En dénaturant le mariage, l’Etat érige le mensonge en vérité
3 participants
Page 1 sur 1
En dénaturant le mariage, l’Etat érige le mensonge en vérité
En dénaturant le mariage, l’Etat érige le mensonge en vérité
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Culture de Vie, En Une, Perepiscopus, Points non négociables
Je découvre dans Valeurs Actuelles, la tribune de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, intitulée “Les jeunes ont droit à la vérité” et consacrée au mariage :
« L’Église catholique souhaite un débat vrai et serein car l’ouverture du “mariage” aux personnes de même sexe serait grave. Pourquoi grave ? Parce que ce serait une déstructuration du mariage et non une égalité. L’union de l’homme et de la femme n’a rien d’équivalent. Son institution s’appelle “mariage”.
Les anthropologues montrent que toute société est fondée sur le rapport homme-femme. La raison y reconnaît une signification : leur différence spécifique, vécue à l’intérieur d’une commune dignité, est fondatrice de liberté et de vie. Leur relation les unit dans une intériorité qui se nourrit de beauté et qui donne sens à leur sexualité : la conjugalité entre deux êtres spirituels et corporels. Donner ensemble la vie à quelqu’un de même dignité les émerveille !
Observant l’être humain, les Hébreux de la Bible ont écrit ceci : l’homme et la femme vivent la communion dans l’amour à l’image de Dieu qui entre en communion avec nous. L’Église, en s’appuyant sur ces écrits et sur l’expérience pluriséculaire, discerne que leur union – le mariage – est le socle de la famille.
En recevant et respectant le sens de l’être humain sexué, la loi civile est civilisatrice. En laissant croire qu’une autre manière de vivre est identique au mariage, elle érige le mensonge en vérité et blesse durablement les consciences. Par exemple, celles de maires pour qui l’union de deux personnes de même sexe n’est pas un mariage. Pourquoi contraindre leur conscience ? Des hommes et des femmes ne se présenteront plus aux élections municipales si l’État leur impose d’adhérer à une contre-vérité et de la “célébrer”.
Mais surtout l’enfant ! Pourquoi lui infliger ce mensonge ? L’État devrait régler ses décisions dans la considération primordiale de l’“intérêt supérieur” de l’enfant, selon la Convention de l’Onu de 1989. Respecte-t-il l’intérêt de l’enfant en travestissant sa filiation, en lui infligeant une discrimination par l’obligation d’être sans mère ou père, en lui faisant subir une injustice quand son copain de classe a un père et une mère tandis que lui n’en a pas ? Pourquoi manquer à ce point de responsabilité vis-à-vis des enfants ?
Refonder l’école invite l’État à la cohérence : donner des repères aux jeunes sans brouiller le sens des mots. L’État fait donc justice quand il garde au “mariage” sa signification tout en s’opposant aux discriminations blessant les personnes homosexuelles. Mais en bricolant la loi par la suppression de “père” et “mère”, en refusant le débat, le gouvernement ne rend pas justice au mariage, ni ne lutte contre ces discriminations. Il mélange deux sujets !
L’Église affirme à la fois que les personnes homosexuelles doivent être respectées et que les enfants et les jeunes ont droit au respect en leur disant la vérité sur le mariage.
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/en-denaturant-le-mariage-letat-erige-le-mensonge-en-verite
Voir les 61 Evêques qui ont défendu le Mariage
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/62-eveques-ont-parle-pour-defendre-le-mariage
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Culture de Vie, En Une, Perepiscopus, Points non négociables
Je découvre dans Valeurs Actuelles, la tribune de Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, intitulée “Les jeunes ont droit à la vérité” et consacrée au mariage :
« L’Église catholique souhaite un débat vrai et serein car l’ouverture du “mariage” aux personnes de même sexe serait grave. Pourquoi grave ? Parce que ce serait une déstructuration du mariage et non une égalité. L’union de l’homme et de la femme n’a rien d’équivalent. Son institution s’appelle “mariage”.
Les anthropologues montrent que toute société est fondée sur le rapport homme-femme. La raison y reconnaît une signification : leur différence spécifique, vécue à l’intérieur d’une commune dignité, est fondatrice de liberté et de vie. Leur relation les unit dans une intériorité qui se nourrit de beauté et qui donne sens à leur sexualité : la conjugalité entre deux êtres spirituels et corporels. Donner ensemble la vie à quelqu’un de même dignité les émerveille !
Observant l’être humain, les Hébreux de la Bible ont écrit ceci : l’homme et la femme vivent la communion dans l’amour à l’image de Dieu qui entre en communion avec nous. L’Église, en s’appuyant sur ces écrits et sur l’expérience pluriséculaire, discerne que leur union – le mariage – est le socle de la famille.
En recevant et respectant le sens de l’être humain sexué, la loi civile est civilisatrice. En laissant croire qu’une autre manière de vivre est identique au mariage, elle érige le mensonge en vérité et blesse durablement les consciences. Par exemple, celles de maires pour qui l’union de deux personnes de même sexe n’est pas un mariage. Pourquoi contraindre leur conscience ? Des hommes et des femmes ne se présenteront plus aux élections municipales si l’État leur impose d’adhérer à une contre-vérité et de la “célébrer”.
Mais surtout l’enfant ! Pourquoi lui infliger ce mensonge ? L’État devrait régler ses décisions dans la considération primordiale de l’“intérêt supérieur” de l’enfant, selon la Convention de l’Onu de 1989. Respecte-t-il l’intérêt de l’enfant en travestissant sa filiation, en lui infligeant une discrimination par l’obligation d’être sans mère ou père, en lui faisant subir une injustice quand son copain de classe a un père et une mère tandis que lui n’en a pas ? Pourquoi manquer à ce point de responsabilité vis-à-vis des enfants ?
Refonder l’école invite l’État à la cohérence : donner des repères aux jeunes sans brouiller le sens des mots. L’État fait donc justice quand il garde au “mariage” sa signification tout en s’opposant aux discriminations blessant les personnes homosexuelles. Mais en bricolant la loi par la suppression de “père” et “mère”, en refusant le débat, le gouvernement ne rend pas justice au mariage, ni ne lutte contre ces discriminations. Il mélange deux sujets !
L’Église affirme à la fois que les personnes homosexuelles doivent être respectées et que les enfants et les jeunes ont droit au respect en leur disant la vérité sur le mariage.
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/en-denaturant-le-mariage-letat-erige-le-mensonge-en-verite
Voir les 61 Evêques qui ont défendu le Mariage
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/62-eveques-ont-parle-pour-defendre-le-mariage
Dernière édition par sylvia le Lun 5 Nov 2012 - 11:35, édité 1 fois
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Cdl 23 dénonce la supercherie du mariage « gay » et se fait insulter
Le cardinal Vingt-Trois dénonce la « supercherie » du mariage « gay » et se fait insulter
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale, Culture de Vie, Eglise en France, En Une, Perepiscopus
Le mot a tapé juste. Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a déclaré, samedi matin à Lourdes, dans son discours d’ouverture de l’assemblée d’automne des évêques de France.
« Contrairement à ce que l’on nous présente, le projet législatif concernant le mariage n’est pas simplement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage qui toucherait tout le monde. Ce ne serait pas le « mariage pour tous » (étrange formule qu’il ne faut sans doute pas prendre au pied de la lettre !). Ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous. Les conséquences qui en découlent pour l’état civil en sont suffisamment éloquentes : a-t-on demandé aux citoyens s’ils étaient d’accord pour ne plus être le père ou la mère de leur enfant et ne devenir qu’un parent indifférencié : parent A ou parent B ? La question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine et de sa gestion par la société. Alors que l’on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l’être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants. »
Il s’est attiré les foudres de la gauche et des insultes. Le rapporteur PS du projet de loi Erwann Binet, ancien scout de France, marié et père de 5 enfants, catholiques dit « de gauche » a demandé que les évêques
« ouvrent les yeux sur les familles d’aujourd’hui qui font cette société, des familles monoparentales, homoparentales, recomposées ».
Peut-être les évêques lui rappelleront-ils la nécessité pour un catholique, fût-il de « gauche », de croire à ce qu’enseigne l’Eglise en matière d’union conjugale. Et certains oseront même lui signifier qu’il ne pourra plus s’approcher de la Sainte Table sans avoir exprimé de contrition pour avoir défendu ce projet inique.
Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen a dénoncé le « retour en arrière choquant de l’Eglise catholique« , « une espèce de retour vers un fondamentalisme qui me pose problème« . Sic.
Sur les réseaux sociaux, les évêques ont essuyé des insultes, qui montrent la hauteur du débat : « Cathos fachos« , « à combattre jusqu’à la mort du dernier« , « pédophiles en soutane, on va s’occuper de vous« , « les curés à l’échafaud« …
François Hollande doit, sauf report de dernière minute, trouver sa promesse de campagne, mercredi prochain, sur la table du Conseil des ministres.
Les évêques, présents dans tout les départements français, affirment «sentir l’opinion bouger». «Beaucoup de maires nous disent qu’ils ne comprennent pas le mariage homosexuel, qu’ils refuseront d’en célébrer», assure un évêque. Un sondage publié par Le Parisien montre une chute de cinq points de l’opinion en faveur de la dénaturation du mariage. La montée en puissance de l’épiscopat contre ce projet n’est pas seulement verbale. Le cardinal Vingt-Trois a appelé à «saisir les élus» et encouragé ceux qui le désirent à manifester publiquement dans la rue (une grande première dans la bouche du cardinal !) :
«Ils peuvent, et peut-être doivent, utiliser les moyens d’expression qui sont ceux d’une société démocratique, d’une “démocratie participative”».
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale, Culture de Vie, Eglise en France, En Une, Perepiscopus
Le mot a tapé juste. Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a déclaré, samedi matin à Lourdes, dans son discours d’ouverture de l’assemblée d’automne des évêques de France.
« Contrairement à ce que l’on nous présente, le projet législatif concernant le mariage n’est pas simplement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage qui toucherait tout le monde. Ce ne serait pas le « mariage pour tous » (étrange formule qu’il ne faut sans doute pas prendre au pied de la lettre !). Ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous. Les conséquences qui en découlent pour l’état civil en sont suffisamment éloquentes : a-t-on demandé aux citoyens s’ils étaient d’accord pour ne plus être le père ou la mère de leur enfant et ne devenir qu’un parent indifférencié : parent A ou parent B ? La question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine et de sa gestion par la société. Alors que l’on prescrit la parité stricte dans de nombreux domaines de la vie sociale, imposer, dans le mariage et la famille où la parité est nécessaire et constitutive, une vision de l’être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants. »
Il s’est attiré les foudres de la gauche et des insultes. Le rapporteur PS du projet de loi Erwann Binet, ancien scout de France, marié et père de 5 enfants, catholiques dit « de gauche » a demandé que les évêques
« ouvrent les yeux sur les familles d’aujourd’hui qui font cette société, des familles monoparentales, homoparentales, recomposées ».
Peut-être les évêques lui rappelleront-ils la nécessité pour un catholique, fût-il de « gauche », de croire à ce qu’enseigne l’Eglise en matière d’union conjugale. Et certains oseront même lui signifier qu’il ne pourra plus s’approcher de la Sainte Table sans avoir exprimé de contrition pour avoir défendu ce projet inique.
Le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen a dénoncé le « retour en arrière choquant de l’Eglise catholique« , « une espèce de retour vers un fondamentalisme qui me pose problème« . Sic.
Sur les réseaux sociaux, les évêques ont essuyé des insultes, qui montrent la hauteur du débat : « Cathos fachos« , « à combattre jusqu’à la mort du dernier« , « pédophiles en soutane, on va s’occuper de vous« , « les curés à l’échafaud« …
François Hollande doit, sauf report de dernière minute, trouver sa promesse de campagne, mercredi prochain, sur la table du Conseil des ministres.
Les évêques, présents dans tout les départements français, affirment «sentir l’opinion bouger». «Beaucoup de maires nous disent qu’ils ne comprennent pas le mariage homosexuel, qu’ils refuseront d’en célébrer», assure un évêque. Un sondage publié par Le Parisien montre une chute de cinq points de l’opinion en faveur de la dénaturation du mariage. La montée en puissance de l’épiscopat contre ce projet n’est pas seulement verbale. Le cardinal Vingt-Trois a appelé à «saisir les élus» et encouragé ceux qui le désirent à manifester publiquement dans la rue (une grande première dans la bouche du cardinal !) :
«Ils peuvent, et peut-être doivent, utiliser les moyens d’expression qui sont ceux d’une société démocratique, d’une “démocratie participative”».
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Mgr Herbreteau : 62e évêque à s’exprimer sur le mariage
Mgr Herbreteau : 62e évêque à s’exprimer sur le mariage
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Culture de Vie, Eglise en France, En Une, Perepiscopus
En marge d’une conférence de presse le 28 octobre dernier, Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen a livré sa position sur le projet de loi sur le mariage.
«pour l’Eglise, il n’est pas question d’être homophobe, mais au contraire d’accueillir ces personnes en notre sein.Toute personne a droit au respect de sa dignité».
«l’Eglise en prenant la parole, est tout à fait dans son rôle, car ce mariage touche aux fondements de notre société: la conjugalité, la filiation. à ses valeurs et symboles aussi, lorsqu’un homme et une femme passent devant le maire, désireux d’inscrire leur couple dans la durée et la fidélité. Il en va de la survie de notre humanité».
«Nous refusons le mariage homosexuel et dans le même temps, défendons le mariage civil et républicain, un socle important. Nous mettons volontairement de côté l’aspect biblique et confessionnel, pour regarder de près ces enjeux de société».
Justifier ces unions par l’amour est tentant,
«mais il ne suffit pas de bâtir une société que sur du sentiment.Il convient d’institutionnaliser les choses avec des droits et des devoirs.Le mariage a toujours eu la fonction sociale d’encadrer la transmission de la vie».
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mgr-herbreteau-62e-eveque-a-sexprimer-sur-le-mariage
5 novembre 2012 par Maximilien Bernard dans Culture de Vie, Eglise en France, En Une, Perepiscopus
En marge d’une conférence de presse le 28 octobre dernier, Mgr Hubert Herbreteau, évêque d’Agen a livré sa position sur le projet de loi sur le mariage.
«pour l’Eglise, il n’est pas question d’être homophobe, mais au contraire d’accueillir ces personnes en notre sein.Toute personne a droit au respect de sa dignité».
«l’Eglise en prenant la parole, est tout à fait dans son rôle, car ce mariage touche aux fondements de notre société: la conjugalité, la filiation. à ses valeurs et symboles aussi, lorsqu’un homme et une femme passent devant le maire, désireux d’inscrire leur couple dans la durée et la fidélité. Il en va de la survie de notre humanité».
«Nous refusons le mariage homosexuel et dans le même temps, défendons le mariage civil et républicain, un socle important. Nous mettons volontairement de côté l’aspect biblique et confessionnel, pour regarder de près ces enjeux de société».
Justifier ces unions par l’amour est tentant,
«mais il ne suffit pas de bâtir une société que sur du sentiment.Il convient d’institutionnaliser les choses avec des droits et des devoirs.Le mariage a toujours eu la fonction sociale d’encadrer la transmission de la vie».
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/mgr-herbreteau-62e-eveque-a-sexprimer-sur-le-mariage
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
L’UMP abrogerait le texte sur le mariage homosexuel s’il était adopté?
L’UMP abrogerait le texte sur le mariage homosexuel s’il était adopté
Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, demande des « états généraux » sur la question du mariage homosexuel, dans une interview accordée dimanche 4 novembre au Journal du dimanche .Il a ajouté qu’il faudrait « abroger » le projet de loi si la droite revenait au pouvoir.
Dans le même journal, le rapporteur socialiste de ce projet de loi à l’Assemblée, le député Erwann Binet, a taxé d’hypocrisie cette demande de débat, souhaitant par ailleurs que « les chrétiens, comme tous les Français, ne cherchent pas à imposer leur vision de la famille à la société ».
À droite, l’ancienne ministre UMP Valérie Pécresse a soutenu la position de l’Église, jugeant qu’elle défendait une « vision humaniste » et « anthropologique », tandis que plusieurs voix à gauche l’ont dénoncée : le député écologiste Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, a reproché au cardinal Vingt-Trois de tenter « une fois encore de faire pression sur les élus de la République pour les empêcher de donner les mêmes droits à tous les citoyens ».
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-UMP-abrogerait-le-texte-sur-le-mariage-homosexuel-s-il-etait-adopte-_NG_-2012-11-04-871948
Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, demande des « états généraux » sur la question du mariage homosexuel, dans une interview accordée dimanche 4 novembre au Journal du dimanche .Il a ajouté qu’il faudrait « abroger » le projet de loi si la droite revenait au pouvoir.
Dans le même journal, le rapporteur socialiste de ce projet de loi à l’Assemblée, le député Erwann Binet, a taxé d’hypocrisie cette demande de débat, souhaitant par ailleurs que « les chrétiens, comme tous les Français, ne cherchent pas à imposer leur vision de la famille à la société ».
À droite, l’ancienne ministre UMP Valérie Pécresse a soutenu la position de l’Église, jugeant qu’elle défendait une « vision humaniste » et « anthropologique », tandis que plusieurs voix à gauche l’ont dénoncée : le député écologiste Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, a reproché au cardinal Vingt-Trois de tenter « une fois encore de faire pression sur les élus de la République pour les empêcher de donner les mêmes droits à tous les citoyens ».
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-UMP-abrogerait-le-texte-sur-le-mariage-homosexuel-s-il-etait-adopte-_NG_-2012-11-04-871948
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Re: En dénaturant le mariage, l’Etat érige le mensonge en vérité
s'ILS SAVAIENT LE CHATIMENT QUI LES ATTEND, CEUX QUI JOUENT
AVEC LES LOIS ÉRIGÉES PAR DIEU !!!!!!!
JC
spiri- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 499
Localisation : quebec
Inscription : 16/07/2010
Re: En dénaturant le mariage, l’Etat érige le mensonge en vérité
Alors qu'ils étaient en constante progression au cours des dernières années, les soutiens au mariage et à l'adoption gay ont chuté : -5 points (58%) par rapport à l'an dernier, selon un sondage BVA. Les avis défavorables sont montés à 41%, soit 11 points de plus. Les Français font-ils volte-face ? Eléments d'explication avec Céline Bracq, Directrice Adjointe de BVA Opinion.
Pourquoi, soudain, ce revirement de bord dans l'opinion française favorable jusque là au mariage et à l'adoption des homosexuels?
Il y a d'abord un vrai problème de timing et de communication politique. Les Français estiment que ce n'est pas le moment de parler mariage gay. L'emploi, le chômage, le pouvoir d'achat... ce sont là leur priorité. Ils se crispent sur les questions sociétales, et plus que sur le contenu-même, ils s'expriment davantage sur l'opportunité d'un tel vote, en début de législature et en pleine crise.
En outre, il y a encore quelques mois, l'idée d'accorder le droit de se marier à tous les citoyens restait assez hypothétique. On était plus enclin à y adhérer car c'était une grande question de principe, un débat théorique. Aujourd'hui, le niveau de détail s'est intensifié. On comprend mieux toutes les implications. Certains changent d'avis.
D'autant que l'opposition s'est emparée du sujet, et les postures politiques se sont re-polarisées, des deux côtés. Les sympathisants de droite sont 20% de moins à y être favorables que à l'an dernier ; ils sont 8% de plus à gauche. La question est désormais un marqueur politique.
S'agit-il d'un tournant ?
A la veille d'un vote sur un sujet d'une telle portée sociale, les positions se radicalisent, c'est un phénomène normal. Aujourd'hui, la grande majorité des Français reste favorable au mariage gay, et une petite majorité, à l'adoption. En soi, cette baisse des soutiens n'est pas considérable, mais elle montre une tendance. L'élan favorable a été stoppé. Et même si la cassure est limitée, le gouvernement aurait pu le stabiliser, avec une communication politique maîtrisée, un agenda mieux expliqué. Aujourd'hui, l'opinion publique est troublée.
Qu'est-ce que cela augure ?
Le fléchissement de la courbe va laisser davantage d'espace aux opposants au mariage gay pour faire entendre leur voix. Si la progression avait continué, la portée de leurs arguments aurait été limitée. Là, ils ont une brèche dans laquelle s'engouffrer. Les mouvements d'opposition n'ont pas nécessairement plus de poids ou d'influence qu'avant. Mais sur cette question, ils s'expriment plus haut et plus fort. Ainsi, l'Eglise, qui a l'habitude de rester plutôt discrète, s'est saisie du sujet avec beaucoup de vigueur.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mariage-gay-les-francais-ont-ils-change-d-avis_1183390.html
Pourquoi, soudain, ce revirement de bord dans l'opinion française favorable jusque là au mariage et à l'adoption des homosexuels?
Il y a d'abord un vrai problème de timing et de communication politique. Les Français estiment que ce n'est pas le moment de parler mariage gay. L'emploi, le chômage, le pouvoir d'achat... ce sont là leur priorité. Ils se crispent sur les questions sociétales, et plus que sur le contenu-même, ils s'expriment davantage sur l'opportunité d'un tel vote, en début de législature et en pleine crise.
En outre, il y a encore quelques mois, l'idée d'accorder le droit de se marier à tous les citoyens restait assez hypothétique. On était plus enclin à y adhérer car c'était une grande question de principe, un débat théorique. Aujourd'hui, le niveau de détail s'est intensifié. On comprend mieux toutes les implications. Certains changent d'avis.
D'autant que l'opposition s'est emparée du sujet, et les postures politiques se sont re-polarisées, des deux côtés. Les sympathisants de droite sont 20% de moins à y être favorables que à l'an dernier ; ils sont 8% de plus à gauche. La question est désormais un marqueur politique.
S'agit-il d'un tournant ?
A la veille d'un vote sur un sujet d'une telle portée sociale, les positions se radicalisent, c'est un phénomène normal. Aujourd'hui, la grande majorité des Français reste favorable au mariage gay, et une petite majorité, à l'adoption. En soi, cette baisse des soutiens n'est pas considérable, mais elle montre une tendance. L'élan favorable a été stoppé. Et même si la cassure est limitée, le gouvernement aurait pu le stabiliser, avec une communication politique maîtrisée, un agenda mieux expliqué. Aujourd'hui, l'opinion publique est troublée.
Qu'est-ce que cela augure ?
Le fléchissement de la courbe va laisser davantage d'espace aux opposants au mariage gay pour faire entendre leur voix. Si la progression avait continué, la portée de leurs arguments aurait été limitée. Là, ils ont une brèche dans laquelle s'engouffrer. Les mouvements d'opposition n'ont pas nécessairement plus de poids ou d'influence qu'avant. Mais sur cette question, ils s'expriment plus haut et plus fort. Ainsi, l'Eglise, qui a l'habitude de rester plutôt discrète, s'est saisie du sujet avec beaucoup de vigueur.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/mariage-gay-les-francais-ont-ils-change-d-avis_1183390.html
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Sujets similaires
» la loi dénaturant le mariage dictée par le U.E.
» le mensonge et la vérité.
» Les extra-terrestres: Vérité ou mensonge?
» Réchauffement climatique : vérité et mensonge
» Puisque tu pars ... la vérité sacrifiée au profit du mensonge
» le mensonge et la vérité.
» Les extra-terrestres: Vérité ou mensonge?
» Réchauffement climatique : vérité et mensonge
» Puisque tu pars ... la vérité sacrifiée au profit du mensonge
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum