La Messe traditionnelle et le combat contre le relativisme
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La Messe traditionnelle et le combat contre le relativisme
La Messe traditionnelle et le combat contre le relativisme
5 décembre 2012 par Rédaction Summorum Pontificum
dans Brèves, Enquête et analyse,
Paix Liturgique, une association française qui se consacre à la défense
et à l’application du motu prorio Summorum Pontificum, vient de diffuser le 4 décembre une étude très intéressante sur l’usage de la liturgie traditionnelle
dans le combat général contre le relativisme.
Depuis quelques mois nous bénéficions d’une très intéressante étude du professeur Roberto de Mattei intitulée La dictature du relativisme (Muller édition, 2011).
C’est une analyse tout à la fois historique, sociologique, juridique et philosophique de la grave crise de civilisation que connaît l’Occident depuis plusieurs décennies.
L’Église ne peut négliger cette analyse puisqu’elle s’adresse aux hommes de ce temps pour leur annoncer l’Évangile du salut et leur faire participer à la grâce rédemptrice.
La réflexion de Roberto de Mattei est comme une illustration du propos du cardinal Ratzinger affirmant au cours d’une messe célébrée peu avant le conclave qui allait l’élire pape : « Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée…
La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues – jetée d’un extrême à l’autre, du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme ; du collectivisme à l’individualisme radical ; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux ; de l’agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14).
Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme.
Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner “à tout vent de la doctrine”, apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle.
L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs » (homélie de la messe pro eligendo Romano Pontifice, 18 avril 2005, citée p. 17 et p. 36).
Le futur pape donnait ainsi la clef de son pontificat.
Depuis, par son enseignement comme par ses décisions pastorales et par ses initiatives apostoliques, Benoit XVI invite tous les catholiques, voire tous les hommes de bonne volonté, à prendre la mesure exacte de la crise de la conscience contemporaine.
La société moderne semble bien s’être construite contre le christianisme, ou plutôt contre la chrétienté.
Au cours des âges l’Évangile a petit à petit influencé les mœurs, la culture, l’art de vivre des peuples occidentaux.
Le professeur de Mattei revient longuement sur la notion juridique de droit naturel ou de loi naturelle.
Ce principe fondamental pour édifier un ordre social juste établit qu’une loi humaine, pour être légitime, doit être conforme à la nature raisonnable de l’homme.
Il existe donc « une loi objective inscrite dans la nature même de l’homme… dans sa permanence et dans sa stabilité » (p. 23).
C’est sur cette loi que reposent les principes non négociables énoncés et défendus par le Saint-Siège face aux dictatures et aux totalitarismes qui ont assombri le XXe siècle, face aussi au relativisme contemporain.
L’Église a contre elle la mentalité ambiante et les grandes institutions supranationales comme l’ONU (impuissante pour maintenir la paix, elle s’est érigée comme la promotrice des nouveaux « droits » de l’homme, c’est-à-dire de la justification des comportements les plus aberrants, cf. pp. 45-56) et l’Union européenne (cf. le débat autour de la Constitution européenne relaté pp. 57-67 et l’étude de ses soubassements idéologiques), elles-mêmes soumises aux lobbys puissants qui militent en faveur du mariage contre nature, de la légalisation de l’avortement ou de la destruction de la cellule familiale.
5 décembre 2012 par Rédaction Summorum Pontificum
dans Brèves, Enquête et analyse,
Paix Liturgique, une association française qui se consacre à la défense
et à l’application du motu prorio Summorum Pontificum, vient de diffuser le 4 décembre une étude très intéressante sur l’usage de la liturgie traditionnelle
dans le combat général contre le relativisme.
Depuis quelques mois nous bénéficions d’une très intéressante étude du professeur Roberto de Mattei intitulée La dictature du relativisme (Muller édition, 2011).
C’est une analyse tout à la fois historique, sociologique, juridique et philosophique de la grave crise de civilisation que connaît l’Occident depuis plusieurs décennies.
L’Église ne peut négliger cette analyse puisqu’elle s’adresse aux hommes de ce temps pour leur annoncer l’Évangile du salut et leur faire participer à la grâce rédemptrice.
La réflexion de Roberto de Mattei est comme une illustration du propos du cardinal Ratzinger affirmant au cours d’une messe célébrée peu avant le conclave qui allait l’élire pape : « Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée…
La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues – jetée d’un extrême à l’autre, du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme ; du collectivisme à l’individualisme radical ; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux ; de l’agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14).
Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme.
Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner “à tout vent de la doctrine”, apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle.
L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs » (homélie de la messe pro eligendo Romano Pontifice, 18 avril 2005, citée p. 17 et p. 36).
Le futur pape donnait ainsi la clef de son pontificat.
Depuis, par son enseignement comme par ses décisions pastorales et par ses initiatives apostoliques, Benoit XVI invite tous les catholiques, voire tous les hommes de bonne volonté, à prendre la mesure exacte de la crise de la conscience contemporaine.
La société moderne semble bien s’être construite contre le christianisme, ou plutôt contre la chrétienté.
Au cours des âges l’Évangile a petit à petit influencé les mœurs, la culture, l’art de vivre des peuples occidentaux.
Le professeur de Mattei revient longuement sur la notion juridique de droit naturel ou de loi naturelle.
Ce principe fondamental pour édifier un ordre social juste établit qu’une loi humaine, pour être légitime, doit être conforme à la nature raisonnable de l’homme.
Il existe donc « une loi objective inscrite dans la nature même de l’homme… dans sa permanence et dans sa stabilité » (p. 23).
C’est sur cette loi que reposent les principes non négociables énoncés et défendus par le Saint-Siège face aux dictatures et aux totalitarismes qui ont assombri le XXe siècle, face aussi au relativisme contemporain.
L’Église a contre elle la mentalité ambiante et les grandes institutions supranationales comme l’ONU (impuissante pour maintenir la paix, elle s’est érigée comme la promotrice des nouveaux « droits » de l’homme, c’est-à-dire de la justification des comportements les plus aberrants, cf. pp. 45-56) et l’Union européenne (cf. le débat autour de la Constitution européenne relaté pp. 57-67 et l’étude de ses soubassements idéologiques), elles-mêmes soumises aux lobbys puissants qui militent en faveur du mariage contre nature, de la légalisation de l’avortement ou de la destruction de la cellule familiale.
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Re: La Messe traditionnelle et le combat contre le relativisme
Prions pour notre Saint Père.
barque de Pierre pour guider les hommes malmenée par les flots tumultueux de la tempête du relativisme actuel
barque de Pierre pour guider les hommes malmenée par les flots tumultueux de la tempête du relativisme actuel
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: La Messe traditionnelle et le combat contre le relativisme
comme vous le dites Carine, nous devons prions prier car la barque est bien fragile sur les flots déchainés du monde.
violaine
violaine
violaine- Avec les anges
- Messages : 6385
Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
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