la hongrie chrétienne et patriote
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la hongrie chrétienne et patriote
La Hongrie chrétienne et patriote
Ne l’appelez plus « République de Hongrie » : sa nouvelle Constitution est entrée en vigueur dimanche et elle est devenue, tout simplement la Hongrie. Une patrie, cela existe indépendamment de sa forme politique.
La Hongrie, donc, est devenue par la volonté des deux tiers de son Parlement un Etat qui fait référence explicite à Dieu dans sa Constitution. « Dieu bénisse les Hongrois » dit-elle – et ce n’est rien à côté de son long préambule qui rattache le pays à ses racines et à son identité chrétienne, un cri de fierté (traduit intégralement sur mon blog le 19 avril dernier).
« Nous sommes fiers de ce que notre roi saint Etienne ait établi l’Etat hongrois sur des fondations fermes il y a mille ans, et qu’il ait fait de notre pays une partie de l’Europe chrétienne. »
La nouvelle Constitution affirme solennellement l’humanité de l’embryon dès la conception :
« La dignité humaine est inviolable. Chacun a droit à la vie et à la vie humaine, la vie du fœtus sera protégée depuis la conception. Les pratiques eugénistes visant la sélection des personnes, transformant le corps humain et ses parties en source de profit, et le clonage reproductif des êtres humains sont interdits. »
Mais elle réserve également le mariage à « un homme et une femme », elle protège la famille, la propriété, l’héritage, soutient la natalité. Et tout en affirmant l’indépendance des Eglises, elle précise : « L’Etat coopérera avec les Eglises dans la poursuite d’objectifs au bénéfice de la communauté. »
Et, non moins important, elle impute la responsabilité des crimes du communisme jusqu’en 1989… aux dirigeants communistes tels qu’ils se sont ressuscités dans le « parti socialiste ».
On parle beaucoup d’objectifs « personnels » du Premier ministre Viktor Orban, qui verrouille le pouvoir de son parti, met les médias au pas et concrétise ses vues sur des territoires perdus au début du XXe siècle. Mais quoi qu’il en soit c’est une Constitution qui s’inscrit clairement dans la reconnaissance de la loi naturelle.
Preuve que même au sein de l’Union européenne, on peut affirmer avec indépendance et souveraineté des vérités à contre-courant…
Oui, mais cela n’ira pas sans difficultés. Orban est accusé d’« isoler » son pays au sein de l’Union, face aux Etats-Unis et au FMI dont il a pourtant eu grand besoin dans des passes économiques très difficiles. C’est pourquoi Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et président des Libéraux au Parlement européen, considère la nouvelle Constitution comme le « cheval de Troie d’un système politique plus autoritaire fondé sur la perpétuation du pouvoir d’un seul parti ».
Comme si l’Union européenne, union soviétoïde d’un genre nouveau, n’était pas en train de confisquer les droits des peuples d’une manière à la fois plus radicale et plus insidieuse ! Comme si un pays qui a vécu pendant des décennies sous la botte communiste n’avait pas le droit de choisir de rompre aussi définitivement que possible avec cette tyrannie effrayante ! Hilary Clinton s’est inquiétée de « l’état de la démocratie » en Hongrie, parce que face à l’idéologie, la volonté de la majorité n’a strictement aucune importance.
Viktor Orban continue de l’affirmer, cette souveraineté, en refusant de se soumettre à Bruxelles sur la question de la banque centrale : celle-ci se doit d’être « indépendante », selon les exigences de la Commission. Vendredi dernier, la réforme de la Banque centrale adoptée a fait passer de deux à trois le nombre d’adjoints du président et retire à celui-ci la prérogative de les choisir, au profit du chef du gouvernement. Le conseil monétaire de la Banque centrale passera de sept à neuf personnes, ses deux membres extérieurs supplémentaires étant, comme quatre autres, nommés par le Parlement, donc par le Fidesz.
Bien entendu, Bruxelles a mis en garde la Hongrie contre l’ensemble de sa Constitution que la Commission entend « évaluer », particulièrement irritée à cause du chapitre sur les crimes communistes, de l’adoption d’une nouvelle loi qui réduit d’environ 300 à 14 les communautés bénéficiant de subventions publiques au profit de religions historiques comme le catholicisme, les nouvelles devant se faire agréer par le Parlement, et de l’exigence d’une majorité des deux tiers au Parlement pour instituer de nouvelles taxes.
Voilà donc la Hongrie sous surveillance, et susceptible d’être sanctionnée.
En attendant, elle fait preuve d’une belle vigueur.
JEANNE SMITS
Article extrait de PRESENT du n° 7509
du Mardi 3 janvier 2012
Ne l’appelez plus « République de Hongrie » : sa nouvelle Constitution est entrée en vigueur dimanche et elle est devenue, tout simplement la Hongrie. Une patrie, cela existe indépendamment de sa forme politique.
La Hongrie, donc, est devenue par la volonté des deux tiers de son Parlement un Etat qui fait référence explicite à Dieu dans sa Constitution. « Dieu bénisse les Hongrois » dit-elle – et ce n’est rien à côté de son long préambule qui rattache le pays à ses racines et à son identité chrétienne, un cri de fierté (traduit intégralement sur mon blog le 19 avril dernier).
« Nous sommes fiers de ce que notre roi saint Etienne ait établi l’Etat hongrois sur des fondations fermes il y a mille ans, et qu’il ait fait de notre pays une partie de l’Europe chrétienne. »
La nouvelle Constitution affirme solennellement l’humanité de l’embryon dès la conception :
« La dignité humaine est inviolable. Chacun a droit à la vie et à la vie humaine, la vie du fœtus sera protégée depuis la conception. Les pratiques eugénistes visant la sélection des personnes, transformant le corps humain et ses parties en source de profit, et le clonage reproductif des êtres humains sont interdits. »
Mais elle réserve également le mariage à « un homme et une femme », elle protège la famille, la propriété, l’héritage, soutient la natalité. Et tout en affirmant l’indépendance des Eglises, elle précise : « L’Etat coopérera avec les Eglises dans la poursuite d’objectifs au bénéfice de la communauté. »
Et, non moins important, elle impute la responsabilité des crimes du communisme jusqu’en 1989… aux dirigeants communistes tels qu’ils se sont ressuscités dans le « parti socialiste ».
On parle beaucoup d’objectifs « personnels » du Premier ministre Viktor Orban, qui verrouille le pouvoir de son parti, met les médias au pas et concrétise ses vues sur des territoires perdus au début du XXe siècle. Mais quoi qu’il en soit c’est une Constitution qui s’inscrit clairement dans la reconnaissance de la loi naturelle.
Preuve que même au sein de l’Union européenne, on peut affirmer avec indépendance et souveraineté des vérités à contre-courant…
Oui, mais cela n’ira pas sans difficultés. Orban est accusé d’« isoler » son pays au sein de l’Union, face aux Etats-Unis et au FMI dont il a pourtant eu grand besoin dans des passes économiques très difficiles. C’est pourquoi Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et président des Libéraux au Parlement européen, considère la nouvelle Constitution comme le « cheval de Troie d’un système politique plus autoritaire fondé sur la perpétuation du pouvoir d’un seul parti ».
Comme si l’Union européenne, union soviétoïde d’un genre nouveau, n’était pas en train de confisquer les droits des peuples d’une manière à la fois plus radicale et plus insidieuse ! Comme si un pays qui a vécu pendant des décennies sous la botte communiste n’avait pas le droit de choisir de rompre aussi définitivement que possible avec cette tyrannie effrayante ! Hilary Clinton s’est inquiétée de « l’état de la démocratie » en Hongrie, parce que face à l’idéologie, la volonté de la majorité n’a strictement aucune importance.
Viktor Orban continue de l’affirmer, cette souveraineté, en refusant de se soumettre à Bruxelles sur la question de la banque centrale : celle-ci se doit d’être « indépendante », selon les exigences de la Commission. Vendredi dernier, la réforme de la Banque centrale adoptée a fait passer de deux à trois le nombre d’adjoints du président et retire à celui-ci la prérogative de les choisir, au profit du chef du gouvernement. Le conseil monétaire de la Banque centrale passera de sept à neuf personnes, ses deux membres extérieurs supplémentaires étant, comme quatre autres, nommés par le Parlement, donc par le Fidesz.
Bien entendu, Bruxelles a mis en garde la Hongrie contre l’ensemble de sa Constitution que la Commission entend « évaluer », particulièrement irritée à cause du chapitre sur les crimes communistes, de l’adoption d’une nouvelle loi qui réduit d’environ 300 à 14 les communautés bénéficiant de subventions publiques au profit de religions historiques comme le catholicisme, les nouvelles devant se faire agréer par le Parlement, et de l’exigence d’une majorité des deux tiers au Parlement pour instituer de nouvelles taxes.
Voilà donc la Hongrie sous surveillance, et susceptible d’être sanctionnée.
En attendant, elle fait preuve d’une belle vigueur.
JEANNE SMITS
Article extrait de PRESENT du n° 7509
du Mardi 3 janvier 2012
violaine- Avec les anges
- Messages : 6385
Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
Re: la hongrie chrétienne et patriote
désolée je n'arrive pas à le mettre en plus grand
violaine
violaine
violaine- Avec les anges
- Messages : 6385
Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
Re: la hongrie chrétienne et patriote
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Message modéré - Motif : doublon[/mod]
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s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: la hongrie chrétienne et patriote
la hongrie a connu le communisme pur et dur , apres la seconde guerre mondiale , avec des persecutions contre les religions , specialement la religion catholique............... ceci explique , pourquoi cette nation tient tellement a son identite chretienne , les annees d`atheisme force etaient des annees tres sombres
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: la hongrie chrétienne et patriote
Encore la Hongrie
La Commission européenne est furieuse : elle avait donné jusqu’au 19 août au gouvernement hongrois pour qu’il s’explique sur le scandaleux assouplissement des conditions d’entrée des Russes et des Biélorusses dans le pays pour y travailler (il accorde aux « travailleurs invités » un séjour de deux ans, renouvelable pour trois années supplémentaires). D’autant plus scandaleux que la Hongrie préside actuellement l’UE. Et il n’y a pas de réponse.
La Commission est obligée toutefois de reconnaître que cette politique relève exclusivement des Etats membres, et non de Bruxelles. Mais quand même, on parle ici d’un Etat agresseur, de l’ennemi qui menace toute l’Europe, et on ne peut pas décemment laisser entrer des gens qui seront forcément des espions à la solde de Poutine.
En outre, huit pays nordiques (le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège et la Suède) ont écrit à Bruxelles le 15 août :
« Indépendamment du fait qu’elle relève de la compétence nationale ou de l’Union, nous sommes inquiets que cette décision puisse constituer un risque sérieux pour la sécurité de tous les États membres. La réponse de la Hongrie, votre analyse et les prochaines étapes seront de la plus haute importance pour garantir notre sécurité nationale. »
Budapest a aussitôt répondu à cette lettre par la voix du ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjártó :
« L’inclusion des citoyens russes et biélorusses dans le programme de la carte nationale ne pose aucun risque de sécurité du point de vue de l’espace Schengen, puisque ces personnes doivent toujours se soumettre à un contrôle complet pour entrer et séjourner en Hongrie. Toutes les affirmations contraires de nos collègues d’Europe du Nord et des pays baltes, qui sont aveuglés par leur adhésion au camp des partisans de la guerre, ne sont que des mensonges. »
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2024/08/20/encore-la-hongrie-6511227.html
La Commission européenne est furieuse : elle avait donné jusqu’au 19 août au gouvernement hongrois pour qu’il s’explique sur le scandaleux assouplissement des conditions d’entrée des Russes et des Biélorusses dans le pays pour y travailler (il accorde aux « travailleurs invités » un séjour de deux ans, renouvelable pour trois années supplémentaires). D’autant plus scandaleux que la Hongrie préside actuellement l’UE. Et il n’y a pas de réponse.
La Commission est obligée toutefois de reconnaître que cette politique relève exclusivement des Etats membres, et non de Bruxelles. Mais quand même, on parle ici d’un Etat agresseur, de l’ennemi qui menace toute l’Europe, et on ne peut pas décemment laisser entrer des gens qui seront forcément des espions à la solde de Poutine.
En outre, huit pays nordiques (le Danemark, l’Estonie, la Finlande, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège et la Suède) ont écrit à Bruxelles le 15 août :
« Indépendamment du fait qu’elle relève de la compétence nationale ou de l’Union, nous sommes inquiets que cette décision puisse constituer un risque sérieux pour la sécurité de tous les États membres. La réponse de la Hongrie, votre analyse et les prochaines étapes seront de la plus haute importance pour garantir notre sécurité nationale. »
Budapest a aussitôt répondu à cette lettre par la voix du ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjártó :
« L’inclusion des citoyens russes et biélorusses dans le programme de la carte nationale ne pose aucun risque de sécurité du point de vue de l’espace Schengen, puisque ces personnes doivent toujours se soumettre à un contrôle complet pour entrer et séjourner en Hongrie. Toutes les affirmations contraires de nos collègues d’Europe du Nord et des pays baltes, qui sont aveuglés par leur adhésion au camp des partisans de la guerre, ne sont que des mensonges. »
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2024/08/20/encore-la-hongrie-6511227.html
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Localisation : Sud-Ouest
Inscription : 21/01/2023
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