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Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes

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HijaDeDios
Maud
mariejesus
7 participants

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Message par mariejesus Dim 3 Mar 2013 - 0:18

Bonsoir à tous,

J'ai tenu à mettre ceci maintenant, même s'il est tard, mais c'est une partie des symbôles chrétiens, il en existe plus, mais je pense avoir mis les plus importantes.
C'est pour tout ceux qui débutent, pour tous les membres et aussi pour des nouveaux comme micka et jessica.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 12221311

La croix est par excellence le symbole de la foi chrétienne : signe de dévotion avec le signe de croix, signe de reconnaissance avec le crucifix porté au cou par les chrétiens ou installé dans les maisons et les églises. La croix condense en fait la passion du Christ et l'histoire du Salut. La croix est pour les chrétiens signe du Christ qui a souffert et qui est mort pour sauver les hommes. Elle est aussi symbole de vie. Enracinée dans la terre, le pied de la croix représente la foi assise sur de profondes fondations. La branche supérieure, c'est l'espérance montant vers le ciel.
La largeur de la croix est l'image de la charité qui s'étend jusqu'aux extrémités du monde. La croix nous relie au Christ.

On peut distinguer trois types différents de croix, selon la branche du christianisme à laquelle on appartient.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Bk330010


La croix huguenote ou protestante. Composée d'une croix de Malte, les branches (au nombre de 4, comme les Evangiles) sont reliées entre elles par un motif circulaire qui, d'une part, rappelle la couronne d'épines du Christ crucifié et qui, d'autre part, forme entre chaque branche un coeur, à la fois symbole de l'amour de Jésus pour nous et rappel de son commandement aimez-vous les uns les autres (Jean XIII,34). Les pointes aux extrémités de chaque branche sont arrondies en forme de boules et au nombre de huit comme les béatitudes. En bas, la colombe en pendentif représente évidemment le Saint-Esprit qui descend du ciel sur les fidèles.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Bijoux10

La croix orthodoxe comporte huit branches, on l’appelle aussi croix de crucifixion. L’axe vertical de la croix est coupé de trois branches horizontales. La branche du milieu, la plus longue, est réservée aux bras étendus du Christ. La branche supérieure représente l’écriteau que Pilate fit apposer au dessus de la tête de Jésus et portant en grec, latin et hébreu le motif de sa condamnation (INRI - Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs). La branche inférieure est destinée aux pieds du Christ. En effet, dans la tradition orthodoxe, les pieds ont été cloués séparément.

NB : les orthodoxes font le signe de croix de droite à gauche.




Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Images12

La croix catholique ou latine. C’est chez les catholiques que l’on trouve la plus grande variété de croix. La croix de base est simple, avec deux branches, une verticale et une horizontale. Le corps de Jésus n'est pas dessus, car il est ressuscité. A la différence des protestants, les catholiques ont très vite fait des représentations du Christ sur la Croix. Ainsi dans les Eglises, le corps martyr du Seigneur fait partie intégrante de la représentation de la croix. Chez les chrétiens d’orient il arrive que l’on représente le Christ sur la croix comme étant déjà ressuscité, avec de beaux habits et le mot Victoire inscrit tout proche.

NB : les catholiques font le signe de croix de gauche à droite, depuis le IVème siècle. Avant, le signe de croix de croix prenait la forme de celui que l’on fait maintenant avant la lecture de l’Evangile, triple marque sur le front, les lèvres et la poitrine, les trois parties supérieures de l’homme (intelligence, amour, force) se trouvant ainsi placées sous la protection de la croix.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Poisso10

Durant les premiers siècles, surtout durant les persécutions, les chrétiens utilisaient le symbole du poisson pour se reconnaître entre eux sans attirer l’attention des autres. De cette manière ils symbolisaient leur appartenance au Christ. En effet, chacune des lettres qui compose le mot poisson en grec donne, en acrostiche, le nom et le titre du Christ, c'est-à-dire " Jésus Christ de Dieu le Fils Sauveur ", soit ICHTUS, Iéssous Christos Théou Uios Sotèr.



Le poisson fait également allusion à l’épisode évangélique de la multiplication des pains et des poissons par le Christ, ainsi qu’à la parole de Jésus aux premiers apôtres : « vous serez pécheurs d’hommes »

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Chrism10

Le chrisme est formé des lettres khi (X) et rhô (P) ; ces majuscules grecques sont les premières lettres du mot Christ; les lettres alpha et oméga signifient que le Christ est à l'origine de toute chose. C'est un symbole pour le christianisme depuis Constantin le grand, qui croyait en cette prophétie:"In Signo hoc Vinces" (Sous ce signe vous serez victorieux).

Ce chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Agneau10

L’agneau est très symbolique :

- Dans l’Ancien Testament il représente le sacrifice demandé par Dieu à Abraham, à la place de celui de son fils.

- Dans le Nouveau Testament l’agneau est le symbole du Christ, appelé Agnus Dei dans l’Evangile de Jean. Il symbolise la pureté, la candeur, l’innocence et la justice. Jésus est le messie, l'agneau attendu, qui conduit le troupeau des brebis de Dieu. Enfin, le Christ s’offre en sacrifice pour la libération et le salut de l’homme, prenant ainsi la place de l’agneau sur l’autel qu’est sa croix.

- Dans l’Apocalypse, 28 fois le mot agneau désigne le Christ.



Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Images11


Le navire qui voyage sur la mer symbolise l'Eglise de Jésus-Christ qui subit la fureur des vagues de l'athéisme, du matérialisme, de ceux qui de diverses façons la combattent. Mais ce navire qu'est l'Eglise ne coule jamais et sans peur il maintient son cap jusqu'à l'arrivée au bon port qui est le Royaume de Dieu tant promis.



La colombe est symbole de l’Esprit-Saint. Elle descend sur le Christ lors de son baptême (Mt3:16, Mc1:10, Lc3 :22, Jn1 :32). Lors du déluge, c’est une colombe qui ramènera à Noé un brin d’olivier de la terre ferme (Gn8 :11).

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Colomb10


La vigne symbolise d'abord le Seigneur qui est la Vigne et ensuite les membres de son Eglise, qui en sont les sarments. Elle nous rappelle aussi le mystère de la Sainte Communion. La vigne est la première plantation de Noé dans la Genèse (Gn9 :20)

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Ceps_v11


Les Rameaux d’olivier nous rappellent l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Lors de la cérémonie des rameaux, on se remémore cet événement de la vie de Jésus, peu de temps avant qu’il ne soit livré.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Rameau10


Le Bon Pasteur est symbole du Christ, berger de son troupeau, qui ne veut égarer aucune de ses brebis (parabole de la brebis égarée). Cette représentation provient des paroles mêmes de Jésus : " je suis le bon Pasteur " (Jn 15,11).

Désormais, le pasteur représente celui qui veut suivre le Seigneur et répandre sa parole : le prêtre chez les catholiques et les orthodoxes, qui est d’ailleurs justement appelé Pasteur chez les protestants. Ces nouveaux pasteurs veillent sur le troupeau des brebis du Christ, cherchant sans cesse à ramener les brebis égarées.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Philip10


Voici maintenant les prières les plus importantes.

Notre Père

Notre Père
Qui es aux Cieux,
Que Ton Nom soit sanctifié,
Que Ton Règne vienne,
Que Ta Volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui
notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal.

Car c'est à Toi qu'appartiennent:
le Règne, la Puissance et la Gloire,
Pour les siècles des siècles.

Amen!

Je vous salue Marie

Je vous salue, Marie,
pleine de grâce,
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.

Sainte Marie,
mère de Dieu,
priez pour nous,
pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.

Je confesse à Dieu

Je confesse à Dieu
Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j’ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission.
Oui, J’ai vraiment péché.
C’est pourquoi je supplie
la bienheureuse Vierge Marie,
les anges et tous les saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.


Credo - Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur
qui a été conçu du Saint Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert pour nous sous Ponce Pilate,
a été crucifié, est mort et à été enseveli,
est descendu aux enfers,
est ressuscité des morts le troisième jour,
est monté aux Cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père, tout-puissant
d’où il viendra juger les vivants et les morts
Je crois en l’Esprit Saint,
à la sainte Eglise Catholique,
à la Communion des Saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
et à la Vie Eternelle.


Credo - Symbole de Nicée-Constantinople

Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur,
Jésus Christ, le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé, de même nature que le Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
il a pris chair de la Vierge Marie,
et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisème jour,
comformément aux Ecritures,
et il monta au ciel ;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts
et la vie du monde à venir.

Amen.

Acte de Contrition


Mon Dieu,
je me repens de tout mon coeur
d'avoir offensé
votre souveraine Majesté
et votre Bonté infinie.
Je déteste tous mes péchés
pour l'amour de vous;
je me propose fermement de les confesser
et de m'en corriger;
et j'aimerais mieux mourir
que de vous offenser encore.

Glorieux Saint Michel,
prince de la milice céleste,
protecteur de l'Église universelle,
défendez-nous contre tous
nos ennemis visibles et invisibles,
et ne permettez pas
que nous tombions jamais
sous leur cruelle tyrannie.

Saint Gabriël,
vous qui êtes appelé à juste titre
la force de Dieu,
puisque vous avez été choisi
pour annoncer à Marie le Mystère
où le Tout-Puissant a déployé
la force de son bras,
faites-nous connaître
les trésors renfermés
dans la personne du Fils de Dieu,
et soyez notre protecteur
auprès de son auguste Mère.

Saint Raphaël,
guide charitable des voyageurs,
vous qui par la vertu divine,
opérez des guérisons miraculeuses,
daignez-nous guider
dans le pèlerinage de cette vie,
et guérir les maladies de nos âmes
et celles de nos corps.





Voilà j'ai mis ce qui semblait important, si vous avez d'autre suggestion à mettre sur ce sujet, elles sont les bienvenues.

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Message par Maud Dim 3 Mar 2013 - 7:38

Merci Marie Jesus de nous partager ce travail très intéressant et très utile pour les âmes qui découvrent les Religions Chrétiennes Very Happy

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Message par HijaDeDios Dim 3 Mar 2013 - 14:50

super ! ,merci mariejesus
sa vas me servir ,ta eu une excellente idée la !

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Message par mariejesus Dim 3 Mar 2013 - 15:54

Il existe dans l'église catholique, sept sacrements.

Sacrement du baptême

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 37001210

Sacrement de confirmation

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 30732011

Sacrement de l'Eucharistie

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 52616910

Sacrement de confession

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 27783710

Sacrement de l'onction des malades

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 31021610

Sacrement du mariage

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Sacrement de l'ordre

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Message par Maud Dim 3 Mar 2013 - 16:03

Merci de nouveau MarieJésus Smile

Peux tu nous dire ...où tu trouves toutes ces images qui sont magnifiques...elles me rappellent ma jeunesse Very Happy

Elles paraissent être du même éditeur ?

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Message par mariejesus Dim 3 Mar 2013 - 16:27

Je les ai tirées de google mais je les ai trouvées auparavant du site de lalumierededieu.eklablog.com, pour les sacrements et les autres sais plus.

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Message par Maud Dim 3 Mar 2013 - 16:32

Merci Mariejésus et encore bravo pour ce beau fil

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Message par pax et bonum Dim 3 Mar 2013 - 16:46

Merci pour ce beau fil et ses belles images.

Les symboles primitifs chrétiens sont très beaux.Le poisson,le chrisme.Il y avait aussi l'ancre marine mais qui a duré peu de temps.

Attention de ne pas admettre toutes les croix!
La seconde est la croix cathare et l'église et les cathares se sont bien bagarrés au moyen-âge.

la croix ansée des égyptiens n'était pour eux que le symbole de la féminité.
On la retrouve modernisée dans le signe astral de la planète Vénus.

Ne parlons pas de la croix gammée de triste mémoire...

Et aussi du signe des communistes qui est cruciforme:faucille et marteau.

"Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé" (Zacharie 12.10)

Toute croix doit mener au Christ et si un jour le signe n'était plus en rapport avec le Christ,ce serait celui de l'Adversaire!

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Message par mariejesus Dim 3 Mar 2013 - 17:16

Ah oui, je savais que je n'aurais pas du mettre la croix huguenotte protestante.

Désolée.

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Message par flou Dim 3 Mar 2013 - 20:04

Merci Beaucoup Marie Jésus

C'est un très beau fil
un peu d'histoire, mais aussi la base , oh combien importante Smile

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Message par Invité Dim 3 Mar 2013 - 22:03

Merci MarieJésus, c'est en effet une bonne idée !
C'est une bonne piqûre de rappel et vos images sont très belles. Elles sont comme les "madeleines" de Proust, et nous remettent en mémoire tant de précieux souvenirs de notre enfance...
La présence de la Croix protestante ne me choque pas. Je la trouve belle aussi. Lorsque nous sommes bien ancrés dans la foi en notre religion, il n'y a pas de mal à respecter les autres confessions chrétiennes.

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Message par mariejesus Lun 4 Mar 2013 - 12:06

Voilà l'apparition de la vierge à Fatima, je me permet de la mettre même si ça n'a rien à voir avec le titre, je vais y ajouter plutard le rosaire

LES APPARITIONS
CHRONOLOGIE DES APPARITIONS

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Boutiq10

•À FATIMA


◦Apparitions de l'Ange

■Les trois premières apparitions, en 1915


■Les trois apparitions de 1916


•APPARITIONS DE NOTRE-DAME


◦13 mai 1917: "Je suis du Ciel"


◦13 juin 1917: Le Cœur Immaculé de Marie


◦13 juillet 1917: La vision de l' enfer


◦13 août 1917: Les enfants en prison


◦19 août 1917: Annonce du miracle


◦13 septembre 1917: Annonce de la bénédiction du monde


◦13 octobre 1917: Le miracle du soleil


•À PONTEVEDRA


■10 décembre 1925: Dévotion réparatrice des premiers samedis


■15 février 1926: Apparition de l'Enfant-Jésus


•À TUY


■13 juin 1929: La demande de Notre Seigneur Jésus-Christ


■29 mai 1930: Les blasphèmes des hommes contre le Cœur Immaculé de Marie

L'apparition de 1915


LES APPARITIONS
L'ANGE PRÉCURSEUR


Alors âgée de 8 ans, la mère de Lucie lui confia la garde du troupeau. Comme tous les enfants, elle avait des petits camarades de son âge avec qui jouer, et elle s'était choisit pour amie 3 autres fillettes : Teresa Matias, sa sœur Maria Rosa et Maria Justino. C'est en leur compagnie que Lucie bénéficiera par trois fois, de l'apparition de l'Ange.


L'Apparition de 1915

Les trois fillettes avaient monté leurs troupeaux jusqu'à la cime de la colline où se trouvait un grand terrain planté d'arbres. Vers midi, elles mangèrent puis ensuite récitèrent le chapelet, comme il était coutume de le faire dans les campagnes portugaises de l'époque.

A peine ayant commencé leur récitation, les enfants virent comme suspendue en l'air au-dessus des arbres, une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparentes. Tout en continuant le chapelet, les petites filles fixèrent les yeux sur cette figure, qui disparu dès qu'elles l'eurent terminé.

La nouvelle de cette première apparition se répandit au village, car les compagnes de Lucie la racontèrent aussitôt, mais personne n'y fit attention, disant que cela était des balivernes. Bien sur, les petites filles furent très réprimandées par leurs parents et même battues. Tout le village se moquait des fillettes.
Notons que les enfants ne dirent pas : « Nous avons vu un ange », mais : « Nous avons vu quelque chose » qu'elles ne savaient décrire, mais qui plus tard diront que « cette chose avait une forme humaine »
Cette « chose » donc, apparaîtra deux autres fois aux mêmes petits enfants ; mais quelle est la signification de telles apparitions si aucun message n'a été délivré aux fillettes ? Nous pouvons penser que Dieu voulait préparer Lucie aux Apparitions de la Très Sainte Vierge ; puisque des 3 enfants présents ici, c'est elle qui eut le privilège de voir Notre-Dame.


« Je suis l'Ange de la Paix »

Un an plus tard, au printemps 1916, l'Ange se manifesta de nouveau ; mais cette fois aux trois petits pastoureaux : Lucie, François et sa sœur Jacinthe ; ces deux derniers ayant eux aussi obtenu la permission de leurs parents pour garder leur troupeau. Dès lors, les 3 cousins étaient souvent réunis. Ce jour là, ils étaient monté sur le versant de la colline avec leurs brebis.
Jouant depuis un certain temps, voici qu'un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, les enfants virent au dessus des oliviers une chose d'une forme humaine s'approcher d'eux. Plus distinctement, cette fois on peut décrire que cette « chose » avait l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans tout au plus, vêtu d'un blanc pur, que le soleil rendait transparent comme s'il était en cristal.

En arrivant près des trois enfants, l'Ange dit :
« Ne craignez pas !. Je suis l'Ange de la Paix. Priez pour moi ! »

Puis s'agenouillant à terre, il courba le front jusqu'au sol. Les enfants firent de même, et répétèrent les paroles qu'ils entendirent :


Mon Dieu,
je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
Je Vous demande pardon
pour ceux qui ne croient pas,
qui n'adorent pas,
qui n'espèrent pas,
et qui ne Vous aiment pas.


Il répéta trois fois cette prière puis il se releva en disant :

« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications », puis il disparut.
Par ces mots, l'Ange nous apprend que le Cœur de Marie conduit infailliblement au Cœur de Jésus. Ces deux Cœurs ne se séparent pas : qui trouve l'un, trouve l'autre. Déjà, en 1873, un pieux jésuite, le R. P. Xavier de Franciosi, écrivit un important ouvrage où nous cueillons cette vérité : « Le Cœur de Marie conduit infailliblement au Cœur de Jésus ; ces deux Cœurs ne se séparent pas ; qui trouve l'un trouve l'autre. C'est le Cœur de Marie qui montre le Cœur de Jésus et c'est lui également qui le donne » (voir Forum n° 32 : « La dévotion au Coeur Immaculé de Marie avant Fatima »).

Au début du siècle, la dévotion aux Saints Anges était très vivante au Portugal, et ce culte était loin d'être inconnu aux trois pastoureaux. Chaque matin et soir ils adressaient une prière à leur Ange Gardien :

« A la louange de notre Ange Gardien
qui nous garde nuit et jour,
qu'Il soit toujours en notre compagnie. »

François a été le seul à ne pas entendre les paroles de l'Ange, et il en sera de même pour toutes les apparitions ; cependant, il eut lui aussi le privilège de voir les présences divines.


« Je suis l'Ange du Portugal »

Cette seconde apparition s'est sans doute passé en été, car il y faisait très chaud. Les trois enfants revenaient avec le troupeau au milieu de la matinée, et étaient entrain de jouer près du puis, lorsqu'ils virent le même ange qui leur dit :

« Que faites-vous ? Priez, priez beaucoup ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices ». (« desseins de miséricorde » veut dire que Jésus et Marie ont un amour particulier pour les petits enfants, pour leurs prières et sacrifices, tout ce qu’ils font a plus de valeur, parce que les enfants sont purs et touchent particulièrement le Cœur de Dieu.)

