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Nuit des Témoins: vendredi 25 mai à Notre-Dame de Paris
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Nuit des Témoins: vendredi 25 mai à Notre-Dame de Paris
par Invité Lun 21 Mai 2012 - 23:59
Nuit des Témoins: vendredi 25 mai à Notre-Dame de Paris
L’AED compte sur vous pour venir nombreux à la Nuit des Témoins annuelle, grande veillée de prière et de témoignage, qui aura lieu en la cathédrale Notre-Dame. Messe à 18h30 suivie de la veillée de 20h à 21h30. En présence de grands témoins de Chine, du Pakistan, d'Irak et d'Egypte. Parlez-en autour de vous, et venez rendre hommage à ceux qui ont payé de leur vie leur fidélité au Christ. La soirée sera retransmise en direct sur KTO et Radio Notre-Dame.
LA NUIT DES TÉMOINS 2012 : les grands témoins
Le 15 mai 2012
Pour rendre hommage aux martyrs de la foi, aux prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés qui ont perdu la vie au cours des douze derniers mois par fidélité au Christ, l’AED invite des grands témoins.
Au cours de la veillée, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans leur pays respectifs.
Cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, évêque émérite – Hongkong
La ténacité. C’est ce qu’on retiendra notamment des 3 jours de grève de la faim que l’homme de 80 ans s’impose en octobre dernier, pour fustiger les atteintes contre l’Eglise de son pays. En effet, depuis son ordination sacerdotale à Turin en 1961, le cardinal Zen, natif de Shanghai et évêque émérite de Hongkong, ne cesse de se battre pour cette cause. « En Chine, la liberté religieuse n’existe pas. La foi doit être vécue au sein de l’Eglise, pas sous le contrôle d’un parti » brocarde-t-il. Le propos ne supporte pas l’approximation. Ainsi, pour celui qui prend les rênes du diocèse de Hongkong en 2002 et coiffe la barrette pourpre en 2006, l’enjeu réside dans le rassemblement de tous les catholiques de Chine, pas uniquement ceux de l’Eglise officielle. Bien-sûr, son audace dérange – il est interdit de séjour en Chine – mais il ne demeure pas moins un personnage clef dans les relations entre Pékin et le Vatican. En clair, l’intrépide polyglotte « n’hésite pas à dénoncer les injustices et ne craint pas les puissants » résume Apple Daily, le journal de langue chinoise le plus lu à Hongkong.
Monseigneur Kyrillos William Samaan, évêque copte catholique d’Assiout – Egypte et nouveau vicaire patriarcal.
Patience, prudence, confiance et dialogue sont les maîtres mots de celui qui fait figure de chevalier blanc dans le dialogue entre chrétiens et musulmans en Egypte. Après son ordination sacerdotale en 1974, il décroche un doctorat à l’Institut biblique pontifical et à l’Université grégorienne, à Rome, puis dirige le grand séminaire interrituel du Caire. Bref, il maîtrise son sujet. En témoigne son travail pour approfondir la connaissance réciproque entre chrétiens et musulmans, soutenu par la Fondation internationale Oasis. L’organisme approche surtout le monde islamique à travers l’expérience et le témoignage des chrétiens qui vivent dans les pays à majorité musulmane. Pas de théorisation abstraite donc, pour ce copte catholique de 66 ans, devenu évêque d’Assiout en 1990. Heureusement, car son rôle devient incontournable : d’une part les chrétiens d’Égypte se retrouvent de plus en plus violemment confrontés à la montée en puissance des salafistes (musulmans extrémistes réapparus sur la scène politique à la faveur de la révolution) ; d’autre part, l’accident vasculaire cérébral du patriarche d’Alexandrie, le cardinal Antonios Naguib, le positionne plus que jamais au premier plan sur l’échiquier politique et religieux. Le synode des coptes-catholiques d’Egypte vient de lui conférer la pleine autorité du siège patriarcal jusqu’à nouvel ordre.
Monseigneur Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk – Irak
« Un promoteur reconnu du dialogue inter-religieux comme soubassement de la paix en Irak. » Ainsi le décrit le mouvement Pax Christi International. Ce «réseau mondial catholique pour la paix » lui attribue le prix de la paix en 2010, car l’évêque chaldéen de Kirkouk multiplie déclarations et démarches en faveur du dialogue interreligieux, malgré les attentats islamistes dont les chrétiens sont la cible. Ordonné prêtre en 1974, puis archevêque de Kirkouk en 2003, le sémillant prêtre de 63 ans refuse d’entretenir la pomme de discorde. Instigateur du synode sur l’avenir des chrétiens au Proche-Orient en 2010, celui qui a occupé la charge de recteur du séminaire patriarcal de Bagdad et de curé de paroisse à Mossoul – sa ville natale -, défend farouchement le « vivre ensemble » mais sans angélisme. « Pour nous, chrétiens d’Irak, le martyre est le charisme de notre Église. En tant que minorité, confrontée sans arrêt aux difficultés et au sacrifice, nous sommes conscients qu’être témoin du Christ peut aller jusqu’au martyre » confie-t-il à Valeurs Actuelles fin 2010. Une déclaration d’actualité au regard de l’attentat du 13 janvier dernier, perpétré devant l’archevêché de Kirkouk. Monseigneur Sako en sort indemne. Il insiste : « la paix est une exigence incontournable de notre vie. »
Paul Bhatti, conseiller du Premier ministre pour les minorités religieuses – Pakistan
Frère aîné de Shahbaz Bhatti – ancien ministre catholique des minorités religieuses au Pakistan, assassiné le 02 mars 2011 – Paul Bhatti reprend le flambeau politique deux mois plus tard, et les risques qui vont avec. De la charge, il garde les enjeux mais pas le titre, ni le budget. Officiellement, il est, en effet, « conseiller » du Premier ministre en matière de minorités religieuses. Un poste au rabais ? La question se pose. Surtout depuis le 1er juillet 2011, date à laquelle Islamabad dissout le ministère fédéral des minorités religieuses, soulevant l’inquiétude de l’Eglise catholique. Dans un pays qui punit de mort quiconque offense Mahomet, tout est sujet à caution. Alors pour les catholiques, encore marqués par l’assassinat de mars 2011, le moratoire passe mal. Leur espoir ? Paul Bhatti. Sa voiture blindée, comme ses gardes du corps, attestent du courage d’un homme que, pourtant, rien ne prédestinait au danger. Avant la mort de son frère, ce fervent catholique vivait en Italie, exerçant la profession de chirurgien, à Trévise. Entre blouse blanche et marigot politique, Paul Bhatti a fait son choix. « Il faut que le pays retrouve la paix » explique-t-il. « Ce que je veux développer, c’est le dialogue interreligieux. »
A NOTER
Les quatre témoins seront présents à la Nuit des Témoins à Notre-Dame de Paris le 25 mai. A la Nuit des Témoins de Lille le 23 mai, seront présents Mgr William et Mgr Sako. A la Nuit des Témoins de Grenoble et Bayonne les 21 et 22 mai sera présent Mgr William.
https://www.youtube.com/watch?v=z9gvMUoO1QE
L’AED compte sur vous pour venir nombreux à la Nuit des Témoins annuelle, grande veillée de prière et de témoignage, qui aura lieu en la cathédrale Notre-Dame. Messe à 18h30 suivie de la veillée de 20h à 21h30. En présence de grands témoins de Chine, du Pakistan, d'Irak et d'Egypte. Parlez-en autour de vous, et venez rendre hommage à ceux qui ont payé de leur vie leur fidélité au Christ. La soirée sera retransmise en direct sur KTO et Radio Notre-Dame.
LA NUIT DES TÉMOINS 2012 : les grands témoins
Le 15 mai 2012
Pour rendre hommage aux martyrs de la foi, aux prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés qui ont perdu la vie au cours des douze derniers mois par fidélité au Christ, l’AED invite des grands témoins.
Au cours de la veillée, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans leur pays respectifs.
Cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, évêque émérite – Hongkong
La ténacité. C’est ce qu’on retiendra notamment des 3 jours de grève de la faim que l’homme de 80 ans s’impose en octobre dernier, pour fustiger les atteintes contre l’Eglise de son pays. En effet, depuis son ordination sacerdotale à Turin en 1961, le cardinal Zen, natif de Shanghai et évêque émérite de Hongkong, ne cesse de se battre pour cette cause. « En Chine, la liberté religieuse n’existe pas. La foi doit être vécue au sein de l’Eglise, pas sous le contrôle d’un parti » brocarde-t-il. Le propos ne supporte pas l’approximation. Ainsi, pour celui qui prend les rênes du diocèse de Hongkong en 2002 et coiffe la barrette pourpre en 2006, l’enjeu réside dans le rassemblement de tous les catholiques de Chine, pas uniquement ceux de l’Eglise officielle. Bien-sûr, son audace dérange – il est interdit de séjour en Chine – mais il ne demeure pas moins un personnage clef dans les relations entre Pékin et le Vatican. En clair, l’intrépide polyglotte « n’hésite pas à dénoncer les injustices et ne craint pas les puissants » résume Apple Daily, le journal de langue chinoise le plus lu à Hongkong.
Monseigneur Kyrillos William Samaan, évêque copte catholique d’Assiout – Egypte et nouveau vicaire patriarcal.
Patience, prudence, confiance et dialogue sont les maîtres mots de celui qui fait figure de chevalier blanc dans le dialogue entre chrétiens et musulmans en Egypte. Après son ordination sacerdotale en 1974, il décroche un doctorat à l’Institut biblique pontifical et à l’Université grégorienne, à Rome, puis dirige le grand séminaire interrituel du Caire. Bref, il maîtrise son sujet. En témoigne son travail pour approfondir la connaissance réciproque entre chrétiens et musulmans, soutenu par la Fondation internationale Oasis. L’organisme approche surtout le monde islamique à travers l’expérience et le témoignage des chrétiens qui vivent dans les pays à majorité musulmane. Pas de théorisation abstraite donc, pour ce copte catholique de 66 ans, devenu évêque d’Assiout en 1990. Heureusement, car son rôle devient incontournable : d’une part les chrétiens d’Égypte se retrouvent de plus en plus violemment confrontés à la montée en puissance des salafistes (musulmans extrémistes réapparus sur la scène politique à la faveur de la révolution) ; d’autre part, l’accident vasculaire cérébral du patriarche d’Alexandrie, le cardinal Antonios Naguib, le positionne plus que jamais au premier plan sur l’échiquier politique et religieux. Le synode des coptes-catholiques d’Egypte vient de lui conférer la pleine autorité du siège patriarcal jusqu’à nouvel ordre.
Monseigneur Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk – Irak
« Un promoteur reconnu du dialogue inter-religieux comme soubassement de la paix en Irak. » Ainsi le décrit le mouvement Pax Christi International. Ce «réseau mondial catholique pour la paix » lui attribue le prix de la paix en 2010, car l’évêque chaldéen de Kirkouk multiplie déclarations et démarches en faveur du dialogue interreligieux, malgré les attentats islamistes dont les chrétiens sont la cible. Ordonné prêtre en 1974, puis archevêque de Kirkouk en 2003, le sémillant prêtre de 63 ans refuse d’entretenir la pomme de discorde. Instigateur du synode sur l’avenir des chrétiens au Proche-Orient en 2010, celui qui a occupé la charge de recteur du séminaire patriarcal de Bagdad et de curé de paroisse à Mossoul – sa ville natale -, défend farouchement le « vivre ensemble » mais sans angélisme. « Pour nous, chrétiens d’Irak, le martyre est le charisme de notre Église. En tant que minorité, confrontée sans arrêt aux difficultés et au sacrifice, nous sommes conscients qu’être témoin du Christ peut aller jusqu’au martyre » confie-t-il à Valeurs Actuelles fin 2010. Une déclaration d’actualité au regard de l’attentat du 13 janvier dernier, perpétré devant l’archevêché de Kirkouk. Monseigneur Sako en sort indemne. Il insiste : « la paix est une exigence incontournable de notre vie. »
Paul Bhatti, conseiller du Premier ministre pour les minorités religieuses – Pakistan
Frère aîné de Shahbaz Bhatti – ancien ministre catholique des minorités religieuses au Pakistan, assassiné le 02 mars 2011 – Paul Bhatti reprend le flambeau politique deux mois plus tard, et les risques qui vont avec. De la charge, il garde les enjeux mais pas le titre, ni le budget. Officiellement, il est, en effet, « conseiller » du Premier ministre en matière de minorités religieuses. Un poste au rabais ? La question se pose. Surtout depuis le 1er juillet 2011, date à laquelle Islamabad dissout le ministère fédéral des minorités religieuses, soulevant l’inquiétude de l’Eglise catholique. Dans un pays qui punit de mort quiconque offense Mahomet, tout est sujet à caution. Alors pour les catholiques, encore marqués par l’assassinat de mars 2011, le moratoire passe mal. Leur espoir ? Paul Bhatti. Sa voiture blindée, comme ses gardes du corps, attestent du courage d’un homme que, pourtant, rien ne prédestinait au danger. Avant la mort de son frère, ce fervent catholique vivait en Italie, exerçant la profession de chirurgien, à Trévise. Entre blouse blanche et marigot politique, Paul Bhatti a fait son choix. « Il faut que le pays retrouve la paix » explique-t-il. « Ce que je veux développer, c’est le dialogue interreligieux. »
A NOTER
Les quatre témoins seront présents à la Nuit des Témoins à Notre-Dame de Paris le 25 mai. A la Nuit des Témoins de Lille le 23 mai, seront présents Mgr William et Mgr Sako. A la Nuit des Témoins de Grenoble et Bayonne les 21 et 22 mai sera présent Mgr William.
https://www.youtube.com/watch?v=z9gvMUoO1QE
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