Christanianophobie et élection présidentielle

Christianophobie et élection présidentielle






Extrait de l'entretien accordé par Alain Escada, secrétaire général de l'Institut Civitas, à la revue de l'Observatoire de la Christianophobie :


[size=9]A l'origine, il s'agit pour Civitas d'un souci de rendre, dans le débat public, de la visibilité aux principes catholiques et d'influencer les décideurs politiques, économiques et culturels. [/size]


[size=9]Nous avions rédigé un questionnaire en dix points destiné à être adressé à chaque candidat à l'élection présidentielle. Les questions portaient notamment sur la place de la religion dans la société, l'avortement, l'euthanasie, le mariage, l'éducation,... Puis, ce fut la surprise : le discours de François Hollande au Bourget abordait chacun de ces points, mais bien sûr de façon farouchement contraire à nos souhaits. L'observation attentive des déclarations et des programmes de chaque candidat a amené Civitas à considérer que si aucun candidat ne répondait aux attentes d'un électorat catholique et si nous pouvions dresser pour chacun des dix candidats une liste de reproches sévères, l'un d'eux, François Hollande, apparaissait comme gravement plus nuisible que les autres. En conséquence, Civitas a lancé une contre-campagne visant à ce que pas une voix catholique n'aille à François Hollande. Que l'on comprenne bien la démarche de Civitas. Cette campagne fut lancée par Civitas bien avant le premier tour de l'élection présidentielle et donc hors de toute situation bipolaire. Il serait malvenu d'interpréter cette campagne de Civitas comme un soutien à Nicolas Sarkozy. Civitas a suffisamment dénoncé au cours de son mandat différents travers de sa présidence et de son gouvernement (son détestable ministre de la Culture Frédéric Mitterrand venu en soutien à tous les pseudo-artistes christianophobes; son ministre de l'éducation nationale Luc Chatel à qui l'on doit l'introduction de la théorie du gender dans les manuels scolaires; sa soumission complice au diktat mondialiste; son comportement foncièrement matérialiste, etc) pour s'estimer en droit de dire que François Hollande ferait encore bien pire.[/size]

• [size=9]Peut-on dire que la politique que vous dénoncez est une forme de « christianophobie froide » ?[/size]
  

[size=9]Oui l'expression de "christianophobie froide" s'adapte fort bien à l'égard du projet politique de François Hollande qui, en déclarant sous les applaudissements de son auditoire vouloir inscrire dans la Constitution la séparation de l'Eglise et de l'Etat, réanime une atmosphère de fondamentalisme laïcard qui, en 1905, avait opposé des prêtres et des fidèles catholiques à des gendarmes avançant la baïonnette au fusil. En promettant une série de réformes à la fois mortifères, anti-familiales et nuisibles aux écoles hors-contrat, François Hollande prévoit de mettre en place un climat bel et bien christianophobe et rendant extrêmement difficile aux catholiques de vivre selon leur Foi en vue du salut éternel. Sans oublier que François Hollande devra s'appuyer sur Jean-Luc Mélenchon, franc-maçon fanatiquement anti-chrétien se référant en permanence à la révolution et proposant d'introduire le droit à l'avortement et à l'euthanasie dans la Constitution.
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[size=9]L’Observatoire de la Christianophobie paraît désormais en version papier. Pour recevoir un numéro, écrire à abonnement @ christianophobie.fr ou au 12 rue Rosenwald, 75015 Paris, ou appeler le 01 44 84 85 48.

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désolé impossible d'agrandir

Violaine

A l'origine, il s'agit pour Civitas d'un souci de rendre, dans le débat public, de la visibilité aux principes catholiques et d'influencer les décideurs politiques, économiques et culturels

Nous avions rédigé un questionnaire en dix points destiné à être adressé à chaque candidat à l'élection présidentielle. Les questions portaient notamment sur la place de la religion dans la société, l'avortement, l'euthanasie, le mariage, l'éducation,... Puis, ce fut la surprise : le discours de François Hollande au Bourget abordait chacun de ces points, mais bien sûr de façon farouchement contraire à nos souhaits. L'observation attentive des déclarations et des programmes de chaque candidat a amené Civitas à considérer que si aucun candidat ne répondait aux attentes d'un électorat catholique et si nous pouvions dresser pour chacun des dix candidats une liste de reproches sévères, l'un d'eux, François Hollande, apparaissait comme gravement plus nuisible que les autres. En conséquence, Civitas a lancé une contre-campagne visant à ce que pas une voix catholique n'aille à François Hollande. Que l'on comprenne bien la démarche de Civitas. Cette campagne fut lancée par Civitas bien avant le premier tour de l'élection présidentielle et donc hors de toute situation bipolaire. Il serait malvenu d'interpréter cette campagne de Civitas comme un soutien à Nicolas Sarkozy. Civitas a suffisamment dénoncé au cours de son mandat différents travers de sa présidence et de son gouvernement (son détestable ministre de la Culture Frédéric Mitterrand venu en soutien à tous les pseudo-artistes christianophobes; son ministre de l'éducation nationale Luc Chatel à qui l'on doit l'introduction de la théorie du gender dans les manuels scolaires; sa soumission complice au diktat mondialiste; son comportement foncièrement matérialiste, etc) pour s'estimer en droit de dire que François Hollande ferait encore bien pire.[/size][/size]

• Peut-on dire que la politique que vous dénoncez est une forme de « christianophobie froide » ?

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[size=9]Oui l'expression de "christianophobie froide" s'adapte fort bien à l'égard du projet politique de François Hollande qui, en déclarant sous les applaudissements de son auditoire vouloir inscrire dans la Constitution la séparation de l'Eglise et de l'Etat, réanime une atmosphère de fondamentalisme laïcard qui, en 1905, avait opposé des prêtres et des fidèles catholiques à des gendarmes avançant la baïonnette au fusil. En promettant une série de réformes à la fois mortifères, anti-familiales et nuisibles aux écoles hors-contrat, François Hollande prévoit de mettre en place un climat bel et bien christianophobe et rendant extrêmement difficile aux catholiques de vivre selon leur Foi en vue du salut éternel. Sans oublier que François Hollande devra s'appuyer sur Jean-Luc Mélenchon, franc-maçon fanatiquement anti-chrétien se référant en permanence à la révolution et proposant d'introduire le droit à l'avortement et à l'euthanasie dans la Constitution.

L’Observatoire de la Christianophobie paraît désormais en version papier. Pour recevoir un numéro, écrire à abonnement @ christianophobie.fr ou au 12 rue Rosenwald, 75015 Paris, ou appeler le 01 44 84 85 48.

A quelque chose malheur est bon. C'est la meilleure preuve que les chrétiens sont toujours là alors que chaque fois ils pensent s'en être débarassés.

C'est bien dit Vinz!