Saint Nicolas Évêque
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Saint Nicolas Évêque
Pour Saint-Nicolas, plus que pour tout autre, il y a lieu de distinguer soigneusement entre son histoire, bien lointaine et peu sûre, et le culte millénaire qui lui a conféré en quelque sorte la nationalité lorraine. C’est d’ailleurs sur ce second point que nous trouverons le plus de choses charmantes et de détails inédits.
De la vie de notre Saint, il n’existe pas d’ouvrage qui soit historiquement valable. Tout le Moyen Age a vécu, dans ce domaine, de ce que lui rapportaient des traductions d’auteurs grecs du VIII’ siècle et la légende ne se fit pas faute d’y ajouter encore.
Dans la Chrétienté entière et en notre Lorraine en particulier, Saint Nicolas a gardé constamment une grande faveur, c’est par rayonnement de la bonté même de Dieu qui transparaît dans toute sa vie. Mais il le doit aussi aux charmes de la légende qui ont fait de cette vie un livre d’images aux merveilleuses teintes de vitrail.
Saint Nicolas naquit, dans la seconde moitié du IIIe siècle, à Patare, petit port de Lycie, province d’Asie Mineure, voisine de l’île de Rhodes. Comme bien on pense , il appartenait à une famille riche et distinguée de la ville, ce qui lui fournit bientôt la "matière " de son premier beau geste.
Mais nous retiendrons surtout, au compte de son milieu familial, cette autre richesse d’une foi chrétienne, puisée à bonne source. Saint Paul, en effet, avait séjourné à Patare, au retour de son troisième voyage.
Le jeune Nicolas fut-il frappé quelque jour d’entendre proclamer à l’église le précepte et l’éloge à la fois, que l’Apôtre fait, dans son Épître 1 aux Corinthiens, de la charité qui est patiente et bonne et ne s’enfle point d’orgueil (XIII, 4) ?
Apprenant par la rumeur (ce fut de tout temps l’apanage des petites villes) qu’un notable du pays, atteint par un revers de fortune, envisageait de livrer ses trois filles à la prostitution, faute de pouvoir les doter convenablement, à la faveur de la nuit, Saint Nicolas se glisse vers la demeure et, par la fenêtre ouverte, lance une grosse bourse remplie de pièces d’or.
Le geste fit son effet, car bientôt notre homme mariait fort honorablement son aînée. Restaient les deux cadettes. Pris à ce jeu, tout à fait dans le genre Scout ou Cœur Vaillant, dirions-nous aujourd’hui, Saint Nicolas, toujours incognito, renouvela son geste par deux fois. Mais il se fit prendre la dernière nuit et, tout confus, supplia son obligé de n’en rien dire.
Le secret fut-il bien gardé ? En tout cas, personne ne fut surpris de voir ce sympathique jeune homme devenir prêtre, vivre quelques années dans un monastère et en sortir bientôt pour accéder à l’évêché de Myre, capitale de la province.
Dans ce nouveau ministère, Saint Nicolas put donner libre cours, et sur un plan considérablement étendu, à cette bonté d’âme qu’il tenait de sa nature et que la grâce, les miracles aidant, ne fit qu’exalter. Tous les traits de sa vie, retenus par les chroniqueurs - nous ne saurions ici les contester, tant ils sont simples - portent la marque de cette générosité inlassable, gratuite et souriante, qui le rendait infiniment sensible à la moindre détresse matérielle ou morale. Ainsi, le voit-on s’intéresser avec prédilection aux enfants de son diocèse, intervenir auprès de l’empereur, en faveur de trois officiers, libérer, en se jouant, des prisonniers, ravitailler miraculeusement en blé sa ville en proie à la famine, sauver du naufrage des matelots qui sombraient.
Même si nous négligeons toutes les naïves enluminures dont la légende a cru devoir, pour illustrer sa mémoire, entourer chaque scène, il reste que la charité foncière fut la caractéristique de sa sainteté. Par là s’explique sans peine l’extension prodigieuse de son culte à travers le monde et jusqu’à nos jours.
