Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
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Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
LE PROBLEME DES DATATIONS
DITES ABSOLUES
Les méthodes de datations dites absolues, fondées sur la désintégration radioactive de certains éléments naturels, sont loin d'être infaillibles, comme on pourra s'en convaincre à la lecture des articles ci-dessous. L'un des membres du CESHE, Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche, professeur à l'Université Catholique de Louvain, est une spécialiste éminente de la question, et a remis en cause un certain nombre d'idées reçues touchant ce domaine.
Pierre Dequènes :
Les hydrates de méthane et le Carbone 14
Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche (posté le 15 juin 2000)
LE CARBONE 14 FACE AU LINCEUL DE TURIN
DITES ABSOLUES
Les méthodes de datations dites absolues, fondées sur la désintégration radioactive de certains éléments naturels, sont loin d'être infaillibles, comme on pourra s'en convaincre à la lecture des articles ci-dessous. L'un des membres du CESHE, Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche, professeur à l'Université Catholique de Louvain, est une spécialiste éminente de la question, et a remis en cause un certain nombre d'idées reçues touchant ce domaine.
Pierre Dequènes :
Les hydrates de méthane et le Carbone 14
Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche (posté le 15 juin 2000)
LE CARBONE 14 FACE AU LINCEUL DE TURIN
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
Les hydrates de méthane et le Carbone 14
P. DEQUENES
D'après un article du Figaro du 08/10/99 (tiré de la Revue pour la Science d'octobre), on estime que les hydrates de méthane présents au fond des océans contiennent deux fois plus de carbone que la totalité des gisements connus, de gaz naturel, de pétrole et de charbon.
Ce trésor difficile à exploiter, constitue un danger pour l'environnement car l'oxydation du méthane libère du gaz carbonique. Les climatologues admettent que le méthane libéré dans le passé a eu de profonds effets sur le climat et en particulier un réchauffement de l'atmosphère d'environ 2 degrés.
Un aspect intéressant, non traité dans l'article, est la modification de la teneur en C14 de l'atmosphère par l'apport de grosses quantités de C12 dans le passé, par exemple lors des 7 cataclysmes qui ont précédé le déluge universel.
Cet effet s'ajoute à celui de l'arrivée massive d'eau, provenant des entrailles de la terre, lors du déluge universel et donc dépourvue de C14.
Le C14 de l'atmosphère a donc été très dilué par ces deux effets. Aussi, la teneur en C14 de l'atmosphère n'est pas à l'équilibre aujourd'hui. D'après Walt Brown (1), la production est de 28 à 37 % supérieure à la décroissance. Le taux d'équilibre continue donc à croître. Et les âges C14 sont donc artificiellement vieillis d'une manière très importante. Par ex. : à un âge C14 de 10 000 ans correspond un âge réel de 3 200 ans environ et à un âge C14 de 5 000 ans, un âge réel de 2000 ans environ. (je tiens une note de calcul à la disposition des amateurs).
L'hypothèse de base de la méthode de datation au C14 est donc grossièrement fausse et les âges C14 même corrigés n'ont aucune valeur.
BARNES (2) estime même que cet effet limite l'âge maximum de la terre à moins de 12 500 ans.
(1) In the beginning – Center for research creation Phoenix AZ – 1995
(2) Origine and destiny of earth's magnetic field Masterbooks – 1983
P. DEQUENES
D'après un article du Figaro du 08/10/99 (tiré de la Revue pour la Science d'octobre), on estime que les hydrates de méthane présents au fond des océans contiennent deux fois plus de carbone que la totalité des gisements connus, de gaz naturel, de pétrole et de charbon.
Ce trésor difficile à exploiter, constitue un danger pour l'environnement car l'oxydation du méthane libère du gaz carbonique. Les climatologues admettent que le méthane libéré dans le passé a eu de profonds effets sur le climat et en particulier un réchauffement de l'atmosphère d'environ 2 degrés.
Un aspect intéressant, non traité dans l'article, est la modification de la teneur en C14 de l'atmosphère par l'apport de grosses quantités de C12 dans le passé, par exemple lors des 7 cataclysmes qui ont précédé le déluge universel.
Cet effet s'ajoute à celui de l'arrivée massive d'eau, provenant des entrailles de la terre, lors du déluge universel et donc dépourvue de C14.
Le C14 de l'atmosphère a donc été très dilué par ces deux effets. Aussi, la teneur en C14 de l'atmosphère n'est pas à l'équilibre aujourd'hui. D'après Walt Brown (1), la production est de 28 à 37 % supérieure à la décroissance. Le taux d'équilibre continue donc à croître. Et les âges C14 sont donc artificiellement vieillis d'une manière très importante. Par ex. : à un âge C14 de 10 000 ans correspond un âge réel de 3 200 ans environ et à un âge C14 de 5 000 ans, un âge réel de 2000 ans environ. (je tiens une note de calcul à la disposition des amateurs).
L'hypothèse de base de la méthode de datation au C14 est donc grossièrement fausse et les âges C14 même corrigés n'ont aucune valeur.
BARNES (2) estime même que cet effet limite l'âge maximum de la terre à moins de 12 500 ans.
(1) In the beginning – Center for research creation Phoenix AZ – 1995
(2) Origine and destiny of earth's magnetic field Masterbooks – 1983
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
LE CARBONE 14 FACE AU LINCEUL DE TURIN
Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche
Dans le numéro 54 de "Science et Foi" nous avions fait une brève recension du livre très beau et très documenté de Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche Le Radiocarbone face au Linceul de Turin et promis une interview plus complète de l'auteur sur la question de la valeur du radiocarbone comme chronomètre. La voici et nous espérons qu'elle incitera sans doute les lecteurs à lire son livre pour approfondir cette question. Nous en rappelons le prix et l'éditeur: 200FF chez F.X. de Guibert, 3 rue J.F. Gerbillon, 75006, Paris. ( : 0142221307.
Voici nos questions, auxquelles l’auteur a bien voulu répondre :
1) Comment avez-vous été amenée à remettre en question les datations radioactives, d'abord en ce qui concerne la préhistoire et ensuite en ce qui concerne le Linceul de Turin?
Réponse: " C'est tout simplement en consultant les publications spécialisées telles que "Radiocarbon", "Archaeo-metry" ou les compte-rendus des congrès. On y découvre une abondance de dates chaotiques sans rapport avec les âges officiels indiqués dans les chronologies historiques ou préhistoriques.
On trouve aussi bien des dates très anciennes pour des matériaux actuels, tels ces restes de poissons de l'Antarctique vivants ou récemment tués, datés de 600 à 4000 ans B.P. ("Before Present"-avant l'époque actuelle ; la date charnière étant 1950, date des premières expériences de Libby, l’inventeur de la méthode), des bois du Moyen-Age datés de 2450 ans B.P. que des dates récentes pour des matériaux anciens, tel ce charbon du Magdalénien, d'âge officiel 17 000 ans B.P., qui n'a que 4730 ans B.P.
Les âges des objets historiques, dont la date est connue par les listes généalogiques varient de façon tout aussi fantaisiste. Certains sont trop vieux de milliers d'années, d'autres trop jeunes, d'autres encore ont des âges dans l'avenir. Les âges des tissus sont souvent trop jeunes. C'est le cas des cinq dates C14 du coton "Chimu" étudié par Burleigh, Leese et Tite en 1986 dans l'intercomparaison en test aveugle préliminaire à la datation du Linceul, qui étaient toutes trop jeunes par rapport à son âge historique (1200 de notre ère) la plus jeune datant du début du XXème siècle. Cet échantillon dont la distribution en C14 rappelle celle du Linceul a été écarté comme "aberrant" comme le sont d'ailleurs les échantillons dont les âges s'écartent des chronologies officielles. On ne trouve, par conséquent, dans les publications, que des âges préalablement triés.
