La Protection de la Famille
3 participants
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les Grands Péchés :: A T-ON LE DROIT D'ABUSER DE SON AUTORITE ?
Page 1 sur 1
La Protection de la Famille
http://ledroitcriminel.free.fr/la_legislation_criminelle/textes_fondamentaux/catechisme_eglise_catholique.htm
LA PROTECTION DE LA FAMILLE
Généralités
Catéchisme § 2207 : La famille est la cellule originelle de la vie sociale... L’autorité, la stabilité et la vie de relations au sein de la famille constituent les fondements de la liberté, de la sécurité, de la fraternité au sein de la société. La famille est la communauté dans laquelle, dès l’enfance, on peut apprendre les valeurs morales et bien user de la liberté. Le vie de la famille est initiation à la vie en société... L’importance de la famille pour la vie et le bien-être de la société entraîne une responsabilité particulière de celle-ci dans le soutien et l’affermissement du mariage et de la famille.
Catéchisme. Son § 2211 revendique la liberté pour la famille de former des associations avec d’autres familles et d’être ainsi représentées auprès des autorités civiles.
La protection de la cellule familiale.
Catéchisme § 2211 : La communauté politique a le devoir d’honorer la famille, de l’assister, de lui assurer notamment: la protection de la stabilité du lien conjugal et de l’institution familiale.
La protection des enfants
Catéchisme § 2222, 2223 et 2224 : Les parents doivent regarder leurs enfants... et les respecter comme des personnes humaines. Ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants... Le foyer constitue un milieu naturel pour l’initiation de l’être humain à la solidarité et aux responsabilités communautaires. Les parents enseigneront aux enfants à se garder des compromissions et des dégradations qui menacent les sociétés humaines.
LA PROTECTION DE LA FAMILLE
Généralités
Catéchisme § 2207 : La famille est la cellule originelle de la vie sociale... L’autorité, la stabilité et la vie de relations au sein de la famille constituent les fondements de la liberté, de la sécurité, de la fraternité au sein de la société. La famille est la communauté dans laquelle, dès l’enfance, on peut apprendre les valeurs morales et bien user de la liberté. Le vie de la famille est initiation à la vie en société... L’importance de la famille pour la vie et le bien-être de la société entraîne une responsabilité particulière de celle-ci dans le soutien et l’affermissement du mariage et de la famille.
Catéchisme. Son § 2211 revendique la liberté pour la famille de former des associations avec d’autres familles et d’être ainsi représentées auprès des autorités civiles.
La protection de la cellule familiale.
Catéchisme § 2211 : La communauté politique a le devoir d’honorer la famille, de l’assister, de lui assurer notamment: la protection de la stabilité du lien conjugal et de l’institution familiale.
La protection des enfants
Catéchisme § 2222, 2223 et 2224 : Les parents doivent regarder leurs enfants... et les respecter comme des personnes humaines. Ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants... Le foyer constitue un milieu naturel pour l’initiation de l’être humain à la solidarité et aux responsabilités communautaires. Les parents enseigneront aux enfants à se garder des compromissions et des dégradations qui menacent les sociétés humaines.
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
Une culture et une politique de la famille
Voici des extraits du Message de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, lors de la VI Rencontre mondiale des familles à Mexico, transmis le 18 janvier 2009, au début de la Messe:
«Le foyer chrétien qui doit «manifester à tous les hommes la présence vivante du Sauveur dans le monde et la véritable nature de l’Église» (Gaudium et spes, n. 48) doit être imprégné par la présence de Dieu, plaçant entre ses mains l’activité quotidienne et demandant son aide pour accomplir sa mission irremplaçable de façon adéquate.
Pour cela, la prière en famille aux moments les plus appropriés et significatifs est de la plus haute importance car, comme le Seigneur lui-même l’a assuré: «Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux» (Mt 18, 20). Avec la force qui naît de la prière, la famille se transforme en une communauté de disciples et de missionnaires du Christ. En elle est accueilli, est transmis et rayonne l’Évangile.
La famille chrétienne, en vivant la confiance et l’obéissance filiale à Dieu, la fidélité et l’accueil généreux des enfants, le soin des plus faibles et la sollicitude à pardonner, devient un Évangile vivant, que tous peuvent lire (cf. 2 Co 3, 2), un signe de crédibilité parfois plus convaincant et capable d’interpeller le monde d’aujourd’hui.
En outre, la famille est également la cellule vitale de la société, la ressource première et décisive pour le développement, et parfois souvent, l’ultime refuge des personnes lorsque les structures établies ne réussissent pas à répondre à leurs besoins de façon satisfaisante.
En vertu de sa fonction sociale essentielle, la famille a le droit d’être reconnue dans sa propre identité et de ne pas être confondue avec d’autres formes de coexistence, et également de pouvoir compter sur une protection culturelle, juridique, économique, sociale et médicale adéquate, et de manière particulière, sur un soutien qui, en tenant compte du nombre d’enfants et des ressources économiques disponibles, soit suffisante pour permettre la liberté d’éducation et de choix de l’école.
Il est donc nécessaire de développer une culture et une politique de la famille, qui soient promues de façon organisée également par les familles elles-mêmes.
Pour conclure, je vous exhorte tous à avoir une grande confiance, car la famille tient au coeur de Dieu, Créateur et Sauveur. Oeuvrer pour la famille signifie oeuvrer pour un avenir digne et lumineux de l’humanité et pour l’édification du Royaume de Dieu. Que dans cette belle tâche nous accompagne par son intercession maternelle et sa protection céleste la Sainte Vierge Marie, que j’invoque aujourd’hui sous le titre glorieux de Notre-Dame de Guadalupe, et entre les mains de laquelle je confie les familles du monde entier.."
Voici des extraits du Message de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, lors de la VI Rencontre mondiale des familles à Mexico, transmis le 18 janvier 2009, au début de la Messe:
«Le foyer chrétien qui doit «manifester à tous les hommes la présence vivante du Sauveur dans le monde et la véritable nature de l’Église» (Gaudium et spes, n. 48) doit être imprégné par la présence de Dieu, plaçant entre ses mains l’activité quotidienne et demandant son aide pour accomplir sa mission irremplaçable de façon adéquate.
Pour cela, la prière en famille aux moments les plus appropriés et significatifs est de la plus haute importance car, comme le Seigneur lui-même l’a assuré: «Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux» (Mt 18, 20). Avec la force qui naît de la prière, la famille se transforme en une communauté de disciples et de missionnaires du Christ. En elle est accueilli, est transmis et rayonne l’Évangile.
La famille chrétienne, en vivant la confiance et l’obéissance filiale à Dieu, la fidélité et l’accueil généreux des enfants, le soin des plus faibles et la sollicitude à pardonner, devient un Évangile vivant, que tous peuvent lire (cf. 2 Co 3, 2), un signe de crédibilité parfois plus convaincant et capable d’interpeller le monde d’aujourd’hui.
En outre, la famille est également la cellule vitale de la société, la ressource première et décisive pour le développement, et parfois souvent, l’ultime refuge des personnes lorsque les structures établies ne réussissent pas à répondre à leurs besoins de façon satisfaisante.
En vertu de sa fonction sociale essentielle, la famille a le droit d’être reconnue dans sa propre identité et de ne pas être confondue avec d’autres formes de coexistence, et également de pouvoir compter sur une protection culturelle, juridique, économique, sociale et médicale adéquate, et de manière particulière, sur un soutien qui, en tenant compte du nombre d’enfants et des ressources économiques disponibles, soit suffisante pour permettre la liberté d’éducation et de choix de l’école.
Il est donc nécessaire de développer une culture et une politique de la famille, qui soient promues de façon organisée également par les familles elles-mêmes.
Pour conclure, je vous exhorte tous à avoir une grande confiance, car la famille tient au coeur de Dieu, Créateur et Sauveur. Oeuvrer pour la famille signifie oeuvrer pour un avenir digne et lumineux de l’humanité et pour l’édification du Royaume de Dieu. Que dans cette belle tâche nous accompagne par son intercession maternelle et sa protection céleste la Sainte Vierge Marie, que j’invoque aujourd’hui sous le titre glorieux de Notre-Dame de Guadalupe, et entre les mains de laquelle je confie les familles du monde entier.."
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
Les familles nombreuses sont la force d’une nation:
Réclamons 12 000 $ par année pour la mère au foyer
Le Pape Benoît XVI
Le 2 novembre 2005, à l’audience du mercredi, Sa Sainteté le Pape Benoît XVI s’est adressée à l’association italienne des Familles nombreuses:
«Je souhaite, a-t-il dit, que de nouvelles interventions sociales et législatives adéquates soient promues pour protéger et soutenir les familles les plus nombreuses, qui constituent une richesse et une espérance pour tout le pays.
«Votre présence m’offre l’occasion de rappeler le caractère de la famille, cellule fondamentale de la société, et premier lieu de l’accueil et du service de la vie.
«Dans le contexte social actuel, les noyaux familiaux avec de nombreux enfants constituent un témoignage de foi, de courage et d’optimiste, parce que sans enfants il n’y a pas d’avenir!»
Le Pape Jean XXIII
L’Église a toujours appuyé les familles nombreuses, stables et unies qui font la force d’une nation. Dans l’encyclique Mater et Magistra du Bienheureux Pape Jean XXIII, il est écrit:
«On se rappelle que dans la Genèse, Dieu a adressé aux premiers hommes deux commandements qui se complètent: celui de transmettre la vie: ‘Croissez et multipliez-vous’ (Gen. 1, 28); et celui de soumettre la nature: ‘Remplissez la terre et soumettez-la’ (Cf. ibid).
«Le commandement de soumettre la nature, loin d’avoir un but destructeur, est orienté au service de la vie.
«Nous relevons avec tristesse une des contradictions les plus déconcertantes qui affligent notre époque: d’une part, on met l’accent sur les pires éventualités et l’on agite le sceptre de la misère et de la famine; d’autre part, on utilise largement les inventions scientifiques, les réalisations techniques et les ressources économiques pour produire de terribles instruments de ruine et de mort.
