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L'Argent selon l'Eglise catholique

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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 16:01

L'argent doit-il réclamer de l'intérêt?
(Article de Louis Even, paru dans Vers Demain du 15 mars 1945.)
Contre nature

Nous croyons qu'il n'est pas une chose au monde qui ait prêté à autant d'abus que l'argent. Pas parce que l'argent est une chose mauvaise en soi. Bien au contraire, c'est probablement une des plus géniales inventions de l'homme pour assouplir les échanges, favoriser l'écoulement des biens à la demande des besoins, et faciliter la vie en société.
Mais, mettre l'argent sur un autel, c'est de l'idolâtrie. Faire de l'argent une chose vivante qui donne naissance à d'autre argent, c'est anti-naturel.
L'argent ne fait pas de petits, selon l'expression du grand philosophe Aristote. Et pourtant, qui saura compter les contrats, contrats entre individus, contrats entre gouvernements et créanciers, aux termes desquels l'argent doit faire des petits, sous peine de confiscation de propriété ou de liberté?
Ce sont les , les protestants , les mauvais catholiques , qui se sont rangés derrière la théorie, et derrière la pratique surtout, que l'argent doit produire de l'intérêt. Et malgré tout l'enseignement chrétien dans le sens contraire, la pratique a fait tellement de chemin que, pour ne pas perdre dans la concurence endiablée autour de la fécondité de l'argent, tout le monde aujourd'hui doit se conduire comme s'il était naturel pour l'argent de faire des petits. L'Eglise n'a pas rescindé ses vieilles lois, mais il lui est devenu impossible d'en exiger l'application.
Les méthodes employées pour financer la croisade actuelle (la guerre mondiale No 2), dans laquelle nous sommes les acolytes de Churchill, Roosevelt et Staline pour défendre la chrétienté, consacrent solennellement la règle que l'argent, même l'argent jeté à la mer ou dans les flammes d'incendies de villes, doit porter de l'intérêt. Nous faisons ici allusion aux emprunts de la Victoire, qui financent la destruction, ne produisent rien et doivent quand même porter intérêt.
Intérêt et dividende
Pour que nos lecteurs ne perdent pas connaissance en pensant à leurs économies placées dans l'industrie ou dans des institutions de prêts, hâtonsnous de faire quelques distinctions.
Si l'argent ne peut pas grossir par lui-même, il y a des choses que l'argent achète et qui produisent logiquement des développements. Ainsi, je consacre 5000 $ à l'achat d'une ferme, ou d'animaux, ou de semence, ou d'arbres, ou de machinerie. Avec du travail intelligent, je ferai ces choses en produire d'autres.
Le 5000 $ a été un placement. De lui-même il n'a rien produit; mais grâce à ce 5000 $, j'ai pu me procurer des choses qui ont produit.
Supposons que je n'avais pas ce 5000 $. Mais mon voisin l'avait et n'en avait pas besoin pour d'ici quelques semaines. Il me l'a prêté. Je crois qu'il sera convenable pour moi de lui marquer ma reconnaissance en lui passant une petite partie des produits que j'obtiens grâce au capital producteur que j'ai ainsi pu me procurer.
C'est mon travail qui a rendu son capital profitable, oui. Mais ce capital lui-même représente du travail accumulé. Nous sommes donc deux, dont les activités, passées pour lui, présentes pour moi, font surgir de la production. Le fait pour lui d'avoir attendu à tirer sur la production du pays en récompense de son travail, m'a permis à moi d'obtenir des moyens de production que je n'aurais pas eus sans cela.
Nous pouvons donc nous diviser les fruits de cette collaboration. La production due au capital est à déterminer, par entente et par l'équité.
Ce que mon prêteur va retirer dans ce cas est, à proprement parler, un dividende (nous avons divisé les fruits).
Le dividende est parfaitement justifiable, lorsqu'il y a production fructueuse.
Ce n'est pas tout à fait l'idée qu'on attache généralement au mot «intérêt». L'intérêt est une réclamation faite par l'argent, en fonction du temps seulement, et indépendamment des résultats du prêt.
Voici 1000 $. Je les place dans des obligations fédérales, provinciales ou municipales. S'il s'agit d'obligations à 10%, je devrai toucher 100 $ d'intérêt tous les ans, aussi vrai que la terre a fait une fois le tour du soleil pendant ce temps-là. Même si le capital est engouffré sans aucun profit, il me faut mon 100 $. Cela, c'est l'intérét.
Nous ne voyons rien qui justifie cette réclamation, sauf l'habitude reçue. Elle ne repose sur aucun principe.
Donc: dividende, oui, parce que c'est subordonné à une croissance de la production. Intérêt, en soi, non, parce que c'est dissocié des réalités, c'est basé sur la fausse idée d'une gestation naturelle et périodique de l'argent.
Placements indirects
Dans la pratique, celui qui apporte son argent à la banque le place indirectement dans l'industrie productive. Les banquiers sont des prêteurs de profession, et le déposant leur passe son argent, parce qu'ils sont mieux que lui capables de le faire fructifier, sans qu'il ait à s'en occuper.
Le petit intérêt que le banquier inscrit au crédit du déposant de temps en temps, même à taux fixe, est en réalité un dividende, une partie des revenus que le banquier, avec le concours d'emprunteurs, a obtenus d'activités productrices
Placements anonymes
En passant, disons un mot de la moralité des placements.
Bien des gens ne se préoccupent aucunement de l'utilité ou de la nocivité des activités que leur argent va financer. Dès lors que ça rapporte, disent-ils, c'est bon. Et plus ça rapporte, meilleur est le placement.
Un païen ne raisonnerait pas autrement.
Si le propriétaire d'une maison n'a pas le droit de la louer pour un bordel, alors que ce serait bien payant, le propriétaire d'épargnes n'a pas plus le droit de les placer dans des entreprises qui ruinent les âmes, même si elles remplissent des poches.
Il serait d'ailleurs bien préférable que le bailleur de fonds et l'entrepreneur fussent moins dissociés. L'industrie moins grosse d'autrefois était beaucoup plus saine: le financier et l'entrepreneur étaient la même personne. Le marchand du coin est encore dans le même cas. Pas le magasin à chaînes. La coopérative, l'association de personnes, gardent la relation entre l'usage de l'argent et son propriétaire, et ont l'avantage de permettre des entreprises qui dépassent les ressources d'une seule personne.
Dans le cas des compagnies qui émettent des actions sur le marché, l'argent vient sans son propriétaire. C'est un mal généralisé. Nous avons déjà expliqué en octobre 1942 comment on pourrait graduellement y remédier, en introduisant la propriété corporative de la grande industrie. Les membres de l'industrie en deviendraient graduellement les propriétaires, sans nuire aux intérêts acquis. Mais cela demanderait d'abord un système créditiste.
L'accroissement de l'argent
A la question du début: L'argent doit-il réclamer de l'intérêt? nous sommes donc portés à répondre:
L'argent peut réclamer des dividendes lorsqu'il y a fruits. Autrement, non.
Si les contrats sont faits autrement, si le cultivateur doit rembourser des intéréts même quand ses récoltes sont manquées, si les fermiers de l'Ouest doivent honorer des engagements à 7% alors que les financiers qui mènent le monde causent la baisse des prix au tiers de ce qu'ils étaient, cela ne change rien au principe. Cela prouve tout simplement qu'on a substitué l'artifice à la réalité.
Mais si l'argent a droit à des dividendes, lorsqu'il y a augmentation de la production, encore est-il que cette augmentation de la production doit créer automatiquement une augmentation d'argent. Sinon, le dividende, tout en étant parfaitement dans l'ordre, devient impossible à satisfaire sans porter atteinte au public d'où on l'extrait.
Je disais tantôt: Si, grâce aux 5000 $ qui m'ont permis d'acheter des instruments aratoires j'ai augmenté ma production, le prêteur a droit à une partie de ces bons résultats. Très bien, et rien de plus facile si je lui passe une partie de ces produits accrus. Mais si c'est de l'argent qu'il faut lui passer, c'est une autre affaire. S'il n'y a pas dans le public accroissement d'argent, ma production accrue crée un problème: plus de biens offertæ, pas plus d'argent en face. Je puis réussir à déplacer un autre vendeur, mais lui sera la victime.
On me dira que le 5000 $ a dû contribuer à augmenter l'argent en circulation. Oui, mais je dois repomper le 5000 $ plus ce que j'appelle dividende, ce que d'autres appellent intérêt.
Le problème n'est donc point réglé. Et dans notre système économique, il ne peut pas l'être. Pour que l'argent augmente, il faut que la banque, seule place où se crée l'augmentation, en prête quelque part; et en le prêtant, elle en exige un remboursement également accrû. Le problème fait boule de neige.
Le système du Crédit Social réglerait le cas, comme bien d'autres cas d'ailleurs.
Le dividende est une chose légitime, normale, logique. Mais le système actuel ne permet pas de le servir sans que ça fasse mal quelque part.
C'est sans doute cette raison qui fait tant décrier les dividendes. A noter que les communistes et les socialistes crient toujours contre les dividendes, jamais contre l'intérêt. Ils n'ont encore jamais songé à dénoncer la source du mal: la création de l'argent par des institutions privées qui le prêtent à intérêt dès son émission
Deux horreurs


C'est pourtant là une horreur sans nom. Une société organisée, le travail des hommes, les progrès de la science, font la richesse: mais ce sont les banquiers qui font l'argent basé sur cette richesse, et ils s'approprient cet argent, puisqu'ils ne le laissent pas entrer en fonction sans le prêter à intérêt.
L'autre horreur, c'est celle de gouvernements qui recourent à l'emprunt pour la finance publique. Où est la souveraineté d'un gouvernement qui n'a pas le droit de lever les fonds là où ils sont, ou d'en créer lorsque la production augmentée nécessite une augmentation d'argent?
Et à cette horreur, notre gouvernement fédéral, par ses emprunts de la Victoire, ajoute l'immoralité, en promettant de l'intérêt à un capital qui ne produit pas un brin d'herbe.
Mettez un milliard en canons, en bombes et en tout ce que vous voudrez de ce genre; et courez après les fruits de cette production pour les distribuer en dividendes aux prêteurs. Ce sont des cervelles éclatées, des entrailles répandues, des corps déchiquetés, des ruines, des pleurs, du sang, des haines, qu'on devrait logiquement offrir comme intérêt à ceux qui souscrivent aux emprunts de la Victoire, puisque c'est cela le produit de leur placement.
Quant au remboursement du capital, un gouvernement qui ne se reconnaît pas le droit de créer de l'argent, devrait être assez honnête pour dire aux acheteurs d'obligations: Fournissez votre argent, il va vous revenir en salaires pour votre travail dans les industries de guerre; puis je le reprendrai dans vos poches, peu à peu, pour vous le remettre en main comme remboursement de vos prêts.








