Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
Message de Jésus - apparitions de ROME à Marisa (1970 - 1997)
Jésus : Dieu ne regarde pas les races, les ethnies, les religions, mais simplement ses enfants. Pour ce qui regarde les religions, sache, Mirella que tous avant ou ensuite comprendront et se convertiront à la vraie et unique religion : la religion chrétienne qui est née du Christ.
Donc, il n'existe pas des religions, aux yeux de Dieu, il y a des cultes divers mais une seule religion : celle du Christ son Fils, envoyé sur la terre pour notre salut. Chaque peuple non chrétien est ensuite baptisé au nom de l'Esprit-Saint dans le Christ. Au ciel, il n'existe pas des religions (mais) une seule et sainte religion.
Je suis Dieu et il n'y en a pas d'autre que Moi, mais ce n'est pas pour cela que les musulmans, les juifs et les membres de toutes les autres religions n'entreront pas au Paradis. (...) Je suis le Dieu de tous, J'aime tout le monde et Je veux sauver tout le monde.
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Jeu 15 Déc 2011 - 1:52, édité 1 fois
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Je suis la résurrection et la vie éternelle
Ce texte est extrait du dernier livre de révélation de JNSR (France) "Témoins de la Croix" - tome 10 - " Le secret de Marie" Edition RESIAC
(...) Je suis là à t'écouter, comme toi, tu M'entends également.
Mon Pays d'Israël devient une plaie vivante, une montagne d'égarements : ils ne se souviennent plus de Dieu, ni de Ses divins Commandements.
Ils savent que le Messie devait venir et ils Lattendent toujours dans la crainte, la joie et l'espoir. Vont‑ils reconnaître le Père qui vit en Moi ? Vont‑ils voir, en le Père, le Fils qui vit en Lui?
Si cela devait se faire d'eux‑mêmes, NON
Mais Je dois Me montrer, devant eux, comme leur Roi refusé depuis Ma Sainte Naissance en Mon pays d'Israël. Roi, Je le suis, du Ciel comme de la Terre, Roi comme Mon Père qui est l'Éternel, Roi de l'Univers visible et invisible.
Peux‑tu voir, en ce Peuple, une lueur d'espérance générale ? Non, pas encore tout à fait, mais il le pressent, car Dieu leur a donné le meilleur de Lui‑même, Moi, Son Fils, pour mourir chez ce Peuple béni de Dieu, pour renaître en ce même Pays, pour vivre avec ce Peuple qui est Mien, qui M'a aimé, qui M'a renié et qui M'a trahi jusqu'à Ma Mort.
Vois‑tu, ce qui les attend, c'est une frayeur immense, comme l'enfant que l'on a apeuré craint les fantôme : ils vont voir le Père en Moi, car la mémoire de Mon Peuple, transmise par Mes anciens Patriarches, est restée fidèle. Ils voient et ils ressentent par Abraham, par Moïse et, devant eux, le Fils de Dieu apparaîtra, sorti de la Nuée, comme pour la Traversée de la Mer Rouge.
Ils crieront leur joie. Et comme celui qui va toucher la Chair, croyant que c'est du bois, un fantôme ou une statue de bois, ils réagiront comme Saint Thomas Oui f Celui‑ci est bien le Ressuscité, j'ai touché Sa Chair, c'est le Fils du Dieu Vivant, et c'est le Vivant que nous attendions, le Messie.
Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, qui peut le nier ? Les fils d'Abraham feront venir tous les enfants du père des Croyants, leurs frères de sang, personne ne sera lésé car J'aime également les enfants d'lsmaêl (les musulmans).
Si Je te dis à l'instant : " va, agenouille‑toi devant ton Dieu " même au prix d'une remontrance d'un Chef d'État, ou encore dans un pays athée, que fais‑tu? "Seigneur, Tu me donneras la force nécessaire pour l'affronter par la suite mais, en premier, je T'écoute et je tombe à genoux."
Ainsi fera le Peuple frère de Jacob‑Israel : lsmaêl tombera à genoux devant Moi, non par peur mais par Amour ; ils auront la connaissance perdue qui remontera en leur esprit et en leur coeur.
Vois ce moment‑là : vous le verrez en chaque Peuple qui a été aveuglé depuis si longtemps. Mais que les bourreaux, qui ont fait de leurs frères des esclaves, leur ôtant la dignité et la vie, ne se croient pas libérés de leur peine, car le Jugement divin est aussi merveilleux que la Miséricorde divine qui est équitable en tout, charitable en tout et qui viendra visiter chaque âme au Jour que Dieu S'est choisi, et qui s'appellera la Sainte Justice de Dieu, l'Éveil des Nations, le Repentir Mondial.
Un vent d'Amour baignera la Terre entière. Les uns ouvriront les yeux, d'autres se mettront à courir en tous sens, d'autres respireront l'air devenu doux, plein de senteurs agréables, c'est le Printemps de Dieu, d'autres crieront de joie et chanteront des hymnes d'allégresse, nouveaux comme cette Terre qui regarde, ébahie, les Cieux Nouveaux remplis d'Anges qui ne cessent de chanter la Gloire de Notre Dieu trois fois Saint. (...)
http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/musulman.htm
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Jeu 15 Déc 2011 - 1:50, édité 2 fois
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Jésus, délivrez nous de la confusion qui nous menaçe par ta douçeur
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Jeu 15 Déc 2011 - 1:42, édité 1 fois
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PONTIFE :( PONTIFEX ) celui qui construit des ponts entre les hommes
.http://www.spiritualite-chretienne.com/actualite/europe.html
03 DECEMBRE 2008 - Lettre de Benoît XVI notre Souverain Pontife
aux Conseils pontificaux de la culture et pour le dialogue interreligieux
à l'occasion de la journée d'études organisée sur le thème : « Culture et Religion en dialogue »
Benoît XVI a adressé ce message au président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran, et au président du Conseil pontifical de la culture, Mgr Gianfranco Ravasi, à l'occasion de la journée d'études organisée par ces deux dicastères, jeudi dernier, 4 décembre, sur le thème : « Cultures et Religions en dialogue », et ceci dans le cadre de l'année du Dialogue interculturel promue par l'Union européenne.
« C'est justement en cette heure, parfois dramatique, que, même si hélas de nombreux Européens semblent ignorer les racines chrétiennes de l'Europe, celles-ci sont vivantes, et devraient tracer le chemin et nourrir l'espérance de millions de citoyens qui partagent les mêmes valeurs », affirme Benoît XVI.
L'Europe contemporaine, fait observer le pape, est « le fruit de deux mille ans de civilisation » et elle plonge ses racines à la fois dans l'immense patrimoine d'Athènes et de Rome, et surtout dans le « terrain fécond du christianisme » qui s'est révélé capable de « créer de nouveaux patrimoines culturels tout en recevant la contribution originale de chaque civilisation ».
Benoît XVI relève l'un de ces fruits : la naissance d'un nouvel humanisme. « Le nouvel humanisme, issu de la diffusion du message évangélique, exalte, affirme le pape, tous les éléments dignes de la personne humaine et de sa vocation transcendante, en les purifiant des scories qui obscurcissent le visage de l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu ».
Le pape voit dans ce passé et ce présent européen une responsabilité particulière de ce continent envers toute l'humanité. « L'Europe nous apparaît ainsi aujourd'hui comme un précieux tissu, dont la trame est formée par les principes et les valeurs jaillies de l'Evangile, a-t-il expliqué, alors que les cultures nationales ont su broder une immense vérité de perspectives qui manifestent les capacités religieuses, intellectuelles, techniques, scientifiques et artistiques de l'Homo europeus. Dans ce sens, nous pouvons affirmer que l'Europe a eu et a encore une influence culturelle sur l'ensemble du genre humain, et qu'elle ne peut pas manquer de se sentir particulièrement responsable non seulement de son avenir, mais aussi de celui de l'humanité tout entière ».
Le dialogue, ajoute le pape, est une tâche pour l'Eglise aujourd'hui. « L'Eglise, insiste-t-il, doit entrer en dialogue » avec ce monde « pluraliste » dans lequel elle vit, et les croyants doivent être « toujours prêts à promouvoir des initiatives de dialogue interculturel et interreligieux, afin de stimuler la collaboration sur des thèmes d'intérêt réciproque comme la dignité de la personne humaine, la recherche du bien commun, la construction de la paix, le développement ».
Or le pape précise les critères d'un dialogue « authentique » : il doit éviter de « céder au relativisme et au syncrétisme » et être animé « d'un respect sincère pour les autres et d'un généreux esprit de réconciliation et de fraternité ».
C'est pourquoi le pape encourage ceux qui se dédient « à la construction d'une Europe accueillante, solidaire, et toujours plus fidèle à ses racines ».
Il invite les croyants à « contribuer non seulement à garder jalousement l'héritage culturel et spirituel qui les caractérisent, et qui fait partie intégrante de leur histoire », mais aussi à rechercher des « voies nouvelles pour affronter de façon adéquate les grands défis qui caractérisent l'époque post-moderne ».
Il cite notamment cinq défis : « la défense de la vie de l'homme à chacune de ses phases », « la protection de tous les droits de la personne et de la famille », « la construction d'un monde juste et solidaire », le « respect de la création », et, justement, « le dialogue interculturel et interreligieux ».
Benoît XVI souligne que le « dialogue » est une « priorité » pour l'Europe, et que « la diversité doit être accueillie comme un fait positif », c'est-à-dire qu'il ne suffit pas de reconnaître « l'existence de la culture de l'autre », mais il faut aussi « désirer en recevoir un enrichissement ».
Source : Agence Zenit
Lettre intégrale en italien sur le site du Vatican
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Jeu 15 Déc 2011 - 1:48, édité 1 fois
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La barque de Pierre que le pape confie à l' Enfant-Jésus.
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
Brenda Lee- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
vous avez raison, le croissant n'est pas près de rejoindre la Croix, si à la fin des temps
violaine
violaine- Avec les anges
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
Cette article est-il du domaine de l'histoire?
Car j'ai un doute.
travaillons pour la paix et l' entente entre les peuples
sans prétention aucune.
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le dialogue interreligieux est l' avenir de l' homme!( Benoît XVI )
Comment se vivent des JMJ interreligieux ? Quel regard porte sur l'événement les juifs et musulmans qui vont y participer ? Retrouvez sur notre site les chroniques de Samuel, Farah et Benjamin tout au long de l'aventure.
22 chrétiens, 3 musulmans et un juif : pour cette 16e édition des Journées mondiales de la jeunesse, les catholiques ne seront pas les seuls à venir à la rencontre de Benoît XVI. Du 6 au 21 août, les jeunes de Coexister passeront par Loyola, Cordoue ou Grenade avant de rejoindre des groupes issus de tous les pays à Madrid, à partir du 16 août.
« L'idée a été suggérée par des juifs et musulmans de notre association », se souvient Samuel Grzybowski. Après avoir vu des clips enflammés des JMJ, ils ont fait savoir aux chrétiens avec qui ils partagaient déjà de nombreuses activités durant l'année au sein de Coexister, qu'ils avaient envie de vivre ce moment avec eux.
INTERRELIGION
C'est la première fois que des jeunes de ces trois religions partiront ensemble, même si d'autres initiatives comme un groupe strasbourgeois de chrétiens et israéliens est aussi à noter cette année. « Cela n'a pas été facile, rappelle pourtant Samuel. Nous avions lancé le projet avec l'objectif d'être à parité... »
Si les chiffres ne sont pas au rendez-vous, ceux qui sont inscrits se préparent avec enthousiasme : ni les jeunes du groupe ni les accompagnateurs spirituels – dont le père Rouccou, chargé du dialogue interreligieux auprès de la Conférence des évêques – n'ont encore participé aux JMJ.
« C'est une occasion pour chacun d'entre nous de redécouvrir notre identité, car la rencontre avec l'Autre permet toujours de mieux se connaître. » Une urgence dans le monde contemporain aux yeux des membres de CoExister : « De fait, nous vivons dans une société empreinte d'une grande diversité religieuse. Et je pense que nous n'avons pas le choix : comme disait Martin Luther King, 'Vivons ensemble comme des frères ou nous périrons ensemble comme des imbéciles'. »
Tout le voyage est sous le signe de l'interreligion avec les catéchèses des évêques, les rencontres avec le pape, le festival de la jeunesse... mais aussi, des temps de prière à l'occasion du shabbat, des repas au moment de la rupture du jeûne. Car il s'agit de relever un double défi : permettre aux juifs et musulmans de découvrir le christianisme de l'intérieur en suivant une partie du programme officiel, mais aussi confronter les chrétiens à d'autres manières de pratiquer la religion.
« Quand on invite quelqu'un à manger, on fait attention à ce qu'il soit à l'aise, qu'il se sente chez lui. Nous avons donc fait attention à ce que les juifs et musulmans ne soient pas là en spectateur, mais partie prenante du voyage, acteurs de celui-ci. »
Le reste du temps à Madrid, et notamment pendant les longues et chaudes après-midis consacrées à la sieste, les jeunes du groupe entendent bien discuter avec les jmjistes, histoire de faire connaître leur association, son concept et, si besoin, balayer quelques préjugés.
La clef pour le salut du monde réside à Amsterdam en Hollande... Et c' est la Dame de tous les peuples!
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le dialogue interreligieux est l' avenir de l' homme!( Benoît XVI )
.
Notre Dame de tous les peuples, Marie est la clef unique pour ouvrir un dialogue interreligieux authentique qui préservera le monde du chaos.
Dernière édition par Monsieur Soucolline le Jeu 5 Jan 2012 - 21:45, édité 1 fois
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souvenons-nous
A l'occasion des JMJ à Cologne, trois mois après son élection, Benoît XVI s'exprime pour la première fois sur ce sujet, dans un discours aux représentants de la communauté musulmane d'Allemagne :
« Ensemble, chrétiens et musulmans, nous devons faire face aux nombreux défis qui se posent en notre temps. Il n'y a pas de place pour l'apathie, ni pour l'inaction, et encore moins pour la partialité et le sectarisme. Nous ne devons pas céder à la peur ni au pessimisme. Nous devons plutôt cultiver l'optimisme et l'espérance. Le dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager. C'est une nécessité vitale dont dépend en grande partie notre avenir. »
1. Documentation catholique, n° 2343, 2 octobre 2005.
Dialogue entre les chrétiens et les autres religions.Confiance dans les promesses du Christ.
Quel lien avec les Musulmans ?
Discours de Ratisbonne, 12 septembre 2006
Invité à s'exprimer dans l'Université de Ratisbonne où il avait été étudiant et professeur, le pape prononce un discours sur le thème « Foi, raison et université ». Ce discours suscite une polémique et des réactions vives dans le monde musulman à cause d'une référence faite au début de ce discours à une polémique, vers 1391, entre un empereur byzantin et un savant persan au sujet de la violence en matière de religion, citation mettant en cause le prophète Mohammed.
Devant l'ampleur de l'émotion suscitée dans le monde musulman, le pape réaffirme devant les ambassadeurs des pays musulmans son engagement dans la perspective tracée par le Concile « Dans ce contexte particulier, je voudrais aujourd'hui redire toute l'estime et le profond respect que je porte aux croyants musulmans, rappelant les propos du Concile qui sont pour l'Église catholique la Magna Carta du dialogue islamo-chrétien : « L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes et aux décrets duquel, même s'ils sont cachés, ils s'efforcent de se soumettre de toute leur âme, comme s'est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers» (Déclaration Nostra Aetate, n. 3).
(...) Dans un monde marqué par le relativisme et excluant trop souvent la transcendance de l'universalité de la raison, nous avons impérativement besoin d'un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse. Poursuivant l'œuvre entreprise par mon prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, je souhaite donc vivement que les relations confiantes qui se sont développées entre chrétiens et musulmans depuis de nombreuses années, non seulement se poursuivent, mais se développent dans un esprit de dialogue sincère et respectueux, fondé sur une connaissance réciproque toujours plus vraie qui, avec joie, reconnaît les valeurs religieuses que nous avons en commun et qui, avec loyauté, respecte les différences. »
2. Discours aux ambassadeurs des pays musulmans, Castel gandolfo, 25 septembre 2006, DC 2366, 15/10 /2006
Réunion de l'ensemble des évêques.Personne inspirée par Dieu pour être son porte parole.Concile oecuménique ouvert par le pape Jean XXIII qui réunit à Rome tous les évêques du monde.
Quelles sont les bases du dialogue avec les Musulmans ?
Voyage en Turquie, 28 novembre -1er décembre 2006
A ceux qui s'interrogeaient sur son engagement dans la relation et le dialogue avec les musulmans, Benoît XVI apporte une réponse dans un discours adressé au responsable turc des affaires religieuses, à Ankara et dans un geste, celui de se recueillir au cours de la visite à la Mosquée Bleue d'Istanbul.
« Les chrétiens et les musulmans, suivant leur religion respective, mettent l'accent sur la vérité du caractère sacré et de la dignité de la personne. C'est la base de notre respect et de notre estime réciproque, c'est la base de la collaboration dans le service de la paix entre les nations et les peuples, qui est le désir le plus cher de tous les croyants et de toutes les personnes de bonne volonté. (...)
Comme exemple de respect fraternel avec lequel chrétiens et musulmans peuvent travailler ensemble, j'aime citer les paroles adressées par le pape Grégoire VII, en 1076, à un prince musulman d'Afrique du Nord, qui avait agi avec grande bonté envers les chrétiens placés sous sa juridiction. Le pape Grégoire VII parlait d'une charité spéciale que les chrétiens et les musulmans se doivent réciproquement, puisque « nous croyons et confessons un seul Dieu, même si c'est de manière différente, chaque jour nous le louons et le vénérons comme Créateur des siècles et gouverneur de ce monde » (PL 148, 451). »
Benoît XVI commente ainsi son moment de recueillement à la Mosquée Bleue à l'audience générale du 6 décembre 2006 :
« J'ai pu, dans le même temps, insister sur l'importance que les chrétiens et les musulmans s'engagent ensemble pour l'homme, pour la vie, pour la paix et la justice, en réaffirmant que la distinction entre le domaine civil et le domaine religieux constitue une valeur et que l'Etat doit garantir au citoyen et aux communautés religieuses la liberté effective de culte.
Dans le domaine du interreligieux], la Divine Providence m'a donné d'accomplir, presque à la fin de mon voyage, un geste qui n'était pas prévu au début, et qui s'est révélé très significatif : la visite à la célèbre Mosquée bleue d'Istanbul. En m'arrêtant quelques minutes pour me recueillir en ce lieu de prière, je me suis adressé à l'unique Seigneur du ciel et de la terre, Père miséricordieux de l'humanité tout entière. Puissent tous les croyants se reconnaître comme ses créatures et rendre le témoignage d'une véritable fraternité! »
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
Lotfi- Dans la prière
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La Vierge, ambassadrice du dialogue interreligieux.
Cette année, le 15 août tombe au milieu du ramadan. Traditionnellement, deux semaines avant cette fête chrétienne célébrant l'Assomption de la Vierge Marie, les coptes d'Egypte jeûnent. Il arrive que les fidèles chrétiens soient rejoint par des jeunes musulmanes. Car si Marie joue un rôle important dans la Bible et le christianisme, elle l'est tout autant dans le Coran et l'islam. C'est pour cette même raison qu'en 2010, le Liban avait décrété le 25 mars, fête de l'Annonciation, un jour chômé pour célébrer le lien entre les deux religions.
Pour les chrétiens, la présence de Marie (Miryam) dans le texte coranique est souvent surprenante. Il y existe des parallèles plus ou moins directs avec le texte biblique, l'Annonciation par exemple. Mais on y trouve également des informations non-bibliques. Celles-ci peuvent être inspirées des évangiles apocryphes (Proto-évangile de Jaques, Pseudo-Matthieu, etc.) et, surtout, par des discussions entre juifs et chrétiens de l'époque, ainsi qu'entre différentes sectes chrétiennes (nestoriens, monophysites, jacobins, etc.).
Les ressemblances sont parfois étonnantes : dans le Coran, Myriam est louée comme étant « pure », et elle est appelée « celle qui est restée vierge », « celle qui est restée fidèle à Dieu », « la mère virginale d'Isa ». Mais on trouve aussi des différences comme le beau récit de la naissance miraculeuse de son fils Isa (Jésus). En effet, dans la sourate 19 qui porte le nom « Sourat Miryam », cette naissance a lieu sous un palmier alors que Miryam est seule. Joseph n'apparaît pas dans le récit ; alors que les textes bibliques lui accordent au moins une place même discrète, dans le Coran, il n'est pas évoqué donnant l'impression qu'il s'agit d'une famille mono-parentale.
La plus importante différence entre Miryam et Marie est liée à celle entre Isa et Jésus. Dans la Bible, tout comme dans la théologie chrétienne, tout ce que les chrétiens affirment sur Marie a une raison et une fonction christologique. C'est Jésus de Nazareth, confessé comme Christ et Fils de Dieu, qui est au centre de toute attention. La Bible parle donc souvent de « la mère de Jésus » ou de « sa mère » : Marie est présentée à travers son fils.
Dans le Coran, les choses ne peuvent pas être ainsi : Isa est un prophète, certes, même un très grand prophète, mais pas « Fils de Dieu », « le Verbe fait chair », « Messie ». Miryam n'est donc pas « la mère de mon Seigneur » comme l'appelle Élisabeth dans l'évangile selon Luc. Elle a une identité plus autonome par rapport à son fils ; le Coran ne l'appelle pas « la mère d'Isa », mais au contraire, à 22 reprises, Isa est appelé « le fils de Marie ». Une sorte de féminisme avant la lettre, quand on sait qu'il était d'usage alors de définir l'identité d'un garçon à partir de son père.
On peut s'étonner d'un double disproportion dans le parallèle : tandis que le Coran donne beaucoup plus d'informations sur la vie de Marie que la Bible, la vénération de la mère d'Isa est restée beaucoup plus discrète que le culte marial développé dans le christianisme.
Pour les musulmans, Miryam est certes vierge et mère, mais elle est surtout aya, signe d'Allah, un mot utilisé dans la tradition de l'islam pour désigner les merveilles de la création. Considérées comme signes qui incitent à croire, ces dernières ne sont d'ordinaire pas des êtres humains. Sauf Miryam, qui, en se soumettant à la volonté de Dieu, est devenue un exemple pour tous les musulmans.
Depuis le temps des hadîths, il existe un débat à l'intérieur de l'islam sur Miryam : est-elle la plus parfaite musulmane parmi les femmes ? Elle se trouve en concurrence avec la fille du prophète Mahommet, Fatima, qui a d'ailleurs donné son nom à la petite ville au Portugal connue pour être un des sanctuaires mariaux catholiques les plus visités depuis les évènements de 1917. Finalement, Fatima est la plus vénérée en Islam : elle est appellée « mère des douleurs », « la pure », « Femme du peuple du ciel » et même « La plus grande Marie » – titres qui ne sont pas sans résonance avec ceux que les catholiques servent à Marie.
Chrétiens et musulmans voient donc en Marie un exemple féminin de foi, tout comme pour les deux traditions Abraham en est un masculin. Mais pour les chrétiens, elle est plus que cela : sa participation à l'incarnation a trouvé son expression théologique dans le titre de theotókos, « celle qui a engendré Dieu » (mal traduit en occident par « Mère de Dieu »). Cet élément essentiel de la foi chrétienne constitue sans doute la raison de l'importance plus grande de la vénération de Marie dans le christianisme par rapport à celle dans l'Islam.
Il y a un autre parallèle entre les deux traditions concernant Marie. Longtemps, et trop souvent encore, chrétiens et musulmans ont (volontairement) ignoré un élément clé de l'identité de Miryam/Marie : le fait qu'elle était juive ! Il est vrai que dans l'ancienne littérature rabbinique, on trouve quelques rares passages plus ou moins diffamatoire sur Marie (« cette femme s'était détournée de son mari »), sans doute nourris par les polémiques judéo-chrétiennes.
Plus récemment, quelques penseurs juifs ont essayé de donner une place à Marie/Myriam. Ainsi, David Flusser voit dans la Mater dolorosa la représentante de toutes les femmes juives qui ont dû voir leurs enfants souffrir et mourir lors des persécutions. Aujourd'hui, Miryam/Marie est un pont entre chrétiens et musulmans, et nous ne pouvons plus ignorer qu'avant de nous « appartenir », sa place était au sein du peuple juif à qui Dieu s'est révélé en premier.
sur temoignage chretien.fr
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Re: Jésus appel ses enfants musulmans à le recevoir!
La Bienheureuse Vierge Marie, un signe pour les croyants du troisième millénaire*
De plus en plus, dans le monde de noire temps, des personnes de religions et de cultures différentes se rencontrent et entrent en relation. A travers ces contacts, ceux et celles qui croient en Jésus-Christ ont de nombreuses occasions de témoigner de leas foi dans de Christ, d'annoncer cette foi ou bien d'établir une forme de relations interreligieuses avec des membres de différentes confessions religieuses.
Le plan de salut de Dieu pour toute l' humanité a son centre en Jésus-Christ, le seul et unique Sauveur de tous, selon la foi chrétienne. Dans la mise en œuvre de ce plan, un rôle spécial a été assigné à la Bienheureuse Vierge Marie, comme en témoignent les Evangiles, et même la promesse d'un Sauveur dans le livre de la Genèse. C'est pourquoi les chrétiens, et les catholiques en particulier, s'interrogent parfois sur le rôle de la Vierge de Nazareth dans les relations interreligieuses.
Je suis par conséquent heureux d'avoir été invité à proposes à votxe assemblée, en ce sanctuaire renommé de l'Immaculée Conception, ces quelques réflexions sur "La Bienheureuse Vierge Marie, un signe pour les croyants du troisième millénaire".
Nous allons commences par un court exposé de la place de la Vierge Marie dans les principales religions: le christianisme, le judaisme, l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme et d'autres religions.
Nous allons tout d'abord considérer le rôle providentiel de Marie dans l'approche chrétienne des personnes d'autres religions. Puis nous allons examiner comment des membres de nombreuses religions peuvent regarder Marie comme une femme modèle, comme une source d'inspiration pour la défense de la famille et de la vie humaine, et comme un modèle d'ouverture à Dieu. Nous terminerons ces réflexions en méditant sur la Sainte Vierge comme agent d'harmonie entre les croyants.
1. La Bienheureuse Vierge Marie dans la foi catholique
Ces réflexions étant faites par un catholique, il est bon de commences par une présentation de la Bienheureuse Vierge Marie selon la foi catholique.
Après la chute de nos premiers parents, Dieu nous a promis un Sauveur. Dieu a maudit le serpent : "Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon" (Gn 3:15). Ce lien entre "la femme" et le Sauveur promis a été rendu encore plus manifeste par le prophète Isaïe : "La jeune fine est enceinte et va enfanter un fils qu'elle appellera Emmanuel" (Is 7:14).
A la "plénitude des temps" (cf. Ga 4:4; He 1:2), Dieu a envoyé l'Archange Gabriel annoncer à la Vierge de Nazareth, par quelques mots concis, son plan divin de salut, et le rôle qui serait le sien comme Mère virginale du Sauveur. Marie a accepté. Marie a obéi. Elle est devenue la Mère du Fils de Dieu qui a pris notre nature humaine.
