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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Bannie10

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" Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

+2
mariejesus
Maud
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Dim 13 Jan 2013 - 10:32

Le Baptême

C'est d'abord la réponse à l' invitation de Jésus lui-même :

" Allez enseigner à toutes les nations , baptisez-les auNom du Père , et du Fils, et du Saint -Esprit " ( Matthieu 28,19 )

Ensuite , c'est l' entrée dans une famille . Les baptisés partagent tous une même vie : celle de Jésus qui est pour eux le Fils de Dieu .

Le baptême les " plonge " ( c'est ce qui signifie en grec le mot " baptiser " ) dans cette vie . en Jésus- Christ , chaque baptisé est uni à Dieu , d'une manière indélébile , comme un fils , et devient ainsi frère des autres .

Saint Paul l'affirme : " vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait écrier : Abba! Père " ( Romains 8,15 ).

Avec le Christianisme , les hommes découvrent que Dieu n'est pas effrayant : Il se fait proche , leu veut du bien , leur envoie Son Fils , Jésus , venu partager leur vie , jusqu'à la mort .

Par amour , Jésus accepte de donner Sa vie jusqu'à en mourir sur la Croix .
Par Sa Résurrection, attestée par tous ceux qui l'ont vu vivant , il ouvre à tous

" la Vie éternelle " .

Ceux qui acceptent de faire le même passage avec Lui , de donner chaque jour leur vie par amour puis de la confier entre ses mains le jour de leur mort , ceux-là sont appelés à réssuciter avec Lui .

C'est cela , l'évènement de Pâques , ce passage qui conduit à travers le tombeau à la " joie parfaite " ( Jean 15,11 ) .

Le baptême permet déjà de le vivre . Oui , dans la Foi
Il communique déjà cette vie divine . Il est le signe de Dieu .

En ce sens on dit que c'est un " Sacrement " de l' Eglise .

*

Texte pour prier

" Et le baptême est le sacrement des petits .
Et le baptême est le sacrement le plus neuf
Et le baptême est le sacrement qui commence .

Tout ce qui commence a une vertu qui ne se retrouve jamais plus .

Une Force , une nouveauté , une fraicheur comme l' aube .
Une jeunesse , une ardeur . Un élan . Une naïveté .
Une naissance qui ne se retrouve jamais plus .

**

Ses Symboles

L' Eau
La Lumière
Le Signe de la Croix
L' imposition des mains


....suite à venir


Dernière édition par Maud le Mer 16 Jan 2013 - 11:53, édité 1 fois
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par mariejesus Dim 13 Jan 2013 - 12:13

Merci à vous Maud, de nous rappeler ce qu'est le premier sacrement de l'église.

Fraternellement
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par mariejesus Dim 13 Jan 2013 - 12:19

Voici une image qui illustre la lumière de DIeu, celle que l'on reçoit lors du baptême.

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " 37001210

Encore merci pour cela Maud

Fraternellement
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Lun 14 Jan 2013 - 7:28

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Eau_du10

Pourquoi met-on de l'eau sur la tête de ceux qui se font baptiser ?

Quel est le sens symbolique de l'eau ?

" Personne, à moins de naître de l'eau et de l'Esprit, ne peut entrer dans le Royaume des cieux " Jean 3, 1-8

On dit " nager dans le bonheur ", " être comme un poisson dans l'eau ". L'eau, c'est la vie. Pour les hommes, les bêtes, les plantes. Surtout dans les pays souvent secs comme le pays de Jésus, où on cherche les puits. Pas de vie sur terre sans la présence de l'eau. L'eau nourrit la vie. Elle est sa condition, son synonyme. C'est pourquoi l'eau est le symbole du baptême. Être baptisé, c'est être plongé dans l'amour de Dieu.

Il faut plonger dans l'eau pour ensuite renaître à la vie. Jadis le futur baptisé s'approchait de la piscine ou du cours d'eau, où il allait être plongé. L'eau coulait, et son bruit même rendait grâce au Créateur, comme aujourd'hui quand elle bruisse dans le baptistère.

L'eau renvoie à la promesse de Jésus de donner une " eau vive " qui comble la soif de l'homme pour toujours. L'eau renvoie enfin à la victoire du Christ sur le mal et la mort. L'eau, en effet, symbolise aussi les forces du mal (la mer déchaînée, les eaux du déluge..) Jésus les aura traversées par s
sa résurrection, nouvelle et définitive libération. Dans son combat, il aura aussi vaincu celui que l'Eglise appelle 'l'auteur du mal " et que la Bible nomme le tentateur, le diviseur (ou diabolos en grec : diable, ou Satan).

L'eau sert aussi à laver. Avant Jésus, Jean, le prophète, plongeait les gens dans les eaux du fleuve Jourdain pour qu'ils soient comme lavés de leurs péchés. On le surnommait " le Baptiste ".

Lors du baptême, le célébrant verse l'eau, par trois fois, sur le front du baptisé, ou, toujours par trois fois, il le plonge dans l'eau. Et il prononce la formule millénaire : "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit " Le baptisé est plongé dans la mort et la Résurrection du Christ. Il meurt au péché. Renaît d'une vie nouvelle. Un baptême prend tout son sens quand il est célébré la nuit de Pâques.
.
Jésus a repris ce geste pour ses disciples. Ce baptême est l'entrée dans la vie chrétienne comme dans une vie toute neuve. Et après sa mort et sa résurrection, ce baptême a pris un nouveau sens : c'est comme si on ressortait de l'eau après avoir failli se noyer. Pour se rappeler que Jésus n'a pas été englouti par la mort :

Dieu l'a ressuscité.

Nous aussi, par le baptême, nous sommes vainqueurs, avec Jésus, de tout ce qui fait mourir et de tout ce qui fait peur. De qui aurions-nous peur? Dieu, le Père de Jésus, nous dit à nous aussi, comme il l'a dit à Jésus, qu'il est notre Père. Et il nous donne la force de son Esprit.

C'est vrai que tout cela, on le comprend mieux quand un enfant ou un adulte est vraiment plongé dans l'eau pour être baptisé. Le mot baptême vient d'un mot grec qui signifie plonger. Mais il faut aussi s'en souvenir quand on se contente de verser seulement un peu d'eau sur le front.


.....à suivre



http://bapteme.croire.com/Le-bapteme-pas-a-pas/Pourquoi-verser-de-l-eau

*
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Mar 15 Jan 2013 - 8:10

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Cierge10

Pourquoi la lumière est si importante lors d'un baptême ?

Après l'eau, la lumière est le symbole essentiel du baptême.

" Eveille- toi, toi qui dors, lève toi d'entre les morts et sur toi le Christ resplendira " Paul aux Ephésiens 5,8-14

Le Christ a dit qu'il était la lumière.

Il s'agit désormais de vivre dans sa lumière ! Mais aussi d'être une lumière pour les autres, une lumière fragile comme une flamme peut-être, mais rayonnante comme une braise qui crépite.

Au jour du baptême, la lumière, allumée au cierge pascal, est remise au père ou au parrain.

Elle indique combien le nouveau baptisé devra croître, dans la vie comme dans la foi, à la lumière de cette vie nouvelle. Le cierge pascal est allumé chaque année le Samedi saint, dans la nuit. Sa lumière symbolise la sortie du Christ de l'obscurité du tombeau et sa résurrection.

C'est par cette lumière divine que le baptisé, désormais, est éclairé.

Conservez le cierge du baptême, vous pourrez le rallumer lors des grandes occasions, comme par exemple la Première communion ou la confirmation.

Le cierge du Baptème est allumé au cierge pascal , lui-même allumé pendant la veilléede Pâques : Il rappelle que le Christ réssucité est la Lumière des hommes, et que sa bonne nouvelle leur montre le chemin de la vraie Vie. S’ils s’appliquent avec lui à aimer leurs frères , ils répercuteront sa lumière et deviendront pour eux comme des lampes.


.....à suivre

*
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Mer 16 Jan 2013 - 9:07

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Signe_10

Le Signe de la Croix
--------------------------

Il dessine sur les Chrétiens la Croix , signe de la mort et de la résurrection du Christ .
Il marque aussi sur eux l’empreinte de ce Dieu qui est communauté du Père , du Fils et du Saint -Esprit , unis ensemble par un même amour.

Par le baptême , les hommes sont appelés à entrer dans cette circulation d’amour, dans la vie de cette trinité sainte.
En même temps , le geste de ‘’ se signer ‘’exprime les dimensions de cet amour sur la terre :

Vertical : il les relie à Dieu ;
Horizontal , il les relie entre eux


***

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Imposi10

L’ Imposition des mains
-----------------------------

Ce geste du célébrant.

- Le même que Jésus a fait quand il a rencontré des enfants
-
- Appelle l’ Esprit –Saint sur les baptisés pour qu’il leur donne la Force d’avancer aux côtés du Christ,
- Et la Force de combattre le mal en eux –mêmes et en dehors d’eux.

Désormais, ils seront habités par l’ Esprit de Dieu
Il seront comme des ‘’ Temples de l’ Esprit ‘’
Et cela jusqu’à leur mort.

Voilà pourquoi , aux jour de leurs obsèques à l’ église ,
on honorera leur corps avec de l’encens


*

---suite à venir

*
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par l43275 Mer 16 Jan 2013 - 12:14

Regardons ce que dit le Catéchisme Catholique.Bonne lecture

Article 1

LE SACREMENT DU BAPTEME

1213 Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne le porche de la vie dans l’Esprit (vitæ spiritualis ianua) et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission (cf. Cc. Florence : DS 1314 ; ⇒ CIC, can. 204, § 1; ⇒ 849; CCEO, can. 675, § 1) : " Le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole " (Catech. R. 2, 2, 5).


I. Comment est appelé ce sacrement ?

1214 On l’appelle Baptême selon le rite central par lequel il est réalisé : baptiser (en grec baptizein) signifie " plonger ", " immerger " ; la " plongée " dans l’eau symbolise l’ensevelissement du catéchumène dans la mort du Christ d’où il sort par la résurrection avec lui (cf. Rm 6, 3-4 ; Col 2, 12), comme " nouvelle créature " (2 Co 5, 17 ; Ga 6, 15).

1215 Ce sacrement est aussi appelé " le bain de la régénération et de la rénovation en l’Esprit Saint " (Tt 3, 5), car il signifie et réalise cette naissance de l’eau et de l’Esprit sans laquelle " nul ne peut entrer au Royaume de Dieu " (Jn 3, 5).

1216 " Ce bain est appelé illumination, parce que ceux qui reçoivent cet enseignement [catéchétique] ont l’esprit illuminé ... " (S. Justin, apol. 1, 61, 12). Ayant reçu dans le Baptême le Verbe, " la lumière véritable qui illumine tout homme " (Jn 1, 9), le baptisé, " après avoir été illuminé " (He 10, 32) est devenu " fils de lumière " (1 Th 5, 5), et " lumière " lui-même (Ep 5, Cool :

Le Baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu... Nous l’appelons don, grâce, onction, illumination, vêtement d’incorruptibilité, bain de régénération, sceau, et tout ce qu’il y a de plus précieux. Don, parce qu’il est conféré à ceux qui n’apportent rien ; grâce, parce qu’il est donné même à des coupables ; Baptême, parce que le péché est enseveli dans l’eau ; onction, parce qu’il est sacré et royal (tels sont ceux qui sont oints) ; illumination, parce qu’il est lumière éclatante ; vêtement, parce qu’il voile notre honte ; bain, parce qu’il lave ; sceau, parce qu’il nous garde et qu’il est le signe de la seigneurie de Dieu (S. Grégoire de Naz., or. 40, 3-4 : PG 36, 361C)



II. Le Baptême dans l’économie du salut

Les préfigurations du Baptême dans l’Ancienne Alliance

1217 Dans la liturgie de la Nuit Pascale, lors de la bénédiction de l’eau baptismale, l’Église fait solennellement mémoire des grands événements de l’histoire du salut qui préfiguraient déjà le mystère du Baptême :

Par ta puissance, Seigneur, tu accomplis des merveilles dans tes sacrements, et au cours de l’histoire du salut tu t’es servi de l’eau, ta créature, pour nous faire connaître la grâce du Baptême (MR, Vigile pascale 42 : bénédiction de l’eau baptismale).

1218 Depuis l’origine du monde, l’eau, cette créature humble et admirable, est la source de la vie et de la fécondité. L’Écriture Sainte la voit comme " couvée " par l’Esprit de Dieu (cf. Gn 1, 2) :

Dès le commencement du monde, c’est ton Esprit qui planait sur les eaux pour qu’elles reçoivent en germe la force qui sanctifie (MR, Vigile pascale 42 : bénédiction de l’eau baptismale).

1219 L’Église a vu dans l’Arche de Noé une préfiguration du salut par le Baptême. En effet, par elle " un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvés par l’eau " (1 P 3, 20) :

Par les flots du déluge, tu annonçais le Baptême qui fait revivre, puisque l’eau y préfigurait également la mort du péché et la naissance de toute justice (MR, Vigile pascale 42 : bénédiction de l’eau baptismale).

1220 Si l’eau de source symbolise la vie, l’eau de la mer est un symbole de la mort. C’est pourquoi il pouvait figurer le mystère de la Croix. De par ce symbolisme le baptême signifie la communion avec la mort du Christ.

1221 C’est surtout la traversée de la Mer Rouge, véritable libération d’Israël de l’esclavage d’Égypte, qui annonce la libération opérée par le Baptême :

Aux enfants d’Abraham, tu as fait passer la mer Rouge à pied sec pour que la race libérée de la servitude préfigure le peuple des baptisés (ibid.).

1222 Enfin, le Baptême est préfiguré dans la traversée du Jourdain, par laquelle le peuple de Dieu reçoit le don de la terre promise à la descendance d’Abraham, image de la vie éternelle. La promesse de cet héritage bienheureux s’accomplit dans la nouvelle Alliance.

Le Baptême du Christ

1223 Toutes les préfigurations de l’Ancienne Alliance trouvent leur achèvement dans le Christ Jésus. Il commence sa vie publique après s’être fait baptiser par S. Jean le Baptiste dans le Jourdain (cf. Mt 3, 13), et, après sa résurrection, il donne cette mission aux apôtres : " Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit " (Mt 28, 19-20 ; cf. Mc 16, 15-16).

1224 Notre Seigneur s’est volontairement soumis au Baptême de S. Jean, destiné aux pécheurs, pour " accomplir toute justice " (Mt 3, 15). Ce geste de Jésus est une manifestation de son " anéantissement " (Ph 2, 7). L’Esprit qui planait sur les eaux de la première création, descend alors sur le Christ, en prélude de la nouvelle création, et le Père manifeste Jésus comme son " Fils bien-aimé " (Mt 3, 16-17).

1225 C’est dans sa Pâque que le Christ a ouvert à tous les hommes les sources du Baptême. En effet, il avait déjà parlé de sa passion qu’il allait souffrir à Jérusalem comme d’un " Baptême " dont il devait être baptisé (Mc 10, 38 ; cf. Lc 12, 50). Le Sang et eau qui ont coulé du côté transpercé de Jésus crucifié (Jn 19, 34) sont des types du Baptême et de l’Eucharistie, sacrements de la vie nouvelle (cf. 1 Jn 5, 6-Cool : dès lors, il est possible " de naître de l’eau et de l’Esprit " pour entrer dans le Royaume de Dieu (Jn 3, 5).

Vois où tu es baptisé, d’où vient le Baptême, sinon de la croix du Christ, de la mort du Christ. Là est tout le mystère : il a souffert pour toi. C’est en lui que tu es racheté, c’est en lui que tu es sauvé, et, à ton tour tu deviens sauveur (S. Ambroise, sacr. 2, 6 : PL 16, 425C).

Le Baptême dans l’Église

1226 Dès le jour de la Pentecôte, l’Église a célébré et administré le saint Baptême. En effet, S. Pierre déclare à la foule bouleversée par sa prédication : " Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit " (Ac 2, 38). Les Apôtres et leurs collaborateurs offrent le Baptême à quiconque croit en Jésus : juifs, craignants-Dieu, païens (cf. Ac 2, 41 ; 8, 12-13 ; 10, 48 ; 16, 15). Toujours le Baptême apparaît comme lié à la foi : " Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison ", déclare S. Paul à son geôlier de Philippes. Le récit continue : " Le geôlier reçut le Baptême sur-le-champ, lui et tous les siens " (Ac 16, 31-33).

1227 Selon l’apôtre S. Paul, par le Baptême le croyant communie à la mort du Christ ; il est enseveli et il ressuscite avec lui :

Baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que tous nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle (Rm 6, 3-4 ; cf. Col 2, 12).

Les baptisés ont " revêtu le Christ " (Ga 3, 27). Par l’Esprit Saint, le Baptême est un bain qui purifie, sanctifie et justifie (cf. 1 Co 6, 11 ; 12, 13).

1228 Le Baptême est donc un bain d’eau en lequel " la semence incorruptible " de la Parole de Dieu produit son effet vivificateur (cf. 1 P 1, 23 ; Ep 5, 26). S. Augustin dira du Baptême : " La parole rejoint l’élément matériel et cela devient un sacrement " (ev. Jo. 80, 3).


III. Comment est célébré le sacrement du baptême ?

L’initiation chrétienne

1229 Devenir chrétien, cela se réalise dès les temps des apôtres par un cheminement et une initiation à plusieurs étapes. Ce chemin peut être parcouru rapidement ou lentement. Il devra toujours comporter quelques éléments essentiels : l’annonce de la Parole, l’accueil de l’Évangile entraînant une conversion, la profession de foi, le Baptême, l’effusion de l’Esprit Saint, l’accès à la communion eucharistique.

1230 Cette initiation a beaucoup varié au cours des siècles et selon les circonstances. Aux premiers siècles de l’Église, l’initiation chrétienne a connu un grand déploiement, avec une longue période de catéchuménat et une suite de rites préparatoires qui jalonnaient liturgiquement le chemin de la préparation catéchuménale et qui aboutissaient à la célébration des sacrements de l’initiation chrétienne.

1231 Là où le Baptême des enfants est devenu largement la forme habituelle de la célébration de ce sacrement, celle-ci est devenue un acte unique qui intègre de façon très abrégée les étapes préalables à l’initiation chrétienne. De par sa nature même le Baptême des enfants exige un catéchuménat postbaptismal. Il ne s’agit pas seulement du besoin d’une instruction postérieure au baptême, mais de l’épanouissement nécessaire de la grâce baptismale dans la croissance de la personne. C’est le lieu propre du catéchisme.

1232 Le deuxième Concile du Vatican a restauré, pour l’Église latine, " le catéchuménat des adultes, distribué en plusieurs étapes " (SC 64). On en trouve les rites dans l’Ordo initiationis christianæ adultorum (1972). Le Concile a par ailleurs permis que, " outre les éléments d’initiation fournis par la tradition chrétienne ", on admette, en terre de mission, " ces autres éléments d’initiation dont on constate la pratique dans chaque peuple, pour autant qu’on peut les adapter au rite chrétien " (SC 65 ; cf. SC 37-40).

1233 Aujourd’hui, donc, dans tous les rites latins et orientaux, l’initiation chrétienne des adultes commence dès leur entrée en catéchuménat, pour atteindre son point culminant dans une seule célébration des trois sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l’Eucharistie (cf. AG 14 ; ⇒ CIC, can. 851; ⇒ 865; ⇒ 866). Dans les rites orientaux l’initiation chrétienne des enfants commence au Baptême suivi immédiatement par la Confirmation et l’Eucharistie, tandis que dans le rite romain elle se poursuit durant des années de catéchèse, pour s’achever plus tard avec la Confirmation et l’Eucharistie, sommet de leur initiation chrétienne (cf. ⇒ CIC, can. 851, 2; ⇒ 868).

La mystagogie de la célébration

1234 Le sens et la grâce du sacrement du Baptême apparaissent clairement dans les rites de sa célébration. C’est en suivant, avec une participation attentive, les gestes et les paroles de cette célébration que les fidèles sont initiés aux richesses que ce sacrement signifie et réalise en chaque nouveau baptisé.

1235 Le signe de la croix, au seuil de la célébration, marque l’empreinte du Christ sur celui qui va lui appartenir et signifie la grâce de la rédemption que le Christ nous a acquis par sa croix.

1236 L’annonce de la Parole de Dieu illumine de la vérité révélée les candidats et l’assemblée, et suscite la réponse de la foi, inséparable du Baptême. En effet, le Baptême est d’une façon particulière " le sacrement de la foi " puisqu’il est l’entrée sacramentelle dans la vie de foi.

1237 Puisque le Baptême signifie la libération du péché et de son instigateur, le diable, on prononce un (ou plusieurs) exorcisme(s) sur le candidat. Il est oint de l’huile des catéchumènes ou bien le célébrant lui impose la main, et il renonce explicitement à Satan. Ainsi préparé, il peut confesser la foi de l’Église à laquelle il sera " confié " par le Baptême (cf. Rm 6, 17).

1238 L’eau baptismale est alors consacrée par une prière d’épiclèse (soit au moment même, soit dans la nuit pascale). L’Église demande à Dieu que, par son Fils, la puissance du Saint-Esprit descende dans cette eau, afin que ceux qui y seront baptisés " naissent de l’eau et de l’Esprit " (Jn 3, 5).

1239 Suit alors le rite essentiel du sacrement : le Baptême proprement dit, qui signifie et réalise la mort au péché et l’entrée dans la vie de la Très Sainte Trinité à travers la configuration au Mystère pascal du Christ. Le Baptême est accompli de la façon la plus significative par la triple immersion dans l’eau baptismale. Mais depuis l’antiquité il peut aussi être conféré en versant par trois fois l’eau sur la tête du candidat.

1240 Dans l’Église latine, cette triple infusion est accompagnée par les paroles du ministre : " N., je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ". Dans les liturgies orientales, le catéchumène étant tourné vers l’Orient, le prêtre dit : " Le serviteur de Dieu, N., est baptisé au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ". Et à l’invocation de chaque personne de la Très Sainte Trinité, il le plonge dans l’eau et le relève.

1241 L’onction du saint chrême, huile parfumée consacrée par l’évêque, signifie le don de l’Esprit Saint au nouveau baptisé. Il est devenu un chrétien, c’est-à-dire " oint " de l’Esprit Saint, incorporé au Christ, qui est oint prêtre, prophète et roi (cf. OBP 62).

1242 Dans la liturgie des Églises d’Orient, l’onction postbaptismale est le sacrement de la Chrismation (Confirmation). Dans la liturgie romaine, elle annonce une seconde onction de saint chrême que donnera l’évêque : le sacrement de la Confirmation qui, pour ainsi dire, " confirme " et achève l’onction baptismale.

1243 Le vêtement blanc symbolise que le baptisé a " revêtu le Christ " (Ga 3, 27) : est ressuscité avec le Christ. Le cierge, allumé au cierge pascal, signifie que le Christ a illuminé le néophyte. Dans le Christ, les baptisés sont " la lumière du monde " (Mt 5, 14 ; cf. Ph 2, 15).

Le nouveau baptisé est maintenant enfant de Dieu dans le Fils Unique. Il peut dire la prière des enfants de Dieu : le Notre Père.

1244 La première communion eucharistique. Devenu enfant de Dieu, revêtu de la robe nuptiale, le néophyte est admis " au festin des noces de l’Agneau " et reçoit la nourriture de la vie nouvelle, le Corps et le Sang du Christ. Les Églises orientales gardent une conscience vive de l’unité de l’initiation chrétienne en donnant la sainte Communion à tous les nouveaux baptisés et confirmés, même aux petits enfants, se souvenant de la parole du Seigneur : " Laissez venir à moi les petits enfants, ne les empêchez pas " (Mc 10, 14). L’Église latine, qui réserve l’accès à la sainte Communion à ceux qui ont atteint l’âge de raison, exprime l’ouverture du Baptême sur l’Eucharistie en approchant de l’autel l’enfant nouveau baptisé pour la prière du Notre Père.

1245 La bénédiction solennelle conclut la célébration du Baptême. Lors du Baptême de nouveau-nés la bénédiction de la mère tient une place spéciale.


IV. Qui peut recevoir le baptême ?

1246 " Tout être humain non encore baptisé, et lui seul, est capable de recevoir le Baptême " (⇒ CIC, can. 864; CCEO, can. 679).

Le Baptême des adultes

1247 Depuis les origines de l’Église, le Baptême des adultes est la situation la plus courante là où l’annonce de l’Évangile est encore récente. Le catéchuménat (préparation au Baptême) tient alors une place importante. Initiation à la foi et à la vie chrétienne, il doit disposer à l’accueil du don de Dieu dans le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie.

1248 Le catéchuménat, ou formation des catéchumènes, a pour but de permettre à ces derniers, en réponse à l’initiative divine et en union avec une communauté ecclésiale, de mener leur conversion et leur foi à maturité. Il s’agit d’une " formation à la vie chrétienne intégrale... par laquelle les disciples sont unis au Christ leur Maître. Les catéchumènes doivent donc être initiés ... aux mystères du salut et à la pratique d’une vie évangélique, et introduits, par des rites sacrés, célébrés à des époques successives, dans la vie de la foi, de la liturgie et de la charité du Peuple de Dieu " (AG 14 ; cf. OICA 19 et 98).

1249 Les catéchumènes " sont déjà unis à l’Église, ils sont déjà de la maison du Christ, et il n’est pas rare qu’ils mènent une vie de foi, espérance et charité " (AG 14). " La Mère Église les enveloppe déjà comme siens dans son amour en prenant soin d’eux " (LG 14 ; cf. ⇒ CIC, can. 206; ⇒ 788, § 3).

Le Baptême des enfants

1250 Naissant avec une nature humaine déchue et entachée par le péché originel, les enfants eux aussi ont besoin de la nouvelle naissance dans le Baptême (cf. DS 1514) afin d’être libérés du pouvoir des ténèbres et d’être transférés dans le domaine de la liberté des enfants de Dieu (cf. Col 1, 12-14), à laquelle tous les hommes sont appelés. La pure gratuité de la grâce du salut est particulièrement manifeste dans le Baptême des enfants. L’Église et les parents priveraient dès lors l’enfant de la grâce inestimable de devenir enfant de Dieu s’ils ne lui conféraient le Baptême peu après la naissance (cf. ⇒ CIC, can. 867; CCEO, can. 681 ; 686, 1).

1251 Les parents chrétiens reconnaîtront que cette pratique correspond aussi à leur rôle de nourricier de la vie que Dieu leur a confiés (cf. LG 11 ; 41 ; GS 48 ; ⇒ CIC, can. 868).

1252 La pratique de baptiser les petits enfants est une tradition immémoriale de l’Église. Elleestattestée explicitement depuis le deuxième siècle. Il est cependant bien possible que, dès le début de la prédication apostolique, lorsque des " maisons " entières ont reçu le Baptême (cf. Ac 16, 15. 33 ; 18, 8 ; 1 Co 1, 16), on ait aussi baptisé les enfants (cf. CDF, instr. " Pastoralis actio ").

Foi et Baptême

1253 Le Baptême est le sacrement de la foi (cf. Mc 16, 16). Mais la foi a besoin de la communauté des croyants. Ce n’est que dans la foi de l’Église que chacun des fidèles peut croire. La foi qui est requise pour le Baptême n’est pas une foi parfaite et mûre, mais un début qui est appelé à se développer. Au catéchumène ou à son parrain on demande : " Que demandez-vous à l’Église de Dieu ? " Et il répond : " La foi ! ".

1254 Chez tous les baptisés, enfants ou adultes, la foi doit croître après le Baptême. C’est pour cela que l’Église célèbre chaque année, dans la nuit pascale, le renouvellement des promesses du Baptême. La préparation au Baptême ne mène qu’au seuil de la vie nouvelle. Le Baptême est la source de la vie nouvelle dans le Christ de laquelle jaillit toute la vie chrétienne.

1255 Pour que la grâce baptismale puisse se déployer, l’aide des parents est importante. C’est là aussi le rôle du parrain ou de la marraine, qui doivent être des croyants solides, capables et prêts à aider le nouveau baptisé, enfant ou adulte, sur son chemin dans la vie chrétienne (cf. ⇒ CIC, can. 872-874). Leur tâche est une véritable fonction ecclésiale (" officium " ; cf. SC 67) Toute la communauté ecclésiale porte une part de responsabilité dans le déploiement et la garde de la grâce reçue au Baptême.


V. Qui peut baptiser ?

1256 Sont ministres ordinaires du Baptême l’évêque et le prêtre, et, dans l’Église latine, aussi le diacre (cf. ⇒ CIC, can. 861, § 1; CCEO, can. 677, § 1). En cas de nécessité, toute personne, même non baptisée, ayant l’intention requise, peut baptiser, en appliquant la formule baptismale trinitaire (cf. ⇒ CIC 861, § 2). L’intention requise, c’est de vouloir faire ce que fait l’Église en baptisant. L’Église voit la raison de cette possibilité dans la volonté salvifique universelle de Dieu (cf. 1 Tm 2, 4) et dans la nécessité du Baptême pour le salut (cf. Mc 16, 16) (cf. DS 1315 ; 646 ; ⇒ CIC, can. 861, § 2).


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VI. La nécessité du baptême

1257 Le Seigneur lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut (cf. Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (cf. Mt 28, 20) (cf. DS 1618 ; LG 14 ; AG 5). Le Baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement (cf. Mc 16, 16). L’Église ne connaît pas d’autre moyen que le baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle ; c’est pourquoi elle se garde de négliger la mission qu’elle a reçu du Seigneur de faire " renaître de l’eau et de l’Esprit " tous ceux qui peuvent être baptisés. Dieu a lié le salut au sacrement du Baptême, mais il n’est pas lui-même lié à ses sacrements.

1258 Depuis toujours, l’Église garde la ferme conviction que ceux qui subissent la mort en raison de la foi, sans avoir reçu le Baptême, sont baptisés par leur mort pour et avec le Christ. Ce Baptême du sang, comme le désir du Baptême, porte les fruits du Baptême, sans être sacrement.

1259 Pour les catéchumènes qui meurent avant leur Baptême, leur désir explicite de le recevoir uni à la repentance de leurs péchés et à la charité, leur assure le salut qu’ils n’ont pas pu recevoir par le sacrement.

1260 " Puisque le Christ est mort pour tous, et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé(s) au mystère pascal " (GS 22 ; cf. LG 16 ; AG 7). Tout homme qui, ignorant l’Évangile du Christ et son Église, cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. On peut supposer que de telles personnes auraient désiré explicitement le Baptême si elles en avaient connu la nécessité.

1261 Quant aux enfants morts sans Baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1 Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire : " Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas " (Mc 10, 14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D’autant plus pressant est aussi l’appel de l’Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.

VII. La grâce du baptême

1262 Les différents effets du Baptême sont signifiés par les éléments sensibles du rite sacramentel. La plongée dans l’eau fait appel aux symbolismes de la mort et de la purification, mais aussi de la régénération et du renouvellement. Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 38 ; Jn 3, 5).

Pour la rémission des péchés ...

1263 Par le Baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines du péché (cf. DS 1316). En effet, en ceux qui ont été régénérés il ne demeure rien qui les empêcherait d’entrer dans le Royaume de Dieu, ni le péché d’Adam, ni le péché personnel, ni les suites du péché, dont la plus grave est la séparation de Dieu.

1264 Dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant, tels les souffrances, la maladie, la mort, ou les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, etc., ainsi qu’une inclination au péché que la Tradition appelle la concupiscence, ou, métaphoriquement, " le foyer du péché " (fomes peccati) : " Laissée pour nos combats, la concupiscence n’est pas capable de nuire à ceux qui, n’y consentant pas, résistent avec courage par la grâce du Christ. Bien plus, ‘celui qui aura combattu selon les règles sera couronné’ (2 Tm 2, 5) " (Cc. Trente : DS 1515).

" Une créature nouvelle "

1265 Le Baptême ne purifie pas seulement de tous les péchés, il fait aussi du néophyte " une création nouvelle " (2 Co 5, 17), un fils adoptif de Dieu (cf. Ga 4, 5-7) qui est devenu " participant de la nature divine " (2 P 1, 4), membre du Christ (cf. 1 Co 6, 15 ; 12, 27) et cohéritier avec Lui (Rm 8, 17), temple de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 6, 19).

1266 La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce sanctifiante, la grâce de la justification qui

– le rend capable de croire en Dieu, d’espérer en Lui et de L’aimer par les vertus théologales ;

– lui donne de pouvoir vivre et agir sous la motion de l’Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit ;

– lui permet de croître dans le bien par les vertus morales.

Ainsi, tout l’organisme de la vie surnaturelle du chrétien a sa racine dans le saint Baptême.

Incorporés à l’Église, Corps du Christ

1267 Le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ. " Dès lors, ... ne sommes-nous pas membres les uns des autres ? " (Ep 4, 25). Le Baptême incorpore à l’Église. Des fonts baptismaux naît l’unique peuple de Dieu de la Nouvelle Alliance qui dépasse toutes les limites naturelles ou humaines des nations, des cultures, des races et des sexes : " Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés pour ne former qu’un seul corps " (1 Co 12, 13).

1268 Les baptisés sont devenus des " pierres vivantes " pour " l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint " (1 P 2, 5). Par le Baptême ils participent au sacerdoce du Christ, à sa mission prophétique et royale, ils sont " une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis pour annoncer les louanges de Celui qui (les) a appelés des ténèbres à son admirable lumière " (1 P 2, 9). Le Baptême donne part au sacerdoce commun des fidèles.

1269 Devenu membre de l’Église, le baptisé n’appartient plus à lui-même (1 Co 6, 19), mais à Celui qui est mort et ressuscité pour nous (cf. 2 Co 5, 15). Dès lors il est appelé à se soumettre aux autres (cf. Ep 5, 21 ; 1 Co 16, 15-16), à les servir (cf. Jn 13, 12-15) dans la communion de l’Église, et à être " obéissant et docile " aux chefs de l’Église (He 13, 17) et à les considérer avec respect et affection (cf. 1 Th 5, 12-13). De même que le Baptême est la source de responsabilités et de devoirs, le baptisé jouit aussi de droits au sein de l’Église : à recevoir les sacrements, à être nourri avec la parole de Dieu et à être soutenu par les autres aides spirituelles de l’Église. (cf. LG 37 ; ⇒ CIC, can. 208-223; CCEO, can. 675, 2).

1270 " Devenus fils de Dieu par la régénération [baptismale], (les baptisés) sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l’Église ils ont reçue de Dieu " (LG 11) et de participer à l’activité apostolique et missionnaire du Peuple de Dieu (cf. LG 17 ; AG 7, 23).

Le lien sacramentel de l’unité des chrétiens

1271 Le Baptême constitue le fondement de la communion entre tous les chrétiens, aussi avec ceux qui ne sont pas encore en pleine communion avec l’Église catholique : " En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le Baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique ... Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur " (UR 3). " Le Baptême est donc le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui " (UR 22).

Une marque spirituelle indélébile...

1272 Incorporé au Christ par le Baptême, le baptisé est configuré au Christ (cf. Rm 8, 29). Le Baptême scelle le chrétien d’une marque spirituelle indélébile (" character ") de son appartenance au Christ. Cette marque n’est effacée par aucun péché, même si le péché empêche le Baptême de porter des fruits de salut (cf. DS 1609-1619). Donné une fois pour toutes, le Baptême ne peut pas être réitéré.

1273 Incorporés à l’Église par le Baptême, les fidèles ont reçu le caractère sacramentel qui les consacre pour le culte religieux chrétien (cf. LG 11). Le sceau baptismal rend capable et engage les chrétiens à servir Dieu dans une participation vivante à la sainte Liturgie de l’Église et à exercer leur sacerdoce baptismal par le témoignage d’une vie sainte et d’une charité efficace (cf. LG 10).

1274 Le " sceau du Seigneur " (" Dominicus character " : S. Augustin, ep. 98, 5: PL 33, 362) est le sceau dont l’Esprit Saint nous a marqués " pour le jour de la rédemption " (Ep 4, 30 ; cf. Ep 1, 13-14 ; 2 Co 1, 21-22). " Le Baptême, en effet, est le sceau de la vie éternelle " (S. Irénée, dem. 3). Le fidèle qui aura " gardé le sceau " jusqu’au bout, c’est-à-dire qui sera resté fidèle aux exigences de son Baptême, pourra s’en aller " marqué du signe de la foi " (MR, Canon Romain 97), avec la foi de son Baptême, dans l’attente de la vision bienheureuse de Dieu – consommation de la foi – et dans l’espérance de la résurrection.


EN BREF

1275 L’initiation chrétienne s’accomplit par l’ensemble de trois sacrements : le Baptême qui est le début de la vie nouvelle ; la Confirmation qui en est l’affermissement ; et l’Eucharistie qui nourrit le disciple avec le Corps et le Sang du Christ en vue de sa transformation en Lui.

1276 " Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit " (Mt 28, 19-20).

1277 Le Baptême constitue la naissance à la vie nouvelle dans le Christ. Selon la volonté du Seigneur il est nécessaire pour le salut, comme l’Église elle-même, à laquelle introduit le Baptême.

1278 Le rite essentiel du Baptême consiste à plonger dans l’eau le candidat ou à verser de l’eau sur sa tête, en prononçant l’invocation de la Très Sainte Trinité, c’est à dire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

1279 Le fruit du Baptême ou grâce baptismale est une réalité riche qui comporte : la rémission du péché originel et de tous les péchés personnels ; la naissance à la vie nouvelle par laquelle l’homme devient fils adoptif du Père, membre du Christ, temple du Saint-Esprit Par le fait même, le baptisé est incorporé à l’Église, Corps du Christ, et rendu participant du sacerdoce du Christ.

1280 Le Baptême imprime dans l’âme un signe spirituel indélébile, le caractère, qui consacre le baptisé au culte de la religion chrétienne. En raison du caractère le Baptême ne peut pas être réitéré (cf. DS 1609 et 1624).

1281 Ceux qui subissent la mort à cause de la foi, les catéchumènes et tous les hommes qui, sous l’impulsion de la grâce, sans connaître l’Église, cherchent sincèrement Dieu et s’efforcent d’accomplir sa volonté, peuvent être sauvés même s’ils n’ont pas reçu le Baptême (cf. LG 16).

1282 Depuis les temps les plus anciens, le Baptême est administré aux enfants, car il est une grâce et un don de Dieu qui ne supposent pas des mérites humains ; les enfants sont baptisés dans la foi de l’Église. L’entrée dans la vie chrétienne donne accès à la vraie liberté.

1283 Quant aux enfants morts sans Baptême, la liturgie de l’Église nous invite à avoir confiance en la miséricorde divine, et à prier pour leur salut.

1284 En cas de nécessité, toute personne peut baptiser, pourvu qu’elle ait l’intention de faire ce que fait l’Église, et qu’elle verse de l’eau sur la tête du candidat en disant : " Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ".


Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des nations Encens

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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Jeu 17 Jan 2013 - 8:23

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Baptam10

Parrain et marraine : comment les choisir ?

Avoir un parrain et une marraine, c'est important pour l'enfant mais quel casse tête pour les parents! Avant de choisir, voici 10 réponses aux 10 questions qui peuvent se poser. Avec le mensuel Panorama
Le parrain que j'ai choisi pour mon enfant me demande ce à quoi cela l'engage : que dois-je lui répondre ?

Que son rôle ne se limite pas à un cadeau par an…mais, qu'avec l'accord des parents, il aura à accompagner cet enfant dans sa croissance tant humaine que spirituelle. Il aura à s'intéresser à lui en créant un lien d'affection et de confiance. Il saura le guider dans ses préoccupations d'adolescent, puis dans son entrée dans la vie active. Certains jouent ce rôle à la perfection, d'autres sont moins motivés, se sentent aussi en désaccord avec l'éducation que donnent les parents. C'est parce que ce rôle est important qu'il convient de choisir un parrain ou une marraine de qualité, avec lesquels on conserve des liens d'amitié malgré les aléas de la vie.
Celle que nous avions choisi comme marraine de notre enfant a déjà 4 filleuls. Elle hésite à accepter. Comment la persuader ?


Il est vrai qu'il n'y a pas de limite pour le nombre de filleul que l'on peut avoir. Mais il faut comprendre ceux qui hésitent. Tout dépend de leur situation familiale, du nombre d'enfants , de leurs responsabilités, de leur âge aussi ! Il vaut mieux refuser de parrainer un enfant, même si c'est difficile vis à vis des parents , que d'accepter une mission qu'on aura du mal à remplir. C'est pourquoi les parents doivent bien réfléchir avant de faire leur choix et éviter de mettre en porte à faux des personnes de leur entourage.
Nous aurions voulu deux marraines pour notre enfant au lieu du traditionnel parrain-marraine. Est ce possible ?


Ce genre de parrainage n'est pas prévue par le droit de l'Eglise ni par la tradition des derniers siècles. Mais un parrain et une marraine ne sont pas non plus indispensables. Un(e) seul(e) suffit, même si la coutume privilégie la présence des deux, symbole du couple parental. Il est aussi possible de choisir un couple marié comme parrain et marraine d'un même enfant. C'est souvent une bonne idée, car ils auront ensemble le souci de leur filleul.
La marraine que nous avions choisie pour notre enfant ne s'occupe pas du tout de lui. Est-il possible d'en changer ?


Et bien non ! C'est dommage, sans doute. Car, il peut arriver beaucoup de choses après le baptême d'un enfant : conflits familiaux, rupture de liens, indignité de la personne choisie. Et même décès…Mais remplacer un parrain ou une marraine, présent au jour du baptême et ayant signé le registre, est impossible. En effet, ils ont été les témoins devant l'Eglise que le baptisé pouvait être accueilli par la communauté. Cela dit, on peut demander à des personnes de son entourage en qui on a vraiment confiance de suppléer ces parrains ou marraines déficientes. On parlera alors de marraine ou de parrain « de coeur »
Pouvons-nous demander à mon neveu de dix ans d'être le parrain de notre enfant ?


Cela dépend. Si ce jeune mène une vie cohérente avec la foi catholique, s'il a fait sa première communion, s'il est confirmé ou qu'il se prépare à la confirmation, ce sera possible. Mais c'est au prêtre ou au diacre d' en décider. La règle veut que les parrains marraines aient 16 ans accomplis, qu'ils soient baptisés, qu'ils aient fait leur première communion, et si possible qu'ils soient confirmés et aptes à remplir cette fonction.

La marraine à laquelle nous avons pensé pour notre enfant n'est pas baptisée. Est-ce grave ?

Si le parrain est baptisé, elle pourra être « marraine de coeur » »uniquement, et ne signera pas le registre. Elle aura auprès de votre enfant un rôle d'accompagnement humain et non ecclésial. Pendant la célébration elle pourra lire un texte, à condition bien sûr qu'elle soit croyante. Par contre, il faut impérativement que le parrain soit baptisé, qu'il ait fait sa première communion et qu'il soit, si possible, confirmé.
Le parrain que j'ai choisi est baptisé mais n'a pas fait sa première communion. Peut-il tout de même être parrain ?

A priori non. Sauf encore une fois si la marraine choisie est baptisée et a fait sa première communion. Dans ce cas, ce parrain sera simple « témoin »et il signera comme tel le registre.
Nous avons demandé à deux membres de notre famille d'être le parrain et la marraine de notre enfant. Ils sont baptisé, confirmés, mais non pratiquants. Faut-il que nous en changions ?

Tout dépend de ce qu'on appelle « non-pratiquants » On peut avoir une vie cohérente avec la foi chrétienne et la mission du baptisé sans aller régulièrement à la messe. Si les parents sont engagés à fond dans leur vie chrétienne, choisir des parrains et marraines non pratiquants peut se comprendre. Mais il ne faut pas oublier que les parrains et marraines ont une mission d'aide aux parents dans l'éducation religieuse de leurs enfants. C'est un peu dommage, même si les liens affectifs sont forts, de choisir deux personnes non pratiquantes. Devant de semblables situations, certaines communautés paroissiales proposent aujourd'hui qu'un de ses membres « parraine » un enfant. Sans se substituer aux parrains marraines choisis par les parents, ce parrain aura à coeur de manifester le souci de la communauté envers ce nouveau baptisé.
La parrain que nous avons choisi est baptisé, confirmé mais non croyant. Il est très touché de cette demande mais refuse de prendre la parole pendant le baptême et de répondre aux questions du prêtre. Que faire ?


Situation des plus classique…et tout à son honneur. On ne peut en effet l'obliger à professer sa foi en l'Eglise catholique. Dans ce cas, il faut, par respect pour lui, choisir une marraine croyante, pratiquante, et lui proposer d'être « témoin » et de signer le registre après la célébration. Il pourra ainsi veiller, comme il le désire, à la croissance humaine de l'enfant.
Pouvons-nous demander à un ami de parrainer notre enfant, sachant qu'il est divorcé remarié ?

Il est possible de prendre comme parrain ou marraine une personne divorcée-remariée, à condition qu'elle mène une vie chrétienne authentique.

http://bapteme.croire.com/Parrain-marraine/Parrain-et-marraine-comment-les-choisir


....à suivre

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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par françoise dumoulin Ven 18 Jan 2013 - 20:33

Merci à tous de remettre le Baptême à l'ordre du jour.

En effet, après avoir découvert que les mairies proposaient "un Baptême"
(lequel en s'est révélé être un simple "contrat" de PARRAINAGE d'enfants...
pour le cas où il arriverait quelque chose aux parents)
je me suis effondrée.

Combien de familles français ont-elles perdu le sens premier de ce sacrement de vie ?
C'EST VRAIMENT UNE QUESTION QUI M'OBSEDE REGULIEREMENT DEPUIS CE JOUR.
et QUE JE CONFIE à VOTRE PRIERE.

Jésus confiance Prends pitie


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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Dim 20 Jan 2013 - 7:18

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Baba_e10

La Messe de Baptême

La messe de baptême durant laquelle une personne reçoit son premier sacrement de la part de l'église constitue sans aucun doute le moment clé d'une journée de baptême.

Grâce à la cérémonie de baptême un bébé devient enfant de Dieu et disciple du Christ, il fait son entrée dans la communauté chrétienne et reçoit par la même occasion la vie divine.

Comment se prépare cette cérémonie ? Comment se déroule-t-elle ? Qui peut recevoir ce sacrement ?


Comment préparer la cérémonie de baptême ?

Pour commencer il vous faudra planifier la date de la messe de baptême. Sachez que la plupart des baptêmes ont lieu durant le printemps ou l’été et qu’il faut par conséquent s’y prendre suffisamment à l’avance afin de pouvoir convenir avec le prêtre d’une date qui vous convient.

Une fois la date planifiée, vous serez convoqué à une ou deux réunions préparatoires qui auront lieu quelques semaines avant la cérémonie et qui vont vous permettre de préparer la messe de baptême.

Il s’agit de réunions obligatoires durant lesquelles vous réfléchirez au sens de votre demande de baptême et procéderez au choix des textes, des chants et des musiques pour la cérémonie de baptême de votre enfant.

Qui peut recevoir le sacrement du baptême ?

Le sacrement du baptême est accessible à tous les bébés ayant des parents chrétiens qui souhaitent donner une éducation catholique à leur enfant, ainsi qu’à tous les enfants et adultes qui souhaitent, dans le cadre d’une démarche active, devenir chrétiens et qui sont prêts à participer à une préparation préalable poussée.

Peut-on baptiser plusieurs enfants durant la même messe de baptême ?

Il est tout à fait possible de baptiser plusieurs enfants en même temps, il s’agit même d’une pratique de plus en plus courante, faute de prêtres disponibles.

Combien de temps dure la messe de baptême ?

La durée de la messe de baptême varie en fonction du célébrant de baptême et du nombre d’enfants à baptiser, elle varie généralement entre une heure et une heure et demi.

Comment faut-il habiller un bébé pour une messe de baptême ?

Initialement, la tradition voulait qu’un bébé reçoive le vêtement blanc au cours de la cérémonie de baptême, après le rite de l’eau, or de plus en plus souvent les bébés sont habillés de blanc dès le début de la messe.
Que le bébé soit une fille ou un garçon, les parents peuvent décider de vêtir leur enfant d’une robe longue de baptême qui est le vêtement traditionnel, ou alors d’une tenue blanche plus classique. Le plus important est que le vêtement choisi soit blanc !

La messe de baptême est-elle toujours célébrée le dimanche ?

En règle générale, le baptême catholique est célébré dans le cadre du culte du dimanche. Il ne s’agit cependant pas d’une obligation, certaines messes de baptême ont par exemple lieu le samedi.

Comment se déroule la messe de baptême ?


La messe de baptême se déroule selon un rituel précis que voici :

L’accueil

Le célébrant accueille et salue les parents, le parrain et la marraine ainsi que le reste de l’assemblée, généralement devant l’église.

Dialogue initial

Les parents, le parrain et la marraine sont interrogés par le célébrant.
« Quel nom avez-vous choisi pour votre enfant ? » : (prénom de l’enfant) « Que demandez-vous pour lui ? » : Le baptême Par leurs réponses, les parents et parrains expriment publiquement l’engagement qu’ils prennent pour l’enfant.

Signation

Le célébrant du baptême ainsi que les parents, le parrain et la marraine dessinent le signe de croix sur le front de l’enfant.

Liturgie de la Parole

En chantant l’assemblée entre dans l’église. Le célébrant invite les parents, le parrain, la marraine et toute l’assemblée à participer à la célébration de la Parole de Dieu.

Lecture de l’évangile

Un passage de l’Ancien testament est lu, généralement un psaume et un évangile choisis par les parents, parrain et marraine, avec le prêtre ou le diacre parmi vingt et une lectures possibles pour une messe de baptême.
Homélie du prêtre

Le célébrant de la messe commente la Parole de Dieu

Litanie des saints

Le célébrant invoque les saints, en particulier le saint patron des enfants.
Prière de délivrance

La prière de délivrance est généralement accompagnée par une imposition de la main sur la tête de l’enfant ou une onction d’huile sur la poitrine de bébé.

Rite de l’Effetha

Une croix est tracée par le célébrant sur les oreilles et les lèvres de l’enfant.
Au baptistère

Le célébrant ainsi que les parents, le parrain et la marraine s’avancent jusqu’à la fontaine baptismale avec l’enfant dans les bras.

Bénédiction et invocation sur l’eau

Le célébrant bénit l’eau

Renonciation à Satan

Le parrain et la marraine sont interrogés et doivent affirmer qu’ils renoncent au mal et à Satan.

Profession de foi

Le parrain et la marraine doivent affirmer qu’ils font leur foi à l’église.
Le sacrement du baptême par le rite de l’eau

Le célébrant demande à nouveau si les parents souhaitent le baptême de leur bébé. Après l’acquiescement il verse, trois fois, en forme de croix, l’eau sur le front du bébé. La formule millénaire est ensuite prononcée : « Je te baptise au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit ».

Chant « Alléluia ».

Onction avec le saint-chrême sur le front

Le célébrant oint la tête de l’enfant avec le saint Chrême.

Remise du vêtement blanc

Le vêtement blanc est remis à l’enfant par le parraine et la marraine.
Remise du cierge allumé

Le célébrant allume le cierge de baptême et le donne au parrain.
A l’autel

Prière du seigneur

Récitation du Notre Père.

Bénédiction finale

Après avoir béni l’assemblée, le célébrant conclut la célébration par l’envoi.
Signature des registres et quête

Sortie au son de cloche

La vie de baptisé de l’enfant commence


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Message par Maud Lun 21 Jan 2013 - 7:42

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Entrae10


Le baptême, entrée dans la communauté chrétienne


Un dictionnaire de la langue française indique que, dans la religion chrétienne, le baptême est le « sacrement destiné à laver du péché originel et à faire chrétien celui qui le reçoit » . Une telle définition est juste mais insuffisante, dans la mesure où elle n’honore pas toute la richesse du sacrement. En soulignant l’aspect du salut personnel, elle peut laisser penser que le baptême pourrait être un acte strictement personnel, un acte privé. De plus, elle passe sous silence une dimension importante du baptême comme sacrement de l’incorporation au corps du Christ.

Sacrement d’initiation

Baptême, confirmation et eucharistie sont les trois sacrements dits de l’initiation chrétienne : ils sont nécessaires pour devenir chrétien. C’est à la suite du concile Vatican II (Décret Ad Gentes, n° 14) que l’Église a redécouvert l’importance de cette notion d’initiation. Ce terme ne désigne pas simplement la transmission d’un savoir ou un ensemble de cérémonies, de fêtes, de rites. Il est repris ici au sens que lui donnent les ethnologues : l’initiation est un parcours symbolique qui débouche sur une nouvelle identification ; un passage s’opère, d’un état antérieur à un nouveau statut, à travers un acte central qui, pour les chrétiens, n’est autre que l’immersion baptismale. Ce passage introduit l’individu dans le groupe qui s’en trouve régénéré : par les sacrements de l’initiation, le candidat devient membre de l’Église.

Deux enjeux de l’initiation chrétienne peuvent ici être soulignés. Le premier tient au fait que le devenir chrétien n’est jamais achevé : au seuil de l’existence chrétienne, le baptême inaugure une vie nouvelle, il est comme une nouvelle naissance (Jean 3, 3-6) ; il doit ensuite être ratifié par toute la vie. L’eucharistie viendra nourrir la vie baptismale et l’entretenir comme vie de communion à Dieu et aux frères. L’initiation est un commencement, elle scelle l’entrée en Église. Tel est le deuxième aspect qui retient l’attention : en agrégeant le nouveau baptisé à la communauté chrétienne, l’initiation exprime d’emblée le caractère communautaire du devenir chrétien. On ne peut vivre isolément en chrétien. Être chrétien, c’est simultanément être membre d’une communauté, membre du Corps ecclésial du Christ ressuscité.

Le rite de signation

Le premier temps de la célébration du baptême des petits enfants est le temps de l’accueil dans l’Église (vécu, pour les adultes, lors de la célébration de l’entrée en catéchuménat). L’acte central de ce premier moment est constitué par le rite de la signation : en signe de leur entrée dans la famille chrétienne, les enfants sont marqués sur leur front du signe de la croix, signe de reconnaissance des fidèles du Christ. La parole qui accompagne ce geste est très explicite ; le diacre ou le prêtre dit en effet :

‘’ La communauté chrétienne vous accueille avec joie. En son nom, je vous marque de la croix, le signe du Christ, notre Sauveur ». Le signe de la croix qui est alors tracé sur l’enfant est bien la marque d’appartenance à la communauté chrétienne, au peuple des rachetés.

Que nous enseigne ce rite ? On peut lui accorder plusieurs significations. Dans l’idée d’une marque, il y a tout d’abord l’expression de quelque chose d’irréversible : l’Église parle même de la marque (ou du « caractère ») indélébile du baptême, dont l’origine est sans doute à chercher dans l’image du sceau de l’Esprit (2 Corinthiens 1, 21-22 ; Éphésiens 1, 13 ; Éphésiens 4, 30).

Cela indique en tout cas l’idée d’une marque de salut, parce que marque d’appartenance au peuple des sauvés. Le salut chrétien ne saurait être compris comme un privilège octroyé à titre individuel : il est, au contraire, le don d’une communion au Christ. Ainsi, le rite de signation qui ouvre la célébration baptismale apporte d’emblée la dimension de la communauté chrétienne.

Quelles conséquences pratiques ?

Lorsque l’Église célèbre des baptêmes, elle commence donc par l’accueil officiel de nouveaux membres en son sein. « La communauté chrétienne vous accueille avec joie »… En pratique, est-ce toujours le cas ? Dans quelle mesure la communauté chrétienne est-elle vraiment présente et accueillante au moment des baptêmes ? On constate, malheureusement, qu’elle en est souvent absente. Le problème est d’ailleurs
douloureusement ressenti par de nombreux prêtres ; on essaie alors de le pallier en faisant coïncider l’accueil des enfants qui vont être baptisés avec la fin de la messe dominicale. Mais est-ce suffisant ? Pourquoi, dans ce cas, à plus forte raison, la communauté qui est censée accueillir ses nouveaux enfants s’absente-t-elle pour le baptême ? Serait-ce si difficile d’envisager que quelques membres de la communauté participent à toute la célébration des baptêmes ? La responsabilité de tous est ici engagée. Il y va du visage de l’Église, de l’aptitude même de la communauté à recevoir ces enfants comme siens.

Plus difficiles encore à gérer : les demandes particulières de la part de familles ayant « leur » prêtre pour célébrer le baptême. Très vite, et sans qu’il y ait forcément mauvaise intention, le glissement s’amorce vers une « auto-célébration familiale »… Rien n’interdit, évidemment, de demander à un parent ou un ami de baptiser son enfant. Mais alors, quelques points d’attention s’imposent. Il convient principalement de rappeler que, en accord avec un souhait des Pères du Concile , le Rituel du baptême des petits enfants privilégie le baptême de plusieurs enfants et encourage donc les célébrations communes (on parle parfois de « baptêmes communautaires » (3)). Dans tous les cas, on doit donc tout faire pour organiser de telles célébrations : d’elles-mêmes, elles donnent au baptême sa dimension ecclésiale, elles insistent sur le fait que la démarche du baptême ne peut être vécue de manière isolée

. Auprès des familles réticentes à une célébration commune, une catéchèse minimale sur l’Église s’impose au cours de la préparation. Il y aurait en effet discordance entre le désir du baptême et le refus de célébrer avec d’autres familles ; mais un grand zèle pastoral est parfois nécessaire pour pouvoir le dire !

Le Baptême comme un cadeau

Toutes ces considérations sur la dimension communautaire du baptême et la nécessité de le vivre en Église ne doivent pas être perçues en termes d’obligations, quelles qu’elles soient. Il ne s’agit ni d’imposer aux familles un mode de célébration ni de forcer la participation de la communauté paroissiale. En réalité, ce qui se joue ici est beaucoup plus beau. L’accueil de nouveaux petits chrétiens n’est-il pas source de joie ? Leur manifester notre bonheur de les voir rajeunir et renouveler l’Église ne devrait-il pas être spontané et chaleureux ? Par eux, par ces familles qui parfois « reviennent » à l’Église à l’occasion de ce baptême, l’Esprit vivifie la communauté et lui signifie sa fécondité pour la mission.

Ainsi, le baptême est à vivre comme un don, comme un cadeau offert à la communauté par l’Esprit Saint. À trop privatiser la célébration du baptême, on se priverait de vivre tous ensemble ce jaillissement de l’Esprit du Christ. À vouloir garder pour soi la joie d’un baptême, on risquerait bien de ne pas lui donner toute sa valeur. Car, comme le dit le proverbe : « la joie grandit en étant partagée. » N’y a-t-il pas là matière à revoir nos pratiques baptismales ?

Michèle Clavier

Source : Article extrait de la revue Célébrer


http://www.liturgiecatholique.fr/Le-bapteme-entree-dans-la,4223.html?artsuite=2


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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty le baptême

Message par spiri Lun 21 Jan 2013 - 15:56

Le baptême fait enfant de dieu?

Il fait une autre personne avec des dimmensions nouvelles.

Il fait entrer déjà entrer dans le royaume,

dans la vie de l'esprit,

dans une économie de l'amour du pardon
ou le matériel est au service de l'homme et non l'inverse.
ou on ne connait pas la haine et la tuerie.

Les enfants qui tuent ne sont probablement pas baptisés.

C'est chasser satan,
Autrefois on le fesait aussitôt l'enfant né.

jc

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Message par Maud Mar 22 Jan 2013 - 7:02

" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Calabr10

PROBLÈMES CONCERNANT LE CÉLÉBRANT

1. Un diacre peut il baptiser?

C'est possible et même fréquent. Les diacres ne sont pas des laïcs, mais des pasteurs. Comme les prêtres, ils reçoivent une ordination et ils suivent une formation doctrinale, pastorale et spirituelle. Le diaconat remonte aux origines de l'Église, mais il était tombé en désuétude; c'est le concile Vatican II qui a restauré leur rôle.

2. Un laïc peut il baptiser ? (Ondoiement)

Un laïc ne peut pas baptiser. Mais en cas de péril de mort, en l'absence d'un prêtre ou d'un diacre, toute personne animé d'une bonne intention a le pouvoir de baptiser par ondoiement. Il était assez fréquent autre fois que les parents baptisent leur enfant quand ils pensaient qu'il était en danger de mort. Cela s'appelait l'ondoiement

PROBLÈMES CONCERNANT LE MOMENT DE LA CÉRÉMONIE

3. Peut-on baptiser au cours d'une messe dominicale ?

C'est possible et même assez fréquent. L'accueil et le signe de la croix sur le front de l'enfant se font au début de la messe. Les lectures de la parole de Dieu sont celles du dimanche. La profession de foi se fait en liaison avec la profession de l'assemblée. La prière universelle est celle du dimanche avec une intention pour les nouveaux baptisés. Elle est suivie par les rites de l'eau, de l'huile sainte et du cierge. Puis c'est l'offertoire de la prière eucharistique.

4. Peut-on baptiser tous les jours de la semaine ?

C'est possible tous les jours, mais le meilleur jour pour la célébration, c'est le dimanche. En effet, puisque le baptême est une participation à la mort et à la résurrection du Christ, il est souhaitable que qu'il ait lieu le dimanche qui est le jour de la résurrection. De plus, puisque c'est une entrée dans la communauté chrétienne, la célébration le dimanche permet de présenter les baptisés à la communauté chrétienne à la fin d'une messe du dimanche. On peut baptiser un jour de fête.

5. Pendant le carême ?

C'est possible en principe de baptiser pendant le carême, mais il est souhaitable que ce n'est pas lieu pendant le carême qui est le temps de la préparation. Actuellement, beaucoup de paroisses ne font pas de célébration pendant le carême. Ce n'est pas possible le samedi saint.

6. Baptême par ondoiement à la naissance

Circonstance du baptême par ondoiement - En cas de péril de mort lors d'une naissance difficile, en cas de risque imminent de décès, en l'absence d'un prêtre ou d'un diacre, toute personne animé d'une bonne intention a le pouvoir de baptiser par ondoiement. Le baptême par ondoiement est maintenant assez rare, car le péril de mort à la naissance est beaucoup plus faible qu'autre fois.

Rites du baptême par ondoiement -

Le baptême par ondoiement consiste à verser un peu d’eau sur la tête nue de l’enfant en disant à voix haute " Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ". C'est un baptême sans cérémonies extérieures réduit à l'ablution baptismale, L'enfant ne recevait pas son prénom au moment de l'ondoiement. On fait ensuite "un complément de cérémonie" à l'église et l'inscription sur le registre en notant le baptême par ondoiement.

PROBLÈMES SUR LA CÉLÉBRATION

1. En quoi consiste la participation des parents au cours de la célébration ?

Au début de la célébration sur la demande du célébrant, les parents expriment pourquoi ils désirent faire baptiser leur enfant et ce que représente pour eux le baptême, puis ils marquent leur enfant du signe de la croix. Avant le rite de l'eau, les parents font la renonciation au mal et la profession de foi. A la fin de la cérémonie, ils signent les registres

2. Quelle est le rôle des parrains et marraines pendant la célébration du baptême ?

Sur la demande du célébrant, ils expriment la manière dont ils conçoivent leur rôle et ils marquent le futur baptisé du signe de la croix. Souvent, on leur demande de lire des textes ou de lire la prière universelle. Ils font la profession de foi avec les parents du baptisé. Parfois c'est la marraine qui tient l'enfant au moment ou l'on verse l'eau. Habituellement c'est le parrain qui allume le cierge du baptisé au cierge pascal et ensuite qui porte le cierge symbole de sa mission. Les parrains et marraines signent sur le registre.

3. Pourquoi baptise-t-on plusieurs enfants dans la même cérémonie ?

Certaines familles ne comprennent pas pourquoi leur enfant doit être baptisé avec d'autres enfants dans la même cérémonie, car elles considèrent que c'est d'abord une cérémonie religieuse familiale.

Si la paroisse agit ainsi c'est parfois pour des motifs pratiques, parce qu'il y a beaucoup de cérémonie. C'est davantage pour un motif pastoral, car le baptême n'est pas seulement une cérémonie familiale, il est l'entrée dans la communauté chrétienne. Le dernier concile demande de marquer une préférence pour les célébrations communautaires. Cet aspect communautaire se concrétise par la rencontre de plusieurs familles qui collaborent à la préparation de la cérémonie et à sa célébration. Ces familles font ainsi une expérience d'Église et beaucoup qui auraient préféré une cérémonie purement familial, ne regrettent pas cette expérience.

4. Peut-on célébrer en même temps le mariage des parents et le baptême de leur enfant ?

Il arrive que des parents demandent que l'on baptise leur enfant au cours de la cérémonie de leur mariage. - Célébrer les deux sacrements ensemble conduit à dévaluer l'un ou l'autre. Chaque cérémonie mérite une fête propre. Il faut donc célébrer les deux cérémonies à des dates différentes et faire une préparation propre à chacun d'eux. Si cela n'est vraiment pas possible, on célébrera d'abord le mariage et ensuite le baptême.

5. Faut il que l'enfant ait une robe de baptême?

La robe de baptême n'est pas indispensable. C'est une tradition de famille. Il suffit d'un petit vêtement blanc. Il est mieux de mettre le vêtement blanc après le versement de l'eau, cependant le petit enfant peut venir en blanc. Par contre pour les baptêmes d'adulte, le changement de vêtement a une grande valeur symbolique de changement de vie
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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par Maud Mer 23 Jan 2013 - 8:17




Baptême vient du verbe grec qui signifie " plonger, immerger ". Le baptême est un rite de passage : avec le Christ nous traversons la mort et nous participons à sa vie de ressuscité. Marqué du signe de la croix, plongé dans l'eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. Devenu chrétien, il peut vivre selon l'Esprit de Dieu.


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" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Empty Re: " Le Baptême qu'est ce que c'est ? "

Message par flou Mer 23 Jan 2013 - 9:03

Merci Maud pour ce fil

On se rend compte à quel point Dieu a fait les choses de façon pure et logique.

L'eau est un élément indispensable à la vie sur Terre, à la survie du corps, mais aussi à celle de l'âme

Merci Seigneur

Que les noms baptisés puissent avoir l'éveil de conversion

en Udp

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Message par Maud Jeu 24 Jan 2013 - 8:52

Le Baptême Catholique des Adultes

Catechumenes, pour qui, la célébration, les chiffres


Le Baptême des Adultes résulte d'une démarche active. Pour parvenir à la célébration du baptême, une préparation d'un an et demie est obligatoire. C'est le catéchuménat.


LE BAPTEME DES ADULTES

A l'origine de la religion catholique, les baptêmes étaient uniquement donnés aux adultes. Si au fil des siècles et plus spécialement depuis le Moyen-Age, les baptêmes s'organisent dès la naissance, aujourd'hui de plus en plus d'adultes souhaitent se faire baptiser. La démarche est active. L'entrée dans l'église est alors un acte réfléchi que l'on mène à son terme en toutes connaissances de cause. Dans la confession protestante, le baptême des adultes est la règle. Le baptême des adultes nécessite une préparation : c'est le "catéchuménat". Pour participer au catéchuménat, on peut s'adresser à un prêtre ou au secrétariat de la paroisse. Cette préparation est gratuite tout comme la cérémonie du baptême.


catechumenes ?

Celles et ceux qui demandent à l’Eglise de devenir chrétiens sont appelés des catéchumènes. Ils sont invités à entrer dans une démarche d’initiation chrétienne qui met en oeuvre quatre dimensions essentielles de la vie chrétienne : la Parole de Dieu, la conversion, la vie liturgique, la vie ecclésiale. Le temps de préparation en France dure habituellement plus d'un an et demi. Cette démarche ne se fait pas seul. L'initiation est soutenue par un "accompagnateur" qui apporte au catéchumène une catéchèse (réflexion doctrinale) et un lien avec la communauté chrétienne. Chaque rendez-vous est l'occasion de participer à un groupe catéchuménal composé des catéchumènes et des accompagnateurs avec qui l'on partage la parole de Dieu librement.


la celebration

Le chemin entrepris par le catéchumènes est ponctué d’étapes signifiées dans des célébrations : L’entrée en catéchumenat : cette célébration est la première démarche publique du catéchumène en Église. Elle permet au catéchumène d’exprimer, devant toute la communauté rassemblée, son désir de poursuivre sa découverte du Christ. L’appel décisif : cette célébration se déroule le premier dimanche de Carême. Elle consiste pour le catéchumène à s'engager face à l’Évêque. Tous les catéchumènes signent un registre diocésain destiné à cet effet marquant leur intention de poursuivre la démarche. Ils seront baptisés lors de la Vigile pascale. Les sacrements de l'initiation chrétienne : Le catéchumène reçoit en une seule fois les 3 sacrements de l'initiation chrétienne à savoir, le baptême, la confirmation et l'eucharistie. Cette célébration intervient normalement, pendant la nuit pascale à l’image de la résurrection du Christ (Jésus Christ est ressuscité au matin de Pâques). Cette célébration marque la manifestation de l’entrée du catéchumène dans une vie nouvelle.


POUR QUI ?

L'initiation s'adresse essentiellement aux personnes célibataires mais aussi aux personnes qui vivent en couple sans être mariées. La participation au catéchuménat vise idéalement dans ce deuxième cas le mariage. Une personne qui est mariée avec un divorcé pourra suivre selon ses aspirations la démarche de catéchuménat mais elle ne pourra pas recevoir le baptême.


LES CHIFFRES DES CATECHUMENES

En 2006, 9564 personnes participaient à une démarche catéchuménale en France. 2650 personnes ont été baptisées à l'âge adulte. En terme de pourcentage, ces nouveaux chrétiens se répartissent à 22% entre 18-24 ans, à 58% entre 25-40 ans et à 20% pour les plus de 40 ans.


" Le Baptême qu'est ce que c'est  ? " Baptam11

Baptême d' adulte

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