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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 16:10

L'intérêt sur l'argent créé est un vol

Notre-Seigneur a chassé du Temple les changeurs d’argent
Il est grand temps de chasser les Financiers Internationaux

(Article d’Alain Pilote, paru dans Vers Demain de janvier-février 1991.)

le défaut fondamental du système financier actuel, c'est que tout l'argent qui existe est créé par les banques, sous forme de dette: les banques créent de l'argent nouveau, de l'argent qui n'existait pas auparavant, chaque fois qu'elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé à la banque, mais grossi d'un intérêt.
Même les pièces de monnaie, qui sont frappées par l'Hôtel de la Monnaie, et les billets de banque, imprimés par la Banque du Canada — deux institutions gouvernementales — ne viennent en circulation que s'ils sont prêtés par les banques, à intérêt. Et c'est précisément cet intérêt, à la base de la création de l'argent, qui cause le problème, une impossibilité mathématique de rembourser: la banque crée le capital qu'elle prête, mais elle ne crée pas l'intérêt qu'elle exige en retour.
Par exemple, supposons que la banque vous prête 100 $, à 10 pour cent d’intérêt. La banque crée 100 $, mais vous demande de rembourser 110 $. Vous pouvez rembourser 100 $, mais pas 110 $ : le 10 $ pour l’intérêt n’existe pas, puisque seule la banque a le droit de créer l’argent, et elle n’a créé que 100 $, pas 110 $. Le seul moyen de rembourser 110 $ quand il n’existe que 100 $, c’est d’emprunter aussi ce 100 $ à la banque… et votre problème n’est pas réglé pour autant, il n’a fait qu’empirer : vous devez maintenant 110 $ à la banque, plus 10 pour cent d’intérêt, soit 121 $… et plus les années passent, plus les dettes s’accumulent, il n’y a aucun moyen de s’en sortir.
Certains emprunteurs, pris individuellement, peuvent réussir à rembourser à la banque capital et intérêt, mais cela ne change rien au fait que tous les emprunteurs, pris dans leur ensemble, ne le peuvent pas. Si certains emprunteurs réussissent à rembourser 110 $ alors qu’ils n’ont reçu que 100 $, c’est qu’ils prennent le 10 $ qui manque sur l’argent mis en circulation par les emprunts des autres. Pour que certains soient capables de rembourser leur prêt, il faut nécessairement qu’il y en ait d’autres qui fassent faillite. Mais ce n’est qu'une question de temps avant que tous les emprunteurs, sans exception, se retrouvent dans l'impossibilité de rembourser le banquier.
Et remarquez bien, même à un taux d’intérêt de seulement 1 pour cent, la dette serait encoire impayable : si on emprunte 100 $ à 1%. On devra rembourser 101 $ à la fin de l’année, alors qu’il n’existe que 100 $. Cela signifie que tout intérêt demandé sur de l’argent créé, même à un taux de 1%, est de l’usure, ets un vol.
Certains pourront dire que si on ne veut pas s'endetter, on a seulement à ne pas emprunter. Mais si personne n'empruntait d'argent de la banque, il n'y aurait tout simplement pas un sou en circulation: pour qu'il y ait de l'argent dans le pays, ne serait-ce que quelques dollars, il faut absolument que quelqu'un — individu, compagnie ou gouvernement — les emprunte de la banque, à intérêt. Et cet argent emrpunté de la banque ne peut pas rester en circulation indéfiniment: il doit retourner à la banque lorsque le prêt vient à échéance... accompagné de l'intérêt, évidemment.

Dettes impayables

Cela signifie que si l'on veut simplement conserver le même montant d'argent en circulation, année après année, il faut accumuler des dettes impayables. Dans le cas des dettes publiques, les banquiers se contentent de se faire payer l'intérêt sur cette dette. Est-ce une faveur qu'ils nous font? Non, cela ne fait que retarder l'impasse financière de quelques années, car au bout d'un certain temps, même l'intérêt sur la dette devient impayable.
Ainsi, la dette publique du Canada, qui était de 24 milliards $ en 1975, franchissait le cap des 200 $ milliards dix années plus tard. (Et vingt ans plus tard, en janvier 1995, la dette du gouvernement canadien franchissait le cap des 500 $ milliards, avec des intérêts de 49 $ milliards à payer sur cette dette, soit environ un tiers de toutes les taxes collectées par le gouvernement fédéral. En 1998, si l'on additionne, à la dette du gouvernement canadien, la dette des provinces, des compagnies, et des individus au pays, on obtient un dette totale de 2800 milliards $ pour le Canada.) Quand bien même on prendrait tout l'argent qui existe dans le pays, y compris les épargnes des déposants, cela ne serait pas suffisant pour payer cette dette. Et c'est ainsi dans tous les pays du monde.
Il est impossible de rembourser la dette, puisqu'elle est faite d'argent qui n'existe pas. Plusieurs pays du Tiers-Monde ont réalisé l'absurdité de cette situation, et ont cessé de payer les intérêts sur leur dette. Car en réalité, ces prêts aux pays du Tiers-Monde, loin de les aider, ne font que les appauvrir, puisque ces pays doivent s'engager à remettre aux banquiers plus d'argent que ces derniers leur ont prêté, ce qui forcément rend l'argent plus rare parmi le peuple, et le condamne à vivre dans la misère et à crever de faim.
Mais un pays peut-il fonctionner sans emprunter l'argent-dette des banquiers? Oui, et cela est très facile à comprendre: ce n'est pas le banquier qui donne à l'argent sa valeur, mais la production du pays; sans la production de tous les citoyens du pays, les chiffres prêtés par le banquier ne vaudraient absolument rien. Donc, en réalité, puisque cet argent nouveau est basé sur la production de la société, cet argent appartient aussi à la société. La simple justice demande donc que cet argent soit émis par la société, sans intérêt, et non par les banques. Au lieu d'avoir un argent émis par les banques, un crédit bancaire, on aurait un argent créé par la société, un crédit social.
Notre-Seigneur chasse les changeurs d'argent du Temple

Comme l'écit Louis Even, «l'intérêt sur l'argent à sa naissance est à la fois illégitime et absurde, anti-social et anti-arithmétique.» Réclamer un intérêt sur l'argent créé est donc un très grand crime, que rien ne saurait justifier. En fait, la seule fois dans l'Evangile où il est mentionné que Jésus fit usage de violence, c'est justement pour condamner cet intérêt exigé sur l'argent créé, lorsqu'il chassa les changeurs d'argent du Temple avec un fouet, et renversa leur table (tel que rapporté dans saint Matthieu 21, 12-13, et saint Marc 11, 15-19):
Il existait en ce temps-là une loi qui stipulait que la dîme ou taxe au temple de Jérusalem devait être payée par une pièce de monnaie spéciale, appelée «demi-shekel du sanctuaire», dont les changeurs d'argent s'étaient justement arrangés pour obtenir le monopole. Il y avait plusieurs sortes de pièces en ce temps-là, mais les gens devaient obtenir cette pièce spécifique pour payer leur dîme. De plus, les colombes et les animaux que les gens devaient acheter pour offrir en sacrifice ne pouvaient être achetés autrement que par cette monnaie, que les changeurs d'argent échangeaient aux pèlerins, mais moyennant de deux à trois fois sa valeur réelle en temps normal. Jésus renversa leur table et leur dit: «Ma maison est une maison de prière, et vous en avez fait une caverne de voleurs.»
F. R. Burch, dans son livre Money and its True Function, commente ainsi ce texte de l'Evangile:
«Tant que le Christ limitait son enseignement au domaine de la moralité et de la droiture, il n'était pas dérangé; ce ne fut que lorsqu'il s'attaqua au système économique établi et chassa les profiteurs et renversa les tables des changeurs de monnaie qu'il fut condamné. Le jour suivant, il était questionné, trahi le second, jugé le troisième, et crucifié le quatrième jour.»
On serait tenté de faire le rapprochement avec les Pèlerins de saint Michel, les «Bérets Blancs» du journal Vers Demain: tant qu'ils se contentent de parler de la réforme des moeurs, ça, les Financiers peuvent toujours le tolérer; mais quand les «Bérets Blancs» osent attaquer le système d'argent-dette, cela, c'est un «péché impardonnable», et les Financiers sont alors prêts à utiliser tous les moyens possibles pour faire taire les «Bérets Blancs». Mais ces tentatives des Financiers sont vaines, puisque la vérité finit toujours par triompher.
L'enseignement de l'Eglise

La Bible contient plusieurs textes qui condamnent clairement le prêt à intérêt. Par ailleurs, plus de 300 ans avant Jésus-Christ, le grand philosophe grec Aristote condamnait lui aussi le prêt à intérêt, faisant remarquer que l'argent, n'étant pas une chose vivante, ne pouvait donner naissance à d'autre argent: «L'argent ne fait pas de petits», dit-il. De plus, les Pères de l'Eglise, depuis les temps les plus anciens, ont toujours dénoncé sans équivoque l'usure. Saint Thomas d'Aquin, dans sa Somme Théologique (2-2, question 78), résume l'enseignement de l'Eglise sur le prêt à intérêt:
«Il est écrit dans le livre de l'Exode (22, 24): “Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne seras point à son égard comme un créancier, tu ne l'accableras pas d'intérêts.” Recevoir un intérêt pour l'usage de l'argent prêté est de soi injuste, car c'est faire payer ce qui n'existe pas; ce qui constitue évidemment une inégalité contraire à la justice... c'est en quoi con-siste l'usure. Et comme l'on est tenu de restituer les biens acquis injustement, de même l'on est tenu de restituer l'argent reçu à titre d'intérêt.»
En réponse au texte de l'Evangile sur la parabole des talents (Matthieu 25, 14-30 et Luc 19, 12-27), qui, à première vue, semble justifier l'intérêt («Serviteur mauvais... tu aurais dû placer mon argent à la banque, et à mon retour, j'aurais retiré mon argent avec les intérêts»), saint Thomas d'Aquin écrit:
«Les intérêts dont parle l'Evangile doivent s'entendre dans un sens métaphorique; ils désignent le surcroît de biens spirituels exigé par Dieu, qui veut que nous fassions toujours un meilleur usage des biens qu'il nous a confiés, mais c'est pour notre avantage et non pour le sien.»
Ce texte de l'Evangile ne peut donc pas justifier l'intérêt puisque, dit saint Thomas, «on ne peut fonder un argument sur des expressions métaphoriques».
Un autre texte causant difficulté est celui de Deutéronome 23, 20-21: «Tu n'exigeras de ton frère aucun intérêt, ni pour un prêt d'argent, ni pour du grain, ni pour autre chose. Tu ne pourras recevoir d'intérêt que d'un étranger». Saint Thomas explique:
«Il était interdit aux Juifs de toucher un intérêt de la part de “leurs frères”, c'est-à-dire des autres Juifs; ce qui donne à entendre que percevoir l'intérêt d'un prêt, de quelque homme qu'on le reçoive, est mal, absolument parlant. Nous devons, en effet, regarder tout homme “comme notre prochain et notre frère” surtout d'après la loi évangélique qui doit réglir l'humanité. Aussi le Psalmiste, parlant du juste, dit-il sans restriction: “Il ne prête pas son argent à intérêt” (14, 4), et Ezéchiel (18, 17): “Il ne pratique pas l'usure, et ne prend pas d'intérêts”.»
Si les Juifs étaient autorisés à recevoir un intérêt de la part des étrangers, dit saint Thomas, c'était une tolérance pour éviter un plus grand mal, de peur qu'ils ne perçussent des intérêts sur les Juifs eux-mêmes, adorateurs du vrai Dieu. Saint Ambroise, commentant le même texte («tu pourras prêter à intérêt aux étrangers»), voit dans le mot «étrangers» le sens d'«ennemis» et conclut: «A celui auquel tu désires légitimement nuire, à celui contre lequel tu prends justement les armes, à celui-là tu peux à bon droit prendre des intérêts.»
Saint Ambroise dit aussi: «Qu'est-ce que le prêt à intérêt, sinon tuer un homme?»
Saint Jean Chrysostome: «Rien n'est plus honteux, ni plus cruel que l'usure.»
Saint Léon: «C'est une avarice injuste et insolente que celle qui se flatte de rendre service au prochain alors qu'elle le trompe... Celui-là jouira du repos éternel qui entre autres règles d'une conduite pieuse n'aura pas prêté son argent à usure... tandis que celui qui s'enrichit au détriment d'autrui, mérite en retour la peine éternelle.»
En 1311, au Concile de Vienne, le pape Clément V déclarait nulle et vaine toute la législation civileen faveur de l'usure, et «si quelqu'un tombe dans cette erreur d'oser audacieusement affirmer que ce n'est pas un péché que de faire l'usure, nous décrétons qu'il sera puni comme hérétique et nous ordonnons à tous les ordinaires et inquisiteurs de procéder vigoureusement contre tous ceux qui seront soupçonnés de cette hérésie.»
Le 1er novembre 1745, le pape Benoît XIV publiait l'encyclique Vix Pervenit, adressée aux évêques italiens, au sujet des contrats, où l'usure, ou prêt à intérêt, est clairement condamnée. Le 29 juillet 1836, le pape Grégoire XVI étendait cette encyclique à l'Eglise universelle. Il y est écrit:
«L'espèce de péché qu'on appelle usure, et qui réside dans le contrat de prêt, consiste en ce qu'une personne, s'autorisant du prêt même, qui par sa nature demande qu'on rende seulement autant qu'on a reçu, exige qu'on lui rende plus qu'on a reçu et soutient conséquemment qu'il lui est dû, en plus du capital, quelque profit, en considération du prêt même. C'est pour cette raison que tout profit de cette sorte qui excède le capital est illicite et usuraire.
«Et certes, pour ne pas encourir cette note infamante, il ne servirait à rien de dire que ce profit n'est pas excessif, mais modéré; qu'il n'est pas grand, mais petit... En effet, la loi du prêt a nécessairement pour objet l'égalité entre ce qui a été donné et ce qui a été rendu... Par conséquent, si une personne quelconque reçoit plus qu'elle n'a donné, elle sera tenue à restituer pour satisfaire au devoir que lui impose la justice dite commutative...»
En 1891, le pape Léon XIII écrivait dans son encyclique Rerum Novarum:
«Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain, et d'une insatiable cupidité...»
L'enseignement de l'Eglise sur le sujet est donc très clair, mais, comme l'écrit Louis Even dans «Sous le Signe de l'Abondance», «malgré tout l'enseignement chrétien dans le sens contraire (que l'argent doit produire de l'intérêt), la pratique a fait tellement de chemin que, pour ne pas perdre dans la concurrence endiablée autour de la fécondité de l'argent, tout le monde aujourd'hui doit se conduire comme s'il était naturel pour l'argent de faire des petits. L'Eglise n'a pas rescindé ses vieilles lois, mais il lui est devenu impossible d'en exiger l'application.»
Les banques islamiques:
A ce sujet, il est intéressant de considérer l'expérience récente des banques islamiques: le Coran — le livre saint des musulmans — condamne l'usure, tout comme la Bible des chrétiens. Mais les musulmans ont pris ces paroles au sérieux, et ont établi, depuis 1979, un système bancaire en accord avec les règles du Coran: les banques prêtent sans intérêt, et au lieu de payer des intérêts aux déposants, elles les associent aux projets dans lesquels elles investissent: si ces projets font des profits, les banques partagent ces profits avec leurs déposants. Ce n'est pas encore tout à fait le Crédit Social, mais au moins, c'est une tentative plus qu'honorable de mettre le système bancaire en accord avec les lois morales
Intérêt et dividende

Cet article devrait avoir suffisamment démontré que tout intérêt sur l'argent créé est injustifiable. Mais cela peut amener une certaine crainte chez ceux qui ont de l'argent placé à la banque: si l'intérêt est ainsi condamné, vont-ils encore recevoir un intérêt sur leur argent placé à la banque? Au chapitre 32 de «Sous le Signe de l'Abondance», chapitre intitulé «L'argent doit-il réclamer de l'intérêt?», Louis Even explique:
«Pour que nos lecteurs ne perdent pas connaissance en pensant à leurs économies placées dans l'industrie ou dans des institutions de prêts, hâtons-nous de faire quelques distinctions. Si l'argent ne peut pas grossir par lui-même, il y a des choses que l'argent achète et qui produisent logiquement des développements. Ainsi, je consacre 5000 $ à l'achat d'une ferme, ou d'animaux, ou de semence, ou d'arbres, ou de machinerie. Avec du travail intelligent, je ferai ces choses en produire d'autres.
«Supposons que je n'avais pas ce 5000 $. Mais mon voisin l'avait et n'en avait pas besoin pour d'ici quelques semaines. Il me l'a prêté. Je crois qu'il sera convenable pour moi de lui marquer ma reconnaissance en lui passant une petite partie des produits que j'obtiens grâce au capital producteur que j'ai ainsi pu me procurer. C'est mon travail qui a rendu son capital profitable, oui. Mais ce capital lui-même représente du travail accumulé. Nous sommes donc deux, dont les activités passées pour lui, présentes pour moi, font surgir de la production. Le fait pour lui d'avoir attendu à tirer sur la production du pays en récompense de son travail, m'a permis à moi d'obtenir des moyens de production que je n'aurais pas eus sans cela.
«Nous pouvons donc diviser les fruits de cette collaboration. La production due au capital est à déterminer, par l'entente et par l'équité. Ce que mon prêteur va retirer dans ce cas est, à proprement parler, un dividende (nous avons divisé les fruits de la production). Le dividende est parfaitement justifiable, lorsqu'il y a production fructueuse.»
Donc l'argent peut réclamer des dividendes lorsqu'il y a fruits. Autrement, non. Mais pour permettre cela, il faut que l'augmentation de la production crée automati-quement une augmentation d'argent. Sinon, le dividende, tout en étant parfaitement dans l'ordre, devient impossible à satisfaire en pratique.
Dans l'exemple du 5000 $ qui a servi à acheter des instruments aratoires, le prêteur a droit à une partie des résultats, puisque la production a augmenté grâce à son prêt: s'il accepte d'être payé en produits, pas de problème. Mais si c'est de l'argent qu'il demande, c'est une autre affaire puisque, même si la production a augmenté, il n'y a pas eu d'augmentation correspondante d'argent en circulation. Le système du Crédit Social, qui fait naître l'argent nouveau sans intérêt, au rythme de la production nouvelle, règlerait le problème.
Et pour ceux qui s'inquièteraient du sort des banques, si elles ne chargeaient plus d'intérêt, qu'il suffise de dire ici que le salaire de leurs employés serait payé par l'Office National de Crédit, chargé de créer tout l'argent nouveau dans le pays (ce point est expliqué plus en détail dans la brochure
Tout comme Notre-Seigneur a chassé les changeurs d'argent du Temple, il est grand temps de chasser les Financiers internationaux et leur système d'argent-dette, et d'installer un système d'argent honnête et sans dette, un argent émis par la société. Que cet épisode de l'Evangile nous inspire, et demandons au Christ d'être remplis du même zèle que Lui pour les intérêts de Dieu et pour la justice!

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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 16:20

L'argent, questions et réponses
par l'abbé Charles Coughlin

En 1936, l'abbé Charles E. Coughlin, prêtre catholique du diocèse de Détroit et fondateur de «l'Union nationale pour la justice sociale», publiait un livre intitulé «Money! Questions and Answers» (L'argent, questions et réponses). On peut y lire dans la préface: «Parce que l'argent est le problème le plus vital et fondamental à être résolu avant que la justice sociale puisse être rétablie, ceci est le premier d'une série de livres qui traiteront de tout le programme de la justice sociale.»
En effet, comme le disait William Jennings Bryan , tant que le gouvernement fédéral n'aura pas repris son droit d'émettre l'argent du pays, aucune autre réforme ne peut être accomplie. En d'autres mots, si on ne veut pas s'occuper de corriger le système financier, on tourne en rond, on perd notre temps, dans toutes les autres organisations que ce soit. C'est pour cela que Vers Demain insiste tellement sur ce sujet, qui est d'une importance capitale: il faut absolument que tous les citoyens du pays comprennent l'urgence pour le gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de créer l'argent de la nation, au lieu de l'emprunter à intérêt des banques privées, ce qui crée alors des dettes impayables. Dans les extraits qui suivent, de son livre, l'abbé Coughlin parle des Etats-Unis, mais les arguments s'appliquent tout aussi bien au Canada.

Par l'abbé C.E. Coughlin:
Quoique l'Union nationale pour la justice sociale apprécie les splendides efforts que de nobles hommes d'Etat ont faits dans le passé pour redonner au Congrès le pouvoir d'émettre l'argent et d'en régler la valeur, elle réalise aussi que ces efforts ont été vains parce qu'un peuple mal renseigné ou pas renseigné du tout travaillait avec l'illusion que changer de parti politique au lieu de changer la politique monétaire était la clé pour le contentement et la prospérité...
La Constitution et l'argent
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue par diverses activités?
Par l'échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s'accomplit-il?
Au moyen de l'argent, qui existe de par nécessité sociale, afin de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs différentes.
Est-ce que la matière dont l'argent est fait a de l'importance?
Non. C'est le statut légal donné à l'argent par le sceau du gouvernement qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme étant de l'argent véritable, qu'il soit fait de métal ou de papier.
Qui doit créer l'argent?
Le gouvernement, représentant tout le peuple
Dans notre pays (les Etats-Unis), quel corps gouvernemental représente tout le peuple?
Le Congrès des Etats-Unis.
Est-ce que la Constitution des Etats-Unis stipule que le Congrès doit créer notre argent?
Oui. C'est clairement défini: «Congress shall have the power to coin money and regulate the value thereof» (C'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur), Article 1, Section 8, Paragraphe 5.
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national crée notre argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l'argent?
Des compagnies privées, communément appelées banques, créent présentement pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir souverain d'émettre notreargent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers, ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l'argent, qu'est-ce que les banquiers obtiennent pour rien?
Ils obtiennent l'intérêt sur l'argent qu'ils ont créé et prêté, et les propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.
Est-ce que le Congrès peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits?
Non, pas sans violer la Constitution des Etats-Unis.
Est-ce que le Congrès a délégué sans conditions à des intérêts privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent?
Oui, par la loi des Banques Nationales en 1863, et la loi de la Réserve Fédérale en 1913, ainsi que d'autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle?
Parce que chaque fois qu'un Franklin, un Jefferson, un Jackson, un Lincoln ou tout autre homme public honnête a essayé de faire prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés de l'argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force et ils ont utilisé la presse qu'ils contrôlent, leurs politiciens lèche-bottes, leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé, et leur pouvoir sur la prospérité des Etats-Unis pour arrêter toute campagne pour la liberté économique. Jusqu'ici, ils ont réussi.
Comment le Congrès peut-il récupérer son privilège d'émettre l'argent?
Il n'a aucun besoin de récupérer ce qu'il n'a pas le droit de céder. Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l'exercice de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que les Banques de la Réserve fédérale sont réellement fédérales (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas. Les Banques de la Réserve fédérale sont des sociétés par actions privées qui appartiennent entièrement à d'autres compagnies connues sous le nom de banques membres. Elles ne sont pas plus fédérales que ne l'est la «Boulangerie fédérale» ou la «Blanchisserie fédérale».
Qu'est-ce qu'une Banque de la Réserve fédérale?
C'est une banque centrale, la banque des banquiers.
L'usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l'argent est manufacturé dans le but de créer des dettes, l'argent est-il émis avant tout à des fins usuraires?
Oui. L'argent est mis au monde par les banques sous forme de prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise de l'argent.
Qu'est-ce que l'usure?
L'usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger un taux d'intérêt exagéré et anormal. 2. Exiger un intérêt sur tout prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l'intérêt sur un prêt d'argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l'emprunteur un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il n'a pas semé.
L'usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l'encontre de l'enseignement chrétien.
Les effets d'un système d'argent malhonnête
Qu'arrivera-t-il si le système d'argent actuel continue et si la politique économique actuellepersiste?
1. Des particuliers créeront l'argent pour leur profit personnel. 2. Des compagnies organisées pour la production, comme les automobiles, l'acier, le textile, seront dominées par les créateurs de l'argent. 3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates de l'argent. 4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies dominées par les banquiers, continuera de tromper la population. 5. Le système d'éducation continuera de cacher les vérités de l'économie dans nos écoles. 6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements démocratiques, et renonceront sans s'en apercevoir à toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs libertés. Une dictature suivra automatiquement.
Les avantages d'un système d'argent honnête
Qu'arrivera-t-il après qu'un système d'argent honnête a été établi?
Un système d'argent honnête nous aidera à:
1. Redonner la souveraineté sur l'argent à ses possesseurs de droit — le peuple — par l'entremise du Congrès. 2. Débarrasser le Con- grès des politiciens serviles. 3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs de l'argent qui ont souvent été la cause des guerres. 4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements pourront passer des lois indépendantes des financiers internationaux. 5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l'enseignement de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour toutes de la domination des créateurs de l'argent. 6. Permettre à la vertu chrétienne d'être pratiquée lorsque n'existe plus la misère en face de l'abondance.

L'abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physique et politique ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de la liberté financière. Il est indispensable que nous, Américains, reprenions notre droit souverain d'émettre notre argent et d'en régler la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux banques de la Réserve fédérale qui créent notre argent à partir de rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C'est la bourse ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité. Vous devez répandre l'évangile de la liberté financière même au prix de votre vie... Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants de la presse, des politiciens et des poltrons! Mettez de côté votre léthargie!
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées. Cela peut être accompli en demandant l'institution d'un système d'argent honnête... Les changeurs d'argent doivent être chassés du temple des Etats-Unis. Si nous de cette génération, paralysés par la drogue de l'indifférence et recroquevillés par les appels à l'égoïsme, ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d'argent, que personne ne [pleure, n'honore et ne chante notre mémoire!







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Message par françoise dumoulin Mar 9 Oct 2012 - 10:55

J'ai une vision plus "simpliste" du rôle de l'argent.

- l'argent doit être d'abord le fruit du travail de toute une vie
- l'argent doit permettre à chacun de vivre dignement
- l'argent doit permettre aux plus riches de veiller sur les plus pauvres
- l'argent doit créer des emplois
- les intérêts de l'argent sont nécessaires pour maintenir un capital DUREMENT acquis
- l'argent doit être placé SELON UNE ETHIQUE MORALE
Spéculer en bourse sur la vie et l'avenir de frères... devient diabolique...
(et est-ce si efficace à long terme ?... quand on voit aux conséquences que ça a en cas de crise... OU si on réalise que c'est par là que tout a commencé)
- ceux qui ont l'intelligence ET les moyens de gagner de l'argent... doivent penser à ceux qui n'en ont pas reçu autant
- etc...
(EN BREF : "contentons-nous" de nous comporter comme dans la parabole des TALENTS).

CE QUI N'EST PAS NORMAL...
1)- c'est qu'une poignée d'individus se partagent le reste du monde POUR LEUR BONS PLAISIRS

NB : permettre à ces poignées (ou à ces "privilégiés")
- D'AFFAMER le monde... (notamment en spéculant sur des produits alimentaires)
- ou de posséder tellement d'argent qu'ils ne se plient plus à aucune loi... NI AUCUNE ETHIQUE (c'est le cas de l'homme le plus riche du monde QUI VIT AU BRESIL...)
- ou de délocaliser leurs usines RENTABLES
- ou de SOUSTRAIRE leurs capitaux du circuit pour le placer en paradis fiscaux
EST IMMORAL...
EST DANGEREUX...
EST une HONTE pour l'humanité.

2)- c'est qu'une poignée de gros patrons EXPLOITENT leurs ouvriers LEUR FONT PERDRE LEUR "GAGNE PAIN"... pour satisfaire LE PLAISIR des actionnaires...
(n'hésitant pas à plonger leur pays, LEUR PATRIE, dans le cahot).

3)- c'est que des hommes de pouvoir... NE NE SE MOBILISENT PAS COLLECTIVEMENT
(NE REAGISSENT PAS CONCRÊTEMENT sur tout ça)
ET LAISSENT LA MISERE GUIDER LES COEURS... JUSQU'AU POINT DE NON RETOUR
ETC...

EN BREF : QUE TOUTES LES VALEURS HUMAINES... DISPARAISSENT
à la merci d'ARGENT INUTILE... ET DORMANT

DIEU N'A JAMAIS VOULU CA.


Nous venons, en quelques décennies à peine, de détruire le monde...
il est peut-être temps de faire "machine arrière"
ET DE LE REPENSER... EN TENANT COMPTE DE NOS ERREURS (c'est ça... OU mourir... )

NOUS ARRIVONS AU : "ET s'il n'en reste plus que..."
DIEU va-t-il détruire ce monde ? OU allons- NOUS le faire nous-même...?

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Message par françoise dumoulin Mar 9 Oct 2012 - 11:48

(suite)
CROYEZ-VOUS QU'ILS AIENT BESOIN DE TOUT CA ?

QUELLES CONSEQUENCES croyez-vous que ça ait... lorsque des hommes COMPETENTS dans UN domaine de prédilection,
- deviennent plus riches ET plus puissants que des NATIONS UNIES
- que des conseillers "malhonnêtes" rentrent dans leurs vies..
- etc...

D'Où proviennent tant de richesses ?
(et c'est sans compter celle qui DORT... dans des paradis fiscaux)

NE DOIT ON PAS INVENTER UN OUTIL
POUR QU'ILS EN REMETTENT UNE PARTIE DANS UN POT COMMUN pour la reconstruction ET la paix ?



JE CITE :

Voici à nouveau la liste des 10 hommes les plus riches du monde pour l’année 2012. Forbes réunit pour une 25e année consécutive le classement des milliardaires du monde, dont 1226 personnes en font partie pour un total de 4,6 billions de dollars (4600 milliards). Ce montant représente plus d’une fois et demie le PIB de la France, soit la production totale des biens et services au cours d’une année.

Ces personnes sont originaires de 58 pays différents, mais on en dénombre davantage aux États-Unis, en Asie et en Europe.

Contrairement à l’année dernière, on ne retrouve aucune femme au saint du palmarès des dix personnes les plus riches de la planète.

1re position : Carlos Slim Helu – 69 milliards de dollars

L’homme le plus riche de l’année 2010 et 2011 n’a pas perdu son titre en 2012. Il est officiellement l’homme le plus riche du monde pour la troisième année consécutive. Sa fortune a par contre diminué de 5 milliards de dollars. Ce mexicain de 71 ans est devenu propriétaire de la compagnie de téléphone Telmex en 1990 et possède depuis environ 90 % du marché de son pays. Il détient des parts dans plusieurs autres compagnies de l’industrie des télécommunications et médias. Il est intéressant de noter que la fortune de M. Slim Helu équivaut à environ 7 % de l’économie de son pays.

2e position : Bill Gates — 61 milliards de dollars

Après avoir trôné 14 fois au sommet de cette liste entre 1997 et 2009, le fondateur de Microsoft se retrouve pour la troisième année consécutive en deuxième place. L’informaticien américain, âgé de 56 ans, a délaissé il y a quelques années la direction de son entreprise et consacre maintenant son temps (ainsi qu’une bonne partie de sa fortune) à sa fondation humanitaire. Sa fortune s’est accrue de 5 milliards de dollars.

3e position : Warren Buffet — 44 milliards de dollars

C’est encore une fois Warren Buffet, le renommé investisseur américain, qui détient la troisième position de ce palmarès. Malgré sa grosse fortune, cet homme se contente d’un style de vie plutôt modeste. Il habite la même maison, à Omaha, depuis 1957. Il a enregistré en 2012 une baisse de sa fortune pour un montant de 6 milliards de dollars.

4e position : Bernard Arnaud — 41 milliards de dollars

Nous traversons l’Atlantique pour décerner la quatrième position à un français qui a su, au cours de l’année 2010, accroître sa fortune de 49 %. Il possède le groupe de luxe LVMH (Louis Bernard Arnault Vuitton, Moet & Chandon) et est officiellement l’homme le plus riche de France.

5e position : Amancio Ortega – 37,5 milliards de dollars

M. Ortega a ouvert la première boutique de vêtements Zara, qui se retrouve aujourd’hui un peu partout sur la planète. Cet espagnol a su apporter à l’industrie de la mode un nouveau concept, celui d’offrir de nouveaux vêtements chaque semaine plutôt que lors des changements de saison. Il possède aussi l’entreprise Inditex Group, qui compte 8 marques. Il détient la plus grande fortune espagnole.

6e position : Lawrence Ellison – 36 milliards de dollars

M. Ellison est le deuxième informaticien américain à figurer parmi les plus fortunés de cette planète. Le cofondateur d’Oracle Corporation a perdu plus de 3 milliards de dollars en 2011 et passe de la 5e à la 6e position dans ce classement des hommes les plus riches du monde.

7e position : Eike Batista — 30 milliards de dollars

Cette année, Batista gagne une position et devient le 7e homme le plus riche du monde. Toutefois, sa fortune est restée stable à 30 milliards de dollars. Ce fils de ministre brésilien œuvre dans les industries minières et pétrolières.

8e position : Stefan Persson — 26 milliards de dollars

Cet homme d’affaires suédois est le fils du fondateur de la chaîne de magasin de vêtements H&M. Il a su augmenter d’un cran sa fortune en 2012 afin de joindre le top 10. Il s’agit de la troisième personne à œuvrer dans le secteur de la mode au sein de ce classement. Il faut croire que ça paye bien!

9e position : Li Ka-shing – 25,5 milliards de dollars

Li Kar-shing est l’homme le plus riche et influent de Chine. Ses actifs représenteraient 11,5 % de la bourse de Hong Kong. Ce milliardaire possède deux conglomérats et détient un portefeuille immobilier imposant.

10e position : Karl Albrecht – 25,4 milliards de dollars

Karl Albrecth est l’homme le plus riche d’Allemagne. Il est le fondateur de la chaîne de supermarché ALDI. Il passe du 12e au 10e rang pour cette année 2012. À 92 ans, il est considéré comme l’homme le plus le vieux à avoir autant d’argent.




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Message par fraysse Mar 9 Oct 2012 - 20:13

ces hommes sont de petits arbres qui cachent la forêt des banksters et têtes couronnées qui mettent les nations à genoux!

la fed et son plan de destruction de l économie par fabrication de dollars pq et spéculation sur les dettes ainsi créées en est responsable.

il sera d ailleurs notable de remarquer que rien ne sera fait avant les élections us et la mise en place du mormon si il correspond au critère voulus par ces messieurs.

Après les élections us vous aurez surement un aperçu de la politique monétaire mondiale des 4 années à venir!

fraysse
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