Dieu a doté Marie de dons exceptionnels. Conçue sans la marque du péché originel, elle a été saluée par l'Archange comme la "pleine de grâce". Elle est la fille bien-aimée du Père, la Mère du Fils de Dieu et le temple de l'Esprit-Saint (cf. Lumen Gentium, 53). Marie a eu et la gloire de la maternité, et celle de la virginité. Elle est "le seul orgueil de notre nature corrompue". Elle peut étre appelée le chef d'œuvre de Dieu. Saint Augustin fait l'éloge de cette merveille : "II (Dieu) a choisi la mère qu'il avait créée ; il a créé la mère qu'il avait choisie" (Sermon 69,3.4 ). Associée au Sauveur, elle a été avec le Christ à tous les moments clés de l'histoire de la Rédemption : à sa Conception, à sa Nativité à Bethléem, dans sa vie privée à Nazareth, aux noces de Cana, lors de ses miracles et de ses enseignements, et surtout au Calvaire, à l'Ascension et à la Pentecôte. Comme le dit le Concile Vatican II, "pendant la vie publique de Jésus, sa mère apparait expressément" (Lumen Gentium, 58).
La Vierge Marie est liée à l'Église de manière particulière. "Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves" (Lumen Gentium, 62). Elle est un modèle pour suivre le Christ, non seulement pour chaque chrétien, mais aussi pour l'Église dans son ensemble. L'Église l'honore avec affection et piété filiales comme une mère très aimée. Toutes les générations l'appellent bienheureuse (cf. Lc 1:48). Nous voyons donc pourquoi le Pape Jean-Paul II parle du "caructère unique de sa place dans le mystère du Christ" (Redemptoris Mater, 9).
Examinons maintenant si, dans les autres religions, nous pouvons trouver trace ne serait ce que d'une allusion, d'une évocation lointaine, d'une ombre, ou au moins d'un désir inexprimé de cette extraordinaire Vierge Mère.
2. Marie dans la Bible hébraïque : une vision chrétienne
Ève, la première femme, est bientót devenue celle qui, avec Adam, a entrainé toute l'humanité dans le naufrage du péché originel. Dieu a promis un Sauveur, et la mère du Rédempteur a été annoncée au même moment, dans le texte de la Genèse déjà cité : "Je mettrai une hostilité entre toi et la femme" (Gn 3:15).
Abraham, notre "père dans la foi", a obéi de manière totale et inconditionnelle aux promesses de Dieu, même lorsque, à cause déyénements extérieurs, il lui a été difficile de voir comment ces promesses s'accompliraient. Le Pape Jean-Paul II, dans son homélie à Nazareth le 25 mars 2000, a appelé la Vierge Marie "la plus authentique des filles d'Abraham" parce que, avec une grande foi, elle est devenue la Mère du Messie et la Mère de tous ceux qui croient (cf. l'homélie publiée dans L'Osservatore Romano, édition hebdomadaire en langue française, 4/4/2000, p.11).
Voici les symboles de la Vierge Marie que l'on peut trouver dans la Bible hébraique, l'Ancien Testament pour les chrétiens : La Vierge Mère promise dans la Genèse et dans Isaie, la Fille de Sion, le Jardin d'Eden, la bien-aimée du Cantique des Cantiques, et l'Arche d'Alliance. Ruth est un symbole de Marie et de l'Église parce qu'elle est placée de manière providentielle dans l'arbre généalogique du Christ. Esther et Judith sont aussi des symboles de Marie, en tant qu'associée au Sauveur daps le déroulement du plan divin de salut.
La Vierge Marie pourrait étre regardée, à côté du Christ, comme la plus grande gloire du peuple juif. C'est au sein de ce peuple de l'Alliance que Dieu a choisi cette figure exceptionnelle qui donnerait naissance au Sauveur de l'humanité. Nous ne pouvons que prier la Sainte Vierge de nous obtenir de Dieu la gràce de promouvoir toujours mieux les relations judéo-chrétiennes.
3. Marie dans l'islam
La foi musulmane est fondée sur le texte du Coran, augmenté des traditions orales venant de Mahomet. Le Coran fait 34 fois référence à Marie, la seule femme que le livre mentionne par son nom ; une des Sourates (chapitres) du Coran porte son nom. Le Coran fait mention de la Nativité de Marie (3,33-37), de sa Présentation au Temple (19,16-17; 3,37. 42-44), de l'Annonciation (19,17-21; 3,45-51), de sa Virginité (19,20; 21,91; 66,12), de la naissance de Jésus (19,23-26), et, peut-être (la référence est ambigué), de son Assomption au Ciel (23,50). La prééminence de Marie dans le Coran peut être résumée par le verset qui rappelle la salutation de Gabriel à Marie dans l'Évangile de Luc : "Marie, Dieu t'a choisie. II t'a rendue pure, et t'a exaltde au-dessus de toutes les femmes de l'univers" (3,42).
Marie est considérée comme un signe (aya) (23,50-51) et un modèle (mathal) (66,10-12) pour l'humanité. Le Coran mentionne que Marie a été spécialement choisie par Dieu (3,42), rendue pure (3, 42), qu'elle est une sainte femme (siddiqa) (5,75), un modèle de foi en Dieu (66,12), de confiance en la providence (3,37), de recours instinctif à Dieu (19,18), d'abandon à Sa volonté (3,37; 19,21), de dévotion (66,12), de modestie virginale (21,91), de piété et de recueillement (19,17), de silence respectueux (19,26), de prière (3,43), et de jeúne (19,26).
Certaines traditions hadith venant de Mahomet semblent faire référence à l'immaculée conception de Marie. Il y a plusieurs variantes du hadith ; l'une d'elles dit : "Tout nouveau-né, à l'exception de Jésus et de Marie, émet un cri au moment de la naissance parce que Satan le touche". Marie et Jésus, à la différence des autres enfants d'Adam, n'ont pas commis de péché (dhunub)". (Muslin, Sahih II; 224; Bukhari, Sahih III; Ibn Hanbal, Musnad, 233, 274, 288 ; Tha'labi, Oisas, 372 ; Tabari, Jami al-Bayan, VI : 7887-7998). Un autre hadith affirme que Marie est "la reine de toutes les femmes dans le paradis" (Ibn Hanbal, Musnad, III: 64, 80). Plusieurs variantes hadith considèrent Marie " supérieure aux trois femmes les plus excellentes qui aient jamais existé : A'isha, Khadija, et Fatima" (Tabari, VI: 7026-7097).
Le Coran prend soin d'afiirmer l'humanité de Marie, contre certaines conceptions de l'époque qui faisaient d'elle un demi-dieu. Cela, l'orthodoxie chrétienne l'approuve, parce que l'Église enseigne que Marie, bien que grandement exaltée, reste toujours une créature.
