aurait cru un vide ordure qui débordait. Mais dans le même temps que dégorgeait cette pourriture, j’ai senti comme un souffle de vie m’habiter. Ce ne fut pas surnaturel ; je n’ai pas vu le Ciel s’ouvrir, ni le Christ m’apparaître avec des rayban ! Non, j’ai juste senti le Christ venir habiter mon coeur. Le Christ est venu me rejoindre dans ma souffrance. Et j’ai reçu dans mon coeur le visage d’une personne en noir et blanc, marquée par la souffrance. Quelques années après, j’ai retrouvé cette image en icône, dans une chapelle…c’était la Sainte Face. Sur ce visage apparu dans mon coeur alors que je ne connaissais rien de Lui, résonnaient deux mots : confiance - espérance.
Dans la prison où j’étais emmuré, j’ai dit à Dieu : « J’ai besoin de toi ». N’ayant pas été catéchisé, je ne connaissais aucune prière. La seule que répétait mon coeur était « Reste avec moi, j’ai besoin de toi ». Cela a radicalement changé ma vie. Je ne connaissais pas l’Evangile, mais je me suis retrouvé rempli de compassion pour ces gangsters avec lesquels j’étais incarcéré. Je ne pensais plus du tout à m’ouvrir les veines. Le poids de la mort était parti.
Je suis sorti de prison au bout d’un an. La justice a reconnu un état de légitime défense, et déclaré un non-lieu. Toutes les semaines, pendant 2 ans, je devais simplement pointer au tribunal. Le seul problème, c’est que je n’ai pas alors rencontré de chrétien qui aurait pu venir me parler de Jésus. Si vous chrétiens osez franchir ce pas, je peux vous assurer que vous avez le pouvoir de sauver la personne qui est en face de vous. Moi, seul avec cette foi si brute, j’ai galéré. Dieu était dans mon coeur, mais je le prenais pour un magicien. Je ne comprenais pas pourquoi Florence était bouffée par le Sida. Pourquoi Il la laissait mourir. Je franchissais les portes des églises à genoux, je pleurais. J’étais perdu. Quand Dieu habite ton coeur, tu ne peux pas être dans le compromis. Ce combat intérieur entre révolte et désir de Dieu a duré 5 ans.
C’était un vrai combat. Je cheminais, mais pendant ces 5 ans de lutte intérieure entre le Bien et le Mal, Satan ne m’a pas lâché. Intérieurement, je vivais un enfer… et j’ai fini par en péter un câble. On m’a mis dans un hôpital psychiatrique, bourré de calmants… jusqu’à me faire devenir un véritable zombi. Sorti de là, je pesais à peine 60 kgs. J’étais en train de faire une cirrhose, une hépatite C minait mon organisme, et le Sida développait ses cellules. Le médecin qui me suivait déclara que je n’avais plus que quelques semaines de vie devant moi. J’ai alors décidé de me soigner pour, avant de mourir, rétablir l’ordre et en particulier demander pardon à mes parents.
En 1992, dans ma chambre de l’hôpital Bichat, alors que j’étais à l’article de la mort,
Dieu est alors venu accomplir quelque chose d’incroyable. Il est venu me donner Sa promesse de bonheur. Il est venu m’apporter la certitude qu’Il allait pouvoir la réaliser en moi. Plein de chrétiens savent qu’ils ont reçu un cadeau : l’Amour de Dieu. Mais il y en a très peu qui le déballent…
J’ai rencontré quelqu’un qui visitait les malades en fin de vie atteints du Sida. Il est venu me voir, et m’a dit qu’il connaissait Jésus. Enfin, un témoin sur ma route ! Et celle-ci s’en est trouvée radicalement transformée. Ce témoin m’a donné une direction.
Il m’a proposé un truc : aller dans une communauté catholique qui accueillait les personnes mourantes du Sida, du Cancer, pour les aider à mourir dignement : la mission Cottolengo. En arrivant dans la communauté, j’ai débarqué au milieu d’hommes et de femmes un peu déguisés, avec des voiles et de grandes robes, qui chantaient des cantiques avant d’entamer un repas… Je me suis dit : qu’est-ce que c’est que cet endroit ?! Je reste 5 minutes, pas plus ! Je suis resté 7 ans. Ces hommes et ces femmes de Dieu m’ont redonné ma dignité d’être.
Vous qui êtes chrétiens, si vous posez un regard d’amour sur une personne de la rue, sur un toxicomane, vous pouvez changer sa vie. Pendant 15 ans on avait posé un regard mauvais sur ma vie, comme si j’étais une merde. Ces hommes et ces femmes y ont posé un regard d’amour, et à partir de là j’ai su que j’étais « aimable ».
Florence n’a pas eu la même grâce. Elle est morte à 23 ans à l’hôpital Bichat. Les médecins m’ont appelé quelques heures avant, et j’ai eu la grâce de prier avec elle avant qu’elle ne parte. J’ai vraiment senti qu’elle était emportée vers la maison du Père. Devant cette mort, j’aurais pu me révolter. Mais j’ai fait cette prière : « Dieu, je te donne ma vie. Elle ne vaut pas grand-chose, certes… Mais à partir de maintenant, je m’occupe de tes affaires. Toi, en contrepartie, tu t’occupes des miennes ». Voyez même dans ma relation à Dieu, je suis resté un trafiquant !!
A partir de ce moment-là, Dieu a commencé à reconstruire mon coeur et mon corps.
Moi qui ne dormais plus qu’avec des pilules depuis l’âge de 12 ans, j’ai retrouvé un sommeil de bébé.
J’ai commencé à lire la Parole. Au début, je jalousais les personnages de la Genèse, parce que je sentais qu’ils avaient bénéficié de quelque chose de très particulier. Mais quand je suis arrivé aux Evangiles et aux Actes, je suis véritablement tombé amoureux de Dieu. A la Messe, sans avoir conscience que je n’étais pas prêt, j’allais communier tellement j’avais le désir de Dieu. Je suis devenu chercheur de Dieu. « Vraiment, tout ce que tu m’as donné, disais-je au Seigneur, je veux aller le redonner aux hommes ».
Je suis parti à Lima, pour être une présence d’amour dans un quartier pauvre.
Rentrant en France, en 1998, j’apprends dans les journaux que notre pays est le recordman du suicide des moins de 25 ans. « Je ne comprends pas, priais-je. Dans ce pays, on a tout. Je ne comprends pas pourquoi ces jeunes sont prisonniers de la culture de mort. Je t’en prie, Dieu, fais que ces jeunes deviennent tes prophètes ! Que cette génération se lève pour relever ton Eglise ! » J’ai fais cette prière il y a 10 ans, et depuis 10 ans il m’est donné d’être témoin de choses magnifiques. Priez, priez pour cette jeunesse !
Dieu, quand tu commences à marcher avec Lui… Tu as beaucoup plus d’emmerdes qu’avant, mais Il met dans ton coeur une force intérieure qui permet, à chaque fois, d’en relever le défi.
Je suis toujours séropositif. Mais voici la foi de Saint Paul : « Rien n’est impossible à Dieu ».
Dieu, sur la Croix, par Son Sang Précieux, m’a déjà guéri. Le Christ n’est pas venu pour des pruneaux ! Par ses meurtrissures, déjà, nous sommes guéris. Bien sûr je fais tout humainement pour me soigner - et je remercie les médecins. Mais je m’empare de cette promesse. Malgré la maladie, Dieu a fait de moi un homme libre.
Il m’a permis aussi de restaurer mon coeur au niveau affectif. A la mission Cottolengo, dans la communauté, j’ai rencontré une femme merveilleuse. Dieu a commencé à visiter nos coeurs.
Elle a fait cette sainte folie de Dieu de poser le choix de faire sa vie avec un mec comme moi.
Nous nous sommes mariés. Parce que le fruit de notre amour, pour nous, était de donner la vie, parce que ce désir de vie était tellement beau après avoir manqué de se noyer dans cette culture de mort, nous avons fait ce choix personnel d’avoir un enfant, malgré la maladie.
Notre petite fille s’appelle Raphaëlle. Elle a 8 ans aujourd’hui, et elle est en bonne santé. Sa maman aussi. Après la naissance de Raphaëlle, nous n’avions qu’un désir, celui d’avoir un deuxième enfant. Jérémie a 3 ans aujourd’hui. Priez fort pour nous, parce que nous avons envie d’en avoir un troisième.
Chez les chrétiens, il me semble que l’on trouve parfois l’inverse de la parabole de la petite graine de moutarde : ils ont besoin d’une foi grosse comme une montagne pour déplacer une petite graine… Mais rien n’est impossible à Dieu !
Moi je crois en la Parole de Dieu. Et en priant, je dis «Seigneur, merci d’avance de ce que tu m’as déjà donné. » La prière marche déjà dans cette Espérance. Je ne vais pas pleurer sur mon sort. Il ne m’appartient pas, à moi, de guérir. C’est Dieu qui s’en charge. Mais de mon côté je crois, et je dis merci au Seigneur de s’occuper déjà de l’intention que je lui présente. Après, le reste relève du Mystère divin. C’est tellement simple à vivre ! Nous, les hommes, complique tout. Reprenons la Parole de Dieu.
Regardons combien cette vie en Dieu est simple. Moïse ne pouvait pas parler aux foules. Dieu aurait peut-être pu guérir Moïse. Mais au lieu de cela, Dieu a donné à Moïse Aaron. Aaron était ce canal où passait toute la puissance de Dieu. Moi quand je prie je dis vraiment merci Seigneur. Parce que le Ciel est déjà ouvert pour nous. Dieu s’est laissé crucifier pour nous ! Alors prends ! Ne prends pas juste les miettes !
Prends, et ne penses pas que c’est du vol ! Prends, sers-toi. Il faut prier, et croire que Dieu déjà nous a donné ce qui nous est nécessaire. En 2007, j’ai écrit un bouquin.
Puis, dans la foulée, réalisé un CD.
Le Seigneur m’appelle aujourd’hui à évangéliser.
Fabienne Guerrero
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Message par Malou Sam 3 Aoû 2013 - 23:01

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Message par Invité Sam 3 Aoû 2013 - 23:07

Il est venu témoigner à la session du renouveau charismatique la semaine passée à Bruxelles! Smile

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