message de Noël de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne
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message de Noël de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne
En contemplant l’Enfant Jésus, saurons-nous construire notre unité et entrer en résistance
Voici le message de Noël de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne :
« Si tu veux la Paix, défends la vie » : cette petite phrase du Pape Paul VI, reprise par la bienheureuse Mère Teresa, a illuminé notre « colloque international pour la Vie » de Biarritz et saura encore éclairer notre fête de Noël 2012. « Qui veut la paix ne peut tolérer des atteintes ou des crimes contre la vie », affirme à son tour le Pape Benoît XVI dans son message pour la journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2013.
Or l’Enfant Jésus, qui a voulu s’identifier aux plus petits, est malmené dans les enfants du monde : enfants condamnés par une crise alimentaire bien plus grave que la crise financière ; enfants meurtris par la guerre, en ces pays du Moyen Orient où se jouent des intérêts économiques et politiques qui leur sont étrangers ; enfants victimes de la tuerie aveugle de Newtown, signe alarmant du non-sens et de la violence qui détruisent les familles et érodent la société ; enfants à qui l’on refuse le droit de naître et embryons humains réduits à l’état de pur matériau de laboratoire ; enfants qui pourraient légalement être privés demain d’un père ou d’une mère… Voilà le véritable obscurantisme qui plonge l’humanité d’aujourd’hui dans la nuit !
Mais « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1), s’écrit le prophète Isaïe. « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » (Jn 1, 4-5), écrit saint Jean dans le Prologue de son Evangile. Comme chaque année à Noël, malgré les épreuves et les menaces qui pèsent sur l’humanité, nous sommes invités à la joie : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.
Il est le Messie, le Seigneur » (Lc 2, 10-11). « Le Seigneur est proche » (Ph 4, 5) en Jésus-Christ, et c’est là notre joie ! Il y a de la joie dans le monde, chaque fois qu’un homme ou une femme se rend proche des plus petits qui sont ses frères : et je veux rendre hommage à tous ceux qui, se détournant de leurs intérêts particuliers et de leurs désirs égoïstes, se dévouent sans compter au service des plus petits, à commencer par les enfants !
L’actualité ne cesse pourtant pas de nous renvoyer au combat eschatologique décrit par saint Jean dans l’apocalypse : « Le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance » (Ap 12, 4) ; il conteste aussi la vérité des origines, prétendant anéantir le dessein du Créateur sur l’homme « que Dieu créa à son image et à sa ressemblance, homme et femme il les créa » (Gn 1, 27) ;
« C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair » (Gn 2, 24). C’est pour vaincre définitivement le dragon et instaurer la paix que « La Femme mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les menant avec un sceptre de fer » (Ap 12, 5).
En regardant la Vierge à l’Enfant, dans son icône miraculeuse de Czestochowa, « terrible comme une armée rangée en bataille » (Ct 6, 4), le peuple polonais chante l’appel de Jasna Gora (la montagne claire) : « Je suis près de toi, je me souviens, je veille ». Ciment de l’unité d’un peuple et ferment de sa résistance spirituelle au communisme athée, cet appel eut raison, sans violence, du mur de Berlin et de la dictature.
En Occident, dans nos pays de vieille chrétienté, l’idéologie du « genre », qui prétend abolir toute différenciation entre l’homme et la femme, alliée à l’empire de la techno-science, qui entend manipuler l’être humain, impose à nos concitoyens de nouvelles formes d’esclavage. En contemplant l’Enfant Jésus de la crèche, saurons-nous à notre tour construire notre unité et entrer en résistance en redisant avec ferveur : « Je suis près de toi », Seigneur, je me tiens en ta présence, toi qui es et sans qui je ne suis rien, car « sans le Créateur, la créature s’évanouit » (Concile Vatican II) ;
« Je me souviens » : avec Marie, qui « méditait toutes ces choses en son cœur » (Lc 2, 51), et en écoutant fidèlement ta Parole, je fais mémoire des merveilles que tu as accomplies et je te prie de les rendre actuelles dans notre histoire ; « Je veille », c’est-à-dire, « je m’efforce d’être un homme de conscience, je n’étouffe pas cette conscience et je ne la déforme pas ; j’appelle le bien et le mal par leur nom, je ne les confonds pas ; j’accrois le bien en moi et j’essaie de corriger le mal, le surmontant en moi-même » (Bienheureux Jean Paul II).
Avec les bergers, « hâtons-nous » donc, et découvrons, émerveillés comme des enfants, « Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire » (Lc 2, 16). Il n’y a pas de temps à perdre : « Quels sont les chrétiens qui se hâtent aujourd’hui quand il s’agit des affaires de Dieu ? Si quelque chose mérite qu’on se hâte, ce sont justement les choses de Dieu » (Benoît XVI).
Saint et joyeux Noël à tous ! »
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/en-contemplant-lenfant-jesus-saurons-nous-construire-notre-unite-et-entrer-en-resistance
Voici le message de Noël de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne :
« Si tu veux la Paix, défends la vie » : cette petite phrase du Pape Paul VI, reprise par la bienheureuse Mère Teresa, a illuminé notre « colloque international pour la Vie » de Biarritz et saura encore éclairer notre fête de Noël 2012. « Qui veut la paix ne peut tolérer des atteintes ou des crimes contre la vie », affirme à son tour le Pape Benoît XVI dans son message pour la journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2013.
Or l’Enfant Jésus, qui a voulu s’identifier aux plus petits, est malmené dans les enfants du monde : enfants condamnés par une crise alimentaire bien plus grave que la crise financière ; enfants meurtris par la guerre, en ces pays du Moyen Orient où se jouent des intérêts économiques et politiques qui leur sont étrangers ; enfants victimes de la tuerie aveugle de Newtown, signe alarmant du non-sens et de la violence qui détruisent les familles et érodent la société ; enfants à qui l’on refuse le droit de naître et embryons humains réduits à l’état de pur matériau de laboratoire ; enfants qui pourraient légalement être privés demain d’un père ou d’une mère… Voilà le véritable obscurantisme qui plonge l’humanité d’aujourd’hui dans la nuit !
Mais « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1), s’écrit le prophète Isaïe. « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » (Jn 1, 4-5), écrit saint Jean dans le Prologue de son Evangile. Comme chaque année à Noël, malgré les épreuves et les menaces qui pèsent sur l’humanité, nous sommes invités à la joie : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.
Il est le Messie, le Seigneur » (Lc 2, 10-11). « Le Seigneur est proche » (Ph 4, 5) en Jésus-Christ, et c’est là notre joie ! Il y a de la joie dans le monde, chaque fois qu’un homme ou une femme se rend proche des plus petits qui sont ses frères : et je veux rendre hommage à tous ceux qui, se détournant de leurs intérêts particuliers et de leurs désirs égoïstes, se dévouent sans compter au service des plus petits, à commencer par les enfants !
L’actualité ne cesse pourtant pas de nous renvoyer au combat eschatologique décrit par saint Jean dans l’apocalypse : « Le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance » (Ap 12, 4) ; il conteste aussi la vérité des origines, prétendant anéantir le dessein du Créateur sur l’homme « que Dieu créa à son image et à sa ressemblance, homme et femme il les créa » (Gn 1, 27) ;
« C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair » (Gn 2, 24). C’est pour vaincre définitivement le dragon et instaurer la paix que « La Femme mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les menant avec un sceptre de fer » (Ap 12, 5).
En regardant la Vierge à l’Enfant, dans son icône miraculeuse de Czestochowa, « terrible comme une armée rangée en bataille » (Ct 6, 4), le peuple polonais chante l’appel de Jasna Gora (la montagne claire) : « Je suis près de toi, je me souviens, je veille ». Ciment de l’unité d’un peuple et ferment de sa résistance spirituelle au communisme athée, cet appel eut raison, sans violence, du mur de Berlin et de la dictature.
En Occident, dans nos pays de vieille chrétienté, l’idéologie du « genre », qui prétend abolir toute différenciation entre l’homme et la femme, alliée à l’empire de la techno-science, qui entend manipuler l’être humain, impose à nos concitoyens de nouvelles formes d’esclavage. En contemplant l’Enfant Jésus de la crèche, saurons-nous à notre tour construire notre unité et entrer en résistance en redisant avec ferveur : « Je suis près de toi », Seigneur, je me tiens en ta présence, toi qui es et sans qui je ne suis rien, car « sans le Créateur, la créature s’évanouit » (Concile Vatican II) ;
« Je me souviens » : avec Marie, qui « méditait toutes ces choses en son cœur » (Lc 2, 51), et en écoutant fidèlement ta Parole, je fais mémoire des merveilles que tu as accomplies et je te prie de les rendre actuelles dans notre histoire ; « Je veille », c’est-à-dire, « je m’efforce d’être un homme de conscience, je n’étouffe pas cette conscience et je ne la déforme pas ; j’appelle le bien et le mal par leur nom, je ne les confonds pas ; j’accrois le bien en moi et j’essaie de corriger le mal, le surmontant en moi-même » (Bienheureux Jean Paul II).
Avec les bergers, « hâtons-nous » donc, et découvrons, émerveillés comme des enfants, « Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire » (Lc 2, 16). Il n’y a pas de temps à perdre : « Quels sont les chrétiens qui se hâtent aujourd’hui quand il s’agit des affaires de Dieu ? Si quelque chose mérite qu’on se hâte, ce sont justement les choses de Dieu » (Benoît XVI).
Saint et joyeux Noël à tous ! »
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sylvia- Avec les anges
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