Il y a des différences significatives entre les croyances musulmanes et chrétiennes au sujet de la Vierge Marie. Comme l'islam n'accepte pas le dogme de la Sainte Trinité, il rejette également l'enseignement selon lequel Jésus-Christ est Fils de Dieu et donc Dieu, et par conséquent Marie comme Mère de Dieu (Theotókos). Pour le christianisme, ces dogmes ont une importance fondamentale.
Le nom de Marie, Maryam, est adopté par de nombreux musulmans. Quand les musulmans la mentionnent, ils disent toujours "Notre Dame Marie" (Sittna Maryam). Comme l'orthodoxie musulmane n'approuve que les prières qui sont adressées à Dieu, la prière d'intercession n'est pas directement dirigée vers Marie (ni vers Jésus ou Mahomet). Cependant, au niveau populaire, les musulmans, spécialement les femmes, visitent les sanctuaires marials en Egypte, à Damas, au Liban, à la "maison de Marie" à Izmir (Éphèse) en Turquie, à Alger et en Indonésie, et ils la prient.
4. Marie dans l'hindouisme
Depuis les temps anciens, des déesses sont connues et grandement vénérées en Inde. Les milliers d'images féminines retrouvées au Nord-Ouest de l'Inde dans les ruines de la civilisation de la Vallée de l'Indus (vers 2500-1500 avant J.C.) indiquent que des déesses ont joué un rôle important dans la religion de cette culture, bien que des divinités masculines aient dominé la tradition textuelle.
Le culte quotidien des déesses dans l'hindouisme se remarque tout d'abord au niveau du village, où le culte de la déesse tient une place extrémement grande. Parmi ces déesses, nombreuses sont celles qui n'ont qu'une réputation régionale ou locale, bien qu'elles puissent étre associées dans l'esprit de certains villageois à des déesses de la tradition littéraire. Ces déesses du village se soucient des existences, des intéréts, du bien-étre des petites communautés. Elles sont spécialement associées à la fertilité, tant celle des récohes que la fécondité des étres humains, ainsi qu'aux maladies. Elles sont habituellement honorées par tous les membres d'un village et leur identité première est liée à un village spécifique.
Parmi les théologiens hindous, certains croient en l'existence d'une Grande Déesse qui se manifesterait sous des formes variées. Les nombreuses déesses de la tradition hindoue sont toutes des manifestations d'un principe cosmique unifiant, de caractère actif, puissamment fécond, et féminin. Bien que ce grand personnage soit connu sous de nombreux noms, on l'appelle en général simplement Devi (Déesse) ou Mahadevi (Grande Déesse). Elle est souvent appelde Sakti, ce qui signifie "puissance" et suggère ses grands et inépuisables pouvoirs créateurs. Cette Grande Déesse est fondamentalement une divinité active, attentive à la stabilité du monde et aux besoins de ses fidèles. Bien qu'elle présente un côté sombre, destructeur, assoiffé de sang, cet aspect de la Grande Deesse est vu comme fisant naturellement partie d'un sens de l'ordre se penchant sur tout, et affirmant l'interaction positive et necessaire entre la vie et la mort, entre la creation et la destruction, entre la force et le repos, dans la nature du cosmos.
La devotion des fidèles de l'hindouisme et des autres religions indiennes envers la Très Sainte Vierge Marie doit être comprise dans ce contexte des déesses hindoues qui vient d'être mentionné. Le concept populaire de la déesse hindoue ne peut s'appliquer à Notre-Dame, bien que l'on trouve en elle de nombreux attributs des déesses hindoues. Elle est respectée et vénérée par les Indiens à un niveau populaire, comme une sainte femme qui répond à leurs prières pour des besoins matériels ou spirituels. Mais si l'on venait à leur parler, de manière convaincante, de la réelle grandeur de Notre-Dame comme la Mère Immaculée du Rédempteur, ils pourraient alors atteindre au respect et à la vénération qui lui sont réellement dus.
5. Marie dans le bouddhisme
Le bouddhisme, au sens strict et originel, ne parle pas de Dieu, et donc ne pourrait faire place à une figure qui correspondrait à la Bienheureuse Vierge Marie dans l'économie du salut.
Néanmoins, le bouddhisme a inculqué, depuis le tout premier commencement, la vertu fondamentale de la bienveillance-compassion (maitrikaruna) dont l'exemple était une mère qui se sacrifiait pour son fils : "Comme une mère" chante un ancien Sutra (écrit sacré bouddhiste) "aime et defend son fils bien-aimé au prix de sa vie, ainsi vous, ô moines, devez cultiver sans limite la vertu de la bienveillance-compassion envers toutes les choses vivantes".
Au fil des temps, à l'intérieur du bouddhisme Mahayana (forme qui prévaut au Japon, en Corée et en Chine), est apparu et s'est répandu le concept du Kannon-Bosatsu (en sanscrit, Bodhisattva Avalokitésvara), le Bouddha-mère à la compassion infinie. La devotion à Kannon-Bosatsu s'est rapidement propagée en Chine, en Corée et au Japon. Les nombreux temples dédiés à ce Kannon sont devenus les lieux préférés des pèlerinages bouddhistes.
Il est un detail intéressant de l'histoire du christianisme au Japon. Une terrible persecution fut menée contre les chrétiens, pendant trois siècles, du temps où Tokugawa était shogun (gouverneur). Les catholiques persécutés ont maintenu leur foi au moyen de petites statues de Marie-Kannon. (Kannon était une déesse de miséricorde vénérée par les bouddhistes). Il y avait des statues représentant en apparence Kannon, mais qui en réalité étaient vénérées comme la Bienheureuse Vierge Marie (avec souvent l'Enfant Jesus dans ses bras). Les catholiques ont échappé de cette manière à l'attention des autorités.
Aujourd'hui, de nombreux bouddhistes, spécialement ceux du Japon, lorsqu'ils viennent visiter l'Europe, choisissent Lourdes comme leur lieu préféré de pèlerinage. L'image de Marie, Mère et Soutien de l'humanité blessée et souffrante, attire beaucoup les cœurs des bouddhistes, qui à l'évidence n'oubhent pas Kannon.
En octobre 2000, Phra Sommai, l'Abbé bouddhiste du temple de Kaew Praew au Nord de la Thailande, ami du mouvement des Focolari dans l'Église catholique, a participé à l'audience générale du mercredi du Saint-Père, puis a visité les centres des Focolari à Rocca di Papa et à Loppiano. Connaissant la parole bouddhiste disant que "être une mère est être une presence d'amour qui accueille et qui crée un foyer", il a écrit le poème suivant devant l'image sacrée de la Madonne de Lumière de Tonadico (la traduction est la mienne) :
"Mère de l'Amour
Face sereine, to embrasses l'univers, le regard tourné vers le bas
to sembles triste,
mais to es pleine de douceur, de bienveillance de miséricorde sans fin.
Les mains jointes
qui donnent la bénédiction du cœur.
Dans les moments de solitude,
me tournant vers elle, j'ai perçu la chaleur
de sa presence toute proche.
Pour qui est dans l'erreur, tu es une sûre consolation.
Dans les préoccupations, tu es un guide et une lumière.
Tu nous donnes le bonheur, le repos,
et de toi, nous obtenons tout.
Mais to n'attends rien en retour, parce que tu es détachement absolu.
(cité dans Mariapoli 11/2000, p.19).
6. Images de Marie dans d'autres religions
Il serait intéressant que des personnes compétentes puissent étudier s'il se trouve des images, des traces ou des désirs non formulés de Marie dans d'autres religions comme les religions traditionnelles, le shintoisme, la religion sikh, baha'i et le taoisme. Je pense à des qualités comme la maternité, la virginité, la miséricorde, la compassion, la construction de la famille, la réconciliation et l'harmonie entre frères et sœurs, et l'amour gratuit.
7. Le rôle providentiel de Marie dans l'approche chrétienne des personnes d'autres religions
En vertu de la nature même de la vocation et de la mission chrétiennes conférées au baptéme et renforcées par les autres sacrements, les chrétiens sont appelés à rencontrer les personnes d'autres religions, et bien sur chaque être humain. Cette mission ou cette vocation se manifeste de trois manières : le témoignage, l'annonce et le dialogue. En chacune de ces activités, la Bienheureuse Vierge Marie est pour les chrétiens un grand modèle et un grand soutien.
Le témoignage que les chrétiens rendent au Christ peut s'exprimer à travers l'amour gratuit pour les autres. Le Christ lui-même a donné l'exemple suprême en souffrant et en mourant pour le salut de l'humanité : "Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jn 15:13). Jésus a pardonné à ses ennemis, y compris ceux qui le crucifiaient : "Père, pardonne- leur, ils ne savent pas ce qu'ils font" (Lc 23:34). La Bienheureuse Vierge Marie a servi Dieu et est allée en hâte auprès de sa cousine Élisabeth pour lui rendre visite et pour l'aider. Elle est restée debout au pied de la Croix et nul ne rapporte qu'elle ait dit un mot contre ceux qui étaient en train de crucifier son Fils innocent et si exceptionnellement généreux. Elle est un modèle de témoignage chrétienne.
Le chrétien devrait, lorsque les circonstances le recommandent, annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux autres, afin de leur offrir une chance de l'accepter librement, en devenant membre de l'Église où ils recevront en plénitude et en abondance les moyens du salut. Marie qui porte Jésus dans son sein pour sanctifier Jean le Baptiste est un modèle du chrétien qui apporte le Christ au monde. Dans les diverses religions, les personnes cherchent des réponses aux grandes questions qui concernent l'existence humaine sur terre ; par exemple l'origine de l'homme, la nature du bien et du mal moral, la raison de la souffrance, l'essence du bonheur et ce qui survient après la mort. Étant donné qu'il n'est pas toujours facile de parvenir à la vérité religieuse, on peut commettre des erreurs en cherchant des réponses à ces questions. C'est ce qui explique l'essor de sectes ésotériques ou pseudo-religieuses, la recherche du bonheur par l'auto-illumination, la croyance en la réincarnation et les idées confuses sur la vie après la mort. Une pleine participation à la révélation de Dieu en Jésus-Christ par une joyeuse annonce de l'Evangile devra parcourir un long chemin pour répondre à ces questions brúlantes du cœur humain. La doctrine catholique insiste aussi sur la volonté salvifique universelle de Dieu, "qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Tm 2:4). C'est pourquoi le plan divin de salut inclut tout homme et Dieu ne va pas refuser la grâce nécessaire au salut à une personne qui est ouverte à son action divine et suit sa conscience en matière de droiture et d'erreur morale (cf. Lumen Gentium, 16). Néanmoins, la pleine adhésion à l'Évangile de Jésus-Christ offre aux personnes une plus grande chance de recevoir les moyens du salut. Marie, en tant que Mère du Rédempteur et par conséquent Mère de toute l'humanité, ne peut pas ne pas étre concernée par la participation aux bénéfices du salut gagnés par son Fils à un tel prix.
La religion se propose, elle ne s'impose pas. On ne peut imaginer la Vierge Marie usant de coercition pour amener quelqu'un à croire au Christ. Mais elle s'est révélée une sœur et une mère pour tous. Le chrétien, de même, doit apprende à rencontrer les personnes d'autres religions dans une attitude d'écoute mutuelle, d'effort pour comprendre, et de collaboration dans la promotion de la justice, de la paix, des valeurs familiales et de l'héritage culturel des différentes peuples.
8. Marie, la Femme Modèle
Dans le monde d'aujourdhui, la femme est, en bien des sen, attaquée. Son image, son identité, son souvent obscurcies quand ce n'est pas directement abimées. La femme est sous-estimée, banalisée, utilisée et même commercialisée lorsqu'on fait d'elle une image commode de publicité pour des voitures, des peintures et des bouteilles d'eau. De nombreux courants de pensée aujourd'hui suggèrent de manière subtile aux femmes qu'elles devraient faire exactement ce que font les hommes, comme si ceux-ci étaient leurs modèles. On considère ainsi que les femmes sont libérées lorsqu'elles manient une arme à feu et tuent sur le front, et lorsqu'elles pilotent des avions de chasse. On les conditionne pour regarder la maternité comme une oppression et la grossesse comme une atteinte à leur beauté, voire une maladie. La femme au foyer est présentée comme un modèle de régression culturelle. La virginité est regardée comme un tabou primitif dont les femmes devraient étre libérées.
C'est ici que la Vierge de Nazareth a un message à donner aux membres de toutes les religions en ce qui concerne la véritable identité de la femme. En elle, Dieu allie la beauté de la virginité et les gloires de la maternité. Et pourtant elle n'a pas une personnalité efféminée ou faible.
Vierge pleine de prudence et de force, elle sait que le Tout-Puissant a fait pour elle de grandes choses, qu'Il a dispersé les superbes, qu'Il a renversé les puissants de leurs trónes et élevé les humbles, comme elle le chante avec vigueur dans son Magnificat (cf. Lc 1:48-53). Vraiment, toutes les générations la diront bienheureuse.
Les bouddhistes qui ont de l'estime pour la maternité, la compassion, la générosité, le renoncement à soi-même et l'amour, trouveront en la Vierge Marie quelqu'un qui les élève, les inspire, les guide et les encourage.
Les hindous trouveront en Marie la réalisation de la féminité la plus haute, de la fécondité, de la puissance, de la force, et comme le reffet maternel de Dieu. C'est Dieu lui-même qui parle en termes maternels de son amour pour le peuple qu'il s'est choisi : "Une femme oublie-t-elle fenfant qu'elle nourrit, cesse-t-elle de chérir le fils de ses entrailles ? Même s'il s'en trouvait une pour foublier, moi, je ne t'oublierai jamais !" (Is 49:15). Jésus lui-même a pleuré sur la ville de Jérusalem : "Que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ... et vous n'avez pas voulu !" (Mt 23:37).
Les musulmans trouveront en la Vierge Marie une femme de foi, une vierge très pure, une mère très aimante et une constructrice de famille au meilleur sens du terme.
Les femmes et les hommes de toutes religions devraient tourner leurs regards vers Marie comme vers une femme modèle donnée par Dieu et dont toute l'humanité devrait Lui être reconnaissante. "L'homme et la femme", dit le Pape Jean-Paul II, "créés comme 'unité des deux' dans leur commune humanité, sont appelés à vivre une communion d'amour et à refléter ainsi dans le monde la communion d'amour qui est en Dieu" (Mulieris Dignitatem, 7). Marie aidera à la fois les hommes et les femmes à établir des relations mutuelles selon le plan divin et leur permettra ainsi de trouver, d'accepter et de vivre leur véritable identité, leur complémentarité et leur noble humanité, chacun comme image et ressemblance de Dieu (cf. Gn 1:27).
9. Marie, une inspiratrice pour les croyants dans la défease de la famille et de la vie humaine
A notre époque, un problème qui interpelle les croyants des différentes religions et les invite à unir leurs efforts est la défense de la famille et de la vie humaine.
Dans chaque pays, l'un après l'autre, nous voyons les valeurs familiales authentiques s'effriter ou même étre tournées en dérision par l'introduction de l'infidélité, de la séparation et du divorce. Certains n'hésitent pas à conférer à la cohabitation entre personnes du même sexe le statut du mariage. La polygamie obscurcit l'idéal divin originel d'une communauté d'amour entre un homme et une femme.
Les menaces contre la vie ne sont pas moins inquiétantes. Une mentalité opposée à la vie justifie la contraception, l'avortement et l'infanticide. Elle regarde l'enfant non comme un don de Dieu et la couronne du mariage, mais comme un fardeau non désiré ou au mieux comme un produit de la science et du génie biogénétique, dont on pourrait spécifier les caractères selon les indications de ceux qui donneraient l'ordre de le créer. Et quand une personne est àgée ou malade, les avocats de l'euthanasie proposent avec arrogance ce qu'ils appellent la mise à mort par pitié.
Une réflexion commune sur la Vierge Marie peut aider les membres des diff érentes religions à
atteindre une conception plus haute de la famille et de la vie humaine. La Sainte Vierge a accueilli le Verbe de Dieu qui s'est incarné en elle, elle l'a porté dans son sein pendant neuf mois, elle l'a donné au monde, l'a nourri et l'a offert en sacrifice pour le bien de tous. Comme épouse de Saint Joseph, elle fut aimante et obéissante, et elle a été une source de joie pour la Sainte Famille de Nazareth. Lorsque le Pape Jean-Paul II s'est rendu à Nazareth en mars 2000, il a prié pour que tous les croyants puissent "défendre la famille contre les nombreuses menaces qui pèsent actuellement sur sa nature, sa stabilité et sa mission". Il a ajouté : "Je confie à la Sainte Famille les efforts des chrétiens et de toutes les personnes de bonne volonté pour défendre la vie et promouvoir le respect pour la dignité de chaque être humain" (Homélie du 25/3/2000, n° 6, dans L'Osserv. Rom., éd. hebd. en langue fr., 4/4/2000, pp. 11 et 14).
10. Marie comme modèle de sainteté ou d'ouverture à Dieu
Les relations et la collaboration interreligieuses peuvent commencer au niveau sociologique ou horizontal : par une action commune en faveur de la justice et de la paix, par l'harmonie au sein de la société, par l'élimination d'une injuste discrimination, etc. Mais il faut s'efforcer d'arriver au niveau théologique, spirituel ou vertical. Le dialogue interreligieux devrait aider ceux qui y participent à être plus ouverts à Dieu, plus prompts à faire Sa volonté et plus impliqués dans la quéte de vérité religieuse. En bref, les contacts interreligieux devraient aider à la sainteté de la vie.
C'est là que la Bienheureuse Vierge Marie se présente à nous comme un modèle. Elle a écouté le message que Dieu lui avait envoyé. Elle a cherché à connaitre Sa volonté en lisant la Sainte Ecriture. Elle a cru en Dieu qui lui parlait à travers l'Archange Gabriel. Elle a obéi. Elle s'est totalement ouverte à faction cachée mais puissante du Saint Esprit. Elle a conservé dans son cceur les paroles et les actions de Jésus et a médité sur elles. Elle a, plus que quiconque, contemplé le visage du Christ. Marie est le prototype de l'humanité placée devant le mystère ineffable de Dieu.
Dans le Message que j'ai envoyé de par le monde aux musulmans en 1988, pour la fin de leur féte du Ramadan, j'ai attiré l'attention sur la sainteté de Marie, sur sa vie toute centrée sur Dieu :
"Marie a bénéficié de la faveur spéciale de son Seigneur. Choisie par grâce entre les femmes de ce monde, elle a été purifiée par Dieu et, par suite, préservée de toute emprise de Satan. Marie a écouté la voix du Tout-Puissant, elle a cru en sa Parole et elle s'est consacrée à son service, servante humble et soumise. Ainsi peut-elle être, pour nous, un modèle de foi, de prière et de confiance en Dieu, un exemple de pureté, de service et de sainteté. Elle est un symbole de dignité spirituelle et de liberté responsable pour tout être humain, plus particuliérement pour la femme que l'histoire a trop souvent mal comprise" (dans "Cons. Pont. Pour le Dial. Interreligieux", Un lien d'amitié, 2000, p. 47).
Les membres des différentes religions qui œuvrent ensemble peuvent voir en la Sainte Vierge un modèle pour savoir comment préter attention à Dieu.
11. Marie, Mère de Bon Conseil pour les croyants
Alors que les croyants dans les diverses religions s'efforcent, au seuil du troisième millénaire, d'intensifier la collaboration interreligieuse, ils recevront l'inspiration nécessaire en tournant leurs regards vers la Vierge Marie. Marie a brillé par les grandes qualités que l'on désirerait voir chez un partenaire du dialogue : attention à Dieu, obéissance à Sa Parole, aptitude au silence, à l'écoute et à la réflexion, prière de louange et d'action de grace adressée à Dieu, préoccupation pleine d'amour pour le prochain, pratique du partage du don de Dieu avec les autres.
En tant que Mère de l'humanité nouvelle, nous lui confions les diverses initiatives des croyants pour œuvrer et cheminer ensemble. Que cette bonne Mère obtienne aux enfants de Dieu une plus grande harmonie, une plus grande disposition à s'accepter mutuellement, et une aptitude accrue à faire la volonté de Dieu et à construire un monde plus juste, plus paisible et plus accueillant.
S. Em. Card. Francis Arinze - Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux
Note
* Réflexions données lors du Colloque sur "Marie dans les relations œcuméniques et interreligieuses" Lourdes, 8 juin 2001.
Réf. : OMNIS TERRA (Édition française), n. 382, mai 2002, pp. 182-188.
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