Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
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Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Religion et espace public
Du monde à la messe
Prière à l'hôtel de ville: Un appui au maire
Nouvelle du 22 septembre
Commission Bouchard-Taylor: Plaidoyer pour la religion
Nouvelle du 20 septembre
Dossier Commission Bouchard-Taylor
Laïcité et accommodement raisonnable
Une messe spéciale a été célébrée, dimanche soir, à l'église Christ-Roi de Saguenay.
Lors de la cérémonie, présidée par Mgr Jean-Roch Godin, quelque 250 fidèles ont voulu démontrer leur soutien au maintien de la prière lors des séances du conseil municipal.
Cette messe intervient après que le maire de Saguenay, Jean Tremblay, ait présenté un mémoire devant la commission Bouchard-Taylor, jeudi, dans lequel il demande de redonner sa place à la religion dans l'espace public.
L'équipe pastorale de la paroisse Sacré-Coeur souhaite non seulement qu'il y ait prière à l'hôtel de ville, mais aussi que la religion catholique reprenne sa place dans les institutions publiques, comme les écoles, les hôpitaux, le Parlement et même les entreprises.
Ce n'est pas pour rien qu'on fait cette célébration dans l'église du Christ-Roi: c'est que le Christ est roi, et il doit régner dans tous les secteurs de l'activité humaine, et ça comprend le secteur politique, le secteur social, le secteur économique, tous les secteurs doivent être sous la seigneurie du Christ. — Jacques Tremblay, agent de pastorale, à la paroisse Sacré-Coeur, initiateur de la cérémonie
Jacques Tremblay (agent de pastoral à ne pas confondre avec le maire qui s'appelle Jean Tremblay)
Le comité pastoral précise toutefois que son geste ne constituait pas un appui politique au maire Jean Tremblay.
Celui-ci, qui était présent à la messe, a néanmoins affirmé apprécier l'initiative: « Je trouve ça bien que l'Église s'implique aussi. Je n'ai pas à porter, seul, le poids de l'Église, il faut que les membres du clergé s'impliquent également, ainsi que les gens qui ont la foi. »
Le maire Tremblay a tenu à ajouter que l'événement n'avait pas été planifié à l'avance.
(Est-ce qu'il y a un réveil des québécois endormis ?)
Du monde à la messe
Prière à l'hôtel de ville: Un appui au maire
Nouvelle du 22 septembre
Commission Bouchard-Taylor: Plaidoyer pour la religion
Nouvelle du 20 septembre
Dossier Commission Bouchard-Taylor
Laïcité et accommodement raisonnable
Une messe spéciale a été célébrée, dimanche soir, à l'église Christ-Roi de Saguenay.
Lors de la cérémonie, présidée par Mgr Jean-Roch Godin, quelque 250 fidèles ont voulu démontrer leur soutien au maintien de la prière lors des séances du conseil municipal.
Cette messe intervient après que le maire de Saguenay, Jean Tremblay, ait présenté un mémoire devant la commission Bouchard-Taylor, jeudi, dans lequel il demande de redonner sa place à la religion dans l'espace public.
L'équipe pastorale de la paroisse Sacré-Coeur souhaite non seulement qu'il y ait prière à l'hôtel de ville, mais aussi que la religion catholique reprenne sa place dans les institutions publiques, comme les écoles, les hôpitaux, le Parlement et même les entreprises.
Ce n'est pas pour rien qu'on fait cette célébration dans l'église du Christ-Roi: c'est que le Christ est roi, et il doit régner dans tous les secteurs de l'activité humaine, et ça comprend le secteur politique, le secteur social, le secteur économique, tous les secteurs doivent être sous la seigneurie du Christ. — Jacques Tremblay, agent de pastorale, à la paroisse Sacré-Coeur, initiateur de la cérémonie
Jacques Tremblay (agent de pastoral à ne pas confondre avec le maire qui s'appelle Jean Tremblay)
Le comité pastoral précise toutefois que son geste ne constituait pas un appui politique au maire Jean Tremblay.
Celui-ci, qui était présent à la messe, a néanmoins affirmé apprécier l'initiative: « Je trouve ça bien que l'Église s'implique aussi. Je n'ai pas à porter, seul, le poids de l'Église, il faut que les membres du clergé s'impliquent également, ainsi que les gens qui ont la foi. »
Le maire Tremblay a tenu à ajouter que l'événement n'avait pas été planifié à l'avance.
(Est-ce qu'il y a un réveil des québécois endormis ?)
Dernière édition par le Mar 25 Sep 2007 - 7:04, édité 1 fois
Danielle- Enfant de Dieu
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Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Le lundi 15 octobre prochain, la Commission Bouchard-Taylor concernant les accomodements raisonnables, sera dans ma ville, je viens de m'y inscrire. J'ai hâte ! Je vous en donnerai des nouvelles.
Ça bouge au Québec ! Les témoignages des gens démontrent la peur que nous avons face aux immigrants de nationalité arabe et de religion musulmane. Les Québécois semblent tenir à leur us et coutumes, à leurs traditions religieuses, à leur valeurs fondamentales, dans un état laïc ouvert... qui est assez ambigü. C'est un sujet qui fait la Une à tous les jours.... et c'est très émotif. Plusieurs font de véritables Profession de Foi catholique, d'autres (athées) en profitent pour passer leur message, mais ils sont minoritaires. La langue française est la valeur qui a la cote A+, personne ne veut d'immigrant s'ils n'apprennent pas le français. Il y en a même un, un intervenant qui a dit : J'appelle mes cousins français de venir à notre aide ! Il était tout enflammé ! C'est vrai que nos grands-parents en ont "arraché" avec les anglais... alors depuis la Loi 101, (loi qui dit que la langue officielle du Québec est le français) nous craignons de la "perdre". Donc plusieurs demandent que l'on respecte cette Loi qui est dans la Chartre. Et plusieurs autres veulent qu'on modifie la Chartre pour nous protéger des "envahisseurs " .... qui voudraient imposer leur religion... Je vous dis, heureusement que je suis en congé pour quelques temps car je suis presque "rivée" devant la télé tellement que c'est intéressant !
À suivre...
Ça bouge au Québec ! Les témoignages des gens démontrent la peur que nous avons face aux immigrants de nationalité arabe et de religion musulmane. Les Québécois semblent tenir à leur us et coutumes, à leurs traditions religieuses, à leur valeurs fondamentales, dans un état laïc ouvert... qui est assez ambigü. C'est un sujet qui fait la Une à tous les jours.... et c'est très émotif. Plusieurs font de véritables Profession de Foi catholique, d'autres (athées) en profitent pour passer leur message, mais ils sont minoritaires. La langue française est la valeur qui a la cote A+, personne ne veut d'immigrant s'ils n'apprennent pas le français. Il y en a même un, un intervenant qui a dit : J'appelle mes cousins français de venir à notre aide ! Il était tout enflammé ! C'est vrai que nos grands-parents en ont "arraché" avec les anglais... alors depuis la Loi 101, (loi qui dit que la langue officielle du Québec est le français) nous craignons de la "perdre". Donc plusieurs demandent que l'on respecte cette Loi qui est dans la Chartre. Et plusieurs autres veulent qu'on modifie la Chartre pour nous protéger des "envahisseurs " .... qui voudraient imposer leur religion... Je vous dis, heureusement que je suis en congé pour quelques temps car je suis presque "rivée" devant la télé tellement que c'est intéressant !
À suivre...
Danielle- Enfant de Dieu
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Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
lutter contre la haine.
Conseil canadien pour l'éducation multiculturelle et interculturelle (CCÉMI)
124, rue O'Connor, bureau 200
Ottawa (Ontario) K1P 5M9
Téléphone : (613) 233-4916
Le CCMIE/CCÉMI est une organisation nationale non gouvernementale composée d'associations multiculturelles, de conseils et d'organisations d'enseignants des provinces et des territoires, représentant les diversités culturelles, linguistiques et régionales de la société canadienne. Le CCÉMI fait la promotion d'un traitement équitable et d'une perception positive de tous les individus provenant de toutes les cultures.
Nous avons besoin d' artisans de paix!
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
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Localisation : l' île de Naboombu
Inscription : 16/08/2007
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
je suis arabe et tunisien de culture, et je suis canadien et québécois d'adoption. Je m'identifie au Québec et au Canada non comme une nation, mais comme un "pays", une population hétéroclite, une langue (ou plutôt deux langues), une entité culturelle, qui m'a ouvert la porte de sa citoyenneté. Dans un pays comme le Canada le nationalisme ne peut pas survivre, il est voué à l'échec par principe. Dans un pays d'immigrants et de multitude culturelle le concept de nation devient obsolète. C'est pourquoi le mouvement nationaliste québécois a échoué, et c'est pourquoi le nationalisme amérindien est si isolé.
On comprend mieux ici qu'on est tous différents, que nous avons des identités différentes voire opposées, mais ce qui nous unis c'est notre citoyenneté : nous sommes tous égaux en droits et en devoirs. C'est ça la richesse et la force d'un pays : ce n'est pas un sentiment d'appartenance artificiel et dogmatique à une nation hypothétique, mais c'est bien ce sentiment de vivre dans une société qui accepte toutes les différences, les accommode raisonnablement, tolère la marginalité et valorise l'individu, et qui au bout du compte nous procure cette fierté d'en faire partie.
Je suis donc contre la double nationalité, mais je suis pour la multiple citoyenneté. On est membre de la société dans la quelle on choisit de vivre, de celle où on a vécu, et de celle où on vivra. C'est comme ça que ça devrait être.
Témoignage d' un jeune musulman de nationalité canadienne
On comprend mieux ici qu'on est tous différents, que nous avons des identités différentes voire opposées, mais ce qui nous unis c'est notre citoyenneté : nous sommes tous égaux en droits et en devoirs. C'est ça la richesse et la force d'un pays : ce n'est pas un sentiment d'appartenance artificiel et dogmatique à une nation hypothétique, mais c'est bien ce sentiment de vivre dans une société qui accepte toutes les différences, les accommode raisonnablement, tolère la marginalité et valorise l'individu, et qui au bout du compte nous procure cette fierté d'en faire partie.
Je suis donc contre la double nationalité, mais je suis pour la multiple citoyenneté. On est membre de la société dans la quelle on choisit de vivre, de celle où on a vécu, et de celle où on vivra. C'est comme ça que ça devrait être.
Témoignage d' un jeune musulman de nationalité canadienne
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
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Localisation : l' île de Naboombu
Inscription : 16/08/2007
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Témoignage d' un jeune musulman de nationalité canadienne
je voulais souligner que là où une idéologie, je dis bien idéologie, nationaliste est présente, il y a inmanquablement haine et violence. C'est les bases de l'idéologie nationaliste qui est à mon sens commune à ces exemples : sentiment de peur, récupération politique, etc.
- Je ne suis pas idéaliste. J'ai cessé de l'être quand j'ai atteint mes 30 ans. Donc je ne crois pas à une nation universelle, ni à un monde sans pays ni frontières. Non. Je suis pour l'indépendance de chaque pays, chaque communauté, qui désire être souveraine dans ses choix. On peut avoir une vision universelle de l'humain, et exiger la souveraineté localement et la liberté de s'autogérer dans sa communauté. Je sais, il y a des relents d'anarchiste dans ce que je dis, mais juste un tout petit peu :-)
- Ce que je dénonce, encore une fois, c'est le nationalisme en tant que idéologie, en tant que outil démagogique aux mains des politiciens, comme la religion peut l'être aux mains des fondamentalistes. Pour moi l'analogie est flagrante : nationalisme et fondamentalisme religieux sont interchangeables. L'exemple égyptien du conflit entre les frères musulmans et Nasser est un bonne illustration de cette idée.
- Je ne crois pas du tout, mais pas du tout, en une quelconque nation arabe ! Je crois à l'autodétermination des peuples et à la diversité culturelle et identitaire.
- On peut aimer son pays, être fier de ses origines, de sa communauté, défendre ses droits, se battre et combattre pour la justice et l'indépendance, sans pour autant être guidé par un message nationaliste populiste qui prône l'exclusion de l'autre.
- D'un point de vue pragmatique, j'admets qu'un pays souverain, indépendant, puisse et doive réguler son flux de nouvaux immigrants. Il ne faut pas être nationaliste pour promouvoir la régularisation de l'immigration et l'octroi de la citoyenneté. Il en va d'une stratégie politique, économique, et sociale pour le bien être collectif. Toutefois, je n'admets pas la marginalisation et l'exclusion des nouveaux immigrants sous prétexte qu'ils ne sont pas nés dans le pays : qu'ils n'appartiennent pas à la nation. Un immigrant qui paye ses impôts, qui a résidé un certain nombre d'années dans son nouveau pays, qui particpe à sa vie économique, devrait avoit tout autant le droit à la citoyenneté que celui qui y est né.
je voulais souligner que là où une idéologie, je dis bien idéologie, nationaliste est présente, il y a inmanquablement haine et violence. C'est les bases de l'idéologie nationaliste qui est à mon sens commune à ces exemples : sentiment de peur, récupération politique, etc.
- Je ne suis pas idéaliste. J'ai cessé de l'être quand j'ai atteint mes 30 ans. Donc je ne crois pas à une nation universelle, ni à un monde sans pays ni frontières. Non. Je suis pour l'indépendance de chaque pays, chaque communauté, qui désire être souveraine dans ses choix. On peut avoir une vision universelle de l'humain, et exiger la souveraineté localement et la liberté de s'autogérer dans sa communauté. Je sais, il y a des relents d'anarchiste dans ce que je dis, mais juste un tout petit peu :-)
- Ce que je dénonce, encore une fois, c'est le nationalisme en tant que idéologie, en tant que outil démagogique aux mains des politiciens, comme la religion peut l'être aux mains des fondamentalistes. Pour moi l'analogie est flagrante : nationalisme et fondamentalisme religieux sont interchangeables. L'exemple égyptien du conflit entre les frères musulmans et Nasser est un bonne illustration de cette idée.
- Je ne crois pas du tout, mais pas du tout, en une quelconque nation arabe ! Je crois à l'autodétermination des peuples et à la diversité culturelle et identitaire.
- On peut aimer son pays, être fier de ses origines, de sa communauté, défendre ses droits, se battre et combattre pour la justice et l'indépendance, sans pour autant être guidé par un message nationaliste populiste qui prône l'exclusion de l'autre.
- D'un point de vue pragmatique, j'admets qu'un pays souverain, indépendant, puisse et doive réguler son flux de nouvaux immigrants. Il ne faut pas être nationaliste pour promouvoir la régularisation de l'immigration et l'octroi de la citoyenneté. Il en va d'une stratégie politique, économique, et sociale pour le bien être collectif. Toutefois, je n'admets pas la marginalisation et l'exclusion des nouveaux immigrants sous prétexte qu'ils ne sont pas nés dans le pays : qu'ils n'appartiennent pas à la nation. Un immigrant qui paye ses impôts, qui a résidé un certain nombre d'années dans son nouveau pays, qui particpe à sa vie économique, devrait avoit tout autant le droit à la citoyenneté que celui qui y est né.
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
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Inscription : 16/08/2007
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Et bien Claudius tu as de bonnes infos qui corroborent ton opinion.
Moi, qui croyais que nous allions vers le mieux en voulant sauvegarder notre langue française au Québec, en voulant garder nos valeurs religieuses catholiques, en améliorant notre chartre... Je crois que je rêvais en couleurs, blanc et bleu, là comme on dit ici "tu me pètes ma balloune"...
Il n'y a pas si longtemps quand j'étais enfant, tout était si simple, il n'y avait pas de nationalités si "voyantes", car je t'avoue que lorsque je vois une femme en Burka, j'ai l'impression que l'égalité entre les hommes et la femmes recule d'un pas de géant. Cette année, des femmes totalement voilées ont voté ainsi... alors les gens pour protester contre cet accomodement ont voté déguisé en batman, en cowboy, en spiderman, etc... c'était fait dans l'humour il n'y a pas eu de dérapage, j'ai trouvé ça drôle mais cela lançait quand même le message au gouvernement fédéral (canadien) que si elles votaient icognito d'autres pouvaient le faire aussi, dans le fond c'est enfantin. Et côté religieux, nous voulons que nos enfants aient à leur horaire des cours comme ils ont encore présentement : enseignement moral religieux catholique ou enseignement moral religieux protestant, ou simplement enseignement moral pour les autres. Nous ne voulons pas d'un état laïc, car nous avons peur que cela devienne un état athée... Nous avons comme peur de perdre notre identité nationale. Vous en France ? Avez-vous vécu ce genre de conflit ?
Sur ce lien on peut répondre à un sondage et s'inscrire à un forum de notre région. Il y a plusieurs onglets intéressants.
http://www.accommodements.qc.ca/Sondage/default.asp?Cle=d96ecfd7f916f6fbddbad6b165a60e94
un lien du gouvernement du Québec concernant les accomodements raisonnables.
http://www.cdpdj.qc.ca/fr/accueil.asp?noeud1=0&noeud2=0&cle=0
Un lien sur LCN le canal des nouvelles
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2007/09/20070925-163712.html
Merci de donner ta perception !
Moi, qui croyais que nous allions vers le mieux en voulant sauvegarder notre langue française au Québec, en voulant garder nos valeurs religieuses catholiques, en améliorant notre chartre... Je crois que je rêvais en couleurs, blanc et bleu, là comme on dit ici "tu me pètes ma balloune"...
Il n'y a pas si longtemps quand j'étais enfant, tout était si simple, il n'y avait pas de nationalités si "voyantes", car je t'avoue que lorsque je vois une femme en Burka, j'ai l'impression que l'égalité entre les hommes et la femmes recule d'un pas de géant. Cette année, des femmes totalement voilées ont voté ainsi... alors les gens pour protester contre cet accomodement ont voté déguisé en batman, en cowboy, en spiderman, etc... c'était fait dans l'humour il n'y a pas eu de dérapage, j'ai trouvé ça drôle mais cela lançait quand même le message au gouvernement fédéral (canadien) que si elles votaient icognito d'autres pouvaient le faire aussi, dans le fond c'est enfantin. Et côté religieux, nous voulons que nos enfants aient à leur horaire des cours comme ils ont encore présentement : enseignement moral religieux catholique ou enseignement moral religieux protestant, ou simplement enseignement moral pour les autres. Nous ne voulons pas d'un état laïc, car nous avons peur que cela devienne un état athée... Nous avons comme peur de perdre notre identité nationale. Vous en France ? Avez-vous vécu ce genre de conflit ?
Sur ce lien on peut répondre à un sondage et s'inscrire à un forum de notre région. Il y a plusieurs onglets intéressants.
http://www.accommodements.qc.ca/Sondage/default.asp?Cle=d96ecfd7f916f6fbddbad6b165a60e94
un lien du gouvernement du Québec concernant les accomodements raisonnables.
http://www.cdpdj.qc.ca/fr/accueil.asp?noeud1=0&noeud2=0&cle=0
Un lien sur LCN le canal des nouvelles
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2007/09/20070925-163712.html
Merci de donner ta perception !
Danielle- Enfant de Dieu
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Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Lettre du pape pour le centenaire de la loi de 1905
La laïcité selon Jean-Paul II
Dans sa lettre adressée aux évêques de France, le pape plaide pour une laïcité "sereine et respectueuse"
À MGR JEAN-PIERRE RICARD, ARCHEVÊQUE DE BORDEAUX ET PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE, ET À TOUS LES ÉVÊQUES DE FRANCE
1. Au cours de vos visites ad limina, chers Frères dans l’Épiscopat, vous m’aviez partagé vos préoccupations et vos joies de pasteurs, faisant apparaître les relations positives que vous entretenez avec les Responsables de la société civile, ce dont je ne peux que me réjouir. Lors de nos rencontres, j’avais eu l’occasion d’aborder avec vous la question des rapports avec les Autorités civiles, dans la perspective du centième anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l’État. J’avais d’ailleurs évoqué directement la question de la laïcité dans le discours que j’avais adressé aux évêques de la province de Besançon, le 27 février 2004 (1).
2. En 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État, qui dénonçait le Concordat de 1801, fut un événement douloureux et traumatisant pour l’Église en France. Elle réglait la façon de vivre en France le principe de laïcité et, dans ce cadre, elle ne maintenait que la liberté de culte, reléguant du même coup le fait religieux dans la sphère du privé et ne reconnaissant pas à la vie religieuse et à l’Institution ecclésiale une place au sein de la société. La démarche religieuse de l’homme n’était plus alors considérée que comme un simple sentiment personnel, méconnaissant de ce fait la nature profonde de l’homme, être à la fois personnel et social dans toutes ses dimensions, y compris dans sa dimension spirituelle. Cependant, dès 1920, on sait gré au Gouvernement français lui-même d’avoir reconnu d’une certaine manière la place du fait religieux dans la vie sociale, la démarche religieuse personnelle et sociale, et la constitution hiérarchique de l’Église, qui est constitutive de son unité.
Le centième anniversaire de cette loi peut être aujourd’hui l’occasion de réfléchir sur l’histoire religieuse en France au cours du siècle écoulé, considérant les efforts réalisés par les différentes parties en présence pour maintenir le dialogue, efforts couronnés par le rétablissement des relations diplomatiques et par l’entente scellée en 1924, souscrite par le Gouvernement de la République, puis décrite dans l’Encyclique de mon Prédécesseur le Pape Pie XI, en date du 18 février de cette année-là, Maximam gravissimamque (2).
Dès 1921, après des années difficiles, sur l’initiative du Gouvernement français, étaient déjà engagées de nouvelles relations entre la République française et le Siège apostolique, qui ouvraient la voie à un cadre de négociation et de coopération. Dans ce cadre, put s’engager un processus de pacification, dans le respect de l’ordre juridique, tant civil que canonique. Ce nouvel esprit de compréhension mutuelle permit alors de trouver une issue à un certain nombre de difficultés et de faire concourir toutes les forces du pays au bien commun, chacune dans le domaine qui lui est propre. D’une certaine manière, on peut dire que l’on avait ainsi déjà atteint une sorte d’entente au jour le jour, qui ouvrait la voie à un accord consensuel de fait sur les questions institutionnelles de portée fondamentale pour la vie de l’Église.
Cette paix, acquise progressivement, est devenue désormais une réalité à laquelle le peuple français est profondément attaché. Elle permet à l’Église qui est en France de remplir sa mission propre avec confiance et sérénité, et de prendre une part toujours plus active à la vie de la société, dans le respect des compétences de chacun.
Une juste séparation des pouvoirs
3. Le principe de laïcité, auquel votre pays est très attaché, s’il est bien compris, appartient aussi à la Doctrine sociale de l’Église. Il rappelle la nécessité d’une juste séparation des pouvoirs (cf. Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, 571-572), qui fait écho à l’invitation du Christ à ses disciples : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Lc 20, 25).
Pour sa part, la non-confessionnalité de l’État, qui est une non-immixtion du pouvoir civil dans la vie de l’Église et des différentes religions, comme dans la sphère du spirituel, permet que toutes les composantes de la société travaillent ensemble au service de tous et de la communauté nationale.
De même, comme le Concile œcuménique Vatican II l’a rappelé, l’Église n’a pas vocation pour gérer le temporel, car, « en raison de sa charge et de sa compétence, elle ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique » (Constitution pastorale Gaudium et spes, 76 § 2 ; cf. 42). Mais, dans le même temps, il importe que tous travaillent dans l’intérêt général et pour le bien commun. C’est ainsi que s’exprime aussi le Concile : « La communauté politique et l’Église, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exercent d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles recherchent davantage entre elles une saine coopération » (Ibid., n. 76 § 3).
4. L’application des principes de la Doctrine sociale de l’Église a permis, entre autres, de nouveaux développements dans les relations entre l’Église et l’État en France, jusqu’à parvenir, ces dernières années, à la création d’une instance de dialogue au plus haut niveau, ouvrant la voie d’une part au règlement des questions en suspens ou des difficultés qui peuvent se faire jour dans différents domaines, et, d’autre part, à la réalisation d’un certain nombre de collaborations dans la vie sociale, en vue du bien commun.
Ainsi, peuvent se développer des relations confiantes qui permettent de traiter les questions institutionnelles, en ce qui concerne les personnes, les activités et les biens, dans un esprit de coopération et de respect mutuel. Je salue aussi toutes les collaborations qui existent de manière sereine et confiante dans les municipalités, dans les collectivités locales et au sein des régions, grâce à l’attention des élus, du clergé, des fidèles, et des hommes et des femmes de bonne volonté.
Je sais l’estime dans laquelle vous tenez les responsables de la Nation et les liens que vous avez avec eux, étant toujours prêts à apporter votre concours à la réflexion, dans les domaines qui engagent l’avenir de l’homme et de la société, et pour un plus grand respect des personnes et de leur dignité.
Avec vous, j’encourage les fidèles laïcs dans leur désir de servir leurs frères et sœurs par une participation toujours plus active à la vie publique, car, comme le dit le Concile Vatican II, « la communauté des chrétiens se reconnaît réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire » (Constitution pastorale Gaudium et spes, 1). En raison de leur statut de citoyens, comme leurs compatriotes, les catholiques de France ont le devoir de participer, selon leurs compétences et dans le respect de leurs convictions, aux différents domaines de la vie publique.
Les chrétiens ont une mission à remplir
5. Le christianisme a joué et joue encore un rôle important dans la société française, que ce soit dans les domaines politique, philosophique, artistique ou littéraire. L’Église en France compte aussi, au XXe siècle, de grands pasteurs et de grands théologiens. On peut dire que ce fut une période particulièrement féconde, même pour la vie sociale. Henri de Lubac, Yves Congar, Marie-Dominique Chenu, Jacques et Raïssa Maritain, Emmanuel Mounier, Robert Schuman, Edmond Michelet, Madeleine Delbrêl, Gabriel Rosset, Georges Bernanos, Paul Claudel, François Mauriac, Jean Lacroix, Jean Guitton, Jérôme Lejeune, autant de noms qui ont marqué la pensée et la pratique françaises, et qui demeurent comme des grandes figures reconnues, non seulement de la communauté ecclésiale, mais aussi de la communauté nationale.
Ces personnes, ainsi que de nombreux autres catholiques, ont eu une influence décisive sur la vie sociale dans votre pays et, pour certains, dans la construction de l’Europe ; tous fondaient leur démarche intellectuelle et leur action sur les principes évangéliques. Parce qu’ils aimaient le Christ, ils aimaient aussi les hommes et ils s’attachaient à les servir. Il appartient aujourd’hui aux catholiques de votre pays de marcher sur la voie de leurs devanciers.
On ne peut pas non plus oublier la place importante des valeurs chrétiennes dans la construction de l’Europe et dans la vie des peuples du continent. Le christianisme a en grande partie façonné le visage de l’Europe et il revient aux hommes d’aujourd’hui d’édifier la société européenne sur les valeurs qui ont présidé à sa naissance et qui font partie de sa richesse.
La France ne peut que se réjouir d’avoir en son sein des hommes et des femmes qui puisent dans l’Évangile, dans leur démarche spirituelle et dans leur vie chrétienne, des éléments et des principes anthropologiques promouvant une haute idée de l’homme, principes qui les aident à remplir leur mission de citoyens, à tous les niveaux de la vie sociale, pour servir leurs frères en humanité, pour participer au bien commun, pour répandre la concorde, la paix, la justice, la solidarité et la bonne entente entre tous, en définitive pour apporter avec joie leur pierre à la construction du corps social.
À ce propos, il convient que vous preniez soin aujourd’hui de développer toujours davantage la formation des fidèles à la Doctrine sociale de l’Église et à une réflexion philosophique sérieuse, notamment les jeunes qui se préparent à exercer des charges importantes dans des postes de décision au sein de la société ; ils auront alors à cœur de faire rayonner les valeurs évangéliques et les fondements anthropologiques sûrs dans les différents domaines de la vie sociale. C’est ainsi que, dans votre pays, l’Église sera au rendez-vous de l’histoire.
Les chrétiens sont conscients qu’ils ont une mission à remplir au service de leurs frères, comme le dit un des plus anciens textes de la littérature chrétienne : « Si noble est le poste que Dieu leur a assigné, qu’il ne leur est pas permis de déserter » (Lettre à Diognète, VI, 10). Cette mission comporte aussi pour les fidèles un engagement personnel, car elle suppose le témoignage par la parole et par les actes, en vivant les valeurs morales et spirituelles, et en les proposant à leurs concitoyens, dans le respect de la liberté de chacun.
Pouvoir faire état de son appartenance religieuse
6. La crise des valeurs et le manque d’espérance que l’on constate en France, et plus largement en Occident, font partie de la crise d’identité que traversent les sociétés modernes actuelles ; ces dernières ne proposent bien souvent qu’une vie fondée sur le bien-être matériel, qui ne peut indiquer le sens de l’existence, ni donner les valeurs fondamentales pour faire des choix libres et responsables, source de joie et de bonheur.
L’Église s’interroge sur une telle situation et souhaite que les valeurs religieuses, morales et spirituelles, qui font partie du patrimoine de la France, qui ont façonné son identité et qui ont forgé des générations de personnes depuis les premiers siècles du christianisme, ne tombent pas dans l’oubli.
J’invite donc les fidèles de votre pays, dans la suite de la Lettre aux catholiques de France que vous leur avez adressée il y a quelques années (3), à puiser dans leur vie spirituelle et ecclésiale la force pour participer à la res publica, et pour donner un élan nouveau à la vie sociale et une espérance renouvelée aux hommes et aux femmes de notre temps. « On peut penser à bon droit que le destin futur de l’humanité est entre les mains de ceux qui sont en état de donner aux générations à venir des raisons de vivre et d’espérer » (Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 31).
Dans cette perspective, des relations et des collaborations confiantes entre l’Église et l’État ne peuvent avoir que des effets positifs pour construire ensemble ce que le Pape Pie XII appelait déjà « la légitime et saine laïcité » [Allocution à la colonie des Marches à Rome, 23 mars 1958 : la documentation catholique 55 (1958), col. 456], qui ne soit pas, comme je l’évoquais dans l’Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Europa, « un type de laïcisme idéologique ou de séparation hostile entre les institutions civiles et les confessions religieuses » (n. 117) (4).
Ainsi, au lieu de se situer en antagonisme, les forces sociales seront toujours plus au service de l’ensemble de la population qui vit en France. J’ai confiance qu’une telle démarche permettra de faire face aux situations nouvelles de la société française actuelle, en particulier dans le contexte pluriethnique, multiculturel et multiconfessionnel de ces dernières années.
Reconnaître la dimension religieuse des personnes et des composantes de la société française, c’est vouloir associer cette dimension aux autres dimensions de la vie nationale, pour qu’elle apporte son dynamisme propre à l’édification sociale et que les religions n’aient pas tendance à se réfugier dans un sectarisme qui pourrait représenter un danger pour l’État lui-même. La société doit pouvoir admettre que des personnes, dans le respect d’autrui et des lois de la République, puissent faire état de leur appartenance religieuse. Dans le cas contraire, on court toujours le risque d’un repliement identitaire et sectaire, et de la montée de l’intolérance, qui ne peuvent qu’entraver la convivialité et la concorde au sein de la Nation.
En raison de votre mission, vous êtes appelés à intervenir régulièrement dans le débat public sur les grandes questions de société. De même, au nom de leur foi, les chrétiens, personnellement ou en associations, doivent pouvoir prendre la parole publiquement pour exprimer leurs opinions et pour manifester leurs convictions, apportant de ce fait leurs contributions aux débats démocratiques, interpellant l’État et leurs concitoyens sur leurs responsabilités d’hommes et de femmes, notamment dans le domaine des droits fondamentaux de la personne humaine et du respect de sa dignité, du progrès de l’humanité qui ne peut pas être à n’importe quel prix, de la justice et de l’équité, ainsi que de la protection de la planète, autant de domaines qui engagent l’avenir de l’homme et de l’humanité, et la responsabilité de chaque génération. C’est à ce prix que la laïcité, loin d’être le lieu d’un affrontement, est véritablement l’espace pour un dialogue constructif, dans l’esprit des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, auxquelles le peuple de France est fort justement très attaché.
Jean-Paul II
La laïcité selon Jean-Paul II
Dans sa lettre adressée aux évêques de France, le pape plaide pour une laïcité "sereine et respectueuse"
À MGR JEAN-PIERRE RICARD, ARCHEVÊQUE DE BORDEAUX ET PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE, ET À TOUS LES ÉVÊQUES DE FRANCE
1. Au cours de vos visites ad limina, chers Frères dans l’Épiscopat, vous m’aviez partagé vos préoccupations et vos joies de pasteurs, faisant apparaître les relations positives que vous entretenez avec les Responsables de la société civile, ce dont je ne peux que me réjouir. Lors de nos rencontres, j’avais eu l’occasion d’aborder avec vous la question des rapports avec les Autorités civiles, dans la perspective du centième anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l’État. J’avais d’ailleurs évoqué directement la question de la laïcité dans le discours que j’avais adressé aux évêques de la province de Besançon, le 27 février 2004 (1).
2. En 1905, la loi de séparation des Églises et de l’État, qui dénonçait le Concordat de 1801, fut un événement douloureux et traumatisant pour l’Église en France. Elle réglait la façon de vivre en France le principe de laïcité et, dans ce cadre, elle ne maintenait que la liberté de culte, reléguant du même coup le fait religieux dans la sphère du privé et ne reconnaissant pas à la vie religieuse et à l’Institution ecclésiale une place au sein de la société. La démarche religieuse de l’homme n’était plus alors considérée que comme un simple sentiment personnel, méconnaissant de ce fait la nature profonde de l’homme, être à la fois personnel et social dans toutes ses dimensions, y compris dans sa dimension spirituelle. Cependant, dès 1920, on sait gré au Gouvernement français lui-même d’avoir reconnu d’une certaine manière la place du fait religieux dans la vie sociale, la démarche religieuse personnelle et sociale, et la constitution hiérarchique de l’Église, qui est constitutive de son unité.
Le centième anniversaire de cette loi peut être aujourd’hui l’occasion de réfléchir sur l’histoire religieuse en France au cours du siècle écoulé, considérant les efforts réalisés par les différentes parties en présence pour maintenir le dialogue, efforts couronnés par le rétablissement des relations diplomatiques et par l’entente scellée en 1924, souscrite par le Gouvernement de la République, puis décrite dans l’Encyclique de mon Prédécesseur le Pape Pie XI, en date du 18 février de cette année-là, Maximam gravissimamque (2).
Dès 1921, après des années difficiles, sur l’initiative du Gouvernement français, étaient déjà engagées de nouvelles relations entre la République française et le Siège apostolique, qui ouvraient la voie à un cadre de négociation et de coopération. Dans ce cadre, put s’engager un processus de pacification, dans le respect de l’ordre juridique, tant civil que canonique. Ce nouvel esprit de compréhension mutuelle permit alors de trouver une issue à un certain nombre de difficultés et de faire concourir toutes les forces du pays au bien commun, chacune dans le domaine qui lui est propre. D’une certaine manière, on peut dire que l’on avait ainsi déjà atteint une sorte d’entente au jour le jour, qui ouvrait la voie à un accord consensuel de fait sur les questions institutionnelles de portée fondamentale pour la vie de l’Église.
Cette paix, acquise progressivement, est devenue désormais une réalité à laquelle le peuple français est profondément attaché. Elle permet à l’Église qui est en France de remplir sa mission propre avec confiance et sérénité, et de prendre une part toujours plus active à la vie de la société, dans le respect des compétences de chacun.
Une juste séparation des pouvoirs
3. Le principe de laïcité, auquel votre pays est très attaché, s’il est bien compris, appartient aussi à la Doctrine sociale de l’Église. Il rappelle la nécessité d’une juste séparation des pouvoirs (cf. Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, 571-572), qui fait écho à l’invitation du Christ à ses disciples : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Lc 20, 25).
Pour sa part, la non-confessionnalité de l’État, qui est une non-immixtion du pouvoir civil dans la vie de l’Église et des différentes religions, comme dans la sphère du spirituel, permet que toutes les composantes de la société travaillent ensemble au service de tous et de la communauté nationale.
De même, comme le Concile œcuménique Vatican II l’a rappelé, l’Église n’a pas vocation pour gérer le temporel, car, « en raison de sa charge et de sa compétence, elle ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique » (Constitution pastorale Gaudium et spes, 76 § 2 ; cf. 42). Mais, dans le même temps, il importe que tous travaillent dans l’intérêt général et pour le bien commun. C’est ainsi que s’exprime aussi le Concile : « La communauté politique et l’Église, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation personnelle et sociale des mêmes hommes. Elles exercent d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles recherchent davantage entre elles une saine coopération » (Ibid., n. 76 § 3).
4. L’application des principes de la Doctrine sociale de l’Église a permis, entre autres, de nouveaux développements dans les relations entre l’Église et l’État en France, jusqu’à parvenir, ces dernières années, à la création d’une instance de dialogue au plus haut niveau, ouvrant la voie d’une part au règlement des questions en suspens ou des difficultés qui peuvent se faire jour dans différents domaines, et, d’autre part, à la réalisation d’un certain nombre de collaborations dans la vie sociale, en vue du bien commun.
Ainsi, peuvent se développer des relations confiantes qui permettent de traiter les questions institutionnelles, en ce qui concerne les personnes, les activités et les biens, dans un esprit de coopération et de respect mutuel. Je salue aussi toutes les collaborations qui existent de manière sereine et confiante dans les municipalités, dans les collectivités locales et au sein des régions, grâce à l’attention des élus, du clergé, des fidèles, et des hommes et des femmes de bonne volonté.
Je sais l’estime dans laquelle vous tenez les responsables de la Nation et les liens que vous avez avec eux, étant toujours prêts à apporter votre concours à la réflexion, dans les domaines qui engagent l’avenir de l’homme et de la société, et pour un plus grand respect des personnes et de leur dignité.
Avec vous, j’encourage les fidèles laïcs dans leur désir de servir leurs frères et sœurs par une participation toujours plus active à la vie publique, car, comme le dit le Concile Vatican II, « la communauté des chrétiens se reconnaît réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire » (Constitution pastorale Gaudium et spes, 1). En raison de leur statut de citoyens, comme leurs compatriotes, les catholiques de France ont le devoir de participer, selon leurs compétences et dans le respect de leurs convictions, aux différents domaines de la vie publique.
Les chrétiens ont une mission à remplir
5. Le christianisme a joué et joue encore un rôle important dans la société française, que ce soit dans les domaines politique, philosophique, artistique ou littéraire. L’Église en France compte aussi, au XXe siècle, de grands pasteurs et de grands théologiens. On peut dire que ce fut une période particulièrement féconde, même pour la vie sociale. Henri de Lubac, Yves Congar, Marie-Dominique Chenu, Jacques et Raïssa Maritain, Emmanuel Mounier, Robert Schuman, Edmond Michelet, Madeleine Delbrêl, Gabriel Rosset, Georges Bernanos, Paul Claudel, François Mauriac, Jean Lacroix, Jean Guitton, Jérôme Lejeune, autant de noms qui ont marqué la pensée et la pratique françaises, et qui demeurent comme des grandes figures reconnues, non seulement de la communauté ecclésiale, mais aussi de la communauté nationale.
Ces personnes, ainsi que de nombreux autres catholiques, ont eu une influence décisive sur la vie sociale dans votre pays et, pour certains, dans la construction de l’Europe ; tous fondaient leur démarche intellectuelle et leur action sur les principes évangéliques. Parce qu’ils aimaient le Christ, ils aimaient aussi les hommes et ils s’attachaient à les servir. Il appartient aujourd’hui aux catholiques de votre pays de marcher sur la voie de leurs devanciers.
On ne peut pas non plus oublier la place importante des valeurs chrétiennes dans la construction de l’Europe et dans la vie des peuples du continent. Le christianisme a en grande partie façonné le visage de l’Europe et il revient aux hommes d’aujourd’hui d’édifier la société européenne sur les valeurs qui ont présidé à sa naissance et qui font partie de sa richesse.
La France ne peut que se réjouir d’avoir en son sein des hommes et des femmes qui puisent dans l’Évangile, dans leur démarche spirituelle et dans leur vie chrétienne, des éléments et des principes anthropologiques promouvant une haute idée de l’homme, principes qui les aident à remplir leur mission de citoyens, à tous les niveaux de la vie sociale, pour servir leurs frères en humanité, pour participer au bien commun, pour répandre la concorde, la paix, la justice, la solidarité et la bonne entente entre tous, en définitive pour apporter avec joie leur pierre à la construction du corps social.
À ce propos, il convient que vous preniez soin aujourd’hui de développer toujours davantage la formation des fidèles à la Doctrine sociale de l’Église et à une réflexion philosophique sérieuse, notamment les jeunes qui se préparent à exercer des charges importantes dans des postes de décision au sein de la société ; ils auront alors à cœur de faire rayonner les valeurs évangéliques et les fondements anthropologiques sûrs dans les différents domaines de la vie sociale. C’est ainsi que, dans votre pays, l’Église sera au rendez-vous de l’histoire.
Les chrétiens sont conscients qu’ils ont une mission à remplir au service de leurs frères, comme le dit un des plus anciens textes de la littérature chrétienne : « Si noble est le poste que Dieu leur a assigné, qu’il ne leur est pas permis de déserter » (Lettre à Diognète, VI, 10). Cette mission comporte aussi pour les fidèles un engagement personnel, car elle suppose le témoignage par la parole et par les actes, en vivant les valeurs morales et spirituelles, et en les proposant à leurs concitoyens, dans le respect de la liberté de chacun.
Pouvoir faire état de son appartenance religieuse
6. La crise des valeurs et le manque d’espérance que l’on constate en France, et plus largement en Occident, font partie de la crise d’identité que traversent les sociétés modernes actuelles ; ces dernières ne proposent bien souvent qu’une vie fondée sur le bien-être matériel, qui ne peut indiquer le sens de l’existence, ni donner les valeurs fondamentales pour faire des choix libres et responsables, source de joie et de bonheur.
L’Église s’interroge sur une telle situation et souhaite que les valeurs religieuses, morales et spirituelles, qui font partie du patrimoine de la France, qui ont façonné son identité et qui ont forgé des générations de personnes depuis les premiers siècles du christianisme, ne tombent pas dans l’oubli.
J’invite donc les fidèles de votre pays, dans la suite de la Lettre aux catholiques de France que vous leur avez adressée il y a quelques années (3), à puiser dans leur vie spirituelle et ecclésiale la force pour participer à la res publica, et pour donner un élan nouveau à la vie sociale et une espérance renouvelée aux hommes et aux femmes de notre temps. « On peut penser à bon droit que le destin futur de l’humanité est entre les mains de ceux qui sont en état de donner aux générations à venir des raisons de vivre et d’espérer » (Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 31).
Dans cette perspective, des relations et des collaborations confiantes entre l’Église et l’État ne peuvent avoir que des effets positifs pour construire ensemble ce que le Pape Pie XII appelait déjà « la légitime et saine laïcité » [Allocution à la colonie des Marches à Rome, 23 mars 1958 : la documentation catholique 55 (1958), col. 456], qui ne soit pas, comme je l’évoquais dans l’Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Europa, « un type de laïcisme idéologique ou de séparation hostile entre les institutions civiles et les confessions religieuses » (n. 117) (4).
Ainsi, au lieu de se situer en antagonisme, les forces sociales seront toujours plus au service de l’ensemble de la population qui vit en France. J’ai confiance qu’une telle démarche permettra de faire face aux situations nouvelles de la société française actuelle, en particulier dans le contexte pluriethnique, multiculturel et multiconfessionnel de ces dernières années.
Reconnaître la dimension religieuse des personnes et des composantes de la société française, c’est vouloir associer cette dimension aux autres dimensions de la vie nationale, pour qu’elle apporte son dynamisme propre à l’édification sociale et que les religions n’aient pas tendance à se réfugier dans un sectarisme qui pourrait représenter un danger pour l’État lui-même. La société doit pouvoir admettre que des personnes, dans le respect d’autrui et des lois de la République, puissent faire état de leur appartenance religieuse. Dans le cas contraire, on court toujours le risque d’un repliement identitaire et sectaire, et de la montée de l’intolérance, qui ne peuvent qu’entraver la convivialité et la concorde au sein de la Nation.
En raison de votre mission, vous êtes appelés à intervenir régulièrement dans le débat public sur les grandes questions de société. De même, au nom de leur foi, les chrétiens, personnellement ou en associations, doivent pouvoir prendre la parole publiquement pour exprimer leurs opinions et pour manifester leurs convictions, apportant de ce fait leurs contributions aux débats démocratiques, interpellant l’État et leurs concitoyens sur leurs responsabilités d’hommes et de femmes, notamment dans le domaine des droits fondamentaux de la personne humaine et du respect de sa dignité, du progrès de l’humanité qui ne peut pas être à n’importe quel prix, de la justice et de l’équité, ainsi que de la protection de la planète, autant de domaines qui engagent l’avenir de l’homme et de l’humanité, et la responsabilité de chaque génération. C’est à ce prix que la laïcité, loin d’être le lieu d’un affrontement, est véritablement l’espace pour un dialogue constructif, dans l’esprit des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, auxquelles le peuple de France est fort justement très attaché.
Jean-Paul II
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
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Localisation : l' île de Naboombu
Inscription : 16/08/2007
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
ps (bis): le bleu et le blanc ces deux couleurs auront retrouvées tout leur éclat après la purification de nos âmes et le lys rutilera.Un niveau de conscience de l' âme humaine plus élevé.Chaque peuple retournera à ses racines.
Claudius
Claudius
Cl- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
La religon sur la place publique !
De : Danielle
Envoyé : 26 septembre 2007 05:56:55
À : placedelareligion@cdpdj.qc.ca
Bonjour,
C'est le dossier "chaud" du mois de septembre, pas étonnant que le mercure bat des records !
La religon chrétienne (catholique, protestante, anglicane, orthodoxe) est la base de ce que nous sommes devenus au fil des siècles, des gens honnêtes, travaillants, généreux, courtois, avec du coeur au ventre, choisissant le Bien, car on voulait mériter notre Ciel. C'était le temps de nos grands-parents, ils fondaient des familles et n'avaient pas besoin d'immigrants pour faire tourner l'économie et payer leurs pensions, c'était le temps d'une justice sociale favorisant le partage, le pardon, l'abolition de la peine de mort, les lois juridiques morales et inspirées vers le Bien collectif (on ne s'en inspire plus et cela se ressent, ça manque de gros bon sens. L'équité salariale, l'homme et la femme étant sous le regard de Dieu ses enfants donc des humains égaux. La base de l'évolution vers des valeurs morales, c'était le bon temps, j'ai pas eu la chance de connaître longtemps ce temps.... Maintenant on pense évoluer sans religion, sans Dieu, sans morale, on finira par accepter la pédophilie, la zoophilie,et j'en passe... les clubs échangistes prolifèrent et la perversité prend bien des formes.... juste à penser aux paradis fiscaux, aux fraudes, au pots-de-vin, à l'écart qui s'élargit entre la classe ouvrière et les bien nantis. Sans compter la violence avec tous ses dérivés, bien oui, on ne suit plus le Commandement qui nous aidait à évoluer vers le bien, soit : Aime ton prochain comme toi-même, sans Dieu nous dérapons, on a plus de repères, de modèles, (bien oui les jeunes ont un bien beau modèle : Parish Hilton au lieu du frère André ou de Lucille Teasdale ...
La pratique religieuse freinait le mon oncle vicieux, il devait de temps à autres se confesser, ça le gênait un peu alors il travaillait à se maîtriser. La maîtrise de nos mauvaises pulsions qu'est-ce que ça donne de nos jours ? Et la décence dans l'habillement, ralentissait les pulsations déviantes de certains.
Nous étions pourtant un peuple bien civilisés, bien éduqué, et bien instruit, et là... on perd des plumes. Les gens ne savent plus être courtois, (la rage au volant), les jeunes traînent dans les rues... c'est pas à la mode de rendre service au voisin ou même à ses parents (Honore ton père et ta mère c'est quoi ça ?) c'est plus l'fun de flâner avec les chums... de toute manière mon père est avec sa nouvelle blonde et ma mère c'est son soir avec son chum... la famille n'est plus, et puis on finit par entrer dans un gang de rue, ça peut être payant, et on traîne en buvant outre mesure devant des danseuses pour continuer d'aiguiser nos sens, et en arrivant on se met sur internet en cherchant les sites pornos. Les péchés ça existe plus, (on appelle cela des maladies ou la libération de nos inhibitions ou encore la libération de son MOI ). On est tous bien parfait et tous bien normaux et on a une vie à vivre, on a pas à travailler pour améliorer notre comportement puisque on a plus de Ciel à mériter.
Les humains s'ils ne sont pas guidés par la religon, ils dérapent vers le laisser aller... c'est rassurant de se dire Vivre et laisser vivre, je me fous du voisin, de mon père, de ma fille, c'est sa vie, je me mêle de mes affaires, moi je m'occupe de ma vie, la voisine peut bien crier, c'est pas moi qui me mettra dans le trouble en appelant le 911, elle peut bien se faire violer, c'est pas ma vie, c'est son Karma, et la charité chrétienne c'est pour les grenouilles d'eau bénite. Les gens sont en mal de vivre, en mal d'être parce qu'ils ont rejeté l'Être supérieur, leur Créateur, alors la planète qu'elle se sauve elle-même, qu'elle descende de sa Croix, nous on a une game de poker sur le Net à faire et des jokes cochonnes à transférer à nos contacts. Et que l'on est bien depuis que nous sommes libérés de Dieu, il me semble que tout va pour le mieux ! Dieu aussi doit être bien libérés de ses enfants lui aussi... et on s'étonne qu'Il ne nous aide pas... et qu'il n'y ait pas de miracles comme du temps du bon frère André. Dieu nous a laissé dans sa Bonté, dans son Amour le libre-arbitre, la Liberté totale de choisir entre le Bien et le Mal. Les athés eux s'en lavent les mains. C'est pas en croyant au Néant que celui-ci est vrai. On verra bien quand on sera mort, Dieu est infiniment Bon, infiniment Amour, infinitement Juste mais pas infiniment niaiseux. Qui mourra verra....mais là il sera trop tard... Le monde est rendu un monde de Judas... ils finissent par se suicider ....faute d'avoir laissé leur âme de côté.
Vous savez la notion de liberté ça vient des racines chrétiennes.... Dieu a laissé l'homme et la femme libres de choisir entre le Bien (c'est trop dur et trop forçant) et le Mal (c'est bien plus le fun ! )
On aime mieux radoter les imperfections de l'église que de se rappeler le travail qu'elle a fait auprès des communautés, vous connaissez Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys, Marguerite d'Youville, Pasteur qui était catholique et récitait son chapelet durant ses déplacements en train... vous avez lu sa Biographie ? C'est sûr que c'est pas l'histoire des "Deux femmes en Or" que le vieux mononcle aimait bien regarder....Disons que la Biographie de Pasteur ça élève vers le haut, pis l'autre ça fait lever le petit bout qui se cherche un trou pour rester dans son trou.
J'aurais aimé vivre dans les années 50, la famille avait une belle importance, elle traversait les épreuves dans la dignité et dans l'espoir. Là si ça va pas bien mon gars, tu peux te souler et te geler la bine, ça passe le temps et ça t'empêche d'entendre ton âme qui a soif de quelque chose de plus grand que ta caisse de bière ou de ta nuit au Casino ou de la veillée à yeuter les petites pitounes sur le Net. Tu te sens grandi et heureux, fier de ta vie, tu as accompli quelque chose de bien et tu te crois....
OUI la religion qui prône l'Amour, la charité, le partage, le pardon, la maîtrise de soi, le courage, le travail bien fait, la justice, la modération, la prière, le goût de se dépasser et d'évoluer pour devenir des humains responsables et dignes de confiance, le sens de la famille, le respect de soi, le respect des autres, le respect de la vie dès sa conception, le respect de nos ancêtres qui ont bâti notre pays, le respect des congrégations qui ont érigé les premiers hôpitaux, les premières écoles, le respect des traditions religieuses et culturelles, quelque chose de solide bâti sur le roc et non sur le sable mou. C'est l'héritage que nous avons reçu ! Quel héritage laisserons-nous aux prochaines générations.... la débauche, la perversité, le mensonge, la paresse, l'égoïsme, l'indifférence, la violence, le vide spirituel, les familles divisées, brisées par le divorce, les meurtres déguisés en avortement, la déchéance sous tous ses aspects, l'hypocrisie d'aimer l'autre en sachant que l'on s'aime de nos jours par pur intérêt égoïste... pour s'accomoder ça aide à payer les comptes, sans avoir besoin de s'engager sérieusement dans le mariage.... On préfère avoir la corde au cou par toutes sortes de dépendances qui sont les fruits de notre laisser aller, de notre mauvaise volonté, que de se mettre le jonc à l'annulaire en prenant nos responsabilités de couple et de parents.
C'est un texte long.... sûrement répétif, mais le message est clair : Oui la religion a sa place sur la place publique dans nos comportements charitables et dans notre façon de vivre en demeurant respectueux des lois de l'état, dans la discrétion pour ne pas heurter notre prochain. La discrétion c'est comme la modération c'est de meilleur goût !
Je tiens à préciser qu'il ne faut pas oublier notre identité québécoise : notre langue le français, notre grande valeur l'égalité homme-femme, notre honneteté et notre franchise le visage découvert, (on est pas des bandits masqués) et notre religion qui a fait de nous un peuple pacifique et accueillant la Chrétienneté tel que nous la vivons présentement, dans le respect des autres, sans rien leur imposer.
De : Danielle
Envoyé : 26 septembre 2007 05:56:55
À : placedelareligion@cdpdj.qc.ca
Bonjour,
C'est le dossier "chaud" du mois de septembre, pas étonnant que le mercure bat des records !
La religon chrétienne (catholique, protestante, anglicane, orthodoxe) est la base de ce que nous sommes devenus au fil des siècles, des gens honnêtes, travaillants, généreux, courtois, avec du coeur au ventre, choisissant le Bien, car on voulait mériter notre Ciel. C'était le temps de nos grands-parents, ils fondaient des familles et n'avaient pas besoin d'immigrants pour faire tourner l'économie et payer leurs pensions, c'était le temps d'une justice sociale favorisant le partage, le pardon, l'abolition de la peine de mort, les lois juridiques morales et inspirées vers le Bien collectif (on ne s'en inspire plus et cela se ressent, ça manque de gros bon sens. L'équité salariale, l'homme et la femme étant sous le regard de Dieu ses enfants donc des humains égaux. La base de l'évolution vers des valeurs morales, c'était le bon temps, j'ai pas eu la chance de connaître longtemps ce temps.... Maintenant on pense évoluer sans religion, sans Dieu, sans morale, on finira par accepter la pédophilie, la zoophilie,et j'en passe... les clubs échangistes prolifèrent et la perversité prend bien des formes.... juste à penser aux paradis fiscaux, aux fraudes, au pots-de-vin, à l'écart qui s'élargit entre la classe ouvrière et les bien nantis. Sans compter la violence avec tous ses dérivés, bien oui, on ne suit plus le Commandement qui nous aidait à évoluer vers le bien, soit : Aime ton prochain comme toi-même, sans Dieu nous dérapons, on a plus de repères, de modèles, (bien oui les jeunes ont un bien beau modèle : Parish Hilton au lieu du frère André ou de Lucille Teasdale ...
La pratique religieuse freinait le mon oncle vicieux, il devait de temps à autres se confesser, ça le gênait un peu alors il travaillait à se maîtriser. La maîtrise de nos mauvaises pulsions qu'est-ce que ça donne de nos jours ? Et la décence dans l'habillement, ralentissait les pulsations déviantes de certains.
Nous étions pourtant un peuple bien civilisés, bien éduqué, et bien instruit, et là... on perd des plumes. Les gens ne savent plus être courtois, (la rage au volant), les jeunes traînent dans les rues... c'est pas à la mode de rendre service au voisin ou même à ses parents (Honore ton père et ta mère c'est quoi ça ?) c'est plus l'fun de flâner avec les chums... de toute manière mon père est avec sa nouvelle blonde et ma mère c'est son soir avec son chum... la famille n'est plus, et puis on finit par entrer dans un gang de rue, ça peut être payant, et on traîne en buvant outre mesure devant des danseuses pour continuer d'aiguiser nos sens, et en arrivant on se met sur internet en cherchant les sites pornos. Les péchés ça existe plus, (on appelle cela des maladies ou la libération de nos inhibitions ou encore la libération de son MOI ). On est tous bien parfait et tous bien normaux et on a une vie à vivre, on a pas à travailler pour améliorer notre comportement puisque on a plus de Ciel à mériter.
Les humains s'ils ne sont pas guidés par la religon, ils dérapent vers le laisser aller... c'est rassurant de se dire Vivre et laisser vivre, je me fous du voisin, de mon père, de ma fille, c'est sa vie, je me mêle de mes affaires, moi je m'occupe de ma vie, la voisine peut bien crier, c'est pas moi qui me mettra dans le trouble en appelant le 911, elle peut bien se faire violer, c'est pas ma vie, c'est son Karma, et la charité chrétienne c'est pour les grenouilles d'eau bénite. Les gens sont en mal de vivre, en mal d'être parce qu'ils ont rejeté l'Être supérieur, leur Créateur, alors la planète qu'elle se sauve elle-même, qu'elle descende de sa Croix, nous on a une game de poker sur le Net à faire et des jokes cochonnes à transférer à nos contacts. Et que l'on est bien depuis que nous sommes libérés de Dieu, il me semble que tout va pour le mieux ! Dieu aussi doit être bien libérés de ses enfants lui aussi... et on s'étonne qu'Il ne nous aide pas... et qu'il n'y ait pas de miracles comme du temps du bon frère André. Dieu nous a laissé dans sa Bonté, dans son Amour le libre-arbitre, la Liberté totale de choisir entre le Bien et le Mal. Les athés eux s'en lavent les mains. C'est pas en croyant au Néant que celui-ci est vrai. On verra bien quand on sera mort, Dieu est infiniment Bon, infiniment Amour, infinitement Juste mais pas infiniment niaiseux. Qui mourra verra....mais là il sera trop tard... Le monde est rendu un monde de Judas... ils finissent par se suicider ....faute d'avoir laissé leur âme de côté.
Vous savez la notion de liberté ça vient des racines chrétiennes.... Dieu a laissé l'homme et la femme libres de choisir entre le Bien (c'est trop dur et trop forçant) et le Mal (c'est bien plus le fun ! )
On aime mieux radoter les imperfections de l'église que de se rappeler le travail qu'elle a fait auprès des communautés, vous connaissez Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys, Marguerite d'Youville, Pasteur qui était catholique et récitait son chapelet durant ses déplacements en train... vous avez lu sa Biographie ? C'est sûr que c'est pas l'histoire des "Deux femmes en Or" que le vieux mononcle aimait bien regarder....Disons que la Biographie de Pasteur ça élève vers le haut, pis l'autre ça fait lever le petit bout qui se cherche un trou pour rester dans son trou.
J'aurais aimé vivre dans les années 50, la famille avait une belle importance, elle traversait les épreuves dans la dignité et dans l'espoir. Là si ça va pas bien mon gars, tu peux te souler et te geler la bine, ça passe le temps et ça t'empêche d'entendre ton âme qui a soif de quelque chose de plus grand que ta caisse de bière ou de ta nuit au Casino ou de la veillée à yeuter les petites pitounes sur le Net. Tu te sens grandi et heureux, fier de ta vie, tu as accompli quelque chose de bien et tu te crois....
OUI la religion qui prône l'Amour, la charité, le partage, le pardon, la maîtrise de soi, le courage, le travail bien fait, la justice, la modération, la prière, le goût de se dépasser et d'évoluer pour devenir des humains responsables et dignes de confiance, le sens de la famille, le respect de soi, le respect des autres, le respect de la vie dès sa conception, le respect de nos ancêtres qui ont bâti notre pays, le respect des congrégations qui ont érigé les premiers hôpitaux, les premières écoles, le respect des traditions religieuses et culturelles, quelque chose de solide bâti sur le roc et non sur le sable mou. C'est l'héritage que nous avons reçu ! Quel héritage laisserons-nous aux prochaines générations.... la débauche, la perversité, le mensonge, la paresse, l'égoïsme, l'indifférence, la violence, le vide spirituel, les familles divisées, brisées par le divorce, les meurtres déguisés en avortement, la déchéance sous tous ses aspects, l'hypocrisie d'aimer l'autre en sachant que l'on s'aime de nos jours par pur intérêt égoïste... pour s'accomoder ça aide à payer les comptes, sans avoir besoin de s'engager sérieusement dans le mariage.... On préfère avoir la corde au cou par toutes sortes de dépendances qui sont les fruits de notre laisser aller, de notre mauvaise volonté, que de se mettre le jonc à l'annulaire en prenant nos responsabilités de couple et de parents.
C'est un texte long.... sûrement répétif, mais le message est clair : Oui la religion a sa place sur la place publique dans nos comportements charitables et dans notre façon de vivre en demeurant respectueux des lois de l'état, dans la discrétion pour ne pas heurter notre prochain. La discrétion c'est comme la modération c'est de meilleur goût !
Je tiens à préciser qu'il ne faut pas oublier notre identité québécoise : notre langue le français, notre grande valeur l'égalité homme-femme, notre honneteté et notre franchise le visage découvert, (on est pas des bandits masqués) et notre religion qui a fait de nous un peuple pacifique et accueillant la Chrétienneté tel que nous la vivons présentement, dans le respect des autres, sans rien leur imposer.
Danielle- Enfant de Dieu
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Inscription : 08/11/2006
Re: Dossier Comm.Bouchard-Taylor ça chauffe !!!
Il est formidable Danielle ce texte.... et hélas tellement vrai !
marie1- Avec le Pape François
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