l'archevêque de Bordeaux inquiet devant la laîcisation ........
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l'archevêque de Bordeaux inquiet devant la laîcisation ........
L’archevêque de Bordeaux inquiet devant la « laïcisation de l’espace public »
Publié le 28 septembre 2012 dans Actualités, Politique
À l’occasion d’une conférence sur la laïcité prononcée le jeudi 27 septembre au Centre Saint-Louis, à Rome, le cardinal Jean-Pierre Ricard a tenu à réagir au débat qui secoue actuellement la société.
Celui-ci a dénoncé « le glissement qui s’opère depuis une dizaine d’années d’une laïcité de l’Etat à une laïcité de la société ». Pour l’archevêque de Bordeaux, « ce glissement paraît indu. C’est l’Etat qui est laïc, ce n’est pas la société ».
Le Cardinal bordelais y dénonce la mainmise des autorités publiques sur la construction de l’islam en France : « Les représentants de l’Etat ont souhaité se donner des interlocuteurs qualifiés et ont aidé à la mise en place d’une structure religieuse nationale : le Conseil français du Culte Musulman. Avouez que nous sommes assez loin ici d’une conception de la laïcité pensée en termes de séparation rigoureuse ! »
Taclant la franc-maçonnerie dans la résurgence d’une « vieille laïcité de combat », celui-ci s’insurge contre le refus d’une expression publique des religions citant notamment la proposition de supprimer des jours fériés chrétiens.
Mgr Ricard cible également l’opposition de certains courants de gauche aux traditionnelles marches pour la Vie : « Il en va de même des manifestations publiques organisées par des catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie. Si ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public, pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un autre type de manifestation ? »
Pour le cardinal Ricard, cette tension s’explique par l’apparition de l’islam dans l’espace public. En effet, « pour éviter de donner l’impression d’une discrimination religieuse vis-à-vis d’une religion, on prendra une mesure qui touchera toutes les religions, pour ne pas faire – dit-on – de discrimination envers une religion (par exemple l’interdiction de tout signe ostentatoire dans l’espace scolaire) ».
Publié le 28 septembre 2012 dans Actualités, Politique
À l’occasion d’une conférence sur la laïcité prononcée le jeudi 27 septembre au Centre Saint-Louis, à Rome, le cardinal Jean-Pierre Ricard a tenu à réagir au débat qui secoue actuellement la société.
Celui-ci a dénoncé « le glissement qui s’opère depuis une dizaine d’années d’une laïcité de l’Etat à une laïcité de la société ». Pour l’archevêque de Bordeaux, « ce glissement paraît indu. C’est l’Etat qui est laïc, ce n’est pas la société ».
Le Cardinal bordelais y dénonce la mainmise des autorités publiques sur la construction de l’islam en France : « Les représentants de l’Etat ont souhaité se donner des interlocuteurs qualifiés et ont aidé à la mise en place d’une structure religieuse nationale : le Conseil français du Culte Musulman. Avouez que nous sommes assez loin ici d’une conception de la laïcité pensée en termes de séparation rigoureuse ! »
Taclant la franc-maçonnerie dans la résurgence d’une « vieille laïcité de combat », celui-ci s’insurge contre le refus d’une expression publique des religions citant notamment la proposition de supprimer des jours fériés chrétiens.
Mgr Ricard cible également l’opposition de certains courants de gauche aux traditionnelles marches pour la Vie : « Il en va de même des manifestations publiques organisées par des catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie. Si ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public, pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un autre type de manifestation ? »
Pour le cardinal Ricard, cette tension s’explique par l’apparition de l’islam dans l’espace public. En effet, « pour éviter de donner l’impression d’une discrimination religieuse vis-à-vis d’une religion, on prendra une mesure qui touchera toutes les religions, pour ne pas faire – dit-on – de discrimination envers une religion (par exemple l’interdiction de tout signe ostentatoire dans l’espace scolaire) ».
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