Aussi, en entendant la déclaration péremptoire du Professeur Tite en 1988 à propos de l'infaillibilité de l'âge médiéval du Linceul de Turin, j'estimai qu'il induisait le monde entier en erreur. Je me demandai pourquoi personne ne lui faisait remarquer qu'il existait des dates aberrantes et que celle du Linceul en était très vraisemblablement une, mais je ne songeais pas à intervenir.
C'est le livre du Dr. Clercq et de D. Tassot Le Linceul de Turin face au C14 (Editions de l'OEIL, 1988) qui, en reprenant ma publication de 1984 "Sur le manque de fiabilité de la datation C14" parue dans "Les nouvelles du CESHE" sous mon pseudonyme d'alors - Michaël Winter - m'obligea à entrer en lice. Je fus invitée à parler à la table ronde radiocarbone avec les professeurs Tite et Evin, au premier symposium sur le Linceul de Turin à Paris en 1989. Tout est parti de là. "
2) Vous dites dans votre livre que c'est presque toujours la date connue qui décide de la datation radiocarbone. Pouvez-vous préciser?
Réponse: " Pas presque toujours, mais toujours. Ce que j'affirme peut sembler surprenant, aussi vais-je le justifier par un bref historique de la méthode. Lorsque W.F.Libby, physicochimiste de l'université de Berkeley, l'inventeur du chronomètre radiocarbone, mit sa méthode au point, il rechercha ses étalons dans la préhistoire - une science dont il ignorait les fondements. Il fut surpris de constater que celle-ci manquait d'étalons. Il disait, évoquant ses souvenirs: "Le premier choc que nous reçûmes, le Dr. Arnold et moi-même, fut d'apprendre par nos conseillers que l'histoire remontait à 5000 ans à peine. Nous avions cru au départ que nous pourrions obtenir des échantillons s'échelonnant sur quelque 30 000 ans, y placer nos points et terminer ainsi notre travail. On consulte des livres et on y découvre qu'Untel, ou telle société, a défini un site archéologique vieux de 20 000 ans. Nous apprîmes assez abruptement que ces âges n'étaient pas connus: en fait, la dernière date historiquement connue remonte à l'époque de la première dynastie égyptienne."
C'est pourquoi il va opérer systématiquement le tri des dates. Ne figureront dans les publications sur le radiocarbone que celles qui correspondent aux chronologies officielles, non seulement les dates historiques fondées sur les généalogies, mais aussi les dates préhistoriques dérivant des principes utopiques que l'on connaît.
Il énonce de plus les principes qui fondent son chronomètre mais qui s'avéreront erronés. Ce sont les suivants:
a) Le principe d'uniformité qui postule que la production du rayonnement cosmique responsable de la formation du radiocarbone dans la haute atmosphère est restée constante au cours des 40 000 dernières années, durée qui correspond à la période de validité de la méthode. Or on sait maintenant que le rayonnement cosmique a varié.
b) Le principe de simultanéité qui postule que le radiocarbone ainsi formé se répartit immédiatement et uniformément dans l'atmosphère, les eaux, les formations géologiques et finalement dans les végétaux et les animaux vivant à cette époque. Ainsi, au temps initial marqué pour Libby à son chronomètre - 1950 - tous les organismes vivants contiennent la quantité de C14 présente dans l'atmosphère, c'est-à-dire 100%. La mort du vivant enclenche une désintégration et la mise en route de l'horloge radioactive
La découverte de Libby connue sous le nom de révolution radiocarbone allait permettre de dater pour la première fois des événements de la préhistoire et de la paléoclimatologie s'étendant sur quelque 40 000 ans. Libby exprima les dates de son calendrier en âges B.P. qu'il subdivisa en outre en âges B.C. (Before Christ) avant notre ère et A.D. (Anno Domini), après le Christ.
Ses premiers résultats semblèrent excellents: en effet, les âges C14 déterminés sur des objets d'anciennes civilisations pharaoniques, les manuscrits de la mer Morte ou les anneaux de croissance d'arbres très anciens confirmaient les âges archéologiques connus par ailleurs. Libby et ses élèves déterminèrent également les chronométries préhistoriques et paléoclimatiques qui confirmaient celles qui avaient été déterminées par les préhistoriens du siècle dernier à partir des critères subjectifs que l'on sait selon lesquels on serait passé lentement du singe à l'homme par un processus d'autogénération par le travail. Le monde scientifique exulta et lui décerna le prix Nobel sans voir que ses données avaient été préalablement triées.
Les choses se gâtèrent assez vite. La deuxième révolution radiocarbone, ignorée des média, eut lieu vers 1975. Contrairement aux affirmations de son auteur, la méthode, loin de s'appliquer à tous les matériaux carbonés, ne délivrait des âges fiables que dans des cas exceptionnels. On mit en évidence des "mauvais matériaux" qui donnaient des âges surprenants et ne s'intégraient en aucune façon dans les chronologies officielles historiques ou préhistoriques. La liste en était longue: niveaux tourbeux, paléosols, ossements, cendrées, lits carbonatés, coquilles diverses. Bien plus tard, l'âge radiocarbone des peintures pariétales des grottes ornées fut suspecté à son tour car il était influencé par des solutions pauvres en radiocarbone et par des attaques microbiennes. Or ces éléments avaient tous servi à élaborer des chronologies officielles de la paléoclimatologie et de la préhistoire. Qui plus est, même les matériaux les plus fiables tels que le bois, le charbon de bois, les grains de pollen et le collagène délivraient eux aussi de mauvais âges. Avec les nouveaux appareils permettant de doser de petites prises, il était fréquent de mesurer des âges C14 différents pour les os d'un même squelette, les graines d'un même gisement et les retailles d'un même tissu. Or tel était le cas des retailles du Linceul dont les âges étaient également hétérogènes.
A mesure que le temps passait, on découvrait non seulement que les matériaux manquaient de fiabilité, mais aussi que les principes fondant la méthode de Libby étaient erronés: La production du C14 dans la haute atmosphère n'avait pas été constante au cours du temps. Celui-ci ne s'était pas répandu de façon uniforme dans l'air, les eaux ou les organismes. Le transport du radiocarbone dans les solutions se révéla une importante cause d'erreur que Libby avait tout simplement ignorée. Du reste, les processus de distribution du radiocarbone se révélaient infiniment plus complexes que ne l'avait cru Libby. L'influence de la température et des radiations avait été mise en évidence dans de nombreux travaux, de même que la spécificité de sa distribution dans chaque espèce vivante. Il est impossible de tout citer ici, il faut lire le livre.
Instruits de ces difficultés, les spécialistes se refusèrent aux révisions nécessaires qui eussent provoqué l'effondrement de leurs acquis et terni la renommée du chronomètre. C'est pourquoi ils préservèrent les chronologies officielles et procédèrent au tri des résultats. Il faut souligner que les seuls âges fiables ont été obtenus dans des milieux secs, bien protégés des agressions diverses et des attaques microbiennes.
La troisième révolution radiocarbone, qui eut lieu après le congrès de Trondheim en 1985 ne fut pas non plus médiatisée. Le chroniqueur de la revue Antiquity, Ch. Chippindale, qui l'annonçait, faisait remarquer que trois révolutions en quarante ans c'était beaucoup pour une méthode présentée comme absolue par Libby et qu'elle aboutissait à dénier toute fiabilité aux âges C14.
On comprend maintenant que les dates C14 ne sont pas à l'origine des chronologies préhistoriques, mais que c'est l'inverse: ces chronologies déterminent les âges officiels et président au tri des dates incohérentes. On comprend aussi pourquoi, étant donné l'incohérence des résultats obtenus en "test aveugle" lors de l'intercomparaison préliminaire à la datation du Linceul de Turin (Burleigh, Leese et Tite, 1986), le Professeur Tite avait exigé qu'on fasse connaître d'avance les âges des témoins aux spécialistes A.M.S. et qu'on les autorise à voir le Linceul afin qu'ils puissent le reconnaître plus tard à son tissage caractéristique... "
3) En ce qui concerne le Linceul de Turin dont l'authenticité est prouvée par les travaux du STURP et la Tradition constante de l'Eglise, comment pensez-vous qu'on doive interpréter la datation radiocarbone?
Réponse: Elle a été fabriquée par les ennemis de l'Eglise. Les A.M.S. n'ont pas mesuré de date médiévale, celle-ci a été fabriquée de façon très astucieuse. C'est à cela qu'a servi le calcul statistique extrêmement complexe - et incompréhensible pour la plupart. Seuls les statisticiens ont pu en suivre les arcanes. Ils ont tous déclaré l'âge médiéval dépourvu de fondement scientifique. On consultera avec fruit l'étude magistrale du Dr. Jouvenroux sur le sujet qui se trouve dans mon livre.
Mme M-C van Oosterwyck-Gastuche
Dans le numéro 54 de "Science et Foi" nous avions fait une brève recension du livre très beau et très documenté de Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche Le Radiocarbone face au Linceul de Turin et promis une interview plus complète de l'auteur sur la question de la valeur du radiocarbone comme chronomètre. La voici et nous espérons qu'elle incitera sans doute les lecteurs à lire son livre pour approfondir cette question. Nous en rappelons le prix et l'éditeur: 200FF chez F.X. de Guibert, 3 rue J.F. Gerbillon, 75006, Paris. ( : 0142221307.
Voici nos questions, auxquelles l’auteur a bien voulu répondre :
1) Comment avez-vous été amenée à remettre en question les datations radioactives, d'abord en ce qui concerne la préhistoire et ensuite en ce qui concerne le Linceul de Turin?
Réponse: " C'est tout simplement en consultant les publications spécialisées telles que "Radiocarbon", "Archaeo-metry" ou les compte-rendus des congrès. On y découvre une abondance de dates chaotiques sans rapport avec les âges officiels indiqués dans les chronologies historiques ou préhistoriques.
On trouve aussi bien des dates très anciennes pour des matériaux actuels, tels ces restes de poissons de l'Antarctique vivants ou récemment tués, datés de 600 à 4000 ans B.P. ("Before Present"-avant l'époque actuelle ; la date charnière étant 1950, date des premières expériences de Libby, l’inventeur de la méthode), des bois du Moyen-Age datés de 2450 ans B.P. que des dates récentes pour des matériaux anciens, tel ce charbon du Magdalénien, d'âge officiel 17 000 ans B.P., qui n'a que 4730 ans B.P.
Les âges des objets historiques, dont la date est connue par les listes généalogiques varient de façon tout aussi fantaisiste. Certains sont trop vieux de milliers d'années, d'autres trop jeunes, d'autres encore ont des âges dans l'avenir. Les âges des tissus sont souvent trop jeunes. C'est le cas des cinq dates C14 du coton "Chimu" étudié par Burleigh, Leese et Tite en 1986 dans l'intercomparaison en test aveugle préliminaire à la datation du Linceul, qui étaient toutes trop jeunes par rapport à son âge historique (1200 de notre ère) la plus jeune datant du début du XXème siècle. Cet échantillon dont la distribution en C14 rappelle celle du Linceul a été écarté comme "aberrant" comme le sont d'ailleurs les échantillons dont les âges s'écartent des chronologies officielles. On ne trouve, par conséquent, dans les publications, que des âges préalablement triés.
Aussi, en entendant la déclaration péremptoire du Professeur Tite en 1988 à propos de l'infaillibilité de l'âge médiéval du Linceul de Turin, j'estimai qu'il induisait le monde entier en erreur. Je me demandai pourquoi personne ne lui faisait remarquer qu'il existait des dates aberrantes et que celle du Linceul en était très vraisemblablement une, mais je ne songeais pas à intervenir.
C'est le livre du Dr. Clercq et de D. Tassot Le Linceul de Turin face au C14 (Editions de l'OEIL, 1988) qui, en reprenant ma publication de 1984 "Sur le manque de fiabilité de la datation C14" parue dans "Les nouvelles du CESHE" sous mon pseudonyme d'alors - Michaël Winter - m'obligea à entrer en lice. Je fus invitée à parler à la table ronde radiocarbone avec les professeurs Tite et Evin, au premier symposium sur le Linceul de Turin à Paris en 1989. Tout est parti de là. "
2) Vous dites dans votre livre que c'est presque toujours la date connue qui décide de la datation radiocarbone. Pouvez-vous préciser?
Réponse: " Pas presque toujours, mais toujours. Ce que j'affirme peut sembler surprenant, aussi vais-je le justifier par un bref historique de la méthode. Lorsque W.F.Libby, physicochimiste de l'université de Berkeley, l'inventeur du chronomètre radiocarbone, mit sa méthode au point, il rechercha ses étalons dans la préhistoire - une science dont il ignorait les fondements. Il fut surpris de constater que celle-ci manquait d'étalons. Il disait, évoquant ses souvenirs: "Le premier choc que nous reçûmes, le Dr. Arnold et moi-même, fut d'apprendre par nos conseillers que l'histoire remontait à 5000 ans à peine. Nous avions cru au départ que nous pourrions obtenir des échantillons s'échelonnant sur quelque 30 000 ans, y placer nos points et terminer ainsi notre travail. On consulte des livres et on y découvre qu'Untel, ou telle société, a défini un site archéologique vieux de 20 000 ans. Nous apprîmes assez abruptement que ces âges n'étaient pas connus: en fait, la dernière date historiquement connue remonte à l'époque de la première dynastie égyptienne."
C'est pourquoi il va opérer systématiquement le tri des dates. Ne figureront dans les publications sur le radiocarbone que celles qui correspondent aux chronologies officielles, non seulement les dates historiques fondées sur les généalogies, mais aussi les dates préhistoriques dérivant des principes utopiques que l'on connaît.
Il énonce de plus les principes qui fondent son chronomètre mais qui s'avéreront erronés. Ce sont les suivants:
a) Le principe d'uniformité qui postule que la production du rayonnement cosmique responsable de la formation du radiocarbone dans la haute atmosphère est restée constante au cours des 40 000 dernières années, durée qui correspond à la période de validité de la méthode. Or on sait maintenant que le rayonnement cosmique a varié.
b) Le principe de simultanéité qui postule que le radiocarbone ainsi formé se répartit immédiatement et uniformément dans l'atmosphère, les eaux, les formations géologiques et finalement dans les végétaux et les animaux vivant à cette époque. Ainsi, au temps initial marqué pour Libby à son chronomètre - 1950 - tous les organismes vivants contiennent la quantité de C14 présente dans l'atmosphère, c'est-à-dire 100%. La mort du vivant enclenche une désintégration et la mise en route de l'horloge radioactive
La découverte de Libby connue sous le nom de révolution radiocarbone allait permettre de dater pour la première fois des événements de la préhistoire et de la paléoclimatologie s'étendant sur quelque 40 000 ans. Libby exprima les dates de son calendrier en âges B.P. qu'il subdivisa en outre en âges B.C. (Before Christ) avant notre ère et A.D. (Anno Domini), après le Christ.
Ses premiers résultats semblèrent excellents: en effet, les âges C14 déterminés sur des objets d'anciennes civilisations pharaoniques, les manuscrits de la mer Morte ou les anneaux de croissance d'arbres très anciens confirmaient les âges archéologiques connus par ailleurs. Libby et ses élèves déterminèrent également les chronométries préhistoriques et paléoclimatiques qui confirmaient celles qui avaient été déterminées par les préhistoriens du siècle dernier à partir des critères subjectifs que l'on sait selon lesquels on serait passé lentement du singe à l'homme par un processus d'autogénération par le travail. Le monde scientifique exulta et lui décerna le prix Nobel sans voir que ses données avaient été préalablement triées.
Les choses se gâtèrent assez vite. La deuxième révolution radiocarbone, ignorée des média, eut lieu vers 1975. Contrairement aux affirmations de son auteur, la méthode, loin de s'appliquer à tous les matériaux carbonés, ne délivrait des âges fiables que dans des cas exceptionnels. On mit en évidence des "mauvais matériaux" qui donnaient des âges surprenants et ne s'intégraient en aucune façon dans les chronologies officielles historiques ou préhistoriques. La liste en était longue: niveaux tourbeux, paléosols, ossements, cendrées, lits carbonatés, coquilles diverses. Bien plus tard, l'âge radiocarbone des peintures pariétales des grottes ornées fut suspecté à son tour car il était influencé par des solutions pauvres en radiocarbone et par des attaques microbiennes. Or ces éléments avaient tous servi à élaborer des chronologies officielles de la paléoclimatologie et de la préhistoire. Qui plus est, même les matériaux les plus fiables tels que le bois, le charbon de bois, les grains de pollen et le collagène délivraient eux aussi de mauvais âges. Avec les nouveaux appareils permettant de doser de petites prises, il était fréquent de mesurer des âges C14 différents pour les os d'un même squelette, les graines d'un même gisement et les retailles d'un même tissu. Or tel était le cas des retailles du Linceul dont les âges étaient également hétérogènes.
A mesure que le temps passait, on découvrait non seulement que les matériaux manquaient de fiabilité, mais aussi que les principes fondant la méthode de Libby étaient erronés: La production du C14 dans la haute atmosphère n'avait pas été constante au cours du temps. Celui-ci ne s'était pas répandu de façon uniforme dans l'air, les eaux ou les organismes. Le transport du radiocarbone dans les solutions se révéla une importante cause d'erreur que Libby avait tout simplement ignorée. Du reste, les processus de distribution du radiocarbone se révélaient infiniment plus complexes que ne l'avait cru Libby. L'influence de la température et des radiations avait été mise en évidence dans de nombreux travaux, de même que la spécificité de sa distribution dans chaque espèce vivante. Il est impossible de tout citer ici, il faut lire le livre.
Instruits de ces difficultés, les spécialistes se refusèrent aux révisions nécessaires qui eussent provoqué l'effondrement de leurs acquis et terni la renommée du chronomètre. C'est pourquoi ils préservèrent les chronologies officielles et procédèrent au tri des résultats. Il faut souligner que les seuls âges fiables ont été obtenus dans des milieux secs, bien protégés des agressions diverses et des attaques microbiennes.
La troisième révolution radiocarbone, qui eut lieu après le congrès de Trondheim en 1985 ne fut pas non plus médiatisée. Le chroniqueur de la revue Antiquity, Ch. Chippindale, qui l'annonçait, faisait remarquer que trois révolutions en quarante ans c'était beaucoup pour une méthode présentée comme absolue par Libby et qu'elle aboutissait à dénier toute fiabilité aux âges C14.
On comprend maintenant que les dates C14 ne sont pas à l'origine des chronologies préhistoriques, mais que c'est l'inverse: ces chronologies déterminent les âges officiels et président au tri des dates incohérentes. On comprend aussi pourquoi, étant donné l'incohérence des résultats obtenus en "test aveugle" lors de l'intercomparaison préliminaire à la datation du Linceul de Turin (Burleigh, Leese et Tite, 1986), le Professeur Tite avait exigé qu'on fasse connaître d'avance les âges des témoins aux spécialistes A.M.S. et qu'on les autorise à voir le Linceul afin qu'ils puissent le reconnaître plus tard à son tissage caractéristique... "
3) En ce qui concerne le Linceul de Turin dont l'authenticité est prouvée par les travaux du STURP et la Tradition constante de l'Eglise, comment pensez-vous qu'on doive interpréter la datation radiocarbone?
Réponse: Elle a été fabriquée par les ennemis de l'Eglise. Les A.M.S. n'ont pas mesuré de date médiévale, celle-ci a été fabriquée de façon très astucieuse. C'est à cela qu'a servi le calcul statistique extrêmement complexe - et incompréhensible pour la plupart. Seuls les statisticiens ont pu en suivre les arcanes. Ils ont tous déclaré l'âge médiéval dépourvu de fondement scientifique. On consultera avec fruit l'étude magistrale du Dr. Jouvenroux sur le sujet qui se trouve dans mon livre.
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
4) Compte tenu de ce qui vient d'être dit, pensez-vous qu'on puisse encore valablement considérer la radioactivité comme un chronomètre?
Réponse: Non. En fait le chronomètre de Libby est fondé sur des présuppositions idéologiques étrangères à la méthode scientifique proprement dite. La méthode radiocarbone a, en effet, toutes les caractéristiques diagnostiquées par Jean-François Revel dans son livre "La connaissance inutile" (Grasset, 1988) pour les idéologies à consonance scientifique: "Mélange indissoluble de faits partiels, sélectionnés pour les besoins de la cause (les tris orientés) et jugements de valeur passionnels" (les appréciations péjoratives des carbonistes sur le Linceul, le Christ, l'Eglise et les scientifiques défendant l'authenticité de la Relique). Revel disait encore de cette idéologie qu'elle "était utilisée comme arme de combat destinée à la domination d'une classe", et que "la vérité scientifique et la vérité tout court étaient le cadet de leurs soucis." On ne peut mieux dire. Elle a servi à dénigrer l'Eglise.
5) Si l'on admet la date de la Création donnée par les généalogies bibliques admises par les chronologistes et encore par Bossuet et Crombette de 4000 ans avant Jésus-Christ, beaucoup de datations radiocarbones sont largement erronées. Qu'en pensez-vous?
Réponse: Il faut d'abord se souvenir que la géologie moderne est fondée sur l'"actualisme" ou "théorie tranquille" de Lyell, qui nie l'existence d'un Déluge universel, alors que la Bible y consacre un chapitre de la Genèse. Pour Lyell, l'histoire résulte d'événements produits de façon lente, uniforme et progressive, "de la Bactérie à l'Homme", alors que la Bible parle de Création, de Chute et de châtiments (l'inondation universelle notamment). Ce discours que tient la science actuelle est à l'opposé du discours biblique. Le premier implique l'existence de très longues durées, de millions ou de milliards d'années, nécessaires au lent perfectionnement des espèces. Le second se réfère à l’apparition d’espèces primitivement parfaites, mais blessées par le péché, au cours d’une chronologie courte.
L'intérêt de mon livre est de montrer entre autres l'incapacité du C14 à dater les événements de la préhistoire et donc les dernières étapes du fameux "processus d'émergence" de l'homme à partir de l'animal dans le cadre des longues durées de l'actualisme. En fait, les dates extrêmes C14 qu'on peut contrôler ne remontent pas en deçà de 3000 ans avant Jésus-Christ (début des généalogies égyptiennes, des comptages d'anneaux de croissance des arbres). Si l'on interprète les événements en fonction de l'historicité du Déluge, on doit probablement prendre en compte la chute de l'anneau aqueux dont la teneur en C14 était sans doute très faible. Le prouveraient les taux infimes en C14 des carbonates des grottes et ceux des eaux de nappes. Rappelons que l'eau actuelle de Plombières est datée de 40000 ans B.P. Les stalactites actuelles sont vieilles de milliers d'années C14. De plus, les eaux de nappes ont une composition isotopique très particulière qui reflète sans doute celle de l'anneau aqueux. Il existe des études sur ce sujet. Il semble normal que les restes des hommes préhistoriques soient affectés par des solutions pauvres en C14 et artificiellement vieillies.
Pour en revenir à la date de la Création de -4000 et de celle du Déluge de -2347, mon étude qui montre essentiellement le manque de fiabilité du C14 comme chronomètre ne peut rien affirmer. Il faut en revenir aux généalogies, qui diffèrent d'une version de la Bible à l'autre, comme vous le savez, mais dans un intervalle de -3000 à -7000 ans pour la Création, pas plus. C'est pourquoi les centaines de milliers ou les millions d'années sont certainement faux. Pour expliquer les différences dans les âges, certains auteurs américains, et non des moindres, pensent que "fils de" dans les généalogies pourrait simplement se référer à un ancêtre célèbre comme "Jésus-Christ, Fils de David". "
En conclusion, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche a écrit son livre de façon simple, accessible à tous. Elle prouve de façon magistrale un point d'une importance capitale dans l'affrontement du Linceul de Turin avec la méthode radiocarbone: celui-ci est le grand perdant. Le Linceul est authentique, la Tradition véridique et notre civilisation vit sur de faux principes qu'elle fait passer pour des acquis scientifiques. Ce livre est important, il mérite d'être lu et largement diffusé.
Réponse: Non. En fait le chronomètre de Libby est fondé sur des présuppositions idéologiques étrangères à la méthode scientifique proprement dite. La méthode radiocarbone a, en effet, toutes les caractéristiques diagnostiquées par Jean-François Revel dans son livre "La connaissance inutile" (Grasset, 1988) pour les idéologies à consonance scientifique: "Mélange indissoluble de faits partiels, sélectionnés pour les besoins de la cause (les tris orientés) et jugements de valeur passionnels" (les appréciations péjoratives des carbonistes sur le Linceul, le Christ, l'Eglise et les scientifiques défendant l'authenticité de la Relique). Revel disait encore de cette idéologie qu'elle "était utilisée comme arme de combat destinée à la domination d'une classe", et que "la vérité scientifique et la vérité tout court étaient le cadet de leurs soucis." On ne peut mieux dire. Elle a servi à dénigrer l'Eglise.
5) Si l'on admet la date de la Création donnée par les généalogies bibliques admises par les chronologistes et encore par Bossuet et Crombette de 4000 ans avant Jésus-Christ, beaucoup de datations radiocarbones sont largement erronées. Qu'en pensez-vous?
Réponse: Il faut d'abord se souvenir que la géologie moderne est fondée sur l'"actualisme" ou "théorie tranquille" de Lyell, qui nie l'existence d'un Déluge universel, alors que la Bible y consacre un chapitre de la Genèse. Pour Lyell, l'histoire résulte d'événements produits de façon lente, uniforme et progressive, "de la Bactérie à l'Homme", alors que la Bible parle de Création, de Chute et de châtiments (l'inondation universelle notamment). Ce discours que tient la science actuelle est à l'opposé du discours biblique. Le premier implique l'existence de très longues durées, de millions ou de milliards d'années, nécessaires au lent perfectionnement des espèces. Le second se réfère à l’apparition d’espèces primitivement parfaites, mais blessées par le péché, au cours d’une chronologie courte.
L'intérêt de mon livre est de montrer entre autres l'incapacité du C14 à dater les événements de la préhistoire et donc les dernières étapes du fameux "processus d'émergence" de l'homme à partir de l'animal dans le cadre des longues durées de l'actualisme. En fait, les dates extrêmes C14 qu'on peut contrôler ne remontent pas en deçà de 3000 ans avant Jésus-Christ (début des généalogies égyptiennes, des comptages d'anneaux de croissance des arbres). Si l'on interprète les événements en fonction de l'historicité du Déluge, on doit probablement prendre en compte la chute de l'anneau aqueux dont la teneur en C14 était sans doute très faible. Le prouveraient les taux infimes en C14 des carbonates des grottes et ceux des eaux de nappes. Rappelons que l'eau actuelle de Plombières est datée de 40000 ans B.P. Les stalactites actuelles sont vieilles de milliers d'années C14. De plus, les eaux de nappes ont une composition isotopique très particulière qui reflète sans doute celle de l'anneau aqueux. Il existe des études sur ce sujet. Il semble normal que les restes des hommes préhistoriques soient affectés par des solutions pauvres en C14 et artificiellement vieillies.
Pour en revenir à la date de la Création de -4000 et de celle du Déluge de -2347, mon étude qui montre essentiellement le manque de fiabilité du C14 comme chronomètre ne peut rien affirmer. Il faut en revenir aux généalogies, qui diffèrent d'une version de la Bible à l'autre, comme vous le savez, mais dans un intervalle de -3000 à -7000 ans pour la Création, pas plus. C'est pourquoi les centaines de milliers ou les millions d'années sont certainement faux. Pour expliquer les différences dans les âges, certains auteurs américains, et non des moindres, pensent que "fils de" dans les généalogies pourrait simplement se référer à un ancêtre célèbre comme "Jésus-Christ, Fils de David". "
En conclusion, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche a écrit son livre de façon simple, accessible à tous. Elle prouve de façon magistrale un point d'une importance capitale dans l'affrontement du Linceul de Turin avec la méthode radiocarbone: celui-ci est le grand perdant. Le Linceul est authentique, la Tradition véridique et notre civilisation vit sur de faux principes qu'elle fait passer pour des acquis scientifiques. Ce livre est important, il mérite d'être lu et largement diffusé.
Dousig- Aime le Rosaire
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Re: Méthodes de datation fausses, selon des scientifiques
4) Compte tenu de ce qui vient d'être dit, pensez-vous qu'on puisse encore valablement considérer la radioactivité comme un chronomètre?
Réponse: Non. En fait le chronomètre de Libby est fondé sur des présuppositions idéologiques étrangères à la méthode scientifique proprement dite. La méthode radiocarbone a, en effet, toutes les caractéristiques diagnostiquées par Jean-François Revel dans son livre "La connaissance inutile" (Grasset, 1988) pour les idéologies à consonance scientifique: "Mélange indissoluble de faits partiels, sélectionnés pour les besoins de la cause (les tris orientés) et jugements de valeur passionnels" (les appréciations péjoratives des carbonistes sur le Linceul, le Christ, l'Eglise et les scientifiques défendant l'authenticité de la Relique). Revel disait encore de cette idéologie qu'elle "était utilisée comme arme de combat destinée à la domination d'une classe", et que "la vérité scientifique et la vérité tout court étaient le cadet de leurs soucis." On ne peut mieux dire. Elle a servi à dénigrer l'Eglise.
5) Si l'on admet la date de la Création donnée par les généalogies bibliques admises par les chronologistes et encore par Bossuet et Crombette de 4000 ans avant Jésus-Christ, beaucoup de datations radiocarbones sont largement erronées. Qu'en pensez-vous?
Réponse: Il faut d'abord se souvenir que la géologie moderne est fondée sur l'"actualisme" ou "théorie tranquille" de Lyell, qui nie l'existence d'un Déluge universel, alors que la Bible y consacre un chapitre de la Genèse. Pour Lyell, l'histoire résulte d'événements produits de façon lente, uniforme et progressive, "de la Bactérie à l'Homme", alors que la Bible parle de Création, de Chute et de châtiments (l'inondation universelle notamment). Ce discours que tient la science actuelle est à l'opposé du discours biblique. Le premier implique l'existence de très longues durées, de millions ou de milliards d'années, nécessaires au lent perfectionnement des espèces. Le second se réfère à l’apparition d’espèces primitivement parfaites, mais blessées par le péché, au cours d’une chronologie courte.
L'intérêt de mon livre est de montrer entre autres l'incapacité du C14 à dater les événements de la préhistoire et donc les dernières étapes du fameux "processus d'émergence" de l'homme à partir de l'animal dans le cadre des longues durées de l'actualisme. En fait, les dates extrêmes C14 qu'on peut contrôler ne remontent pas en deçà de 3000 ans avant Jésus-Christ (début des généalogies égyptiennes, des comptages d'anneaux de croissance des arbres). Si l'on interprète les événements en fonction de l'historicité du Déluge, on doit probablement prendre en compte la chute de l'anneau aqueux dont la teneur en C14 était sans doute très faible. Le prouveraient les taux infimes en C14 des carbonates des grottes et ceux des eaux de nappes. Rappelons que l'eau actuelle de Plombières est datée de 40000 ans B.P. Les stalactites actuelles sont vieilles de milliers d'années C14. De plus, les eaux de nappes ont une composition isotopique très particulière qui reflète sans doute celle de l'anneau aqueux. Il existe des études sur ce sujet. Il semble normal que les restes des hommes préhistoriques soient affectés par des solutions pauvres en C14 et artificiellement vieillies.
Pour en revenir à la date de la Création de -4000 et de celle du Déluge de -2347, mon étude qui montre essentiellement le manque de fiabilité du C14 comme chronomètre ne peut rien affirmer. Il faut en revenir aux généalogies, qui diffèrent d'une version de la Bible à l'autre, comme vous le savez, mais dans un intervalle de -3000 à -7000 ans pour la Création, pas plus. C'est pourquoi les centaines de milliers ou les millions d'années sont certainement faux. Pour expliquer les différences dans les âges, certains auteurs américains, et non des moindres, pensent que "fils de" dans les généalogies pourrait simplement se référer à un ancêtre célèbre comme "Jésus-Christ, Fils de David". "
En conclusion, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche a écrit son livre de façon simple, accessible à tous. Elle prouve de façon magistrale un point d'une importance capitale dans l'affrontement du Linceul de Turin avec la méthode radiocarbone: celui-ci est le grand perdant. Le Linceul est authentique, la Tradition véridique et notre civilisation vit sur de faux principes qu'elle fait passer pour des acquis scientifiques. Ce livre est important, il mérite d'être lu et largement diffusé.
Réponse: Non. En fait le chronomètre de Libby est fondé sur des présuppositions idéologiques étrangères à la méthode scientifique proprement dite. La méthode radiocarbone a, en effet, toutes les caractéristiques diagnostiquées par Jean-François Revel dans son livre "La connaissance inutile" (Grasset, 1988) pour les idéologies à consonance scientifique: "Mélange indissoluble de faits partiels, sélectionnés pour les besoins de la cause (les tris orientés) et jugements de valeur passionnels" (les appréciations péjoratives des carbonistes sur le Linceul, le Christ, l'Eglise et les scientifiques défendant l'authenticité de la Relique). Revel disait encore de cette idéologie qu'elle "était utilisée comme arme de combat destinée à la domination d'une classe", et que "la vérité scientifique et la vérité tout court étaient le cadet de leurs soucis." On ne peut mieux dire. Elle a servi à dénigrer l'Eglise.
5) Si l'on admet la date de la Création donnée par les généalogies bibliques admises par les chronologistes et encore par Bossuet et Crombette de 4000 ans avant Jésus-Christ, beaucoup de datations radiocarbones sont largement erronées. Qu'en pensez-vous?
Réponse: Il faut d'abord se souvenir que la géologie moderne est fondée sur l'"actualisme" ou "théorie tranquille" de Lyell, qui nie l'existence d'un Déluge universel, alors que la Bible y consacre un chapitre de la Genèse. Pour Lyell, l'histoire résulte d'événements produits de façon lente, uniforme et progressive, "de la Bactérie à l'Homme", alors que la Bible parle de Création, de Chute et de châtiments (l'inondation universelle notamment). Ce discours que tient la science actuelle est à l'opposé du discours biblique. Le premier implique l'existence de très longues durées, de millions ou de milliards d'années, nécessaires au lent perfectionnement des espèces. Le second se réfère à l’apparition d’espèces primitivement parfaites, mais blessées par le péché, au cours d’une chronologie courte.
L'intérêt de mon livre est de montrer entre autres l'incapacité du C14 à dater les événements de la préhistoire et donc les dernières étapes du fameux "processus d'émergence" de l'homme à partir de l'animal dans le cadre des longues durées de l'actualisme. En fait, les dates extrêmes C14 qu'on peut contrôler ne remontent pas en deçà de 3000 ans avant Jésus-Christ (début des généalogies égyptiennes, des comptages d'anneaux de croissance des arbres). Si l'on interprète les événements en fonction de l'historicité du Déluge, on doit probablement prendre en compte la chute de l'anneau aqueux dont la teneur en C14 était sans doute très faible. Le prouveraient les taux infimes en C14 des carbonates des grottes et ceux des eaux de nappes. Rappelons que l'eau actuelle de Plombières est datée de 40000 ans B.P. Les stalactites actuelles sont vieilles de milliers d'années C14. De plus, les eaux de nappes ont une composition isotopique très particulière qui reflète sans doute celle de l'anneau aqueux. Il existe des études sur ce sujet. Il semble normal que les restes des hommes préhistoriques soient affectés par des solutions pauvres en C14 et artificiellement vieillies.
Pour en revenir à la date de la Création de -4000 et de celle du Déluge de -2347, mon étude qui montre essentiellement le manque de fiabilité du C14 comme chronomètre ne peut rien affirmer. Il faut en revenir aux généalogies, qui diffèrent d'une version de la Bible à l'autre, comme vous le savez, mais dans un intervalle de -3000 à -7000 ans pour la Création, pas plus. C'est pourquoi les centaines de milliers ou les millions d'années sont certainement faux. Pour expliquer les différences dans les âges, certains auteurs américains, et non des moindres, pensent que "fils de" dans les généalogies pourrait simplement se référer à un ancêtre célèbre comme "Jésus-Christ, Fils de David". "
En conclusion, Marie-Claire van Oosterwyck-Gastuche a écrit son livre de façon simple, accessible à tous. Elle prouve de façon magistrale un point d'une importance capitale dans l'affrontement du Linceul de Turin avec la méthode radiocarbone: celui-ci est le grand perdant. Le Linceul est authentique, la Tradition véridique et notre civilisation vit sur de faux principes qu'elle fait passer pour des acquis scientifiques. Ce livre est important, il mérite d'être lu et largement diffusé.
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SEDIMENTOLOGIE
LA SCIENCE EN MARCHE
G. BERTHAULT
Dans " Science et Foi " n°43, 1er trimestre 1997, j’écrivis un article sous ce titre. Le récent colloque du 18-19 septembre 1999, organisé par le CESHE, m’a permis de faire le point sur nos travaux et recherches entrepris depuis lors.
Commençons par la sédimentologie.
1. POUR UNE SEDIMENTOLOGIE EXPERIMENTALE
Dans mon dernier article, j’exposai comment, par mes expériences de laboratoire, en France, poursuivis aux USA, en coopération avec P. JULIEN, au centre de recherche hydraulique de Fort-Collins au Colorado, a été remise en cause la conception initiale de la stratification sur laquelle se fonde l’échelle des temps géologiques. Je peux indiquer aujourd’hui que, bien avant l’Abbé GIRAUD-SOULAIRE, c’est NICOLAS STENON, qui, en 1667, dans son ouvrage Canis Carchariae , postula que les strates superposées étaient d’anciennes couches sédimentaires successives.
Et c’est encore lui qui, en 1669, dans son ouvrage Prodromus énonça, en conséquence de cette conception, les trois premiers principes de la stratigraphie, de superposition, de continuité, et d’horizontalité originelle du dépôt des strates, tous trois infirmés par nos expériences, qui ont prouvé que la stratification du dépôt des sédiments entraînés par un courant à vitesse variable, ne suit pas ces principes, mais la loi de WALTER, à savoir que les strates se superposent en se développant simultanément d’amont vers l’aval, dans le sens du courant.
Or les sédiments, qui constituent les roches sédimentaires, notamment celles à faciès marin qui constituent l’échelle des temps géologiques, ont été forcément apportés par des courants.
Dans l’échelle des temps géologiques, la durée arbitrairement attribuée selon le principe de l’actualisme de LYELL, aux transgressions marines, correspond à des courants de vitesses infinitésimales, incapables d’éroder et de transporter la moindre particule.
C’est pourquoi il importe de refonder l’histoire géologique sur d’autres bases qui ne soient plus conceptuelles, mais qui reposent sur des faits.
Or, comme je l’ai signalé dans mon dernier article, la sédimentologie contemporaine qui, tout au long du XXème siècle, a étudié la sédimentation des rivières, notamment HJULSTRÖM, en Suède, a réalisé depuis 30 ans, des études de sédimentation, en laboratoire, dans des canaux recirculants, a, plus récemment entrepris l’étude des sédiments sous-marins contemporains, notamment RUBEN et MAC CULLOCH, que j’ai déjà cité.
Tout cela a aboutit à établir des relations fonctionnelles entre conditions hydrauliques ( vitesse de courant, profondeur ) et configuration des dépôts ( rides, dunes, stratification oblique ou horizontale ), selon la taille des particules. Toutefois, les relations établies par HJULSTRÖM entre vitesse critique de sédimentation et taille de particules, était empirique.
C’est pourquoi, P. JULIEN et moi-même avions décidé de les étudier en laboratoire, en canal recirculant. C’est ce que j’avais annoncé dans mon article.
2. DES CONDITIONS DILUVIENNE
Mais, au mois de mai 1999, je me suis rendu à Fort-Collins. Là, P. JULIEN m’a remis une étude datée de 1997, faisant référence à 7 observations et expériences ayant établi les relations vitesse / taille que nous nous proposions d’étudier.
Dès lors, il était inutile de continuer nos expériences.
La sédimentologie, au global, possède aujourd’hui assez de données, pour les appliquer à la détermination des conditions paléohydrauliques qui ont présidé aux dépôts devenus roches sédimentaires.
Encore, s’agit-il de conditions minima.
Une nouvelle science, aussi, est en train de naître : la paléohydrologie.
Sur l’Internet, on relève une dizaine d’applications aujourd’hui.
La plus intéressante application qui ait été faite est celle de deux sédimentologues et géologues du Montana, aux USA, qu’ils ont présentée en 1998 au 4ème International Creationist Congress ( 1998 ).
Elle concerne des conglomérats de 19 à 24 cm de diamètre. Ils ont été apportés par un courant de fond dont la vitesse varie de 4,4 à 5,9 m/s du plus gros au plus petit.
Des galets de 10 à 15 cm ont exigé, en suspension de vitesse minima allant de 14 à 30 m/s. Ce sont des conditions diluviennes !
La sédimentologie permet également de calculer le débit sédimentaire minimum en relation avec la vitesse. Au global, elle permet d’apprécier les conditions de sédimentation anciennes, infiniment mieux que l’application de la stratigraphie.
J’ai la conviction que la paléohydrologie, s’additionnant à la stratigraphie séquentielle qui a permis récemment de déterminer les transgressions et régressions marines, sans en déterminer les données hydrauliques, va faire son chemin et réformera en profondeur la stratigraphie. Ce d’autant que, parallèlement, on reconsidérera inévitablement les fondements des datations radiométriques qui attribuent les âges absolus.
3. LES DATATIONS RADIOACTIVES EN QUESTIONS
Dans mon article de 1997, j’avais rendu compte de la datation d’une dacite provenant de l’éruption du Mont Saint-Helens aux USA, intervenue en 1980.
La datation avait donné 350.000 ans pour l’échantillon global et pour les constituants de la dacite, 340.000 ans pour le feldspath, 900.000 ans pour l'amphibole et 2.800.000 ans pour le pyroxène ( l'âge de LUCY ).
Je signalai la remise en cause de l’hypothèse admise, à savoir que la lave est complètement dégazée lors de l’éruption, de sorte que l’argon serait issu du potassium radioactif depuis la cristallisation.
Cela n’a rien d’étonnant puisque la radioactivité est réputée indépendante de la pression et de la température. Elle préexiste donc dans le magma. Elle est aussi vrai pour les autres radioéléments.
A cet égard, je soutiens financièrement un test expérimental de l’ICR, mené par ANDREW GNELLING et STEVE AUSTIN.
En mars 1999, ils ont prélevé dans les roches de base du Grand Canyon, d’une intrusion de lave, 17 échantillons sur une hauteur de 80 mètres. Ces échantillons ont été, pour partie, décomposés en leurs constituants, comme la dacite du Mont Saint-Helens, et le tout a été envoyé au laboratoire pour être daté selon 6 filières radioactives différentes. Les résultats seront connus en 2000.
4. LE LINCEUL DE TURIN
En marge de ces datations, il faut dire un mot de celles du Linceul de Turin. A ce propos, je ne saurais trop recommander la lecture du récent livre de Madame Marie-Claire van OOSTERWYCK-GASTUCHE, intitulé " Le Radiocarbone face au Linceul de Turin "1 publié chez F.X. de GUIBERT.
C’est elle qui, la première, a prédit que les conditions hydrothermales subies par le Linceul, lors de l’incendie de Chambéry en 1532, pouvaient expliquer le " rajeunissement " révélé par la datation de 1988, ce qui a été prouvé par les expériences de A. IVANOV et D.KOUZNETSOV.
Toutefois, ces expériences ayant incomplètement expliqué les altérations du tissus résultant de ces conditions, J. JACKSON, Président du " Turin Shroud of Colorado ", Vice-Président du STURP, a entrepris, avec mon aide, une plus complète détermination de ces facteurs. Les résultats seront, là aussi, connus en 2000.
5. L’ECLIPSE DU 11 AOUT
Pour terminer, je dois parler de l’éclipse de soleil du 11 août 1999.
L’Observatoire Royal de Belgique, avec mon aide, a implanté pendant 2 mois, 50 stations météorologiques en Europe, dont une partie en zone de totalité de l’éclipse, équipées de capteurs de haute précision pour la pression, la température, l’intensité lumineuse et l’hygrométrie.
Certaines d’entre elles ont été implantées au voisinage de gravimètres, déjà en place ( Bruxelles, Strasbourg, Vienne,…) ou installés pour la circonstance ( comme à Annelles ).
L’objet étant, au vu des enregistrements des 4 facteurs précités, effectués sur ordinateur, de corriger les données des gravimètres, et de voir, si comme on semblait l’avoir constaté au Brésil, en 1994, se manifeste un effet d’écran de la lune à l’attraction solaire.
Il s’agit, en astronomie, comme en géologie, de mieux connaître la réalité d’un phénomène tel que la gravité, en faisant des expériences inédites.
Bien entendu, il faudra dépouiller les résultats et effectuer tous les calculs. Ce qui sera d’autant plus long que le programme brésilien ne mettait en œuvre que 5 stations et 2 gravimètres tandis que l’européen a mis en œuvre 50 stations et près de 15 gravimètres.
Le programme étant financé su 3 ans, c’est en 2001 que l’on doit attendre les résultats.
G. BERTHAULT
Dans " Science et Foi " n°43, 1er trimestre 1997, j’écrivis un article sous ce titre. Le récent colloque du 18-19 septembre 1999, organisé par le CESHE, m’a permis de faire le point sur nos travaux et recherches entrepris depuis lors.
Commençons par la sédimentologie.
1. POUR UNE SEDIMENTOLOGIE EXPERIMENTALE
Dans mon dernier article, j’exposai comment, par mes expériences de laboratoire, en France, poursuivis aux USA, en coopération avec P. JULIEN, au centre de recherche hydraulique de Fort-Collins au Colorado, a été remise en cause la conception initiale de la stratification sur laquelle se fonde l’échelle des temps géologiques. Je peux indiquer aujourd’hui que, bien avant l’Abbé GIRAUD-SOULAIRE, c’est NICOLAS STENON, qui, en 1667, dans son ouvrage Canis Carchariae , postula que les strates superposées étaient d’anciennes couches sédimentaires successives.
Et c’est encore lui qui, en 1669, dans son ouvrage Prodromus énonça, en conséquence de cette conception, les trois premiers principes de la stratigraphie, de superposition, de continuité, et d’horizontalité originelle du dépôt des strates, tous trois infirmés par nos expériences, qui ont prouvé que la stratification du dépôt des sédiments entraînés par un courant à vitesse variable, ne suit pas ces principes, mais la loi de WALTER, à savoir que les strates se superposent en se développant simultanément d’amont vers l’aval, dans le sens du courant.
Or les sédiments, qui constituent les roches sédimentaires, notamment celles à faciès marin qui constituent l’échelle des temps géologiques, ont été forcément apportés par des courants.
Dans l’échelle des temps géologiques, la durée arbitrairement attribuée selon le principe de l’actualisme de LYELL, aux transgressions marines, correspond à des courants de vitesses infinitésimales, incapables d’éroder et de transporter la moindre particule.
C’est pourquoi il importe de refonder l’histoire géologique sur d’autres bases qui ne soient plus conceptuelles, mais qui reposent sur des faits.
Or, comme je l’ai signalé dans mon dernier article, la sédimentologie contemporaine qui, tout au long du XXème siècle, a étudié la sédimentation des rivières, notamment HJULSTRÖM, en Suède, a réalisé depuis 30 ans, des études de sédimentation, en laboratoire, dans des canaux recirculants, a, plus récemment entrepris l’étude des sédiments sous-marins contemporains, notamment RUBEN et MAC CULLOCH, que j’ai déjà cité.
Tout cela a aboutit à établir des relations fonctionnelles entre conditions hydrauliques ( vitesse de courant, profondeur ) et configuration des dépôts ( rides, dunes, stratification oblique ou horizontale ), selon la taille des particules. Toutefois, les relations établies par HJULSTRÖM entre vitesse critique de sédimentation et taille de particules, était empirique.
C’est pourquoi, P. JULIEN et moi-même avions décidé de les étudier en laboratoire, en canal recirculant. C’est ce que j’avais annoncé dans mon article.
2. DES CONDITIONS DILUVIENNE
Mais, au mois de mai 1999, je me suis rendu à Fort-Collins. Là, P. JULIEN m’a remis une étude datée de 1997, faisant référence à 7 observations et expériences ayant établi les relations vitesse / taille que nous nous proposions d’étudier.
Dès lors, il était inutile de continuer nos expériences.
La sédimentologie, au global, possède aujourd’hui assez de données, pour les appliquer à la détermination des conditions paléohydrauliques qui ont présidé aux dépôts devenus roches sédimentaires.
Encore, s’agit-il de conditions minima.
Une nouvelle science, aussi, est en train de naître : la paléohydrologie.
Sur l’Internet, on relève une dizaine d’applications aujourd’hui.
La plus intéressante application qui ait été faite est celle de deux sédimentologues et géologues du Montana, aux USA, qu’ils ont présentée en 1998 au 4ème International Creationist Congress ( 1998 ).
Elle concerne des conglomérats de 19 à 24 cm de diamètre. Ils ont été apportés par un courant de fond dont la vitesse varie de 4,4 à 5,9 m/s du plus gros au plus petit.
Des galets de 10 à 15 cm ont exigé, en suspension de vitesse minima allant de 14 à 30 m/s. Ce sont des conditions diluviennes !
La sédimentologie permet également de calculer le débit sédimentaire minimum en relation avec la vitesse. Au global, elle permet d’apprécier les conditions de sédimentation anciennes, infiniment mieux que l’application de la stratigraphie.
J’ai la conviction que la paléohydrologie, s’additionnant à la stratigraphie séquentielle qui a permis récemment de déterminer les transgressions et régressions marines, sans en déterminer les données hydrauliques, va faire son chemin et réformera en profondeur la stratigraphie. Ce d’autant que, parallèlement, on reconsidérera inévitablement les fondements des datations radiométriques qui attribuent les âges absolus.
3. LES DATATIONS RADIOACTIVES EN QUESTIONS
Dans mon article de 1997, j’avais rendu compte de la datation d’une dacite provenant de l’éruption du Mont Saint-Helens aux USA, intervenue en 1980.
La datation avait donné 350.000 ans pour l’échantillon global et pour les constituants de la dacite, 340.000 ans pour le feldspath, 900.000 ans pour l'amphibole et 2.800.000 ans pour le pyroxène ( l'âge de LUCY ).
Je signalai la remise en cause de l’hypothèse admise, à savoir que la lave est complètement dégazée lors de l’éruption, de sorte que l’argon serait issu du potassium radioactif depuis la cristallisation.
Cela n’a rien d’étonnant puisque la radioactivité est réputée indépendante de la pression et de la température. Elle préexiste donc dans le magma. Elle est aussi vrai pour les autres radioéléments.
A cet égard, je soutiens financièrement un test expérimental de l’ICR, mené par ANDREW GNELLING et STEVE AUSTIN.
En mars 1999, ils ont prélevé dans les roches de base du Grand Canyon, d’une intrusion de lave, 17 échantillons sur une hauteur de 80 mètres. Ces échantillons ont été, pour partie, décomposés en leurs constituants, comme la dacite du Mont Saint-Helens, et le tout a été envoyé au laboratoire pour être daté selon 6 filières radioactives différentes. Les résultats seront connus en 2000.
4. LE LINCEUL DE TURIN
En marge de ces datations, il faut dire un mot de celles du Linceul de Turin. A ce propos, je ne saurais trop recommander la lecture du récent livre de Madame Marie-Claire van OOSTERWYCK-GASTUCHE, intitulé " Le Radiocarbone face au Linceul de Turin "1 publié chez F.X. de GUIBERT.
C’est elle qui, la première, a prédit que les conditions hydrothermales subies par le Linceul, lors de l’incendie de Chambéry en 1532, pouvaient expliquer le " rajeunissement " révélé par la datation de 1988, ce qui a été prouvé par les expériences de A. IVANOV et D.KOUZNETSOV.
Toutefois, ces expériences ayant incomplètement expliqué les altérations du tissus résultant de ces conditions, J. JACKSON, Président du " Turin Shroud of Colorado ", Vice-Président du STURP, a entrepris, avec mon aide, une plus complète détermination de ces facteurs. Les résultats seront, là aussi, connus en 2000.
5. L’ECLIPSE DU 11 AOUT
Pour terminer, je dois parler de l’éclipse de soleil du 11 août 1999.
L’Observatoire Royal de Belgique, avec mon aide, a implanté pendant 2 mois, 50 stations météorologiques en Europe, dont une partie en zone de totalité de l’éclipse, équipées de capteurs de haute précision pour la pression, la température, l’intensité lumineuse et l’hygrométrie.
Certaines d’entre elles ont été implantées au voisinage de gravimètres, déjà en place ( Bruxelles, Strasbourg, Vienne,…) ou installés pour la circonstance ( comme à Annelles ).
L’objet étant, au vu des enregistrements des 4 facteurs précités, effectués sur ordinateur, de corriger les données des gravimètres, et de voir, si comme on semblait l’avoir constaté au Brésil, en 1994, se manifeste un effet d’écran de la lune à l’attraction solaire.
Il s’agit, en astronomie, comme en géologie, de mieux connaître la réalité d’un phénomène tel que la gravité, en faisant des expériences inédites.
Bien entendu, il faudra dépouiller les résultats et effectuer tous les calculs. Ce qui sera d’autant plus long que le programme brésilien ne mettait en œuvre que 5 stations et 2 gravimètres tandis que l’européen a mis en œuvre 50 stations et près de 15 gravimètres.
Le programme étant financé su 3 ans, c’est en 2001 que l’on doit attendre les résultats.
Dousig- Aime le Rosaire
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