«La Providence divine a accordé au genre humain des moyens suffisants pour résoudre dans la dignité les problèmes multiples et délicats de la transmission de la vie. Ces problèmes peuvent n’obtenir qu’une solution boiteuse ou même demeurer insolubles, si l’esprit faussé des hommes ou leur volonté pervertie utilisent ces moyens contre la raison, pour des fins qui ne répondent plus à leur nature sociale et au plan de la Providence.»
La Commission Épiscopale de France
Des évêques de la Commission épiscopale de France dont le président était Mgr. J. Julien, ont voulu conscientiser les pouvoirs publics dans une déclaration du 24 mars 1984:
«Combien d’enfants, déchirés entre leurs parents séparés, manquent de la sécurité affective si nécessaire à l’équilibre de la personne? En tout cela, les pouvoirs publics peuvent beaucoup. Un pays qui mine l’institution familiale se suicide. Au contraire, une politique familiale constructive prépare l’avenir. Par exemple, en assurant des conditions économiques et fiscales justes pour les familles, et les familles nombreuses en particulier. Mais surtout en respectant les communautés naturelles. Les familles ont le droit d’élever leurs enfants selon leur idéal (à condition de respecter à leur tour le bien commun). Ainsi, l’État ne peut se substituer aux familles pour l’école et l’éducation, sans menacer gravement la croissance harmonieuse de la communauté tout entière.»
Prions pour la conversion de nos législateurs et de nos hommes politiques afin qu’ils établissent des lois en conformité avec la morale catholique et l’enseignement de l’Eglise. Que nos gouvernements favorisent les mères au foyer plutôt que le financement des garderies. Une mère ne se remplace pas par des étrangers. 12 000 $ à la mère au foyer serait une bonne initiative et coûterait moins cher que les milliards accordés aux garderies. Il y aurait moins de délinquance.
Un dividende à chaque citoyen du berceau à la tombe, comme le permettrait le Crédit Social, augmenterait le revenu familial à chaque fois qu’arriverait un nouveau-né. Le système financier doit rendre «financièrement possible tout ce qui est physiquement possible». Le Canada pourrait nourrir dix fois sa population.
N’est-il pas honteux que des familles soient dans le besoin en ce siècle de progrès et d’abondance illimitée? N’est-il pas honteux que la province de Québec, majoritairement catholique, détienne le deuxième record en dénatalité dans le monde entier? C’est une conséquence de la déchristianisation des familles par des systèmes scolaires athées et des systèmes économiques barbares qui créent l’insécurité familiale, vident les campagnes et poussent les familles dans les villes et la mère en dehors du foyer. Toutes les familles doivent s’unir pour réclamer des Corps législatifs une politique qui respecte la liberté de conscience et «les vraies valeurs humaines, individuelles et sociales».
Nous terminons par une exhortation du Pape Pie XII, adressée au Front de la Famille et aux Associations de familles nombreuses, le 26 novembre 1951:
«Ayez confiance. Les énergies de la nature, et surtout celles de la grâce dont le Seigneur a enrichi vos âmes par le Sacrement de Mariage, sont comme un roc solide, contre lequel se brisent impuissantes les vagues d’une mer déchaînée… Poursuivez donc énergiquement votre travail, confiant dans le secours divin, en gage duquel Nous vous donnons dans l’effusion de Notre cœur, à vous et à vos familles, Notre paternelle Bénédiction Apostolique.»
Yvette Poirier
Réclamons 12 000 $ par année pour la mère au foyer
Le Pape Benoît XVI
Le 2 novembre 2005, à l’audience du mercredi, Sa Sainteté le Pape Benoît XVI s’est adressée à l’association italienne des Familles nombreuses:
«Je souhaite, a-t-il dit, que de nouvelles interventions sociales et législatives adéquates soient promues pour protéger et soutenir les familles les plus nombreuses, qui constituent une richesse et une espérance pour tout le pays.
«Votre présence m’offre l’occasion de rappeler le caractère de la famille, cellule fondamentale de la société, et premier lieu de l’accueil et du service de la vie.
«Dans le contexte social actuel, les noyaux familiaux avec de nombreux enfants constituent un témoignage de foi, de courage et d’optimiste, parce que sans enfants il n’y a pas d’avenir!»
Le Pape Jean XXIII
L’Église a toujours appuyé les familles nombreuses, stables et unies qui font la force d’une nation. Dans l’encyclique Mater et Magistra du Bienheureux Pape Jean XXIII, il est écrit:
«On se rappelle que dans la Genèse, Dieu a adressé aux premiers hommes deux commandements qui se complètent: celui de transmettre la vie: ‘Croissez et multipliez-vous’ (Gen. 1, 28); et celui de soumettre la nature: ‘Remplissez la terre et soumettez-la’ (Cf. ibid).
«Le commandement de soumettre la nature, loin d’avoir un but destructeur, est orienté au service de la vie.
«Nous relevons avec tristesse une des contradictions les plus déconcertantes qui affligent notre époque: d’une part, on met l’accent sur les pires éventualités et l’on agite le sceptre de la misère et de la famine; d’autre part, on utilise largement les inventions scientifiques, les réalisations techniques et les ressources économiques pour produire de terribles instruments de ruine et de mort.
«La Providence divine a accordé au genre humain des moyens suffisants pour résoudre dans la dignité les problèmes multiples et délicats de la transmission de la vie. Ces problèmes peuvent n’obtenir qu’une solution boiteuse ou même demeurer insolubles, si l’esprit faussé des hommes ou leur volonté pervertie utilisent ces moyens contre la raison, pour des fins qui ne répondent plus à leur nature sociale et au plan de la Providence.»
La Commission Épiscopale de France
Des évêques de la Commission épiscopale de France dont le président était Mgr. J. Julien, ont voulu conscientiser les pouvoirs publics dans une déclaration du 24 mars 1984:
«Combien d’enfants, déchirés entre leurs parents séparés, manquent de la sécurité affective si nécessaire à l’équilibre de la personne? En tout cela, les pouvoirs publics peuvent beaucoup. Un pays qui mine l’institution familiale se suicide. Au contraire, une politique familiale constructive prépare l’avenir. Par exemple, en assurant des conditions économiques et fiscales justes pour les familles, et les familles nombreuses en particulier. Mais surtout en respectant les communautés naturelles. Les familles ont le droit d’élever leurs enfants selon leur idéal (à condition de respecter à leur tour le bien commun). Ainsi, l’État ne peut se substituer aux familles pour l’école et l’éducation, sans menacer gravement la croissance harmonieuse de la communauté tout entière.»
Prions pour la conversion de nos législateurs et de nos hommes politiques afin qu’ils établissent des lois en conformité avec la morale catholique et l’enseignement de l’Eglise. Que nos gouvernements favorisent les mères au foyer plutôt que le financement des garderies. Une mère ne se remplace pas par des étrangers. 12 000 $ à la mère au foyer serait une bonne initiative et coûterait moins cher que les milliards accordés aux garderies. Il y aurait moins de délinquance.
Un dividende à chaque citoyen du berceau à la tombe, comme le permettrait le Crédit Social, augmenterait le revenu familial à chaque fois qu’arriverait un nouveau-né. Le système financier doit rendre «financièrement possible tout ce qui est physiquement possible». Le Canada pourrait nourrir dix fois sa population.
N’est-il pas honteux que des familles soient dans le besoin en ce siècle de progrès et d’abondance illimitée? N’est-il pas honteux que la province de Québec, majoritairement catholique, détienne le deuxième record en dénatalité dans le monde entier? C’est une conséquence de la déchristianisation des familles par des systèmes scolaires athées et des systèmes économiques barbares qui créent l’insécurité familiale, vident les campagnes et poussent les familles dans les villes et la mère en dehors du foyer. Toutes les familles doivent s’unir pour réclamer des Corps législatifs une politique qui respecte la liberté de conscience et «les vraies valeurs humaines, individuelles et sociales».
Nous terminons par une exhortation du Pape Pie XII, adressée au Front de la Famille et aux Associations de familles nombreuses, le 26 novembre 1951:
«Ayez confiance. Les énergies de la nature, et surtout celles de la grâce dont le Seigneur a enrichi vos âmes par le Sacrement de Mariage, sont comme un roc solide, contre lequel se brisent impuissantes les vagues d’une mer déchaînée… Poursuivez donc énergiquement votre travail, confiant dans le secours divin, en gage duquel Nous vous donnons dans l’effusion de Notre cœur, à vous et à vos familles, Notre paternelle Bénédiction Apostolique.»
Yvette Poirier
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
http://www.andante-europa.net/fr/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=19&Itemid=36
Père Duarte da Cunha
Secrétaire général
Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE)
Gallusstrasse 24
CH - 9000 St. Gallen
Strasbourg - Genève, le 15 octobre 2009
Père,
Le groupe des représentants des organisations non gouvernementales d’inspiration chrétienne actives auprès du Conseil de l’Europe, signataires de la présente lettre, souhaite porter à votre connaissance l’Appel mondial à une nouvelle mobilisation pour l’enfance et solliciter l’adhésion de votre Institution à cet Appel.
Ce texte et le document de référence qui l’accompagne ont été réalisés à l’initiative du Bureau international catholique de l’enfance (BICE) en vue de commémorer le 20ème anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE). L’Appel a été officiellement lancé au Palais des Nations à Genève le 4 juin dernier, en présence de Monseigneur Silvano Tomasi Observateur permanent du Saint Siège auprès des Nations Unies à Genève, de plusieurs membres du Comité des droits de l’enfant et de personnalités, d’experts et d’acteurs de terrain venant de tous les continents.
A ce jour il a déjà reçu le soutien de 750 organisations et de 7’500 personnes. Cet accueil traduit l’intérêt qu’a suscité l’Appel à une nouvelle mobilisation pour l’enfance dont l’urgence a été encore accrue par la crise économique qui frappe durement les enfants les plus vulnérables. Il traduit aussi la nécessité que nous ressentons d’une plus grande coordination des interventions au niveau international si nous voulons que la vision de l’enfance que nous partageons s’exprime et soit pleinement entendue dans les instances internationales.
Cette vision de l’enfance inspire évidemment l’Appel et les recommandations qui y sont formulées. Celles-ci constituent autant de pistes pour des initiatives conjointes de plaidoyer auprès du Conseil de l’Europe et les autres institutions européennes.
Nous aimerions tout spécialement attirer votre attention sur quatre questions mises en exergue dans l’Appel et dans le document de référence qui l’accompagne :
- La situation de déracinement de millions d’enfants dont on a coupé les racines ou qui n’ont plus de repères parce qu’on les a brutalement retirés de leur milieu culturel de vie (déracinement physique) ou que, même sans le quitter, les enfants n’ont pas pu s’en créer (déracinement psychosocial). Cette situation n’est pas propre aux pays du Sud, mais nous la rencontrons également à notre porte en Europe.
- L’importance de dimension spirituelle pour le développement de l’enfant et très spécifiquement de la dimension religieuse que l’enfant a reçue de sa famille ou de sa tradition dans ses premières années. Celle-ci constitue, selon nous, le fondement sur lequel l’enfant pourra s’appuyer tout au long de sa vie et expérimenter un authentique éveil spirituel, voire une rencontre personnelle avec Dieu.
- L’éducation comme facteur primordial de développement de l’enfant, avec un accent particulier mis sur la question très difficile de l’exclusion scolaire qui requiert une réflexion approfondie sur les systèmes éducatifs de bien des pays.
- La fragilisation des familles constatée partout dans le monde qui appelle la promotion d’un climat de bientraitance et de renforcement des compétences parentales.
Ces questions et bien d’autres abordées dans l’Appel touchent directement à la dignité et aux droits des enfants. Elles sont au cœur de notre réflexion et de notre action et recoupent très certainement beaucoup de vos préoccupations.
Le défi d’aujourd’hui, 20 ans après l’adoption de la Convention, est l’application effective des normes qu’elle édicte. C’est un défi d’envergure partout dans le monde y compris en Europe. L’Appel mondial à une nouvelle mobilisation pour l’enfance se veut une manière de replacer chacun face à ses responsabilités, à commencer par les États, garants de l’exécution des engagements pris, et la communauté internationale. Mais l’Appel concerne aussi les acteurs de la société civile, les médias et les autorités morales et religieuses. Il s’agit en effet pour chacun, dans la sphère qui lui est propre, de faire respecter la dignité de l’enfant et de mettre en œuvre les droits de l’enfant en s’engageant par le témoignage, la réflexion et l’action.
C’est, donc, dans cet esprit de partage de nos valeurs et de nos convictions et aussi avec le souci de coordonner nos efforts pour assurer un présent et un avenir de paix et de justice aux enfants que nous souhaiterions inviter votre Institution à adhérer à l’Appel.
La Représentation permanente du BICE à Genève (alessandra.aula@bice.org) est à votre disposition pour tout autre renseignement complémentaire.
D’avance, nous vous remercions de la considération que vous accorderez à notre demande et vous prions d’agréer, Père, l’expression de notre très haute considération.
Yves Marie-Lanoë Gabriel Nissim, OP Président du BICE Coordinateur ONGIC auprès du Conseil de l’Europe
Cc : Mgr. Aldo Giordano, Observateur permanent du Saint Siège auprès du Conseil de l’Europe
Annexes :
- Appel mondial AN & FR
- Document de référence AN & FR
Membres du groupe des organisations d’inspiration chrétienne représentées au Conseil de
l’Europe:
1. Alliance européenne des organisations féminines catholiques – ANDANTE
2. Association catholique internationale de services pour la jeunesse féminine (ACISJF)
3. Association catholique mondiale pour la communication – SIGNIS
4. Association internationale des charités (AIC)
5. Bureau international catholique de l’enfance (Bice)
6. Caritas Internationalis
7. Conseil européen des paroisses (CEP)
8. Démocratie, construction européenne et religions (DECERE)
9. Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE)
10. Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT)
11. Fédération internationale des universités catholiques (FIUC)
12. Intereuropean Commission on Church and School (ICCS)
13. Justice et Paix Europe
14. Mouvement international d'apostolat pour les milieux sociaux indépendants (MIAMSI)
15. Office international de l’enseignement catholique (OIEC)
16. Pax Christi International
17. Pax Romana
18. Réseau Européen Eglises et Libertés
19. Union internationale des guides et scouts d'Europe (UIGSE)
20. Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC)
Père Duarte da Cunha
Secrétaire général
Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE)
Gallusstrasse 24
CH - 9000 St. Gallen
Strasbourg - Genève, le 15 octobre 2009
Père,
Le groupe des représentants des organisations non gouvernementales d’inspiration chrétienne actives auprès du Conseil de l’Europe, signataires de la présente lettre, souhaite porter à votre connaissance l’Appel mondial à une nouvelle mobilisation pour l’enfance et solliciter l’adhésion de votre Institution à cet Appel.
Ce texte et le document de référence qui l’accompagne ont été réalisés à l’initiative du Bureau international catholique de l’enfance (BICE) en vue de commémorer le 20ème anniversaire de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CDE). L’Appel a été officiellement lancé au Palais des Nations à Genève le 4 juin dernier, en présence de Monseigneur Silvano Tomasi Observateur permanent du Saint Siège auprès des Nations Unies à Genève, de plusieurs membres du Comité des droits de l’enfant et de personnalités, d’experts et d’acteurs de terrain venant de tous les continents.
A ce jour il a déjà reçu le soutien de 750 organisations et de 7’500 personnes. Cet accueil traduit l’intérêt qu’a suscité l’Appel à une nouvelle mobilisation pour l’enfance dont l’urgence a été encore accrue par la crise économique qui frappe durement les enfants les plus vulnérables. Il traduit aussi la nécessité que nous ressentons d’une plus grande coordination des interventions au niveau international si nous voulons que la vision de l’enfance que nous partageons s’exprime et soit pleinement entendue dans les instances internationales.
Cette vision de l’enfance inspire évidemment l’Appel et les recommandations qui y sont formulées. Celles-ci constituent autant de pistes pour des initiatives conjointes de plaidoyer auprès du Conseil de l’Europe et les autres institutions européennes.
Nous aimerions tout spécialement attirer votre attention sur quatre questions mises en exergue dans l’Appel et dans le document de référence qui l’accompagne :
- La situation de déracinement de millions d’enfants dont on a coupé les racines ou qui n’ont plus de repères parce qu’on les a brutalement retirés de leur milieu culturel de vie (déracinement physique) ou que, même sans le quitter, les enfants n’ont pas pu s’en créer (déracinement psychosocial). Cette situation n’est pas propre aux pays du Sud, mais nous la rencontrons également à notre porte en Europe.
- L’importance de dimension spirituelle pour le développement de l’enfant et très spécifiquement de la dimension religieuse que l’enfant a reçue de sa famille ou de sa tradition dans ses premières années. Celle-ci constitue, selon nous, le fondement sur lequel l’enfant pourra s’appuyer tout au long de sa vie et expérimenter un authentique éveil spirituel, voire une rencontre personnelle avec Dieu.
- L’éducation comme facteur primordial de développement de l’enfant, avec un accent particulier mis sur la question très difficile de l’exclusion scolaire qui requiert une réflexion approfondie sur les systèmes éducatifs de bien des pays.
- La fragilisation des familles constatée partout dans le monde qui appelle la promotion d’un climat de bientraitance et de renforcement des compétences parentales.
Ces questions et bien d’autres abordées dans l’Appel touchent directement à la dignité et aux droits des enfants. Elles sont au cœur de notre réflexion et de notre action et recoupent très certainement beaucoup de vos préoccupations.
Le défi d’aujourd’hui, 20 ans après l’adoption de la Convention, est l’application effective des normes qu’elle édicte. C’est un défi d’envergure partout dans le monde y compris en Europe. L’Appel mondial à une nouvelle mobilisation pour l’enfance se veut une manière de replacer chacun face à ses responsabilités, à commencer par les États, garants de l’exécution des engagements pris, et la communauté internationale. Mais l’Appel concerne aussi les acteurs de la société civile, les médias et les autorités morales et religieuses. Il s’agit en effet pour chacun, dans la sphère qui lui est propre, de faire respecter la dignité de l’enfant et de mettre en œuvre les droits de l’enfant en s’engageant par le témoignage, la réflexion et l’action.
C’est, donc, dans cet esprit de partage de nos valeurs et de nos convictions et aussi avec le souci de coordonner nos efforts pour assurer un présent et un avenir de paix et de justice aux enfants que nous souhaiterions inviter votre Institution à adhérer à l’Appel.
La Représentation permanente du BICE à Genève (alessandra.aula@bice.org) est à votre disposition pour tout autre renseignement complémentaire.
D’avance, nous vous remercions de la considération que vous accorderez à notre demande et vous prions d’agréer, Père, l’expression de notre très haute considération.