Lucie demanda comment devaient-ils faire pour se sacrifier ; et l'ange lui répondit :

« De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs.
De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. Je suis son Ange Gardien, l'Ange du Portugal.
Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. »

Ainsi, dès maintenant les petits bergers connaissent deux sortes de sacrifices : offrir à Dieu nos actions en compensation des péchés qui l'offensent et accepter les épreuves de la vie pour obtenir la conversion des pécheurs.

Après l'Apparition, François demanda à sa cousine :
« Que t'as dit l'ange ? »
Étonnée, Lucie lui demanda s'il avait entendu le dialogue, mais le petit garçon lui dit :
« Non, j'ai vu qu'il te parlait et j'ai entendu ce que tu lui as répondu, mais je ne sais pas ce qu'il t'as dit ».


« L'Ange de l'Eucharistie »

À l'automne 1916, les pastoureaux faisaient paître leurs troupeaux. Après le repas, ils se mirent à prier là où précisément l'Ange leur était apparu la première fois.
Alors qu'ils récitaient la prière apprise par l'Ange (« Mon Dieu, je crois, j'adore... etc. »), le visage contre terre, une lumière apparut au dessus d'eux. Se relevant, les enfants virent de nouveau l'Ange qui cette fois tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendue une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de Sang dans ce calice.
Laissant le Calice et l'Hostie suspendus en l'air, l'Ange se prosterna près des enfants et répéta 3 fois cette prière :


Très Sainte Trinité,
Père, Fils et Saint-Esprit,
je Vous adore profondément
et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ
présent dans tous les tabernacles du monde,
en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
par lesquels il est Lui-même offensé.
Par les mérites infinis de Son Très Saint-Cœur
et du Cœur Immaculé de Marie,
je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.


Puis, se relevant, Il prit de nouveau le calice et l'Hostie dans ses mains, donna la sainte Communion à Lucie, et donna le Sang du calice à Jacinthe et à François, en disant :
« Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu »
Il se prosterna une dernière fois avec les enfants et répéta à nouveau trois fois la prière de la Sainte Trinité, ci-dessus.

Les 3 petits voyants gardèrent le plus absolu silence sur les Apparitions de l'Ange. Pourquoi donc ?. Sœur Lucie le dit plus tard : « À cause de l'expérience pénible après l'Apparition de 1915 »
Elle confia également avoir la conviction qu'elle avait réellement reçu ce jour-là le Corps, l'Âme et la Divinité de Jésus-Christ comme lorsqu'elle communiait à l'église par le moyen d'une hostie.

Cette communion mystique fut certainement pour eux une grâce singulière. La Vie des Saints offre divers exemples de ces communions miraculeuses sans l'intervention du prêtre, par exemple celles de la Bienheureuse Imelda, de saint Stanislas Kostka, de saint Gérard Majella, etc. Cependant c'était la première fois que la sainte communion était offerte à des âmes privilégiées sous la forme du Précieux-Sang.
Dans leurs conversations intimes, les pastoureaux se demandaient pourquoi Lucie avait reçu l'Hostie alors que François et Jacinthe le contenu du calice. Lucie expliquait à ses cousins que les deux communions étaient équivalentes, mais lorsque Notre-Dame, à sa seconde visite, leur eut annoncé leur avenir, ils comprirent que la différence dans la « matière » de leur communion symbolisait la différence de leurs destinées : Lucie devant rester longtemps sur cette terre, avait besoin du Pain de vie ; eux, appelés à la quitter bientôt, devaient se préoccuper particulièrement d'offrir le sacrifice de leur vie.


CHRONOLOGIE DES APPARITIONS DE L'ANGE


1915 ● L’Ange apparaît trois fois, sans donner de message.
Printemps 1916 ● Première apparition de l’Ange de la Paix. L’Ange, à genoux, récite cette prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime; je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne Vous aiment pas. »
Été 1916 ● Deuxième apparition de l’Ange du Portugal. L’Ange invite les trois petits voyants à accepter et à supporter avec soumission les souffrances que Dieu leur enverra.
Automne 1916 ● Troisième apparition de l’Ange. Il tient dans sa main gauche un calice sur lequel est suspendue une Hostie de laquelle quelques gouttes de Sang tombent dans le Calice. L’Ange récite avec les trois petits voyants la prière à la Très Sainte Trinité, puis avec la sainte Hostie, il donne la Communion à la petite Lucie, tandis qu’il donne à Jacinthe et à François le Sang du Calice.

Les apparitions de 1917

LES APPARITIONS
Dimanche 13 mai 1917

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« Je suis du Ciel »

Plusieurs mois après la dernière Apparition de l'Ange et très précisément en ce dimanche 13 mai 1917 qui précédait la fête de l'Ascension, les 3 enfants, avant de sortir avec leurs brebis, s'étaient rendus à l'église paroissiale pour entendre la première messe, celle qu'on appelle dans le pays, la « Messe des âmes », parce qu'on y prie spécialement pour les défunts. Dans la famille des petits pastoureaux, la messe du dimanche était un devoir sacré.

La messe finie, les enfants revinrent à la maison, prirent le sac qui contenait leur repas, et allèrent, avec les brebis, jusqu'à la mare qui se trouve en dehors du hameau, vers l'endroit appelé Gouveia. Lucie, comme elle le faisait presque toujours, choisit elle-même l'endroit où ils devaient faire pâturer les brebis ce jour-là, un terrain appartenant à ses parents à la Cova da Iria qui signifie, la tombe de Iria, en souvenir de Sainte Iria (Irène) qui a préferé mourir que de perdre sa pureté. C'est là que se rendirent allègrement les trois enfants. Ils traversèrent lentement la lande pour permettre aux brebis de brouter le long du chemin. De cette manière, et parce qu'aussi le terrain était pierreux, hérissé ça et là de genêts épineux, la route fut assez longue, et ils n'arrivèrent à l'endroit désigné que peu avant midi. Ils ouvrirent alors leurs sacs de provisions, ils se signèrent, comme ils en avaient l'habitude, récitèrent un « Notre Père », et se mirent à manger, en prenant soin cependant de garder quelque chose pour le soir, avant de reprendre le chemin de la maison. Ils dirent ensuite les Grâces et récitèrent le chapelet puis, en haut de la pente de la Cova da Iria, se mirent à construire, pour s'amuser, un petit mur autour d'un buisson, quand soudain ils virent comme un éclair. Ils se regardent tout surpris. Ils savent qu'il n'y a pas d'éclair sans orage. Ils lèvent les yeux vers le ciel, mais, ni du côté du Levant, ni du côté de Santa Catarina, il n'y a le moindre indice de pluie. Pas le plus léger nuage ne vient obscurcir l'azur du ciel. Pas le plus léger souffle de vent. Le soleil est splendide, l'atmosphère chaude et calme. Cependant, ils décidèrent de rentrer à la maison.

Les petits descendirent donc la pente, poussant les brebis en direction de la route. Arrivés à la moitié de la pente, environ à la hauteur d'un grand chêne-vert qui se trouvait là, ils virent un autre éclair puis une Dame toute vêtue de blanc, et qui répandait la lumière autour d'Elle.

Surpris par cette Apparition, les enfants s'arrêtèrent à environ 1m50 de distance d'Elle. Alors la Dame dit :


- N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
- D'où venez-vous ?, demanda Lucie.
- Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
- Et que voulez-vous de moi ?
- Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
- Et moi, est-ce que j'irai au Ciel aussi ?, dit l'enfant.
- Oui, tu iras.
- Et Jacinthe ?
- Aussi.
- Et François ?
- Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Lucie demanda au sujet de deux jeunes filles mortes depuis peu : Maria, 16 ans, fille de José das Neves, et Amélia, 19 ans, qui allaient chez elle apprendre à tisser :
- Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
- Oui, elle y est.
- Et Amélia ?
- Elle sera au Purgatoire jusqu'à la fin du monde.
Il semble que cette jeune fille est décédée dans des circonstances comportant un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté.
- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
- Oui, nous voulons.
- Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Pendant qu'Elle prononçait ces paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d'Elles, une lumière intense s'en dégagea. Lucie dit plus tard que « cette lumière intense pénétra notre cœur jusqu'au plus profond de notre âme. Elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».

Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette prière :

« Ô, Très Sainte Trinité, je Vous adore.
Mon Dieu, mon Dieu,
je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »

Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
- Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
- Quand arrivera la fin de la guerre ?
- Je ne peux le dire encore, tant que je ne t'ai pas dit aussi ce que je veux.

Après ces paroles, Elle s'éleva doucement, en direction du levant, jusqu'à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l'environnait semblait lui ouvrir un chemin.
Cette première Apparition dura environ 10 minutes, et comme pour les Apparitions de l'Ange, François vit la Très Sainte Vierge mais n'entendit pas ses Paroles. Jacinthe, elle, voyait et entendait tout, mais n'osa pas parler à Notre-Dame. Seule Lucie eut le privilège de dialoguer avec Elle.

Jacinthe, oubliant sa promesse de ne rien dire à personne, en parla aussitôt à ses parents. Ces derniers interrogèrent le petit François qui confirma tout ce qu'avait raconté sa sœur. Cette révélation arriva aux oreilles de Maria, sœur de Lucie. Questionnée, la petite voyante, dut tout raconter pour ne pas mentir, et la nouvelle se sut dans tout le bourg. Ses parents ne croiront pas à ce qui se raconte, et Lucie se fera donc très sérieusement gronder ; ce qui explique que, plus tard, Jacinthe ne dira plus rien sur ce qu'elle verra.

L'information vint jusqu'aux oreilles du Curé-Prieur de Fatima, Dom Manœl Marquès Ferreira qui se montra assez perplexe et interrogea maladroitement les pastoureaux. Les petits enfants, impressionnés par l'attitude et le ton sévère du curé, ne gagnèrent pas sa confiance. Jacinthe observa même un mutisme total.

Offusqué, l'abbé durcit sa position et transmit le compte rendu de l'interrogatoire au Cardinal Belo, du diocèse de Fatima, qui suivit sa conclusion : « il faut se tenir résolument à l'écart de cela ». Dès lors, Dom Ferreira se conforme à cette directive, en se montrant très hostile aux événements de la Cova da Iria.


LES APPARITIONS
Mercredi 13 juin 1917

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Le Cœur Immaculé
de Marie

Les enfants firent donc connaître les date des futures Apparitions de Notre-Dame et déjà, en ce 13 juin, des dizaines de personnes étaient rassemblées à la Cova da Iria, près du chêne-vert. La mère de Lucie préféra ne pas y aller à cause du remue-ménage que faisait cette affaire suite aux révélation des enfants.

Les personnes réunies récitèrent le chapelet, quand un éclair s'approcha d'eux. Notre-Dame, sur le chêne-vert apparut alors.

- Que veut Votre Grâce ?, dit Lucie.
- Je veux que vous veniez le 13 du mois prochain ; que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.
(La Sainte Vierge demande à Lucie d'apprendre à lire dans l'intérêt du message spirituel qu'elle aurait à transmettre)
Lucie demanda la guérison d'un malade, ce en quoi Notre-Dame répondit :
- S'il se convertit, il sera guéri durant l'année.
- Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel, dit la petite fille.
- Oui, Jacinthe et François je les emmènerai bientôt, mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner Son trône.
Avec tristesse, la petite Lucie dit :
- Je vais rester toute seule ici ?
- Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ?. Ne te décourage pas. Je ne t'abandonnerai jamais !. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.

Puis la Vierge ouvrit les mains, faisant apparaître le reflet d'une lumière immense. En Elle, les enfants se virent comme submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s'élevait vers le ciel, et Lucie dans celle qui se répandait sur la terre.
Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un Cœur entouré d'épines qui semblaient s'y enfoncer : c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation.

La Vierge repartit. Les branches du chêne-vert qui s'étaient inclinées lorsque Notre-Dame apparue, se relevèrent et se tournent vers l'Est comme si elles étaient attirées par un fort vent.

Précision importante : Seuls les trois enfants ont vu et entendu Notre-Dame et ce reflet lumineux. Quelques autres personnes qui étaient là, à la Cova da Iria, disaient avoir entendu le son des réponses de la Vierge ; mais aucun des assistants ne virent ni le reflet lumineux, ni Notre-Dame.
Ceux qui étaient venu pour voir avaient tout de même des preuves de l'authenticité des dires des enfants :

1°) Au moment où les enfants virent Notre-Dame, tout le monde pu voir les petites branches du sommet de l'arbre, qui auparavant étaient droites, s'incliner comme si elles avaient été réellement foulées par quelqu'un ; et pendant toute l'Apparition, ces branches ployaient en rond de tous les côtés, comme si le poids de Notre-Dame avait réellement porté sur elles. De même, à la fin de l'Apparition, qui dura une dizaine de minutes, lorsque Notre-Dame partait, tous les rameaux se ramassèrent et s'infléchirent en direction de l'Est, comme si la Vierge avait laissé traîner sa robe sur la ramure.

2°) Tous purent également observer qu'il y eut, au moment du départ de Notre-Dame, comme un souffle d'une fusée d'artifice quand on l'entend monter au loin, puis un petit nuage qui s'élevait de l'arbre vers l'Orient, jusqu'à disparaître complètement.

Ces faits, que tous purent constater, ne peuvent provenir de l'imagination des enfants, ni être imputables à des phénomènes atmosphériques. C'était donc vrai ; les enfants disaient la vérité et ceux qui étaient là purent en juger, même s'ils espéraient en fait voir réellement la Sainte Vierge.
Après le départ de Notre-Dame, tout le monde récita les Litanies et chacun rentra plein d'allégresse et de ferveur à la maison, racontant ce qui s'était passé à la Cova da Iria.

Cette seconde visite, disait soeur Lucie, fut pour eux, l'occasion d'une illumination de leur esprit qui leur fit comprendre combien Dieu est grand, combien il est nécessaire de réparer ses droits violés, « combien Il nous aime et veut être aimé, quelle est la valeur du sacrifice et combien le Seigneur en tient compte pour convertir les pécheurs ».


LES APPARITIONS
Vendredi 13 juillet 1917

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La vision de l'enfer

En ce 13 juillet 1917, quatre mille à cinq mille personnes s'étaient déplacées à la Cova da Iria. Tous récitaient le chapelet ; puis lorsqu'il fut terminé, Lucie regarda vers le Levant et dit : « Notre-Dame arrive ! »
La lumière du jour diminua, comme au moment d'une éclipse ; la température, qui était très chaude, diminua ; la teinte de la lumière se modifia, devenant jaune d'or. Il se forma alors, autour des trois petits voyants, une nuée blanchâtre très agréable à voir.

Quelques instants plus tard, la petite Jacinthe, voyant que sa cousine regardait la Notre-Dame sans oser lui parler, dit : « Parle-lui donc ! Tu vois bien qu'Elle est déjà là ! ». Lucie se décida donc :

« Que veut de moi Votre Grâce ? »
« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient ; que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir »
« Je voudrais Vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un miracle afin que tout le monde croit que Votre Grâce nous apparaît ».
« Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je vous dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire.
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :

"Ô Jésus,
c'est par amour pour Vous,
pour la conversion des pécheurs,
et en réparation pour les péchés commis
contre le Cœur Immaculé de Marie" »

Disant ces paroles, Elle ouvrit les mains. Le reflet de la lumière qui s'en dégageait parut pénétrer la terre. Les enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet océans de fumée. Les cris et les gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient effrayantes !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés.

Effrayés, et comme pour demander secours, les enfants levèrent les yeux vers Notre-Dame qui dit :
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix.
La guerre va finir, mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Cela, ne le dites à personne, sauf à François ».

Explications : La dévotion que le Seigneur veut établir vise deux objectifs que nous appellerons : celui du 13 juin et celui du 13 juillet. Le premier est absolu et permanent: il vise à obtenir le salut éternel des âmes par la réparation des fautes des pécheurs et par notre intercession pour leur conversion ; le second est contingent, immédiat, nous dirons historique ; il consiste à intéresser le Tout-Puissant au sort de la pauvre humanité dans le sens d'une marche vers la paix fraternelle entre les peuples, dont la première condition est la consécration de la Russie. Ce sont ces deux objectifs que la Vierge a systhétisés dans cette parole capitale plusieurs fois citée : « Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix.

La promesse inconditionnelle du triomphe du Coeur Immaculé de Marie est précédée des mots : « à la fin », ce qui signifie qu'il peut y avoir un délai plus ou moins long et des épreuves plus ou moins grandes avant que l'on voit ce triomphe promis.

La phrase : « Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc. » concerne le troisième secret. La locution adverbiale « etc. » a été volontairement écrite par Sœur Lucie dans ses mémoires car elle-même ne pouvait dévoiler ce message qui aurait du être dévoilé au monde, par le Vatican, en 1960 ; et bien que le Saint-Siège ait publié en l'an 2000 un message, la demande de Notre-Dame reste à ce jour toujours à accomplir.

Au cours d'un entretien avec soeur Lucie, probablement en juillet 1946, le Père Luis Gonzaga da Fonseca lui posa la question suivante : « Notre-Dame a garanti que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi. Que veut dire "Dogme de la foi ?" ». Lucie lui répondit : « Foi véritable ! ».


Notre-Dame ajouta : « Quand vous réciterez le chapelet , dites après chaque Mystères :


"Ô mon Jésus,
Pardonnez-nous,
Sauvez-nous du feu de l'enfer,
Attirez au Ciel toutes les âmes,
surtout celles qui en ont le plus besoin." »


Voilà ce qu'avait dit ce 13 juillet 1917 Notre-Dame, à la Cova da Iria. Par cette vision, notre Mère nous rappelle la terrible sanction éternelle de l'impénitence finale afin de nous encourager à vivre habituellement en état de grâce. La pensée du châtiment éternel est "chose bonne" pour ceux qu'elle excite à éviter le péché et à vivre dans l'état de grâce jusqu'à la visite de Celui qui viendra à nous « comme un voleur ». Elle est "chose mauvaise" pour les pécheurs qui ne pensent jamais au triste sort qui les attend s'ils ne font rien pour apaiser la colère divine et retrouver l'amitié du Juge suprême.

Après un instant de silence, Notre-Dame s'éleva en direction du Levant. On entendit à cet instant comme un grand coup de tonnerre, avec un fort vent. Lucie dit :
« Elle s'en va !... Elle s'en va ! », puis Elle disparut.

Le peuple portugais qui a un culte profond pour les âmes du Purgatoire, qui a érigé sur tous les chemins de petits oratoires (ermidas dos alminhas) pour rappeler aux passants la charité envers ces « pauvres âmes », pensa spontanément que la Sainte Vierge demandait la prière pour les âmes du Purgatoire, et dans les paroisses, dès que la formule fut connue, on se mit à dire : « Prenez en Paradis toutes les âmes du Purgatoire ». Toutefois, les petits pastoureaux, au chapelet quotidien, en famille, n'ajoutaient jamais ce mot. Aussi, leurs parents continuaient eux-mêmes à dire la formule comme ils avaient entendu leurs enfants la dire. Mais le bon Ti Manel (Nom populaire de Manuel-Pedro Marto, père de François et de Jacinthe) ajoutait : « Quand je suis à l'église, je la récite comme les autres ».

Plus tard, on demanda à Sœur Lucie quelles étaient, à son idée, les âmes évoquées par la formule. Elle répondit : « Les âmes des pécheurs ».
— Pourquoi ne croyez-vous pas qu'il s'agit des âmes du Purgatoire ?
— « La Vierge ne nous a jamais intéressés aux âmes du Purgatoire, mais toujours à celles des pécheurs. Celles du Purgatoire sont sauvées ; elles sont dans le vestibule du Paradis, tandis que celles des pécheurs se trouvent sur les bords de l'abîme infernal ». C'est d'autant plus vrai, que la Vierge ne dit pas : l'enfer où sont les âmes des pécheurs, mais où vont. Le salut envisagé ne concerne donc pas les damnés, mais les pécheurs en danger de damnation. La miséricorde de Notre-Dame ne porte pas atteinte au dogme de l'éternité et de l'irrémissibilité des peines de l'enfer.

D'une certaine manière, les âmes exilées hors du Ciel entrevu peuvent être, elles-aussi, comprises dans l'intention du fidèle qui récite cette prière, car elles ont pareillement besoin de la miséricorde du Sauveur, mais pas « le plus besoin »

Durant tout ce mois, les trois enfants ne cessèrent de penser à la vision de l'enfer ; surtout la petite Jacinthe, dont le caractère s'en trouva même changé. Toutes les pénitences et mortifications lui semblaient être insuffisantes pour arriver à préserver quelques âmes de l'enfer. « Il nous faut faire beaucoup de sacrifices, disait-elle, et prier beaucoup pour les pécheurs, afin que personne n'aille plus dans cette prison de feu, où l'on souffre tant ! »


Lundi 13 août 1917
Persécutions maçonniques contre les enfants

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Les enfants
en prison !


Non loin du lieu des événements se trouvait un homme très anticlérical. Il était administrateur du canton de Vila Nova de Ourem, dont dépendait la ville de Fatima. Ferblantier de métier, Artur de Oliveira Santos, ne brillait pas par sa culture. Très jeune, il s'intéressa à la politique et avait créé un petit journal local : « la voix de Ourem », avant de prendre en main l'affaire familiale : « la ferblanterie du progrès », héritée de son père.

Membre d'une Loge maçonnique, il cumula trois mandats (administrateur du canton, Président de la Chambre municipale, et Substitut du Juge cantonal) et était, à ce titre, la personnalité la plus redoutée du canton.
Suite à l'enthousiasme de la foule et à l'annonce du grand secret promis par Notre-Dame, la presse et le pouvoir politique, dont Oliveira Santos était le représentant dans le canton, ne pouvaient rester indifférents à cette affaire. Quelles explications donnerait-il à ses compagnons de la Loge si le territoire dont il est l'administrateur devenait le berceau de ce que la franc maçonnerie cherche à détruire par tous les moyens: la religion catholique. Il fallait donc absolument accabler la Sainte Vierge comme, 1884 ans plus tôt, les membres du Sanhédrin, à Jérusalem, le firent pour Son Divin Fils : « Que faisons-nous, car cet homme opère beaucoup de miracles? Si nous le laissons faire, tous croiront en lui » (Jean XI-47,48).

Le 10 août, Manuel Marto et Antonio dos Santos reçurent l'ordre de se présenter le lendemain à midi, avec leurs enfants, devant l'administrateur à Vila Nova, ville située à 15 kilomètres de Fatima. Le seul moyen pour y aller était la marche à pied ou à dos d'âne. Aussi, le père de François et jacinthe décida d'y aller seul pour ne pas imposer une si longue marche aux enfants, alors que le père de Lucie emmena sa fille sur une bourrique (elle en tomba trois fois).

L'administrateur ne savait pas qu'il y avait trois voyants mais un seul. Il demanda pour « le petit », mais apprenant qu'il s'agissait en fait de trois enfants, il se fâcha et réprimanda Monsieur Marto.
Il interrogea Lucie afin de lui faire dire le secret et lui promettre de ne jamais plus retourner à la Cova da Iria, mais la fillette resta muette. L'administrateur menaça alors Lucie, en lui disant qu'il lui ferait avouer le secret, même s'il fallait la tuer pour cela.

La franc-maçonnerie avait donné des ordres pour liquider au plus vite l'affaire de Fatima. Aussi, le 13 août vers 9h00, arrivèrent plusieurs hommes chez la famille Marto et, parmi eux, le ferblantier qui prétendit être là pour pouvoir, lui aussi, voir le miracle. Il demanda nerveusement pour les enfants afin, disait-il, de les emmener en voiture à cheval sur le lieu des apparitions. Sur ces faits, les petits pastoureaux arrivèrent des champs, mais n'arriva pas à ses fins. Alors, il rusa de nouveau et proposa d'aller chez le curé en compagnie des parents, afin d'interroger les enfants. Ils arrivèrent à l'église et à la demande de l'administrateur, l'abbé Ferreira posa des tas de questions aux voyants. À la fin de cette rencontre, l'administrateur obligea les petits à monter dans la voiture. François se mit en avant, et les deux fillettes à l'arrière. Le cheval pris la direction de la Cova da Iria mais, en arrivant sur la route, il changea brusquement de direction vers Vila Nova de Ourem.

Une heure à une heure et demi après, le ferblantier arrivait triomphalement chez lui avec les trois enfants et les enferma dans une chambre en leur disant qu'ils n'en ressortiront qu'après avoir révélé le secret. Sa femme les traita avec bonté et les laissa jouer avec ses propres enfants, se montrant bonne jusqu'au bout avec les innocents petits prisonniers de son terrible mari. De fatigants interrogatoires commencèrent dès le lendemain au bureau du ferblantier, mais sans résultat. C'est alors qu'on les mit dans la prison publique, afin de les obliger à dire publiquement que tout cela n'était que mensonges ! ; mais face au mutisme des enfants et au début de révolte de la foule qui ne comprenait pas pourquoi les petits voyants étaient en prison, les autorités décidèrent de les libérer. Le 15 août donc, l'administrateur jugeant la partie définitivement perdue, mettait les enfants dans sa voiture à cheval, et les déposait de nouveau sur le perron de l'habitation du Curé de Fatima. (Artur de Oliveira Santos est décédé à Lisbonne en 1955, sans avoir donné le moindre signe de repentir).

Néanmoins, le 13 août, à la Cova da Iria, Notre-Dame était venue. Il y avait là dix-huit mille personnes. Un tonnerre se fit entendre, puis le reflet d'une lumière apparut, et aussitôt la foule vit un petit nuage qui plana quelques instants au-dessus du chêne-vert, puis il s'éleva vers le ciel et disparut. Alors apparut un arc en ciel à hauteur d'homme, colorisant toute la nature de belles couleurs. Notre-Dame était donc, visiblement, bien venue ce 13 août 1917.

Lorsqu'ils eurent retrouvé leur liberté, les trois pastoureaux allèrent sur le lieu des apparitions. Ils récitèrent le chapelet en action de grâces devant l'arbuste dont les pelerins avaient arraché toutes les feuilles du sommet et coupé des branches qu'ils emportaient comme reliques.
La nouvelle du retour des enfants après leur emprisonnement fût une grande joie pour leurs parents, ainsi qu'à beaucoup d'autres personnes convaincues de la réalité des faits surnaturels.

La mère de Lucie se faisait malgré tout assez de souci. Sans l'avoir voulut, elle était devenue la dépositaire des offrandes que les pélerins avaient laissé sur une petite table ornée de fleurs, qu'elle avait placé devant le chêne.
En ce 13 août, où beaucoup de gens laissèrent des offrandes, la pauvre femme ne savait que faire de cet argent. Elle voulut alors le confier à une personne sûre, mais ni les parents de Jacinthe et François, ni le curé de la paroisse de Fatima ne l'acceptèrent. Ce dernier lui conseilla cependant de garder cet argent chez elle. Un jour, quatre hommes se présentèrent et lui demandèrent l'argent pour construire une chapelle, prétendaient-ils. Maria dos Santos, très méfiante, refusa. C'est alors qu'elle prit la résolution de se débarrasser de cette lourde charge ; mais comment faire ? Elle eut l'idée de dire à sa fille Lucie d'interroger Notre-Dame pour savoir ce qu'Elle voulait que l'on fasse de l'argent. Lucie promis de lui demander cela lors d'une prochaine apparition de Notre-Dame.


LES APPARITIONS
Dimanche 19 août 1917


Annonce du miracle

En ce dimanche ensoleillé, Lucie et François et son frère Jean, partirent pour faire paître leurs troupeaux. Sur le chemin des Valinhos (les vallons), Lucie commença à remarquer des changements dans l'atmosphère qui précédaient les apparitions : un rafraîchissement subit de la température et une diminution de la lumière solaire, avant l'éclair caractéristique. Soupçonnant que Notre-Dame allait apparaître, Jean alla chercher en hâte sa sœur Jacinthe.

Effectivement, Notre-Dame apparut dans un reflet de lumière, mais attendit la petite Jacinthe avant de se montrer au dessus du chêne-vert. Alors Notre-Dame dit :
- « Je veux que vous continuiez d'aller à la Cova da Iria le 13, et que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient. S'ils ne vous avaient pas emprisonnés en ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l'Enfant-Jésus pour donner la paix au monde. Notre Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre Dame des Douleurs. »

Lucie demanda quoi faire de tout l'argent que laissaient les gens au pied du chêne-vert à la Cova da Iria.
- « Je veux que l'on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l'un avec Jacinthe et et deux autres petites filles habillées de blanc. L'autre, François le portera avec trois autres garçons comme lui, vêtus d'une aube blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire.
Ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l'on fera faire. »
- « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades », demanda Lucie.
- « Oui, j'en guérirai certains dans l'année ; puis, prenant un air triste, elle ajouta : « Priez, priez beaucoup et faîtes des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âme vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Alors, Elle s'éleva en direction du levant.

Comme l'Ange, quelques mois avant, Notre-Dame ne donne pas des conseils différents aux petits pastoureaux ; Elle insiste même sur les raisons de faire des sacrifices, et certaines expressions que n'a pas employées l'Ange : « "faites" des sacrifices » (au lieu de : « "offrez" à Dieu un sacrifice »), leur feront comprendre qu'il y a non seulement des pénitences « passives » qui consistent à accepter patiemment les épreuves providentielles mais aussi des pénitences « actives » que le chrétien peut s'infliger volontairement, toujours dans le même esprit de réparation pour les péchés du monde et d'imploration pour la conversion des pécheurs.

« L'ODEUR D'UN PARFUM EXTRAORDINAIRE »

Avant de reprendre le chemin d'Aljustrel, François et Jacinthe cueillirent un rameau du chêne-vert sur lequel la Vierge Marie venait de poser les pieds. Ils rentraient au hameau, leur précieux rameau à la main, lorsqu'ils rencontrèrent Maria Rosa sur le pas de sa porte, avec d'autres personnes. Tout émue, Jacinthe dit aussitôt à sa tante qu'ils ont vu encore une fois Notre-Dame aux Valinhos, mais la mère de Lucie les traita de menteurs. La petite insista en lui montrant le rameau de chêne-vert qu'elle tenait à la main :
« Voyez, ma Tante ! Notre-Dame avait un pied sur cette petite branche et un autre sur celle-ci. »
« Donne ! » [ Montre-le-moi ! ] Jacinthe lui remit le rameau, et Maria Rosa le porta à son nez. Elle s'étonnait de ce parfum délicat, inconnu dans la région. Tous voulurent sentir aussi le rameau, et tous trouvèrent l'odeur très agréable. Elle mit le rameau sur la table, en disant qu'elle trouverait bien quelqu'un qui saura lui dire quelle est cette odeur ; mais, le soir, le rameau avait disparu. C'était tout simplement Jacinthe qui l'avait repris pour le montrer à son père, le soir, dès son retour des champs.
Jacinthe arriva toute joyeuse avec un rameau à la main, et dit à son papa que Notre-Dame était apparue de nouveau aux Valinhos. Au moment où elle entrait, un parfum extraordinaire embauma la pièce. Il avançait la main vers le rameau en demandant à sa fille qu'est-ce que ce rameau. Il le sentit, mais le parfum avait disparu.

Au vu de ces preuves, Ti Marto croyait de plus en plus fermement aux apparitions ; Sans doute Olimpia y croyait-elle aussi, mais sans oser encore se l'avouer à elle-même. La mère de Lucie commença au cours de ce mois à retrouver un peu plus de paix, et bien que n'y croyant pas encore, elle commença à être ébranlée. Antonio, le père de Lucie, lui aussi, commença à être moins opposé à sa fille.

Deux ans après cette apparition, une femme du voisinage, Maria Carreira, du hameau de La Moita, voyant la passivité du clergé devant le désir exprimé par Notre-Dame, prit sur elle de faire bâtir la petite chapelle, à laquelle elle devait consacrer sa vie, en même temps que son fils Joao (Jean), le miraculé de la seconde apparition. Le peuple donna à cette sainte femme le surnom de Maria de la Capelinha..

La leçon à retenir de cette apparition du 19 août est qu'on peut affirmer avec une grande certitude que le salut des âmes dépend de nos prières et de nos sacrifices. Le pape Pie XII, dit dans son encyclique Mystici Corporis : « Le salut de beaucoup dépend des prières et des pénitences volontaires des membres du Corps du Christ ».
C'est une vérité absolue : beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui prie ni se sacrifie pour elles !. C'est pourquoi, en vertu de la communion des saints, nous sommes solidaires des âmes en danger de damnation et sommes chargés par la Mère du Rédempteur d'intercéder en leur faveur. Jamais comme à notre époque il n'est aussi urgent d'arracher l'homme au péché et de le retourner vers Dieu, car jamais peut-être tant de forces mauvaises ne travaillent à le séparer de son Créateur. Notre Mère exhorte les pécheurs au repentir et à la conversion et demande aux âmes généreuses prières et pénitence pour que les pécheurs se convertissent afin que tous les enfants de Dieu vivent dans l'amitié du Seigneur et par conséquant dans l'espérance certaine du salut.


LES APPARITIONS
Jeudi 13 septembre 1917

.
Annonce de la bénédiction du monde

Les trois petits bergers attendaient avec impatience le 13 septembre, afin de contempler, une fois de plus, Notre-Dame. Sa visite leur était d'autant plus précieuse que des souffrances et des luttes pénibles mettaient de plus en plus à l'épreuve leur patience, déjà héroïque.
En effet, le mépris qu'ils rencontraient de la part des gens du hameau — certains ne se gênaient pas pour battre Lucie — les humiliait profondément. L'attitude, sinon hostile, du moins indifférente, du curé de la paroisse et des autres prêtres des environs, était une torture pour leurs âmes délicates.
Le nombre de gens qui croyaient aux apparitions augmentait cependant d'une manière extraordinaire. Après les prodiges constatés à la Cova da Iria, le 13 août, par une grande foule venue de partout, après le courage surhumain montré par les enfants devant le terrible Administrateur, les personnes de bonne foi pouvaient difficilement douter de la sincérité des voyants, et, par conséquent, de la réalité des apparitions.

Ce 13 septembre sont rassemblés à la Cova da Iria, entre 25 000 et 30 000 personnes, afin de voir la sainte Apparition. Dès l'aube, tous les chemins des environs de Fatima étaient remplis de monde. La plupart des pèlerins récitaient pieusement leur chapelet. Un témoin oculaire a écrit : « C'était un pèlerinage vraiment digne de ce nom, dont la vue seule faisait pleurer d'émotion. Jamais il ne m'avait été donné de voir, durant toute ma vie, une telle manifestation de foi... Sur le lieu des Apparitions, les hommes se découvraient. Presque tout le monde se mettait à genoux, et priait avec ferveur... » Au milieu de la foule des pèlerins, il y avait, cette fois, quelques prêtres, et un certain nombre de séminaristes.
A midi, heure solaire, certaines personnes virent quelque chose dans ce ciel bleu sans nuage : un globe lumineux, se déplaçant du Levant vers le couchant, et glissant lentement dans l'espace ; puis il disparut quelques secondes. De nouveau, il réapparut et cette fois il se dirigea vers le chêne-vert. La lumière du jour diminua à cet instant.

Notre-Dame, répondant à Lucie, dit :

« Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre Seigneur viendra, ainsi que Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ; Il bénira le monde. »

Pour la conversion des pécheurs, les petits pastoureaux s'étaient mis une corde autour des reins, qu'ils portaient jour et nuit, ce qui les faisaient souffrir, mais Notre-Dame leur dit :

« Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour. »

A une demande de guérison pour une petite fille sourde et muette, Notre-Dame répondit :
« D'ici un an, elle se trouvera mieux. »
Puis, à d'autres demandes Elle dit :
« Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre Seigneur ne se fie pas à eux. »

Ces dernières paroles de Notre-Dame sont d'une extrême importance : elles prouvent qu'il ne suffit pas de penser à Dieu uniquement qu'en on en a besoin. Bien souvent l'humanité demande les grâces du ciel en dernier ressort ; quand toutes les voies terrestres ont été épuisées, alors on se souvient que nous avons besoin de Dieu ; un peu comme on a besoin des pompiers pour éteindre un incendie... Or, la Très Sainte Vierge donne ici un éclaircissement de taille : il faut obtenir la confiance du Seigneur et donc prier... toujours prier. Cela implique qu'il faut le faire autant dans les bons moments que Dieu nous donne, que dans les épreuves.

Notre-Dame demanda ensuite des brancards de procession afin de les porter pour la fête de Notre-Dame du Rosaire.

Lucie lui proposa d'accepter deux lettres et un petit flacon d'eau de senteur qui lui avaient été donnés par un homme d'une paroisse voisine, mais Notre-Dame répondit :
« Cela ne convient pas pour le Ciel.
En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient »
Alors Elle commença à s'élever et disparut comme les fois précédentes.

Il y eut un prêtre qui suivit de près les évènements et qui se trouvait sur le lieu de l'Apparition ce 13 septembre. Grâce à sa prudence et à sa délicatesse, accompagnée d'un réel souci d'information rigoureuse, il sut gagner la confiance des voyants et de leurs parents. C'était le Chanoine de Lisbonne : Manuel Nunes Formigão, alors professeur au séminaire et au lycée de Santarém († le 30 janvier 1958 à Fatima). Sa première impression ne fut pas très encourageante. Il était resté sur la route, à 200 mètres de distance, et avait seulement remarqué, à un moment donné, une diminution de la lumière du soleil, qu'il avait attribuée à une cause purement accidentelle. Pour cette raison, il gardait une certaine réserve, toutefois bienveillante, étant donné l'excellente impression que lui avaient causée les enfants. Le 27 septembre, il revint à Fatima pour interroger les petits bergers, afin d'être à même de fonder un jugement, aussi objectif que possible, sur les évènements.
Quelle fut l'impression du Chanoine Formigão, à la suite des interrogatoires prolongés auxquels il avait soumis les trois enfants ? Une ferme conviction de leur absolue sincérité, conviction qui n'excluait pas, cependant, une certaine appréhension qu'ils ne fussent victimes d'une hallucination, ou que les faits de la Cova da Iria ne fussent provoqués par l'esprit des ténèbres, pour des fins inconnues.
Pour dissiper ses derniers doutes, le Chanoine résolut d'aller à Fatima interroger de nouveau les enfants, avant le 13 du mois d'octobre, jour où l'on espérait le grand miracle promis par l'Apparition.
Une fois de plus, la simplicité des réponses des enfants avait convaincu le Chanoine Formigão de leur sincérité et il avait hâte de voir arriver le 13 octobre, qui devait définitivement établir le caractère surnaturel des évènements de Fatima.


LES APPARITIONS
Samedi 13 octobre 1917



LE MIRACLE ANNONCÉ


Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50 000 à 60 000 personnes !. Certains étaient venu de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.

Pour la première fois, la mère de Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se produirait pas !, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux, avaient une grande confiance sur les promesses de la Sainte Vierge ; quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule.

Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge était à l'heure ! En effet, le gouvernement de l'époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire ; mais le Ciel n'a que faire de l'heure des hommes !... à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert. S'adressant à Lucie, Elle lui dit :

« Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame.
« Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. [et prenant un air plus triste] : Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit Notre-Dame.

Pendant qu'Elle s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
Interrogée le jour même de ce 13 octobre 1917 par l'abbé Formigão, la petite Lucie dit que « Notre-Dame a demandé de réciter le chapelet, de nous corriger de nos péchés, demander pardon à notre Seigneur, mais n'a pas parlé de pénitence. » (source : "Témoignages sur les apparitions de Fatima", par le Père de Marchi, 1974, p. 209).


La foule observant le miracle du soleil

Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment que la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y avait un grand silence. L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.
À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs !.

Ce phénomène qu'aucun observatoire astronomique n'a enregistré, et qui n'a pu être, par conséquent, un phénomène naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales l'ont constaté, des incroyants comme des croyants. Les journalistes des principaux quotidiens du Portugal l'ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima en ont été témoins, ce qui détruit l'hypothèse d'une illusion d'optique ou de l'hallucination collective.

Pendant les dix minutes où la foule contemplait ce miracle cosmique, les trois petits voyants purent admirer, près du soleil, trois tableaux successifs :

LA VISION DE LA SAINTE FAMILLE : À coté du soleil apparut saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblait bénir le monde, avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de Croix.
LA VISION DE NOTRE-DAME DES DOULEURS : Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde.
LA VISION DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL : dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel.

Lucie seule vit la seconde et la dernière vision, tandis que François et Jacinthe n'eurent le privilège de n'apercevoir que la vision de la Sainte Famille (1).

Ce fut la dernière fois que Notre-Dame apparut à la Cova da Iria, laissant les preuves irréfutables de Son existence. Bien sur, cet événement parut dans la presse.
Dans son cahier de souvenirs, soeur Lucie (alors soeur Marie de Jésus) avait ajouté des remarques qui s'adressent à nous tous : « En cette apparition, les paroles qui restèrent le plus profondément ancrées dans mon coeur furent celles par lesquelles notre sainte Mère du Ciel suppliait les hommes de ne plus peiner Notre Seigneur trop offensé. Quelle amoureuse plainte elles contiennent et quelle supplication ! Oh ! que je voudrais qu'elles résonnent dans le monde entier et que tous les enfants de la Mère céleste écoutent sa voix ! ». A un autre endroit, elle nous dit que lorsqu'elle parlait de cette dernière visite céleste avec ses cousins, ils ne pouvaient retenir leurs larmes en se rappelant la tristesse du visage de l'apparition quand elle avait prononcé ces paroles.



Le culte de Notre-Dame de Fatima

Durant cinq années, l'Autorité ecclésiastique crut bon de se maintenir dans une prudente réserve à l'égard des Apparitions de Fatima. C'est seulement le 3 mai 1922, deux ans après la restauration effective du diocèse de Leiria, que le nouvel évêque du lieu, Mgr. José Alves Correia da Silva, nomma une Commission destinée à étudier le cas, et à commencer un procès canonique. Cette Commission travailla avec une lenteur prudente afin d'entendre tous les témoins, et ce n'est que le 13 octobre 1930, que l'Évêque de Leiria publia la lettre pastorale « A divina Providentia » sur le culte de Notre-Dame de Fatima et déclara dignes de foi les visions des enfants à la Cova da Iria, tout en se soumettant à l'avance au jugement postérieur du Saint-Siège. En voici la conclusion :

« En vertu des considérations que nous venons d'exposer, et d'autres encore, que nous omettons par souci de brièveté, invoquant humblement l'Esprit-Saint, et nous confiant à la protection de la Très Sainte Vierge, après avoir entendu les Révérends Consulteurs de notre Diocèse,


Nous décidons :

1°) de déclarer dignes de foi les visions des petits bergers à la Cova da Iria, paroisse de Fatima, dépendant de ce diocèse (qui ont eu lieu) du 13 mai au 13 octobre 1917.

2°) de permettre officiellement le culte de Notre-Dame de Fatima. »


Le 1er octobre 1930, le Pape Pie XI accordait les indulgences suivantes aux pèlerins de Fatima, encourageant ainsi la dévotion populaire envers Notre-Dame du Rosaire :


1°) Une indulgence de 7 ans et 7 quarantaines à tout fidèle, chaque fois que, contrit de ses fautes, il visitera le sanctuaire de Fatima et y priera aux intentions du souverain pontife ;

2°) Une indulgence plénière une fois par mois aux conditions ordinaires, aux pèlerins en groupe qui prieront aux intentions du souverain pontife. Précédemment, le Saint-Père avait accordé 300 jours d'indulgence à l'invocation : « Notre-Dame du Rosaire de Fatima, priez pour nous ».


Cette approbation, accompagnée des indulgences, allait ouvrir le cycle des grandioses pèlerinages à Fatima qui devaient attirer des grâces si précieuses sur le Portugal.
Les 12 et 13 mai 1931, eut lieu le premier Pèlerinage national à Fatima. Il fut présidé par le Nonce Apostolique. Tous les évêques portugais étaient présents ou représentés. Le Cardinal Patriarche de Lisbonne, au nom de tous, consacrait le Portugal au Cœur Immaculé de Marie, en présence d'une foule évaluée à cent mille personnes.

____________________________

(1) Source : « Fatima ou le suicide mondial », par Mg. Wm C. McGrath, éd. les pères de Saint Paul, Québec, 1951, page 77.

Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950

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Message par mariejesus Lun 4 Mar 2013 - 13:38

PRIONS AVEC LE ROSAIRE
Extrait de : "Croisade du Rosaire pour la Paix" Maison de St Dominique - 1956

TABLE DES MATIÈRES
La Prière

Excellence du Rosaire

Promesses de la Très Sainte Vierge

Importance des mystères

Le Rosaire et les fins dernières

Le purgatoire sur la terre

Rôle social du Rosaire

Le Rosaire dans les apparitions de Notre-Dame

Témoignages

Le Rosaire en famille


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1. La prière

LA PRIÈRE


« La prière est un entretien d'amitié où l'âme parle cœur à cœur avec DIEU dont elle se sait aimée. » Sainte Thérèse d'Avila.



« La prière est la clef de tous les trésors de DIEU. » Saint Augustin.



« Jésus n'est qu'Amour. Ô mer sans limites où la créature vient puiser sans réserve les trésors nécessaires à son rachat !

Ô Amour ! Vous n'êtes pas connu, vous n'êtes pas aimé. »

Sainte Madeleine de Pazzi.



« En vérité, je vous le dis : Tout ce que vous demandez à mon Père, en Mon Nom, Il vous l'accordera. »

Jésus-Christ ne dit pas : « Je vous accorderai ceci ou cela » mais il dit « tout » pourvu que ce ne soit pas nuisible à votre Salut.


« Prier, c'est recevoir la vie à flots. » - Louis de Grenade.



« Les sermons, les méditations, les communions, les mortifications sont d'une utilité reconnue pour la vie spirituelle ; mais si dans les tentations, nous négligeons de nous recommander à DIEU, nous succomberons malgré tous les sermons, toutes les méditations, toutes les communions, toutes les pénitences, et tous les bons propos que nous aurons faits... la raison en est que pour faire actuellement le bien, pour vaincre les tentations, pour exercer les vertus il faut de plus le secours actuel de la grâce de DIEU, or ce secours actuel, le Seigneur ne l'accorde qu'à celui qui prie avec persévérance. »

Saint Alphonse.



« Toutes les grâces que le Seigneur a déterminé, dans ses décrets éternels, de nous accorder, il ne veut nous les donner que par le moyen de la prière. » Saint Thomas d'Aquin.



« Il faut se persuader que tout notre bien dépend de la prière : de la prière dépend la victoire sur les tentations, le changement de vie, la grâce de l'amour divin, de la perfection, de la persévérance et du Salut éternel. »

Saint Alphonse, Docteur de l'Église.



« La sainteté de vie est le fruit de notre volonté en tant que celle-ci est fortifiée par le secours de la grâce divine. DIEU a pourvu lui-même abondamment à ce que le don de sa grâce, si nous le voulions, ne nous fit jamais défaut ; nous pouvons l'obtenir surtout par une PRIÈRE ASSIDUE.

« Il existe nécessairement entre la prière et la sainteté une dépendance telle que l'une ne peut en aucune façon exister sans l'autre. »
- Saint Pie X (Enc. Hærent).



« Celui qui prie se sauve certainement, celui qui ne prie pas se damne certainement.

« Tous les élus – à l'exception des enfants – se sont sauvés par la prière. Tous les damnés se sont perdus faute de prière, s'ils avaient prié, ils ne se seraient pas perdus. Tel est et tel sera dans l'enfer leur principal sujet de désespoir : avoir pu se sauver avec tant de facilité en implorant de DIEU les grâces nécessaires et maintenant, les malheureux, n'être plus à même de les demander. »

Saint Alphonse.



« On ne donne pas des joyaux et des perles à ceux qui n'en connaissent pas le prix.

Ni moi non plus, je ne livre pas mes dons et mes faveurs à ceux qui ne savent pas les apprécier. Je ne les donne qu'aux âmes qui les recherchent et me les demandent instamment. »

N.-S. à Sainte Catherine de Ricci.



« Une âme qui prie est déjà sauvée, affirmait Sainte Thérèse d'Avila, et elle aurait voulu se tenir sur une haute montagne pour crier à tous : Priez, priez, priez ! »


« Toutes les vertus naissent, croissent et se perfectionnent par la prière. »

Saint Charles Borromée.



« La prière est la Toute-Puissance de Dieu livrée entre les mains des hommes. » - Saint Thomas.



« Par une prière fervente on gagne des biens plus précieux que le monde entier. »

« La prière est toute puissante ; seule, elle suffit pour tout obtenir. Elle nous procure tous les biens et nous délivre de tous les maux. »

Saint Bonaventure.



« Je sais que nous avons tous à combattre, nuit et jour, contre les tentations de l'enfer ; le démon ne laisse passer aucune occasion de nous faire tomber. Je sais que, sans le secours du Ciel, nous ne sommes pas capables de résister aux efforts de nos ennemis ; c'est pourquoi l'Apôtre nous exhorte à nous revêtir des armes de DIEU : « revêtez-vous de toutes les armes de DIEU, afin de pouvoir tenir contre les ruses du diable ». Or quelles sont les armes que Saint Paul recommande pour résister aux démons ? » Faites en tout temps, par l'esprit, toutes sortes de prières et de supplications ; dans ce but veillez avec une persévérance continuelle ». Ce sont les prières ferventes et assidues qui obtiennent de DIEU son secours et la victoire. »

Saint Alphonse.



« Le monde va mal. Il ira bien quand nous voudrons, c'est-à-dire quand nous voudrons prier. »

Rd Père Gatry.



« Au moyen de la prière le Salut devient sûr et très facile. Pour se sauver il n'est point nécessaire d'aller sacrifier sa vie parmi les infidèles, ni de vivre dans les déserts. Que faut-il pour se sauver ? Il suffit de dire : Mon DIEU aidez-moi, ayez pitié de moi. Si nous ne sommes pas sauvés, ce sera entièrement notre faute ; nous nous perdrons uniquement pour avoir négligé de prier. »

Saint Alphonse de Liguori.



« Aussi je le dis et je le répète, et le répéterai toujours tant que je vivrai, Tout notre salut est dans la prière ; c'est pourquoi tous les écrivains dans leurs livres, tous les orateurs dans leurs prédications et tous les confesseurs dans l'administration du Sacrement de Pénitence, ne devraient rien recommander plus instamment que de toujours prier, en avertissant, en redisant sans cesse : Priez, priez et ne vous lassez jamais de prier, car, si vous priez votre salut est assuré ; mais, si vous cessez de prier, votre perte est certaine. »

Saint Alphonse de Liguori.




« II n'est point de grâces qu'on ne puisse obtenir par la prière, fut-on le plus grand pécheur du monde, pourvu qu'on prie avec persévérance. »

Saint Jean Chrysostome, (in. act. hom. 36).



« Certains pensent qu'il est inutile de prier aussi longtemps qu'on demeure en état de péché mortel. Ce qui est entièrement faux : « quiconque demande reçoit, dit Jésus-Christ, qu'il soit juste ou non ».

Saint Alphonse : Le grand moyen de la Prière.



« Le pécheur est aussi exaucé quand il prie, quoique sa prière ne soit point méritoire – elle a néanmoins la force d'obtenir, parce que son efficacité n'est pas fondée sur la justice mais sur la Bonté divine – Lors donc que nous prions il n'est pas nécessaire que nous soyons ami de DIEU pour obtenir les grâces que nous lui demandons : la prière elle-même nous rend ses amis. »

Saint Thomas, Comp. Théol. (cité par Saint Alphonse.)



« On peut affirmer en toute sûreté que la prière est la cause de toute vertu ; elle apporte avec elle la haine du vice et conduit à la pratique constante des vertus chrétiennes. »

Saint Jean Chrysostome.



« DIEU gouverne le monde, mais la prière gouverne DIEU. »

Saint Jean Chrysostome.



« Quiconque offre à DIEU pour l'âme d'autrui un Pater Noster lui est plus agréable que s'il lui offrait un grand poids d'or. »

La Bse Vierge Marie à Sainte Brigitte.



« L'apostolat de la prière est le plus efficace, le plus facile, le plus puissant des apostolats.

La prière est le moyen des moyens pour tout obtenir. »

Pie XI. (discours sur l'apostolat de la prière).



« Juste ou injuste, quiconque prie avec piété et persévérance afin d'obtenir les grâces du Salut est sûr d'être exaucé. » Saint Thomas.



« Il ne faut que quelques heures d'épreuves surmontées par la prière pour établir l'âme tout à coup dans une paix invincible. »

Rd Père de Ravignan.



« Si quelquefois je n'exauce pas vos prières, c'est pour vous préparer quelque chose de plus utile... Mais plutôt que de manquer aux promesses que je vous ai faites à la prière, je bouleverserais le Ciel et la terre. »

N.-S. à Sainte Gertrude.



« S'il arrive qu'une âme à qui Dieu avait donné la grâce, s'en dépouille par un abus de sa liberté, elle ne saurait la recouvrer qu'autant que la miséricorde divine s'approchera d'elle comme Jésus-Christ s'approcha du sépulcre de Lazare, et lui ordonna de sortir du tombeau.

Sans cet appel de la miséricorde divine il serait plus impossible aux âmes mortes à la grâce par le péché de la recouvrer, qu'il n'est impossible à un cadavre en dissolution de revenir à la vie.

Cet appel de la bonté de Dieu à l'âme enfermée dans le tombeau du péché c'est la grâce actuelle, indispensable pour recouvrer la grâce sanctifiante, l'amitié de Dieu.



Justes ou pécheurs nous avons tous un moyen facile, efficace, infaillible, d'obtenir pour nos frères aussi bien que pour nous les grâces actuelles les plus puissantes. Ce moyen, c'est la prière. Les promesses de Jésus-Christ s'étendent aux prières faites par les pécheurs et pour les pécheurs. » R. P. Ramière (Apostolat de la prière).





« Nos progrès dans le bien suivent exactement nos progrès dans l'Esprit de prière. » - Saint Augustin.



Sur un vieux crucifix flamand de 1632

« Je suis la Lumière et vous ne me voyez pas.

« Je suis la Route et vous ne me suivez pas.

« Je suis la Vérité et vous ne me croyez pas.

« Je suis la Vie et vous ne me recherchez pas.

« Je suis le Maître et vous ne m'écoutez pas.

« Je suis le Chef et vous ne m'obéissez pas.

« Je suis votre Dieu et vous ne me priez pas.

« Je suis votre grand Ami et vous ne m'aimez pas.

« Si vous êtes malheureux ne me le reprochez pas.


« Je vous exhorte, puisque votre très aimable Jésus daigne prendre ses délices d'être et de converser avec vous par le moyen de la Sainte Oraison, de ne pas le priver de son contentement, mais d'expérimenter combien est véritable ce que dit le Saint-Esprit, à savoir : « Qu'il n'y a point d'amertume en sa conversation ni d'ennui en sa compagnie mais joie et réjouissance ». Regardez cette affaire comme la première, la principale, la plus nécessaire, la plus pressée et la plus importante de toutes vos affaires, et dégagez-vous tant qu'il vous sera possible des autres affaires moins nécessaires, pour donner le plus de temps que vous pourrez à celle-ci. »

Saint Jean Eudes.
* *

*



Marie Médiatrice


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« Toute grâce arrive de DIEU au Christ, du Christ à la Vierge et de la Vierge à nous. » Saint Bernardin de Sienne.



« DIEU a choisi Marie comme mère de son Fils afin qu'Elle puisse tout obtenir, et comme Mère des hommes afin qu'Elle puisse tout accorder. » Bossuet.



« DIEU a choisi Marie pour la Trésorière, l'économe, la dispensatrice de toutes ses grâces qui, toutes, passent par ses mains. – Elle les donne à qui Elle veut, comme Elle veut, quand Elle veut et autant qu'Elle veut. »

Saint Grignion de Montfort.



« On peut affirmer que, sans Marie, absolument rien ne peut nous être distribué de cet immense trésor de toute grâce accumulé par Notre-Seigneur. » - Ency. (Léon XIII. 1891).



« S'abstenir de recourir à Elle dans le besoin, ce serait voler sans ailes. »

Léon XIII.



« Aucun discours n'opère autant de profit et de componction que le sermon sur la Miséricorde de Marie. »

Saint Alphonse (Gloires de Marie).




« À la confiance en son intercession est attaché le Salut de tous. »
- Saint Alphonse.



« Nul, ô Vierge très Sainte, n'est rempli de la connaissance de Dieu, que par Vous ; nul n'est sauvé que par Vous ; nul n'obtient un don de la miséricorde de DIEU que par Vous. »

Saint Germain de Constantinople, (orat. 2 in Dormition B. M. V.)



« Viens auprès de Marie avec moi, de peur d'être sans Elle à jamais perdu »
Saint Ildefonse.




« Ô Marie, il vous est possible de rendre l'espérance du Salut, même aux âmes les plus désespérées. » Saint Jean Damascine.



« Le cœur de Marie est un palais où se tiennent les assises de la Miséricorde. »
Sainte Sophie Barat.



« Telle est ma confiance, et elle va jusque-là que, si mon Salut éternel était entre mes mains, je le remettrais dans les vôtres, parce que je me fie plus en votre Miséricorde et en votre protection qu'en toutes mes œuvres. » - Saint Alphonse de Liguori.



« Pécheur, quel que tu sois, fusses-tu tout couvert de la fange de tes fautes, eusses-tu vieilli dans l'iniquité, garde-toi de te livrer au désespoir ; va donc à Marie et tu seras sauvé. »

Saint Bernard (cité par Saint Alphonse « Les gloires de Marie »).



« Si la vue de nos péchés nous épouvante et décourage, souvenons-nous que Marie a été établie Reine de Miséricorde pour sauver par sa protection les pécheurs les plus coupables et les plus désespérés, pourvu qu'ils se recommandent à Elle. »

Saint Alphonse (« Les gloires de Marie »).


« Le secours que nous implorons de Marie par nos prières a son fondementdans l'office de Médiatrice de la grâce divine qu'elle remplit constamment auprès de DIEU... Or cet office ne rencontre peut-être son expression dans aucune prière aussi bien que dans le Rosaire... » Léon XIII - 1894.



« Pour l'extension du règne du Christ c'est de la puissance du Rosaire que nous attendons les services les plus féconds en résultats. »

Léon XIII (encyclique Adjutricem populi).



« J'ai trouvé le peuple rebelle à l'Évangile, toutes les fois que, à côté de la Croix du Sauveur, j'ai omis de montrer l'image de sa Mère. »

Saint François Xavier.



« Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils... Son cœur a tant d'amour pour le mien qu'il ne peut refuser vos demandes... Par moi il touchera les cœurs les plus endurcis... Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. » N. D. à Estelle Faguette à Pellevoisin, le 8-12-1876.

2. Excellence du Rosaire

EXCELLENCE DU ROSAIRE



Cinquante Papes ont écrit sur le Rosaire pour demander aux fidèles avec les plus vives instances la pratique de cette admirable dévotion.



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« Le Rosaire est l'arbre de Vie qui ressuscite les morts, guérit les malades et conserve la santé à ceux qui l'ont déjà. »

Nicolas IV



« Le Rosaire est un moyen donné du Ciel pour apaiser la colère de Dieu. »

Grégoire XIII.



« Chaque jour des biens immenses arrivent au peuple chrétien par le Rosaire. »

Urbain V.



Le Rosaire est : « Le trésor des grâces ». - Paul V.



« Le Rosaire est le moyen le plus merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce. » - Grégoire XIV.



« Le Rosaire est un remède souverain aux erreurs et aux vices. » - Benoît XIII.



Le Rosaire est : « La gloire de l'Église Romaine ». - Jules III.



Léon X compare le Rosaire à « un mur qui arrête les malheurs prêts à fondre sur l'Église ».




« Le Rosaire est spécialement approprié pour détourner du monde les dangers qui le menacent. - Sixte IV.



« Le Rosaire est la prière la plus efficace pour accroître dans le cœur des fidèles la dévotion à Marie. » - Pie IX (Décret du 2 mai 1855).



« Le Rosaire est la prière la plus divine après le Saint Sacrifice de la messe. » - Saint Charles Borromée.



« Le Rosaire de Marie est le meilleur moyen pour atteindre le double idéal de prière et de bonne vie. »

Léon XIII, 1892.



« C'est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la Très Sainte Vierge. » - Saint Pie X, Testament.



De 1883 à 1901 Léon XIII écrivit dans 20 documents pontificaux dont 12 Encycliques sur le Rosaire de Marie : Fait unique dans les annales de l'Église de voir le même Pape entretenir du même sujet les fidèles par un si grand nombre d'Encycliques, décrets, lettres.



« Le Rosaire condense en lui tout le culte qu'on doit à Marie. Pour honorer Marie et mériter ses faveurs, il n'y a pas une meilleure prière que le Saint Rosaire. »

Léon XIII (Encyclique octobrimense).



« Nous l'affirmons de nouveau et avec énergie : c'est dans le Rosaire que nous mettons notre plus ferme espérance.

Fasse Dieu que cette dévotion retrouve en tous lieux son antique faveur, soit aimée et pratiquée comme un éclatant signe de reconnaissance entre les chrétiens et comme le meilleur moyen d'obtenir la clémence de Dieu. »

Léon XIII 8-9-1894.



Le Rosaire est « l'Expression la plus accomplie de la piété chrétienne. »

Le Rosaire est « une prière incomparable et d'une efficacité souveraine. » - Léon XIII.



« Dites à vos prêtres qu'ils prient beaucoup. Tant que le Pape n'a pas dit son Rosaire la journée du Pape ne cesse pas. »

Pie XI à S. Exc. Mgr. Richaud.



« Le Rosaire est le moyen privilégié entre tous les autres, de procurer le retour au Christ des individus, des familles et des nations. »

Pie XI.



« Ce qu'on croirait faire ou dire de plus grand est bien petit si on le compare au Rosaire.

Si le Rosaire est ou s'il peut être la prière des âmes simples, il a fait aussi les délices des âmes plus élevées, en les conduisant aux degrés les plus sublimes de la contemplation. »

Rd Père de Ravignan.



« C'est une arme très puissante pour chasser les démons ; pour conserver l'intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes. »

Pie XI - (1938 Enc. Rosaire).



« Nous estimons que le Saint Rosaire est le moyen le plus efficace et le meilleur pour obtenir l'aide maternelle de la Vierge. » - Pie XII. (Encyclique Ingruentium malorum - 1951)



« Cette façon de prier a le parfum de la simplicité évangélique et requiert l'esprit d'humilité, dont le mépris nous rend impossible l'acquisition du royaume céleste. »

Pie XI.



« Il y a sans doute plusieurs moyens d'obtenir l'assistance de Marie. Cependant nous estimons que l'institution du Rosaire est le meilleur et le plus fécond. »

Léon XIII (Encyclique adjuticem populi 1895).



« Ne vous étonnez pas de ne pas réussir en vos prédications. Car vous labourez un sol qui n'a pas été arrosé par la pluie.

Sachez que quand Dieu voulut renouveler le monde, il envoya d'abord la pluie de la Salutation angélique ; c'est ainsi que le monde fut réformé. Exhortez donc les hommes dans vos sermons à dire mon Rosaire et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes. »

« Beaucoup de prédicateurs veulent tout de suite tonner contre les péchés les plus graves, ignorant qu'avant de donner un remède pénible, il faut préparer le malade à le recevoir et à en profiter. C'est pourquoi ils doivent d'abord exhorter leurs auditeurs à l'amour de l'oraison et spécialement à mon angélique psautier ; car, si tous commencent à prier de la sorte, il n'est pas douteux que la divine clémente ne soit propice à ceux qui persévéreront. Prêche donc mon Rosaire. »

Attribué à N. D. parlant à Saint Dominique (cité par Saint Grignion de Montfort).



« Une âme ne saurait faire de vrais progrès dans la spiritualité si elle n'a l'habitude du chapelet. »

Père Faber.



« Comment ne pas tout espérer si nous nous servons avec exactitude et piété de cette méthode divine. »

Pie XI.



« De tout ce qui se fait dans l'Église, le Rosaire est pour moi ce qu'il y a de plus agréable après la sainte Messe. »

N.-D, au Bx Alain de la Roche.





Les bienfaits du Rosaire

(Saint Grignion de Montfort dans « Le Secret du Très saint Rosaire).





« Le Rosaire récité avec la méditation des mystères :

1) nous élève insensiblement à la connaissance parfaite de Jésus-Christ.

2) purifie nos âmes du péché.

3) nous rend victorieux de tous nos ennemis.

4) nous rend la pratique des vertus facile.

5) nous embrase de l'amour de Jésus-Christ.

6) nous enrichit de grâces et de mérites.

7) nous fournit de quoi payer toutes nos dettes à Dieu et aux hommes et enfin nous fait obtenir de Dieu toutes sortes de grâces. »



« Chacun avance selon sa piété et sa fidélité à la Très Sainte Vierge, ni plus ni moins. »

Vénérable Père Passerat.




« Le Rosaire est l'hommage le plus agréable que l'on puisse offrir à la Mère de Dieu. »

Saint Alphonse de Liguori.



« Pour que les supplications aient le maximum d'efficacité... recourons à Marie... par le Rosaire. »

Léon XIII - 1891.





EXHORTATION DE SAINT GRIGNION DE MONTFORT

AUX PRÊTRES EN FAVEUR DU TRÈS SAINT ROSAIRE.




« Oh qu'un prêtre et un directeur d'âme est heureux, à qui le Saint-Esprit a révélé ce secret inconnu de la plus grande partie des hommes ou qui ne le connaissent que superficiellement.

S'il en reçoit la connaissance pratique, il le récitera tous les jours et le fera réciter aux autres.

Dieu et sa Sainte Mère verseront abondamment la grâce en son âme pour être un instrument de sa gloire ; il fera plus de fruit par sa parole, quoique simple, en un mois que les autres prédicateurs en plusieurs années ».

« Je vous assure qu'il est très dangereux pour ne pas dire pernicieux de quitter de son propre mouvement la récitation du chapelet ou du Rosaire sous prétexte d'une plus parfaite union à Dieu.

Croyez-moi : voulez-vous arriver à un haut degré d'oraison sans pourtant l'affecter et sans tomber dans les illusions du démon si ordinaires aux personnes d'oraison, dites tous les jours, si vous pouvez, votre Rosaire entier ou du moins le chapelet.

Y êtes-vous déjà arrivé par la grâce de Dieu, si vous voulez vous y conserver et y croître dans l'humilité, conservez la pratique du Saint Rosaire, car jamais une âme qui dit son Rosaire tous les jours ne sera formellement hérétique ni trompée par le démon ; c'est une proposition que je signerai de mon sang. »

- Saint Louis Marie Grignion de Montfort.


3. Les promesses du Rosaire

PROMESSES DE LA TRÈS SAINTE VIERGE

AUX DÉVOTS DU ROSAIRE

Approuvées à Rome en 1895





lère Promesse : La dévotion du Très Saint Rosaire est un grand signe de prédestination.

2ème Promesse : Quiconque récitera pieusement le Rosaire et persévérera dans cette dévotion, verra ses prières exaucées.

3ème Promesse : Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans tous leurs maux.

4ème Promesse : Persévère dans mon Rosaire et je subviendrai à tes besoins.

5ème Promesse : Celui qui récite pieusement le Rosaire, en méditant les mystères, se convertira s'il est pécheur.

6ème Promesse : Ceux qui récitent le Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort réconfort et lumière.

7ème Promesse : Celui qui se recommande à moi par le Rosaire ne périra pas.

8ème Promesse : À ceux qui récitent mon Rosaire, je promets ma protection spéciale.

9ème Promesse : Prêche le Rosaire ; c'est une arme très puissante contre l'enfer, et un bouclier impénétrable contre les traits de l'ennemi.


10ème Promesse : Quiconque récitera dévotement le Rosaire croîtra en grâce, s'il est juste, et deviendra digne de la vie éternelle.

11ème Promesse : Je promets des grâces de choix aux dévots de mon Rosaire.

12ème Promesse : Je veux que ceux qui chantent mes louanges par le Rosaire aient lumière, liberté et plénitude de grâces.

13ème Promesse : Les vrais dévots du Rosaire ne mourront pas sans sacrements.

14ème Promesse : Je suis spécialement la Mère des enfants du Rosaire qui sont dans le Purgatoire, tous les jours, j'en délivre un grand nombre.

15ème Promesse : Les vrais enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le ciel.
(Extrait des écrits du Bx Alain de la Roche.)









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*



Ces promesses rappellent simplement la doctrine chrétienne sur l'efficacité de la prière, par Marie en particulier.

Là où cela marque un engagement sincère de la vie... « Quiconque mourra vêtu de cet habit sera préservé des flammes éternelles : c'est un signe de salut et un gage de ma protection dans les périls. »

N.-D, à St Simon Stock.



Le fait que, dans l'apparition de Fatima, N.D. apparut sous les traits de N.D. du Mont-Carmel tenant le Scapulaire,« signifie que N.D. voulait que tout le monde porte le Scapulaire. Le Saint Père a déclaré que le Scapulaire est un signe de consécration au Cœur Immaculé. Le Scapulaire et le Rosaire sont inséparables ».

Lucie de Fatima.



« La dévotion au Scapulaire a fait couler sur le monde un fleuve immense de grâces spirituelles et temporelles. »

Pie XII - 1950.



L'AVE MARIA vaut plus que tout l'Univers - Saint Alphonse



« L'Ave Maria est la plus belle de toutes les prières après le Pater ; c'est le plus parfait compliment que vous puissiez faire à Marie, puisque c'est le compliment que le Très-Haut lui envoya faire par un archange pour gagner son cœur ; il fut si puissant sur son cœur par les charmes secrets dont il est plein que Marie donna son consentement à l'Incarnation du Verbe, malgré sa profonde humilité. C'est par ce compliment aussi que vous gagnerez infailliblement son cœur si vous le dites comme il faut. » - Saint Grignion de Montfort.



« Les plus précieuses reliques que j'ai laissées sont les paroles prononcées par Moi. »

N.-S. à Sainte Gertrude.



« L'Oraison Dominicale et la Salutation angélique possèdent, selon l'opinion de plusieurs docteurs, une vertu particulière et une valeur surnaturelle, non seulement à cause de la piété de celui qui les récite, mais encore par ELLES-MÊMES et en quelque sorte par le fait même de leur récitation, ex opere operato, comme parle l'École.

Saint Réalino.

Un des plus grands plaisirs qu'on pouvait lui faire était de promettre de réciter pour lui un Ave Maria. »



« Les vrais serviteurs de Marie auront une grande dévotion à dire l'Ave Maria, dont peu de chrétiens connaissent le prix, le mérite, l'excellence et la nécessité.

Il a fallu que la Sainte Vierge ait apparu à de grands saints pour leur en montrer le mérite et l'efficacité pour convertir les âmes.

Ils ont publié hautement que le salut du monde, ayant commencé par l'Ave Maria, le salut de chacun en particulier était attaché à cette prière qui a fait porter à la terre sèche et stérile LE FRUIT DE VIE et que c'est cette même prière, bien dite, qui doit faire germer dans nos âmes la parole de Dieu et porter le FRUIT DE VIE JÉSUS-CHRIST ; que l'Ave Maria est une rosée céleste qui arrose l'âme pour lui faire porter son fruit en son temps ; et qu'une âme qui n'est pas arrosée par cette prière ou rosée céleste ne porte point de fruit et ne donne que des ronces et des épines. »







« JE N'AI PAS DE MEILLEUR SECRET

POUR CONNAÎTRE SI UNE PERSONNE EST DE DIEU

QUE D'EXAMINER SI ELLE AIME À DIRE

L'AVE MARIA ET LE CHAPELET. »

Saint Grignion de Montfort.



« L'Ave Maria bien dit, avec dévotion et modestie, est, selon les saints, l'ennemi du diable, qui le met en fuite et le marteau qui l'écrase, la sanctification de l'âme, la joie des anges, la mélodie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la très sainte Trinité. L'Ave Maria est une rosée céleste qui rend l'âme féconde ; c'est un baiser chaste et amoureux qu'on donne à Marie, c'est une rose vermeille qu'on lui présente. C'est une perle précieuse qu'on lui offre, c'est une coupe d'ambroisie et de nectar divin qu'on lui donne. »

Toutes ces comparaisons sont des saints.

Saint Grignion de Montfort.





« Plus l'âme est arrosée par cette prière plus elle devient éclairée dans l'esprit, embrasée dans le cœur et fortifiée contre tous ses ennemis. »

Saint Grignion de Montfort.





« Quand reprenant l'éloge formulé par l'ange, nous saluons Marie du titre de « pleine de grâce » et, quand répétant cette louange, nous en tressons la couronne rituelle du Rosaire, il est impossible d'exprimer combien notre acte lui est agréable et lui fait plaisir. » Léon XIII - 1892.



« Chaque fois qu'en union avec l'ange de l'annonciation nous saluons Marie « pleine de grâce », chaque fois cette louange même que nous lui redisons est comme une offrande de roses qui répandent le plus agréable parfum. »
Léon XIII - 1901



« Toutes les fois que sur la terre une âme récite pieusement l'Ave Maria, elle renouvelle dans mon cœur les joies du mystère de l'Incarnation. »

Notre-Dame dans les Révélations de Sainte Gertrude.



« L'amour n'a qu'un mot en le redisant toujours : il ne le répète jamais.

Lacordaire.



« Le Ciel se réjouit, la terre s'étonne, Satan fuit, l'enfer tremble, le monde paraît méprisable, le cœur se fond dans un Saint amour, la tiédeur disparaît, la chair est domptée, la tristesse se dissipe, la ferveur s'accroît, le regret d'avoir offensé Dieu se révèle, l'espérance se grandit, l'esprit se dilate et l'amour devient plus ardent quand je dis : Ave Maria. » - Saint Bernard.



« Marie nous salue avec la grâce, si nous la saluons avec l'Ave Maria. » - Saint Bonaventure.



« Si je vous donnais chaque jour cent cinquante diamants quand vous seriez mon ennemi, ne me pardonneriez-vous pas ? Ne me feriez-vous pas comme à un ami toutes les grâces que vous pourriez ? Voulez-vous vous enrichir des biens de la grâce et de la gloire ? Saluez la sainte Vierge votre bonne Mère. »

« Celui qui honore sa Mère, la Sainte Vierge, est semblable à un homme qui amasse des trésors.

« Un jour, Notre-Seigneur apparut à Sainte Gertrude comptant des pièces d'or : « Je compte, lui dit-il, tes Ave Maria, c'est la monnaie dont on achète mon paradis. »

Saint Grignion de Montfort.



« Vierge Marie, entendre mon cœur vous dire ce verset : « Je vous salue Marie », c'est pour vous comme une obligation de me donner à moi, votre enfant, un baiser ; car, ô Mère, vous saluer par un Ave Maria, c'est vous donner un tendre baiser ; autant de fois vous êtes saluée, autant de baisers vous recevez de ceux qui vous aiment. »

Saint Bernard.



« La Salutation Angélique est le lieu où Dieu renferme et d'où se distribuent aux hommes les biens du ciel... par elle, un nombre innombrable de pécheurs ont obtenu le pardon et se sont sauvés...

En elle est la Source de vie pour l'Église ; par elle, les pécheurs sont purifiés, les infirmes guéris, ceux qui ont soif sont désaltérés et les jardins de la Science sont arrosés. »
Saint Augustin et Saint Bernard.



« Après la Messe, la dévotion du Rosaire fait descendre dans les âmes plus de grâces que toute autre, et, par ses Ave Maria, opère plus de Miracles que toute autre prière ».

Saint Vincent de Paul.



Richard de Saint-Laurent, disait qu'un simple Ave, suffit pour faire jaillir à flots, le lait bienfaisant de la Miséricorde de Marie. »



« Quand vous seriez sur le bord de l'abîme, quand vous auriez déjà un pied en enfer, quand vous auriez vendu votreâme au diable, vous vous convertirez tôt ou tard et vous vous sauverez, pourvu que vous disiez tous les jours le Saint Rosaire dévotement jusqu'à la mort, pour connaître la vérité et obtenir la contrition et le pardon de vos péchés. »

Saint Grignion de Montfort.



« Saint Dominique disait qu'il avait plus converti d'âmes par la récitation de l'Ave Maria que par tous ses sermons. »

Saint Curé d'Ars.



« La Salutation angélique est le manteau royal de Marie qui couvre les pécheurs et orne les justes. » - Saint Bernard.



« Les auteurs spirituels donnent toutes sortes de recettes pour avancer dans la vertu et faire de rapides progrès dans la perfection.

Le Meilleur Moyen reste encore de redire souvent, de redire sans cesse, l'Ave Maria. »
Rd Père Valentin Paquay.


4. Importance des Mystères

IMPORTANCE DES MYSTÈRES





« Notre Dame enseigne au Bienheureux Alain de la Roche que c'est une prière très utile, c'est un service qui lui est fort agréable, que de réciter cent cinquante salutations angéliques.

Il le lui est encore davantage et ceux-là feront encore beaucoup mieux, dit-elle, qui réciteront les salutations avec la méditation de la vie, de la passion et de la gloire de Jésus-Christ, car cette méditation est l'âme de ces oraisons. En effet, le Rosaire, sans la méditation des mystères sacrés de notre salut, ne serait presque qu'un corps sans âme, une excellente matière sans sa forme qui est la méditation et qui le distingue des autres dévotions. »

Saint Grignion de Montfort.



« En considérant sérieusement et dévotement les vertus de Jésus-Christ dans les quinze mystères de sa vie, les fidèles confrères du Rosaire deviennent semblables à ce divin Maître avec le secours de sa grâce et par l'intercession de la Sainte Vierge. »

Saint Grignion de Montfort.




« Saint Thomas enseigne que chaque mystère de la vie du Christ contient une vertu secrète qui se communique à ceux qui le méditent avec foi et avec amour. »

« Il en est du Rosaire comme des mystères de l'année liturgique, c'est la raison de la puissance extraordinaire de cette dévotion. »

R. P. Philippon O. P.



« Le Rosaire est un parfait résumé de la doctrine évangélique. »

Léon XIII.



« Le Rosaire n'est pas une simple récitation de quinze dizaines d'Ave Maria reliés par le Pater et le Gloria Patri. Il est principalement une prière intérieure, la contemplation des mystères, les souvenirs des trois grandes étapes parcourues par Celui qui est « la Voie, la Vérité, et la Vie ». Il a pour objet principal de mettre l'âme fidèle en contact avec l'Incarnation, avec le Sacrifice rédempteur, avec la vie céleste et la royauté spirituelle du Divin Ressuscité. La pratique du Saint Rosaire est donc, avant tout, un exercice de réflexion pieuse sur le grand mystère de salut de l'humanité accompli par notre divin Rédempteur, avec la coopération de Celle qui est la Mère de Jésus et notre Mère. »

Cardinal Mercier.



« Le Rosaire est une merveilleuse guirlande tressée de la salutation angélique et entremêlée de l'oraison dominicale, à laquelle se joint l'exercice religieux de la méditation des mystères. Elle est le genre de supplication le plus excellent et le plus fructueux pour l'obtention surtout de l'immortelle vie. » - Léon XIII.



« D'où cette très douce prière tira-t-elle une si grande et efficace vertu, si ce n'est des mystères mêmes du divin Rédempteur pieusement et religieusement contemplés et vénérés ».

Pie XI.



« On peut dire que, par le Rosaire, la Sainte Vierge nous enseigne à lire, à méditer et à réaliser l'Évangile, comme à ses fils agenouillés à ses pieds et qu'Elle forme avec une maternelle sollicitude. »

Lettre pastorale de S. E. le cardinal Patriarche de Lisbonne - 1954.



« Il est à peine possible d'imaginer de quelle joie suave et toujours renouvelée, les mystères du rosaire inondent la sainte âme de Marie et quels sentiments de persévérance et de bienfaisance maternelle ils réveillent. »

Léon XIII, Enc. 1894.



« Le Rosaire est une contemplation unie à la prière vocale. »

Saint Grignion de Montfort.



« Il faut aller de la perpétuelle contemplation de la bonté de Dieu à l'amour, et de l'amour, à la pratique de toutes les vertus. »

Bx Père Eymard.



« Le Rosaire offre un moyen pratique et facile de faire pénétrer et demeurer dans les esprits les dogmes principaux de la foi chrétienne « et » un excellent moyen de confesser la foi. »

Léon XIII (Enc. Magnac Dei Matris - 1892).



« Dans le Rosaire, l'objet de ces contemplations est l'abrégé de toute la religion chrétienne. » - Léon XIII.



« Le Rosaire est également un stimulant et un éperon dans la mise en pratique des vertus évangéliques, qu'il insinue et qu'il cultive dans nos âmes. Il alimente la Foi, ravive l'Espérance et la Charité. »

Pie XI (Enc. sur le Rosaire - 1937).



« À méditer les mystères l'esprit du chrétien puise insensiblement la vertu qu'ils renferment et s'en pénètre. »

Léon XIII - 1901.



« Que cette dévotion serve de stimulant à ceux qui se dévouent à l'Action Catholique, pour les presser dans leur apostolat avec plus de ferveur et de zèle, »

Pie XI (Enc. sur le Rosaire - 1937).



« Comme si les faits se passaient sous nos yeux, nous voyons se dérouler ces événements dont la suite a fait à la fois de Marie la Mère de Dieu et notre Mère... »

Il s'ensuit forcément que l'âme s'enflamme envers elle d'amour reconnaissant, qu'elle regarde tout ce qui est périssable comme indigne d'elle, et s'efforce de se rendre digne d'une telle Mère et de tant de bienfaits par l'énergie de ses résolutions. »

Léon XIII - 1895.



« Tandis que l'on considère les mystères de notre Rédempteur en murmurant les « Ave », le cœur s'enflamme d'amour et de reconnaissance au spectacle de ces preuves de charité que Dieu nous a données. »

Léon XIII - 1891.



« Voulez-vous être délivré de vos mauvaises habitudes, revêtir la noble parure des vertus, remporter d'éclatants triomphes sur les ennemis de votre salut, mourir en paix et régner au ciel ? Appliquez-vous à repasser sans cesse les mystères de la vie et de la Passion de N.-S. Jésus-Christ. »

Saint Albert le Grand, Docteur de l'Église.



« On mérite davantage, par une seule méditation bien faite sur la Passion, qu'en jeûnant toute une année le vendredi au pain et à l'eau, qu'en se donnant la discipline jusqu'au sang, qu'en récitant tout le Psautier, qu'en faisant à pied le pèlerinage de Saint Jacques. »

Saint Albert le Grand.



« Il y a autre avantage, non moins grand, que l'Église attend du Rosaire pour ses fils : c'est qu'ils conforment plus exactement leur vie et leur conduite à la règle et aux préceptes de la Sainte Foi. »

Léon XII 7-9-1892.



« Je ne trouve rien de plus puissant pour attirer le règne de Dieu, la Sagesse éternelle, au dedans de nous, que de joindre la prière vocale à l'oraison mentale, en récitant le Saint Rosaire et en méditant les quinze mystères qu'il renferme. »

Saint Grignion de Montfort.



« Le Rosaire inonde l'âme de ceux qui le récitent d'une Sainte joie qui se renouvelle sans cesse. »


5. Le Rosaire et les fins dernières

LE ROSAIRE ET LES FINS DERNIÈRES





« Je vais paraître devant le Bon Dieu. Une seule chose me console et me rassure : ce sont mes Ave Maria. À ce moment, il n'y a que cela de vrai. »

R. P. Bellanger.



« Le Rosaire est une assurance pour l'éternité, un talisman de vie et de bonheur éternel, un instrument de salut. »

R. P. Joret O.P.



« Plut à Dieu que nous disions le Rosaire avec dévotion tous les jours de notre vie ; qui douterait alors de ne pas mourir entre les bras de cette bonne Mère ? » - Vénérable Père Passerai.



« Lorsque l'heure est venue du grand repos, on enroule une dernière fois aux doigts du trépassé son chapelet. Celui qu'il portait d'ordinaire et qu'il savait si bien manier. Ayant en mains l'arme qui triomphe de l'enfer, la clef qui ouvre le paradis, il peut reposer en paix. Requiescat in pace. »

R. P. Joret. O. P.



« Il y a, au fond des âmes un sentiment religieux, qui les porte vers la couronne de Marie (le chapelet) ; aussi elles l'aiment comme la compagne inséparable de leur vie et leur secours assuré, et dans le dernier combat elles l'embrassent comme le doux présage de la couronne incorruptible de la gloire. »

Léon XIII - 1896.



« A l'heure suprême les fervents du Rosaire seront consolés par la maternelle tendresse de la Vierge et s'endormiront doucement sur son sein. »

Léon XIII - Diuturni temporis - 1898.



« LA DÉVOTION A MARIE EST UN SIGNE INFAILLIBLE DE SALUT ÉTERNEL ».

Saint Bernard.



« Prenez garde, veillez, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. Veillez, priant sans cesse, Ce que je vous dis, je le dis à tous, veillez. »

N. S, en Saint Luc.



« L'enfer est le plus grand et en définition le seul malheur qui puisse nous arriver, car il n'y a que celui-là d'irrémédiable. Que faut-il pour éviter l'enfer ? Mourir en état de grâce.

R. P, Joret. O. P.



L'État de grâce est toujours le fruit de la prière.



« Demandez et vous recevrez ». Demandez : c'est la condition posée, mais cette condition suffit. Si nombre de gens n'ont pas persévéré, s'ils sont tombés dans le péché mortel et de là en enfer, c'est parce qu'ils n'ont pas rempli cette condition. »

« ...Tout se ramène à une question de prière. Là est l'assurance du salut.

« Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort » : quand on a dit cela des dizaines de fois par jour, comment pourrait-on aller en enfer au sortir de ce monde ? »

R. P. Joret. O. P.



« Il n'y a pas de plus sûr moyen pour vaincre le attaques de l'enfer que de recourir à Marie. »

Saint Albert le Grand.



« Le Bienheureux Alain de la Roche assure qu'il a vu plusieurs personnes qui s'étaient livrées au diable corps et âme, en renonçant au baptême et à Jésus-Christ, et qui, après avoir pris la dévotion au Saint Rosaire, ont été délivrées de sa tyrannie. »

Saint Grignion de Montfort - Secret du Très Saint Rosaire.



« Le Rosaire est « le fouet qui flagelle le démon. »

Adrien VI.



« Beaucoup de chrétiens sont hélas tombés dans le péché mortel et n'ont pas la force d'en sortir. Qu'ils prient Marie, récitent le chapelet. Dieu leur donnera la grâce de la conversion, ils ne mourront pas dans l'impénitence finale. »

P. Joret - Le Rosaire et les fins dernières.



« Quelque criminel que soit un pécheur, s'il persévère dans la dévotion à Marie, il sera sauvé. »

Saint Hilaire in Matth.



« Le Rosaire, pour moi j'ai appris, par ma propre expérience, la force de cette prière pour convertir les cœurs endurcis. J'en ai trouvés sur lesquels toutes les plus terribles vérités prêchées dans une mission, n'avaient fait aucune impression et qui, pour avoir par mon conseil, pris la pratique de réciter tous les jours le Rosaire se sont convertis et donnés tout à Dieu.

Parmi les peuples des paroisses, les uns ayant quitté la pratique du chapelet et du Rosaire sont retombés dans leurs péchés, les autres pour l'avoir conservée se sont conservés dans la grâce de Dieu. »
- Saint Grignion de Montfort.


6. Le Purgatoire sur la terre



Le Purgatoire sur la terre





« Avant de posséder la béatitude céleste, il faut que l'âme expie les joies défendues. Si elle ne l'a pas fait dans ce monde, il faut que ce soit dans l'autre, au purgatoire. »

« La prière s'attaque à la source même du péché, qui est l'orgueil, l'insoumission à l'égard de Dieu. On voit dès lors que le Rosaire est une œuvre satisfactoire précieuse entre toutes. »

P. Joret. O. P.



De plus, pour réparer tous les péchés, de très nombreuses indulgences sont attachées au Rosaire. C'est la Reine des dévotions indulgenciées a dit le Père Faber.

Par elle, l'Église puise dans la satisfaction infinie de Jésus-Christ.

« Après la Sainte Eucharistie, le Rosaire est le meilleur moyen de soulager les âmes du Purgatoire. »

Saint Alphonse.



« II y a diverses demeures dans la maison du Père Céleste et la vie contemplative est régulièrement parlant plus méritoire pour le Ciel que la vie active. Tous les Docteurs en sont d'accord. Or, le Rosaire bien compris se présente comme une œuvre de contemplation divine, méritoire entre toutes.

Le Rosaire est la clef qui peut ouvrir les portes les plus secrètes de la béatitude éternelle et obtenir une place de plus en plus proche de Dieu.

Par lui nous pouvons aussi attirer là-haut tous les nôtres. »

R. P. Joret, O. P.



« Non seulement cette couronne de roses est très bien faite pour honorer la Très Sainte Vierge que l'on salue à juste titre comme la rose mystique du paradis, mais, de plus, son nom lui-même semble présager les couronnes de joies célestes que Marie offrira à ses dévots serviteurs. »

Léon XIII.



« Celui qui sert Marie est aussi sûr du Paradis que s'il y était déjà. » Saint Alphonse de Liguori.





* *

*



La Confrérie du Rosaire forme une immense famille.

La mort ne brise pas ce lien.

Les Confrères défunts bénéficient des prières et des mérites des Confrères vivants...

leur délivrance en est hâtée.



« Rien n'est plus clair à mes yeux que l'utilité des confréries. Dans les nombreuses missions auxquelles je me suis livré, j'ai remarqué qu'il y a plus de péché en un seul homme qui n'est point de la confrérie de Marie que dans vingt autres qui la fréquentent. »

Saint Alphonse de Liguori.



« La puissance et l'efficacité du Rosaire apparaissent beaucoup plus grandes dans la mesure où il est une fonction de la Confrérie qui lui emprunte son nom... Les prières ont plus de force pour obtenir les secours du Ciel lorsqu'elles sont faites publiquement, avec persévérance et en plein accord par un grand nombre de fidèles qui ne forment ensemble qu'un seul chœur de suppliants ; c'est ce qui arrive pour les associés du Saint Rosaire. » - Léon XIII.



« La Confrérie est une association qui groupe un grand nombre de fidèles pour prier et glorifier la bienheureuse Vierge Marie par le Rosaire. Il suffit de faire inscrire son nom de baptême – seul obligatoire et de réciter son Rosaire dans la semaine.



« Seule une milice d'âmes en prière peut donner la Paix Sociale. »

Pie XII aux jeunes de l'A. C., 12 Sept. 1948.



« Il est impossible que la prière d'une multitude ne soit pas exaucée, si ces nombreuses prières n'en forment qu'une seule. »

Saint Thomas.



« Il est donc bien juste qu'on s'applique, avec le plus grand zèle, à fonder, à développer, à diriger ces confréries.

Cet appel s'adresse non seulement aux fils de Saint Dominique dont c'est là un important devoir d'état, mais aussi à tous les prêtres qui ont charge d'âmes.

Nous désirons aussi que tous les missionnaires, ceux qui évangélisent les païens comme ceux qui prêchent un pays chrétien se consacrent également à cette activité. »

Léon XIII



« C'est à bon droit que l'on peut voir dans le Rosaire de Marie le principe et le fondement sur lesquels s'est appuyé l'ordre de Saint Dominique pour la perfection de vie de ses membres et le salut des autres ».

Lettre de Pie XI au R. P. Gillet (6 mars 1934)



Léon XIII (20 septembre 1892) rappelait au Père Frühwirth, maître général des Dominicains, la double mission de l'ordre :

« Approfondir la Doctrine de St Thomas et prêcher le Rosaire. Ce furent les deux grands ressorts de l'apostolat Dominicain dans le passé ; et pour écarter les périls si graves de ce siècle, pour remettre les âmes sur le chemin de la vérité et de la vraie vie, nous entendons employer à leur plus grande puissance l'un et l'autre procédés. »



« Nous pouvons dire que, si quelqu'un a le bonheur d'être de la confrérie du Rosaire, il y a dans tous les coins du monde des âmes qui prient pour lui. Cela seul devrait nous faire sentir combien nous en recevons de secours pour nous aider à opérer notre salut. Si nous nous damnons étant de cette confrérie, (1) il faudra autant nous faire violence que pour nous sauver, tant les grâces et les secours y sont abondants. »

Saint Curé d'Ars.

(1) II s'agit, bien entendu, si on vit et « on adore en esprit et en vérité. »



« Si mon Rosaire a pu sauver le monde au temps de mon serviteur Dominique, il le peut encore aujourd'hui.

N.-D, au Bx Alain de la Roche.



« Il est bien reconnu que cette forme de prière est si agréable à la Sainte Vierge qu'elle est particulièrement efficace pour sauver du danger l'Église et le peuple chrétien. »
- Léon XIII - 1883.




« L'Église, surtout dans les dangers et dans les époques les plus critiques, emploie et cultive traditionnellement le Rosaire, toujours avec le succès souhaité. »

Léon XIII - 1891.


7. Rôle social du Rosaire

ROLE SOCIAL DU ROSAIRE





« Il importait, afin de pourvoir à l'avenir, de recommander ce moyen efficace de salut et de paix, que, dans la personne de son auguste Mère, Dieu a eu l'extrême bonté d'accorder au genre humain et dont l'histoire de l'Église ne cesse de montrer la valeur insigne. »

Léon XIII.



« Grâce à la diffusion du Rosaire, ces fidèles éclairés par ses prières, deviennent peu à peu d'autres hommes ; les ténèbres de l'hérésie sont dissipées, et la lumière de la foi catholique brille dans tout son éclat. »

« Saint Pie V. Qui à l'aide du Rosaire brisa la puissance des Turcs qui menaçaient l'Europe chrétienne.



« Après Dieu, nous mettons toute notre confiance dans la Très Sainte Vierge Marie et nous sommes remplis de joie à la pensée qu'elle détruira, comme autrefois, les erreurs monstrueuses de notre siècle, qu'elle saura détourner et déjouer les attaques des impies, à condition toutefois que les fidèles récitent souvent et partout le Saint Rosaire. »

Pie IX - 1877.



« Grande est la force d'une armée qui tient en main non l'épée, mais le Rosaire. »
Pie IX.



« C'est le Rosaire qui sauvera le monde. » Pie IX.



« Nous sommes sûrs que cette méthode de prière qu'a instituée Saint Dominique aura une efficacité prodigieuse pour adoucir les malheurs dont souffre notre temps. »

Léon XIII (Encyclique supremis apostolatus).



« Chose étonnante, ou bien à raison de quelque redoutable danger public ou bien sous la pression de quelque nécessité, l'institution du Rosaire plus que tous les autres secours de la religion a dû être rétablie. »
- Léon XIII (Encyclique octobrimense).



« Nous n'avons donc aucune hésitation à affirmer quelle espérance nous plaçons dans le Rosaire pour guérir les maux qui affligent notre siècle. »

Pie XII - 1951.





« Mes enfants, disait Pie IX, aidez-moi à combattre les maux de l'Église et de la société, non avec le glaive mais avec le Rosaire. »



« Nous sommes intimement persuadés que, de la récitation du Rosaire pratiquée de façon à produire son plein effet, découleront, non seulement pour les individus en particulier, mais pour la société, les avantages les plus considérables... »

« Une plaie profonde a frappé le corps social, depuis qu'on y voit négligés les devoirs et les vertus d'une vie simple et commune... Le remède à ces maux, qu'on le demande au Rosaire de Marie. »


Léon XIII (Encyclique Laetitiae sanctae).


8. Le Rosaire dans les apparitions de Notre Dame



LE ROSAIRE
DANS LES APPARITIONS DE NOTRE-DAME



Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Medail10


Rue du Bac 1830 : Marie évoque sa médiation, nous montre ses mains ornées de quinze anneaux d'or, avec des pierres précieuses, desquelles ruissellent des flots de grâces ; elle laisse entendre de quelles richesses sont chargés les 15 mystères du Rosaire.

« Récitez bien votre chapelet, c'est le trésor de la communauté ». Marie se plaint qu'on le « récite trop vite ».



Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 18586910


À La Salette, en 1846, N.-D. se pare de 3 guirlandes de roses : joyeuses, douloureuses et glorieuses du Rosaire. À Pellevoisin, de même.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Pontma10

En 1871 à Pontmain, pendant la récitation du chapelet, Marie grandissait et les étoiles se multipliaient.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 37378910

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Banneu10

À Beauraing et Banneux en 1933, Marie, à chaque apparition avait un chapelet. À Banneux, « La Vierge des pauvres », « venue soulager les malades et la souffrance », avait une rose dorée sur le pied.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Lourde10

« En 1858 à Lourdes, Marie apparaît à une enfant qui, en fait de prière, ne connaît que le chapelet... Elle apparaît dans une grotte où poussait l'églantier ; la rose sauvage, la fleur du Rosaire. La Vierge n'avait ni diadème ni joyaux, mais, sur chacun de ses pieds d'une nudité virginale, s'épanouissait la rose mystique couleur d'or et, de ses mains jointes avec ferveur, pendait un chapelet... 18 fois Marie apparut tenant entre ses mains un Rosaire. » Henri Lasseme.


À la première apparition, Bernadette saisit son chapelet. « La Dame m'approuve d'un signe de tête et amène elle-même dans ses doigts le chapelet qu'elle tenait à son bras droit. » – Marie, d'un geste grave et doux, comme pour l'encourager, fit elle-même le signe de la croix

« La Paix est liée au miséricordieux message de Fatima...

« Celle dont l'humilité mérita le salut du monde aujourd'hui, élevée au Ciel en corps et en âme, nous apportera une nouvelle rédemption, un nouveau salut et, ce qui est toujours vrai, le sera encore plus par le moyen de Fatima : « Marie est le Salut du Monde ».

Discours du Cardinal Légat à Fatima, 13 octobre 1951.


« Ce n'est pas par la force, ni par les armes ni par la puissance humaine, mais par le secours divin obtenu grâce àcette prière du Rosaire, que l'Église, forte comme David avec sa fronde, pourra affronter sans trembler l'ennemi infernal. » Pie XII - 1951.



« Le Rosaire est le don tout particulier de Marie au genre humain.

L'histoire a prouvé très souvent la force irrésistible du Rosaire contre les ennemis du Christ.

À Fatima, Marie nous a enseigné que la récitation du Rosaire n'est pas simplement une autre dévotion pieuse, mais qu'elle est d'une absolue nécessité pour le Salut du monde contemporain. »

Extrait de la lettre pastorale signée par 20 Évêques canadiens.



« Elle seule peut nous secourir. » Paroles de N.-D. à Fatima.



« Seule la prière, seul le Rosaire, à l'heure actuelle, peuvent sauver le monde d'une catastrophe imminente. Je ne fais là que répéter l'avertissement de la Sainte Vierge à Fatima.

La prière peut sauver le Monde. Les théories sont impuissantes à solutionner les problèmes actuels. Ce qu'elles ne peuvent faire, la prière en famille le peut. »
Père Peyton.





« Les 30, 31 octobre, le 1er et le 8 novembre 1950 dans le jardin du Vatican, le Saint Père tourna son regard vers le soleil et alors se renouvela à ses yeux le prodige dont aurait été témoin 33 ans auparavant cette même « Cova ». – Il put, quatre fois, sous la main de Marie, assister au spectacle que lui donnait le soleil agité, secoué, palpitant de vie pour transmettre, par le signe de ces mouvements de silencieux mais éloquents messages au Vicaire du Christ – N'est-ce pas là Fatima transporté au Vatican ? »Extraits du discours du Cardinal Légat à Fatima - 13 oct. 1951




« La considération d'une situation aussi lourde de menace ne doit point vous abattre – Souvenez-vous de la parole divine : « Demandez, et l'on vous donnera. »

Élevez avec la plus grande confiance votre cœur vers la Mère de Dieu, en qui le peuple chrétien a toujourscherché refuge au moment du danger, puisqu'elle a été établie la Cause du Salut pour tout le genre humain. » Pie XII- 1951. (Encyclique sur le Rosaire 1951).





* *

*






« Le Rosaire, ou la Ruine »

par S. Exc. Monseigneur Routhier, Évêque Coadjuteur de Grouard.




« Pour demeurer impassible en face de l'avenir, il faudrait nous fermer les oreilles aussi bien que les yeux. Fermer les yeux aux crimes qui se multiplient..., les oreilles aux avertissements si souvent renouvelés par N. S. et la Très Sainte Vierge – annonces d'ailleurs toutes miséricordieuses puisqu'en faisant connaître les châtiments qui nous menacent, elles nous disent aussi les moyens ou le principal moyen de les prévenir : se convertir, faire pénitence, se consacrer au Cœur Immaculé de Marie, dire le Rosaire : oui, le Rosaire, voilà en définitive le moyen des moyens qui obtiendra la grâce de mettre en pratique tous les autres. »









« Le Rosaire est la prière des plus grandioses victoires du Christianisme. »
- S. Em. le Cardinal Ottoviani, 1955.





« Ils peuvent rire ces esprits orgueilleux qui ne croient qu'à la valeur de la raison et au seul pouvoir de la force ;mais le Rosaire peut davantage, pour l'établissement du règne de la justice, de l'amour et de la paix, que toutes les armées de toutes les nations, les ressources de la science et les efforts des politiciens. Cette arme spirituelle opère avec la puissance de Dieu. Aucun chrétien ne peut en douter. Les hommes s'agitent, mais c'est Dieu qui dirige l'Histoire. » S. Em. Cardinal Patriarche de Lisbonne - 1936.





« De même qu'au temps des croisades s'élevait dans toute l'Europe et de tous les peuples une seule voix, une supplication unique, aujourd'hui également dans le monde entier, dans les villes et dans les plus petits pays, tous cherchent, unis par le cœur et l'effort, au moyen d'instances filiales et constamment répétées, d'obtenir de la Mère de Dieu que soient défaits les ennemis de la civilisation chrétienne et humaine, afin que, sur les hommes fatigués et égarés, puisse resplendir la véritable paix. »


9. Témoignages

TÉMOIGNAGES...





« Le Rosaire est une dévotion toute divine, une source de grâces, un remède à mille maux, une chaîne qui unit le Ciel à la terre, un arc-en-ciel que le Seigneur, dans sa miséricorde, a tracé dans le firmament de son Église et une ancre de salut pour tous les chrétiens. »

Sainte Thérèse d'Avila.



« Le Rosaire est merveilleusement propre pour détacher les hommes de l'esprit et des maximes du monde. »

Sainte Thérèse d'Avila.





« Le chapelet est une manière très utile de prier, pourvu que vous sachiez le dire comme il faut, et, pour y parvenir procurez-vous quelque petit livre qui traite de la manière de le réciter. »

Saint François de Sales (lntro. à la Vie dévote).



« Il s'était engagé à réciter chaque jour le Rosaire et il employait une heure à cette sainte pratique. »
Déposition de Sainte Jeanne de Chantal au procès de canonisation.



Saint François de Sales disait que « s'il n'avait eu d'obligation à son office, il n'aurait dit d'autre prière que le chapelet. »
Saint Vincent de Paul citant cette phrase le proposait comme modèle de dévotion à la Sainte Vierge :



« Réciter mon chapelet, c'est ma plus douce occupation et la joie la plus pure de mon cœur. »

Saint François de Sales.



« Si tous ceux qui viennent me faire visite emportaient de ma cellule la dévotion à la Madone cela suffirait à les sauver. » - Saint Alphonse de Liguori.




« Saint Clément Hofbauer n'allait jamais visiter un pécheur endurci sans réciter en chemin son rosaire sur un petit chapelet reçu de Pie VII. »

« Chaque fois que j'ai récité le chapelet pour un pécheur j'ai obtenu sa conversion. »

Saint Clément Hofbauer.



« Un pécheur ne m'a jamais résisté, quand je lui ai mis la main au collet avec mon Rosaire. »

Saint Grignion de Montfort.



« Je ne sais comment il peut se faire qu'une dévotion si petite en apparence soit la marque infaillible du Salut éternel. »

Saint Grignion de Montfort.






Mozart.

Il faisait de son chapelet l'action de grâces de ses triomphes.

« Je suis allé tout de suite dans ma joie de cet heureux succès au Palais Royal, j'y ai pris une excellente glace, puis j'ai récité le chapelet que j'avais promis, et je suis retourné à la maison. »

Correspondance de Mozart.



René Laënnec - 1781-1826.

Un des plus grands médecins de tous les temps. Grand prix de médecine et de chirurgie, « Intelligence géniale, pétrie de bon sens, de lucidité, de pénétration profonde, Laënnec est l'initiateur d'un mouvement scientifique qui dure encore ».

Professeur au Collège de France, MEMBRE DE LA CONGRÉGATION DE LA SAINTE VIERGE, il y resta fidèle jusqu'à la mort, ainsi qu'à SON CHAPELET.

Se rendant en Bretagne, la chaise de poste tomba dans un fossé ; aucun voyageur n'eut de mal et Laënnec reprit tranquillement la récitation de son chapelet au point où elle avait été interrompue par la chute « Ora pro nobis peccatoribus... »



F. Ozanam, en pleine crise de foi à 18 ans, passe dans l'église St-Étienne. Il y voit le plus grand physicien du monde, Ampère, qui dit dévotement son chapelet.

« Le chapelet d'Ampère, dira plus tard Ozanam, a eu plus d'influence sur mon âme que tous les traités et discours. »



Pauline Jaricot. Fondatrice de la Propagation de la foi et du Rosaire vivant.

« Par le souvenir habituel des mystères du Rosaire, j'ai puisé toutes les grâces, toutes les lumières qui ont rendu ma vie féconde.

« Quant à moi, je peux dire de la dévotion du Rosaire ce que les livres Saints disent de la sagesse : tous les biens me sont venus par elle. »



* *

*



« Par le Rosaire, on peut tout obtenir. Selon une gracieuse comparaison, c'est une longue chaîne qui relie le Ciel à la terre, une des extrémités est entre nos mains, et l'autre dans celles de la Sainte Vierge. Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, car cette prière est puissante sur son cœur. Elle est comme le levain qui peut régénérer la terre. La douce Reine du Ciel ne peut oublier ses enfants qui, sans cesse, répètent ses louanges. Le Rosaire monte comme l'encens au pied du trône du tout-Puissant. Marie le renvoie ensuite comme la rosée bienfaisante, qui vient régénérer les cœurs. Il n'y a pas de prière qui soit plus agréable à Dieu que le Rosaire. Aussi l'Église nous invite-t-elle à aller le réciter chaque soir, en ce mois d'octobre, devant Jésus, réellement présent et exposé sur l'autel. »

« Le mois d'octobre est arrivé ; avec lui l'Église appelle ses enfants pour qu'ils récitent en commun les belles prières du Rosaire. Qui pourrait redire combien ce mois a de charmes pour toute âme chrétienne ? À ce moment où la nature fatiguée va s'endormir, les cœurs semblent reprendre une nouvelle énergie pour célébrer les louanges de la Reine du Ciel. »
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus - 1887.
Elle récitait son chapelet chaque jour et, à onze ans, elle s'inscrivit dans la confrérie du Rosaire.



« Vous me parlez de vos oraisons. Vous savez notre méthode bien simple : la Sainte Messe, le Rosaire, le chemin de la Croix...

Voilà les trois pierres fondamentales de notre instruction personnelle, c'est de là que doivent découler la foi et la piété que nous devons donner aux autres. »

Le Vénérable P. Chevrier - 1868.



« L'œuvre salésienne repose sur le chapelet ; de cette pratique rien ne peut dispenser. Sur cette récitation quotidienne l'œuvre est fondée. Je suis décidé à abandonner beaucoup d'autres pratiques, mais pas celle-là.

Cette pratique est la « Banqueroute du diable ».

« Mettez l'Auxiliatrice avec vous, je vous promets que le diable fera banqueroute, car l'intervention de Marie lui fera perdre sa puissance. »

Saint Don Bosco.



* *

*



LE ROSAIRE DE PSICHARI.



Psichari, l'illustre petit-fils de Renan, officier d'artillerie coloniale, remarquable écrivain, converti au catholicisme, qui tomba dès le premier mois de la Grande Guerre et mourut son chapelet au poignet, écrivait : « Que deviendrais-je si je n'avais pas la divine consolation du Rosaire ? Je ne puis plus me dispenser de le dire en entier tous les jours et sa souveraine vertu me plonge dans les abîmes sans cesse renouvelés d'adoration et de gratitude.

Vie Spirituelle, avril 1936.



« Je n'ai jamais douté de la valeur de mes généraux, de la vaillance de mes poilus... tout de même, il me reste d'avoir mis en N.-D. de Lourdes la confiance invincible d'un petit enfant envers sa mère.

Je l'ai toujours invoquée aux heures cruciales : Elle m'apporta toujours lumière et décision...

J'ai dit mon chapelet tous les jours de ma vie, même aux jours de grande bataille... »

Maréchal Foch.



« Je vous souhaite de vous raccrocher comme moi au chapelet par où l'on touche le Ciel. Je regrette de ne pas m'y être accroché plus tôt. »

Maréchal Lyautey.



Le Maréchal Leclerc qui entendait la Messe et faisait la communion
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Message par Invité Lun 4 Mar 2013 - 14:15

Bravissimo

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Message par pax et bonum Lun 4 Mar 2013 - 18:25

ouah!

Benedicamus Domino!

C'est plus court!
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Message par mariejesus Mar 5 Mar 2013 - 10:31

Voici la Sainte Trinité, qui représente Dieu réuni en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint - EspritL
Ce que l'on nous apprend au catéchisme et ce que l'on reçoit au Baptême.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Card2510


La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est un Dieu unique en trois aspects (hypostases) : le Père, le Fils (La Parole) et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence (consubstantialité ou homoousia) et pourtant fondamentalement distincts.

L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : dans l'Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ainsi que la venue du Verbe incarné ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l'Esprit-Saint.

Le Père. Il est « celui qui est éternel » (Elohim) (אלהים), ainsi que l'a compris la Septante et la Bible de Jérusalem dans leurs traductions du passage du Livre de l'Exode où est révélé le Nom divin. Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l'Ancien Testament.
Le Fils, le Verbe ou la Parole de Dieu (Jésus-Christ), identifié comme celui qui était avec Dieu (Jn 11). Il est celui par qui le Père a créé le ciel et la terre ainsi que toute chose (comparer (Col 115-16) et (Hé 110) [où l'on voit dans Hébreux 1:8 que c'est le Père qui parle à son Fils]), et s'est incarné en Jésus-Christ (Jn 114). En lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 29). En outre il est aussi l'Alpha et Omega (Ap 2213) qui signifie « le premier et le dernier » (expression que l'on trouve déjà dans Es 4812). Dans le livre de Jean selon la TOB, Jésus se déclare lui-même « Je Suis » (Jn 858s; 24; 28 et Ex 314 ce qu'il confirme en disant qu'« avant Abraham fût, Je Suis » Jn 856s).

Les Dix Commandements


Tu n'auras pas d'autre dieu que moi.
Tu ne te feras pas d'idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. Mais j'agis avec amour jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment et qui obéissent à mes commandements.
Tu n'utiliseras pas le nom de l'Éternel ton Dieu pour tromper (ou de manière abusive), car l'Éternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.
Pense à observer le jour du repos (ou sabbat) et fais-en un jour consacré à l'Éternel. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l'Éternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui réside chez toi ; car en six jours, l'Éternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve, mais le septième jour, il s'est reposé. C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré.
Seconde table de la loi relative au prochain
Honore ton père et ta mère afin de jouir d'une longue vie dans le pays que l'Éternel ton Dieu te donne
Tu ne commettras pas de meurtre
Tu ne commettras pas d'adultère
Tu ne commettras pas de vol
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne.
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Message par Invité Mar 5 Mar 2013 - 13:57

Merci! MarieJésus, La Sainte Trinité est un grand Mystère de notre Foi

Ô mon Dieu, Trinité que j'adore

O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité.
Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre 7ème ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos.
Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir !
Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous même », d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.
O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d'apprendre tout de vous.
Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d'amour, « survenez en moi » afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère.
Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs."


Élisabeth de la Trinité compose la prière sur la Trinité le 21 novembre . Elle écrit cette prière sur la Trinité trois ans après son entrée au Carmel de Dijon, et après avoir reçu le nom d'Élisabeth de la Trinité, qui imprègne sa vocation, Élisabeth signifiant « Maison de Dieu ».

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Message par mariejesus Mar 5 Mar 2013 - 14:12

Oh merci Etoilebleue, pour cette très belle prière.

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Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Empty Re: Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes

Message par mariejesus Jeu 7 Mar 2013 - 10:16

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Images15

LA SAINTE MESSE

Grand Catéchisme de St Pie X

L'essence, l'institution et les fins du saint sacrifice de la Messe

1. L'Eucharistie doit-elle être considérée seulement comme un sacrement?

L'Eucharistie n'est pas seulement un sacrement; elle est aussi le sacrifice permanent de la nouvelle loi, que Jésus-Christ a laissé à son Eglise, afin de s'offrir à Dieu par les mains de ses prêtres.

2. Qu'est-ce que la sainte Messe?

La sainte Messe est le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ, offert sur nos autels sous les espèces du pain et du vin en souvenir du sacrifice de la Croix.

3. Le sacrifice de la Messe est-il le même que celui de la Croix?

Le sacrifice de la Messe est substantiellement le même que celui de la Croix en ce que c'est le même Jésus-Christ qui s'est offert sur la Croix et qui s'offre par les mains des prêtres, ses ministres, sur nos autels; mais dans la manière dont il est offert, le sacrifice de la Messe diffère du sacrifice de la Croix, tout en gardant avec celui-ci la plus intime et la plus essentielle relation.

4. Quelle différence et quelle relation y a-t-il entre le sacrifice de la Messe et le sacrifice de la Croix?

Entre le sacrifice de la Messe et le sacrifice de la Croix il y a cette différence et cette relation que, sur la Croix, Jésus-Christ s'est offert en répandant son Sang et en méritant pour nous; tandis que sur les autels, il se sacrifie sans effusion de sang et nous applique les fruits de sa Passion et de sa Mort.

5. Quelle autre relation le sacrifice de la Messe a-t-il avec celui de la Croix?

Une autre relation du sacrifice de la Messe avec celui de la Croix est que le sacrifice de la Messe représente d'une manière sensible l'effusion du sang de Jésus-Christ sur la Croix; car en vertu des paroles de la consécration, le Corps seul de notre Sauveur devient présent sous l'espèce du pain et son Sang seul sous l'espèce du vin; et ce n'est que par concomitance naturelle et à cause de l'union hypostatique que Jésus-Christ vivant et véritable est présent sous chacune des espèces.

6. Peut-être le sacrifice de la Croix n'est il pas l'unique sacrifice de la nouvelle loi?

Le sacrifice de la Croix est l'unique sacrifice de la loi nouvelle, car par lui Notre Seigneur a apaisé la justice Divine, acquis tous les mérites nécessaires pour nous sauver et accompli ainsi de son côté notre Rédemption. Ce sont ces mérites qu'il nous applique par les moyens qu'il a institués dans son Eglise, au nombre desquels est le saint sacrifice de la Messe.

7. Pour quelles fins offre-t-on le sacrifice de la sainte Messe?

On offre à Dieu le sacrifice de la sainte Messe pour quatre fins: 1. pour lui rendre l'honneur qui lui est dû, et à ce point de vue le sacrifice est latreutique; 2. pour le remercier de ses bienfaits, et à ce point de vue le sacrifice est eucharistique; 3. pour l'apaiser, lui donner la satisfaction due pour nos péchés, soulager les âmes du purgatoire, et à ce point de vue le sacrifice est propitiatoire; 4. pour obtenir toutes les grâces qui nous sont nécessaires, et à ce point de vue le sacrifice est impétratoire.

8. Qui est-ce qui offre à Dieu le sacrifice de la sainte Messe?

Le premier et le principal dans l'oblation du sacrifice de la sainte Messe est Jésus-Christ, et le prêtre est le ministre qui, au nom de Jésus-Christ, offre ce sacrifice au Père Eternel.

9. Qui a institué le sacrifice de la sainte Messe?

C'est Jésus-Christ lui-même qui a institué le sacrifice de la sainte Messe quand il a institué le sacrement d'Eucharistie, et il dit qu'on le fit en souvenir de sa Passion.

10. A qui offre-t-on la sainte Messe?

On offre la sainte Messe à Dieu seul.

11. Si on offre la sainte Messe à Dieu seul, pourquoi célèbre-t-on tant de messes en l'honneur de la très sainte Vierge et des Saints?

La Messe célébrée en l'honneur de la sainte Vierge et des Saints est toujours un sacrifice offert à Dieu seul; aussi, on dit qu'elle est célébrée en l'honneur de la très sainte Vierge et des Saints, pour remercier Dieu des dons qu'il leur a faits et obtenir de lui plus abondamment par leur intercession les grâces dont nous avons besoin.

12. Qui participe aux fruits de la sainte Messe?

Toute l'Eglise participe aux fruits de la sainte Messe, mais particulièrement: 1. le prêtre et ceux qui assistent à la Messe et qui sont considérés comme unis au prêtre; 2. ceux pour qui la Messe est appliquée et ils peuvent être des vivants ou des défunts.

La manière d'assister à la Messe

13. Combien de choses sont nécessaires pour entendre bien et avec fruit la sainte Messe?

Pour entendre bien et avec fruit la sainte Messe deux choses sont nécessaires: 1. la modestie extérieure; 2. la dévotion du cœur.

14. En quoi consiste la modestie extérieure?

La modestie extérieure consiste spécialement à être modestement vêtu et à observer le silence et le recueillement.

15. En entendant la sainte Messe, quelle est la meilleure manière de pratiquer la dévotion du cœur?

La meilleure manière de pratiquer la dévotion du cœur en entendant la sainte Messe est la suivante:

1. Unir dès le commencement son intention à celle du prêtre, offrant à Dieu le saint sacrifice pour les fins pour lesquelles il a été institué.

2. Suivre le prêtre en chacune des prières et des actions du sacrifice.

3. Méditer la passion et la mort de Jésus-Christ et détester de tout son cœur les péchés qui en ont été la cause.

4. Faire la Communion sacramentelle.


Le chapelet de Sainte Gertrude


Chapelet de Sainte Gertrude



(Se récite sur un chapelet normal)

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 34944310

Ce chapelet aurait été révélé par notre Seigneur Jésus Christ à Sainte Gertrude. A chaque fois que l’on récite la prière des dizaines de tout son cœur et avec grande foi, 1000 âmes seraient délivrées du purgatoire.





Voici comment le réciter :





Sur la croix, réciter le Je crois en Dieu, symboles des Apôtres.





Sur les 5 grains qui suivent, réciter un Notre Père, trois Je vous salue Marie et un Gloire au Père.





Sur la médaille et sur chacun des 4 gros grains séparant les dizaines, réciter un Notre Père





Sur chaque grain des cinq dizaines, réciter la prière suivante :



« Père Éternel, je Vous offre le très précieux Sang de Votre Divin Fils, Jésus, en union avec les saintes messes célébrées aujourd’hui à travers le monde, pour toutes les âmes du purgatoire, pour les pécheurs dans l’Église Universelle, les pécheurs en tout lieu, ceux de mon entourage et de ma propre famille. AMEN »





A la fin de chaque dizaine, réciter les prières suivantes :



« Cœur Sacré de Jésus, ouvre les cœurs et les esprits des pêcheurs à la vérité et à la lumière de Dieu, le Père.

Cœur Immaculé de Marie, priez pour la conversion des pêcheurs et du monde »



avec 1 Gloire Au Père.



Le chapelet se termine par le signe de croix sur la croix.


Prions pour ces âmes oubliées.

Fraternellement


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Message par Invité Ven 8 Mar 2013 - 0:22

Voici la prière que sa soeur Sainte aussi, MECHTHILDE ou MATHILDE en français a reçu du Sacré Coeur de Jésus.

NOTRE PERE DE SAINTE MECHTHILDE

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Priare10

Prière pour les saintes âmes du purgatoire ( à réciter notamment le mois de Novembre ) :
A chaque fois que Sainte Mechthilde récitait cette prière, elle voyait des légions d'âmes du Purgatoire monter au Ciel !
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur coeur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.

« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du coeur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.

« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal... »
...et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous. Ainsi soit-il.



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Message par nancy.lekimeleemans Ven 8 Mar 2013 - 7:06

Bonjour mariejesus,etoilebleue,maude,
Merci pour toutes ces explications Very Happy je suis très contente de les retrouver ici elles vont en effet me servir beaucoup.
J'ai le livre du rosaire (Le Rosaire prière de lumière Daniel-Ange au édition du jubilé) mais j'i beaucoup de mal a m'en servir je ne sais pas par quoi commencer !! Il y a les mystère de la joie,de la lumière,de la douleur,de la gloire, mais aucune explication pour les nouveaux chrétien Confused

Jésus confiance Prends pitie Gloire à toi Seigneu
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Message par mariejesus Sam 9 Mar 2013 - 12:09

Voici les quatre acte à dire à dieu.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes 97321010

Acte de foi

Mon Dieu,

Je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées
et que vous nous enseignez par votre église,
Parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper

Acte de contrition

Mon Dieu,

J'ai un très grand regret de vous avoir offensé
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable et que le péché vous déplait
je prend la ferme résolution ,
avec le secours de votre grâce,
de ne plus vous offensez et de faire pénitence.


Acte d'espérance

Mon Dieu,

J'espère avec une ferme confiance que vous donnerez,
par les mérites de Jésus Christ,
Votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l'autre,
parce que vous l'avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.


Acte de charité

Mon Dieu,

Je vous aime de tout mon coeur,
et plus que tout,
parce que vous êtes infiniment bon,
Et j'aime mon prochain comme moi-même
pour l'amour de vous

Maintenant, je met une prière à l'ange Gardien , qui est notre confident et notre protecteur.

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Ange_g10

Prière à L'Ange Gardien


Ange de Dieu,
Qui êtes mon ange Gardien,
la Divine Charité m'a confié à Vous,
éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi
et secourez-moi
ainsi soit-il


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Message par nancy.lekimeleemans Sam 9 Mar 2013 - 12:31

Merci mariejesus Jésus Croix
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Message par mariejesus Dim 10 Mar 2013 - 11:47

Le Chapelet de Fatima


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Boutiq12


Commencer par un Signe de la Croix




En tenant la Croix, réciter la Prière du Sacrifice




Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie que je prie.




Sur les gros grains, réciter la Prière du Pardon




Mon Dieu, je crois, J’adore, j’espère et je Vous aime! Je Vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’espèrent pas, et qui ne Vous aiment pas.




Sur le premier petit grain, réciter la Prière Eucharistique




Ô Très Sainte Trinité, je Vous adore! Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement.




Sur le second petit grain, réciter la Prière de Conversion




Par Votre Pure et Immaculée Conception, Ô Marie, obtenez la conversion de la Russie, de l’Espagne, du Portugal, de l’Europe, et du monde entier!




Sur le troisième petit grain, réciter la Prière du Salut




Cœur doux de Marie, soyez le Salut de la Russie, de l’Espagne, du Portugal, de l’Europe, et du monde entier!




Sur chacun des petits grains des dizaines, réciter la Prière Eucharistique




Très Sainte Trinité, je Vous adore! Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le Très Saint Sacrement.




A la fin de chaque dizaine




Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.




A la fin du Chapelet, réciter la Prière de l’Ange




Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et Je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présents dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis du Très Saint Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous implore d’accorder la conversion aux pauvres pécheurs.




Conclure par le Signe de la Croix.


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Message par Invité Dim 10 Mar 2013 - 17:58

Merci MarieJésus, Je ne connaissais pas ce chapelet.
Il y en a tellement !
Voici une image que j'aime bien; Mon cadeau pour toi en ce dimanche :


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Jasus-11

Amicalement Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Bluest18


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Message par mariejesus Lun 1 Juil 2013 - 10:13

Chapelet de la Miséricorde Divine

Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Miseri10


Le chapelet de la miséricorde divine a été enseigné par le Christ lui-même à Sœur Faustine Kowalska, lors d’une de ses nombreuses apparitions dont il la gratifia. Il lui demanda d’être l’apôtre de sa miséricorde. Voici entre autre ce que le Christ a déclaré :




« Récite chaque jour et sans cesse ce chapelet que je t’ai enseigné…Quiconque le récitera, obtiendra à l’heure de la mort une grande grâce de ma miséricorde. »

« Tu feras de grandes choses si tu t’abandonnes entièrement à ma volonté en disant :Qu’il en soit non pas comme je veux, mais selon Ta volonté,ô Dieu . Sache que ces paroles prononcées du fond du chœur transportent l’âme en un instant au sommet de la sainteté »

« Ma fille, à chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, plonge-toi toute entière en ma Miséricorde, adore-la et glorifie-la. […] A cette heure là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres »

« En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie par ma Passion. C’est une heure de grande miséricorde pour le monde entier »



Voici comment réciter le chapelet :



*     Au début, sur la croix, réciter 1 Notre Père, 1 Je vous salue Marie et 1 Je crois en Dieu.



*     Sur les gros grains du chapelet dire :



« Père Eternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de ton Fils bien aimé, Notre Seigneur Jésus Christ.

En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »



*     Sur les petits grains du chapelet, dire



« Par sa douloureuse Passion,

Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier »



*     A la fin du chapelet, on dit 3 fois :



« Dieu Saint, Saint Fort, Saint Immortel,

Prends pitié de nous et du monde entier »



*      Puis on ajoute 3 fois :



« Jésus, j’ai confiance en toi ! »



*     On termine avec le signe de croix.



NB : On peut aussi, à la fin du chapelet, prononcer du fond du cœur les paroles enseignées par Jésus :



« Qu’il en soit non pas comme je veux, mais selon Ta volonté,ô Dieu »



On peut également, si notre chapelet est destiné à un pécheur, réciter « avec un cœur repentant et avec foi », la prière suivante :



« Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme source de miséricorde pour nous, j’ai confiance en vous »


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Images12


 -------------------------------------------------------------------------------


Chapelet des personnes agonisantes



(sur un chapelet normal)




On commence par le signe de croix



 Sur le crucifix on récite :



« Cœur Sacré de Jésus, que votre Règne arrive »





 Sur les gros grains :



« Mon Dieu, je crois en vous, parce que vous êtes la Vérité même ;

j’espère en vous, parce que vous êtes tout puissant, bon et fidèle;

je vous aime de tout mon cœur, parce que vous êtes infiniment parfait

je vous aime, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous. »





Sur les petits grains (53) :



« Jésus, Marie, Joseph »





 A la fin de chaque dizaine :



« Cœur compatissant de Marie, priez pour les affligés »





 A la fin du chapelet :



« Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur et ma vie. Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi à ma dernière agonie.                                    Jésus, Marie, Joseph, que j’expire en paix en votre compagnie ! »



Au nom du Père,

et du Fils,

et du Saint-Esprit.

AMEN.




----------------------------------------------------------------------------------


Prière à la Sainte Famille

Prière du bienheureux Pape Jean-Paul II.


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Carte-12


Ô Saint Famille de Nazareth,
communauté d’amour de Jésus, Marie et Joseph,
modèle et idéal de toute famille chrétienne, nous te confions nos familles.
Ouvre le cœur de chaque foyer domestique à la foi,
à l’accueil de la Parole de Dieu, au témoignage chrétien,
pour qu’il devienne une source de nouvelles et saintes vocations.

Dispose l’esprit des parents, afin que,
avec une prompte charité,
un soin plein de sagesse
et une tendre piété,
ils soient pour leurs enfants des guides sûrs
vers les biens spirituels et éternels.
Suscite dans l’esprit des jeunes
une conscience droite et une volonté libre
pour que, grandissant « en sagesse, en âge et en grâce » [1],
ils accueillent généreusement le don de la vocation divine.

Sainte Famille de Nazareth,
fais que nous tous,
en contemplant et en imitant la prière assidue,
l’obéissance généreuse,
la pauvreté digne et la pureté virginale vécues en ton sein,
nous nous disposions à accomplir la volonté de Dieu
et à accompagner avec une prévoyante délicatesse
tous ceux qui, parmi nous, sont appelés
à suivre de plus près le Seigneur Jésus,
qui « s’est livré lui-même pour nous » [2].

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Message par mariejesus Lun 1 Juil 2013 - 12:07

Prière à Saint Joseph


Symbôles Chrétiens et Prières chrétiennes Fxut4v10


Ô bienheureux Joseph,
nous recourons à vous
dans notre tribulation et,
après avoir imploré le secours
de votre très sainte Epouse,
nous sollicitons aussi avec
confiance votre protection.
Par l'affection qui vous a uni
à la Vierge Immaculée Mère de Dieu,
par l'amour paternel dont vous avez
entouré l'Enfant Jésus,
nous vous supplions de regarder
avec bonté l'héritage que Jésus Christ
s'est acquis au prix de son sang,
et de nous assister de votre puissance
et de votre secours dans nos besoins.
Protégez, ô Gardien vigilant
de la divine Famille,
la race élue de Jésus Christ;
préservez-nous , ô Père très aimant,
de l'erreur et de la corruption;
assistez-nous du haut du ciel,
ô protecteur très puissant,
dans le combat contre la puissance
des ténèbres. Et de même qu'autrefois
vous avez arraché l'Enfant Jésus
au péril de la mort,
défendez aujourd'hui
la sainte Église de Dieu
des embûches de l'ennemi
et de toute adversité.
Couvrez chacun de nous
de votre constante protection,
afin qu'à votre exemple
et par votre secours
nous puissions vivre saintement,
mourir pieusement et obtenir
la béatitude éternelle du ciel.

Amen.

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Message par s34637 Lun 1 Juil 2013 - 12:20

Merci pour cette belle prière Mariejesus Gloire à toi Seigneu 

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Hosanna au plus haut des cieux!

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