Tendre et compatissant pour les personnes, à l’exemple du divin Maître, Saint Nicolas n’en fut que plus intransigeant sur les questions de doctrine. Défenseur de la foi auprès de ses ouailles, il combattit avec vigueur cette hérésie sournoise dont Arius infestait alors l’Asie Mineure, avant de gagner tout l’Occident. La politique s’en mêlant, les empereurs de Constantinople favorisaient dangereusement les entreprises de l’Arianisme. A ce titre, Saint Nicolas subit la persécution de 316, se vit exiler de Myre et jeter en prison. Trop heureux de souffrir comme les siens, il se garda bien de faire miracle pour s’en tirer. Du reste, la victoire de Constantin vint bientôt renverser la situation. Bien que son nom ne figure pas dans la liste des 318 signataires, la tradition rapporte que Saint Nicolas assista au 1er Concile œcuménique de Nicée, réuni en 325, sur l’initiative de Constantin, et qui condamna l’Arianisme.
Saint Nicolas mourut fort peu de temps après et fut inhumé dans sa cathédrale. Sa disparition fut davantage ressentie par ceux qu’il avait tant obligés. Poussée à la fois par le besoin et par la certitude qu’au-delà de la mort le Saint Évêque restait lui-même, la foule des malades et des déshérités se pressa de plus belle à son tombeau, On y accourut non seulement de Lycie, mais de toutes les provinces d’Orient où il n’était point allé.
Au moment d’aborder l’histoire du culte de Saint Nicolas, précisons qu’à l’inverse de sa biographie, encombrée de légendes, il existe d’innombrables documents historiques touchant ses reliques et les pèlerinages auxquels elles donnèrent lieu.
La renommée du grand thaumaturge se répandit très vite. Dès la fin du siècle, Saint Jean Chrysostome lui fait une belle place dans la liturgie nouvelle qu’il instaure en son diocèse de Constantinople, et l’empereur Basile vient à Myre prier sur la tombe. D’autres s’y intéressèrent à leur tour, mais diversement. Lors d’une expédition sur les côtes d’Asie Mineure, les troupes du calife de Bagdad, Haroun-al-Raschid, assaillirent la ville et tentèrent de profaner les restes précieux. L’alerte fit grand bruit, jusqu’en Occident où déjà - nous le verrons - des reliques de Saint Nicolas étaient vénérées. On sait que, bien avant les Croisades, et à partir d’Italie notamment, les relations commerciales, qui ont souvent si bien servi le culte des Saints, entretenaient une liaison étroite entre les deux bassins de la Méditerranée.
Passé l’an mil, les incursions musulmanes se firent plus dangereuses sur tout le littoral aussi bien qu’en Palestine.
C’est ainsi que des marchands de Bari, ville de l’Italie méridionale sur la côte Adriatique, faisant escale à Myre, présentèrent leurs bons offices pour mettre en sûreté le corps de Saint Nicolas. Les choses n’allèrent pas toutes seules, car les Vénitiens convoitaient aussi ce trésor, s’estimant même prioritaires pour avoir opéré, dès 815, pareil sauvetage en faveur de Saint Marc, orgueil de la grande Cité patricienne. Ce fut donc à Myre une lutte de vitesse où le chauvinisme tenait sans doute autant de place que la piété d’ailleurs sincère. Les roués Barisiens supplantèrent de justesse leurs rivaux et le corps de Saint Nicolas, en 1087, débarqua à Bari, où il est encore de nos jours.
On fit à ces reliques un accueil triomphal, et le pape Urbain II présida, deux ans plus tard, leur installation solennelle dans une opulente basilique construite tout exprès.
Peut-on, sans irrévérence, penser que Saint Nicolas est demeuré là, facétieux et bon, comme il avait été, jeune homme, à Patare, jadis ?... - Toujours est-il qu’un miracle extraordinaire et permanent s’opéra, comme pour légitimer le pieux larcin des gens de Bari. De ses ossements, suinte depuis des siècles une sorte de liquide huileux, la fameuse "manne" des pèlerins du Moyen Age qui, colportée à travers le monde, produisit d’innombrables guérisons.
Du point de vue scientifique, le phénomène parait difficilement explicable. Aussi est-il délicat de se prononcer sur ce cas, assez semblable, du reste, à celui de Saint Janvier, à Naples. Notons que c’est toujours en Italie.
L’arrivée de ces reliques, d’autant plus vite divulguée qu’on était au siècle des Croisades, donna au culte de Saint Nicolas une impulsion nouvelle dans tout l’Occident. En 1018, la présence de parcelles de son corps est signalée à Trèves. Quelques années plus tard, on les trouve dans deux abbayes près de Cologne et d’Aix-la-Chapelle.
On attribue ce fait à la dévotion spéciale des empereurs Ottonides, d’autant que nous voyons consacrer en, 1049, à Saint Nicolas, l’église de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, le col des Alpes que franchissait le grand axe carolingien en direction de l’Italie.
De la vie de notre Saint, il n’existe pas d’ouvrage qui soit historiquement valable. Tout le Moyen Age a vécu, dans ce domaine, de ce que lui rapportaient des traductions d’auteurs grecs du VIII’ siècle et la légende ne se fit pas faute d’y ajouter encore.
Dans la Chrétienté entière et en notre Lorraine en particulier, Saint Nicolas a gardé constamment une grande faveur, c’est par rayonnement de la bonté même de Dieu qui transparaît dans toute sa vie. Mais il le doit aussi aux charmes de la légende qui ont fait de cette vie un livre d’images aux merveilleuses teintes de vitrail.
Saint Nicolas naquit, dans la seconde moitié du IIIe siècle, à Patare, petit port de Lycie, province d’Asie Mineure, voisine de l’île de Rhodes. Comme bien on pense , il appartenait à une famille riche et distinguée de la ville, ce qui lui fournit bientôt la "matière " de son premier beau geste.
Mais nous retiendrons surtout, au compte de son milieu familial, cette autre richesse d’une foi chrétienne, puisée à bonne source. Saint Paul, en effet, avait séjourné à Patare, au retour de son troisième voyage.
Le jeune Nicolas fut-il frappé quelque jour d’entendre proclamer à l’église le précepte et l’éloge à la fois, que l’Apôtre fait, dans son Épître 1 aux Corinthiens, de la charité qui est patiente et bonne et ne s’enfle point d’orgueil (XIII, 4) ?
Apprenant par la rumeur (ce fut de tout temps l’apanage des petites villes) qu’un notable du pays, atteint par un revers de fortune, envisageait de livrer ses trois filles à la prostitution, faute de pouvoir les doter convenablement, à la faveur de la nuit, Saint Nicolas se glisse vers la demeure et, par la fenêtre ouverte, lance une grosse bourse remplie de pièces d’or.
Le geste fit son effet, car bientôt notre homme mariait fort honorablement son aînée. Restaient les deux cadettes. Pris à ce jeu, tout à fait dans le genre Scout ou Cœur Vaillant, dirions-nous aujourd’hui, Saint Nicolas, toujours incognito, renouvela son geste par deux fois. Mais il se fit prendre la dernière nuit et, tout confus, supplia son obligé de n’en rien dire.
Le secret fut-il bien gardé ? En tout cas, personne ne fut surpris de voir ce sympathique jeune homme devenir prêtre, vivre quelques années dans un monastère et en sortir bientôt pour accéder à l’évêché de Myre, capitale de la province.
Dans ce nouveau ministère, Saint Nicolas put donner libre cours, et sur un plan considérablement étendu, à cette bonté d’âme qu’il tenait de sa nature et que la grâce, les miracles aidant, ne fit qu’exalter. Tous les traits de sa vie, retenus par les chroniqueurs - nous ne saurions ici les contester, tant ils sont simples - portent la marque de cette générosité inlassable, gratuite et souriante, qui le rendait infiniment sensible à la moindre détresse matérielle ou morale. Ainsi, le voit-on s’intéresser avec prédilection aux enfants de son diocèse, intervenir auprès de l’empereur, en faveur de trois officiers, libérer, en se jouant, des prisonniers, ravitailler miraculeusement en blé sa ville en proie à la famine, sauver du naufrage des matelots qui sombraient.
Même si nous négligeons toutes les naïves enluminures dont la légende a cru devoir, pour illustrer sa mémoire, entourer chaque scène, il reste que la charité foncière fut la caractéristique de sa sainteté. Par là s’explique sans peine l’extension prodigieuse de son culte à travers le monde et jusqu’à nos jours.
Tendre et compatissant pour les personnes, à l’exemple du divin Maître, Saint Nicolas n’en fut que plus intransigeant sur les questions de doctrine. Défenseur de la foi auprès de ses ouailles, il combattit avec vigueur cette hérésie sournoise dont Arius infestait alors l’Asie Mineure, avant de gagner tout l’Occident. La politique s’en mêlant, les empereurs de Constantinople favorisaient dangereusement les entreprises de l’Arianisme. A ce titre, Saint Nicolas subit la persécution de 316, se vit exiler de Myre et jeter en prison. Trop heureux de souffrir comme les siens, il se garda bien de faire miracle pour s’en tirer. Du reste, la victoire de Constantin vint bientôt renverser la situation. Bien que son nom ne figure pas dans la liste des 318 signataires, la tradition rapporte que Saint Nicolas assista au 1er Concile œcuménique de Nicée, réuni en 325, sur l’initiative de Constantin, et qui condamna l’Arianisme.
Saint Nicolas mourut fort peu de temps après et fut inhumé dans sa cathédrale. Sa disparition fut davantage ressentie par ceux qu’il avait tant obligés. Poussée à la fois par le besoin et par la certitude qu’au-delà de la mort le Saint Évêque restait lui-même, la foule des malades et des déshérités se pressa de plus belle à son tombeau, On y accourut non seulement de Lycie, mais de toutes les provinces d’Orient où il n’était point allé.
Au moment d’aborder l’histoire du culte de Saint Nicolas, précisons qu’à l’inverse de sa biographie, encombrée de légendes, il existe d’innombrables documents historiques touchant ses reliques et les pèlerinages auxquels elles donnèrent lieu.
La renommée du grand thaumaturge se répandit très vite. Dès la fin du siècle, Saint Jean Chrysostome lui fait une belle place dans la liturgie nouvelle qu’il instaure en son diocèse de Constantinople, et l’empereur Basile vient à Myre prier sur la tombe. D’autres s’y intéressèrent à leur tour, mais diversement. Lors d’une expédition sur les côtes d’Asie Mineure, les troupes du calife de Bagdad, Haroun-al-Raschid, assaillirent la ville et tentèrent de profaner les restes précieux. L’alerte fit grand bruit, jusqu’en Occident où déjà - nous le verrons - des reliques de Saint Nicolas étaient vénérées. On sait que, bien avant les Croisades, et à partir d’Italie notamment, les relations commerciales, qui ont souvent si bien servi le culte des Saints, entretenaient une liaison étroite entre les deux bassins de la Méditerranée.
Passé l’an mil, les incursions musulmanes se firent plus dangereuses sur tout le littoral aussi bien qu’en Palestine.
C’est ainsi que des marchands de Bari, ville de l’Italie méridionale sur la côte Adriatique, faisant escale à Myre, présentèrent leurs bons offices pour mettre en sûreté le corps de Saint Nicolas. Les choses n’allèrent pas toutes seules, car les Vénitiens convoitaient aussi ce trésor, s’estimant même prioritaires pour avoir opéré, dès 815, pareil sauvetage en faveur de Saint Marc, orgueil de la grande Cité patricienne. Ce fut donc à Myre une lutte de vitesse où le chauvinisme tenait sans doute autant de place que la piété d’ailleurs sincère. Les roués Barisiens supplantèrent de justesse leurs rivaux et le corps de Saint Nicolas, en 1087, débarqua à Bari, où il est encore de nos jours.
On fit à ces reliques un accueil triomphal, et le pape Urbain II présida, deux ans plus tard, leur installation solennelle dans une opulente basilique construite tout exprès.
Peut-on, sans irrévérence, penser que Saint Nicolas est demeuré là, facétieux et bon, comme il avait été, jeune homme, à Patare, jadis ?... - Toujours est-il qu’un miracle extraordinaire et permanent s’opéra, comme pour légitimer le pieux larcin des gens de Bari. De ses ossements, suinte depuis des siècles une sorte de liquide huileux, la fameuse "manne" des pèlerins du Moyen Age qui, colportée à travers le monde, produisit d’innombrables guérisons.
Du point de vue scientifique, le phénomène parait difficilement explicable. Aussi est-il délicat de se prononcer sur ce cas, assez semblable, du reste, à celui de Saint Janvier, à Naples. Notons que c’est toujours en Italie.
L’arrivée de ces reliques, d’autant plus vite divulguée qu’on était au siècle des Croisades, donna au culte de Saint Nicolas une impulsion nouvelle dans tout l’Occident. En 1018, la présence de parcelles de son corps est signalée à Trèves. Quelques années plus tard, on les trouve dans deux abbayes près de Cologne et d’Aix-la-Chapelle.
On attribue ce fait à la dévotion spéciale des empereurs Ottonides, d’autant que nous voyons consacrer en, 1049, à Saint Nicolas, l’église de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, le col des Alpes que franchissait le grand axe carolingien en direction de l’Italie.
Danielle- Enfant de Dieu
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Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Saint Nicolas Évêque
La vraie histoire du Saint Nicolas
Saint-Nicolas est né entre 250 et 270 après Jésus Christ à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l'Asie Mineure, une région appelée maintenant Turquie d'Asie.
Quand Nicolas était très jeune il fut nommé évêque de Myr .Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 avant JC , dans la ville portuaire de Myr.
C'est le saint le plus connu en Grèce et dans l'église. Saint -Nicolas a réalisé plusieurs miracles. En voici deux .
Un officier et deux de ses compagnons furent emprisonnés et condamnés à mort. Ils prièrent pour que Nicolas leur vienne en aide. L’empereur et son intendant firent le même rêve : Nicolas les réprimandait et leur demandait de gracier les officiers innocents. A leur réveil, l’empereur et son intendant libérèrent les officiers.
Le miracle suivant est le plus célèbre en Lorraine. Le chevalier Cunon de Rechicourt fut emprisonné en 1230 par les Infidèles lors de la sixième croisade. Il fut enfermé dans un cachot et attaché par sept chaînes scellées dans la muraille .
Dix ans passèrent, et le chevalier priait tous les jours St Nicolas. Le matin du 5 décembre 1240, son gardien de prison lui annonça que sa fin était proche et lui conseilla en se moquant de prier ce saint dont la fête était pour le lendemain.
Après avoir prié, le prisonnier s'endormit. Quand il se réveilla toujours couvert de ses chaînes, il se trouvait en Lorraine sur la place de l'église Saint-Nicolas de Port . De nos jours, on peut encore voir ses chaînes dans cette église !
Saint- Nicolas est devenu le saint protecteur de la Lorraine. Il protège aussi les petits enfants !
http://www.cslaval.qc.ca/Prof-INet/anim/CG/fetes/gal2004-1/g16/f/page_accueil.htm
Saint-Nicolas est né entre 250 et 270 après Jésus Christ à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l'Asie Mineure, une région appelée maintenant Turquie d'Asie.
Quand Nicolas était très jeune il fut nommé évêque de Myr .Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 avant JC , dans la ville portuaire de Myr.
C'est le saint le plus connu en Grèce et dans l'église. Saint -Nicolas a réalisé plusieurs miracles. En voici deux .
Un officier et deux de ses compagnons furent emprisonnés et condamnés à mort. Ils prièrent pour que Nicolas leur vienne en aide. L’empereur et son intendant firent le même rêve : Nicolas les réprimandait et leur demandait de gracier les officiers innocents. A leur réveil, l’empereur et son intendant libérèrent les officiers.
Le miracle suivant est le plus célèbre en Lorraine. Le chevalier Cunon de Rechicourt fut emprisonné en 1230 par les Infidèles lors de la sixième croisade. Il fut enfermé dans un cachot et attaché par sept chaînes scellées dans la muraille .
Dix ans passèrent, et le chevalier priait tous les jours St Nicolas. Le matin du 5 décembre 1240, son gardien de prison lui annonça que sa fin était proche et lui conseilla en se moquant de prier ce saint dont la fête était pour le lendemain.
Après avoir prié, le prisonnier s'endormit. Quand il se réveilla toujours couvert de ses chaînes, il se trouvait en Lorraine sur la place de l'église Saint-Nicolas de Port . De nos jours, on peut encore voir ses chaînes dans cette église !
Saint- Nicolas est devenu le saint protecteur de la Lorraine. Il protège aussi les petits enfants !
http://www.cslaval.qc.ca/Prof-INet/anim/CG/fetes/gal2004-1/g16/f/page_accueil.htm
Danielle- Enfant de Dieu
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