Yves Marie-Lanoë Gabriel Nissim, OP Président du BICE Coordinateur ONGIC auprès du Conseil de l’Europe
Cc : Mgr. Aldo Giordano, Observateur permanent du Saint Siège auprès du Conseil de l’Europe
Annexes :
- Appel mondial AN & FR
- Document de référence AN & FR
Membres du groupe des organisations d’inspiration chrétienne représentées au Conseil de
l’Europe:
1. Alliance européenne des organisations féminines catholiques – ANDANTE
2. Association catholique internationale de services pour la jeunesse féminine (ACISJF)
3. Association catholique mondiale pour la communication – SIGNIS
4. Association internationale des charités (AIC)
5. Bureau international catholique de l’enfance (Bice)
6. Caritas Internationalis
7. Conseil européen des paroisses (CEP)
8. Démocratie, construction européenne et religions (DECERE)
9. Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE)
10. Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT)
11. Fédération internationale des universités catholiques (FIUC)
12. Intereuropean Commission on Church and School (ICCS)
13. Justice et Paix Europe
14. Mouvement international d'apostolat pour les milieux sociaux indépendants (MIAMSI)
15. Office international de l’enseignement catholique (OIEC)
16. Pax Christi International
17. Pax Romana
18. Réseau Européen Eglises et Libertés
19. Union internationale des guides et scouts d'Europe (UIGSE)
20. Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC)
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
Oui et qu'est-ce qu'ils font pour les mères victimes ?
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1716
Age : 101
Localisation : hors du monde
Inscription : 11/10/2008
Re: La Protection de la Famille
http://www.eglise.catholique.fr/eglise-et-societe/famille/intervention-du-cardinal-vingt-trois-lors-du-lancement-de-l-annee-famille-et-jeunesse-dans-le-diocese-de-paris.html
Intervention du Cardinal Vingt-Trois lors du lancement de l'année famille et jeunesse dans le diocèse de Paris
Extraits de l'intervention du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris et président de laconférence des évêques de France , le 25 septembre 2010, lors de la célébration de lancement de l'année famille et jeunesse.
....... Après ce temps de recueil de nos forces et de développement de nos capacités d'action, notre deuxième étape qui commence est centrée sur « Famille et Jeunesse ».
Vous vous rappelez peut-être qu'en décembre 2005, ici-même, j'avais présenté quatre champs prioritaires pour l'action missionnaire : le champ de l'éthique, le champ social, le champ de la famille et le champ de la jeunesse. Je voulais montrer comment ces champs de l'expérience humaine étaient au cœur de tout progrès de notre société et donc au cœur des domaines où devait se développer la mission de l'Église. Ces quatre champs ont orienté le choix des thèmes annuels de « Paroisses en mission. » Presque cinq ans après, je ne crois pas avoir besoin de modifier ces propositions tellement les questions qui y sont liées sont au cœur des préoccupations de nos contemporains. Elles sont au cœur de nos préoccupations parce qu'elles renvoient à une expérience humaine commune et fondatrice. Tous nous avons été, nous sommes et nous serons acteurs d'expériences familiales. Nous y sommes impliqués, que nous le voulions ou non, pour le meilleur et pour le pire.
Tous nous sommes concernés par l'avenir de la jeunesse et nous partageons la responsabilité de lui transmettre les richesses que nous avons reçues. D'autre part, la famille et la jeunesse sont des domaines dans lesquels l'Église est fortement impliquée et pour lesquels elle mobilise des forces nombreuses.
C'est pourquoi il me parait important que chacune de nos paroisses et de nos communautés fasse le point sur ses réalisations actuelles, ses initiatives possibles et ses projets dans ces deux domaines d'action si étroitement liés. Par les visites pastorales des années écoulées, je sais combien les conseils pastoraux et les équipes sacerdotales sont attentifs à ce qui peut aider les familles à vivre et à assumer leurs responsabilités éducatives.
Je sais aussi que les situations sont très mouvantes et que les besoins et les moyens sont aussi en perpétuelle évolution. Les familles d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes qu'en 1960, les enfants d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1960, les adolescents et les jeunes d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1960. Et nous devons aussi ajouter que nos moyens d'action ne sont plus ceux de 1960. Dans beaucoup de cas, nous sommes acculés à des choix.
Nous ne pouvons plus tout faire et nous devons définir plus clairement ce que nous voulons faire en priorité. Mais comprenez-le bien : ce n'est pas qu'un travail d'ajustement à nos effectifs ; c'est un travail de discernement et d'appel. Le travail de discernement doit être partagé dans la communauté toute entière mais, bien sûr, il est surtout mis en œuvre par les conseils pastoraux.
Chez vous, dans votre paroisse, que pouvez-vous faire pour la famille et la jeunesse ? Quels moyens êtes-vous prêts à mobiliser ? De même, le travail d'appel concerne toute la communauté paroissiale et il est exercé par le conseil pastoral : Quels volontaires êtes-vous disposés à appeler ? Qui répondra à cet appel ?
C'est sur ces questions et sur d'autres du même genre que nous sommes appelés à réfléchir et à répondre au cours de cette année scolaire. Pour progresser dans ce travail de discernement commun, je vous propose trois moyens :
1°) Une lettre pastorale : « La famille et la jeunesse, une espérance ! »
Il m'a semblé utile de proposer aux chrétiens de Paris quelques réflexions sur la situation de la famille et de la jeunesse pour les aider à aborder cette étape en renouvelant leur regard et leur approche. La famille est aujourd'hui un lieu de grande épreuve. Dans beaucoup de cas, elle est un lieu de souffrance et même parfois de violence. Cependant, les développements de la violence sociale nous permettent de vérifier combien l'expérience familiale est à la fois un creuset pour l'apprentissage de la vie collective et une instance de régulation irremplaçable dans l'éducation des jeunes à la vie sociale. Nous, chrétiens, ne pouvons pas nous contenter de proposer un modèle de la famille, comme si nous étions les dépositaires attitrés de sa réussite, sans nous engager, à tous les niveaux, dans un travail de longue haleine pour aider au développement de meilleures conditions pour la vie familiale.
Nous avons fait beaucoup, et nous faisons encore beaucoup, pour la préparation au mariage et le soutien à un engagement sérieux des époux. Nous savons que cela ne suffit pas. Il faut aussi accompagner les familles dans leur aventure et leurs épreuves. Pour trop d'entre nous, la famille et la jeunesse sont plus vécues comme un problème que comme une espérance. Les difficultés rencontrées par tant de familles comme notre incapacité à intégrer les jeunes dans notre société engendrent souvent le sentiment d'une impuissance définitive à vivre positivement l'expérience familiale. Alors que tous attendent beaucoup de la famille, beaucoup semblent renoncer à réussir en ce domaine.
Devant cette situation paradoxale, nous devons faire l'inventaire de nos espérances et de nos convictions. Notre expérience de la fidélité indéfectible de Dieu inspire et nourrit notre confiance dans la possibilité de vivre nous aussi l'amour dans la fidélité. Cette fidélité de Dieu nous permet d'espérer en la fidélité des hommes, même si celle-ci est toujours une épreuve qui demande un effort persévérant pour être vécue comme un chemin de bonheur. Notre premier travail dans ce domaine est donc de vérifier et de partager nos convictions et d'accepter d'en porter témoignage. Ensuite nous devons nous convaincre que la bataille n'est pas perdue d'avance et qu'il y a quelque chose à faire, que nous pouvons faire quelque chose. Pour fortifier notre conviction et notre résolution à agir nous avons tous besoin du témoignage les uns des autres. Chacun de nous est capable d'éprouver ses faiblesses. Tous nous avons besoin des autres pour garder notre fidélité. Tous nous avons besoin de nos communautés pour rendre témoignage à la fidélité comme une véritable dimension de l'amour, de tout amour humain.
A partir de ce socle de la fidélité, nos communautés sont invitées à prendre des initiatives pour promouvoir des actions en faveur des familles et de toutes les générations. La lettre pastorale en énumère quelques-unes. Chaque conseil pastoral aura à chercher quoi faire et comment le faire.
Nous voyons bien que notre société a une difficulté particulière avec sa jeunesse. D'un côté, les liens affectifs des parents avec leurs enfants sont vécus et présentés comme prioritaires et ils ne le sont pas toujours d'une manière très réaliste ni très éducative. D'un autre côté, il est clair que la jeunesse dans son ensemble est perçue comme un problème. Si bien que nous pourrions dire, sans trop de paradoxe, que si les Français aiment beaucoup leurs enfants en particulier, ils craignent la jeunesse en général.
Est-ce la pyramide des âges ou la crispation sur une situation économique fragile, je ne sais, mais il n'en faudrait pas beaucoup pour que la jeunesse soit ressentie comme une menace. Or, nous le savons, avant d'avoir trouvé sa place dans la société, un jeune a besoin de confiance. Et c'est la confiance raisonnée qui est le meilleur vecteur de progrès et donc la disposition principale de l'éducation. Comment pratiquons-nous cette confiance envers les jeunes ?
Nous devons nous interroger sur la hiérarchie des priorités dont notre société fait la promotion. A nous voir vivre, à nous entendre parler, à considérer nos choix, à regarder nos « reality-show », quel idéal de vie s'offre à notre jeunesse ?
2°) Les assemblées paroissiales.
Le deuxième moyen d'action que je vous propose est de renouveler l'expérience des assemblées paroissiales que nous avons vécues l'an dernier. Malgré les difficultés rencontrées et les succès inégaux, nous avons constaté que ces assemblées ont été un véritable temps de partage et de joie pour les participants. C'est pourquoi je crois qu'il ne faut pas nous résoudre à simplifier le format de ces rassemblements. Instruits par l'expérience, nous pouvons poursuivre ce mode de sensibilisation des fidèles du dimanche à des questions importantes de la vie de nos contemporains, cette opportunité de leur faire découvrir que chacun et chacune d'entre eux compte pour l'action de la communauté, que chacun et chacune peut faire quelque chose.
Je vous rappelle donc les grands repères que nous avions donnés pour ces assemblées et auxquels vous serez attentifs :
* Une invitation large et répétée pendant plusieurs semaines qui atteigne le plus grand nombre des participants aux messes dominicales, y compris les enfants et les jeunes : on a souligné l'effet positif d'une communication soignée, de courts témoignages de paroissiens au cours des semaines précédentes, d'un envoi en mission des paroissiens pour inviter des nouvelles personnes, ou pour participer aux modules diocésains, etc.
* Un temps convivial qui permette réellement aux participants de vivre une relation plus personnalisée entre eux.
* Un temps d'accueil de la Parole de Dieu.
* Un temps de travail et d'échange au cours duquel on veillera à donner à tous l'occasion de prendre la parole.
* Un temps de prière.
Les expériences de l'an passé ont montré l'intérêt de faire ces assemblées le dimanche dans la suite des messes du matin.
3°) Les modules diocésains de formation.
Comme l'an dernier nous en proposons quatre dont vous trouverez les dates et les lieux dans le fascicule de la lettre pastorale. Je vous rappelle que nous avons mis en œuvre ces modules de formation pour répondre à la demande qui avait été formulée d'une formation commune aidant à mener les différentes actions dans les paroisses. L'expérience de l'année dernière a montré leur intérêt soutenu. Ces modules permettent des échanges féconds sur des textes fondamentaux et ces échanges ont pu être préparés grâce à la mise en ligne des documents avant la rencontre elle-même. A travers l'apport propre à chaque rencontre, les modules permettent en outre de rôder une méthode qui peut aussi servir pour conduire les assemblées paroissiales.
D'autres activités sont aussi proposées pour soutenir la réflexion et l'action au cours de cette année. Je les cite sans espérer être exhaustif : les conférences de Carême 2011 à Notre-Dame de Paris porteront sur la famille, les activités de l'Institut de la Famille, la poursuite du déploiement dans les paroisses des pôles adolescents, des propositions de formation pour les jeunes, des évènements pour la jeunesse (rallye des 6ème, Frat de Jambville, Pèlerinage de Chartres, JMJ à Madrid en août prochain), la veillée pour la vie organisée par les évêques d'Ile-de France le 26 mai 2011 à 20h30 à Notre-Dame de Paris, la marche des Pères de famille le 19 mars et sans doute encore d'autres choses qui seront annoncées sur le site diocésain.
Comme vous pouvez le constater, nous ne risquons pas de manquer de moyens pour mener à bien cette année sur la famille et la jeunesse.
Le but, cette année, n'est pas d'entretenir en nous la nostalgie d'un modèle social disparu et idéalisé. Il est de nourrir et de fortifier notre capacité de dire la bonté et la beauté de la vie familiale, quelles que soient ses épreuves. Dieu nous a voulus homme et femme, il a voulu que l'union de l'homme et de la femme soit source de vie, il a voulu que nous nous engendrions les uns les autres et que nous nous accompagnions au long de la vie. Il a voulu que nous ayons à grandir, à apprendre, que nous ayons longtemps besoin de ceux qui nous ont donné la vie pour trouver notre place en ce monde et il a voulu aussi que nous ayons à nous séparer de nos pères et mères, non pour les honorer moins, au contraire pour les aimer mieux. _Cette année veut nous aider à repérer ensemble l'enjeu spirituel qui se vit dans la famille en ses formes concrètes. Que veut dire « donner la vie » ? Quelle richesse de sens, quelle espérance, portent ces mots tout simples ? Que veut dire être époux, être parents, être fils ou fille, ou frère et sœur... ? Qu'est-ce qui se dévoile de notre commune humanité et que nous pouvons nous aider mutuellement à mieux viser, à mieux chercher à vivre en acte et en vérité ?
La Révélation nous donne un trésor d'intelligence pour comprendre ce que nous vivons et de volonté pour oser correspondre à la richesse de la vie. Nous ne vivons pas pour nous seulement, mais pour faire briller devant les hommes une lumière qui leur donne d'espérer, qui les aide à ne pas sombrer dans la peur de la mort et du manque et de l'injustice.
Chers amis, prêtres et diacres et membres des conseils pastoraux, vous aussi qui êtes engagés dans des mouvements de pastorale familiale, vous diocésains de tous ordres, merci à vous d'être là aujourd'hui. Merci à vous de prendre au sérieux l'invitation que je vous lance au nom de la mission reçue du Seigneur et de préparer les moyens qui permettront à votre communauté eucharistique et paroissiale de vivre au mieux cet approfondissement.
André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris
Intervention du Cardinal Vingt-Trois lors du lancement de l'année famille et jeunesse dans le diocèse de Paris
Extraits de l'intervention du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris et président de laconférence des évêques de France , le 25 septembre 2010, lors de la célébration de lancement de l'année famille et jeunesse.
....... Après ce temps de recueil de nos forces et de développement de nos capacités d'action, notre deuxième étape qui commence est centrée sur « Famille et Jeunesse ».
Vous vous rappelez peut-être qu'en décembre 2005, ici-même, j'avais présenté quatre champs prioritaires pour l'action missionnaire : le champ de l'éthique, le champ social, le champ de la famille et le champ de la jeunesse. Je voulais montrer comment ces champs de l'expérience humaine étaient au cœur de tout progrès de notre société et donc au cœur des domaines où devait se développer la mission de l'Église. Ces quatre champs ont orienté le choix des thèmes annuels de « Paroisses en mission. » Presque cinq ans après, je ne crois pas avoir besoin de modifier ces propositions tellement les questions qui y sont liées sont au cœur des préoccupations de nos contemporains. Elles sont au cœur de nos préoccupations parce qu'elles renvoient à une expérience humaine commune et fondatrice. Tous nous avons été, nous sommes et nous serons acteurs d'expériences familiales. Nous y sommes impliqués, que nous le voulions ou non, pour le meilleur et pour le pire.
Tous nous sommes concernés par l'avenir de la jeunesse et nous partageons la responsabilité de lui transmettre les richesses que nous avons reçues. D'autre part, la famille et la jeunesse sont des domaines dans lesquels l'Église est fortement impliquée et pour lesquels elle mobilise des forces nombreuses.
C'est pourquoi il me parait important que chacune de nos paroisses et de nos communautés fasse le point sur ses réalisations actuelles, ses initiatives possibles et ses projets dans ces deux domaines d'action si étroitement liés. Par les visites pastorales des années écoulées, je sais combien les conseils pastoraux et les équipes sacerdotales sont attentifs à ce qui peut aider les familles à vivre et à assumer leurs responsabilités éducatives.
Je sais aussi que les situations sont très mouvantes et que les besoins et les moyens sont aussi en perpétuelle évolution. Les familles d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes qu'en 1960, les enfants d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1960, les adolescents et les jeunes d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1960. Et nous devons aussi ajouter que nos moyens d'action ne sont plus ceux de 1960. Dans beaucoup de cas, nous sommes acculés à des choix.
Nous ne pouvons plus tout faire et nous devons définir plus clairement ce que nous voulons faire en priorité. Mais comprenez-le bien : ce n'est pas qu'un travail d'ajustement à nos effectifs ; c'est un travail de discernement et d'appel. Le travail de discernement doit être partagé dans la communauté toute entière mais, bien sûr, il est surtout mis en œuvre par les conseils pastoraux.
Chez vous, dans votre paroisse, que pouvez-vous faire pour la famille et la jeunesse ? Quels moyens êtes-vous prêts à mobiliser ? De même, le travail d'appel concerne toute la communauté paroissiale et il est exercé par le conseil pastoral : Quels volontaires êtes-vous disposés à appeler ? Qui répondra à cet appel ?
C'est sur ces questions et sur d'autres du même genre que nous sommes appelés à réfléchir et à répondre au cours de cette année scolaire. Pour progresser dans ce travail de discernement commun, je vous propose trois moyens :
1°) Une lettre pastorale : « La famille et la jeunesse, une espérance ! »
Il m'a semblé utile de proposer aux chrétiens de Paris quelques réflexions sur la situation de la famille et de la jeunesse pour les aider à aborder cette étape en renouvelant leur regard et leur approche. La famille est aujourd'hui un lieu de grande épreuve. Dans beaucoup de cas, elle est un lieu de souffrance et même parfois de violence. Cependant, les développements de la violence sociale nous permettent de vérifier combien l'expérience familiale est à la fois un creuset pour l'apprentissage de la vie collective et une instance de régulation irremplaçable dans l'éducation des jeunes à la vie sociale. Nous, chrétiens, ne pouvons pas nous contenter de proposer un modèle de la famille, comme si nous étions les dépositaires attitrés de sa réussite, sans nous engager, à tous les niveaux, dans un travail de longue haleine pour aider au développement de meilleures conditions pour la vie familiale.
Nous avons fait beaucoup, et nous faisons encore beaucoup, pour la préparation au mariage et le soutien à un engagement sérieux des époux. Nous savons que cela ne suffit pas. Il faut aussi accompagner les familles dans leur aventure et leurs épreuves. Pour trop d'entre nous, la famille et la jeunesse sont plus vécues comme un problème que comme une espérance. Les difficultés rencontrées par tant de familles comme notre incapacité à intégrer les jeunes dans notre société engendrent souvent le sentiment d'une impuissance définitive à vivre positivement l'expérience familiale. Alors que tous attendent beaucoup de la famille, beaucoup semblent renoncer à réussir en ce domaine.
Devant cette situation paradoxale, nous devons faire l'inventaire de nos espérances et de nos convictions. Notre expérience de la fidélité indéfectible de Dieu inspire et nourrit notre confiance dans la possibilité de vivre nous aussi l'amour dans la fidélité. Cette fidélité de Dieu nous permet d'espérer en la fidélité des hommes, même si celle-ci est toujours une épreuve qui demande un effort persévérant pour être vécue comme un chemin de bonheur. Notre premier travail dans ce domaine est donc de vérifier et de partager nos convictions et d'accepter d'en porter témoignage. Ensuite nous devons nous convaincre que la bataille n'est pas perdue d'avance et qu'il y a quelque chose à faire, que nous pouvons faire quelque chose. Pour fortifier notre conviction et notre résolution à agir nous avons tous besoin du témoignage les uns des autres. Chacun de nous est capable d'éprouver ses faiblesses. Tous nous avons besoin des autres pour garder notre fidélité. Tous nous avons besoin de nos communautés pour rendre témoignage à la fidélité comme une véritable dimension de l'amour, de tout amour humain.
A partir de ce socle de la fidélité, nos communautés sont invitées à prendre des initiatives pour promouvoir des actions en faveur des familles et de toutes les générations. La lettre pastorale en énumère quelques-unes. Chaque conseil pastoral aura à chercher quoi faire et comment le faire.
Nous voyons bien que notre société a une difficulté particulière avec sa jeunesse. D'un côté, les liens affectifs des parents avec leurs enfants sont vécus et présentés comme prioritaires et ils ne le sont pas toujours d'une manière très réaliste ni très éducative. D'un autre côté, il est clair que la jeunesse dans son ensemble est perçue comme un problème. Si bien que nous pourrions dire, sans trop de paradoxe, que si les Français aiment beaucoup leurs enfants en particulier, ils craignent la jeunesse en général.
Est-ce la pyramide des âges ou la crispation sur une situation économique fragile, je ne sais, mais il n'en faudrait pas beaucoup pour que la jeunesse soit ressentie comme une menace. Or, nous le savons, avant d'avoir trouvé sa place dans la société, un jeune a besoin de confiance. Et c'est la confiance raisonnée qui est le meilleur vecteur de progrès et donc la disposition principale de l'éducation. Comment pratiquons-nous cette confiance envers les jeunes ?
Nous devons nous interroger sur la hiérarchie des priorités dont notre société fait la promotion. A nous voir vivre, à nous entendre parler, à considérer nos choix, à regarder nos « reality-show », quel idéal de vie s'offre à notre jeunesse ?
2°) Les assemblées paroissiales.
Le deuxième moyen d'action que je vous propose est de renouveler l'expérience des assemblées paroissiales que nous avons vécues l'an dernier. Malgré les difficultés rencontrées et les succès inégaux, nous avons constaté que ces assemblées ont été un véritable temps de partage et de joie pour les participants. C'est pourquoi je crois qu'il ne faut pas nous résoudre à simplifier le format de ces rassemblements. Instruits par l'expérience, nous pouvons poursuivre ce mode de sensibilisation des fidèles du dimanche à des questions importantes de la vie de nos contemporains, cette opportunité de leur faire découvrir que chacun et chacune d'entre eux compte pour l'action de la communauté, que chacun et chacune peut faire quelque chose.
Je vous rappelle donc les grands repères que nous avions donnés pour ces assemblées et auxquels vous serez attentifs :
* Une invitation large et répétée pendant plusieurs semaines qui atteigne le plus grand nombre des participants aux messes dominicales, y compris les enfants et les jeunes : on a souligné l'effet positif d'une communication soignée, de courts témoignages de paroissiens au cours des semaines précédentes, d'un envoi en mission des paroissiens pour inviter des nouvelles personnes, ou pour participer aux modules diocésains, etc.
* Un temps convivial qui permette réellement aux participants de vivre une relation plus personnalisée entre eux.
* Un temps d'accueil de la Parole de Dieu.
* Un temps de travail et d'échange au cours duquel on veillera à donner à tous l'occasion de prendre la parole.
* Un temps de prière.
Les expériences de l'an passé ont montré l'intérêt de faire ces assemblées le dimanche dans la suite des messes du matin.
3°) Les modules diocésains de formation.
Comme l'an dernier nous en proposons quatre dont vous trouverez les dates et les lieux dans le fascicule de la lettre pastorale. Je vous rappelle que nous avons mis en œuvre ces modules de formation pour répondre à la demande qui avait été formulée d'une formation commune aidant à mener les différentes actions dans les paroisses. L'expérience de l'année dernière a montré leur intérêt soutenu. Ces modules permettent des échanges féconds sur des textes fondamentaux et ces échanges ont pu être préparés grâce à la mise en ligne des documents avant la rencontre elle-même. A travers l'apport propre à chaque rencontre, les modules permettent en outre de rôder une méthode qui peut aussi servir pour conduire les assemblées paroissiales.
D'autres activités sont aussi proposées pour soutenir la réflexion et l'action au cours de cette année. Je les cite sans espérer être exhaustif : les conférences de Carême 2011 à Notre-Dame de Paris porteront sur la famille, les activités de l'Institut de la Famille, la poursuite du déploiement dans les paroisses des pôles adolescents, des propositions de formation pour les jeunes, des évènements pour la jeunesse (rallye des 6ème, Frat de Jambville, Pèlerinage de Chartres, JMJ à Madrid en août prochain), la veillée pour la vie organisée par les évêques d'Ile-de France le 26 mai 2011 à 20h30 à Notre-Dame de Paris, la marche des Pères de famille le 19 mars et sans doute encore d'autres choses qui seront annoncées sur le site diocésain.
Comme vous pouvez le constater, nous ne risquons pas de manquer de moyens pour mener à bien cette année sur la famille et la jeunesse.
Le but, cette année, n'est pas d'entretenir en nous la nostalgie d'un modèle social disparu et idéalisé. Il est de nourrir et de fortifier notre capacité de dire la bonté et la beauté de la vie familiale, quelles que soient ses épreuves. Dieu nous a voulus homme et femme, il a voulu que l'union de l'homme et de la femme soit source de vie, il a voulu que nous nous engendrions les uns les autres et que nous nous accompagnions au long de la vie. Il a voulu que nous ayons à grandir, à apprendre, que nous ayons longtemps besoin de ceux qui nous ont donné la vie pour trouver notre place en ce monde et il a voulu aussi que nous ayons à nous séparer de nos pères et mères, non pour les honorer moins, au contraire pour les aimer mieux. _Cette année veut nous aider à repérer ensemble l'enjeu spirituel qui se vit dans la famille en ses formes concrètes. Que veut dire « donner la vie » ? Quelle richesse de sens, quelle espérance, portent ces mots tout simples ? Que veut dire être époux, être parents, être fils ou fille, ou frère et sœur... ? Qu'est-ce qui se dévoile de notre commune humanité et que nous pouvons nous aider mutuellement à mieux viser, à mieux chercher à vivre en acte et en vérité ?
La Révélation nous donne un trésor d'intelligence pour comprendre ce que nous vivons et de volonté pour oser correspondre à la richesse de la vie. Nous ne vivons pas pour nous seulement, mais pour faire briller devant les hommes une lumière qui leur donne d'espérer, qui les aide à ne pas sombrer dans la peur de la mort et du manque et de l'injustice.
Chers amis, prêtres et diacres et membres des conseils pastoraux, vous aussi qui êtes engagés dans des mouvements de pastorale familiale, vous diocésains de tous ordres, merci à vous d'être là aujourd'hui. Merci à vous de prendre au sérieux l'invitation que je vous lance au nom de la mission reçue du Seigneur et de préparer les moyens qui permettront à votre communauté eucharistique et paroissiale de vivre au mieux cet approfondissement.
André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
http://www.cccb.ca/site/frc/eglise-au-canada-et-ailleurs/leglise-catholique-au-canada/la-vie-et-la-famille
Pour donner suite aux recommandations de l’ancien Comité ad hoc sur la vie et la famille de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), les évêques du Canada ont décidé lors de leur Assemblée plénière d’octobre 2011 d’instituer un plan pour mettre en œuvre une initiative pastorale nationale pour la vie et la famille. Cette initiative comprend un certain nombre d’éléments potentiels dont chacun des évêques pourraient se servir dans leurs diocèses pour élaborer une pastorale diocésaine continue de la vie et de la famille.
Dans sa lettre de décembre 2011, le président de la CECC Monseigneur Richard Smith, archevêque d’Edmonton, invitait les évêques à discuter dans leurs diocèses respectifs de la façon de mettre en application un plan pastoral comme celui-là en 2013, et à faire de 2012 une année préparatoire au projet. Selon cette proposition, le plan comprendrait les éléments suivants : stratégies de formation, promotion de la vie et de la famille, effort concerté pour rejoindre la vie, programmes pour les jeunes et pour les aînés, et collaboration avec les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles. Les évêques pourront adapter et appliquer ces options dans leur diocèse respectif en tenant compte de l’évolution de ses besoins pastoraux, des ressources du diocèse et des priorités locales.
En plus de développer ses propres ressources pour « bâtir une culture de la vie et une civilisation d’amour », l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) a été invité à assister la CECC dans l’élaboration de la documentation susceptible de servir dans le cadre des plans pastoraux diocésains. Ces suggestions de ressources, proposées par la CECC, sont énumérées ci-après : elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement; on peut aussi les adapter en fonction des besoins.
Les diocèses et les organismes d’Église sont aussi invités à présenter et partager leurs propres ressources et leurs propres activités sur la vie et la famille : la CECC se fera un plaisir d’ajouter ces documents à la présente page Internet. On voudra bien soumettre ces suggestions à l’adresse secgen@cecc.ca.
Le 8 décembre 2011
Solennité de l’Immaculée Conception
Chers frères évêques,
Lors de notre Assemblée plénière d’octobre 2011, nous avons convenu en tant qu’évêques du Canada d’un certain nombre d’éléments qui serviront d’assises communes à des plans pastoraux diocésains à long terme pour la vie et la famille. Nous avons aussi décidé qu’en 2012 chacun de nos diocèses commencerait d’envisager les façons de préparer et de mettre en œuvre graduellement son propre plan pastoral.
Ces décisions, nous les avons prises à la lumière de nos réflexions communes des deux dernières années et des recommandations du Comité ad hoc pour la vie et la famille. Conformément à la pratique de notre Conférence, ces résolutions de la Plénière ont été soumises la semaine dernière à notre Conseil permanent pour qu’il les revoie et en examine différents aspects pratiques.
Par la présente, qui sera rendue publique sous peu, j’ai le plaisir de confirmer que nous allons appliquer, comme nous en avions convenu, les éléments du plan pastoral pour 2013 et pour une année préparatoire en 2012. L’application des éléments du plan pastoral qui vous sont proposés ou d’éventuelles suggestions pour l’année préparatoire dépendra évidemment des décisions que vous prendrez dans vos diocèses respectifs. C’est à vous qu’il revient de déterminer la façon d’adapter les éléments du plan à l’évolution de vos besoins pastoraux, aux ressources de votre diocèse et aux priorités de votre milieu.
Dans son rapport à notre Assemblée plénière d’octobre, Mgr Pierre Morissette, qui était alors notre président, nous a rappelé que la famille est étroitement associée à la Nouvelle Évangélisation puisqu’elle est « l’école fondamentale où enseigner les valeurs de justice, de paix et de réconciliation ». Le Saint-Père a lui-même insisté tout récemment sur les liens entre la famille et la Nouvelle Évangélisation:
… la nouvelle évangélisation est inséparable de la famille chrétienne. La famille est en fait la voie de l’Église parce qu’elle est « le cadre humain » de la rencontre avec le Christ. ... La famille fondée sur le sacrement du Mariage est le microcosme de l’Église, communauté sauvée et salvifique, évangélisée et évangélisatrice. Comme l’Église, elle est appelée à accueillir, irradier et manifester dans le monde l’amour et la présence du Christ. (Discours à l’Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la Famille, le 1er décembre 2011)
J’invite donc chacun de vous à lancer les préparatifs pour le plan pastoral et pour la mise en œuvre de ses divers éléments. Par ailleurs, je tiens à exprimer la gratitude de notre Conférence à l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF). Celui-ci a accepté de collaborer à l’élaboration des ressources dont aurait besoin la CECC pour déployer le plan pastoral. Nous sommes tous très reconnaissants aux Chevaliers de Colomb pour leur soutien généreux qui permet aux évêques du Canada de financer l’OCVF et de l’aider à remplir son mandat de promotion de la vie et de la famille.
Le Conseil permanent a décidé qu’il incombera au Secrétaire général de coordonner, d’examiner et de vous acheminer l’information et les ressources qui pourront étoffer vos plans pastoraux respectifs pour la vie et la famille et vos projets pour l’année préparatoire. Dans les jours et les mois qui viennent, le Secrétaire général vous communiquera de plus amples renseignements sur ces différents points. Le Conseil permanent a aussi décidé de remercier pour leur travail les membres et le personnel du Comité ad hoc pour la vie et la famille, et de dissoudre le Comité ad hoc maintenant qu’il a présenté ses recommandations finales.
Le temps de l’Avent et la solennité aujourd’hui de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie nous aident à mieux sonder et apprécier le fait que Notre Seigneur est le Fils de Dieu et le fils de Marie. Puissent sa Nativité et l’exemple de la Sainte Famille inspirer et guider chacun de nous dans ses préparatifs diocésains en vue de ce plan pastoral pour la vie et la famille.
Fraternellement en Notre Seigneur,
+ Richard W. Smith
Archevêque d’Edmonton
Président
Conférence des évêques catholiques du Canada
La famille, Église domestique
Pour donner suite aux recommandations de l’ancien Comité ad hoc sur la vie et la famille de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), les évêques du Canada ont décidé lors de leur Assemblée plénière d’octobre 2011 d’instituer un plan pour mettre en œuvre une initiative pastorale nationale pour la vie et la famille. Cette initiative comprend un certain nombre d’éléments potentiels dont chacun des évêques pourraient se servir dans leurs diocèses pour élaborer une pastorale diocésaine continue de la vie et de la famille.
Dans sa lettre de décembre 2011, le président de la CECC Monseigneur Richard Smith, archevêque d’Edmonton, invitait les évêques à discuter dans leurs diocèses respectifs de la façon de mettre en application un plan pastoral comme celui-là en 2013, et à faire de 2012 une année préparatoire au projet. Selon cette proposition, le plan comprendrait les éléments suivants : stratégies de formation, promotion de la vie et de la famille, effort concerté pour rejoindre la vie, programmes pour les jeunes et pour les aînés, et collaboration avec les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles. Les évêques pourront adapter et appliquer ces options dans leur diocèse respectif en tenant compte de l’évolution de ses besoins pastoraux, des ressources du diocèse et des priorités locales.
En plus de développer ses propres ressources pour « bâtir une culture de la vie et une civilisation d’amour », l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) a été invité à assister la CECC dans l’élaboration de la documentation susceptible de servir dans le cadre des plans pastoraux diocésains. Ces suggestions de ressources, proposées par la CECC, sont énumérées ci-après : elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement; on peut aussi les adapter en fonction des besoins.
Les diocèses et les organismes d’Église sont aussi invités à présenter et partager leurs propres ressources et leurs propres activités sur la vie et la famille : la CECC se fera un plaisir d’ajouter ces documents à la présente page Internet. On voudra bien soumettre ces suggestions à l’adresse secgen@cecc.ca.
Lettre aux évêques du Canada
du président de la CECC, Mgr Richard Smith, à propos de l’initiative pastorale nationale pour la vie et la famille
Mercredi, 14 Décembre 2011
Mercredi, 14 Décembre 2011
Le 8 décembre 2011
Solennité de l’Immaculée Conception
Chers frères évêques,
Lors de notre Assemblée plénière d’octobre 2011, nous avons convenu en tant qu’évêques du Canada d’un certain nombre d’éléments qui serviront d’assises communes à des plans pastoraux diocésains à long terme pour la vie et la famille. Nous avons aussi décidé qu’en 2012 chacun de nos diocèses commencerait d’envisager les façons de préparer et de mettre en œuvre graduellement son propre plan pastoral.
Ces décisions, nous les avons prises à la lumière de nos réflexions communes des deux dernières années et des recommandations du Comité ad hoc pour la vie et la famille. Conformément à la pratique de notre Conférence, ces résolutions de la Plénière ont été soumises la semaine dernière à notre Conseil permanent pour qu’il les revoie et en examine différents aspects pratiques.
Par la présente, qui sera rendue publique sous peu, j’ai le plaisir de confirmer que nous allons appliquer, comme nous en avions convenu, les éléments du plan pastoral pour 2013 et pour une année préparatoire en 2012. L’application des éléments du plan pastoral qui vous sont proposés ou d’éventuelles suggestions pour l’année préparatoire dépendra évidemment des décisions que vous prendrez dans vos diocèses respectifs. C’est à vous qu’il revient de déterminer la façon d’adapter les éléments du plan à l’évolution de vos besoins pastoraux, aux ressources de votre diocèse et aux priorités de votre milieu.
Dans son rapport à notre Assemblée plénière d’octobre, Mgr Pierre Morissette, qui était alors notre président, nous a rappelé que la famille est étroitement associée à la Nouvelle Évangélisation puisqu’elle est « l’école fondamentale où enseigner les valeurs de justice, de paix et de réconciliation ». Le Saint-Père a lui-même insisté tout récemment sur les liens entre la famille et la Nouvelle Évangélisation:
… la nouvelle évangélisation est inséparable de la famille chrétienne. La famille est en fait la voie de l’Église parce qu’elle est « le cadre humain » de la rencontre avec le Christ. ... La famille fondée sur le sacrement du Mariage est le microcosme de l’Église, communauté sauvée et salvifique, évangélisée et évangélisatrice. Comme l’Église, elle est appelée à accueillir, irradier et manifester dans le monde l’amour et la présence du Christ. (Discours à l’Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la Famille, le 1er décembre 2011)
J’invite donc chacun de vous à lancer les préparatifs pour le plan pastoral et pour la mise en œuvre de ses divers éléments. Par ailleurs, je tiens à exprimer la gratitude de notre Conférence à l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF). Celui-ci a accepté de collaborer à l’élaboration des ressources dont aurait besoin la CECC pour déployer le plan pastoral. Nous sommes tous très reconnaissants aux Chevaliers de Colomb pour leur soutien généreux qui permet aux évêques du Canada de financer l’OCVF et de l’aider à remplir son mandat de promotion de la vie et de la famille.
Le Conseil permanent a décidé qu’il incombera au Secrétaire général de coordonner, d’examiner et de vous acheminer l’information et les ressources qui pourront étoffer vos plans pastoraux respectifs pour la vie et la famille et vos projets pour l’année préparatoire. Dans les jours et les mois qui viennent, le Secrétaire général vous communiquera de plus amples renseignements sur ces différents points. Le Conseil permanent a aussi décidé de remercier pour leur travail les membres et le personnel du Comité ad hoc pour la vie et la famille, et de dissoudre le Comité ad hoc maintenant qu’il a présenté ses recommandations finales.
Le temps de l’Avent et la solennité aujourd’hui de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie nous aident à mieux sonder et apprécier le fait que Notre Seigneur est le Fils de Dieu et le fils de Marie. Puissent sa Nativité et l’exemple de la Sainte Famille inspirer et guider chacun de nous dans ses préparatifs diocésains en vue de ce plan pastoral pour la vie et la famille.
Fraternellement en Notre Seigneur,
+ Richard W. Smith
Archevêque d’Edmonton
Président
Conférence des évêques catholiques du Canada
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Les enfants de personne...
Les enfants de personne...
Mots clés: Politique, Monde, Grande-Bretagne, Enfants, scandale
21.11.2012, 15:22
© Flickr.com/Stephen J Kennedy/cc-by-nс-sa 3.0
Un nouveau scandale prend de l’ampleur en Grande-Bretagne. La chaîne de télévision BBC a diffusé un reportage sur les enfants d'immigrés dont ni les parents, ni l’Etat ne veulent s'occuper, et qui se retrouvent donc dans la rue. Selon les experts, si les autorités continuent à ne rien faire pour régler ce problème, les émeutes du mois d’août 2011 risquent de se reproduire.
