La volonté des cardinaux : régler les problèmes avant le conclave
Page 1 sur 1
La volonté des cardinaux : régler les problèmes avant le conclave
La volonté des cardinaux : régler les problèmes avant le conclave
Toujours pas de date pour le conclave… Mais des cardinaux maîtres du temps et particulièrement déterminés. Et si l’audacieuse renonciation de Benoît XVI incitait les cardinaux, en héritiers convaincus, à s’emparer à bras-le-corps des problèmes ?
Mercredi 6 mars 2013, à midi, 51 cardinaux s’étaient exprimés depuis le début des congrégations générales qui précèdent l’entrée en conclave. De quoi parlent-ils ? De l’Eglise universelle, de la nouvelle évangélisation, selon le P. Federico Lombardi, responsable de la salle de presse.
De la gouvernance de l’Eglise et de la crise du Vatican peut-on légitimement penser en écoutant les rares confidences des cardinaux à la sortie de leur assemblée.
Cette réforme indispensable de la curie nécessite un pape à poigne. Benoît XVI a reconnu que la tâche était au-dessus de ses forces : « Pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire. »
De cet aveu, les cardinaux tirent au moins deux enseignements : ils éliront un pape prêt à s’attaquer à la réforme du gouvernement de l’Eglise. Mais pas avant d’avoir ouvert le difficile dossier.
L’ambition des cardinaux est déjà de donner un nouveau tempo, refusant de se laisser dicter le rythme du conclave par les responsables pressés de la curie.
http://www.pelerin.info/L-actu-autrement/Religion/La-volonte-des-cardinaux-regler-les-problemes-avant-le-conclave
Toujours pas de date pour le conclave… Mais des cardinaux maîtres du temps et particulièrement déterminés. Et si l’audacieuse renonciation de Benoît XVI incitait les cardinaux, en héritiers convaincus, à s’emparer à bras-le-corps des problèmes ?
Mercredi 6 mars 2013, à midi, 51 cardinaux s’étaient exprimés depuis le début des congrégations générales qui précèdent l’entrée en conclave. De quoi parlent-ils ? De l’Eglise universelle, de la nouvelle évangélisation, selon le P. Federico Lombardi, responsable de la salle de presse.
De la gouvernance de l’Eglise et de la crise du Vatican peut-on légitimement penser en écoutant les rares confidences des cardinaux à la sortie de leur assemblée.
Cette réforme indispensable de la curie nécessite un pape à poigne. Benoît XVI a reconnu que la tâche était au-dessus de ses forces : « Pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire. »
De cet aveu, les cardinaux tirent au moins deux enseignements : ils éliront un pape prêt à s’attaquer à la réforme du gouvernement de l’Eglise. Mais pas avant d’avoir ouvert le difficile dossier.
L’ambition des cardinaux est déjà de donner un nouveau tempo, refusant de se laisser dicter le rythme du conclave par les responsables pressés de la curie.
http://www.pelerin.info/L-actu-autrement/Religion/La-volonte-des-cardinaux-regler-les-problemes-avant-le-conclave
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Quel nom pour le prochain pape ?
Quel nom pour le prochain pape ?
Voici les principaux prénoms choisis par les papes, ainsi que les personnalités les plus emblématiques pour chacun de ces prénoms.
7/3/13
Jean a été donné 23 fois. Jean XXIII (1958-1963) convoqua le IIe concile œcuménique du Vatican (dont il ne vit pas la fin) et publia l’encyclique Pacem in Terris. Béatifié par Jean-Paul II à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, il est souvent appelé le « bon pape Jean ».
Le prochain pape sera-t-il Léon XIV ou Paul VII ?
À l’issue du conclave, le cardinal protodiacre Jean-Louis Tauran proclamera en latin : « Annuntio vobis gaudium magnum : habemus papam, eminentissimum ac reverendissimum Dominum, Dominum…, Sanctae romanae Ecclesiae cardinalem…, qui sibi nomen imposuit… »
(« Je vous annonce une grande joie : nous avons un pape, le très éminent et très révérend Seigneur, Monseigneur (nom de baptême de l’élu), cardinal de la Sainte Église romaine (nom de famille de l’élu), qui s’est donné le nom de (nom de règne de l’élu). »)
Ce nom de règne sera désormais le seul sous lequel sera désigné le nouveau pape pendant toute la durée de son pontificat, en principe jusqu’à la fin de sa vie. Ce changement de nom a une signification symbolique : après son avènement, le nouveau pape n’est plus le même homme.
À l’instar de Pierre, apôtre et premier pape, qui s’appelait « Simon fils de Jonas » avant que le Christ ne le renomme par une phrase qui, pour les catholiques, fonde l’institution de la papauté qui lui a été confiée : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. »
La coutume de changer de nom en montant sur le trône pontifical ne date pas des origines de l’Église. Ce n’est en effet qu’à partir de la fin de Xe siècle qu’un tel changement systématique est attesté ; mais dès le VIe siècle, la nécessité s’imposa de distinguer les papes homonymes par un chiffre.
Ainsi, en prenant un nouveau nom, Brunon de Carinthie (Grégoire V : 996-999) et Gerbert d’Aurillac (Sylvestre II : 999-1003) abandonnèrent leur prénom « barbare » et soulignèrent l’aspect théologique et intentionnel de cette démarche. Et ce n’est qu’à partir du pontificat de Serge IV (1009-1012) que le changement de nom devient une véritable règle.
Généralement, le prénom choisi a plusieurs significations – dont certaines peuvent rester inconnues – et vise à rendre hommage à un saint particulier, à un prédécesseur, voire à plusieurs personnes portant le même prénom… Chaque pape est théoriquement libre de choisir n’importe quel nom de règne.
Toutefois, depuis 913, un seul nouveau pape (Jean-Paul Ier, en 1978) a opté pour un prénom inédit. Il y a donc de grandes chances pour que le prochain choisisse un prénom qui a déjà été porté par un ou plusieurs de ses prédécesseurs.
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Quel-nom-pour-le-prochain-pape-_NG_-2013-03-07-918698
Voici les principaux prénoms choisis par les papes, ainsi que les personnalités les plus emblématiques pour chacun de ces prénoms.
7/3/13
Jean a été donné 23 fois. Jean XXIII (1958-1963) convoqua le IIe concile œcuménique du Vatican (dont il ne vit pas la fin) et publia l’encyclique Pacem in Terris. Béatifié par Jean-Paul II à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, il est souvent appelé le « bon pape Jean ».
Le prochain pape sera-t-il Léon XIV ou Paul VII ?
À l’issue du conclave, le cardinal protodiacre Jean-Louis Tauran proclamera en latin : « Annuntio vobis gaudium magnum : habemus papam, eminentissimum ac reverendissimum Dominum, Dominum…, Sanctae romanae Ecclesiae cardinalem…, qui sibi nomen imposuit… »
(« Je vous annonce une grande joie : nous avons un pape, le très éminent et très révérend Seigneur, Monseigneur (nom de baptême de l’élu), cardinal de la Sainte Église romaine (nom de famille de l’élu), qui s’est donné le nom de (nom de règne de l’élu). »)
Ce nom de règne sera désormais le seul sous lequel sera désigné le nouveau pape pendant toute la durée de son pontificat, en principe jusqu’à la fin de sa vie. Ce changement de nom a une signification symbolique : après son avènement, le nouveau pape n’est plus le même homme.
À l’instar de Pierre, apôtre et premier pape, qui s’appelait « Simon fils de Jonas » avant que le Christ ne le renomme par une phrase qui, pour les catholiques, fonde l’institution de la papauté qui lui a été confiée : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. »
La coutume de changer de nom en montant sur le trône pontifical ne date pas des origines de l’Église. Ce n’est en effet qu’à partir de la fin de Xe siècle qu’un tel changement systématique est attesté ; mais dès le VIe siècle, la nécessité s’imposa de distinguer les papes homonymes par un chiffre.
Ainsi, en prenant un nouveau nom, Brunon de Carinthie (Grégoire V : 996-999) et Gerbert d’Aurillac (Sylvestre II : 999-1003) abandonnèrent leur prénom « barbare » et soulignèrent l’aspect théologique et intentionnel de cette démarche. Et ce n’est qu’à partir du pontificat de Serge IV (1009-1012) que le changement de nom devient une véritable règle.
Généralement, le prénom choisi a plusieurs significations – dont certaines peuvent rester inconnues – et vise à rendre hommage à un saint particulier, à un prédécesseur, voire à plusieurs personnes portant le même prénom… Chaque pape est théoriquement libre de choisir n’importe quel nom de règne.
Toutefois, depuis 913, un seul nouveau pape (Jean-Paul Ier, en 1978) a opté pour un prénom inédit. Il y a donc de grandes chances pour que le prochain choisisse un prénom qui a déjà été porté par un ou plusieurs de ses prédécesseurs.
