ISRAËL - U.S.A. - CANADA : GRANDES DISCUSSIONS SUR L'IRAN...
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ISRAËL - U.S.A. - CANADA : GRANDES DISCUSSIONS SUR L'IRAN...
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a été accueilli à l'aéroport d'Ottawa vendredi matin par le ministre des Affaires étrangères, John Baird.
Nucléaire iranien: L'Iran au coeur d'un tête-à-tête Harper-Nétanyahou à Ottawa
2012-03-02 09:02:38
(Source: Radio-Canada) Le programme nucléaire iranien sera au coeur des discussions que le premier ministre canadien, Stephen Harper, aura avec son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, vendredi, à Ottawa.Le chef du gouvernement israélien effectue une brève visite au Canada avant de se rendre aux États-Unis, où il rencontrera le président Barack Obama, lundi, à la Maison-Blanche.
M. Harper accueillera M. Nétanyahou sur la colline du Parlement vers 11 h 15. Les deux hommes devraient donner une conférence de presse après leur entretien d'une quarantaine de minutes.
Le premier ministre israélien doit aussi rencontrer le gouverneur général, David Johnston, vers 16 h 30, à Rideau Hall.
Depuis plusieurs mois maintenant, le gouvernement israélien laisse entendre qu'il pourrait frapper l'Iran de façon préventive, afin de l'empêcher de développer l'arme nucléaire.
Le gouvernement Harper, qui clame que son gouvernement est le « meilleur ami » d'Israël, n'hésite pas à dépeindre la République islamique comme « particulièrement dangereuse », comme il l'a fait en janvier dans une entrevue accordée à la CBC.
« À mon avis, ce sont des gens qui ont une vision du monde fanatiquement religieuse, et leurs déclarations me laissent supposer qu'ils n'hésiteront pas à utiliser des armes nucléaires s'ils croient que ça leur permettra d'atteindre leurs objectifs religieux et politiques », avait-il dit à Peter Mansbridge.
Dans une entrevue à la chaîne Postmedia, le mois dernier, le premier ministre a répété que le régime iranien « ne veut pas seulement obtenir l'arme nucléaire », mais qu'il aura « beaucoup moins peur de les utiliser » que les autres puissances nucléaires.
Des analystes politiques estiment que la visite du premier ministre Nétanyahou au Canada s'explique par le fait qu'il cherche à obtenir un appui solide du gouvernement canadien avant de s'envoler pour Washington.
Jonathan Rynhold, de l'Université Bar Ilam, à Tel-Aviv, est de cet avis. « Le Canada sous Stephen Harper est probablement le gouvernement le plus pro-Israël du monde. Le premier ministre de l'État hébreu voulait reconnaître cela », estime-t-il.
Selon lui, Benyamin Nétanyahou cherche en fait à envoyer un message au président Obama avant d'arriver aux États-Unis. Il espère que le premier ministre canadien « enverra un message fort sur la nécessité de confronter le programme nucléaire iranien pour l'empêcher de produire des armes nucléaires », dit-il.
Les réticences des États-Unis
L'Iran assure que son programme nucléaire n'est développé qu'à des fins strictement civiles, mais le jeu du chat et de la souris qu'elle joue avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soulève des doutes sur ses réelles intentions.
En novembre, un rapport de l'AIEA a fait état d'informations « crédibles » indiquant que l'Iran avait mené des activités visant à développer « un engin explosif nucléaire ». Il évoque notamment des équipements obtenus clandestinement et destinés, entre autres, à tester des détonateurs.
Selon le même document, ces activités se sont déroulées dans le cadre d'un programme structuré avant 2003, et « certaines activités pourraient toujours être en cours ».
La perspective qu'Israël attaque l'Iran ne suscite guère d'enthousiasme aux États-Unis. Le président Obama affirme publiquement que « toutes les options sont sur la table », mais il semble évident que Washington ne souhaite pas qu'Israël attaque l'Iran.
« Au moment où l'Iran ne bénéficie pas de beaucoup de sympathie, et où son seul allié [NDLR : la Syrie, NDLR] est en pleine ébullition, voulons-nous une diversion qui permettrait à l'Iran de se poser en victime? », demande-t-il, dans un entretien publié vendredi par le magazine The Atlantic.
« Je pense que le premier ministre a la profonde responsabilité de protéger les Israéliens dans un environnement hostile, et je suis certain qu'il prend en compte l'histoire de l'Holocauste, de l'antisémitisme et des violences contre les juifs depuis plus d'un millénaire quand il réfléchit à ces questions », indique M. Obama.
« Il est important de reconnaître, toutefois, que le premier ministre est aussi le dirigeant d'un État moderne, qui sait quels sont les coûts de toute action militaire, et d'après nos consultations avec le gouvernement israélien, je pense qu'il prend ces coûts, et les conséquences possibles, très au sérieux », ajoute-t-il.
En février, le chef d'État-major interarmées, Martin Dempsey, principal conseiller militaire du secrétaire à la Défense, a été dépêché en Israël pour discuter de cette possibilité. Il a déclaré peu après sur les ondes de CNN qu'une attaque israélienne « ne serait pas sage », mais qu'elle serait plutôt « imprudente » et « déstabilisante ».
« Nous croyons que l'Iran est un acteur rationnel. Et c'est pour ça que nous croyons que la voie que nous empruntons est la plus prudente à ce stade-ci », a dit le général Dempsey dans une référence aux sanctions que la communauté internationale impose à l'Iran.
En janvier, le directeur du renseignement national américain, James R. Clapper, avait répété devant une commission sénatoriale que les États-Unis n'ont aucune preuve que l'Iran a pris la décision de fabriquer une arme nucléaire, réitérant du coup la version officielle qui prévaut depuis au moins 2007.
Radio-Canada.ca avec PC, CBC, Postmedia News et New York Times
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Le président Barack Obama a qualifié jeudi le soutien des Etats-Unis à Israël de "sacro-saint" et évoqué la nécessité d'aider ce pays à maintenir sa "supériorité militaire", quatre jours avant de recevoir le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur fond de tensions avec l'Iran. (c) Afp
Le président des Etats-Unis Barack Obama a mis en garde contre toute action qui pourrait permettre à l'Iran de se présenter "en victime" dans un entretien publié vendredi 2 mars, à trois jours d'une visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Washington.
"Au moment où l'Iran ne bénéficie pas de beaucoup de sympathie, et où son seul allié (la Syrie, NDLR) est en pleine ébullition, voulons-nous une diversion qui permettrait à l'Iran de se présenter en victime?", demande Barack Obama dans un entretien au magazine "The Atlantic", dans lequel il assure qu'Israël sait qu'il ne "bluffe pas" quand il s'oppose aux ambitions nucléaires de l'Iran.
Israël se réserve "toutes les options"...
Benjamin Netanyahou, qui doit rencontrer Barack Obama lundi, a déclaré cette semaine que le dossier iranien serait le "principal sujet" de ses entretiens avec le président américain.
"L'Iran continue à avancer rapidement et avec arrogance dans son programme nucléaire, en méprisant totalement les décisions de la communauté internationale", a prévenu le Premier ministre israélien, qui assure régulièrement se réserver "toutes les options" face à ce programme qui selon lui menace l'existence de son pays.
Obama s'adresse à Nethanyaou...
"Je pense que le Premier ministre a la profonde responsabilité de protéger les Israéliens dans un environnement hostile, et je suis certain qu'il prend en compte l'histoire de l'Holocauste, de l'antisémitisme et des violences contre les juifs depuis plus d'un millénaire quand il réfléchit à ces questions", reconnaît Barack Obama dans l'entretien publié vendredi.
"Il est important de reconnaître, toutefois, que le Premier ministre est aussi le dirigeant d'un Etat moderne, qui sait quels sont les coûts de toute action militaire, et d'après nos consultations avec le gouvernement israélien, je pense qu'ils prennent ces coûts, et les possibles conséquences, très au sérieux", ajoute le président américain.
Nucléaire iranien: L'Iran au coeur d'un tête-à-tête Harper-Nétanyahou à Ottawa
2012-03-02 09:02:38
(Source: Radio-Canada) Le programme nucléaire iranien sera au coeur des discussions que le premier ministre canadien, Stephen Harper, aura avec son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, vendredi, à Ottawa.Le chef du gouvernement israélien effectue une brève visite au Canada avant de se rendre aux États-Unis, où il rencontrera le président Barack Obama, lundi, à la Maison-Blanche.
M. Harper accueillera M. Nétanyahou sur la colline du Parlement vers 11 h 15. Les deux hommes devraient donner une conférence de presse après leur entretien d'une quarantaine de minutes.
Le premier ministre israélien doit aussi rencontrer le gouverneur général, David Johnston, vers 16 h 30, à Rideau Hall.
Depuis plusieurs mois maintenant, le gouvernement israélien laisse entendre qu'il pourrait frapper l'Iran de façon préventive, afin de l'empêcher de développer l'arme nucléaire.
Le gouvernement Harper, qui clame que son gouvernement est le « meilleur ami » d'Israël, n'hésite pas à dépeindre la République islamique comme « particulièrement dangereuse », comme il l'a fait en janvier dans une entrevue accordée à la CBC.
« À mon avis, ce sont des gens qui ont une vision du monde fanatiquement religieuse, et leurs déclarations me laissent supposer qu'ils n'hésiteront pas à utiliser des armes nucléaires s'ils croient que ça leur permettra d'atteindre leurs objectifs religieux et politiques », avait-il dit à Peter Mansbridge.
Dans une entrevue à la chaîne Postmedia, le mois dernier, le premier ministre a répété que le régime iranien « ne veut pas seulement obtenir l'arme nucléaire », mais qu'il aura « beaucoup moins peur de les utiliser » que les autres puissances nucléaires.
Des analystes politiques estiment que la visite du premier ministre Nétanyahou au Canada s'explique par le fait qu'il cherche à obtenir un appui solide du gouvernement canadien avant de s'envoler pour Washington.
Jonathan Rynhold, de l'Université Bar Ilam, à Tel-Aviv, est de cet avis. « Le Canada sous Stephen Harper est probablement le gouvernement le plus pro-Israël du monde. Le premier ministre de l'État hébreu voulait reconnaître cela », estime-t-il.
Selon lui, Benyamin Nétanyahou cherche en fait à envoyer un message au président Obama avant d'arriver aux États-Unis. Il espère que le premier ministre canadien « enverra un message fort sur la nécessité de confronter le programme nucléaire iranien pour l'empêcher de produire des armes nucléaires », dit-il.
Les réticences des États-Unis
L'Iran assure que son programme nucléaire n'est développé qu'à des fins strictement civiles, mais le jeu du chat et de la souris qu'elle joue avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soulève des doutes sur ses réelles intentions.
En novembre, un rapport de l'AIEA a fait état d'informations « crédibles » indiquant que l'Iran avait mené des activités visant à développer « un engin explosif nucléaire ». Il évoque notamment des équipements obtenus clandestinement et destinés, entre autres, à tester des détonateurs.
Selon le même document, ces activités se sont déroulées dans le cadre d'un programme structuré avant 2003, et « certaines activités pourraient toujours être en cours ».
La perspective qu'Israël attaque l'Iran ne suscite guère d'enthousiasme aux États-Unis. Le président Obama affirme publiquement que « toutes les options sont sur la table », mais il semble évident que Washington ne souhaite pas qu'Israël attaque l'Iran.
« Au moment où l'Iran ne bénéficie pas de beaucoup de sympathie, et où son seul allié [NDLR : la Syrie, NDLR] est en pleine ébullition, voulons-nous une diversion qui permettrait à l'Iran de se poser en victime? », demande-t-il, dans un entretien publié vendredi par le magazine The Atlantic.
« Je pense que le premier ministre a la profonde responsabilité de protéger les Israéliens dans un environnement hostile, et je suis certain qu'il prend en compte l'histoire de l'Holocauste, de l'antisémitisme et des violences contre les juifs depuis plus d'un millénaire quand il réfléchit à ces questions », indique M. Obama.
« Il est important de reconnaître, toutefois, que le premier ministre est aussi le dirigeant d'un État moderne, qui sait quels sont les coûts de toute action militaire, et d'après nos consultations avec le gouvernement israélien, je pense qu'il prend ces coûts, et les conséquences possibles, très au sérieux », ajoute-t-il.
En février, le chef d'État-major interarmées, Martin Dempsey, principal conseiller militaire du secrétaire à la Défense, a été dépêché en Israël pour discuter de cette possibilité. Il a déclaré peu après sur les ondes de CNN qu'une attaque israélienne « ne serait pas sage », mais qu'elle serait plutôt « imprudente » et « déstabilisante ».
« Nous croyons que l'Iran est un acteur rationnel. Et c'est pour ça que nous croyons que la voie que nous empruntons est la plus prudente à ce stade-ci », a dit le général Dempsey dans une référence aux sanctions que la communauté internationale impose à l'Iran.
En janvier, le directeur du renseignement national américain, James R. Clapper, avait répété devant une commission sénatoriale que les États-Unis n'ont aucune preuve que l'Iran a pris la décision de fabriquer une arme nucléaire, réitérant du coup la version officielle qui prévaut depuis au moins 2007.
Radio-Canada.ca avec PC, CBC, Postmedia News et New York Times
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Le président Barack Obama a qualifié jeudi le soutien des Etats-Unis à Israël de "sacro-saint" et évoqué la nécessité d'aider ce pays à maintenir sa "supériorité militaire", quatre jours avant de recevoir le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur fond de tensions avec l'Iran. (c) Afp
Le président des Etats-Unis Barack Obama a mis en garde contre toute action qui pourrait permettre à l'Iran de se présenter "en victime" dans un entretien publié vendredi 2 mars, à trois jours d'une visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à Washington.
"Au moment où l'Iran ne bénéficie pas de beaucoup de sympathie, et où son seul allié (la Syrie, NDLR) est en pleine ébullition, voulons-nous une diversion qui permettrait à l'Iran de se présenter en victime?", demande Barack Obama dans un entretien au magazine "The Atlantic", dans lequel il assure qu'Israël sait qu'il ne "bluffe pas" quand il s'oppose aux ambitions nucléaires de l'Iran.
Israël se réserve "toutes les options"...
Benjamin Netanyahou, qui doit rencontrer Barack Obama lundi, a déclaré cette semaine que le dossier iranien serait le "principal sujet" de ses entretiens avec le président américain.
"L'Iran continue à avancer rapidement et avec arrogance dans son programme nucléaire, en méprisant totalement les décisions de la communauté internationale", a prévenu le Premier ministre israélien, qui assure régulièrement se réserver "toutes les options" face à ce programme qui selon lui menace l'existence de son pays.
Obama s'adresse à Nethanyaou...
"Je pense que le Premier ministre a la profonde responsabilité de protéger les Israéliens dans un environnement hostile, et je suis certain qu'il prend en compte l'histoire de l'Holocauste, de l'antisémitisme et des violences contre les juifs depuis plus d'un millénaire quand il réfléchit à ces questions", reconnaît Barack Obama dans l'entretien publié vendredi.
"Il est important de reconnaître, toutefois, que le Premier ministre est aussi le dirigeant d'un Etat moderne, qui sait quels sont les coûts de toute action militaire, et d'après nos consultations avec le gouvernement israélien, je pense qu'ils prennent ces coûts, et les possibles conséquences, très au sérieux", ajoute le président américain.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: ISRAËL - U.S.A. - CANADA : GRANDES DISCUSSIONS SUR L'IRAN...
Netanyahou : un faucon tourne autour de la Maison-Blanche...
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou visite ce week-end, les deux seuls pays de la planète qui appuient inconditionnellement la politique militaire agressive de son gouvernement d'extrême-droite. Washington et Ottawa ont refusé de condamner les invasions de Gaza et du Liban et les nombreux crimes de guerre qui y ont été perpétrés par l'armée israélienne. Maintenant c'est l'Iran qui est dans son collimateur.
Israël veut l'empêcher de développer l'arme atomique et ainsi briser le monopole nucléaire qui lui permet de dominer ses voisins.
La réalité est que l'Iran n'a pas encore décidé de se doter de telles armes, au dire même des services de renseignement américain. Mais le seul fait pour ce pays d'en avoir la possibilité à court terme est inacceptable pour Netanyahou. La plupart des analystes militaires sont plus d'avis qu'une frappe contre les installations de recherche nucléaire iraniennes ne ferait que retarder de quelques mois le développement de telles armes si Téhéran le décidait. Pire, une telle attaque inciterait probablement les mollahs à s'en doter afin de « sanctuariser » leur pays contre de nouvelles attaques.
L'administration Obama est parfaitement consciente de l'inutilité d'une telle attaque qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques comme une guerre générale dans la région et une crise économique mondiale déclenchée par une hausse spectaculaire des prix du pétrole. Même le recours aux armes nucléaires n'est pas totalement exclu puisque le Pakistan, la seule puissance nucléaire islamique, a annoncé qu'il appuyait l'Iran.
Netanyahou n'est pas content. Imaginez, certains hauts responsables américains dont le général Martin Dempsey , le chef d'état-major interarmées, ont osé dire publiquement leur opposition à une attaque contre l'Iran. La population américaine dans son ensemble ne veut pas d'une nouvelle guerre. Mais le puissant lobby pro-israélien, incarné par AIPAC, l'American Israël Public Affairs Committee, est déterminé à y entraîner les États-Unis.
Un exemple parmi de nombreux autres. Le magnat des casinos Sheldon Adelson finance à la fois AIPAC, le Likoud de Netanyahu et la campagne présidentielle de Newt Gingrich. Adelson a dit qu'il financerait tout candidat républicain, pourvu qu'il défende les intérêts israéliens aux États-Unis et qu'il soit favorable à une guerre contre l'Iran.
Netanyahou est à Washington pour rappeler le président Obama à l'ordre et lui montrer qui mène le jeu en cette année électorale. Avec le soutien d'une très grande majorité des membres du Congrès et des candidats républicains dans la course à la présidentielle (à l'exception de Ron Paul) il va faire pression sur Obama pour qu'au minimum il soutienne une frappe israélienne contre l'Iran et qu'il s'engage militairement au côté d'Israël dans la guerre générale qui risque de suivre.
L'arrêt à Ottawa est plus qu'une visite de courtoisie pour son nouvel et seul allié véritable à part Washington. Nethayahou veut aussi l'appui public de Harper pour une guerre contre l'Iran. Il veut aussi avoir, discrètement, l'engagement que les forces canadiennes soient, elles aussi, du côté d'Israël dans le cas d'un embrasement général à la suite d'une attaque israélienne. L'homme de Jérusalem à Ottawa, le ministre Peter Kent a déjà déclaré publiquement que nous étions les alliés militaires d'Israël. D'ailleurs, les plus hauts dirigeants militaires canadiens se rendent régulièrement à Tel-Avis pour des rencontres de coordination stratégiques avec leurs vis-à-vis israéliens.
Soulignons que les Israéliens ne sont pas non plus très enthousiastes à l'idée d'aller en guerre contre l'Iran. Ils sont moins de 20 % à vouloir y aller seul et près de 45% si les États-Unis s'y engagent à leur côté. Pour gagner son opinion publique, Netanyahou se doit d'obtenir d'Obama un soutien public à sa politique va-t-en-guerre. On va voir si le molasse président américain va, pour une fois, défendre les intérêts de son propre peuple et dire non au diktat israélien. Cela me surprendrait énormément.
Lors du dernier voyage de Benjamin Netanyahou dans la capitale américaine, les représentants et sénateurs se sont levés 30 fois pour l'applaudir durant son discours au Capitole. Du jamais vu dans l'histoire des États-Unis : des élus américains qui applaudissaient à tout rompre un dirigeant étranger venus à Washington pour saper les politiques de leur propre gouvernement. Sur instruction de AIPAC, ils sont prêts à recommencer.
Par Normand Lester - Chroniqueur national et international
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou visite ce week-end, les deux seuls pays de la planète qui appuient inconditionnellement la politique militaire agressive de son gouvernement d'extrême-droite. Washington et Ottawa ont refusé de condamner les invasions de Gaza et du Liban et les nombreux crimes de guerre qui y ont été perpétrés par l'armée israélienne. Maintenant c'est l'Iran qui est dans son collimateur.
Israël veut l'empêcher de développer l'arme atomique et ainsi briser le monopole nucléaire qui lui permet de dominer ses voisins.
La réalité est que l'Iran n'a pas encore décidé de se doter de telles armes, au dire même des services de renseignement américain. Mais le seul fait pour ce pays d'en avoir la possibilité à court terme est inacceptable pour Netanyahou. La plupart des analystes militaires sont plus d'avis qu'une frappe contre les installations de recherche nucléaire iraniennes ne ferait que retarder de quelques mois le développement de telles armes si Téhéran le décidait. Pire, une telle attaque inciterait probablement les mollahs à s'en doter afin de « sanctuariser » leur pays contre de nouvelles attaques.
L'administration Obama est parfaitement consciente de l'inutilité d'une telle attaque qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques comme une guerre générale dans la région et une crise économique mondiale déclenchée par une hausse spectaculaire des prix du pétrole. Même le recours aux armes nucléaires n'est pas totalement exclu puisque le Pakistan, la seule puissance nucléaire islamique, a annoncé qu'il appuyait l'Iran.
Netanyahou n'est pas content. Imaginez, certains hauts responsables américains dont le général Martin Dempsey , le chef d'état-major interarmées, ont osé dire publiquement leur opposition à une attaque contre l'Iran. La population américaine dans son ensemble ne veut pas d'une nouvelle guerre. Mais le puissant lobby pro-israélien, incarné par AIPAC, l'American Israël Public Affairs Committee, est déterminé à y entraîner les États-Unis.
Un exemple parmi de nombreux autres. Le magnat des casinos Sheldon Adelson finance à la fois AIPAC, le Likoud de Netanyahu et la campagne présidentielle de Newt Gingrich. Adelson a dit qu'il financerait tout candidat républicain, pourvu qu'il défende les intérêts israéliens aux États-Unis et qu'il soit favorable à une guerre contre l'Iran.
Netanyahou est à Washington pour rappeler le président Obama à l'ordre et lui montrer qui mène le jeu en cette année électorale. Avec le soutien d'une très grande majorité des membres du Congrès et des candidats républicains dans la course à la présidentielle (à l'exception de Ron Paul) il va faire pression sur Obama pour qu'au minimum il soutienne une frappe israélienne contre l'Iran et qu'il s'engage militairement au côté d'Israël dans la guerre générale qui risque de suivre.
L'arrêt à Ottawa est plus qu'une visite de courtoisie pour son nouvel et seul allié véritable à part Washington. Nethayahou veut aussi l'appui public de Harper pour une guerre contre l'Iran. Il veut aussi avoir, discrètement, l'engagement que les forces canadiennes soient, elles aussi, du côté d'Israël dans le cas d'un embrasement général à la suite d'une attaque israélienne. L'homme de Jérusalem à Ottawa, le ministre Peter Kent a déjà déclaré publiquement que nous étions les alliés militaires d'Israël. D'ailleurs, les plus hauts dirigeants militaires canadiens se rendent régulièrement à Tel-Avis pour des rencontres de coordination stratégiques avec leurs vis-à-vis israéliens.
Soulignons que les Israéliens ne sont pas non plus très enthousiastes à l'idée d'aller en guerre contre l'Iran. Ils sont moins de 20 % à vouloir y aller seul et près de 45% si les États-Unis s'y engagent à leur côté. Pour gagner son opinion publique, Netanyahou se doit d'obtenir d'Obama un soutien public à sa politique va-t-en-guerre. On va voir si le molasse président américain va, pour une fois, défendre les intérêts de son propre peuple et dire non au diktat israélien. Cela me surprendrait énormément.
Lors du dernier voyage de Benjamin Netanyahou dans la capitale américaine, les représentants et sénateurs se sont levés 30 fois pour l'applaudir durant son discours au Capitole. Du jamais vu dans l'histoire des États-Unis : des élus américains qui applaudissaient à tout rompre un dirigeant étranger venus à Washington pour saper les politiques de leur propre gouvernement. Sur instruction de AIPAC, ils sont prêts à recommencer.
Par Normand Lester - Chroniqueur national et international
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ISRAËL - U.S.A. - CANADA : GRANDES DISCUSSIONS SUR L'IRAN...
8O% du peuple juif veut la Paix avec les musulmans.
Les Républicains Américains infiltrés par les Sectes fondamentalistes Chrétiennes et qui ne gardent du Christianisme que le Nom ne veulent pas de cette Paix.
Les Prochaines guerres mettront face à face Les USA contre le Monde Arabo-Musulman.......Je connais les détails et je connais qui va s'écrouler........
Nous assisterons à la justice Divine à partir de 2012.
Les Républicains Américains infiltrés par les Sectes fondamentalistes Chrétiennes et qui ne gardent du Christianisme que le Nom ne veulent pas de cette Paix.
Les Prochaines guerres mettront face à face Les USA contre le Monde Arabo-Musulman.......Je connais les détails et je connais qui va s'écrouler........
Nous assisterons à la justice Divine à partir de 2012.
Lotfi- Dans la prière
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Re: ISRAËL - U.S.A. - CANADA : GRANDES DISCUSSIONS SUR L'IRAN...
Un général russe cite LaRouche sur le danger d’une nouvelle guerre mondiale
Le général Vladimir Ovchinsky, ancien patron du bureau russe d’Interpol (entre 1997 et 1999) et consultant auprès de la Cour constitutionnelle de Russie en tant que docteur en droit, a été interviewé le 22 février dans le quotidien populaire Komsomolskaya Pravda, sous le titre « La guerre éclatera-t-elle en 2012 ? »
Le journal a ensuite posté sur son site le même article sous un titre différent « Qui lancera la troisième guerre mondiale : les Etats-Unis ou Israël ? », accompagné d’un graphique montrant des échanges nucléaires entre le Pakistan, l’Inde et la Chine à la suite d’une attaque israélienne sur l’Iran.
Les deux versions de l’interview incluent une citation par Ovchinsky de Lyndon LaRouche, concernant le rôle de la crise économique globale dans cette montée en puissance des pulsions guerrières, et sur l’importance de la résistance russe à tout scénario visant à déclencher la guerre.
Le quotidien résume la situation stratégique de la manière suivante : « Il y a un demi-siècle le monde vacillait au bord de la guerre nucléaire. Mais Khrouchtchev et Kennedy purent arriver à un accord. Les choses étaient plus simples alors : la planète était divisée en deux camps, socialiste et capitaliste. » La réponse d’ Ovchinsky : « Le monde est plus complexe aujourd’hui, et imprévisible. Plusieurs pays possèdent l’arme nucléaire. Malheureusement, il y a un contexte plus favorable à une guerre mondiale aujourd’hui que lors de la crise des missiles de Cuba. En 1962 vous aviez le facteur subjectif des missiles soviétiques à Cuba, juste sous le nez des Etats-Unis. Ceci était en réponse aux missiles en Turquie pouvant atteindre Moscou. 2012 cependant, coïncidant avec la promesse de fin du monde du calendrier Maya, pourrait réellement devenir l’année où la guerre pourrait éclater. Plusieurs pays et peuples pourraient disparaître, comme ce fut le cas pour les Mayas. Ceci est un facteur objectif, en ce sens que la crise économique globale continue à s’aggraver. »
Ovchinsky poursuit en citant l’économiste Paul Krugman, sur le besoin d’une mobilisation semblable à celle de la deuxième guerre mondiale pour sortir de la crise. « Mais, insiste-t-il, une telle analogie demanderait un élément supplémentaire : une nouvelle guerre mondiale. La tentation est grande ! D’immenses dépenses militaires en découleraient, beaucoup d’emplois, et ainsi l’économie sortirait de la crise. Pour plusieurs raisons la deuxième guerre mondiale a éclaté en Europe. Aujourd’hui l’endroit le plus probable pour le déclenchement d’une guerre mondiale serait le Moyen-Orient. Trop de choses sont liées entre elles dans cette région.
« En plus de Krugman, l’éminent économiste Lyndon LaRouche à lui aussi prévu la grande probabilité d’une troisième guerre mondiale comme tentative de sortir de la crise. Déjà dans les années 70, il avait prévu qu’une telle crise globale aurait lieu au tournant du siècle, conséquence d’un système monétariste en ébullition. LaRouche n’est pas un ami de la Russie [sic]. Il a toujours été un patriote américain. C’est lui, soit dit en passant, qui avait proposé l’Initiative de défense stratégique à Reagan. Mais aujourd’hui il croit que seule la Russie peut arrêter une guerre nucléaire qui serait ruineuse pour l’humanité. »
Son interlocuteur lui demande : « Quel est le rôle de la Russie, selon LaRouche ? »
Ovchinsky répond : « Conduire une politique ferme, contre les conflits régionaux. Pour cela la Russie a besoin d’armes puissantes. Personne n’écoute les faibles. Et lorsque nos économistes libéraux critiquent nos choix de dépenses sur le complexe militaro-industriel, il s’agit là d’une trahison ! Seule une armée forte, les missiles modernes et les armes nucléaires puissantes que la Russie possède peuvent sauver le pays et le monde. »
http://www.solidariteetprogres.org/Un-general-russe-cite-LaRouche-sur-le-danger-d-une-nouvelle-guerre_08643
Le général Vladimir Ovchinsky, ancien patron du bureau russe d’Interpol (entre 1997 et 1999) et consultant auprès de la Cour constitutionnelle de Russie en tant que docteur en droit, a été interviewé le 22 février dans le quotidien populaire Komsomolskaya Pravda, sous le titre « La guerre éclatera-t-elle en 2012 ? »
Le journal a ensuite posté sur son site le même article sous un titre différent « Qui lancera la troisième guerre mondiale : les Etats-Unis ou Israël ? », accompagné d’un graphique montrant des échanges nucléaires entre le Pakistan, l’Inde et la Chine à la suite d’une attaque israélienne sur l’Iran.
Les deux versions de l’interview incluent une citation par Ovchinsky de Lyndon LaRouche, concernant le rôle de la crise économique globale dans cette montée en puissance des pulsions guerrières, et sur l’importance de la résistance russe à tout scénario visant à déclencher la guerre.
Le quotidien résume la situation stratégique de la manière suivante : « Il y a un demi-siècle le monde vacillait au bord de la guerre nucléaire. Mais Khrouchtchev et Kennedy purent arriver à un accord. Les choses étaient plus simples alors : la planète était divisée en deux camps, socialiste et capitaliste. » La réponse d’ Ovchinsky : « Le monde est plus complexe aujourd’hui, et imprévisible. Plusieurs pays possèdent l’arme nucléaire. Malheureusement, il y a un contexte plus favorable à une guerre mondiale aujourd’hui que lors de la crise des missiles de Cuba. En 1962 vous aviez le facteur subjectif des missiles soviétiques à Cuba, juste sous le nez des Etats-Unis. Ceci était en réponse aux missiles en Turquie pouvant atteindre Moscou. 2012 cependant, coïncidant avec la promesse de fin du monde du calendrier Maya, pourrait réellement devenir l’année où la guerre pourrait éclater. Plusieurs pays et peuples pourraient disparaître, comme ce fut le cas pour les Mayas. Ceci est un facteur objectif, en ce sens que la crise économique globale continue à s’aggraver. »
Ovchinsky poursuit en citant l’économiste Paul Krugman, sur le besoin d’une mobilisation semblable à celle de la deuxième guerre mondiale pour sortir de la crise. « Mais, insiste-t-il, une telle analogie demanderait un élément supplémentaire : une nouvelle guerre mondiale. La tentation est grande ! D’immenses dépenses militaires en découleraient, beaucoup d’emplois, et ainsi l’économie sortirait de la crise. Pour plusieurs raisons la deuxième guerre mondiale a éclaté en Europe. Aujourd’hui l’endroit le plus probable pour le déclenchement d’une guerre mondiale serait le Moyen-Orient. Trop de choses sont liées entre elles dans cette région.
« En plus de Krugman, l’éminent économiste Lyndon LaRouche à lui aussi prévu la grande probabilité d’une troisième guerre mondiale comme tentative de sortir de la crise. Déjà dans les années 70, il avait prévu qu’une telle crise globale aurait lieu au tournant du siècle, conséquence d’un système monétariste en ébullition. LaRouche n’est pas un ami de la Russie [sic]. Il a toujours été un patriote américain. C’est lui, soit dit en passant, qui avait proposé l’Initiative de défense stratégique à Reagan. Mais aujourd’hui il croit que seule la Russie peut arrêter une guerre nucléaire qui serait ruineuse pour l’humanité. »
Son interlocuteur lui demande : « Quel est le rôle de la Russie, selon LaRouche ? »
Ovchinsky répond : « Conduire une politique ferme, contre les conflits régionaux. Pour cela la Russie a besoin d’armes puissantes. Personne n’écoute les faibles. Et lorsque nos économistes libéraux critiquent nos choix de dépenses sur le complexe militaro-industriel, il s’agit là d’une trahison ! Seule une armée forte, les missiles modernes et les armes nucléaires puissantes que la Russie possède peuvent sauver le pays et le monde. »
http://www.solidariteetprogres.org/Un-general-russe-cite-LaRouche-sur-le-danger-d-une-nouvelle-guerre_08643
Lotfi- Dans la prière
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