Selon les journalistes, des centaines d’enfants d’origine étrangère vivent dans la rue en Angleterre. Dans leur majorité ces enfants sont entrés légalement dans le pays pour rendre visite à leur famille ou accompagnés de leurs parents venus pour travailler. Ensuite ils se sont retrouvés dans la rue pour une raison ou pour une autre : une fois leur visa expiré, ils n’ont pas voulu repartir, leurs parents qui sont devenus clandestins, soit les ont chassés de la maison, soit les ont abandonnés. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même : l’enfant vit dans la rue, il n’a pas de papiers, il ne peut pas rentrer dans son pays d’origine et il est rejeté par la société britannique.
C’est ce que font les adultes – les parents et les fonctionnaires – qui indigne plus que tout, dit Kamena Dorling du Coram Children's Legal Centre.
« Quel que soit son statut, l’enfant qui se retrouve seul sur le territoire britannique, doit être pris en charge par les autorités qui sont tenues de s'en occuper. C’est à elles de le soutenir et de l’héberger. Mais souvent elles ne le font pas.
Il est impossible de comprendre pourquoi. Les autorités justifient leur inertie par le prétendu problème des papiers ».
Les enfants de la rue, ce n’est qu’une infime partie du problème des immigrés en Grande-Bretagne. Le gouvernement de coalition actuellement au pouvoir l’a hérité de ses prédécesseurs travaillistes, explique Tamara Kondratieva de l’Institut d’information scientifique sur les sciences sociales de l’Académie des sciences de Russie.
« Les travaillistes ont toujours prôné une immigration massive vers la Grande-Bretagne car ils s’appuient sur les migrants lors des scrutins. Les experts sont nombreux à considérer que sans ces derniers les travaillistes n’auraient jamais pu rencontrer un tel succès aux élections. Ni se maintenir au pouvoir pendant treize ans, s’ils n’avaient pas utilisé cette ressource. Les conservateurs se sont toujours opposés à cette politique de l’immigration qui est beaucoup trop laxiste, mais avant l’avènement de Cameron au poste du chef du gouvernement cette position ne bénéficiait pas d'un grand soutien ». T
http://french.ruvr.ru/2012_11_21/95391831/
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Re: La Protection de la Famille
“Non à la dénaturation du mariage et de la parenté !”
Alain Escada est le président de l’Institut Civitas, moteur de la mobilisation contre l’ouverture du mariage civil aux homosexuels. Nous avons voulu recueillir ses propos au lendemain de la grande mobilisation parisienne organisée par cet institut.
RIVAROL : L’Institut Civitas organisait ce dimanche 18 novembre une grande manifestation nationale à Paris contre l’ouverture du mariage aux homosexuels. Pouvez-vous rappeler à nos lecteurs le pourquoi de cette mobilisation ?
Alain ESCADA : Il s’agissait pour nous, ce dimanche, de manifester contre le projet de loi présenté en conseil des ministres le 7 novembre dernier et visant à dénaturer le mariage et la parenté. Un projet de loi qui, selon les mots de François Hollande, n’est qu’une “étape”. Un projet de loi qu’on peut qualifier de boîte de Pandore et qui, après le “mariage” homosexuel, permettra demain, au nom d’un droit au « mariage pour tous », le mariage polygame et le mariage incestueux. Il faut être bien conscient que le gouvernement veut nous imposer une véritable révolution sexuelle et défigurer le concept de famille, brisant ainsi le socle de base de la société.
R. : Ne pensez-vous pas que le “mariage” homosexuel est moralement bien plus grave que le mariage polygame ?
A. E. : Sans aucun doute. Son effet est bien plus déstructurant pour la société. Mais il est néanmoins utile de noter que l’un entraînera l’autre. C’est une question de délai. Jacques Attali, au cours d’un entretien à la télévision en janvier de cette année, avait estimé que la polygamie serait l’un des enjeux de la prochaine campagne présidentielle.
R. : Quels soutiens politiques et religieux avez-vous reçus pour votre initiative?
A. E. : A l’échelon politique, nous avons reçu le soutien du Collectif « Elus locaux pour la Famille », lancé fin octobre par des maires de petits villages, sans étiquette politique, et qui regroupe aujourd’hui plus de 500 élus. Nous avons aussi pu compter sur le soutien de quelques élus locaux de l’UMP, du PCD, du MPF, du PDF et du FN. De façon générale, quasiment l’ensemble des mouvements de la « droite nationale » ont appelé à participer et à manifester le 18 novembre. Il faut aussi souligner la présence à notre manifestation de Jacques Bompard, député-maire d’Orange, et de Bruno Gollnisch, député européen. Par contre, Marine Le Pen s’est abstenue d’appeler à se joindre à notre manifestation et, par la suite, après la déferlante médiatique qui a suivi le “montage” réalisé par Caroline Fourest, elle a même cru stratégique de prendre ses distances avec notre manifestation, cédant à un « politiquement correct » dont elle est pourtant par ailleurs elle-même victime.
Du côté religieux, nous avons pu compter sur l’appui discret mais efficace de quelques prêtres diocésains, notamment de la Communauté Saint-Martin et de l’Emmanuel, ainsi que sur toutes les communautés « Ecclesia Dei » et, naturellement, sur la Fraternité Saint-Pie X.
R. : Savez-vous pourquoi le Front National de Marine Le Pen n’a pas appelé ses militants à se joindre à vous ?
A. E. : Il me semble que c’est notre aspect confessionnel qui la dérange. Je le regrette. Ceci dit, c’est un travers très présent parmi nos contemporains que de demander aux catholiques de s’abstenir d’afficher leur foi, leurs convictions dans la vie publique. Et c’est justement le rôle de Civitas de rappeler qu’au contraire, il ne faut pas des catholiques tièdes, “branchés”, consensuels, mais des catholiques fiers et audacieux.
R. : Quel bilan tirez-vous de la mobilisation de dimanche ?
A. E. : Cette manifestation a été un succès, surtout compte tenu de la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet de la part de certains milieux « cathos branchés ». Avec près de 20 000 participants, nous avons pu réaliser une union de diverses forces de la mouvance catholique et des patriotes sincères au service du bien commun. Nous avons pu mobiliser à nos côtés des élus dont le raisonnement ne se limite pas à de sombres calculs électoraux. Tout cela est bien sûr prometteur pour la suite. Cela permet à bien des catholiques de constater qu’ils peuvent s’exprimer en tant que tels. Non seulement ils le peuvent mais ils le doivent. Nous avons un devoir de vérité, loin des concessions et des compromis.
J’ajoute que le succès de foule de la manifestation de la veille n’aurait pas existé si Civitas n’avait pas appelé à manifester le dimanche 18 novembre puisqu’il ne fait aucun doute que la manifestation du samedi s’est organisée par des milieux “branchés” pour ne pas nous laisser occuper tout le terrain de la défense de la famille. Ainsi, nous avons, par notre démarche, réussi également à faire sortir de leur torpeur des milieux timorés. Et, telle une mauvaise conscience, nous avons poussé des évêques à sortir de leur silence. Pas avec la vigueur qu’on attend d’un prélat face à un tel sujet, mais tout de même, c’est un pas et nous sommes l’aiguillon !
R. : La « Manif pour tous », organisée la veille de la vôtre par la “catholique” « déjantée et branchée » Frigide Barjot a réuni près de 100.000 personnes. Quelle analyse en faites-vous ? Quelles sont vos différences ?
A. E. : Les différences les plus évidentes portent sur les principes qui sous-tendent l’action. L’artiste qui se fait appeler Frigide Barjot se dit catholique mais souhaite que les catholiques masquent leur foi lorsqu’ils s’expriment ou manifestent. Première incohérence. Frigide Barjot voulait par contre que sa manifestation dite « a-confessionnelle » regroupât également des juifs et des musulmans, ce qui, pour que ce ne soit pas qu’un effet d’annonce, aurait nécessité de permettre à des croyants du judaïsme et de l’islam d’exprimer leurs convictions religieuses, mais alors comment le refuser aux catholiques ? D’où, au final, une manifestation dont le profil sociologique était très homogène et reflétait la grande bourgeoisie catholique malgré toutes les demandes de Barjot de s’habiller comme pour un bal masqué. Deuxième incohérence. Par ailleurs, Barjot appelait tout à la fois à marcher contre le mariage homosexuel et contre l’homophobie. Or le concept d’homophobie a été créé de toutes pièces par le lobby homosexuel pour intimider ses adversaires. En 2004, le président de SOS-Homophobie avait tout résumé de la sorte : « Quiconque est contre le mariage homosexuel est homophobe. » En adoptant la sémantique du lobby qui est à l’origine de la loi qu’elle prétend combattre, Barjot commet une faute grave. C’est se tirer une balle dans le pied. Troisième incohérence. Ajoutons que Barjot cultive une attitude « gay friendly » pour le moins curieuse, allant jusqu’à porter un blouson avec inscription publicitaire pour un bar gay de Paris, le 7 novembre dernier, lors de sa conférence de presse de présentation de sa manifestation. J’en arrête là. Je ne peux, quant à moi, accepter de mélanger l’erreur et la vérité. Un combat, quel qu’il soit, doit reposer sur des principes solides.
R. : Votre manifestation a été attaquée par un groupe féministe extrémiste, les Femen. Pouvez-vous nous en dire plus ? Que s’est-il vraiment passé ? […]
Propos recueillis par Paul THORE.
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Re: La Protection de la Famille
Conseils aux futures épouses
conférence de l'abbé Lafitte du 12 fevrier 2015
conférence de l'abbé Lafitte du 12 fevrier 2015
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5061
Inscription : 01/08/2011
Sujets similaires
» Prière Très efficace à Sainte Rita de Cascia
» Vies de famille : Priez-vous en famille ?
» Protection et prières
» Le péché vous entraîne vers l'abîme, vous éloigne de Moi..Confession.
» Prière de protection
» Vies de famille : Priez-vous en famille ?
» Protection et prières
» Le péché vous entraîne vers l'abîme, vous éloigne de Moi..Confession.
» Prière de protection
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les Grands Péchés :: A T-ON LE DROIT D'ABUSER DE SON AUTORITE ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum