La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
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La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
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JMJ de Rio 2013: une occasion de toucher de nombreux jeunes
La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
ROME, vendredi 19 octobre 2012 (ZENIT.org) – Les adultes doivent assumer à nouveau leurs responsabilités dans la formation des jeunes, notamment la formation dans la foi. La JMJ de Rio, en 2013, sera une occasion de toucher de nombreux jeunes.
Tels sont les thèmes abordés par Mgr Stanisław Gadecki, archevêque de Poznan en Pologne et M. Guzmán Carriquiry, uruguayen Secrétaire de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, au cours du débat général du synode pour la nouvelle évangélisation.
Responsabilité des adultes
Mgr Gadecki a décrit la « condition insoutenable » que vivent les jeunes, lors de la 11e congrégation générale le 15 octobre au matin : ils sont d’une part « propulsés avec grande avance par rapport à leur âge mental dans un monde très riche d’informations, de savoirs, de sensations, d’opportunités de rencontres »; d’autre part, ils sont « laissés seuls par les adultes dans leur parcours de formation », a-t-il constaté.
Pour l’archevêque, « aucune autre époque n’a connu une liberté individuelle et de masse comme celles qu’expérimentent notre jeunesse », mais « aucune promesse sur l’avenir ne correspond à cette liberté, parce que la vieille génération a déserté son rôle éducatif ».
En effet, si les adultes sont « préoccupés par l’avenir de leurs enfants », cependant leur préoccupation « ne coïncide avec pas avec le fait de prendre soin », c’est-à-dire d’apporter « la formation ».
Afin de ne pas finir sur « une sorte d’Oedipe inversé », où « ce sont les pères qui tuent leurs enfants », Mgr Gadecki a appelé les adultes à « reprendre leur responsabilité », notamment sur le plan de la foi, car les jeunes générations ont besoin de « confronter leur foi à la foi des adultes ».
L’Eglise peut y aider, en proposant « une catéchèse des adultes », par laquelle les parents peuvent à nouveau « devenir leurs premiers et indispensables catéchistes » de leurs enfants.
Les JMJ
Pour M. Carriquiry aussi, les adultes sont indispensables auprès des jeunes, y compris lors des Journées mondiales de la jeunesse : « Il faut intéresser les parents et les grands-parents au chemin des jeunes » vers Rio de Janeiro en juillet 2013, a-t-il souligné.
M. Carriquiry est intervenu en tant qu’auditeur pour la 13e congrégation générale, le 16 octobre au matin.
Les JMJ « font partie de la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi aux nouvelles générations » et ils invitent à une « grande mobilisation éducative et missionnaire des jeunes », a-t-il déclaré.
D’ailleurs, les jeunes « attendent beaucoup de l’Église, qu’ils en soient plus ou moins proches ou éloignés », a-t-il affirmé, car « qui pourra donner aux jeunes des raisons de vie ou d’espoir sinon l’Église? Qui pourra satisfaire leurs désirs de vérité et d’amour, de justice et de bonheur si non le témoignage rationnel, attrayant et fascinant du Christ? »
C’est pourquoi le chemin de la préparation à aux JMJ doit « prouver la capacité des communautés chrétiennes et des mouvements ecclésiaux de parler au coeur et à l’intelligence d’un grand nombre de jeunes, au-delà même des frontières ecclésiastiques », a-t-il insisté.
Les JMJ sont une occasion de « raviver la foi des élèves des instituts scolaires catholiques » et surtout de promouvoir des initiatives d’évangélisation dans le « vaste monde universitaire », a conclu M. Carriquiry
JMJ de Rio 2013: une occasion de toucher de nombreux jeunes
La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
ROME, vendredi 19 octobre 2012 (ZENIT.org) – Les adultes doivent assumer à nouveau leurs responsabilités dans la formation des jeunes, notamment la formation dans la foi. La JMJ de Rio, en 2013, sera une occasion de toucher de nombreux jeunes.
Tels sont les thèmes abordés par Mgr Stanisław Gadecki, archevêque de Poznan en Pologne et M. Guzmán Carriquiry, uruguayen Secrétaire de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, au cours du débat général du synode pour la nouvelle évangélisation.
Responsabilité des adultes
Mgr Gadecki a décrit la « condition insoutenable » que vivent les jeunes, lors de la 11e congrégation générale le 15 octobre au matin : ils sont d’une part « propulsés avec grande avance par rapport à leur âge mental dans un monde très riche d’informations, de savoirs, de sensations, d’opportunités de rencontres »; d’autre part, ils sont « laissés seuls par les adultes dans leur parcours de formation », a-t-il constaté.
Pour l’archevêque, « aucune autre époque n’a connu une liberté individuelle et de masse comme celles qu’expérimentent notre jeunesse », mais « aucune promesse sur l’avenir ne correspond à cette liberté, parce que la vieille génération a déserté son rôle éducatif ».
En effet, si les adultes sont « préoccupés par l’avenir de leurs enfants », cependant leur préoccupation « ne coïncide avec pas avec le fait de prendre soin », c’est-à-dire d’apporter « la formation ».
Afin de ne pas finir sur « une sorte d’Oedipe inversé », où « ce sont les pères qui tuent leurs enfants », Mgr Gadecki a appelé les adultes à « reprendre leur responsabilité », notamment sur le plan de la foi, car les jeunes générations ont besoin de « confronter leur foi à la foi des adultes ».
L’Eglise peut y aider, en proposant « une catéchèse des adultes », par laquelle les parents peuvent à nouveau « devenir leurs premiers et indispensables catéchistes » de leurs enfants.
Les JMJ
Pour M. Carriquiry aussi, les adultes sont indispensables auprès des jeunes, y compris lors des Journées mondiales de la jeunesse : « Il faut intéresser les parents et les grands-parents au chemin des jeunes » vers Rio de Janeiro en juillet 2013, a-t-il souligné.
M. Carriquiry est intervenu en tant qu’auditeur pour la 13e congrégation générale, le 16 octobre au matin.
Les JMJ « font partie de la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi aux nouvelles générations » et ils invitent à une « grande mobilisation éducative et missionnaire des jeunes », a-t-il déclaré.
D’ailleurs, les jeunes « attendent beaucoup de l’Église, qu’ils en soient plus ou moins proches ou éloignés », a-t-il affirmé, car « qui pourra donner aux jeunes des raisons de vie ou d’espoir sinon l’Église? Qui pourra satisfaire leurs désirs de vérité et d’amour, de justice et de bonheur si non le témoignage rationnel, attrayant et fascinant du Christ? »
C’est pourquoi le chemin de la préparation à aux JMJ doit « prouver la capacité des communautés chrétiennes et des mouvements ecclésiaux de parler au coeur et à l’intelligence d’un grand nombre de jeunes, au-delà même des frontières ecclésiastiques », a-t-il insisté.
Les JMJ sont une occasion de « raviver la foi des élèves des instituts scolaires catholiques » et surtout de promouvoir des initiatives d’évangélisation dans le « vaste monde universitaire », a conclu M. Carriquiry
sylvia- Avec les anges
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Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
j aime bien les jmj ca donne de la fraicheur a l eglise
voici une video sur les jmj 2013
voici une video sur les jmj 2013
bach88- Combat avec Sainte Marie
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Localisation : israel
Inscription : 18/04/2009
quelle est la position de l’Eglise sur le travail le dimanche?
Question: quelle est la position de l’Eglise sur le travail le dimanche, jour où l’on a » l’obligation de rendre à Dieu le culte qui lui est dû »?
L’Eglise demande aux fidèles de s’abstenir autant que possible de tout travail servile le dimanche, pour que ce jour reste effectivement un jour consacré au culte. C’est l’application du troisième commandement: « Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement. »
Au sens strict, les oeuvres serviles sont les travaux où le corps a plus de part que l’esprit, c’est-à-dire les travaux manuels. Cependant, à l’heure actuelle, pour beaucoup de fidèles, les travaux manuels sont, au contraire, un délassement, qui permet à l’esprit de se reposer et de se reporter sur le Créateur.
Ce qui importe, c’est d’avoir des activités permettant d’honorer Notre-Seigneur (il est, en particulier, souhaitable de ne pas exercer d’activité salariée ce jour-là, même si certains métiers, notamment ceux qui sont au service des autres, comme les médecins ou les pompiers, prévoient des astreintes, qui, naturellement, ne constituent pas un péché).
Si vous avez un doute sur l’exercice de telle ou telle activité, il vaut mieux s’en ouvrir à un prêtre
http://reponses-catholiques.fr/2012/10/21/travail-du-dimanche/
L’Eglise demande aux fidèles de s’abstenir autant que possible de tout travail servile le dimanche, pour que ce jour reste effectivement un jour consacré au culte. C’est l’application du troisième commandement: « Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement. »
Au sens strict, les oeuvres serviles sont les travaux où le corps a plus de part que l’esprit, c’est-à-dire les travaux manuels. Cependant, à l’heure actuelle, pour beaucoup de fidèles, les travaux manuels sont, au contraire, un délassement, qui permet à l’esprit de se reposer et de se reporter sur le Créateur.
Ce qui importe, c’est d’avoir des activités permettant d’honorer Notre-Seigneur (il est, en particulier, souhaitable de ne pas exercer d’activité salariée ce jour-là, même si certains métiers, notamment ceux qui sont au service des autres, comme les médecins ou les pompiers, prévoient des astreintes, qui, naturellement, ne constituent pas un péché).
Si vous avez un doute sur l’exercice de telle ou telle activité, il vaut mieux s’en ouvrir à un prêtre
http://reponses-catholiques.fr/2012/10/21/travail-du-dimanche/
sylvia- Avec les anges
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Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
Partage de mon expérience : échec douloureux !
La responsabilité des parents est donc engagée mais pour quel résultat ?
J'ai moi-même reçu un catéchisme minable, celui de l'après-concile. Mes parents n'ont pas pensé un instant qu'il y avait besoin de rectifier le tir; ils ont fait confiance à l'institution "Église", eux-mêmes ayant reçu quelque chose de plus consistant.
Converti à l'âge de 25 ans, j'ai reçu à l'époque un complément de catéchèse.
Pour nos enfants, je n'ai pas fait confiance à l'Eglise car je savais et j'ai vu le contenu "light" des manuels : sorte d'album à comptine, coloriage et découpage où Jésus apparaissait comme le doux rêveur portant son agneau sur ses épaules.
Catéchiste moi-même pendant une année, je passais la moitié du temps à faire de la discipline avant de parvenir à obtenir une écoute relative. En démissionnant au bout d'une année, j'ai attiré l'attention du prêtre sur le contenu totalement insuffisant et sur la mauvaise pédagogie.
Père désemparé, je n'ai pas su apporter le complément de catéchèse à nos enfants.
Notre aîné ne savait même pas son credo pour la profession de foi.
Chaque samedi soir, nous assistions en famille à des foire-messes : genre de messe-shows avec guitare et djembé puis défilé de bambins portant des affichettes à coller, rires, applaudissements...
Le scoutisme de France n'a été rempli que de successives parties de rigolades entre enfants et
chefs (bouffes, jeux et promenade dans la nature) avec un temps spi d'1/4 d'heure le dimanche en remplacement de la messe.
Résultat : Sur nos trois enfants devenus adultes : deux ont abandonné la foi et une continue d'aller à la messe mais sans communier puisqu'elle vit en concubinage.
Nos anciens amis de paroisse, puisqu'on en a changé, reçoivent chez eux copains ou copines pour coucher avec leurs enfants sans que cela semble leur gêner aux entournures.
Voilà le beau résultat de la transmission de la foi de notre Église conciliaire.
J'observe les tradis et en majeur partie, les enfants pratiquent la foi; ils se fiancent puis se marient.
Je ne connais qu'une seule famille de conciliaires qui aient obtenu de tels fruits . Ce sont des amis qui ont toujours prié le chapelet avec leurs enfants le soir.Très heureux de leur réussite, je ne parviens pas à me pardonner à moi-même cette négligence que j'ai pu avoir dans ce domaine de la transmission de la foi.
J'ose vous partager cette expérience en espérant que vous en fassiez de même, qu'il s'agisse de réussite ou d'échec.
Fraternellement,
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
L'apprentissage de la Foi devrait d'abord et avant tout commencer dans la famille, les parents ne devraient pas attendre que les catéchistes fassent le travail à leur place.
Ceux que l'on appelle les "tradis" pensent souvent que les messes "post-conciliaires" sont triviales, amusantes avec des instruments de musique à tout bout de champ, mais je peux vous dire que dans les paroisses désertes où le prêtre fait la messe auprès d'une assemblée âgée qui regroupe une dizaine d'églises à la fois, ce n'est pas du tout pareil. C'est en général plutôt sobre, avec peu de monde, et il n'y a pas d'instrument de musique, même pas d'orgue.
Du point de vue de mon vécu, j'ai toujours trouvé un peu ridicule l'habillage des messes avec chansons gentillettes et nouvelles mélodies, guitares etc. mais c'est peut-être une question de sensibilité. Mais il est vrai que cela n'invite pas forcément au recueillement... Et d'un autre côté, pour avoir assisté à quelques messes traditionnelles, j'ai trouvé cela un peu rigide, le fait que le prêtre tourne le dos à l'assemblée, j'ai beaucoup de mal à m'y faire. Je n'ai pas vraiment senti Dieu proche de moi, paradoxalement, à part pour la Communion où évidemment, on communiait à genoux, sur un prie-Dieu et sur la langue.
Pour en revenir au sujet principal, connaître Dieu passe par la famille et en tant que parents catholiques, nous avons le devoir de transmettre la foi à nos enfants. C'est tout un art, où l'on doit s'adapter, voir ce qui peut captiver l'enfant, lui montrer aussi l'exemple par les postures (à genoux, les mains jointes), lui faire visiter des églises, qui sont l'un des supports essentiels pour vivre notre foi. Je ne saurais dire comment cela se passe au caté actuellement, mais quand j'étais jeune, c'était déjà un peu "plan-plan", surtout que dans mon école catholique avant la Première Communion, le prêtre ne nous avait pas dit que nous pouvions recevoir l'Hostie sur la langue.
Et n'oublions pas que c'est aussi par grâce que nous restons attachés à Jésus, malgré un catéchisme défaillant, survolé ou mal enseigné. Mais justement, les parents devraient être là pour palier à ces manques (un peu comme pour la scolarité).
Ceux que l'on appelle les "tradis" pensent souvent que les messes "post-conciliaires" sont triviales, amusantes avec des instruments de musique à tout bout de champ, mais je peux vous dire que dans les paroisses désertes où le prêtre fait la messe auprès d'une assemblée âgée qui regroupe une dizaine d'églises à la fois, ce n'est pas du tout pareil. C'est en général plutôt sobre, avec peu de monde, et il n'y a pas d'instrument de musique, même pas d'orgue.
Du point de vue de mon vécu, j'ai toujours trouvé un peu ridicule l'habillage des messes avec chansons gentillettes et nouvelles mélodies, guitares etc. mais c'est peut-être une question de sensibilité. Mais il est vrai que cela n'invite pas forcément au recueillement... Et d'un autre côté, pour avoir assisté à quelques messes traditionnelles, j'ai trouvé cela un peu rigide, le fait que le prêtre tourne le dos à l'assemblée, j'ai beaucoup de mal à m'y faire. Je n'ai pas vraiment senti Dieu proche de moi, paradoxalement, à part pour la Communion où évidemment, on communiait à genoux, sur un prie-Dieu et sur la langue.
Pour en revenir au sujet principal, connaître Dieu passe par la famille et en tant que parents catholiques, nous avons le devoir de transmettre la foi à nos enfants. C'est tout un art, où l'on doit s'adapter, voir ce qui peut captiver l'enfant, lui montrer aussi l'exemple par les postures (à genoux, les mains jointes), lui faire visiter des églises, qui sont l'un des supports essentiels pour vivre notre foi. Je ne saurais dire comment cela se passe au caté actuellement, mais quand j'étais jeune, c'était déjà un peu "plan-plan", surtout que dans mon école catholique avant la Première Communion, le prêtre ne nous avait pas dit que nous pouvions recevoir l'Hostie sur la langue.
Et n'oublions pas que c'est aussi par grâce que nous restons attachés à Jésus, malgré un catéchisme défaillant, survolé ou mal enseigné. Mais justement, les parents devraient être là pour palier à ces manques (un peu comme pour la scolarité).
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Inscription : 04/07/2007
Isabelle-Marie aime ce message
Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
Merci @Scala-Coeli pour ta participation à ce sujet !Scala-Coeli a écrit:L'apprentissage de la Foi devrait d'abord et avant tout commencer dans la famille, les parents ne devraient pas attendre que les catéchistes fassent le travail à leur place.
Ceux que l'on appelle les "tradis" pensent souvent que les messes "post-conciliaires" sont triviales, amusantes avec des instruments de musique à tout bout de champ, mais je peux vous dire que dans les paroisses désertes où le prêtre fait la messe auprès d'une assemblée âgée qui regroupe une dizaine d'églises à la fois, ce n'est pas du tout pareil. C'est en général plutôt sobre, avec peu de monde, et il n'y a pas d'instrument de musique, même pas d'orgue.
Bien entendu que l'apprentissage de la foi devrait être dans la famille. Encore faut-il savoir trouver de bons supports pédagogiques, de bon catéchismes.
Les paroisses ayant des assemblées vieillissantes sont tristes, la liturgie étant rarement respectueuse du missel romain, des chants peu spirituels et que dire de la prière universelle, calquée sur les médias mainstream; affligeant !
Vous avez raison, une messe qui serait respectueuse du missel romain ne devrait d'ailleurs pas comporter de chansons gentillettes mais des cantiques et des chants grégoriens comme défini par les normes liturgiques du novus-ordo.Scala-Coeli a écrit:
Du point de vue de mon vécu, j'ai toujours trouvé un peu ridicule l'habillage des messes avec chansons gentillettes et nouvelles mélodies, guitares etc. mais c'est peut-être une question de sensibilité. Mais il est vrai que cela n'invite pas forcément au recueillement... Et d'un autre côté, pour avoir assisté à quelques messes traditionnelles, j'ai trouvé cela un peu rigide, le fait que le prêtre tourne le dos à l'assemblée, j'ai beaucoup de mal à m'y faire. Je n'ai pas vraiment senti Dieu proche de moi, paradoxalement, à part pour la Communion où évidemment, on communiait à genoux, sur un prie-Dieu et sur la langue.
La sensibilité des fidèles ne devrait jamais entrer en considération si les recommandations du missel étaient observées.
Bien sûr que le recueillement est important et les musiques modernes y sont beaucoup moins propices.
Si les messes traditionnelles vous paraissent trop rigides, c'est parce qu'il y manque la ferveur et/ou la charité. Les temps de silence sont propices à l'intériorité et à la rencontre avec Dieu.
Le prêtre est orienté, il fait face à Dieu et mène le troupeau comme un pasteur mène son troupeau sur les pâturages.
Ne dites pas que le novus-ordo permet au prêtre d'être face au peuple, ceci est une conception protestante. Dans la nouvelle messe, en vérité, c'est le prêtre qui tourne le dos à Dieu présent dans le tabernacle. Ce pourquoi, dans beaucoup d'églises, le tabernacle a été déplacé dans une chapelle latérale pour minimiser le scandale.
Que signifie un peu "plan-plan" ?Scala-Coeli a écrit:
Pour en revenir au sujet principal, connaître Dieu passe par la famille et en tant que parents catholiques, nous avons le devoir de transmettre la foi à nos enfants. C'est tout un art, où l'on doit s'adapter, voir ce qui peut captiver l'enfant, lui montrer aussi l'exemple par les postures (à genoux, les mains jointes), lui faire visiter des églises, qui sont l'un des supports essentiels pour vivre notre foi. Je ne saurais dire comment cela se passe au caté actuellement, mais quand j'étais jeune, c'était déjà un peu "plan-plan", surtout que dans mon école catholique avant la Première Communion, le prêtre ne nous avait pas dit que nous pouvions recevoir l'Hostie sur la langue.
Et n'oublions pas que c'est aussi par grâce que nous restons attachés à Jésus, malgré un catéchisme défaillant, survolé ou mal enseigné. Mais justement, les parents devraient être là pour palier à ces manques (un peu comme pour la scolarité).
Nous reviendrons sur la façon de communier sur la langue comme devant être la meilleure, celle qui plaît à Dieu.
Je sais que ce forum est acquis à cette excellente pratique mais il faudra approfondir le sujet pour faire comprendre au plus grand nombre l'importance de cette manière de communier comme constitutive de notre bonne santé spirituelle.
Palier aux manques catéchétiques de nos enfants quand ils ont 25 ans n'est pas chose aisée. Si vous avez des conseils, je suis preneur.
Fraternellement,
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 21/01/2023
Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
Merci de votre réaction @Enfant du Père,
Je comprends votre frustration d'un certain point de vue, mais vous savez, quand on n'a pas le choix, il faut reconnaître que l'on doit faire avec ce que l'on a et vivre cette "pauvreté" en quelque sorte. Une fois, des jeunes hommes sont venus animer la messe un dimanche, ils avaient des très belles voix, chantaient a capella et étaient très fervents dans leurs gestes et leur attitude, c'était vraiment très beau. D'ailleurs, ça m'avait reboostée, en quelque sorte et j'ai vécu la messe d'une manière différente de l'habitude. Je pense que c'est aussi l'état d'esprit des fidèles qui joue beaucoup pendant la messe, car le dimanche suivant, la routine et la lassitude des habitués a repris le dessus. Mais je dois m'en contenter, cela m'aide peut-être à me concentrer plus sur Jésus et sur Sa paroles et ses paroles. Je ne jetterai pas la pierre, vous savez. C'est comme un tourbillon, les catholiques sont pris dans une habitude, des automatismes, ils veulent des choses très simples, avec un prêtre qui leur dit des choses simples. Je connais au moins deux prêtres qui se sont plaints que les paroissiens n'avaient pas vraiment une vie spirituelle et que ça les attristaient beaucoup, malgré plusieurs tentatives de leur part de les "réveiller" un peu dans leurs homélies, par exemple. La tiédeur s'installe partout, quelque soit le rite accompli (l'ancien ou le nouveau). Car les dits "tradis" peuvent se sentir un peu supérieurs aux autres catholiques et se dire qu'ils sont dans le vrai plus que ceux qui "suivent" Vatican II. Pardon pour la caricature, mais en réalité, nous ne devrions voir que Jésus, plutôt que de se regarder les uns les autres en chiens de faïence. Quand on prie à l'Eglise, on ne devrait pas trop s'attarder sur les détails (après, tout est une question de sensibilité personnelle, je l'admets, car oui, il y a des choses qui pendant la messe peuvent nous agacer, vous parlez de la Prière Universelle, par exemple), mais être en face à face avec Dieu car c'est Lui qui nous invite, Il veut nous parler en cœur à cœur, être dans notre vie et Il ne le peut seulement si nous le voulons.
Y a-t-il une bonne ou une mauvaise façon de célébrer la Messe ? Je ne saurais pas vous dire. Mais concernant le fait que le prêtre tourne le dos au Tabernacle, avez-vous remarqué que maintenant, souvent, sur l'Autel, le prêtre a un crucifix posé en face de lui, tandis que lui-même est face au peuple ? Je trouve que c'est une belle façon de rappeler au prêtre où est Jésus et quelle est sa place en tant que Prêtre par rapport à Lui. Cela lui rappelle qu'il ne fait pas une représentation devant un auditoire, mais qu'il est bel et bien face à Jésus en personne et Jésus souffrant qui plus est. Le prêtre agit in persona Christi, il ne remplace pas Jésus. Tout comme pour la Confession, nous ne disons pas nos péchés au prêtre mais à Jésus.
J'ai une petite anecdote au sujet du prêtre face au peuple : quand j'habitais à Paris, j'allais souvent à la messe du matin. Il y avait un prêtre qui, à chaque fois qu'il célébrait la Messe, avait le visage complètement différent d'après, quand il disait au revoir aux fidèles. Pendant la Messe, il était comme transfiguré, cela m'a beaucoup marquée.
Quand je dis "plan-plan", je veux dire que l'on ne nous parlait pas assez de Jésus, de Marie, on ne suivait pas vraiment la Bible et on ne nous mettait pas assez en rapport avec Dieu. Nous évoquions rapidement les évènements de la vie de Jésus, sans véritable lien avec la Foi. Tous ces domaines étaient un peu séparés (évangile, Foi, Messe). C'est un peu flou dit comme ça, car mes souvenirs sont loin... C'était peut-être trop rattaché au quotidien, on mettait plus l'accent sur l'être humain que sur Dieu. Je pense que nous devrions plus expliquer aux enfants ce que Jésus a vécu, ce qu'Il a fait pour nous, en quoi Il nous ressemble, mais aussi comment Il est différent de nous parce qu'Il est Dieu. Jésus est un ami, un père, un frère que les enfants devraient avoir envie de connaître.
Je ne connais pas la façon d'enseigner le caté maintenant, mais il me semble que parler de Jésus est primordial et ensuite on devrait pouvoir parler de la Genèse, de la Création (en particulier pour ceux qui font du catéchisme tardivement, c'est-à-dire après l'âge de raison). La souffrance de Jésus, sa Passion est quelque chose qui ne laisse personne indifférent, même les athées et les agnostiques, Jésus est LA figure, l'Homme qui interpelle chacun de nous qui que nous soyons. Alors évidemment, Il est mal compris et c'est là que l'on devrait essayer d'éclaircir les choses. Je crois que notre exemple, en dehors de tout enseignement, est primordial, par la Charité, le souci de l'autre, être à l'écoute de l'autre, de ses pensées, de ses interrogations sur la religion catholique (sans imposer notre point de vue, car c'est Dieu qui fait le reste). Nous ne devrions pas craindre la façon différente de voir ces choses-là, parce que quand on discute avec quelqu'un qui n'est pas croyant mais qui se pose des questions, c'est déjà beaucoup. Mais nous ne pouvons pas forcer quelqu'un à avoir la Foi, puisqu'elle est un don de Dieu. Pour les enfants, on peut leur donner le goût d'aimer Dieu, d'aimer Jésus, d'aimer Marie, avec des belles images, des beaux textes, des objets, des statues, des musiques, etc.
Pour les plus grands, Sainte Thérèse, petite sainte toute humble peut être un repère, elle veut tellement aimer Jésus et le faire aimer ! Pour des personnes qui souffrent, leur montrer des figures de saints qui ont beaucoup souffert (sans forcément parler de dons surnaturels ou d'apparitions dont ils ont été favorisés), un saint ou une sainte qui a eu une vie un peu similaire à la leur, de façon à ce qu'ils puissent s'identifier, etc. Il peut y avoir plein de pistes différentes.
En espérant avoir pu vous aider.
Pax Christi
Bien entendu que l'apprentissage de la foi devrait être dans la famille. Encore faut-il savoir trouver de bons supports pédagogiques, de bon catéchismes.
Les paroisses ayant des assemblées vieillissantes sont tristes, la liturgie étant rarement respectueuse du missel romain, des chants peu spirituels et que dire de la prière universelle, calquée sur les médias mainstream; affligeant !
Je comprends votre frustration d'un certain point de vue, mais vous savez, quand on n'a pas le choix, il faut reconnaître que l'on doit faire avec ce que l'on a et vivre cette "pauvreté" en quelque sorte. Une fois, des jeunes hommes sont venus animer la messe un dimanche, ils avaient des très belles voix, chantaient a capella et étaient très fervents dans leurs gestes et leur attitude, c'était vraiment très beau. D'ailleurs, ça m'avait reboostée, en quelque sorte et j'ai vécu la messe d'une manière différente de l'habitude. Je pense que c'est aussi l'état d'esprit des fidèles qui joue beaucoup pendant la messe, car le dimanche suivant, la routine et la lassitude des habitués a repris le dessus. Mais je dois m'en contenter, cela m'aide peut-être à me concentrer plus sur Jésus et sur Sa paroles et ses paroles. Je ne jetterai pas la pierre, vous savez. C'est comme un tourbillon, les catholiques sont pris dans une habitude, des automatismes, ils veulent des choses très simples, avec un prêtre qui leur dit des choses simples. Je connais au moins deux prêtres qui se sont plaints que les paroissiens n'avaient pas vraiment une vie spirituelle et que ça les attristaient beaucoup, malgré plusieurs tentatives de leur part de les "réveiller" un peu dans leurs homélies, par exemple. La tiédeur s'installe partout, quelque soit le rite accompli (l'ancien ou le nouveau). Car les dits "tradis" peuvent se sentir un peu supérieurs aux autres catholiques et se dire qu'ils sont dans le vrai plus que ceux qui "suivent" Vatican II. Pardon pour la caricature, mais en réalité, nous ne devrions voir que Jésus, plutôt que de se regarder les uns les autres en chiens de faïence. Quand on prie à l'Eglise, on ne devrait pas trop s'attarder sur les détails (après, tout est une question de sensibilité personnelle, je l'admets, car oui, il y a des choses qui pendant la messe peuvent nous agacer, vous parlez de la Prière Universelle, par exemple), mais être en face à face avec Dieu car c'est Lui qui nous invite, Il veut nous parler en cœur à cœur, être dans notre vie et Il ne le peut seulement si nous le voulons.
Vous avez raison, une messe qui serait respectueuse du missel romain ne devrait d'ailleurs pas comporter de chansons gentillettes mais des cantiques et des chants grégoriens comme défini par les normes liturgiques du novus-ordo.
La sensibilité des fidèles ne devrait jamais entrer en considération si les recommandations du missel étaient observées.
Bien sûr que le recueillement est important et les musiques modernes y sont beaucoup moins propices.
Si les messes traditionnelles vous paraissent trop rigides, c'est parce qu'il y manque la ferveur et/ou la charité. Les temps de silence sont propices à l'intériorité et à la rencontre avec Dieu.
Le prêtre est orienté, il fait face à Dieu et mène le troupeau comme un pasteur mène son troupeau sur les pâturages.
Ne dites pas que le novus-ordo permet au prêtre d'être face au peuple, ceci est une conception protestante. Dans la nouvelle messe, en vérité, c'est le prêtre qui tourne le dos à Dieu présent dans le tabernacle. Ce pourquoi, dans beaucoup d'églises, le tabernacle a été déplacé dans une chapelle latérale pour minimiser le scandale.
Y a-t-il une bonne ou une mauvaise façon de célébrer la Messe ? Je ne saurais pas vous dire. Mais concernant le fait que le prêtre tourne le dos au Tabernacle, avez-vous remarqué que maintenant, souvent, sur l'Autel, le prêtre a un crucifix posé en face de lui, tandis que lui-même est face au peuple ? Je trouve que c'est une belle façon de rappeler au prêtre où est Jésus et quelle est sa place en tant que Prêtre par rapport à Lui. Cela lui rappelle qu'il ne fait pas une représentation devant un auditoire, mais qu'il est bel et bien face à Jésus en personne et Jésus souffrant qui plus est. Le prêtre agit in persona Christi, il ne remplace pas Jésus. Tout comme pour la Confession, nous ne disons pas nos péchés au prêtre mais à Jésus.
J'ai une petite anecdote au sujet du prêtre face au peuple : quand j'habitais à Paris, j'allais souvent à la messe du matin. Il y avait un prêtre qui, à chaque fois qu'il célébrait la Messe, avait le visage complètement différent d'après, quand il disait au revoir aux fidèles. Pendant la Messe, il était comme transfiguré, cela m'a beaucoup marquée.
Que signifie un peu "plan-plan" ?
Nous reviendrons sur la façon de communier sur la langue comme devant être la meilleure, celle qui plaît à Dieu.
Je sais que ce forum est acquis à cette excellente pratique mais il faudra approfondir le sujet pour faire comprendre au plus grand nombre l'importance de cette manière de communier comme constitutive de notre bonne santé spirituelle.
Palier aux manques catéchétiques de nos enfants quand ils ont 25 ans n'est pas chose aisée. Si vous avez des conseils, je suis preneur.
Fraternellement,
Quand je dis "plan-plan", je veux dire que l'on ne nous parlait pas assez de Jésus, de Marie, on ne suivait pas vraiment la Bible et on ne nous mettait pas assez en rapport avec Dieu. Nous évoquions rapidement les évènements de la vie de Jésus, sans véritable lien avec la Foi. Tous ces domaines étaient un peu séparés (évangile, Foi, Messe). C'est un peu flou dit comme ça, car mes souvenirs sont loin... C'était peut-être trop rattaché au quotidien, on mettait plus l'accent sur l'être humain que sur Dieu. Je pense que nous devrions plus expliquer aux enfants ce que Jésus a vécu, ce qu'Il a fait pour nous, en quoi Il nous ressemble, mais aussi comment Il est différent de nous parce qu'Il est Dieu. Jésus est un ami, un père, un frère que les enfants devraient avoir envie de connaître.
Je ne connais pas la façon d'enseigner le caté maintenant, mais il me semble que parler de Jésus est primordial et ensuite on devrait pouvoir parler de la Genèse, de la Création (en particulier pour ceux qui font du catéchisme tardivement, c'est-à-dire après l'âge de raison). La souffrance de Jésus, sa Passion est quelque chose qui ne laisse personne indifférent, même les athées et les agnostiques, Jésus est LA figure, l'Homme qui interpelle chacun de nous qui que nous soyons. Alors évidemment, Il est mal compris et c'est là que l'on devrait essayer d'éclaircir les choses. Je crois que notre exemple, en dehors de tout enseignement, est primordial, par la Charité, le souci de l'autre, être à l'écoute de l'autre, de ses pensées, de ses interrogations sur la religion catholique (sans imposer notre point de vue, car c'est Dieu qui fait le reste). Nous ne devrions pas craindre la façon différente de voir ces choses-là, parce que quand on discute avec quelqu'un qui n'est pas croyant mais qui se pose des questions, c'est déjà beaucoup. Mais nous ne pouvons pas forcer quelqu'un à avoir la Foi, puisqu'elle est un don de Dieu. Pour les enfants, on peut leur donner le goût d'aimer Dieu, d'aimer Jésus, d'aimer Marie, avec des belles images, des beaux textes, des objets, des statues, des musiques, etc.
Pour les plus grands, Sainte Thérèse, petite sainte toute humble peut être un repère, elle veut tellement aimer Jésus et le faire aimer ! Pour des personnes qui souffrent, leur montrer des figures de saints qui ont beaucoup souffert (sans forcément parler de dons surnaturels ou d'apparitions dont ils ont été favorisés), un saint ou une sainte qui a eu une vie un peu similaire à la leur, de façon à ce qu'ils puissent s'identifier, etc. Il peut y avoir plein de pistes différentes.
En espérant avoir pu vous aider.
Pax Christi
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Localisation : Sud de la France
Inscription : 04/07/2007
Père Nathan et Enfant du Père aiment ce message
Re: La responsabilité des adultes pour transmettre la foi
@Scala-Coeli
Merci aussi pour votre partage que j'ai lu avec intérêt, non pas que j'y apprenne quelque chose par rapport à mes difficultés et mes échecs mais j'y ai lu la sincérité d'une bonne personne habitée par l'humilité et une belle foi, et cela m'a fait grand bien. Merci pour ce que vous êtes !
Je découvre que vous êtes inscrite depuis 2007; c'est l'époque de ma première inscription sur ce forum.
Je ne me souviens pas d'avoir échangé avec vous.
Je vais donc remonter un peu vos posts. A bientôt
Merci aussi pour votre partage que j'ai lu avec intérêt, non pas que j'y apprenne quelque chose par rapport à mes difficultés et mes échecs mais j'y ai lu la sincérité d'une bonne personne habitée par l'humilité et une belle foi, et cela m'a fait grand bien. Merci pour ce que vous êtes !
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Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
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