conquetes musulmanes en afrique noire
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Conquêtes musulmanes en Afrique noire
Conquêtes musulmanes en Afrique noire
L’islam mis à nu
Dès la fin du Xe siècle les Touareg, préalablement islamisés participèrent, avec l’aide des Arabes, à la diffusion de l’islam en Afrique noire.
En 1054, les almoravides mirent à feu et à sang Aoudaghost, cité mauritanienne située à la lisière du premier empire africain de l’or, le Ghana. Ils lancèrent ensuite des raids destructeurs sur la capitale de cet empire animiste, en 1076, et en quelques jours, détruisirent définitivement une grande partie de son riche et séculaire patrimoine culturel et artistique, qu’ils remplacèrent par un système esclavagiste. Cette action permettra d’enraciner l’islam dans cette zone et de le diffuser dans toutes les vallées du Niger et du Sénégal, par l’islamisation des Peuls (Foulbés) et des Toucouleurs.
Les Peuls et les Toucouleurs sont des peuples constituant deux vastes ensembles de populations noires originaires et présentes dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. Majoritairement sunnites de rite malékite, ils ont par la suite largement œuvré en pratiquant le djihad à l’expansion de l’islam en Afrique subsaharienne.
Les Haoussas, autre peuple d’Afrique noire vivant à l’ouest et au centre de ce continent, connurent une très forte islamisation arabe et berbère au XIVe siècle. Mais c’est la domination peule, à laquelle ils furent soumis plus tard, qui acheva cette islamisation.
Héritiers des pratiques arabes, les Peuls entreprirent à leur tour de propager la religion musulmane entre le XVIIIe et le XIXe siècles, grâce à Ousmane dan Fodio appartenant à la confrérie Qadiriyya du clan des torobés, de la région du Fouta Toro (vallée du fleuve Sénégal). [1]. Ce chef guerrier contribua à l’islamisation, dès 1804, d’une partie de l’Afrique noire en même temps qu’il s’adonna au commerce d’esclaves cher à l’islam. On lui reconnaît notamment la création du sultanat peul de Sokoto en 1809, situé au Nord de l’actuel Nigeria, l’islamisation d’une grande partie de l’Ouest de l’Afrique et du Nord du Cameroun.
Les conquêtes musulmanes sanglantes des Toucouleurs se firent quant à elles, dès le XIXe siècle, dans la vallée du fleuve Sénégal par El-Hadj Omar, membre de la confrérie Tidjaniyya. El-Hadj Omar se chargea de s’attaquer, avec ses fidèles disciples aux États d’Afrique de l’Ouest tels les Bambaras, alors animistes.
En Afrique orientale, dans la presqu’île de Zanzibar, au Mozambique, en Tanzanie, etc., l’islamisation s’est surtout faite par des échanges commerciaux qu’avaient commencés à pratiquer les populations locales avec les commerçants arabes arrivés sur les côtes est africaines dès le VIIIe siècle.
De nos jours, les musulmans constituent environ le tiers de la population de l’ensemble du continent africain.
A l’exception d’une partie de l’Asie du Sud-est, les zones malaises (Malaisie, Indonésie, Sud des philippines), ainsi qu’une partie de l’Afrique orientale (Tanzanie 30% de musulmans, Mozambique 15%, et Kenya 10%, etc.). C’est surtout sur ces routes des épices et grâce aux réseaux marchands, que l’islamisation s’est faite par le biais du commerce. Les peuples d’Asie du Sud-est, habiles commerçants, de même que ceux de l’actuelle Chine musulmane (environ 1,3% de la population totale de la Chine) ont pu, tant bien que mal, s’accommoder à l’islam et, finalement, s’y engager. Les échanges commerciaux que pratiquent ces populations étant considérées, dans l’islam, comme le seul métier noble, expliquent en partie l’exceptionnel caractère pacifique de cette islamisation, qui s’est alors faite très lentement. Des pays, comme l’Indonésie, ne sont devenus majoritairement musulmans qu’à partir du XVIIe siècle. L’Inde (où les musulmans représentent aujourd’hui 12% de la population) a aussi connu la seconde vague de conquêtes islamiques en Asie, qui alla du XIe au XIVe siècle.
Confréries musulmanes
Les confréries islamiques sont des mouvements communautaires et populaires, empreints d’un certain mysticisme, apparus au XIIe siècle. Elles contribuent largement à la diffusion de l’islam et possèdent des ramifications dans presque tous les pays musulmans. Elles jouent également un rôle influent sur le plan social et dans le domaine politique, des zones où elles sont implantées.
Confrérie Rifâiyya, fondée au sud de l’Irak par Ahmad al Rifâ’i [2] ; elle est présente en Turquie, au Pakistan, en Inde.
Confrérie Qadiriyya, fondée en Arabie par le perse Abd al Qâdir al Jilanî [3] et présente en Irak, Syrie, Turquie, Indes et en Afrique.
Confrérie Mawlawiyya, fondée en Anatolie au XIIIe siècle par Mawlânâ Jlâl al dîn Rûmi, est présente dans tout le Proche-Orient.
Confrérie Tidjaniyya, fondée en Afrique du Nord par le cheikh originaire de l’Algérie actuelle Ahmad al Tijâni [4] ; elle est présente en Afrique du Nord et en Afrique noire.
Confrérie Sanoûsiyya, fondée en Libye par Mohammed al Sanûsi. [5]
Confrérie Murîdiyya (mourid, « disciples »), fondée au Sénégal par Amadou Bamba. [6]
Geneviève Harland
http://www.kabyles.net/conquetes-musulmanes-en-afrique,9891.html
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Conquêtes musulmanes en Afrique noire
L’islam mis à nu
Dès la fin du Xe siècle les Touareg, préalablement islamisés participèrent, avec l’aide des Arabes, à la diffusion de l’islam en Afrique noire.
En 1054, les almoravides mirent à feu et à sang Aoudaghost, cité mauritanienne située à la lisière du premier empire africain de l’or, le Ghana. Ils lancèrent ensuite des raids destructeurs sur la capitale de cet empire animiste, en 1076, et en quelques jours, détruisirent définitivement une grande partie de son riche et séculaire patrimoine culturel et artistique, qu’ils remplacèrent par un système esclavagiste. Cette action permettra d’enraciner l’islam dans cette zone et de le diffuser dans toutes les vallées du Niger et du Sénégal, par l’islamisation des Peuls (Foulbés) et des Toucouleurs.
Les Peuls et les Toucouleurs sont des peuples constituant deux vastes ensembles de populations noires originaires et présentes dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. Majoritairement sunnites de rite malékite, ils ont par la suite largement œuvré en pratiquant le djihad à l’expansion de l’islam en Afrique subsaharienne.
Les Haoussas, autre peuple d’Afrique noire vivant à l’ouest et au centre de ce continent, connurent une très forte islamisation arabe et berbère au XIVe siècle. Mais c’est la domination peule, à laquelle ils furent soumis plus tard, qui acheva cette islamisation.
Héritiers des pratiques arabes, les Peuls entreprirent à leur tour de propager la religion musulmane entre le XVIIIe et le XIXe siècles, grâce à Ousmane dan Fodio appartenant à la confrérie Qadiriyya du clan des torobés, de la région du Fouta Toro (vallée du fleuve Sénégal). [1]. Ce chef guerrier contribua à l’islamisation, dès 1804, d’une partie de l’Afrique noire en même temps qu’il s’adonna au commerce d’esclaves cher à l’islam. On lui reconnaît notamment la création du sultanat peul de Sokoto en 1809, situé au Nord de l’actuel Nigeria, l’islamisation d’une grande partie de l’Ouest de l’Afrique et du Nord du Cameroun.
Les conquêtes musulmanes sanglantes des Toucouleurs se firent quant à elles, dès le XIXe siècle, dans la vallée du fleuve Sénégal par El-Hadj Omar, membre de la confrérie Tidjaniyya. El-Hadj Omar se chargea de s’attaquer, avec ses fidèles disciples aux États d’Afrique de l’Ouest tels les Bambaras, alors animistes.
En Afrique orientale, dans la presqu’île de Zanzibar, au Mozambique, en Tanzanie, etc., l’islamisation s’est surtout faite par des échanges commerciaux qu’avaient commencés à pratiquer les populations locales avec les commerçants arabes arrivés sur les côtes est africaines dès le VIIIe siècle.
De nos jours, les musulmans constituent environ le tiers de la population de l’ensemble du continent africain.
A l’exception d’une partie de l’Asie du Sud-est, les zones malaises (Malaisie, Indonésie, Sud des philippines), ainsi qu’une partie de l’Afrique orientale (Tanzanie 30% de musulmans, Mozambique 15%, et Kenya 10%, etc.). C’est surtout sur ces routes des épices et grâce aux réseaux marchands, que l’islamisation s’est faite par le biais du commerce. Les peuples d’Asie du Sud-est, habiles commerçants, de même que ceux de l’actuelle Chine musulmane (environ 1,3% de la population totale de la Chine) ont pu, tant bien que mal, s’accommoder à l’islam et, finalement, s’y engager. Les échanges commerciaux que pratiquent ces populations étant considérées, dans l’islam, comme le seul métier noble, expliquent en partie l’exceptionnel caractère pacifique de cette islamisation, qui s’est alors faite très lentement. Des pays, comme l’Indonésie, ne sont devenus majoritairement musulmans qu’à partir du XVIIe siècle. L’Inde (où les musulmans représentent aujourd’hui 12% de la population) a aussi connu la seconde vague de conquêtes islamiques en Asie, qui alla du XIe au XIVe siècle.
Confréries musulmanes
Les confréries islamiques sont des mouvements communautaires et populaires, empreints d’un certain mysticisme, apparus au XIIe siècle. Elles contribuent largement à la diffusion de l’islam et possèdent des ramifications dans presque tous les pays musulmans. Elles jouent également un rôle influent sur le plan social et dans le domaine politique, des zones où elles sont implantées.
Confrérie Rifâiyya, fondée au sud de l’Irak par Ahmad al Rifâ’i [2] ; elle est présente en Turquie, au Pakistan, en Inde.
Confrérie Qadiriyya, fondée en Arabie par le perse Abd al Qâdir al Jilanî [3] et présente en Irak, Syrie, Turquie, Indes et en Afrique.
Confrérie Mawlawiyya, fondée en Anatolie au XIIIe siècle par Mawlânâ Jlâl al dîn Rûmi, est présente dans tout le Proche-Orient.
Confrérie Tidjaniyya, fondée en Afrique du Nord par le cheikh originaire de l’Algérie actuelle Ahmad al Tijâni [4] ; elle est présente en Afrique du Nord et en Afrique noire.
Confrérie Sanoûsiyya, fondée en Libye par Mohammed al Sanûsi. [5]
Confrérie Murîdiyya (mourid, « disciples »), fondée au Sénégal par Amadou Bamba. [6]
Geneviève Harland
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thanneguy- Avec le Pape François
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Re: conquetes musulmanes en afrique noire
Un épisode souvent passé sous silence..thanneguy a écrit: Augmenter policeDiminuer policeTexte seulement
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Dès la fin du Xe siècle les Touareg, préalablement islamisés participèrent, avec l’aide des Arabes, à la diffusion de l’islam en Afrique noire.
En 1054, les almoravides mirent à feu et à sang Aoudaghost, cité mauritanienne située à la lisière du premier empire africain de l’or, le Ghana. Ils lancèrent ensuite des raids destructeurs sur la capitale de cet empire animiste, en 1076, et en quelques jours, détruisirent définitivement une grande partie de son riche et séculaire patrimoine culturel et artistique, qu’ils remplacèrent par un système esclavagiste. Cette action permettra d’enraciner l’islam dans cette zone et de le diffuser dans toutes les vallées du Niger et du Sénégal, par l’islamisation des Peuls (Foulbés) et des Toucouleurs.
Les Peuls et les Toucouleurs sont des peuples constituant deux vastes ensembles de populations noires originaires et présentes dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. Majoritairement sunnites de rite malékite, ils ont par la suite largement œuvré en pratiquant le djihad à l’expansion de l’islam en Afrique subsaharienne.
Les Haoussas, autre peuple d’Afrique noire vivant à l’ouest et au centre de ce continent, connurent une très forte islamisation arabe et berbère au XIVe siècle. Mais c’est la domination peule, à laquelle ils furent soumis plus tard, qui acheva cette islamisation.
Héritiers des pratiques arabes, les Peuls entreprirent à leur tour de propager la religion musulmane entre le XVIIIe et le XIXe siècles, grâce à Ousmane dan Fodio appartenant à la confrérie Qadiriyya du clan des torobés, de la région du Fouta Toro (vallée du fleuve Sénégal). [1]. Ce chef guerrier contribua à l’islamisation, dès 1804, d’une partie de l’Afrique noire en même temps qu’il s’adonna au commerce d’esclaves cher à l’islam. On lui reconnaît notamment la création du sultanat peul de Sokoto en 1809, situé au Nord de l’actuel Nigeria, l’islamisation d’une grande partie de l’Ouest de l’Afrique et du Nord du Cameroun.
Les conquêtes musulmanes sanglantes des Toucouleurs se firent quant à elles, dès le XIXe siècle, dans la vallée du fleuve Sénégal par El-Hadj Omar, membre de la confrérie Tidjaniyya. El-Hadj Omar se chargea de s’attaquer, avec ses fidèles disciples aux États d’Afrique de l’Ouest tels les Bambaras, alors animistes.
En Afrique orientale, dans la presqu’île de Zanzibar, au Mozambique, en Tanzanie, etc., l’islamisation s’est surtout faite par des échanges commerciaux qu’avaient commencés à pratiquer les populations locales avec les commerçants arabes arrivés sur les côtes est africaines dès le VIIIe siècle.
De nos jours, les musulmans constituent environ le tiers de la population de l’ensemble du continent africain.
A l’exception d’une partie de l’Asie du Sud-est, les zones malaises (Malaisie, Indonésie, Sud des philippines), ainsi qu’une partie de l’Afrique orientale (Tanzanie 30% de musulmans, Mozambique 15%, et Kenya 10%, etc.). C’est surtout sur ces routes des épices et grâce aux réseaux marchands, que l’islamisation s’est faite par le biais du commerce. Les peuples d’Asie du Sud-est, habiles commerçants, de même que ceux de l’actuelle Chine musulmane (environ 1,3% de la population totale de la Chine) ont pu, tant bien que mal, s’accommoder à l’islam et, finalement, s’y engager. Les échanges commerciaux que pratiquent ces populations étant considérées, dans l’islam, comme le seul métier noble, expliquent en partie l’exceptionnel caractère pacifique de cette islamisation, qui s’est alors faite très lentement. Des pays, comme l’Indonésie, ne sont devenus majoritairement musulmans qu’à partir du XVIIe siècle. L’Inde (où les musulmans représentent aujourd’hui 12% de la population) a aussi connu la seconde vague de conquêtes islamiques en Asie, qui alla du XIe au XIVe siècle.
Confréries musulmanes
Les confréries islamiques sont des mouvements communautaires et populaires, empreints d’un certain mysticisme, apparus au XIIe siècle. Elles contribuent largement à la diffusion de l’islam et possèdent des ramifications dans presque tous les pays musulmans. Elles jouent également un rôle influent sur le plan social et dans le domaine politique, des zones où elles sont implantées.
Confrérie Rifâiyya, fondée au sud de l’Irak par Ahmad al Rifâ’i [2] ; elle est présente en Turquie, au Pakistan, en Inde.
Confrérie Qadiriyya, fondée en Arabie par le perse Abd al Qâdir al Jilanî [3] et présente en Irak, Syrie, Turquie, Indes et en Afrique.
Confrérie Mawlawiyya, fondée en Anatolie au XIIIe siècle par Mawlânâ Jlâl al dîn Rûmi, est présente dans tout le Proche-Orient.
Confrérie Tidjaniyya, fondée en Afrique du Nord par le cheikh originaire de l’Algérie actuelle Ahmad al Tijâni [4] ; elle est présente en Afrique du Nord et en Afrique noire.
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jacques58fan- Combat l'antechrist
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