Science de Dieu
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Science de Dieu
J'ai trouvé ce texte de Jésus à Marie Lataste, qui a reçu l'imprimatur fin 19ème siècle comme n'étant pas contraire à la foi et aux moeurs.
LIVRE PREMIER, chapitre 3
J’entendis un jour sa voix. Elle s’exprimait avec force et vigueur : « Laissez tous le secret de vos maisons. Accourez, enfants et vieillards, jeunes gens et hommes faits, princes et sujets, riches et pauvres, savants et illettrés, grands et petits, venez reconnaître et admirer les perfections de votre Dieu dans ses œuvres. Les œuvres de Dieu sont parfaites, parce qu'il est parfait lui-même, parce que ses jugements sont parfaits et que ses vues sont parfaites aussi. Les vues des hommes, leurs pensées, leurs intentions, leurs jugements, sont loin de ressembler aux vues, aux pensées, aux intentions, aux jugements de Dieu. Car il est écrit que la justice et la vérité éclatent dans les œuvres du Très-Haut, tandis que le cœur de l'homme est endurci, qu'il chérit la vanité et cherche le mensonge. L'homme voudrait pénétrer les perfections intimes de Dieu. L’insensé! Ne voit-il donc pas que son esprit est trop borné, et que ses connaissances ont des limites trop étroites? Que serait Dieu, si l'homme pouvait le comprendre? Que serait l’infini, s’il était pénétré par le fini? Que serait le Créateur, si la créature était à son niveau? C’est par bonté pour l'homme que Dieu a fait le monde; c'est par bonté qu'il y conserve l’ordre, l’harmonie; par bonté pour l'homme qu’il a fait tout ce qui a été fait, et l'homme méconnaît cette bonté pour scruter les desseins de Dieu qu'il ne scrutera jamais. C'est par sa toute-puissance que Dieu a fait le monde et le conserve, par sa providence et sa sagesse qu'il le fait marcher d'une manière si admirable, et l'homme méconnaît cette bonté, cette providence, cette sagesse, pour se perdre en de vains raisonnements qui l’éloignent de Dieu ou le lui font oublier. Cette perfection dans la création inanimée, animée, raisonnable, ne proclame-t-elle pas un créateur parfait au-dessus de la créature? Contentez-vous donc de reconnaître Dieu, enfants des hommes, amis ne cherchez pas à le comprendre. Car, chercher à comprendre Dieu, c'est le comble de la présomption ou la preuve assurée de la plus grande incrédulité. C'est le comble de la présomption de vouloir renfermer Dieu en l'homme, l’éternel dans le temporel, l’infini dans le fini; c'est la preuve assurée de la plus grande incrédulité, car c'est dire que Dieu ne peut pas plus que l'homme, puisque la puissance de Dieu consiste dans l’intelligence qu'il a de lui-même, et que l'homme comprend Dieu autant que s’il était Dieu.
« Hommes présomptueux et incrédules, sachez qu’il est écrit que Dieu résiste aux superbes, et qu’il donne sa grâce aux humbles, que celui qui s’abaisse sera élevé, et que celui qui s’élève sera abaissé. Sachez que j’ai dit, lorsque j’étais sur la terre, que celui qui observe ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé, sera sauvé. Il ne suffit pas de savoir, il faut croire.
« JE NE CONDAMNE PAS L’EXAMEN DES CHOSES POUR CONSOLIDER LA FOI, AFIN QUE CETTE FOI SOIT UNE FOI PLEINE DE CONVICTION. QU’ON CHERCHE LA SOLUTION AUX DIFFICULTÉS QUI SE PRÉSENTENT À L’ESPRIT, ON LE PEUT; QU’ON ESSAIE DE FAIRE DISPARAÎTRE UN DOUTE POUR CROIRE ENSUITE PLUS FERMEMENT, C'EST PRUDENCE ET SAGESSE; MAIS IL FAUT FAIRE CELA AVEC UN CŒUR DROIT, AVEC BONNE VOLONTÉ ET UN DÉSIR SINCÈRE DE TROUVER LA VÉRITÉ POUR S’Y ATTACHER. AUJOURD'HUI ON VEUT TOUT COMPRENDRE QUAND IL S’AGIT DE DIEU. PAUVRES ESPRITS, QUI VOUDRAIENT UNE LUMIÈRE DONT L'ÉCLAT LES RENVERSERAIT; QUI VOUDRAIENT COMPRENDRE DIEU ET NE SE COMPRENNENT PAS EUX-MÊMES! QUELLE FIERTÉ REPOUSSANTE DANS CES HOMMES, QUEL SOT ORGUEIL, QUELLES FOLLES PRÉTENTIONS! ILS SE CROIENT SAVANTS ET SONT DES IGNORANTS. LA VRAIE SCIENCE A FUI LOIN D’EUX POUR SE RETIRER PARMI LES HOMMES SIMPLES QUI ADORENT SANS VOIR ET CROIENT SANS COMPRENDRE. LA SCIENCE N’EST POINT L’APPUI DU JUSTE. LE JUSTE RENONCE VOLONTIERS À LA SCIENCE POUR S’APPUYER SUR LA VÉRITÉ ET LA JUSTICE DE DIEU, QUI PARAISSENT DANS SES ŒUVRES. AUSSI SON CŒUR EST TRANQUILLE; IL MET SON ESPÉRANCE DANS LE SEIGNEUR, ET ATTEND LE MOMENT OÙ IL SERA EXALTÉ AU-DESSUS DE SES ENNEMIS. »
LIVRE PREMIER, chapitre 3
J’entendis un jour sa voix. Elle s’exprimait avec force et vigueur : « Laissez tous le secret de vos maisons. Accourez, enfants et vieillards, jeunes gens et hommes faits, princes et sujets, riches et pauvres, savants et illettrés, grands et petits, venez reconnaître et admirer les perfections de votre Dieu dans ses œuvres. Les œuvres de Dieu sont parfaites, parce qu'il est parfait lui-même, parce que ses jugements sont parfaits et que ses vues sont parfaites aussi. Les vues des hommes, leurs pensées, leurs intentions, leurs jugements, sont loin de ressembler aux vues, aux pensées, aux intentions, aux jugements de Dieu. Car il est écrit que la justice et la vérité éclatent dans les œuvres du Très-Haut, tandis que le cœur de l'homme est endurci, qu'il chérit la vanité et cherche le mensonge. L'homme voudrait pénétrer les perfections intimes de Dieu. L’insensé! Ne voit-il donc pas que son esprit est trop borné, et que ses connaissances ont des limites trop étroites? Que serait Dieu, si l'homme pouvait le comprendre? Que serait l’infini, s’il était pénétré par le fini? Que serait le Créateur, si la créature était à son niveau? C’est par bonté pour l'homme que Dieu a fait le monde; c'est par bonté qu'il y conserve l’ordre, l’harmonie; par bonté pour l'homme qu’il a fait tout ce qui a été fait, et l'homme méconnaît cette bonté pour scruter les desseins de Dieu qu'il ne scrutera jamais. C'est par sa toute-puissance que Dieu a fait le monde et le conserve, par sa providence et sa sagesse qu'il le fait marcher d'une manière si admirable, et l'homme méconnaît cette bonté, cette providence, cette sagesse, pour se perdre en de vains raisonnements qui l’éloignent de Dieu ou le lui font oublier. Cette perfection dans la création inanimée, animée, raisonnable, ne proclame-t-elle pas un créateur parfait au-dessus de la créature? Contentez-vous donc de reconnaître Dieu, enfants des hommes, amis ne cherchez pas à le comprendre. Car, chercher à comprendre Dieu, c'est le comble de la présomption ou la preuve assurée de la plus grande incrédulité. C'est le comble de la présomption de vouloir renfermer Dieu en l'homme, l’éternel dans le temporel, l’infini dans le fini; c'est la preuve assurée de la plus grande incrédulité, car c'est dire que Dieu ne peut pas plus que l'homme, puisque la puissance de Dieu consiste dans l’intelligence qu'il a de lui-même, et que l'homme comprend Dieu autant que s’il était Dieu.
« Hommes présomptueux et incrédules, sachez qu’il est écrit que Dieu résiste aux superbes, et qu’il donne sa grâce aux humbles, que celui qui s’abaisse sera élevé, et que celui qui s’élève sera abaissé. Sachez que j’ai dit, lorsque j’étais sur la terre, que celui qui observe ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé, sera sauvé. Il ne suffit pas de savoir, il faut croire.
« JE NE CONDAMNE PAS L’EXAMEN DES CHOSES POUR CONSOLIDER LA FOI, AFIN QUE CETTE FOI SOIT UNE FOI PLEINE DE CONVICTION. QU’ON CHERCHE LA SOLUTION AUX DIFFICULTÉS QUI SE PRÉSENTENT À L’ESPRIT, ON LE PEUT; QU’ON ESSAIE DE FAIRE DISPARAÎTRE UN DOUTE POUR CROIRE ENSUITE PLUS FERMEMENT, C'EST PRUDENCE ET SAGESSE; MAIS IL FAUT FAIRE CELA AVEC UN CŒUR DROIT, AVEC BONNE VOLONTÉ ET UN DÉSIR SINCÈRE DE TROUVER LA VÉRITÉ POUR S’Y ATTACHER. AUJOURD'HUI ON VEUT TOUT COMPRENDRE QUAND IL S’AGIT DE DIEU. PAUVRES ESPRITS, QUI VOUDRAIENT UNE LUMIÈRE DONT L'ÉCLAT LES RENVERSERAIT; QUI VOUDRAIENT COMPRENDRE DIEU ET NE SE COMPRENNENT PAS EUX-MÊMES! QUELLE FIERTÉ REPOUSSANTE DANS CES HOMMES, QUEL SOT ORGUEIL, QUELLES FOLLES PRÉTENTIONS! ILS SE CROIENT SAVANTS ET SONT DES IGNORANTS. LA VRAIE SCIENCE A FUI LOIN D’EUX POUR SE RETIRER PARMI LES HOMMES SIMPLES QUI ADORENT SANS VOIR ET CROIENT SANS COMPRENDRE. LA SCIENCE N’EST POINT L’APPUI DU JUSTE. LE JUSTE RENONCE VOLONTIERS À LA SCIENCE POUR S’APPUYER SUR LA VÉRITÉ ET LA JUSTICE DE DIEU, QUI PARAISSENT DANS SES ŒUVRES. AUSSI SON CŒUR EST TRANQUILLE; IL MET SON ESPÉRANCE DANS LE SEIGNEUR, ET ATTEND LE MOMENT OÙ IL SERA EXALTÉ AU-DESSUS DE SES ENNEMIS. »
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE PREMIER, chapitre 4
« Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus, vous n’ambitionnez point la science des savants, ni la sagesse des sages selon le monde; mais je veux vous donner un livre qui vous rendra plus sage et plus savante que tous les savants et tous les sages. Ce livre sera toujours ouvert pour vos yeux, et la lumière du ciel, qui brillera sur ce livre, vous permettra de le parcourir chaque jour et à chaque instant du jour. Venez avec moi, ma fille, placez-vous sur un lieu élevé et regardez. La création tout entière se présente à vos regards. Considérez les cieux au-dessus de votre tête, le soleil qui parcourt à pas de géant sa route dans l’espace, et le firmament qui, chaque nuit, déploie sa magnificence toujours ancienne, toujours nouvelle. Puis, abaissez vos regards sur la terre ferme et solide sous vos pieds, parsemée de plantes et de fleurs, couverte de mille espèces différentes d’arbustes et d’arbrisseaux dans vos jardins, de chênes et de cèdres dans vos forêts. Parcourez les campagnes : quelle infinité prodigieuse d’insectes, de reptiles et d’animaux de toutes sortes! Contemplez la mer : quelle immense réunion d’eau! quelle profondeur! Ne pouvez-vous point reconnaître à ces œuvres la puissance de Dieu qui les a faites, et les conserve encore chaque jour par une puissance égale à celle de la création? Eh bien! Cela n’est rien encore auprès de l'homme, qui est la créature la plus parfaite sortie des mains de Dieu. L'homme! ah! ma fille, la composition de son être seul est capable de fournir une matière indéfinie de considérations et de réflexions. En lui se trouvent un corps et une âme; un corps fait de matière, une âme qui est le souffle de Dieu. Quel art dans la disposition de ce corps, quelle perfection! Que de merveilles dans les facultés de l’âme, dans l’entendement, dans la volonté, dans la mémoire! Quelle union entre les diverses parties du corps! Quelle union entre les diverses facultés de l’âme! L’ouvrier qui a fait l'homme n’est-il point un ouvrier divin? n’est-il point Dieu?
« De l'homme en particulier, portez votre attention sur l'homme en société, sur les peuples, sur les nations. Qui a fait l'homme individu particulier? Qui a fait l'homme vivant en famille? Qui a fait l'homme attaché à une nation, à un empire? N’est-ce pas Dieu qui attache l'homme par ces liens mystérieux? Oui, c'est Dieu, car l'homme de lui-même est ennemi du joug; il aime ce qu'il nomme la liberté, et cette liberté le détacherait de sa patrie et de son prince. Une loi existe pour régir les nations et les empires; cette loi est un joug qui semble briser la liberté de l'homme mais au-dessus des volontés des hommes se trouve la volonté de Dieu qui soumet les hommes à ceux qu’il a établis pour les gouverner.
« La voix de Dieu s’élève : il soumet les peuples aux princes et aux rois. La voix de Dieu s’élève : il se fait obéir des monarques et des potentats. La voix de Dieu s’élève : il fait trembler les têtes couronnées comme un enfant dans son berceau. La voix de Dieu s’élève : il proclame sa bonté, sa miséricorde ou sa justice sur les peuples et les rois. La voix de Dieu s’élève : il donne la prospérité aux nations et à leurs rois. La voix de Dieu s’élève : il préserve de tout mal les peuples et leurs souverains. La voix de Dieu s’élève : il brise les monarques et fait disparaître leur empire comme un nuage que le vent chasse du ciel.
« L'homme vit, se remue, marche, s’agite, se débat; mais c'est Dieu qui le mène et le conduit. Il en est de même des nations. Tout a été fait par Dieu, et Dieu conserve tout. Tout a été fait par Dieu, et rien ne résiste à sa volonté. Tout a été fait par Dieu, et tout sert d’instrument à Dieu dans l’exécution de ses desseins et de ses jugements. Il pourrait les exécuter seul; mais il lui plaît de se servir des instruments qu'il a créés, et il n’indique à personne ni la manière de parvenir à ses desseins, ni le moment où il atteindra son but, ni le motif pour lequel il avance ou retarde l’accomplissement de sa volonté.
« Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans le gouvernement des hommes! Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans ses œuvres du ciel et de la terre! Insensé qui a sous ses yeux le grand livre de la création et n’y trouve point à chaque page ce nom : Dieu!
« Ils sont insensés, ils sont aveugles aussi, et leur folie et leur aveuglement les détournent de Dieu pour qu'ils ne pensent qu’aux choses de la terre.
« Ils sont aveugles et insensés et ne voient et ne cherchent point Dieu, parce qu’ils sont séparés de Dieu, parce qu'ils sont révoltés contre lui, parce que le péché règne dans leur cœur.
« S’ils étaient justes et saints, ils pénètreraient jusqu’à Dieu, jusque dans son cœur; ils verraient avec admiration ses œuvres et ne cesseraient de louer sa puissance, sa bonté, sa miséricorde, sa providence. Ils comprendraient partout, que Dieu dirige tout. La création serait pour eux le premier livre où ils apprendraient la science véritable de la dépendance universelle de toutes choses à l’égard de Dieu, parce que tout a été fait par Dieu. »
« Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus, vous n’ambitionnez point la science des savants, ni la sagesse des sages selon le monde; mais je veux vous donner un livre qui vous rendra plus sage et plus savante que tous les savants et tous les sages. Ce livre sera toujours ouvert pour vos yeux, et la lumière du ciel, qui brillera sur ce livre, vous permettra de le parcourir chaque jour et à chaque instant du jour. Venez avec moi, ma fille, placez-vous sur un lieu élevé et regardez. La création tout entière se présente à vos regards. Considérez les cieux au-dessus de votre tête, le soleil qui parcourt à pas de géant sa route dans l’espace, et le firmament qui, chaque nuit, déploie sa magnificence toujours ancienne, toujours nouvelle. Puis, abaissez vos regards sur la terre ferme et solide sous vos pieds, parsemée de plantes et de fleurs, couverte de mille espèces différentes d’arbustes et d’arbrisseaux dans vos jardins, de chênes et de cèdres dans vos forêts. Parcourez les campagnes : quelle infinité prodigieuse d’insectes, de reptiles et d’animaux de toutes sortes! Contemplez la mer : quelle immense réunion d’eau! quelle profondeur! Ne pouvez-vous point reconnaître à ces œuvres la puissance de Dieu qui les a faites, et les conserve encore chaque jour par une puissance égale à celle de la création? Eh bien! Cela n’est rien encore auprès de l'homme, qui est la créature la plus parfaite sortie des mains de Dieu. L'homme! ah! ma fille, la composition de son être seul est capable de fournir une matière indéfinie de considérations et de réflexions. En lui se trouvent un corps et une âme; un corps fait de matière, une âme qui est le souffle de Dieu. Quel art dans la disposition de ce corps, quelle perfection! Que de merveilles dans les facultés de l’âme, dans l’entendement, dans la volonté, dans la mémoire! Quelle union entre les diverses parties du corps! Quelle union entre les diverses facultés de l’âme! L’ouvrier qui a fait l'homme n’est-il point un ouvrier divin? n’est-il point Dieu?
« De l'homme en particulier, portez votre attention sur l'homme en société, sur les peuples, sur les nations. Qui a fait l'homme individu particulier? Qui a fait l'homme vivant en famille? Qui a fait l'homme attaché à une nation, à un empire? N’est-ce pas Dieu qui attache l'homme par ces liens mystérieux? Oui, c'est Dieu, car l'homme de lui-même est ennemi du joug; il aime ce qu'il nomme la liberté, et cette liberté le détacherait de sa patrie et de son prince. Une loi existe pour régir les nations et les empires; cette loi est un joug qui semble briser la liberté de l'homme mais au-dessus des volontés des hommes se trouve la volonté de Dieu qui soumet les hommes à ceux qu’il a établis pour les gouverner.
« La voix de Dieu s’élève : il soumet les peuples aux princes et aux rois. La voix de Dieu s’élève : il se fait obéir des monarques et des potentats. La voix de Dieu s’élève : il fait trembler les têtes couronnées comme un enfant dans son berceau. La voix de Dieu s’élève : il proclame sa bonté, sa miséricorde ou sa justice sur les peuples et les rois. La voix de Dieu s’élève : il donne la prospérité aux nations et à leurs rois. La voix de Dieu s’élève : il préserve de tout mal les peuples et leurs souverains. La voix de Dieu s’élève : il brise les monarques et fait disparaître leur empire comme un nuage que le vent chasse du ciel.
« L'homme vit, se remue, marche, s’agite, se débat; mais c'est Dieu qui le mène et le conduit. Il en est de même des nations. Tout a été fait par Dieu, et Dieu conserve tout. Tout a été fait par Dieu, et rien ne résiste à sa volonté. Tout a été fait par Dieu, et tout sert d’instrument à Dieu dans l’exécution de ses desseins et de ses jugements. Il pourrait les exécuter seul; mais il lui plaît de se servir des instruments qu'il a créés, et il n’indique à personne ni la manière de parvenir à ses desseins, ni le moment où il atteindra son but, ni le motif pour lequel il avance ou retarde l’accomplissement de sa volonté.
« Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans le gouvernement des hommes! Insensé qui ne reconnaît pas Dieu dans ses œuvres du ciel et de la terre! Insensé qui a sous ses yeux le grand livre de la création et n’y trouve point à chaque page ce nom : Dieu!
« Ils sont insensés, ils sont aveugles aussi, et leur folie et leur aveuglement les détournent de Dieu pour qu'ils ne pensent qu’aux choses de la terre.
« Ils sont aveugles et insensés et ne voient et ne cherchent point Dieu, parce qu’ils sont séparés de Dieu, parce qu'ils sont révoltés contre lui, parce que le péché règne dans leur cœur.
« S’ils étaient justes et saints, ils pénètreraient jusqu’à Dieu, jusque dans son cœur; ils verraient avec admiration ses œuvres et ne cesseraient de louer sa puissance, sa bonté, sa miséricorde, sa providence. Ils comprendraient partout, que Dieu dirige tout. La création serait pour eux le premier livre où ils apprendraient la science véritable de la dépendance universelle de toutes choses à l’égard de Dieu, parce que tout a été fait par Dieu. »
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE CINQUIÈME, chapitre 4
J’avais lu un jour cette parole de nos saints Livres : Le Seigneur est le Dieu des sciences. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit : « Ma fille, la science n'est autre chose que la connaissance de ce que Dieu a fait. Lui qui connaît le mieux les œuvres de Dieu au ciel, sur la terre et dans l'homme, celui-là est l'homme le plus savant. Or, comme Dieu a fait toutes choses, et qu'il les connaît, il est appelé avec raison le Dieu des sciences. La science est une chose fort utile; elle peut être, elle est souvent très-dangereuse et très-funeste. Elle est fort utile quand elle élève l'esprit vers Celui de qui tout est sorti; elle est dangereuse et funeste quand l'esprit, au lieu de s’élever à Dieu, demeure attaché à la terre pour ne considérer que les choses visibles. Parmi les sciences, il n'y en a qu'une seule de nécessaire. Cette science surpasse toute autre science. Celui qui la possède est assez savant quand il ignorerait toutes les autres, et celui qui ne la possède pas, fût-il le plus savant des hommes, n'est qu'un ignorant.
« La seule science nécessaire, c'est la science de Dieu, la science de sa volonté, la science de ses commandements, la science de la voie qui mène vers lui, la science des moyens qui vous attachent à lui. Voilà ma doctrine, ma fille, elle est opposée à celle du monde.
« Demandez aux hommes : Quelle est de toutes les sciences la plus utile, la plus intéressante, la plus belle? Celui-ci vous dira est la science du mouvement des astres, celui-là la science des phénomènes physiques; l’un la science des travaux des champs, l'autre la science du gouvernement des peuples; d’autres enfin la science des diverses maladies qui affligent le corps et des remèdes qui les font disparaître. Ainsi chacun vous répondra selon l’inclination de son esprit, et pas un ne nommera la seule véritable science, la science du salut.
« Interrogez un petit enfant instruit des principales vérités de la religion, demandez-lui : « Que deviendront les astres à la fin du monde? Il répondra; Les astres ne donneront plus leur lumière, ils perdront leur mouvement et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront le jour et la nuit, les éclairs et les tonnerres, la grêle et les vents? Il répondra; Tous ces phénomènes disparaîtront et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les champs et leurs moissons, les jardins et leurs fruits, les habitations des hommes et les palais des rois? Il répondra : Ils seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les peuples, les nations et ceux qui les gouvernent? Il répondra : Il n'y aura plus de peuples, il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus de gouvernements, il n'y aura que le ciel et l’enfer, Dieu et ses élus, Satan et ses damnés.
« Oui, tout ce qui est au monde passera, et savoir ces choses, c'est avoir la science de ce qui doit avoir un terme, une fin.
« La science qui ne passera pas, c'est la science de Dieu, la science de ce que Dieu a fait pour vous, la science des moyens qui vous portent vers lui. Car Dieu est éternel, et une fois unie à lui, vous le posséderez à jamais. Cherchez, ma fille, à acquérir cette science, cherchez à l’augmenter, à la perfectionner. Cette science ne passera pas, elle demeurera toujours en vous, et quand votre âme sera dépouillée de votre corps et qu’elle comprendra mieux par cette séparation de quelle manière elle doit tout juger, vous vous estimerez heureuse d’avoir eu la seule science véritable, parce qu'elle vous a fait connaître Dieu et vous a unie à lui. Oui, ma fille, vous vous estimerez heureuse de n'avoir même eu que cette science, et vous plaindrez ces hommes qui ont constamment occupé leur esprit de sciences naturelles ou physiques, et qui jamais par la création n'ont su remonter au Créateur. »
J’avais lu un jour cette parole de nos saints Livres : Le Seigneur est le Dieu des sciences. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit : « Ma fille, la science n'est autre chose que la connaissance de ce que Dieu a fait. Lui qui connaît le mieux les œuvres de Dieu au ciel, sur la terre et dans l'homme, celui-là est l'homme le plus savant. Or, comme Dieu a fait toutes choses, et qu'il les connaît, il est appelé avec raison le Dieu des sciences. La science est une chose fort utile; elle peut être, elle est souvent très-dangereuse et très-funeste. Elle est fort utile quand elle élève l'esprit vers Celui de qui tout est sorti; elle est dangereuse et funeste quand l'esprit, au lieu de s’élever à Dieu, demeure attaché à la terre pour ne considérer que les choses visibles. Parmi les sciences, il n'y en a qu'une seule de nécessaire. Cette science surpasse toute autre science. Celui qui la possède est assez savant quand il ignorerait toutes les autres, et celui qui ne la possède pas, fût-il le plus savant des hommes, n'est qu'un ignorant.
« La seule science nécessaire, c'est la science de Dieu, la science de sa volonté, la science de ses commandements, la science de la voie qui mène vers lui, la science des moyens qui vous attachent à lui. Voilà ma doctrine, ma fille, elle est opposée à celle du monde.
« Demandez aux hommes : Quelle est de toutes les sciences la plus utile, la plus intéressante, la plus belle? Celui-ci vous dira est la science du mouvement des astres, celui-là la science des phénomènes physiques; l’un la science des travaux des champs, l'autre la science du gouvernement des peuples; d’autres enfin la science des diverses maladies qui affligent le corps et des remèdes qui les font disparaître. Ainsi chacun vous répondra selon l’inclination de son esprit, et pas un ne nommera la seule véritable science, la science du salut.
« Interrogez un petit enfant instruit des principales vérités de la religion, demandez-lui : « Que deviendront les astres à la fin du monde? Il répondra; Les astres ne donneront plus leur lumière, ils perdront leur mouvement et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront le jour et la nuit, les éclairs et les tonnerres, la grêle et les vents? Il répondra; Tous ces phénomènes disparaîtront et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les champs et leurs moissons, les jardins et leurs fruits, les habitations des hommes et les palais des rois? Il répondra : Ils seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les peuples, les nations et ceux qui les gouvernent? Il répondra : Il n'y aura plus de peuples, il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus de gouvernements, il n'y aura que le ciel et l’enfer, Dieu et ses élus, Satan et ses damnés.
« Oui, tout ce qui est au monde passera, et savoir ces choses, c'est avoir la science de ce qui doit avoir un terme, une fin.
« La science qui ne passera pas, c'est la science de Dieu, la science de ce que Dieu a fait pour vous, la science des moyens qui vous portent vers lui. Car Dieu est éternel, et une fois unie à lui, vous le posséderez à jamais. Cherchez, ma fille, à acquérir cette science, cherchez à l’augmenter, à la perfectionner. Cette science ne passera pas, elle demeurera toujours en vous, et quand votre âme sera dépouillée de votre corps et qu’elle comprendra mieux par cette séparation de quelle manière elle doit tout juger, vous vous estimerez heureuse d’avoir eu la seule science véritable, parce qu'elle vous a fait connaître Dieu et vous a unie à lui. Oui, ma fille, vous vous estimerez heureuse de n'avoir même eu que cette science, et vous plaindrez ces hommes qui ont constamment occupé leur esprit de sciences naturelles ou physiques, et qui jamais par la création n'ont su remonter au Créateur. »
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE CINQUIÈME, chapitre 4
J’avais lu un jour cette parole de nos saints Livres : Le Seigneur est le Dieu des sciences. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit : « Ma fille, la science n'est autre chose que la connaissance de ce que Dieu a fait. Lui qui connaît le mieux les œuvres de Dieu au ciel, sur la terre et dans l'homme, celui-là est l'homme le plus savant. Or, comme Dieu a fait toutes choses, et qu'il les connaît, il est appelé avec raison le Dieu des sciences. La science est une chose fort utile; elle peut être, elle est souvent très-dangereuse et très-funeste. Elle est fort utile quand elle élève l'esprit vers Celui de qui tout est sorti; elle est dangereuse et funeste quand l'esprit, au lieu de s’élever à Dieu, demeure attaché à la terre pour ne considérer que les choses visibles. Parmi les sciences, il n'y en a qu'une seule de nécessaire. Cette science surpasse toute autre science. Celui qui la possède est assez savant quand il ignorerait toutes les autres, et celui qui ne la possède pas, fût-il le plus savant des hommes, n'est qu'un ignorant.
« La seule science nécessaire, c'est la science de Dieu, la science de sa volonté, la science de ses commandements, la science de la voie qui mène vers lui, la science des moyens qui vous attachent à lui. Voilà ma doctrine, ma fille, elle est opposée à celle du monde.
« Demandez aux hommes : Quelle est de toutes les sciences la plus utile, la plus intéressante, la plus belle? Celui-ci vous dira est la science du mouvement des astres, celui-là la science des phénomènes physiques; l’un la science des travaux des champs, l'autre la science du gouvernement des peuples; d’autres enfin la science des diverses maladies qui affligent le corps et des remèdes qui les font disparaître. Ainsi chacun vous répondra selon l’inclination de son esprit, et pas un ne nommera la seule véritable science, la science du salut.
« Interrogez un petit enfant instruit des principales vérités de la religion, demandez-lui : « Que deviendront les astres à la fin du monde? Il répondra; Les astres ne donneront plus leur lumière, ils perdront leur mouvement et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront le jour et la nuit, les éclairs et les tonnerres, la grêle et les vents? Il répondra; Tous ces phénomènes disparaîtront et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les champs et leurs moissons, les jardins et leurs fruits, les habitations des hommes et les palais des rois? Il répondra : Ils seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les peuples, les nations et ceux qui les gouvernent? Il répondra : Il n'y aura plus de peuples, il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus de gouvernements, il n'y aura que le ciel et l’enfer, Dieu et ses élus, Satan et ses damnés.
« Oui, tout ce qui est au monde passera, et savoir ces choses, c'est avoir la science de ce qui doit avoir un terme, une fin.
« La science qui ne passera pas, c'est la science de Dieu, la science de ce que Dieu a fait pour vous, la science des moyens qui vous portent vers lui. Car Dieu est éternel, et une fois unie à lui, vous le posséderez à jamais. Cherchez, ma fille, à acquérir cette science, cherchez à l’augmenter, à la perfectionner. Cette science ne passera pas, elle demeurera toujours en vous, et quand votre âme sera dépouillée de votre corps et qu’elle comprendra mieux par cette séparation de quelle manière elle doit tout juger, vous vous estimerez heureuse d’avoir eu la seule science véritable, parce qu'elle vous a fait connaître Dieu et vous a unie à lui. Oui, ma fille, vous vous estimerez heureuse de n'avoir même eu que cette science, et vous plaindrez ces hommes qui ont constamment occupé leur esprit de sciences naturelles ou physiques, et qui jamais par la création n'ont su remonter au Créateur. »
J’avais lu un jour cette parole de nos saints Livres : Le Seigneur est le Dieu des sciences. Le Sauveur Jésus vint à moi et me dit : « Ma fille, la science n'est autre chose que la connaissance de ce que Dieu a fait. Lui qui connaît le mieux les œuvres de Dieu au ciel, sur la terre et dans l'homme, celui-là est l'homme le plus savant. Or, comme Dieu a fait toutes choses, et qu'il les connaît, il est appelé avec raison le Dieu des sciences. La science est une chose fort utile; elle peut être, elle est souvent très-dangereuse et très-funeste. Elle est fort utile quand elle élève l'esprit vers Celui de qui tout est sorti; elle est dangereuse et funeste quand l'esprit, au lieu de s’élever à Dieu, demeure attaché à la terre pour ne considérer que les choses visibles. Parmi les sciences, il n'y en a qu'une seule de nécessaire. Cette science surpasse toute autre science. Celui qui la possède est assez savant quand il ignorerait toutes les autres, et celui qui ne la possède pas, fût-il le plus savant des hommes, n'est qu'un ignorant.
« La seule science nécessaire, c'est la science de Dieu, la science de sa volonté, la science de ses commandements, la science de la voie qui mène vers lui, la science des moyens qui vous attachent à lui. Voilà ma doctrine, ma fille, elle est opposée à celle du monde.
« Demandez aux hommes : Quelle est de toutes les sciences la plus utile, la plus intéressante, la plus belle? Celui-ci vous dira est la science du mouvement des astres, celui-là la science des phénomènes physiques; l’un la science des travaux des champs, l'autre la science du gouvernement des peuples; d’autres enfin la science des diverses maladies qui affligent le corps et des remèdes qui les font disparaître. Ainsi chacun vous répondra selon l’inclination de son esprit, et pas un ne nommera la seule véritable science, la science du salut.
« Interrogez un petit enfant instruit des principales vérités de la religion, demandez-lui : « Que deviendront les astres à la fin du monde? Il répondra; Les astres ne donneront plus leur lumière, ils perdront leur mouvement et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront le jour et la nuit, les éclairs et les tonnerres, la grêle et les vents? Il répondra; Tous ces phénomènes disparaîtront et seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les champs et leurs moissons, les jardins et leurs fruits, les habitations des hommes et les palais des rois? Il répondra : Ils seront anéantis. Demandez-lui : Que deviendront les peuples, les nations et ceux qui les gouvernent? Il répondra : Il n'y aura plus de peuples, il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus de gouvernements, il n'y aura que le ciel et l’enfer, Dieu et ses élus, Satan et ses damnés.
« Oui, tout ce qui est au monde passera, et savoir ces choses, c'est avoir la science de ce qui doit avoir un terme, une fin.
« La science qui ne passera pas, c'est la science de Dieu, la science de ce que Dieu a fait pour vous, la science des moyens qui vous portent vers lui. Car Dieu est éternel, et une fois unie à lui, vous le posséderez à jamais. Cherchez, ma fille, à acquérir cette science, cherchez à l’augmenter, à la perfectionner. Cette science ne passera pas, elle demeurera toujours en vous, et quand votre âme sera dépouillée de votre corps et qu’elle comprendra mieux par cette séparation de quelle manière elle doit tout juger, vous vous estimerez heureuse d’avoir eu la seule science véritable, parce qu'elle vous a fait connaître Dieu et vous a unie à lui. Oui, ma fille, vous vous estimerez heureuse de n'avoir même eu que cette science, et vous plaindrez ces hommes qui ont constamment occupé leur esprit de sciences naturelles ou physiques, et qui jamais par la création n'ont su remonter au Créateur. »
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE CINQUIÈME, chapitre 14
Le Sauveur Jésus m’a donné diverses instructions pour la règle et le gouvernement des puissances de mon âme. Je suivrai l’ordre du Sauveur Jésus.
« L’entendement, m’a-t-il dit, est sujet à deux défauts : l’ignorance et la curiosité. L'homme est tombé par le péché dans la plus grande ignorance; ce n'est que par un pénible travail qu'il parvient à savoir quelque chose. Deux sortes de sciences se présentent à l'homme : la science des choses humaines; elle n'est pas nécessaire, bien quelle puisse être utile, souvent elle est dangereuse; la science des choses spirituelles; celle-ci est nécessaire et indispensable, car tout homme doit apprendre à connaître et à servir Dieu. Celui qui a cette véritable science sait qu'il doit préférer les mépris, les humiliations, les abaissements, les souffrances, aux plaisirs, aux dignités, aux grandeurs, à l’élévation, à la gloire.
LIVRE CINQUIÈME, chapitre 16
« Jetez un regard sur l’univers, et l'univers vous dira encore la sagesse et l’indépendance de Dieu. Quelle multitude innombrable de familles, de peuples, de nations! Quel ordre pourtant dans le gouvernement supérieur de ces nations, de ces peuples, de ces familles! La volonté de Dieu est au-dessus de toute volonté; il n’en reconnaît point de plus puissante, ni même d’égale à la sienne. Il règle, il dispose tout comme il lui plaît. Il est le maître de la terre; il la partage, il la divise et donne à chaque nation ce qui doit lui revenir. Dans chaque nation, il donne aux divers individus qui la composent les biens qui doivent leur appartenir. Il lie tous ces individus entre eux par la nécessité qu'ils ont de pourvoir à leur existence par le travail, indispensable à l'homme depuis le péché. Quelle variété de professions et de métiers! Qui a établi ces professions et ces métiers si ce n'est Dieu, afin de pourvoir diversement à la subsistance des hommes? Ainsi chacun travaille pour autrui en travaillant pour soi. Les uns cultivent les sciences et ornent leur esprit, en même temps qu'ils enrichissent la société de leurs connaissances diverses qui sont pour elle pleines d’utilité. Les autres s’exposent à de grands périls, traversent les mers, supportent de grandes fatigues pour procurer à leurs semblables ce qui peut leur être nécessaire, et, en échange de ces marchandises, ils reçoivent des valeurs par lesquelles ils pourvoient eux-mêmes à leur subsistance.
« Ainsi, tout ce que vous voyez doit vous rappeler le souvenir de Dieu et vous attacher à lui, au lieu de vous le faire oublier. Il donne la vie et le mouvement aux animaux les plus vigoureux et les plus terribles comme aux plus faibles et aux plus inoffensifs, et sa providence indique à chacun sa pâture de chaque jour.
« Tout doit non-seulement vous rappeler Dieu, mais encore vous faire souvenir que tout ce qui a été fait a été fait pour l'homme et l'homme pour Dieu. Le plus petit brin d’herbe ou la plus humble fleur des champs ne vous dit-elle pas : Je suis faite pour vous, vous êtes faite pour Dieu? Ma fille, celui qui reçoit un don ou un bienfait, peut-il ne pas reconnaître le bienfaiteur? Celui qui considère un ouvrage, peut-il ne point penser à l’ouvrier? Et quand tout vous parle des perfections de Dieu, de sa puissance, de sa justice, de sa miséricorde, de sa providence, de son indépendance, ne devez-vous pas être transportée d’admiration et d’amour? Ne devez-vous pas penser à lui, le remercier et lui dire : Mon Dieu, vos œuvres sont parfaites; je m’unis à vous et vous rends grâces pour toutes vos bontés. Agissez ainsi, et les objets extérieurs, et vos sens, et vos facultés vous serviront merveilleusement pour achever votre perfection.
Le Sauveur Jésus m’a donné diverses instructions pour la règle et le gouvernement des puissances de mon âme. Je suivrai l’ordre du Sauveur Jésus.
« L’entendement, m’a-t-il dit, est sujet à deux défauts : l’ignorance et la curiosité. L'homme est tombé par le péché dans la plus grande ignorance; ce n'est que par un pénible travail qu'il parvient à savoir quelque chose. Deux sortes de sciences se présentent à l'homme : la science des choses humaines; elle n'est pas nécessaire, bien quelle puisse être utile, souvent elle est dangereuse; la science des choses spirituelles; celle-ci est nécessaire et indispensable, car tout homme doit apprendre à connaître et à servir Dieu. Celui qui a cette véritable science sait qu'il doit préférer les mépris, les humiliations, les abaissements, les souffrances, aux plaisirs, aux dignités, aux grandeurs, à l’élévation, à la gloire.
LIVRE CINQUIÈME, chapitre 16
« Jetez un regard sur l’univers, et l'univers vous dira encore la sagesse et l’indépendance de Dieu. Quelle multitude innombrable de familles, de peuples, de nations! Quel ordre pourtant dans le gouvernement supérieur de ces nations, de ces peuples, de ces familles! La volonté de Dieu est au-dessus de toute volonté; il n’en reconnaît point de plus puissante, ni même d’égale à la sienne. Il règle, il dispose tout comme il lui plaît. Il est le maître de la terre; il la partage, il la divise et donne à chaque nation ce qui doit lui revenir. Dans chaque nation, il donne aux divers individus qui la composent les biens qui doivent leur appartenir. Il lie tous ces individus entre eux par la nécessité qu'ils ont de pourvoir à leur existence par le travail, indispensable à l'homme depuis le péché. Quelle variété de professions et de métiers! Qui a établi ces professions et ces métiers si ce n'est Dieu, afin de pourvoir diversement à la subsistance des hommes? Ainsi chacun travaille pour autrui en travaillant pour soi. Les uns cultivent les sciences et ornent leur esprit, en même temps qu'ils enrichissent la société de leurs connaissances diverses qui sont pour elle pleines d’utilité. Les autres s’exposent à de grands périls, traversent les mers, supportent de grandes fatigues pour procurer à leurs semblables ce qui peut leur être nécessaire, et, en échange de ces marchandises, ils reçoivent des valeurs par lesquelles ils pourvoient eux-mêmes à leur subsistance.
« Ainsi, tout ce que vous voyez doit vous rappeler le souvenir de Dieu et vous attacher à lui, au lieu de vous le faire oublier. Il donne la vie et le mouvement aux animaux les plus vigoureux et les plus terribles comme aux plus faibles et aux plus inoffensifs, et sa providence indique à chacun sa pâture de chaque jour.
« Tout doit non-seulement vous rappeler Dieu, mais encore vous faire souvenir que tout ce qui a été fait a été fait pour l'homme et l'homme pour Dieu. Le plus petit brin d’herbe ou la plus humble fleur des champs ne vous dit-elle pas : Je suis faite pour vous, vous êtes faite pour Dieu? Ma fille, celui qui reçoit un don ou un bienfait, peut-il ne pas reconnaître le bienfaiteur? Celui qui considère un ouvrage, peut-il ne point penser à l’ouvrier? Et quand tout vous parle des perfections de Dieu, de sa puissance, de sa justice, de sa miséricorde, de sa providence, de son indépendance, ne devez-vous pas être transportée d’admiration et d’amour? Ne devez-vous pas penser à lui, le remercier et lui dire : Mon Dieu, vos œuvres sont parfaites; je m’unis à vous et vous rends grâces pour toutes vos bontés. Agissez ainsi, et les objets extérieurs, et vos sens, et vos facultés vous serviront merveilleusement pour achever votre perfection.
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE SEPTIÈME, chapitre 8
« Faire l’aumône, c'est être détachée des richesses; faire l’aumône, c'est se fier à Dieu et entrer dans les desseins de Dieu; faire l’aumône, c'est souvent s’imposer des sacrifices; faire l’aumône, c'est vouloir diminuer les souffrances d’autrui et les soulager quelquefois par des privations personnelles.
« Or, il y a deux sortes d’aumônes : l’aumône corporelle et l’aumône spirituelle. L’aumône corporelle regarde les corps et leurs nécessités; l’aumône spirituelle regarde les âmes et leurs besoins.
« Faire l'aumône corporelle, c'est donner à manger et à boire aux indigents qui ont faim, c'est vêtir et abriter les indigents qui sont nus et sans asile. Or, pour cela, il faut non-seulement donner de son superflu, mais encore, quand la circonstance le demande, de ce qui n'est point superflu. Ah! que de riches auront un jour à se reprocher leur conduite sur la terre. Ils n’ont point compris l’aumône, cette mortification, comment auraient-ils prié, puisque la prière est elle-même une mortification? Et sans aumône, sans prière, sans mortification, qu’auront-ils à espérer? Ils n’ont rien donné à Dieu, ils n’auront rien non plus à en recevoir.
« Faire l’aumône spirituelle, c'est instruire les ignorants, reprendre les pécheurs, consoler les affligés. Or, agir ainsi, ma fille, c'est se disposer à la mortification, c'est se mortifier réellement. La science enfle le cœur de l'homme instruit; mais quand il la verse dans l’esprit d'un ignorant, il s’humilie et s’abaisse; la vertu est quelquefois sujette à tomber et à défaillir complètement, mais reprendre les pécheurs, c'est se fortifier soi-même. Le bonheur de la vie est un écueil considérable; mais celui qui pleure avec les malheureux renonce pour ainsi dire à son bonheur pour participer à l’infortune et aux douleurs d’autrui. Or, agir ainsi, c'est bien se disposer à la mortification, c'est la désirer, c'est même être mortifié.
« Voilà, ma fille, comment toutes choses se lient et s’enchaînent, comment vous devez voir et envisager les choses, les comprendre et les aimer. »
LIVRE SEPTIÈME, chapitre 10
Un jour, le Sauveur Jésus me parla ainsi : « Ma fille, il y a trois sortes d’afflictions parmi les hommes; mais s’ils les examinaient, bien souvent, au lieu de s’affliger, ils se réjouiraient et réaliseraient cette parole : Bienheureux ceux qui pleurent, bienheureux ceux qui souffrent persécution!
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu'il a perdu sa fortune, sa position, une partie de ses biens, parce qu’il est délaissé? Est-ce donc là un motif d’affliction ou de réjouissance? Ah! s'il comprenait que Dieu, en agissant ainsi, veut le détacher des biens passagers de la terre pour l’unir à lui et être son souverain bien, loin de s’affliger, il se réjouirait.
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu'il a perdu un ami, un frère, un père, une mère? Mais la mort est-elle donc une séparation éternelle? Ne reverrez-vous pas cet ami, ce frère, ce père, cette mère? Pourquoi donc pleurer? Ne devriez-vous pas plutôt vous réjouir de ce qu'ils ont quitté le lieu de l’exil pour aller se reposer en Dieu? Non, il ne faut point pleurer un mort s'il est en état de grâce; s'il est en état de péché mortel, alors pleurez, pleurez encore, vos larmes sont justes; mais ne pleurez pas seulement sur lui, pleurez aussi sur vous qui êtes pécheur, et craignez d'avoir un jour un sort pareil au sien, si vous continuez à vivre dans le péché.
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu’il est dans la souffrance, parce que son corps éprouve des douleurs immenses, parce que son âme est torturée par les tentations, le dégoût et l'ennui.
« Et cependant, ma fille, ne vous ai-je pas dit que tous ces maux, toutes ces afflictions sont un bien? Heureux qui sait distinguer le bien du mal, qui a la véritable science du bien et du mal, pour ne pas les confondre l’un avec l’autre!
« Or, ma fille, je vous le dit en vérité, il n'y a qu'un seul mal sur la terre, c'est le péché. Tout le reste et bien ou source de bien, tout le reste est utile et méritoire, tout le reste porte à Dieu et unit à lui. Heureux qui le sait et ne l’oublie pas, qui le comprend et cherche à le comprendre plus encore! »
« Faire l’aumône, c'est être détachée des richesses; faire l’aumône, c'est se fier à Dieu et entrer dans les desseins de Dieu; faire l’aumône, c'est souvent s’imposer des sacrifices; faire l’aumône, c'est vouloir diminuer les souffrances d’autrui et les soulager quelquefois par des privations personnelles.
« Or, il y a deux sortes d’aumônes : l’aumône corporelle et l’aumône spirituelle. L’aumône corporelle regarde les corps et leurs nécessités; l’aumône spirituelle regarde les âmes et leurs besoins.
« Faire l'aumône corporelle, c'est donner à manger et à boire aux indigents qui ont faim, c'est vêtir et abriter les indigents qui sont nus et sans asile. Or, pour cela, il faut non-seulement donner de son superflu, mais encore, quand la circonstance le demande, de ce qui n'est point superflu. Ah! que de riches auront un jour à se reprocher leur conduite sur la terre. Ils n’ont point compris l’aumône, cette mortification, comment auraient-ils prié, puisque la prière est elle-même une mortification? Et sans aumône, sans prière, sans mortification, qu’auront-ils à espérer? Ils n’ont rien donné à Dieu, ils n’auront rien non plus à en recevoir.
« Faire l’aumône spirituelle, c'est instruire les ignorants, reprendre les pécheurs, consoler les affligés. Or, agir ainsi, ma fille, c'est se disposer à la mortification, c'est se mortifier réellement. La science enfle le cœur de l'homme instruit; mais quand il la verse dans l’esprit d'un ignorant, il s’humilie et s’abaisse; la vertu est quelquefois sujette à tomber et à défaillir complètement, mais reprendre les pécheurs, c'est se fortifier soi-même. Le bonheur de la vie est un écueil considérable; mais celui qui pleure avec les malheureux renonce pour ainsi dire à son bonheur pour participer à l’infortune et aux douleurs d’autrui. Or, agir ainsi, c'est bien se disposer à la mortification, c'est la désirer, c'est même être mortifié.
« Voilà, ma fille, comment toutes choses se lient et s’enchaînent, comment vous devez voir et envisager les choses, les comprendre et les aimer. »
LIVRE SEPTIÈME, chapitre 10
Un jour, le Sauveur Jésus me parla ainsi : « Ma fille, il y a trois sortes d’afflictions parmi les hommes; mais s’ils les examinaient, bien souvent, au lieu de s’affliger, ils se réjouiraient et réaliseraient cette parole : Bienheureux ceux qui pleurent, bienheureux ceux qui souffrent persécution!
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu'il a perdu sa fortune, sa position, une partie de ses biens, parce qu’il est délaissé? Est-ce donc là un motif d’affliction ou de réjouissance? Ah! s'il comprenait que Dieu, en agissant ainsi, veut le détacher des biens passagers de la terre pour l’unir à lui et être son souverain bien, loin de s’affliger, il se réjouirait.
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu'il a perdu un ami, un frère, un père, une mère? Mais la mort est-elle donc une séparation éternelle? Ne reverrez-vous pas cet ami, ce frère, ce père, cette mère? Pourquoi donc pleurer? Ne devriez-vous pas plutôt vous réjouir de ce qu'ils ont quitté le lieu de l’exil pour aller se reposer en Dieu? Non, il ne faut point pleurer un mort s'il est en état de grâce; s'il est en état de péché mortel, alors pleurez, pleurez encore, vos larmes sont justes; mais ne pleurez pas seulement sur lui, pleurez aussi sur vous qui êtes pécheur, et craignez d'avoir un jour un sort pareil au sien, si vous continuez à vivre dans le péché.
« Pourquoi l'homme s’afflige-t-il? Parce qu’il est dans la souffrance, parce que son corps éprouve des douleurs immenses, parce que son âme est torturée par les tentations, le dégoût et l'ennui.
« Et cependant, ma fille, ne vous ai-je pas dit que tous ces maux, toutes ces afflictions sont un bien? Heureux qui sait distinguer le bien du mal, qui a la véritable science du bien et du mal, pour ne pas les confondre l’un avec l’autre!
« Or, ma fille, je vous le dit en vérité, il n'y a qu'un seul mal sur la terre, c'est le péché. Tout le reste et bien ou source de bien, tout le reste est utile et méritoire, tout le reste porte à Dieu et unit à lui. Heureux qui le sait et ne l’oublie pas, qui le comprend et cherche à le comprendre plus encore! »
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Science de Dieu
LIVRE NEUVIÈME, chapitre 4
« La discrétion est une vertu morale qui règle le don de la science ou de la connaissance. C'est le contraire de la curiosité.
« Il y a des sciences qui sont utiles, d’autres dangereuses et d’autres coupables; d’autres qui ne peuvent servir de rien, et qui par conséquent sont inutiles.
« La discrétion apprend à connaître celles qui sont utiles et à repousser les autres comme mauvaises ou entraînant au mal. Elle apprend aussi à réprimer le désir trop grand des sciences même utiles, parce que la science enfle le cœur et engendre l’orgueil.
« La discrétion apprend à connaître les choses utiles et porte à les étudier, à cause de l’avantage qui ressort de l’étude tant pour soi que pour autrui. Or, la première science, la première connaissance nécessaire, c'est la science de Dieu, la connaissance de la religion, la science et la connaissance du salut. Après celle-là viennent les sciences secondaires qui facilitent le moyen de perfectionner la science du salut, comme la lecture et l’écriture, par lesquelles on apprend par soi-même et on retient ce que l’on a appris en le gravant sur le papier pour le graver ensuite dans le cœur.
« La discrétion apprend à repousser les sciences inutiles pour le bien, parce que ces sciences peuvent très facilement entraîner au mal; elle apprend à repousser les sciences dangereuses, la science du mal, parce que l'homme qui connaît le mal peut l’opérer très facilement.
« La discrétion apprend à réprimer le désir qu'on a de connaître ce qui regarde autrui, elle porte aussi à ne point communiquer ce qu'on a appris quand il y a des motifs suffisants pour ne point faire ces communications.
« Demandez à Dieu la discrétion, ma fille, et vous croîtrez comme votre Sauveur en âge, en sagesse et en grâce devant Dieu; vous apprendrez à connaître Dieu de plus en plus, de plus en plus à vous attacher à lui et à n’aimer que lui.
« La discrétion est une vertu morale qui règle le don de la science ou de la connaissance. C'est le contraire de la curiosité.
« Il y a des sciences qui sont utiles, d’autres dangereuses et d’autres coupables; d’autres qui ne peuvent servir de rien, et qui par conséquent sont inutiles.
« La discrétion apprend à connaître celles qui sont utiles et à repousser les autres comme mauvaises ou entraînant au mal. Elle apprend aussi à réprimer le désir trop grand des sciences même utiles, parce que la science enfle le cœur et engendre l’orgueil.
« La discrétion apprend à connaître les choses utiles et porte à les étudier, à cause de l’avantage qui ressort de l’étude tant pour soi que pour autrui. Or, la première science, la première connaissance nécessaire, c'est la science de Dieu, la connaissance de la religion, la science et la connaissance du salut. Après celle-là viennent les sciences secondaires qui facilitent le moyen de perfectionner la science du salut, comme la lecture et l’écriture, par lesquelles on apprend par soi-même et on retient ce que l’on a appris en le gravant sur le papier pour le graver ensuite dans le cœur.
« La discrétion apprend à repousser les sciences inutiles pour le bien, parce que ces sciences peuvent très facilement entraîner au mal; elle apprend à repousser les sciences dangereuses, la science du mal, parce que l'homme qui connaît le mal peut l’opérer très facilement.
« La discrétion apprend à réprimer le désir qu'on a de connaître ce qui regarde autrui, elle porte aussi à ne point communiquer ce qu'on a appris quand il y a des motifs suffisants pour ne point faire ces communications.
« Demandez à Dieu la discrétion, ma fille, et vous croîtrez comme votre Sauveur en âge, en sagesse et en grâce devant Dieu; vous apprendrez à connaître Dieu de plus en plus, de plus en plus à vous attacher à lui et à n’aimer que lui.
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Re: Science de Dieu
LIVRE TREISIÈME, chapitre 15
C'est ainsi que le Sauveur Jésus a voulu m’instruire, tantôt par des exemples, tantôt par des figures, des images, tantôt enfin par la vue claire et nette de ce qu'il m’avait appris ou de ce qu'il voulait lui-même m’enseigner.
« J’ai tâché de tout exprimer selon que je le trouvais gravé dans mon cœur et ma mémoire. Il est bien des instructions, probablement, qu'il m’a adressées et que je n’ai point consignées dans ces cahiers. J’ai tâché d’y supplier par les lettres que j’ai écrites à mon directeur, qui ne sont autre chose que la suite des instructions renfermées dans mes cahiers, ou bien des instructions que j’écrivais le jour même où je les avais reçues.
J’ai écrit selon que mon esprit me le rappelait. Ce que je sais, c'est que le Sauveur m’a promis dès le commencement de m’instruire de la véritable science, de la science du salut. Il devrait donc y avoir, dans ce que j’ai écrit par obéissance à mon directeur et aussi par obéissance à mon Sauveur, de quoi satisfaire les désirs de toute intelligence appliquée à son salut, de toute âme qui tend vers Dieu. Il sera facile de suppléer à ce qui manque; il sera facile surtout de disposer mes écrits de manière à ce qu'ils puissent être livrées aux fidèles et qu'ils en retirent un grand fruit.
C'est là la promesse que me fit le Sauveur Jésus, alors qu'il m’entretint à peu près en ces termes : « Ma fille, c'est moi-même qui ai inspiré à votre directeur de vous faire écrire ce que vous éprouviez et ce que vous entendiez. Je vous ordonne de lui obéir comme vous l’avez fait jusqu’à ce jour. Je désire que les instructions que je vous ai données soient livrées plus tard aux âmes qui auront de la dévotion à mon Cœur sacré. Conservez-les toutes précieusement. Je veux me servir de vous comme d’un instrument, et je rendrai votre nom illustre parmi les dévots au sacrement de mon amour. Néanmoins, ne vous enorgueillissez point de mes faveurs. Par vous-même vous ne savez rien; vous tenez tout de moi, de quoi vous glorifieriez-vous? Je vous défends de jamais parler de ce que vous avez éprouvé à d’autres qu’à votre directeur et à ceux qui seront préposés à la direction de votre âme. Livrez et abandonnez vos manuscrits à celui qui vos dirige en ce moment. C'est lui qui les conservera jusqu’à l’heure que j’ai déterminée, et que je lui ferai connaître, pour les livrer aux âmes qui me sont attachées comme à leur seul bien véritable ici-bas. »
J’ai fait selon les commandements que j’ai reçus. Je l’ai fait, et je n’ai eu d’autre désir en le faisant que de faire la volonté de Dieu. J’ai eu aussi un autre désir, celui de rendre, autant que cela pouvait dépendre de moi, gloire, honneur et louange à jamais à Jésus, au saint sacrement de son amour. Amen.
C'est ainsi que le Sauveur Jésus a voulu m’instruire, tantôt par des exemples, tantôt par des figures, des images, tantôt enfin par la vue claire et nette de ce qu'il m’avait appris ou de ce qu'il voulait lui-même m’enseigner.
« J’ai tâché de tout exprimer selon que je le trouvais gravé dans mon cœur et ma mémoire. Il est bien des instructions, probablement, qu'il m’a adressées et que je n’ai point consignées dans ces cahiers. J’ai tâché d’y supplier par les lettres que j’ai écrites à mon directeur, qui ne sont autre chose que la suite des instructions renfermées dans mes cahiers, ou bien des instructions que j’écrivais le jour même où je les avais reçues.
J’ai écrit selon que mon esprit me le rappelait. Ce que je sais, c'est que le Sauveur m’a promis dès le commencement de m’instruire de la véritable science, de la science du salut. Il devrait donc y avoir, dans ce que j’ai écrit par obéissance à mon directeur et aussi par obéissance à mon Sauveur, de quoi satisfaire les désirs de toute intelligence appliquée à son salut, de toute âme qui tend vers Dieu. Il sera facile de suppléer à ce qui manque; il sera facile surtout de disposer mes écrits de manière à ce qu'ils puissent être livrées aux fidèles et qu'ils en retirent un grand fruit.
C'est là la promesse que me fit le Sauveur Jésus, alors qu'il m’entretint à peu près en ces termes : « Ma fille, c'est moi-même qui ai inspiré à votre directeur de vous faire écrire ce que vous éprouviez et ce que vous entendiez. Je vous ordonne de lui obéir comme vous l’avez fait jusqu’à ce jour. Je désire que les instructions que je vous ai données soient livrées plus tard aux âmes qui auront de la dévotion à mon Cœur sacré. Conservez-les toutes précieusement. Je veux me servir de vous comme d’un instrument, et je rendrai votre nom illustre parmi les dévots au sacrement de mon amour. Néanmoins, ne vous enorgueillissez point de mes faveurs. Par vous-même vous ne savez rien; vous tenez tout de moi, de quoi vous glorifieriez-vous? Je vous défends de jamais parler de ce que vous avez éprouvé à d’autres qu’à votre directeur et à ceux qui seront préposés à la direction de votre âme. Livrez et abandonnez vos manuscrits à celui qui vos dirige en ce moment. C'est lui qui les conservera jusqu’à l’heure que j’ai déterminée, et que je lui ferai connaître, pour les livrer aux âmes qui me sont attachées comme à leur seul bien véritable ici-bas. »
J’ai fait selon les commandements que j’ai reçus. Je l’ai fait, et je n’ai eu d’autre désir en le faisant que de faire la volonté de Dieu. J’ai eu aussi un autre désir, celui de rendre, autant que cela pouvait dépendre de moi, gloire, honneur et louange à jamais à Jésus, au saint sacrement de son amour. Amen.
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