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Quel-nom-pour-le-prochain-pape-_NG_-2013-03-07-918698
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
La Chapelle Sixtine se prépare au Conclave
La Chapelle Sixtine se prépare au Conclave
Une quarantaine d’hommes travaillent activement depuis trois jours dans la Chapelle Sixtine, qui se prépare à accueillir les cardinaux électeurs dans les prochains jours.
Fermée au public depuis le 5 mars dans l’après-midi, la plus grande chapelle du Palais apostolique du Vatican se prépare à accueillir les 115 cardinaux qui éliront le prochain pape. Sous les fresques de Michel-Ange, Botticelli ou du Pinturicchio, les ouvriers montent actuellement un plancher surélevé au moyen d’une structure métallique.
Dans les jours à venir, les lieux seront prêts à recevoir les 115 cardinaux électeurs qui, venant de la Salle des bénédictions, entreront dans la chapelle par la lourde porte de bois qui communique avec la majestueuse Salle royale.
En procession, ils iront rejoindre la douzaine de longues tables rectangulaires placées de part et d’autre de la chapelle. Tournés vers le centre, les cardinaux pourront s’asseoir d’un côté de la table recouverte de nappes en tissu bordeaux et beige, sur de simples chaises de bois.
Une petite table en bois sera aussi installée au centre pour accueillir un pupitre doré sur lequel sera posé le livre des Evangiles. Devant l’autel, surmonté d’un Christ en croix entouré de grands cierges, une table sera destinée aux "scrutateurs" et, près de l’autel, sera installé un trône destiné au nouveau pape.
Deux poêles, une fumée
Comme lors du conclave d’avril 2005, les employés du Vatican installent à l’entrée de la Chapelle Sixtine, sur la gauche, deux grands poêles métalliques.
Outre le poêle historique servant à brûler les bulletins de vote des cardinaux à l’issue de chaque scrutin, un autre, plus sophistiqué, sera donc utilisé une nouvelle fois pour produire des fumigènes qui rendront plus visibles la fumée blanche ou noire qui sortira de la Chapelle Sixtine.
Sur le poêle utilisé depuis le conclave de 1939, qui vit l’élection de Pie XII, sont reportées les dates de toutes les élections pontificales menées depuis lors.
http://fr.radiovaticana.va/news/2013/03/08/la_chapelle_sixtine_se_prépare_au_conclave/fr1-671428
Une quarantaine d’hommes travaillent activement depuis trois jours dans la Chapelle Sixtine, qui se prépare à accueillir les cardinaux électeurs dans les prochains jours.
Fermée au public depuis le 5 mars dans l’après-midi, la plus grande chapelle du Palais apostolique du Vatican se prépare à accueillir les 115 cardinaux qui éliront le prochain pape. Sous les fresques de Michel-Ange, Botticelli ou du Pinturicchio, les ouvriers montent actuellement un plancher surélevé au moyen d’une structure métallique.
Dans les jours à venir, les lieux seront prêts à recevoir les 115 cardinaux électeurs qui, venant de la Salle des bénédictions, entreront dans la chapelle par la lourde porte de bois qui communique avec la majestueuse Salle royale.
En procession, ils iront rejoindre la douzaine de longues tables rectangulaires placées de part et d’autre de la chapelle. Tournés vers le centre, les cardinaux pourront s’asseoir d’un côté de la table recouverte de nappes en tissu bordeaux et beige, sur de simples chaises de bois.
Une petite table en bois sera aussi installée au centre pour accueillir un pupitre doré sur lequel sera posé le livre des Evangiles. Devant l’autel, surmonté d’un Christ en croix entouré de grands cierges, une table sera destinée aux "scrutateurs" et, près de l’autel, sera installé un trône destiné au nouveau pape.
Deux poêles, une fumée
Comme lors du conclave d’avril 2005, les employés du Vatican installent à l’entrée de la Chapelle Sixtine, sur la gauche, deux grands poêles métalliques.
Outre le poêle historique servant à brûler les bulletins de vote des cardinaux à l’issue de chaque scrutin, un autre, plus sophistiqué, sera donc utilisé une nouvelle fois pour produire des fumigènes qui rendront plus visibles la fumée blanche ou noire qui sortira de la Chapelle Sixtine.
Sur le poêle utilisé depuis le conclave de 1939, qui vit l’élection de Pie XII, sont reportées les dates de toutes les élections pontificales menées depuis lors.
http://fr.radiovaticana.va/news/2013/03/08/la_chapelle_sixtine_se_prépare_au_conclave/fr1-671428
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum