Ascendance Davidique des Rois de France
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Monsieur Soucolline
aurical
Lorena
Ad Dei gloriam
Charles-Edouard
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Ascendance Davidique des Rois de France
Ascendance Davidique des Rois de France
(selon Monsieur le Marquis de la Franquerie)
La Bible dit que Noé, qui était le dixième degré de la filiation humaine, eut trois fils et que leur postérité peupla le monde après le déluge (Genèse, chap. IX, versets 1 et 18 et 19). Deux de ses fils furent les ascendants des races qui nous intéressent : Sem, l'auteur des Maisons de Juda et d'Israël, et Japhet ancêtre des peuples européens. Cham eut l'Egypte et l'Afrique.
Juda, au vingt quatrième degré depuis Adam, frère de Lévi, l'ancêtre des Grands Prêtres, et de Joseph qui devint le premier ministre du Pharaon d'Egypte, Juda, dis-je, eut deux fils de la Syrienne Thamar et la Bible précise :
Comme elle fut sur le point d'enfanter, il parut qu'il y avait deux jumeaux dans son sein. Et lorsque ces enfants étaient prêts à sortir, l'un des deux passa sa main à laquelle la sage femme lia un ruban écarlate, en disant : "Celui-ci sortira le premier ". Mais cet enfant ayant retiré sa main, l'autre sortit. Alors la sage-femme dit : "Pourquoi le mur s'est-il divisé à cause de toi ? ". C'est pourquoi il fut nommé Pharez. Son frère qui avait le ruban écarlate à la main sortit ensuite et on le nomma Zara. (Genèse, chap. XXXVIII, versets 27 à 30).
David, Sédécias et Jésus étaient de la branche de Pharez et non pas de celle de Zara.
D'après l'histoire, les descendants de Zara devinrent des nomades et se dirigèrent au nord-est, dans le territoire des Scythes, pour rejoindre les dix tribus.
"Mais tandis que la lignée PHAREZ-DAVID-SÉDÉCIAS (que la Bible appelle HAUTE et ÉLEVÉE) possédait encore le SCEPTRE, la lignée de Zara (appelée BASSE et ABAISSÉE) aspirait toujours aux honneurs de le posséder un jour."
Or Pharez fut l'auteur de la branche royale de Juda et Zara des Rois Troyens, auteurs eux-mêmes des Sicambres (autre nom donné aux Francs), dont l'un des chefs, Marcomir IV, ancêtre direct et salique des trois branches des Rois de France, avait épousé Athildis qui descendait à la sixième génération d'Anna, cousine germaine de la Très Sainte Vierge et fille de Saint Joseph d'Arimathie dont l'ancêtre commun était le Roi David, par Salomon et aussi par Nathan.
Le SCEPTRE passa donc saliquement de la branche de Pharez à celle de Zara et aussi la descendance de David assurée dans la branche de Zara par plusieurs mariages, notamment par Anna et Athildis, ci-dessus mentionnées et, antérieurement, par Tea-Tephi, la propre fille du dernier roi de Juda par les Rois d'Irlande et d'Ecosse, ancêtres de la plupart des Maisons Souveraines européennes, ainsi que nous allons le constater.
Pendant la onzième année du règne du dernier roi de Juda, Sédécias, en 585 avant Jésus-Christ, les Chaldéens, sous le règne de Nabuchodonosor, après deux ans de siège, détruisirent la ville de Jérusalem et le Roi de Babylone prononça son arrêt : Il tua les fils de Sédécias devant lui et lui creva les yeux, le chargea de chaînes et l'emmena à Babylone. (IV Rois, chap.XXV, versets 7 et suivants)
Jérémie relate la même chose et ajoute : "Il fit égorger tous les princes de Juda." (LII, versets 10 et 1 1)
Mais il précise que les filles du Roi furent sauvées en même temps que lui. (XLI, verset 10 et XLIII, verset 6).
L'une des filles de ce roi Sédécias, Tea-Tephi, sera en effet l'ancêtre de la plupart des Maisons souveraines de l'Europe.
Jérémie est considéré en Irlande comme le grand législateur sous le nom d'Ollam Fodhla. Il aurait emmené Tea-Tephi, fille du dernier Roi de Juda, dans ce pays où elle aurait épousé un prince irlandais, Heremon. Ils seraient les auteurs des Maisons Royales d'Irlande et d'Ecosse. Il n'est pas sans intérêt de constater que le blason de l'Irlande représente la harpe de David et de sa Maison et que celui de l'Ecosse est un lion qui rappelle la Tribu de Juda.
Faut-il ajouter que cinq siècles et demi plus tard, Saint Joseph d'Arimathie - oncle de la Très Sainte Vierge - serait venu en Irlande et serait mort à Glastonberry le 27 juillet 82 et que sa petite fille, Bennardim, fille d'Anna, aurait épousé le Roi Lear...
Ainsi finit donc politiquement le Royaume de Juda l'an du monde 3416, soit 585 ans avant Jésus-Christ et les droits du SCEPTRE et aussi le DROIT D'AÎNESSE passèrent à une autre branche qui devint la branche aînée, celle des Rois Troyens, ancêtres directs et saliques par les Sicambres des Rois de France et qui, par Tea-Tephi, descendaient également de David.
Le DROIT D'AÎNESSE est un droit qui appartient, sa vie durant, à tout aîné mâle concernant le DROIT À LA COURONNE, pour les Familles Souveraines, ou au titre pour les familles nobles, et qui s'applique plus spécialement à l'héritage matériel et politique, mais qui comprend également l'héritage spirituel attaché par tradition à l'héritage politique et matériel.
Le SCEPTRE est l'insigne et "dans la Bible représente la promesse divine garantissant une succession ininterrompue de Rois, dont le personnage culminant, Notre Seigneur Jésus Christ, viendra régner en tant que ROI DES ROIS. Le SCEPTRE contient donc la promesse du salut éternel PAR JÉSUS-CHRIST" ou ses représentants. Il relève donc du domaine de la GRÂCE. Mais cette promesse spirituelle s'applique à toutes les nations, à toute créature humaine qui peut être rachetée par le Christ.
Le SCEPTRE est allé à Juda, alors que le DROIT D'AÎNESSE a été attribué à Joseph, donc à deux tribus différentes d'ISRAËL.
HISTOIRE DU PEUPLE DE DIEU DE L'ANCIEN TESTAMENT
Rappelons que Joseph fit venir son père et ses frères en Egypte avec tous les leurs. Le pharaon leur donna une contrée qu'ils peuplèrent si rapidement que cela excita la jalousie, la méfiance, enfin la persécution de ce peuple. Alors naquit Moïse qui, sur l'ordre de Dieu ramena le peuple d'Israël vers la Terre Promise ; c'est au cours de ce retour qu'eut lieu le passage de la Mer Rouge et la destruction de l'Armée Egyptienne, puis la manne lors de la traversée du désert et le passage au mont Sinaï où Moise reçut le Décalogue.
Ce dernier ayant alors senti sa fin prochaine, demanda à Dieu de nommer celui qui devait conduire le peuple d'Israël et Dieu désigna Josué, qui, dans la guerre contre les Amalécites, avait mis l'ennemi en déroute. Arrivé au bord du Jourdain, Dieu renouvela le miracle qui s'était produit lors du passage de la Mer Rouge et Josué se rendit mettre de tout le Pays de Chanaan, c'est-à-dire de la Palestine. Le pays fut alors partagé entre les douze tribus d'Israël où elles furent gouvernées par les Juges jusqu'au jour où elles demandèrent un Roi.
Mais leur premier Roi, Saül, ayant voulu s'octroyer les pouvoirs ecclésiastiques, a été rejeté dans sa descendance, car il devait ainsi servir d'exemple de ce qu'un Roi ne devait jamais faire.
Alors le choix de Dieu se porta sur David qui reçut de l'Eternel le serment de pérennité pour sa race, serment que Dieu tint à toujours respecter, même quand la descendance de David fut infidèle.
L'ascendance davidique de Notre Seigneur par sa Mère est relatée dans l'Evangile de Saint Luc. Cette ascendance était double, car la Reine du Ciel et de toute la Création avait pour ancêtres deux des fils de David : Le Roi Salomon, dont la descendance est relatée dans l'Evangile de Saint Matthieu, et Nathan dont la postérité a été décrite par Saint Luc. En effet, Eléazar, au vingt quatrième degré de la descendance de Salomon et arrière grand père de Saint Joseph, eut une fille qui épousa Lévi, le grand père de Saint Joachim, Père de la Très Sainte Vierge, et aussi de Saint Joseph d'Arimathie. Ajoutons que par sa Mère, Sainte Anne, Marie descendait des Grands-Prêtres. Toutes ces généalogies sont inscrites dans la Bible.
L'Abbé Boudet, Curé de Rennes-les-Bains, dans l'Aude, a publié en 1886 une étude : "La vraie langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains" dans laquelle il écrit : "La Gaule a été le point central de l'établissement définitif de la famille celtique dans les contrées occidentales de l'Europe" (page 1), et il ajoute :
"Les Gals, descendants de Gomer, fils de Japhet, partirent de l'Asie Mineure à une époque que l'on ne peut préciser, se répandirent dans la Gaule, en refoulant les Ibères vers le sud, les Ligures vers l'est... "
"Les Kimris formaient la seconde branche de la famille gauloise. Les Grecs les nommaient Kimmerioi et les Romains les appelaient Cimbri. En l'an 631 avant Jésus-Christ, les peuples scythiques, au rapport d'Hérodote, fondirent sur les bords du Palus Méotide et poussèrent devant eux les Kimris qui se dirigèrent vers le soleil couchant sous la conduite de Hu-arBras, remontèrent le cours du Danube et envahirent la Gaule par le Rhin. Suivant les traditions kimriques, Hu-ar-Bras ne s'établit point dans la Gaule, mais il traversa l'Océan brumeux et conquit sur les Gals l'île d'Albion" (Pages 2 et 3). Et il fait une étude remarquable sur les rapports existant entre la langue hébraïque et la langue celtique.
Plusieurs tribus d'Israël étaient établies dans le pays de GALAAD et, au temps du Christ cette région s'appelait aussi GAULONITIS. Il convient de rapprocher ce nom de région de Galates et Galli ou Gaulois qui finit par être donné aux habitants de la Gaule une fois que ses habitants s'y furent installés.
"Ce nom CELTE, ils (les Celtes) SE L'ÉTAIENT DONNÉ A EUX-MÊMES. On les nommait aussi Galates. Les Romains les appellent Galli" ("Les Origines"). Ainsi les appellations Celtes, Galates, Galli et Gaulois s'appliquent au même peuple dont l'origine était Israël. Et il y a lieu de remarquer que ces appellations sont à l'origine étymologiquement de Valaques, Walah, Wales, Welsch, Galles et aussi Gael. Or le mot hébreu GOLAH, qui se prononçait "GAULAU" signifiait EXIL et il n'apparut dans la Bible au deuxième livre des Rois, chapitre XV, verset 19, qu'au moment où les habitants de Galaad et de la Galilée furent emmenés captifs en Assyrie.
Tout à fait à l'origine les anciens habitants de notre Pays étaient les Ibères qui descendaient de Japhet mais ne laissèrent que peu de traces et franchirent les Pyrénées.
Javan, fils de Japhet, eut plusieurs fils : Rodanim, ancêtre des habitants de Rhodes et des populations qui s'installèrent à l'embouchure du Rhône ; Elie, ancêtre des Grecs et des et des Latins ; enfin Tarsisa s'installa tout d'abord en Asie Mineure où il aurait fondé le port de Tarsis avant que ses descendants se soient installés dans la Ligurie, en Italie.
Ceux qui envahirent la Germanie, la Scandinavie et les Iles Britanniques s'appelèrent alors du nom général de Saxons, ou Isaac-sons, les fils d'Isaac.
Or l'histoire montre qu'une fille de Priam, Roi de Troie, épousa Memnon d'où à la 22' génération Odin qui épousa Frea, petite fille de Lucius frère d'Athildis, l'épouse de Marcomir IV est à l'origine des différentes maisons saxonnes. Odin, dont la mythologie scandinave a fait un dieu. Les Gaulois, par contre, constituaient le fond de la population avant les Francs et étaient de race celtique.
L'homme choisi par le Christ pour être le sauveur de la chrétienté fut Constantin l'Empereur des Gaules. Et c'est sur notre sol, à la tête de ses légions, composées en partie d'hommes de chez nous que la croix lumineuse lui apparût avec cette fulgurante promesse de victoire; In hoc signo vinces! et qu'il se convertit.
Samothès, quatrième fils de Japhet, fils de Noé, a émigré dans les Gaules, où il a fondé un lignage de rois lettrés, créateurs d'universités. Proscrit pour impiété (il ne croyait pas en l'immortalité de l'âme), un membre de ce lignage a fui, en Asie, où il a apporté la culture gauloise et fondé la cité de Troie. Après la ruine de celle-ci, conquise par les Grecs, Francus (ou Francion), fils d'Hector, est retourné au pays de ses ancêtres.
D'autres fugitifs de Troie ont créé, entre le pays des Scythes et celui des Hongrois, l'empire de Sicambrie ; puis, ils ont émigré en Germanie grâce à l'empereur romain Octave et sont entrés peu à peu en Gaule pour y rejoindre les descendants de Francus, fondateur du royaume des Francs. Sur le trajet de leur migration, plusieurs villes portent dans leur nom la racine "Cambr" (Cambron-Casteau, Cambrai …)
Jean Lemaire de Belges, historiographe de Marguerite de Bourgogne, dans son poème Illustrations de Gaule et singularités de Troie (1510). Soixante ans plus tard, dans sa Franciade dédiée à Charles IX, Ronsard imagine l'origine troyenne qui légitime la royauté capétienne. Au livre IV, Francus (ou Francion), ayant au cours de sa migration épousé la fille du roi de Crète, qui est prophétesse, se fait annoncer par elle son voyage vers la Gaule. Elle prédit toute la série des rois de France qui seront ses descendants à partir de Marcomius, prince de Sicambrie, jusqu'à Charles Martel et Pépin le Bref, en passant par Pharamond, Claudion, Mérovée, Childéric, Clovis (le fier Sicambre, "honneur des Troyens"), Childebert, Clotaire, etc.
Le LYS est le symbole de la royauté. Depuis David la monarchie est de droit divin.
Clovis, premier roi de Gaule reçoit un écusson (bouclier) à trois fleurs de Lys par un Ange. Le baptême de Clovis eut lieu à Reims le 25 décembre 498.
SEULS LES ROIS DE FRANCE DESCENDENT SALIQUEMENT DE LA TRIBU DE JUDA
Seule la Maison Royale de France, dans ses branches successives par ordre de primogéniture mâle est l'héritière du DROIT D'AÎNESSE, par la ligne mâle et cette Maison Royale a seule hérité validement et donc légalement du SCEPTRE, car la Maison Royale d'Angleterre ne descend de la Maison d'Israël et de Juda que par les femmes, alors que la Maison Royale de France en descend par la primogéniture mâle. Ce que montre nettement le grand tableau généalogique du pasteur Milner allant de Juda jusqu'à la Reine Elisabeth Il. Mais il arrête cette ascendance salique mâle à Charlemagne parce que Hildegarde, la fille de l'Empereur, est l'ancêtre de l'actuelle Reine d'Angleterre.
En outre, la Maison Royale de France descend de David (donc de la Maison Royale de Juda tout comme la Maison d'Angleterre) uniquement par quatre Princesses de la Maison de David : Tea-Tephi qui épousa Heremon ; Anna, la cousine germaine de la Très Sainte Vierge Marie et la fille de Saint Joseph d'Arimathie par son mariage avec Beli Nouer, dont la fille Bennardim épousa le Roi Lear ; enfin Athildis qui épousa Marcomir IV. La Bible annonçait que la Maison de David serait transplantée en Occident ; elle l'a été, en effet, et par DROIT D'AINESSE salique dans la Maison Royale de France. La Tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France.
Par ailleurs la Maison de Habsbourg descendrait saliquement de Clotaire ler Roi de France.
L'Eglise avait institué pour les seuls rois de France la cérémonie du SACRE qui faisait d'eux les représentants de Dieu dans l'ordre temporel et les chefs de tous les souverains.
Parlant du Roi de France, le pape Saint Grégoire le Grand, qui régna de 590 à 604, va jusqu'à écrire :
"Le Roi reçoit LE SACREMENT DE L'ONCTION. Parce qu'en effet l'onction est un SACREMENT."
"Le sacre de la Sainte Ampoule donnait au Roi de France LA PRÉÉMINENCE SUR TOUS les autres Rois, prééminence reconnue et acceptée ; il faisait du Roi salique le Roi très chrétien non seulement dans son royaume, mais SUR TOUTE LA TERRE."
Le Roi de France, "parce qu'il est sacré avec une huile venue du ciel" "porte la couronne de gloire entre les Rois." "Il est le Roi des Rois de la Terre", le REX MUNDI.
LES PRÉTENTIONS ANGLAISES
Le mariage de Mathias Il avec la fille de Simon le Juste introduit la lignée sacerdotale dans la généalogie; si bien que Héli, le père de Marie, et Joseph, le père d'Anne, descendaient tous les deux de la même façon du Roi David, le Psalmiste, et d'Aaron, le Grand-Prêtre. Le Roi Edouard VII est cent troisième dans la descendance d'Aaron.
Et l'on peut remarquer, coïncidence tout à fait involontaire, que les Rois Tudors qui amenèrent sur le Trône d'Angleterre cette lignée Hébraïque sacerdotale et royale, ont introduit la "Herse" comme écusson, qui semble être ni plus ni moins que le Plastron du Grand-Prêtre.
"L'Armilla", dont on a revêtu le Roi lors du couronnement, est exactement la même chose sous une autre forme - le nom étant hébreu à peine transformé après tant d'année pour les "Lumières" de Dieu. Ce vêtement fut introduit par les Tudors.
Ajoutons que pour mieux encrer dans l'opinion populaire ces prétentions, le trône sur lequel se trouve le Roi d'Angleterre le jour de son couronnement est établi sur la pierre que l'on assure être celle sur laquelle Jacob aurait eu le songe relaté dans la Genèse (XXVIII, versets Il à 22).
(selon Monsieur le Marquis de la Franquerie)
La Bible dit que Noé, qui était le dixième degré de la filiation humaine, eut trois fils et que leur postérité peupla le monde après le déluge (Genèse, chap. IX, versets 1 et 18 et 19). Deux de ses fils furent les ascendants des races qui nous intéressent : Sem, l'auteur des Maisons de Juda et d'Israël, et Japhet ancêtre des peuples européens. Cham eut l'Egypte et l'Afrique.
Juda, au vingt quatrième degré depuis Adam, frère de Lévi, l'ancêtre des Grands Prêtres, et de Joseph qui devint le premier ministre du Pharaon d'Egypte, Juda, dis-je, eut deux fils de la Syrienne Thamar et la Bible précise :
Comme elle fut sur le point d'enfanter, il parut qu'il y avait deux jumeaux dans son sein. Et lorsque ces enfants étaient prêts à sortir, l'un des deux passa sa main à laquelle la sage femme lia un ruban écarlate, en disant : "Celui-ci sortira le premier ". Mais cet enfant ayant retiré sa main, l'autre sortit. Alors la sage-femme dit : "Pourquoi le mur s'est-il divisé à cause de toi ? ". C'est pourquoi il fut nommé Pharez. Son frère qui avait le ruban écarlate à la main sortit ensuite et on le nomma Zara. (Genèse, chap. XXXVIII, versets 27 à 30).
David, Sédécias et Jésus étaient de la branche de Pharez et non pas de celle de Zara.
D'après l'histoire, les descendants de Zara devinrent des nomades et se dirigèrent au nord-est, dans le territoire des Scythes, pour rejoindre les dix tribus.
"Mais tandis que la lignée PHAREZ-DAVID-SÉDÉCIAS (que la Bible appelle HAUTE et ÉLEVÉE) possédait encore le SCEPTRE, la lignée de Zara (appelée BASSE et ABAISSÉE) aspirait toujours aux honneurs de le posséder un jour."
Or Pharez fut l'auteur de la branche royale de Juda et Zara des Rois Troyens, auteurs eux-mêmes des Sicambres (autre nom donné aux Francs), dont l'un des chefs, Marcomir IV, ancêtre direct et salique des trois branches des Rois de France, avait épousé Athildis qui descendait à la sixième génération d'Anna, cousine germaine de la Très Sainte Vierge et fille de Saint Joseph d'Arimathie dont l'ancêtre commun était le Roi David, par Salomon et aussi par Nathan.
Le SCEPTRE passa donc saliquement de la branche de Pharez à celle de Zara et aussi la descendance de David assurée dans la branche de Zara par plusieurs mariages, notamment par Anna et Athildis, ci-dessus mentionnées et, antérieurement, par Tea-Tephi, la propre fille du dernier roi de Juda par les Rois d'Irlande et d'Ecosse, ancêtres de la plupart des Maisons Souveraines européennes, ainsi que nous allons le constater.
Pendant la onzième année du règne du dernier roi de Juda, Sédécias, en 585 avant Jésus-Christ, les Chaldéens, sous le règne de Nabuchodonosor, après deux ans de siège, détruisirent la ville de Jérusalem et le Roi de Babylone prononça son arrêt : Il tua les fils de Sédécias devant lui et lui creva les yeux, le chargea de chaînes et l'emmena à Babylone. (IV Rois, chap.XXV, versets 7 et suivants)
Jérémie relate la même chose et ajoute : "Il fit égorger tous les princes de Juda." (LII, versets 10 et 1 1)
Mais il précise que les filles du Roi furent sauvées en même temps que lui. (XLI, verset 10 et XLIII, verset 6).
L'une des filles de ce roi Sédécias, Tea-Tephi, sera en effet l'ancêtre de la plupart des Maisons souveraines de l'Europe.
Jérémie est considéré en Irlande comme le grand législateur sous le nom d'Ollam Fodhla. Il aurait emmené Tea-Tephi, fille du dernier Roi de Juda, dans ce pays où elle aurait épousé un prince irlandais, Heremon. Ils seraient les auteurs des Maisons Royales d'Irlande et d'Ecosse. Il n'est pas sans intérêt de constater que le blason de l'Irlande représente la harpe de David et de sa Maison et que celui de l'Ecosse est un lion qui rappelle la Tribu de Juda.
Faut-il ajouter que cinq siècles et demi plus tard, Saint Joseph d'Arimathie - oncle de la Très Sainte Vierge - serait venu en Irlande et serait mort à Glastonberry le 27 juillet 82 et que sa petite fille, Bennardim, fille d'Anna, aurait épousé le Roi Lear...
Ainsi finit donc politiquement le Royaume de Juda l'an du monde 3416, soit 585 ans avant Jésus-Christ et les droits du SCEPTRE et aussi le DROIT D'AÎNESSE passèrent à une autre branche qui devint la branche aînée, celle des Rois Troyens, ancêtres directs et saliques par les Sicambres des Rois de France et qui, par Tea-Tephi, descendaient également de David.
Le DROIT D'AÎNESSE est un droit qui appartient, sa vie durant, à tout aîné mâle concernant le DROIT À LA COURONNE, pour les Familles Souveraines, ou au titre pour les familles nobles, et qui s'applique plus spécialement à l'héritage matériel et politique, mais qui comprend également l'héritage spirituel attaché par tradition à l'héritage politique et matériel.
Le SCEPTRE est l'insigne et "dans la Bible représente la promesse divine garantissant une succession ininterrompue de Rois, dont le personnage culminant, Notre Seigneur Jésus Christ, viendra régner en tant que ROI DES ROIS. Le SCEPTRE contient donc la promesse du salut éternel PAR JÉSUS-CHRIST" ou ses représentants. Il relève donc du domaine de la GRÂCE. Mais cette promesse spirituelle s'applique à toutes les nations, à toute créature humaine qui peut être rachetée par le Christ.
Le SCEPTRE est allé à Juda, alors que le DROIT D'AÎNESSE a été attribué à Joseph, donc à deux tribus différentes d'ISRAËL.
HISTOIRE DU PEUPLE DE DIEU DE L'ANCIEN TESTAMENT
Rappelons que Joseph fit venir son père et ses frères en Egypte avec tous les leurs. Le pharaon leur donna une contrée qu'ils peuplèrent si rapidement que cela excita la jalousie, la méfiance, enfin la persécution de ce peuple. Alors naquit Moïse qui, sur l'ordre de Dieu ramena le peuple d'Israël vers la Terre Promise ; c'est au cours de ce retour qu'eut lieu le passage de la Mer Rouge et la destruction de l'Armée Egyptienne, puis la manne lors de la traversée du désert et le passage au mont Sinaï où Moise reçut le Décalogue.
Ce dernier ayant alors senti sa fin prochaine, demanda à Dieu de nommer celui qui devait conduire le peuple d'Israël et Dieu désigna Josué, qui, dans la guerre contre les Amalécites, avait mis l'ennemi en déroute. Arrivé au bord du Jourdain, Dieu renouvela le miracle qui s'était produit lors du passage de la Mer Rouge et Josué se rendit mettre de tout le Pays de Chanaan, c'est-à-dire de la Palestine. Le pays fut alors partagé entre les douze tribus d'Israël où elles furent gouvernées par les Juges jusqu'au jour où elles demandèrent un Roi.
Mais leur premier Roi, Saül, ayant voulu s'octroyer les pouvoirs ecclésiastiques, a été rejeté dans sa descendance, car il devait ainsi servir d'exemple de ce qu'un Roi ne devait jamais faire.
Alors le choix de Dieu se porta sur David qui reçut de l'Eternel le serment de pérennité pour sa race, serment que Dieu tint à toujours respecter, même quand la descendance de David fut infidèle.
L'ascendance davidique de Notre Seigneur par sa Mère est relatée dans l'Evangile de Saint Luc. Cette ascendance était double, car la Reine du Ciel et de toute la Création avait pour ancêtres deux des fils de David : Le Roi Salomon, dont la descendance est relatée dans l'Evangile de Saint Matthieu, et Nathan dont la postérité a été décrite par Saint Luc. En effet, Eléazar, au vingt quatrième degré de la descendance de Salomon et arrière grand père de Saint Joseph, eut une fille qui épousa Lévi, le grand père de Saint Joachim, Père de la Très Sainte Vierge, et aussi de Saint Joseph d'Arimathie. Ajoutons que par sa Mère, Sainte Anne, Marie descendait des Grands-Prêtres. Toutes ces généalogies sont inscrites dans la Bible.
L'Abbé Boudet, Curé de Rennes-les-Bains, dans l'Aude, a publié en 1886 une étude : "La vraie langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains" dans laquelle il écrit : "La Gaule a été le point central de l'établissement définitif de la famille celtique dans les contrées occidentales de l'Europe" (page 1), et il ajoute :
"Les Gals, descendants de Gomer, fils de Japhet, partirent de l'Asie Mineure à une époque que l'on ne peut préciser, se répandirent dans la Gaule, en refoulant les Ibères vers le sud, les Ligures vers l'est... "
"Les Kimris formaient la seconde branche de la famille gauloise. Les Grecs les nommaient Kimmerioi et les Romains les appelaient Cimbri. En l'an 631 avant Jésus-Christ, les peuples scythiques, au rapport d'Hérodote, fondirent sur les bords du Palus Méotide et poussèrent devant eux les Kimris qui se dirigèrent vers le soleil couchant sous la conduite de Hu-arBras, remontèrent le cours du Danube et envahirent la Gaule par le Rhin. Suivant les traditions kimriques, Hu-ar-Bras ne s'établit point dans la Gaule, mais il traversa l'Océan brumeux et conquit sur les Gals l'île d'Albion" (Pages 2 et 3). Et il fait une étude remarquable sur les rapports existant entre la langue hébraïque et la langue celtique.
Plusieurs tribus d'Israël étaient établies dans le pays de GALAAD et, au temps du Christ cette région s'appelait aussi GAULONITIS. Il convient de rapprocher ce nom de région de Galates et Galli ou Gaulois qui finit par être donné aux habitants de la Gaule une fois que ses habitants s'y furent installés.
"Ce nom CELTE, ils (les Celtes) SE L'ÉTAIENT DONNÉ A EUX-MÊMES. On les nommait aussi Galates. Les Romains les appellent Galli" ("Les Origines"). Ainsi les appellations Celtes, Galates, Galli et Gaulois s'appliquent au même peuple dont l'origine était Israël. Et il y a lieu de remarquer que ces appellations sont à l'origine étymologiquement de Valaques, Walah, Wales, Welsch, Galles et aussi Gael. Or le mot hébreu GOLAH, qui se prononçait "GAULAU" signifiait EXIL et il n'apparut dans la Bible au deuxième livre des Rois, chapitre XV, verset 19, qu'au moment où les habitants de Galaad et de la Galilée furent emmenés captifs en Assyrie.
Tout à fait à l'origine les anciens habitants de notre Pays étaient les Ibères qui descendaient de Japhet mais ne laissèrent que peu de traces et franchirent les Pyrénées.
Javan, fils de Japhet, eut plusieurs fils : Rodanim, ancêtre des habitants de Rhodes et des populations qui s'installèrent à l'embouchure du Rhône ; Elie, ancêtre des Grecs et des et des Latins ; enfin Tarsisa s'installa tout d'abord en Asie Mineure où il aurait fondé le port de Tarsis avant que ses descendants se soient installés dans la Ligurie, en Italie.
Ceux qui envahirent la Germanie, la Scandinavie et les Iles Britanniques s'appelèrent alors du nom général de Saxons, ou Isaac-sons, les fils d'Isaac.
Or l'histoire montre qu'une fille de Priam, Roi de Troie, épousa Memnon d'où à la 22' génération Odin qui épousa Frea, petite fille de Lucius frère d'Athildis, l'épouse de Marcomir IV est à l'origine des différentes maisons saxonnes. Odin, dont la mythologie scandinave a fait un dieu. Les Gaulois, par contre, constituaient le fond de la population avant les Francs et étaient de race celtique.
L'homme choisi par le Christ pour être le sauveur de la chrétienté fut Constantin l'Empereur des Gaules. Et c'est sur notre sol, à la tête de ses légions, composées en partie d'hommes de chez nous que la croix lumineuse lui apparût avec cette fulgurante promesse de victoire; In hoc signo vinces! et qu'il se convertit.
Samothès, quatrième fils de Japhet, fils de Noé, a émigré dans les Gaules, où il a fondé un lignage de rois lettrés, créateurs d'universités. Proscrit pour impiété (il ne croyait pas en l'immortalité de l'âme), un membre de ce lignage a fui, en Asie, où il a apporté la culture gauloise et fondé la cité de Troie. Après la ruine de celle-ci, conquise par les Grecs, Francus (ou Francion), fils d'Hector, est retourné au pays de ses ancêtres.
D'autres fugitifs de Troie ont créé, entre le pays des Scythes et celui des Hongrois, l'empire de Sicambrie ; puis, ils ont émigré en Germanie grâce à l'empereur romain Octave et sont entrés peu à peu en Gaule pour y rejoindre les descendants de Francus, fondateur du royaume des Francs. Sur le trajet de leur migration, plusieurs villes portent dans leur nom la racine "Cambr" (Cambron-Casteau, Cambrai …)
Jean Lemaire de Belges, historiographe de Marguerite de Bourgogne, dans son poème Illustrations de Gaule et singularités de Troie (1510). Soixante ans plus tard, dans sa Franciade dédiée à Charles IX, Ronsard imagine l'origine troyenne qui légitime la royauté capétienne. Au livre IV, Francus (ou Francion), ayant au cours de sa migration épousé la fille du roi de Crète, qui est prophétesse, se fait annoncer par elle son voyage vers la Gaule. Elle prédit toute la série des rois de France qui seront ses descendants à partir de Marcomius, prince de Sicambrie, jusqu'à Charles Martel et Pépin le Bref, en passant par Pharamond, Claudion, Mérovée, Childéric, Clovis (le fier Sicambre, "honneur des Troyens"), Childebert, Clotaire, etc.
Le LYS est le symbole de la royauté. Depuis David la monarchie est de droit divin.
Clovis, premier roi de Gaule reçoit un écusson (bouclier) à trois fleurs de Lys par un Ange. Le baptême de Clovis eut lieu à Reims le 25 décembre 498.
SEULS LES ROIS DE FRANCE DESCENDENT SALIQUEMENT DE LA TRIBU DE JUDA
Seule la Maison Royale de France, dans ses branches successives par ordre de primogéniture mâle est l'héritière du DROIT D'AÎNESSE, par la ligne mâle et cette Maison Royale a seule hérité validement et donc légalement du SCEPTRE, car la Maison Royale d'Angleterre ne descend de la Maison d'Israël et de Juda que par les femmes, alors que la Maison Royale de France en descend par la primogéniture mâle. Ce que montre nettement le grand tableau généalogique du pasteur Milner allant de Juda jusqu'à la Reine Elisabeth Il. Mais il arrête cette ascendance salique mâle à Charlemagne parce que Hildegarde, la fille de l'Empereur, est l'ancêtre de l'actuelle Reine d'Angleterre.
En outre, la Maison Royale de France descend de David (donc de la Maison Royale de Juda tout comme la Maison d'Angleterre) uniquement par quatre Princesses de la Maison de David : Tea-Tephi qui épousa Heremon ; Anna, la cousine germaine de la Très Sainte Vierge Marie et la fille de Saint Joseph d'Arimathie par son mariage avec Beli Nouer, dont la fille Bennardim épousa le Roi Lear ; enfin Athildis qui épousa Marcomir IV. La Bible annonçait que la Maison de David serait transplantée en Occident ; elle l'a été, en effet, et par DROIT D'AINESSE salique dans la Maison Royale de France. La Tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France.
Par ailleurs la Maison de Habsbourg descendrait saliquement de Clotaire ler Roi de France.
L'Eglise avait institué pour les seuls rois de France la cérémonie du SACRE qui faisait d'eux les représentants de Dieu dans l'ordre temporel et les chefs de tous les souverains.
Parlant du Roi de France, le pape Saint Grégoire le Grand, qui régna de 590 à 604, va jusqu'à écrire :
"Le Roi reçoit LE SACREMENT DE L'ONCTION. Parce qu'en effet l'onction est un SACREMENT."
"Le sacre de la Sainte Ampoule donnait au Roi de France LA PRÉÉMINENCE SUR TOUS les autres Rois, prééminence reconnue et acceptée ; il faisait du Roi salique le Roi très chrétien non seulement dans son royaume, mais SUR TOUTE LA TERRE."
Le Roi de France, "parce qu'il est sacré avec une huile venue du ciel" "porte la couronne de gloire entre les Rois." "Il est le Roi des Rois de la Terre", le REX MUNDI.
LES PRÉTENTIONS ANGLAISES
Le mariage de Mathias Il avec la fille de Simon le Juste introduit la lignée sacerdotale dans la généalogie; si bien que Héli, le père de Marie, et Joseph, le père d'Anne, descendaient tous les deux de la même façon du Roi David, le Psalmiste, et d'Aaron, le Grand-Prêtre. Le Roi Edouard VII est cent troisième dans la descendance d'Aaron.
Et l'on peut remarquer, coïncidence tout à fait involontaire, que les Rois Tudors qui amenèrent sur le Trône d'Angleterre cette lignée Hébraïque sacerdotale et royale, ont introduit la "Herse" comme écusson, qui semble être ni plus ni moins que le Plastron du Grand-Prêtre.
"L'Armilla", dont on a revêtu le Roi lors du couronnement, est exactement la même chose sous une autre forme - le nom étant hébreu à peine transformé après tant d'année pour les "Lumières" de Dieu. Ce vêtement fut introduit par les Tudors.
Ajoutons que pour mieux encrer dans l'opinion populaire ces prétentions, le trône sur lequel se trouve le Roi d'Angleterre le jour de son couronnement est établi sur la pierre que l'on assure être celle sur laquelle Jacob aurait eu le songe relaté dans la Genèse (XXVIII, versets Il à 22).
Re: Ascendance Davidique des Rois de France
MARQUIS DE LA FRANQUERIE
ASCENDANCES DAVIDIQUES
DES ROIS DE FRANCE
ET LEUR PARENTE
AVEC NOTRE-SEIGNEUR JESUS-CHRIST,
LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
ET SAINT JOSEPH
édition 20022
NOTE POUR LA PRESENTE EDITION
Nous avons mis en annexe finale l'Allocution du Cardinal Jean-Marie LUSTIGER, Archevêque de Paris, à l’occasion de la remise du Prix Nostra Aetate
que lui a décerné, conjointement au Grand Rabbin Sirat, le Centre pour la
Compréhension entre Juifs et Chrétiens (CCJU) de l’Université du Sacré-
Cœur, à Fairfield, Connecticut (USA), le 20 octobre 1998.
Ce discours a été prononcé dans la plus célèbre synagogue de New-York. Le
lieu et l'occasion en souligne l'importance qui n'échappera pas au lecteur.
Ce texte, disponible publiquement sur Internet, a retenu notre attention
car le Cardinal cite en cette occasion capitale le livre du Marquis de la Franquerie, Ascendances Davidiques des Rois de France (voir note 5).
Il donne ce livre en exemple pour souligner la revendication des rois de
France d'être descendants de David ; ce qui amena leurs conseillers à faire
célébrer leurs sacres suivant le cérémonial prévu pour les rois d'Israël, pour
illustrer "la théorie de la substitution".
On veut faire croire que l'ancienne alliance n'a pas été rompue et que tout
ce que l'Eglise a enseigné avait pour but de se substituer à cette ancienne alliance. Jésus-Christ, rabbi et fils d'Israël, oui ; Jésus-Christ, Fils de Dieu ?
Nous laissons au Cardinal Lustiger le choix de ses positions et pensons que
le livre du Marquis de La Franquerie cité à un tel moment et dans un tel lieu,
est particulièrement d'actualité.
DÉCLARATION PRÉLIMINAIRE
Cette étude est le résultat de nombreuses et longues recherches qui ont amené l'auteur personnellement à une certitude, mais il n'a nullement la prétention de
vouloir l'imposer à ses lecteurs.
LETTRE - PRÉFACE
Le 25 août 1983
Bien cher Ami,
En vous retournant l'étude intitulée "Ascendance Davidique des Rois de France
et leur Parenté avec Notre Seigneur Jésus- Christ, la Très Sainte Vierge Marie et
saint Joseph", je vous exprime tout d'abord mes remerciements les plus vifs et ma
reconnaissance pour toute la confiance que vous m'avez ainsi témoignée, et je
viens vous faire part, comme vous avez bien voulu m'en exprimer le désir, de l'essentiel des réflexions qui me sont venues à l'esprit en lisant les pages que vous
avez écrites. 3
De ces réflexions, en voici donc un bref aperçu, trop sommaire à mon gré, eu
égard à la nature même du sujet et à sa portée du fait même des arguments et
des considérations qui les accompagnent ou que suggère le texte.
A vous lire, on se trouve comme transporté, sans effort, sur ce que j'appellerai
l'un des sommets culminants du "Plan de Dieu", de Ses desseins sur la France et
dont la finalité suprême porte non seulement sur la Vocation, proprement dite, de
notre Patrie selon les vues de Dieu, mais aussi et principalement sur la Personne
de ses Chefs : les Rois de France, dont la filiation remonterait au Roi David, établissant ainsi un lien de parenté entre les Rois et Notre-Seigneur Jésus-Christ et,
du même coup, avec la Très Sainte Vierge Marie.
Sujet d'une portée immense, touchant, en quelque sorte, à l'Infini de Dieu
même, et de nature à surprendre d'autant plus que l'on découvre bien vite qu'en
définitive, il s'agit d'un TOUT, parfaitement disposé et ordonné en vue d'établir le
Règne de Dieu sur la terre. Ni plus, ni moins.
Oser dire pareille chose en ce temps de trouble et de confusion extrême qui
pèse sur l'Eglise et tout autant sur le monde entier, apparaît alors comme une
sorte de défi à la raison. Mais les faits s'imposent d'eux-mêmes et les sources sont
là et le prouvent sans discussion. La logique de Dieu a de ces traits d'une fulgurante lumière à laquelle on ne saurait résister. C'est ici le cas, il faut bien le reconnaître et le souligner.
Mais depuis Vatican II, où tout se trouve RENVERSÉ, force est de s'attendre à
de vives réactions, car, en effet, la thèse présentée ranime aussitôt le souvenir de
bien des données doctrinales intangibles par leur nature même, mais qui se trouvent, aujourd'hui, radicalement écartées arbitrairement, par omission ou par suppression pure et simple, et cela, au mépris de la Vérité, de la Justice et de la Foi.
De ces omissions et suppressions la liste en serait longue à donner, depuis le
temps que dure le saccage du Trésor de l'Eglise, en voici donc les plus marquantes. Il s'agit tout d'abord, de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et du culte à Lui
rendre ; en même temps s'y trouve associé le culte marial et tout ce qui s'y rapporte, en particulier et surtout les grandes Apparitions mariales au siècle dernier,
et leur suite au cours de ce siècle, en France ou dans d'autres pays. Toutes choses, il faut le savoir, dont le sens profond va dans le sens même du sujet qui nous
occupe, et tend vers la même FINALITÉ.
Ce à quoi s'ajoute la Réforme liturgique, dans tous ses aspects et ses applications les plus diverses. Au premier chef, le nouvel Ordo y tient la première place.
Le nouvel Ordo substitué frauduleusement à l'ancien, c'est-à-dire à la Messe telle
que l'a instituée Notre-Seigneur, au soir du Jeudi-Saint.
Qu'en est-il résulté ? L'abolition de fait, de la messe, du sacrifice propitiatoire
institué par Notre-Seigneur, avec toutes les conséquences qui s'ensuivent, dans la
réalité des choses, comme on le sait bien, c'est un fait d'expérience. Ici, il convient d'insister sur le fait pour en comprendre la portée par rapport au sujet en
cause. Voici donc quelques remarques importantes.
Dire que le nouvel Ordo a été substitué à l'ancien n'est pas un excès de langage. C'est Paul VI lui-même qui l'a déclaré lors du Consistoire du 24 mai 1976, à 4
Rome. En voici le texte : "Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à
l'ancien, après une mûre réflexion et à la suite des instances du Concile Vatican
II". Et Paul VI a tenu à préciser : "Ce n'est pas autrement que notre saint prédé-
cesseur Pie V avait rendu obligatoire le missel réformé sous son autorité à la suite
du Concile de Trente. "
Cette présentation des faits a soulevé, en son temps, maintes critiques de la
part de certains théologiens ou canonistes. La question n'est pas close pour autant, en ce sens que saint Pie V n'a fait qu'entériner, en quelque sorte, les décisions du Concile de Trente. En la circonstance, l'autorité vient du Concile... C'est
l'évidence même. Mais laissons là la discussion pendante et avançons dans le cadre de l'analyse entreprise, et revenons au nouvel Ordo.
Sans entrer dans de longs exposés, il suffit de rappeler que les novateurs -
ceux du Concile comme ceux du Concilium de liturgie - en agissant comme ils l'ont
fait, ont voulu, c'est manifeste, assurent les commentateurs, faire disparaître de la
célébration liturgique de la messe tridentine toute notion relative à la Présence
réelle de Notre-Seigneur dans l'Eucharistie, de façon à rendre la "nouvelle messe"
accessible, tout à la fois, aux catholiques et aux protestants.
En d'autres termes : l'hérésie admise dans le sanctuaire ! C'est-à-dire, en fait :
suppression dans toute célébration de la Personne même du Sauveur.
Mais alors, arrivé à ce point des choses, comment ne pas être frappé par la
similitude des objectifs poursuivis à travers le temps et l'histoire pour détruire
l'Eglise et la France et que voici.
Hier, le 21 janvier 1793, la Révolution tranche la tête du Roi Louis XVI. N'étaitce pas en haine de Dieu, comme pour faire disparaître, désormais, à tout jamais
espéraient bien les ennemis de Dieu, cette "Filiation divine" présente dans la Personne du Monarque ? Filiation divine qui permettait au Souverain d'assumer
l'exercice du Pouvoir royal, représenté par le Sceptre, faveur céleste dont il est
parlé longuement dans l'étude communiquée.
Et aujourd'hui, que voit-on ? Sinon que l'on a SUPPRIMÉ, dans la célébration liturgique de la Sainte Messe, QUI DONC?... La Personne de Notre-Seigneur. Quel
rapprochement, inattendu certes, mais combien réel et tangible... Bref la révolution continue...
Aussi bien, et pour conclure, faut-il dire que l'étude communiquée ne saurait
rester dans l'oubli. Sa publication apparaît indispensable ; il reste à savoir quand
et comment, mais, en tout état de cause, sa publication s'impose pour l'honneur
de Dieu et de la Très Sainte Vierge, et sans doute, pour contribuer au triomphe
de son Cœur Immaculé.
Voilà, cher ami, ce que j'ai cru devoir vous dire, vous en laissant le soin de
l'apprécier. Je ne puis en dire davantage aujourd'hui, il me faut terminer. Je vous
redis toute mon affection et mes sentiments dévoués. Bien vôtre, cher ami.
M. C.5
AVANT-PROPOS
L'Ascendance Davidique des Rois de France et leur parenté avec NotreSeigneur Jésus-Christ, la Très Sainte Vierge Marie et saint Joseph est un sujet
qui me tient très à cœur depuis soixante ans.
Avant que d'étudier les documents, je dois vous dire comment j'ai été amené à
penser que les Rois de France pourraient vraisemblablement descendre du Roi
David.
Je peux dire en toute vérité, que c'est providentiellement qu'en 1924 j'ai étudié
puis écrit mon premier livre : La Mission Divine de la France. Au cours de cette
étude, j'ai été frappé, puis très ému, par le parallélisme rigoureux existant entre
les serments faits par Dieu à David en faveur de la descendance du saint Roi et
de sa Race et les promesses inspirées par Dieu à saint Remy en faveur de Clovis
et de sa Race, saint Remy agissant comme Légat Pontifical pour tout le royaume
de France.
Cette émotion intense m'a ouvert des horizons absolument insoupçonnés jusqu'alors et qui, touchant à ma Foi, multiplièrent mon amour et ma reconnaissance
envers Dieu d'abord, et aussi envers la Race de nos Rois à laquelle depuis toujours ma famille demeure passionnément attachée.
Ma foi me disait que là était la Vérité. Mais il fallait historiquement le prouver.
D'où mes recherches.
REVELATIONS DU PADRE PIO
J'ai toujours été convaincu - et mon expérience personnelle me l'a confirmé -
qu'un catholique fervent qui ne cherche qu'à défendre son Dieu, son Pays, son
Roi et veut s'abandonner avec foi au bon vouloir divin, ne sera jamais abandonné
et sera providentiellement guidé et parfois même miraculeusement protégé.
Au cours d'extases de Marie-Julie Jahenny - la stigmatisée bretonne - auxquelles assistaient des personnes jusqu'alors inconnues et qui pourraient en témoigner, deux de mes études - que je n'avais jamais songé à écrire - ont été demandées, tout d'abord ma plaquette sur saint Michel, puis La Vierge Marie dans l'Histoire de France. Ajoutons qu'il y a une dizaine d'années, j'eus l'occasion de voir
deux autres stigmatisés - qui ne se connaissaient pas - un religieux français et
une personne étrangère. L'un et l'autre, à quelques mois d'intervalle, me dirent
que je devais reprendre mes recherches sur l'ascendance Davidique des Rois de
France. Je me remis donc à ce travail. Dans la bibliothèque de mon grand-père,
qui avait été l'un des fondateurs de la Société de l'Histoire du Vieux Paris et de
l'Île de France, j'ai trouvé un ouvrage remarquable du Père Jacques Lelong de
l'Oratoire : Bibliothèque Historique de la France contenant le catalogue de tous
les ouvrages tant imprimés que manuscrits qui traitent de ce Royaume ou qui y
ont rapport avec des notes critiques et historiques, publié à Paris en 1719, gros
in-folio de 1100 pages. J'ai donc pu faire venir de France ou de l'Étranger soit des 6
microfilms, soit des photocopies afin de les étudier. Nous en reparlerons tout à
l'heure.
Sur ces entrefaites, je fis une conférence à Avignon et la personne qui l'avait
organisée invita à dîner avec moi un vieux chanoine. Au cours de la conversation,
il me cita le nom d'une illustre famille irlandaise dont il était issu. Je lui dis :
- "Mais alors, Monsieur le Chanoine, vous descendez des Rois d'Irlande..."
- "Comment le savez-vous" me répondit-il, très surpris... et il m'ajouta :
- "Nous avons même notre généalogie remontant jusqu'à Adam".
Et comme je lui disais à quel point la question m'intéressait, il me la confia
avec autorisation de la photocopier. Ce Chanoine est mort et sa généalogie est
déposée dans les Archives de la ville.
Enfin, la Providence permit que le 18 décembre 1978 on me montrât plusieurs
lettres de l'un des confidents et secrétaire à l'occasion du Padre Pio. Ces lettres
remontaient à 1972 et étaient adressées à un pieux religieux de mes amis. J'en ai
les copies et vous en cite les parties les plus importantes ; le tout écrit par un Italien, dont je vous conserve le style.
25 février 1972
"Très cher Père, Padre Pio me disait "sans le soutien du pouvoir royal de David, l'Eglise tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève
sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Eglise". Le Padre Pio disait que "le pouvoir
Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empê-
chant de s'élever vers le Dieu du Ciel… C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous
les républiques" disait le Padre Pio..."
Lettre du 5 mai 1972
"Un jour Padre Pio me parla d'un importantissime Testament caché au Vatican. Il s'agit du Testament de la Duchesse d'Angoulême... Ce Testament aurait
révélé non seulement le mystère du Dauphin mais encore le sien... Pour le bien
de la France, de l'Italie et du monde, un tel Testament ne peut rester secret..."
Lettre du 6 novembre 1972
"Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélera à l'heure
établie (c'est-à-dire à l'heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir royal
que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir royal seulement, celui que
Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples. Sans le
pouvoir royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me disait le Padre Pio, la
religion chrétienne n'a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité
de la parole de Dieu. La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté ; le
monde le paye encore aujourd'hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi
les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des
chefs d'États et des ministres. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir
royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd'hui dans le cœur de
peu d'hommes élus et cachés, mais, dans ces hommes, il y a tous les pouvoirs du 7
Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables..."
Lettre du 20 novembre 1972
"L'amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de
David doit RÉVEILLER dans les cœurs des Français l'amour de la ROYAUTÉ DE
DIEU qui a en France son berceau. LA VRAIE GRANDEUR de la France est le
pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du roi Louis XVI et
de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du roi Louis XVI et de MarieAntoinette, morts VICTIMES pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution
diabolique)".
Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la
royauté de David, qui est AMOUR et HUMILITÉ, celui de reconnaître, dans le
monarque, le pouvoir de l'amour divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et
du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de
France".
Inutile de dire l'émotion intense que j'ai ressentie à la lecture de ces documents relatant la pensée inspirée du Padre Pio !
LE SAINT SUAIRE
Faut-il ajouter que, le 19 août 1983, j'ai reçu une lettre d'un ami, Monsieur M.
O., ancien élève de Polytechnique, me faisant part de la remarque qu'il avait faite
dans quatre reproductions d'un livre qu'il m'envoyait pour avoir mon avis. Ce livre
est celui de deux savants américains, Stevenson et Habermas La Vérité sur le
Suaire de Turin. Cet ami croit avoir remarqué sur ces reproductions que la tache
de sang qui s'est écoulée de la plaie faite par la lance qui a ouvert le Cœur de Notre-Seigneur reproduisait l'effigie de profil du Roi Louis XVI en buste. J'ai immé-
diatement comparé avec un médaillon que j'ai toujours dans mon bureau repré-
sentant de profil les têtes du Roi et de la Reine Martyrs et celle du jeune Dauphin
Louis XVII et qui contient également des cheveux de la Reine et des parcelles des
grands Cordons du Roi et du jeune Prince. Je dois reconnaître que la ressemblance est frappante. J'ai donc aussitôt écrit à un ami, qui jouit de certaines communications d'En-Haut et auquel Pie XII avait confié certaines missions délicates,
pour lui demander s'il pourrait me donner des lumières à ce sujet.
Est-ce une délicatesse de la Providence ? Je le pense. Le même soir, et alors
que ma lettre à lui adressée n'était pas encore partie, cet ami m'a téléphoné. Je
lui ai alors exposé la question et, immédiatement, il m'a dit : "C'est vrai !" provoquant chez moi l'une des plus grandes émotions de ma vie, car son affirmation
constituait la plus bouleversante et la plus transcendante confirmation de toutes
mes recherches, de mon amour passionné de Dieu, de la France et du Roi, cette
Trilogie incarnée dans un même Idéal et une même Foi ! 8
Ce sang de la plaie du Sacré-Cœur, qui reproduit ainsi 1760 ans auparavant le
profil du Roi Louis XVI, n'aurait-il pas pour but d'annoncer prophétiquement que le
Grand triomphe du Christ, Fils de Dieu, Dieu Lui-même, se produira par le Grand
Monarque qui sera tout à la fois Son Image et Sa Représentation comme aussi
celles du Roi Martyr qui fut le premier Souverain à consacrer son Royaume et sa
Personne au Sacré-Cœur et fut lui aussi l'image et le représentant du Christ dans
l'ordre temporel et aussi dans le martyre pour le salut de son peuple, ROIMARTYR dont le Grand Monarque descendra...
Voici la réponse de mon ami, en date du 1
er
septembre 1983 :
"Bien cher Ami,
Je viens enfin répondre à votre lettre du 19 août en vous priant de bien vouloir
m'excuser du retard à vous donner satisfaction. Dans cette lettre, relative à l'ouvrage intitulé : La Vérité sur le Suaire de Turin, vous mettez l'accent sur le fait
que parmi les reproductions du Linge sacré que comporte l'édition, sur quatre
d'entre elles il existe, sur la plaie du Cœur du Christ, une tache de sang qui est
bouleversante tant elle ressemble au portrait de Louis XVI. Et vous me demandez
de vous donner mon sentiment à ce sujet. C'est bien volontiers que j'acquiesce à
votre désir, ne croyant pas faire ainsi œuvre téméraire.
Tout bien pesé, je puis vous dire que je crois fermement, raisonnablement,
que vous ne vous trompez pas. Tout est dit clairement, chacun est à même de le
comprendre, et tel que le fait est présenté il apparaît indiscutable, et dès lors on
l'accepte ou bien on le refuse. Et rien d'autre !
Découverte inattendue, certes, mais qui n'a rien d'invraisemblable et que l'on
peut expliquer quand on connaît la dévotion au Sacré-Cœur et les horizons qu'elle
dévoile à ses fidèles. Et d'emblée, un argument en faveur de l'authenticité du fait,
s'impose à l'esprit.
Je m'explique. En effet, si l'on se réfère aux paroles du Sauveur dans ce que
l'on appelle : "Les Douze grandes Promesses" lesquelles font partie intégrante des
"Grandes Révélations", on y trouve, à la onzième promesse, celle-ci :
"Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur NOM inscrit dans
Mon Cœur et il n'en sera jamais effacé".
Dans le cas qui nous occupe, nous avons bien plus qu'un nom, nous avons un
visage, et lequel ? Celui du Roi Louis XVI. Mais ceci étant, pourquoi ne pas admettre que la promesse formulée dans la forme rapportée, pourrait toujours, selon le
bon plaisir de Son Auteur, prendre une autre forme d'expression plus excellente et
plus appropriée à Ses vues, selon les temps et les moments ? Aussi, quand on se
trouve en présence d'une réalisation nouvelle, mais frappante, pourquoi en douterait-on ? La Foi n'est-elle pas là pour nous aider et nous éclairer ?
Mais encore, dès lors qu'il s'agit, à l'évidence, du Roi-Martyr, de celui qui, en
tant que monarque fut le premier à consacrer son royaume, sa Personne, au Sacré-Cœur de Jésus, comment ne pas croire ? Et croire à l'authenticité du fait constaté.
Certes, on le sait bien, de cette consécration certains ont osé dire: "Œuvre
vaine, sans lendemain", car nous y sommes à ce "lendemain" inattendu, car, à 9
considérer les choses dans la lumière d'En-Haut, comment ne pas voir que l'acte
accompli par l'infortuné monarque durant sa captivité au Temple, pour tardif qu'il
fût, dans le temps, s'inscrit néanmoins dans l'éternel présent de Dieu, avec toutes
ses conséquences, et parmi celles-ci le fait indéniable qu'en tout état de cause
l'acte accompli répondait pleinement à l'attente divine.
D'où il s'ensuit que son caractère solennel demeure entier et que, de surcroît,
en raison même de sa pérennité, il se trouve que son actualité subsiste encore et
s'impose d'elle-même.
Cela me paraît évident et surtout conforme à la logique divine si souvent mé-
connue ou simplement oubliée !
Aussi bien, ne nous étonnons pas de la présence d'un tel signe dans le Saint
Suaire de Turin. Un signe qui, d'ailleurs, se révèle aussitôt chargé de sens quand
on y regarde de près et que l'on constate qu'il se produit, justement, à l'heure où
la dévotion au Sacré-Cœur est considérée, même dans l'Eglise actuelle, hélas,
comme une chose définitivement révolue, parce que "dépassée" au regard des innovations intervenues depuis Vatican II. Tandis que, par ailleurs et dans le même
temps, tout ce qui serait de nature à évoquer la Royauté, est insidieusement
combattu, sous les formes les plus diverses et les plus subtiles, en prenant bien
soin de ne jamais parler de l'objet lui-même : la Royauté. Par contre, on exalte à
l'envi la Révolution, ses principes, ses œuvres et ses idoles, la démocratie, la liberté, la fraternité, les droits de l'homme, la république, le progrès, les loisirs... !
Et dans cet abîme sans fond, certains voudraient bien "que tout y passe",
c'est-à-dire vingt siècles de civilisation chrétienne, mis en pièces à tout jamais. Et
sous la férule du Pouvoir occulte qui dirige et gouverne le monde, tout y contribue
activement, la presse, la radio, la télévision, utilisées à souhait pour appauvrir, en
attendant de les voir disparaître, toutes les valeurs spirituelles les plus nobles qui
ont fait la grandeur de la France et contribué à son rayonnement dans le monde
entier.
Mais alors, et pour en revenir au signe sacré que nous présente le Suaire de
Turin, comment ne pas voir, en tout cela, que le Seigneur des Seigneurs et le Roi
des Rois, le Christ-Roi enfin, entend faire prévaloir à la face d'un monde tombé
dans l'impiété, l'idolâtrie et l'incrédulité, le caractère irrécusable et irréversible de
Ses desseins et de Ses dons, en Se manifestant de façon aussi singulière, mais
combien éloquente, comme nous venons de le voir.
Il y aurait beaucoup à dire sur un tel sujet, mais voici qui résume, en quelque
sorte, et c'est de dire : "Ne croirait-on pas, à bien des indices, ne serait-ce qu'en
se référant à l'histoire de la dévotion (Hamon S.J.) que le Christ ne cesse de mettre au point la Grande Question des Révélations de Paray-le-Monial ?"
Voilà qui en dit long, n'est-ce pas ? Eh bien ! C'est tout cela qu'évoque le langage, mystérieux de prime abord, du Suaire de Turin. Telle est ma pensée.
J'arrive maintenant à un fait d'un autre genre, différent dans sa nature, mais
identique quant au fond, à tout ce que nous venons de voir. Ce fait, le voici :
C'était il y a dix ou quinze ans, à Orléans, lors des Fêtes célébrées en l'honneur
de sainte Jeanne d'Arc. Parmi les nombreuses personnalités invitées, se trouvaient 10
le Cardinal Cerejeira, Patriarche de Lisbonne, et le Prince Xavier de BourbonParme. Et voici qu'à la sacristie de la Cathédrale, le Prince Xavier, abordant le
Cardinal, se trouva amené à lui demander si, dans le troisième secret de Fatima, il
y avait "quelque chose" concernant la France. Le Cardinal, nullement surpris,
s'empressa de répondre au Prince :
"Oui, il y a quelque chose concernant votre Patrie".
Sur quoi, le Prince Xavier, respectueux du silence observé par l'Eglise, remercia
le Prélat, sans chercher à savoir en quoi consistait ce "quelque chose".
Un détail historique, parmi bien d'autres, mais qui montre que Notre-Seigneur
"ne cesse" en effet, de mettre au point la grande question des Révélations de
Paray-le-Monial.
Voilà, très cher Ami, ma réponse à votre lettre. Je crois que pour avoir attendu
aussi considérablement vous accueillerez mes dires avec grande joie, comme je le
souhaite..."
LA BIBLE
Je m'excuse de ce long préambule. Il ne me paraît pas inutile, car il éclaire la
question. Venons-en maintenant aux documents.
ASCENDANCES DAVIDIQUES DE NOTRE-SEIGNEUR
PAR LA TRES SAINTE VIERGE MARIE.
Je vous rappelle tout d'abord que l'ascendance davidique de Notre-Seigneur
par Sa Mère est relatée dans l'Évangile de st Luc. Cette ascendance était double,
car la Reine du Ciel et de toute la Création avait pour ancêtres deux des fils de
David : le Roi Salomon, dont la descendance est relatée dans l'Évangile de saint
Matthieu, et Nathan dont la postérité a été décrite par saint Luc. En effet, Eléazar,
au vingt-quatrième degré de la descendance de Salomon et arrière-grand-père de
saint Joseph, eut une fille qui épousa Lévi, le grand père de saint Joachim, Père
de la Très Sainte Vierge, et aussi de saint Joseph d'Arimathie, dont je vous parlerai tout à l'heure. Ajoutons que par sa Mère, Sainte Anne, Marie descendait des
Grands-Prêtres. Toutes ces généalogies sont inscrites dans la Bible.
INSPIRATION DIVINE DE LA BIBLE
Mais tout d'abord qu'est-ce que la Bible ? Elle est composée de l'Ancien Testament et du Nouveau. Ouvrons le Dictionnaire pratique des connaissances religieuses de l'Abbé Bricourt (éd. 1925, t. 1, p. 795) : "La Bible est la collection officielle (canon) des livres que l'Eglise a reconnus comme INSPIRÉS... Les rationalistes, les protestants et les modernistes ont nié l'inspiration de la Bible. Pour
nous, Catholiques, la Bible a été INSPIRÉE par Dieu ; nous croyons que Dieu en
est l'auteur, de sorte que les livres qui la composent sont sacrés et divins, et, par
conséquent, vrais et infaillibles de la vérité et de l'infaillibilité même de Dieu".
De son côté, l'Abbé Fillion, Professeur d'Ecriture sainte à l'Institut Catholique
de Paris, dans son magistral ouvrage : La Sainte Bible commentée d'après la
Vulgate et les textes originaux (t. 1, p. 1, éd. 1925) écrit dans son Introduction : 11
"Étymologiquement, c'est le livre par excellence, le livre des livres... Qu'y a-t-il
d'étonnant à ce que la Bible soit le plus beau, le plus riche, le plus utile, le plus
parfait et le plus saint des livres, puisqu'elle a Dieu Lui-même pour auteur ? ... Qui
quidem Veteris et Novi Testamenti libri, integri cum omnibus sis partibus..., Spiritu
Sancto inspirante conscripti, Deum habent auctorem, a dit le Concile du Vatican I
(Sess. III, Const. dogm., c. II), à la suite du Concile de Trente (Sess. IV).
On le voit par ces définitions officielles, ce qui fait de la Bible entière un livre
divin et la parole de Dieu dans le sens strict, c'est l'inspiration en vertu de laquelle
toutes ses parties ont été composées".
L'Abbé Moreri, docteur en théologie, écrit dans son Grand Dictionnaire Historique (édition 1759, t. II, p. 450) : "On donne communément ce nom (Bible) à la collection des livres écrits par l'inspiration du Saint-Esprit".
Dom Calmet, bénédictin, dans son Dictionnaire Historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible (2
è
édition, 1730) écrit très judicieusement dans son chapitre préliminaire : "Comme les saintes Ecritures sont l'ouvrage
du Saint-Esprit, on ne peut les entendre sans Son secours et sans Sa lumière,
qu'on doit Lui demander avec insistance et persévérance. Si l'on n'apporte à cette
étude qu'un esprit de curiosité et de critique, on n'y trouvera jamais l'édification et
les lumières qu'on doit y chercher, et que Dieu ne communique qu'aux pauvres
d'esprit et aux humbles de cœur. On ne doit s'y présenter que dans l'humilité, la
docilité, et la simplicité des enfants de Dieu". (p. 3)
Il est incontestable que les recherches archéologiques aussi bien qu'historiques et la découverte des manuscrits de la Mer Morte confirment pleinement la
vérité de la sainte Ecriture et des Évangiles, comme aussi les recherches américaines sur le Saint Suaire de Turin.
Deux savants, Stevenson et Habermas ont publié, sur ces dernières recherches qui remontent à 1978 une remarquable étude qui confirme et prouve les
Évangiles : La Vérité sur le Suaire de Turin - Preuves de la mort et de la Résurrection du Christ. Tous les Chrétiens devraient avoir cet ouvrage.
Le sujet que j'ai à traiter aujourd'hui va m'obliger à vous citer longuement l'Ancien Testament. Incontestablement cette étude est ardue et je vous prie de m'en
excuser.
Dans leurs recherches, trop de savants et d'historiens se refusent à consulter
la Bible par orgueil et souvent par hostilité à tout ce qui a un caractère religieux.
Volontairement ainsi, ils se ferment la source des certitudes et des lumières né-
cessaires à leurs études, car la Bible est la parole de Dieu qui, Lui, ne Se trompe
pas, et elle est susceptible d'éclairer tout ce qui peut être utile à l'homme.
LA POSTERITE DE NOE PEUPLE LA TERRE
Ouvrons l'Ancien Testament.
La Bible dit que Noé, qui était le dixième degré de la filiation humaine, eut trois
fils et que leur postérité peupla le monde après le déluge (Genèse, IX, 1 et 18-19).
Deux de ses fils furent les ascendants des races qui nous intéressent : Sem, l'au-12
teur des Maisons de Juda et d'Israël, et Japhet ancêtre des peuples européens.
Cham eut l'Égypte et l'Afrique.
LA DOUBLE POSTERITE DE JUDA
Juda, au vingt-quatrième degré depuis Adam, frère de Lévi, l'ancêtre des
Grands Prêtres, et de Joseph qui devint le premier ministre du Pharaon d'Égypte,
Juda, dis-je, eut deux fils de la Syrienne Thamar et la Bible précise : "Comme elle
fut sur le point d'enfanter, il parut qu'il y avait deux jumeaux dans son sein. Et
lorsque ces enfants étaient prêts à sortir, l'un des deux passa sa main à laquelle
la sage-femme lia un ruban écarlate, en disant : "Celui-ci sortira le premier". Mais
cet enfant ayant retiré sa main, l'autre sortit. Alors la sage-femme dit : "Pourquoi
le mur s'est-il divisé à cause de toi ?" C'est pourquoi il fut nommé Pharez. Son
frère qui avait le ruban écarlate à la main sortit ensuite et on le nomma Zara".
(Genèse, XXXVIII, 27-30).
Si la Bible donne ces précisions, c'est certainement pour attirer notre attention,
car elle ne dit rien sans raison, et un auteur américain, H. W. Armstrong, écrit très
justement : "Pourquoi la Bible nous raconterait-elle cette étrange histoire, à moins
que la brèche n'ait été plus tard RÉPARÉE entre les deux frères ? Toujours est-il
qu'elle ne le fut point de leur vivant. Le fut-elle entre leurs descendants ?
"David, Sédécias et Jésus étaient de la branche de Pharez et non pas de celle
de Zara. Considérons à présent ce qui suit :
1° - Pour que la brèche soit réparée le SCEPTRE devra passer de la lignée
de Pharez à celle de Zara.
2° - Un tel transfert n'eut jamais lieu avant le règne de Sédécias, qui appartenait à la lignée de Pharez.
3° - Il s'ensuit que le transfert a dû avoir lieu APRÈS la mort du roi Sédé-
cias.
4° - Afin que la lignée de David (Pharez) restât à PERPÉTUITÉ sur le trône,
il fallait que, par un RENVERSEMENT des rôles, un mariage eût lieu entre les
HÉRITIERS de la lignée de Pharez et ceux de la lignée de Zara.
"D'après l'histoire, les descendants de Zara devinrent des nomades et se dirigèrent au nord-est, dans le territoire des Scythes, pour rejoindre les dix tribus.
"Mais tandis que la lignée PHAREZ-DAVID-SÉDÉCIAS (que la Bible appelle
HAUTE et ÉLEVÉE) possédait encore le SCEPTRE, la lignée de Zara (appelée
BASSE et ABAISSÉE) aspirait toujours aux honneurs de le posséder un jour
1
".
Or Pharez fut l'auteur de la branche royale de Juda et Zara des Rois Troyens,
auteurs eux-mêmes des Sicambres, dont l'un des chefs, Marcomir IV, ancêtre direct et salique des trois branches des Rois de France, avait épousé Athildis qui
descendait à la sixième génération d'Anna, cousine germaine de la Très Sainte
1
Herbert W. Armstrong : Les Anglo-Saxons selon la prophétie, p. 20. (Ambassador College
- 1961 et 1965, à Pasadena en Californie aux États-Unis) Cet auteur, au lieu de Zara et
Pharez, les nomme Pérets et Zérach. Les Protestants appellent Chroniques les Paralipomènes. 13
Vierge et fille de saint Joseph d'Arimathie dont l'ancêtre commun était le Roi David, par Salomon et aussi par Nathan.
Le SCEPTRE passa donc saliquement de la branche de Pharez à celle de Zara et aussi la descendance de David assurée dans la branche de Zara par plusieurs mariages, notamment par Anna et Athildis, ci-dessus mentionnées et, anté-
rieurement, par Tea-Tephi, la propre fille du dernier roi de Juda par les Rois d'Irlande et d'Ecosse, ancêtres de la plupart des Maisons Souveraines européennes,
ainsi que nous allons le constater.
LA DOUBLE PROMESSE DE DIEU A ABRAHAM
Rouvrons l'Ancien Testament.
"L'Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de
ton père, dans le pays que Je te montrerai. Je ferai de toi UNE GRANDE NATION.. et toutes les familles de la terre seront bénies en toi". (Genèse XII, 1-3)
Très justement, le même auteur américain, Herbert Armstrong, ajoute : "Remarquez donc la DOUBLE nature de cette promesse, l'une PHYSIQUE, et l'autre
SPIRITUELLE :
1° - La promesse physique se rapporte à la RACE - les descendants
d'Abraham doivent former une GRANDE NATION ;
2° - La promesse spirituelle a trait à la GRÂCE : "Toutes les familles de la
terre seront BÉNIES en ta postérité". Voilà donc la promesse de la GRÂCE,
par le Christ une seule postérité, telle qu'elle est décrite dans Galates (III, 8,
16), Jésus de Nazareth était en effet l'un des descendants d'Abraham".
Je vous cite la Lettre de saint Paul aux Galates, à ce sujet : "Aussi l'Ecriture,
prévoyant que c'est par la Foi que Dieu justifierait les nations, l'a annoncé
d'avance à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi (III, . Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il ne dit pas : Et à ses postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs ; mais il dit, comme parlant d'un seul : Et à
ta Postérité, qui est le Christ". (III, 16)
Reprenons le texte d'Herbert Armstrong (op. cit., p. 4) : "La promesse de faire
une GRANDE NATION des descendants d'Abraham - non pas de la "SEULE
POSTÉRITÉ" (le Christ), mais de toutes les postérités physiques d'Abraham - se
répète clairement dans le XVIl
è
chapitre de la Genèse : "Lorsqu'Abram fut âgé de
quatre-vingt-dix neuf ans, l'Éternel apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu
Tout-Puissant. Marche devant Ma face et sois parfait. J'établirai Mon alliance entre Moi et toi et Je te multiplierai à l'infini… tu deviendras père d'une MULTITUDE
DE NATIONS. On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car Je
te rends père d'une multitude de Nations.
"Je ferai croître ta race à l'infini ; Je te rendrai chef de Nations et des Rois sortiront de toi.
"J'établirai Mon alliance entre Moi et toi, et tes descendants après toi, selon
leurs générations... " (Genèse XVII, 1-6)
Très justement, remarquons qu'il est bien parlé d'UNE MULTITUDE DE NATIONS. Or, non moins justement, on doit remarquer que les Juifs ne forment 14
qu'UNE SEULE NATION. Isaac reçut aussi les mêmes promesses de Dieu : "Pour
accomplir le serment que J'ai fait à Abraham votre père, Je multiplierai vos enfants comme les étoiles du Ciel... et toutes les Nations de la terre seront bénies
dans Celui qui sortira de vous, parce que Abraham a obéi à Ma voix, qu'il a gardé
Mes préceptes et Mes commandements" (Genèse XXVI, 3-5).
LE SCEPTRE ET LE DROIT D'AINESSE DANS LA BIBLE
Étudions maintenant ce que signifie dans la Bible d'une part LE SCEPTRE et
d'autre part LE DROIT D'AÎNESSE. Pour plus de précision, rappelons que Jacob
fut appelé ISRAËL : "Jacob appela ses enfants et leur dit : Assemblez-vous tous,
afin que je vous annonce ce qui doit vous arriver dans les derniers temps. Venez
tous ensemble et écoutez, enfants de Jacob, écoutez Israël votre père : Juda, tes
frères te loueront, ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les enfants de ton père
se prosterneront devant toi... Le sceptre ne sera point ôté de Juda, ni le Prince de
sa postérité, jusqu'à ce que soit venu Celui qui doit être envoyé ; et c'est Lui qui
sera l'attente des Nations. (le Christ)
1
.
"…Joseph (c'est lui qui devint le premier ministre d'Égypte) croîtra et se multipliera de plus en plus ; mais ceux qui était armés de dards l'ont exaspéré, l'ont
querellé et lui ont porté envie. Il a mis son arc et sa confiance dans le Très Fort, et
les chaînes de ses mains et de ses bras ont été rompues par la main du ToutPuissant de Jacob. De là est sorti le pasteur et le rocher d'Israël. Le Dieu de ton
père sera ton protecteur, et le Tout-Puissant te comblera des bénédictions du
haut du ciel... Les bénédictions que te donne ton père surpassent celles qu'il a re-
çues de ses pères ; et elles dureront jusqu'à ce que le désir des collines éternelles soit accompli. Que ces bénédictions sur la tête de Joseph, et sur le haut de la
tête de celui qui est un nazaréen entre ses frères... Ce sont là les chefs des douze
tribus d'Israël..."(Genèse XLIX, 1-28).
Mais il est écrit dans le Livre I au chapitre V des Paralipomènes, verset 2 : "Or
Juda était le plus vaillant de tous ses frères, et des princes sont sortis de sa race ;
mais le droit d'aînesse fut conservé à Joseph".
Or Joseph était le dernier des fils de Jacob-Israël. Il était né l'an du monde
2259, soit en 1741 avant J-C. Dieu manifestait ainsi une fois de plus Sa volonté
quant à Son choix éventuel concernant la désignation du Roi. Et dans la suite, Jacob-Israël allait à son tour, sous l'inspiration divine, confirmer le choix divin de celui qui jouirait du droit d'aînesse à l'encontre de celui qui était réellement l'aîné.
1
De fait, après la mort du Christ, la branche directe mâle de David sera écartée du Trône
de Juda, puisqu'elle l'était en fait depuis la captivité et la mort du roi Mathanias auquel Nabuchodonosor donna le nom de Sedecias en l'instituant roi de Juda. Avec lui avait fini politiquement le royaume de Juda l'an du monde 3.416. Et les droits du SCEPTRE et aussi le
DROIT D'AÎNESSE passèrent à une autre branche qui fut la branche aînée salique, celle
des Rois Troyens ancêtres directs par les Sicambres des Rois de France, ainsi que nous
allons le montrer. 15
Le pharaon fit épouser à Joseph, Aseneth, fille de Putiphar, prêtre d'Héliopolis,
et de Zoleika, qui était fille du pharaon, dont il eut deux fils : Manassé et
Ephraïm
1
.
Joseph, ayant appris que son père était malade, vint le voir. Jacob dit à Joseph : "Le Dieu Tout-Puissant m'a apparu à Luza, qui est au pays de Chanaan,
et, m'ayant béni, Il me dit : "Je ferai croître et multiplier votre race ; Je vous rendrai le chef d'une multitude de peuples..."
Avant de mourir, Jacob-Israël bénit ses deux petits-fils et dit à Joseph : "Que le
Dieu en la présence de qui ont marché mes pères Abraham et Isaac, le Dieu qui
me nourrit depuis ma jeunesse... Que l'ange qui m'a délivré de tous maux, bé-
nisse ces enfants, qu'ils portent mon nom et les noms de mes pères Abraham et
Isaac, et qu'ils se multiplient de plus en plus sur la terre..." Jacob les bénit et dit :
"Israël sera béni en vous, et on dira que Dieu vous bénisse comme Ephraïm et
Manassé". Ainsi, il mit Ephraïm avant Manassé. Et il précisa pourquoi il faisait
passer le cadet avant l'aîné : "Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi (Manassé)
sera chef de peuples et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est le plus
jeune, sera plus grand que lui et sa postérité se multipliera dans les nations".
(Genèse XLVIII, 3, 15-20)
2
.
Le DROIT D'AÎNESSE est un droit qui appartient, sa vie durant, à tout aîné
mâle concernant le DROIT À LA COURONNE, pour les Familles Souveraines, ou
au titre pour les familles nobles, et qui s'applique plus spécialement à l'héritage
matériel et politique, mais qui comprend également l'héritage spirituel attaché par
tradition à l'héritage politique et matériel. Le SCEPTRE est l'insigne et "dans la
Bible représente la promesse divine garantissant une succession ininterrompue
de Rois, dont le personnage culminant, Notre-Seigneur Jésus-Christ, viendra ré-
gner en tant que ROI DES ROIS. Le SCEPTRE contient donc la promesse du salut éternel PAR JÉSUS-CHRIST" ou Ses représentants. Il relève donc du domaine
de la GRÂCE. Mais cette promesse spirituelle s'applique à toutes les nations, à
toute créature humaine qui peut être rachetée par le Christ. Le SCEPTRE est allé
à Juda, alors que le DROIT d'AÎNESSE a été attribué à Joseph, donc à deux tribus différentes d'ISRAËL. C'est la raison pour laquelle Notre-Seigneur a dit : "Le
SALUT vient des Juifs" nous dit saint Jean dans son Évangile (IV, 22), parce que
le Christ est né de la race juive de Juda, simple petite partie d'Israël, mais l'Apôtre
saint Paul complète dans sa Lettre aux Romains :
"...L'Évangile ...est une force de Dieu, pour le salut de tout croyant, premiè-
rement du Juif, puis du Grec comme des autres nations. Je me dois aux Grecs
et aux Barbares, aux savants et aux ignorants. (...) Car la justice de Dieu y est
révélée par la Foi ET pour la Foi, ainsi qu'il est écrit : Le Juste vivra par la Foi".
1
Dom Augustin Calmet, Dictionnaire de la Bible, T. II, p. 806 à 814, 2
è
éd., 1730.
2
En effet, Jéroboam, de la tribu d'Ephraïm, fils de Nabat, devint le premier roi d'Israël en
3.029 du monde (Dom Calmet, ibid., p. 685-686)
ASCENDANCES DAVIDIQUES
DES ROIS DE FRANCE
ET LEUR PARENTE
AVEC NOTRE-SEIGNEUR JESUS-CHRIST,
LA TRES SAINTE VIERGE MARIE
ET SAINT JOSEPH
édition 20022
NOTE POUR LA PRESENTE EDITION
Nous avons mis en annexe finale l'Allocution du Cardinal Jean-Marie LUSTIGER, Archevêque de Paris, à l’occasion de la remise du Prix Nostra Aetate
que lui a décerné, conjointement au Grand Rabbin Sirat, le Centre pour la
Compréhension entre Juifs et Chrétiens (CCJU) de l’Université du Sacré-
Cœur, à Fairfield, Connecticut (USA), le 20 octobre 1998.
Ce discours a été prononcé dans la plus célèbre synagogue de New-York. Le
lieu et l'occasion en souligne l'importance qui n'échappera pas au lecteur.
Ce texte, disponible publiquement sur Internet, a retenu notre attention
car le Cardinal cite en cette occasion capitale le livre du Marquis de la Franquerie, Ascendances Davidiques des Rois de France (voir note 5).
Il donne ce livre en exemple pour souligner la revendication des rois de
France d'être descendants de David ; ce qui amena leurs conseillers à faire
célébrer leurs sacres suivant le cérémonial prévu pour les rois d'Israël, pour
illustrer "la théorie de la substitution".
On veut faire croire que l'ancienne alliance n'a pas été rompue et que tout
ce que l'Eglise a enseigné avait pour but de se substituer à cette ancienne alliance. Jésus-Christ, rabbi et fils d'Israël, oui ; Jésus-Christ, Fils de Dieu ?
Nous laissons au Cardinal Lustiger le choix de ses positions et pensons que
le livre du Marquis de La Franquerie cité à un tel moment et dans un tel lieu,
est particulièrement d'actualité.
DÉCLARATION PRÉLIMINAIRE
Cette étude est le résultat de nombreuses et longues recherches qui ont amené l'auteur personnellement à une certitude, mais il n'a nullement la prétention de
vouloir l'imposer à ses lecteurs.
LETTRE - PRÉFACE
Le 25 août 1983
Bien cher Ami,
En vous retournant l'étude intitulée "Ascendance Davidique des Rois de France
et leur Parenté avec Notre Seigneur Jésus- Christ, la Très Sainte Vierge Marie et
saint Joseph", je vous exprime tout d'abord mes remerciements les plus vifs et ma
reconnaissance pour toute la confiance que vous m'avez ainsi témoignée, et je
viens vous faire part, comme vous avez bien voulu m'en exprimer le désir, de l'essentiel des réflexions qui me sont venues à l'esprit en lisant les pages que vous
avez écrites. 3
De ces réflexions, en voici donc un bref aperçu, trop sommaire à mon gré, eu
égard à la nature même du sujet et à sa portée du fait même des arguments et
des considérations qui les accompagnent ou que suggère le texte.
A vous lire, on se trouve comme transporté, sans effort, sur ce que j'appellerai
l'un des sommets culminants du "Plan de Dieu", de Ses desseins sur la France et
dont la finalité suprême porte non seulement sur la Vocation, proprement dite, de
notre Patrie selon les vues de Dieu, mais aussi et principalement sur la Personne
de ses Chefs : les Rois de France, dont la filiation remonterait au Roi David, établissant ainsi un lien de parenté entre les Rois et Notre-Seigneur Jésus-Christ et,
du même coup, avec la Très Sainte Vierge Marie.
Sujet d'une portée immense, touchant, en quelque sorte, à l'Infini de Dieu
même, et de nature à surprendre d'autant plus que l'on découvre bien vite qu'en
définitive, il s'agit d'un TOUT, parfaitement disposé et ordonné en vue d'établir le
Règne de Dieu sur la terre. Ni plus, ni moins.
Oser dire pareille chose en ce temps de trouble et de confusion extrême qui
pèse sur l'Eglise et tout autant sur le monde entier, apparaît alors comme une
sorte de défi à la raison. Mais les faits s'imposent d'eux-mêmes et les sources sont
là et le prouvent sans discussion. La logique de Dieu a de ces traits d'une fulgurante lumière à laquelle on ne saurait résister. C'est ici le cas, il faut bien le reconnaître et le souligner.
Mais depuis Vatican II, où tout se trouve RENVERSÉ, force est de s'attendre à
de vives réactions, car, en effet, la thèse présentée ranime aussitôt le souvenir de
bien des données doctrinales intangibles par leur nature même, mais qui se trouvent, aujourd'hui, radicalement écartées arbitrairement, par omission ou par suppression pure et simple, et cela, au mépris de la Vérité, de la Justice et de la Foi.
De ces omissions et suppressions la liste en serait longue à donner, depuis le
temps que dure le saccage du Trésor de l'Eglise, en voici donc les plus marquantes. Il s'agit tout d'abord, de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et du culte à Lui
rendre ; en même temps s'y trouve associé le culte marial et tout ce qui s'y rapporte, en particulier et surtout les grandes Apparitions mariales au siècle dernier,
et leur suite au cours de ce siècle, en France ou dans d'autres pays. Toutes choses, il faut le savoir, dont le sens profond va dans le sens même du sujet qui nous
occupe, et tend vers la même FINALITÉ.
Ce à quoi s'ajoute la Réforme liturgique, dans tous ses aspects et ses applications les plus diverses. Au premier chef, le nouvel Ordo y tient la première place.
Le nouvel Ordo substitué frauduleusement à l'ancien, c'est-à-dire à la Messe telle
que l'a instituée Notre-Seigneur, au soir du Jeudi-Saint.
Qu'en est-il résulté ? L'abolition de fait, de la messe, du sacrifice propitiatoire
institué par Notre-Seigneur, avec toutes les conséquences qui s'ensuivent, dans la
réalité des choses, comme on le sait bien, c'est un fait d'expérience. Ici, il convient d'insister sur le fait pour en comprendre la portée par rapport au sujet en
cause. Voici donc quelques remarques importantes.
Dire que le nouvel Ordo a été substitué à l'ancien n'est pas un excès de langage. C'est Paul VI lui-même qui l'a déclaré lors du Consistoire du 24 mai 1976, à 4
Rome. En voici le texte : "Le nouvel Ordo a été promulgué pour être substitué à
l'ancien, après une mûre réflexion et à la suite des instances du Concile Vatican
II". Et Paul VI a tenu à préciser : "Ce n'est pas autrement que notre saint prédé-
cesseur Pie V avait rendu obligatoire le missel réformé sous son autorité à la suite
du Concile de Trente. "
Cette présentation des faits a soulevé, en son temps, maintes critiques de la
part de certains théologiens ou canonistes. La question n'est pas close pour autant, en ce sens que saint Pie V n'a fait qu'entériner, en quelque sorte, les décisions du Concile de Trente. En la circonstance, l'autorité vient du Concile... C'est
l'évidence même. Mais laissons là la discussion pendante et avançons dans le cadre de l'analyse entreprise, et revenons au nouvel Ordo.
Sans entrer dans de longs exposés, il suffit de rappeler que les novateurs -
ceux du Concile comme ceux du Concilium de liturgie - en agissant comme ils l'ont
fait, ont voulu, c'est manifeste, assurent les commentateurs, faire disparaître de la
célébration liturgique de la messe tridentine toute notion relative à la Présence
réelle de Notre-Seigneur dans l'Eucharistie, de façon à rendre la "nouvelle messe"
accessible, tout à la fois, aux catholiques et aux protestants.
En d'autres termes : l'hérésie admise dans le sanctuaire ! C'est-à-dire, en fait :
suppression dans toute célébration de la Personne même du Sauveur.
Mais alors, arrivé à ce point des choses, comment ne pas être frappé par la
similitude des objectifs poursuivis à travers le temps et l'histoire pour détruire
l'Eglise et la France et que voici.
Hier, le 21 janvier 1793, la Révolution tranche la tête du Roi Louis XVI. N'étaitce pas en haine de Dieu, comme pour faire disparaître, désormais, à tout jamais
espéraient bien les ennemis de Dieu, cette "Filiation divine" présente dans la Personne du Monarque ? Filiation divine qui permettait au Souverain d'assumer
l'exercice du Pouvoir royal, représenté par le Sceptre, faveur céleste dont il est
parlé longuement dans l'étude communiquée.
Et aujourd'hui, que voit-on ? Sinon que l'on a SUPPRIMÉ, dans la célébration liturgique de la Sainte Messe, QUI DONC?... La Personne de Notre-Seigneur. Quel
rapprochement, inattendu certes, mais combien réel et tangible... Bref la révolution continue...
Aussi bien, et pour conclure, faut-il dire que l'étude communiquée ne saurait
rester dans l'oubli. Sa publication apparaît indispensable ; il reste à savoir quand
et comment, mais, en tout état de cause, sa publication s'impose pour l'honneur
de Dieu et de la Très Sainte Vierge, et sans doute, pour contribuer au triomphe
de son Cœur Immaculé.
Voilà, cher ami, ce que j'ai cru devoir vous dire, vous en laissant le soin de
l'apprécier. Je ne puis en dire davantage aujourd'hui, il me faut terminer. Je vous
redis toute mon affection et mes sentiments dévoués. Bien vôtre, cher ami.
M. C.5
AVANT-PROPOS
L'Ascendance Davidique des Rois de France et leur parenté avec NotreSeigneur Jésus-Christ, la Très Sainte Vierge Marie et saint Joseph est un sujet
qui me tient très à cœur depuis soixante ans.
Avant que d'étudier les documents, je dois vous dire comment j'ai été amené à
penser que les Rois de France pourraient vraisemblablement descendre du Roi
David.
Je peux dire en toute vérité, que c'est providentiellement qu'en 1924 j'ai étudié
puis écrit mon premier livre : La Mission Divine de la France. Au cours de cette
étude, j'ai été frappé, puis très ému, par le parallélisme rigoureux existant entre
les serments faits par Dieu à David en faveur de la descendance du saint Roi et
de sa Race et les promesses inspirées par Dieu à saint Remy en faveur de Clovis
et de sa Race, saint Remy agissant comme Légat Pontifical pour tout le royaume
de France.
Cette émotion intense m'a ouvert des horizons absolument insoupçonnés jusqu'alors et qui, touchant à ma Foi, multiplièrent mon amour et ma reconnaissance
envers Dieu d'abord, et aussi envers la Race de nos Rois à laquelle depuis toujours ma famille demeure passionnément attachée.
Ma foi me disait que là était la Vérité. Mais il fallait historiquement le prouver.
D'où mes recherches.
REVELATIONS DU PADRE PIO
J'ai toujours été convaincu - et mon expérience personnelle me l'a confirmé -
qu'un catholique fervent qui ne cherche qu'à défendre son Dieu, son Pays, son
Roi et veut s'abandonner avec foi au bon vouloir divin, ne sera jamais abandonné
et sera providentiellement guidé et parfois même miraculeusement protégé.
Au cours d'extases de Marie-Julie Jahenny - la stigmatisée bretonne - auxquelles assistaient des personnes jusqu'alors inconnues et qui pourraient en témoigner, deux de mes études - que je n'avais jamais songé à écrire - ont été demandées, tout d'abord ma plaquette sur saint Michel, puis La Vierge Marie dans l'Histoire de France. Ajoutons qu'il y a une dizaine d'années, j'eus l'occasion de voir
deux autres stigmatisés - qui ne se connaissaient pas - un religieux français et
une personne étrangère. L'un et l'autre, à quelques mois d'intervalle, me dirent
que je devais reprendre mes recherches sur l'ascendance Davidique des Rois de
France. Je me remis donc à ce travail. Dans la bibliothèque de mon grand-père,
qui avait été l'un des fondateurs de la Société de l'Histoire du Vieux Paris et de
l'Île de France, j'ai trouvé un ouvrage remarquable du Père Jacques Lelong de
l'Oratoire : Bibliothèque Historique de la France contenant le catalogue de tous
les ouvrages tant imprimés que manuscrits qui traitent de ce Royaume ou qui y
ont rapport avec des notes critiques et historiques, publié à Paris en 1719, gros
in-folio de 1100 pages. J'ai donc pu faire venir de France ou de l'Étranger soit des 6
microfilms, soit des photocopies afin de les étudier. Nous en reparlerons tout à
l'heure.
Sur ces entrefaites, je fis une conférence à Avignon et la personne qui l'avait
organisée invita à dîner avec moi un vieux chanoine. Au cours de la conversation,
il me cita le nom d'une illustre famille irlandaise dont il était issu. Je lui dis :
- "Mais alors, Monsieur le Chanoine, vous descendez des Rois d'Irlande..."
- "Comment le savez-vous" me répondit-il, très surpris... et il m'ajouta :
- "Nous avons même notre généalogie remontant jusqu'à Adam".
Et comme je lui disais à quel point la question m'intéressait, il me la confia
avec autorisation de la photocopier. Ce Chanoine est mort et sa généalogie est
déposée dans les Archives de la ville.
Enfin, la Providence permit que le 18 décembre 1978 on me montrât plusieurs
lettres de l'un des confidents et secrétaire à l'occasion du Padre Pio. Ces lettres
remontaient à 1972 et étaient adressées à un pieux religieux de mes amis. J'en ai
les copies et vous en cite les parties les plus importantes ; le tout écrit par un Italien, dont je vous conserve le style.
25 février 1972
"Très cher Père, Padre Pio me disait "sans le soutien du pouvoir royal de David, l'Eglise tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève
sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Eglise". Le Padre Pio disait que "le pouvoir
Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empê-
chant de s'élever vers le Dieu du Ciel… C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous
les républiques" disait le Padre Pio..."
Lettre du 5 mai 1972
"Un jour Padre Pio me parla d'un importantissime Testament caché au Vatican. Il s'agit du Testament de la Duchesse d'Angoulême... Ce Testament aurait
révélé non seulement le mystère du Dauphin mais encore le sien... Pour le bien
de la France, de l'Italie et du monde, un tel Testament ne peut rester secret..."
Lettre du 6 novembre 1972
"Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélera à l'heure
établie (c'est-à-dire à l'heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir royal
que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir royal seulement, celui que
Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples. Sans le
pouvoir royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me disait le Padre Pio, la
religion chrétienne n'a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité
de la parole de Dieu. La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté ; le
monde le paye encore aujourd'hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi
les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des
chefs d'États et des ministres. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir
royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd'hui dans le cœur de
peu d'hommes élus et cachés, mais, dans ces hommes, il y a tous les pouvoirs du 7
Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables..."
Lettre du 20 novembre 1972
"L'amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de
David doit RÉVEILLER dans les cœurs des Français l'amour de la ROYAUTÉ DE
DIEU qui a en France son berceau. LA VRAIE GRANDEUR de la France est le
pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du roi Louis XVI et
de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du roi Louis XVI et de MarieAntoinette, morts VICTIMES pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution
diabolique)".
Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la
royauté de David, qui est AMOUR et HUMILITÉ, celui de reconnaître, dans le
monarque, le pouvoir de l'amour divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et
du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de
France".
Inutile de dire l'émotion intense que j'ai ressentie à la lecture de ces documents relatant la pensée inspirée du Padre Pio !
LE SAINT SUAIRE
Faut-il ajouter que, le 19 août 1983, j'ai reçu une lettre d'un ami, Monsieur M.
O., ancien élève de Polytechnique, me faisant part de la remarque qu'il avait faite
dans quatre reproductions d'un livre qu'il m'envoyait pour avoir mon avis. Ce livre
est celui de deux savants américains, Stevenson et Habermas La Vérité sur le
Suaire de Turin. Cet ami croit avoir remarqué sur ces reproductions que la tache
de sang qui s'est écoulée de la plaie faite par la lance qui a ouvert le Cœur de Notre-Seigneur reproduisait l'effigie de profil du Roi Louis XVI en buste. J'ai immé-
diatement comparé avec un médaillon que j'ai toujours dans mon bureau repré-
sentant de profil les têtes du Roi et de la Reine Martyrs et celle du jeune Dauphin
Louis XVII et qui contient également des cheveux de la Reine et des parcelles des
grands Cordons du Roi et du jeune Prince. Je dois reconnaître que la ressemblance est frappante. J'ai donc aussitôt écrit à un ami, qui jouit de certaines communications d'En-Haut et auquel Pie XII avait confié certaines missions délicates,
pour lui demander s'il pourrait me donner des lumières à ce sujet.
Est-ce une délicatesse de la Providence ? Je le pense. Le même soir, et alors
que ma lettre à lui adressée n'était pas encore partie, cet ami m'a téléphoné. Je
lui ai alors exposé la question et, immédiatement, il m'a dit : "C'est vrai !" provoquant chez moi l'une des plus grandes émotions de ma vie, car son affirmation
constituait la plus bouleversante et la plus transcendante confirmation de toutes
mes recherches, de mon amour passionné de Dieu, de la France et du Roi, cette
Trilogie incarnée dans un même Idéal et une même Foi ! 8
Ce sang de la plaie du Sacré-Cœur, qui reproduit ainsi 1760 ans auparavant le
profil du Roi Louis XVI, n'aurait-il pas pour but d'annoncer prophétiquement que le
Grand triomphe du Christ, Fils de Dieu, Dieu Lui-même, se produira par le Grand
Monarque qui sera tout à la fois Son Image et Sa Représentation comme aussi
celles du Roi Martyr qui fut le premier Souverain à consacrer son Royaume et sa
Personne au Sacré-Cœur et fut lui aussi l'image et le représentant du Christ dans
l'ordre temporel et aussi dans le martyre pour le salut de son peuple, ROIMARTYR dont le Grand Monarque descendra...
Voici la réponse de mon ami, en date du 1
er
septembre 1983 :
"Bien cher Ami,
Je viens enfin répondre à votre lettre du 19 août en vous priant de bien vouloir
m'excuser du retard à vous donner satisfaction. Dans cette lettre, relative à l'ouvrage intitulé : La Vérité sur le Suaire de Turin, vous mettez l'accent sur le fait
que parmi les reproductions du Linge sacré que comporte l'édition, sur quatre
d'entre elles il existe, sur la plaie du Cœur du Christ, une tache de sang qui est
bouleversante tant elle ressemble au portrait de Louis XVI. Et vous me demandez
de vous donner mon sentiment à ce sujet. C'est bien volontiers que j'acquiesce à
votre désir, ne croyant pas faire ainsi œuvre téméraire.
Tout bien pesé, je puis vous dire que je crois fermement, raisonnablement,
que vous ne vous trompez pas. Tout est dit clairement, chacun est à même de le
comprendre, et tel que le fait est présenté il apparaît indiscutable, et dès lors on
l'accepte ou bien on le refuse. Et rien d'autre !
Découverte inattendue, certes, mais qui n'a rien d'invraisemblable et que l'on
peut expliquer quand on connaît la dévotion au Sacré-Cœur et les horizons qu'elle
dévoile à ses fidèles. Et d'emblée, un argument en faveur de l'authenticité du fait,
s'impose à l'esprit.
Je m'explique. En effet, si l'on se réfère aux paroles du Sauveur dans ce que
l'on appelle : "Les Douze grandes Promesses" lesquelles font partie intégrante des
"Grandes Révélations", on y trouve, à la onzième promesse, celle-ci :
"Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur NOM inscrit dans
Mon Cœur et il n'en sera jamais effacé".
Dans le cas qui nous occupe, nous avons bien plus qu'un nom, nous avons un
visage, et lequel ? Celui du Roi Louis XVI. Mais ceci étant, pourquoi ne pas admettre que la promesse formulée dans la forme rapportée, pourrait toujours, selon le
bon plaisir de Son Auteur, prendre une autre forme d'expression plus excellente et
plus appropriée à Ses vues, selon les temps et les moments ? Aussi, quand on se
trouve en présence d'une réalisation nouvelle, mais frappante, pourquoi en douterait-on ? La Foi n'est-elle pas là pour nous aider et nous éclairer ?
Mais encore, dès lors qu'il s'agit, à l'évidence, du Roi-Martyr, de celui qui, en
tant que monarque fut le premier à consacrer son royaume, sa Personne, au Sacré-Cœur de Jésus, comment ne pas croire ? Et croire à l'authenticité du fait constaté.
Certes, on le sait bien, de cette consécration certains ont osé dire: "Œuvre
vaine, sans lendemain", car nous y sommes à ce "lendemain" inattendu, car, à 9
considérer les choses dans la lumière d'En-Haut, comment ne pas voir que l'acte
accompli par l'infortuné monarque durant sa captivité au Temple, pour tardif qu'il
fût, dans le temps, s'inscrit néanmoins dans l'éternel présent de Dieu, avec toutes
ses conséquences, et parmi celles-ci le fait indéniable qu'en tout état de cause
l'acte accompli répondait pleinement à l'attente divine.
D'où il s'ensuit que son caractère solennel demeure entier et que, de surcroît,
en raison même de sa pérennité, il se trouve que son actualité subsiste encore et
s'impose d'elle-même.
Cela me paraît évident et surtout conforme à la logique divine si souvent mé-
connue ou simplement oubliée !
Aussi bien, ne nous étonnons pas de la présence d'un tel signe dans le Saint
Suaire de Turin. Un signe qui, d'ailleurs, se révèle aussitôt chargé de sens quand
on y regarde de près et que l'on constate qu'il se produit, justement, à l'heure où
la dévotion au Sacré-Cœur est considérée, même dans l'Eglise actuelle, hélas,
comme une chose définitivement révolue, parce que "dépassée" au regard des innovations intervenues depuis Vatican II. Tandis que, par ailleurs et dans le même
temps, tout ce qui serait de nature à évoquer la Royauté, est insidieusement
combattu, sous les formes les plus diverses et les plus subtiles, en prenant bien
soin de ne jamais parler de l'objet lui-même : la Royauté. Par contre, on exalte à
l'envi la Révolution, ses principes, ses œuvres et ses idoles, la démocratie, la liberté, la fraternité, les droits de l'homme, la république, le progrès, les loisirs... !
Et dans cet abîme sans fond, certains voudraient bien "que tout y passe",
c'est-à-dire vingt siècles de civilisation chrétienne, mis en pièces à tout jamais. Et
sous la férule du Pouvoir occulte qui dirige et gouverne le monde, tout y contribue
activement, la presse, la radio, la télévision, utilisées à souhait pour appauvrir, en
attendant de les voir disparaître, toutes les valeurs spirituelles les plus nobles qui
ont fait la grandeur de la France et contribué à son rayonnement dans le monde
entier.
Mais alors, et pour en revenir au signe sacré que nous présente le Suaire de
Turin, comment ne pas voir, en tout cela, que le Seigneur des Seigneurs et le Roi
des Rois, le Christ-Roi enfin, entend faire prévaloir à la face d'un monde tombé
dans l'impiété, l'idolâtrie et l'incrédulité, le caractère irrécusable et irréversible de
Ses desseins et de Ses dons, en Se manifestant de façon aussi singulière, mais
combien éloquente, comme nous venons de le voir.
Il y aurait beaucoup à dire sur un tel sujet, mais voici qui résume, en quelque
sorte, et c'est de dire : "Ne croirait-on pas, à bien des indices, ne serait-ce qu'en
se référant à l'histoire de la dévotion (Hamon S.J.) que le Christ ne cesse de mettre au point la Grande Question des Révélations de Paray-le-Monial ?"
Voilà qui en dit long, n'est-ce pas ? Eh bien ! C'est tout cela qu'évoque le langage, mystérieux de prime abord, du Suaire de Turin. Telle est ma pensée.
J'arrive maintenant à un fait d'un autre genre, différent dans sa nature, mais
identique quant au fond, à tout ce que nous venons de voir. Ce fait, le voici :
C'était il y a dix ou quinze ans, à Orléans, lors des Fêtes célébrées en l'honneur
de sainte Jeanne d'Arc. Parmi les nombreuses personnalités invitées, se trouvaient 10
le Cardinal Cerejeira, Patriarche de Lisbonne, et le Prince Xavier de BourbonParme. Et voici qu'à la sacristie de la Cathédrale, le Prince Xavier, abordant le
Cardinal, se trouva amené à lui demander si, dans le troisième secret de Fatima, il
y avait "quelque chose" concernant la France. Le Cardinal, nullement surpris,
s'empressa de répondre au Prince :
"Oui, il y a quelque chose concernant votre Patrie".
Sur quoi, le Prince Xavier, respectueux du silence observé par l'Eglise, remercia
le Prélat, sans chercher à savoir en quoi consistait ce "quelque chose".
Un détail historique, parmi bien d'autres, mais qui montre que Notre-Seigneur
"ne cesse" en effet, de mettre au point la grande question des Révélations de
Paray-le-Monial.
Voilà, très cher Ami, ma réponse à votre lettre. Je crois que pour avoir attendu
aussi considérablement vous accueillerez mes dires avec grande joie, comme je le
souhaite..."
LA BIBLE
Je m'excuse de ce long préambule. Il ne me paraît pas inutile, car il éclaire la
question. Venons-en maintenant aux documents.
ASCENDANCES DAVIDIQUES DE NOTRE-SEIGNEUR
PAR LA TRES SAINTE VIERGE MARIE.
Je vous rappelle tout d'abord que l'ascendance davidique de Notre-Seigneur
par Sa Mère est relatée dans l'Évangile de st Luc. Cette ascendance était double,
car la Reine du Ciel et de toute la Création avait pour ancêtres deux des fils de
David : le Roi Salomon, dont la descendance est relatée dans l'Évangile de saint
Matthieu, et Nathan dont la postérité a été décrite par saint Luc. En effet, Eléazar,
au vingt-quatrième degré de la descendance de Salomon et arrière-grand-père de
saint Joseph, eut une fille qui épousa Lévi, le grand père de saint Joachim, Père
de la Très Sainte Vierge, et aussi de saint Joseph d'Arimathie, dont je vous parlerai tout à l'heure. Ajoutons que par sa Mère, Sainte Anne, Marie descendait des
Grands-Prêtres. Toutes ces généalogies sont inscrites dans la Bible.
INSPIRATION DIVINE DE LA BIBLE
Mais tout d'abord qu'est-ce que la Bible ? Elle est composée de l'Ancien Testament et du Nouveau. Ouvrons le Dictionnaire pratique des connaissances religieuses de l'Abbé Bricourt (éd. 1925, t. 1, p. 795) : "La Bible est la collection officielle (canon) des livres que l'Eglise a reconnus comme INSPIRÉS... Les rationalistes, les protestants et les modernistes ont nié l'inspiration de la Bible. Pour
nous, Catholiques, la Bible a été INSPIRÉE par Dieu ; nous croyons que Dieu en
est l'auteur, de sorte que les livres qui la composent sont sacrés et divins, et, par
conséquent, vrais et infaillibles de la vérité et de l'infaillibilité même de Dieu".
De son côté, l'Abbé Fillion, Professeur d'Ecriture sainte à l'Institut Catholique
de Paris, dans son magistral ouvrage : La Sainte Bible commentée d'après la
Vulgate et les textes originaux (t. 1, p. 1, éd. 1925) écrit dans son Introduction : 11
"Étymologiquement, c'est le livre par excellence, le livre des livres... Qu'y a-t-il
d'étonnant à ce que la Bible soit le plus beau, le plus riche, le plus utile, le plus
parfait et le plus saint des livres, puisqu'elle a Dieu Lui-même pour auteur ? ... Qui
quidem Veteris et Novi Testamenti libri, integri cum omnibus sis partibus..., Spiritu
Sancto inspirante conscripti, Deum habent auctorem, a dit le Concile du Vatican I
(Sess. III, Const. dogm., c. II), à la suite du Concile de Trente (Sess. IV).
On le voit par ces définitions officielles, ce qui fait de la Bible entière un livre
divin et la parole de Dieu dans le sens strict, c'est l'inspiration en vertu de laquelle
toutes ses parties ont été composées".
L'Abbé Moreri, docteur en théologie, écrit dans son Grand Dictionnaire Historique (édition 1759, t. II, p. 450) : "On donne communément ce nom (Bible) à la collection des livres écrits par l'inspiration du Saint-Esprit".
Dom Calmet, bénédictin, dans son Dictionnaire Historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible (2
è
édition, 1730) écrit très judicieusement dans son chapitre préliminaire : "Comme les saintes Ecritures sont l'ouvrage
du Saint-Esprit, on ne peut les entendre sans Son secours et sans Sa lumière,
qu'on doit Lui demander avec insistance et persévérance. Si l'on n'apporte à cette
étude qu'un esprit de curiosité et de critique, on n'y trouvera jamais l'édification et
les lumières qu'on doit y chercher, et que Dieu ne communique qu'aux pauvres
d'esprit et aux humbles de cœur. On ne doit s'y présenter que dans l'humilité, la
docilité, et la simplicité des enfants de Dieu". (p. 3)
Il est incontestable que les recherches archéologiques aussi bien qu'historiques et la découverte des manuscrits de la Mer Morte confirment pleinement la
vérité de la sainte Ecriture et des Évangiles, comme aussi les recherches américaines sur le Saint Suaire de Turin.
Deux savants, Stevenson et Habermas ont publié, sur ces dernières recherches qui remontent à 1978 une remarquable étude qui confirme et prouve les
Évangiles : La Vérité sur le Suaire de Turin - Preuves de la mort et de la Résurrection du Christ. Tous les Chrétiens devraient avoir cet ouvrage.
Le sujet que j'ai à traiter aujourd'hui va m'obliger à vous citer longuement l'Ancien Testament. Incontestablement cette étude est ardue et je vous prie de m'en
excuser.
Dans leurs recherches, trop de savants et d'historiens se refusent à consulter
la Bible par orgueil et souvent par hostilité à tout ce qui a un caractère religieux.
Volontairement ainsi, ils se ferment la source des certitudes et des lumières né-
cessaires à leurs études, car la Bible est la parole de Dieu qui, Lui, ne Se trompe
pas, et elle est susceptible d'éclairer tout ce qui peut être utile à l'homme.
LA POSTERITE DE NOE PEUPLE LA TERRE
Ouvrons l'Ancien Testament.
La Bible dit que Noé, qui était le dixième degré de la filiation humaine, eut trois
fils et que leur postérité peupla le monde après le déluge (Genèse, IX, 1 et 18-19).
Deux de ses fils furent les ascendants des races qui nous intéressent : Sem, l'au-12
teur des Maisons de Juda et d'Israël, et Japhet ancêtre des peuples européens.
Cham eut l'Égypte et l'Afrique.
LA DOUBLE POSTERITE DE JUDA
Juda, au vingt-quatrième degré depuis Adam, frère de Lévi, l'ancêtre des
Grands Prêtres, et de Joseph qui devint le premier ministre du Pharaon d'Égypte,
Juda, dis-je, eut deux fils de la Syrienne Thamar et la Bible précise : "Comme elle
fut sur le point d'enfanter, il parut qu'il y avait deux jumeaux dans son sein. Et
lorsque ces enfants étaient prêts à sortir, l'un des deux passa sa main à laquelle
la sage-femme lia un ruban écarlate, en disant : "Celui-ci sortira le premier". Mais
cet enfant ayant retiré sa main, l'autre sortit. Alors la sage-femme dit : "Pourquoi
le mur s'est-il divisé à cause de toi ?" C'est pourquoi il fut nommé Pharez. Son
frère qui avait le ruban écarlate à la main sortit ensuite et on le nomma Zara".
(Genèse, XXXVIII, 27-30).
Si la Bible donne ces précisions, c'est certainement pour attirer notre attention,
car elle ne dit rien sans raison, et un auteur américain, H. W. Armstrong, écrit très
justement : "Pourquoi la Bible nous raconterait-elle cette étrange histoire, à moins
que la brèche n'ait été plus tard RÉPARÉE entre les deux frères ? Toujours est-il
qu'elle ne le fut point de leur vivant. Le fut-elle entre leurs descendants ?
"David, Sédécias et Jésus étaient de la branche de Pharez et non pas de celle
de Zara. Considérons à présent ce qui suit :
1° - Pour que la brèche soit réparée le SCEPTRE devra passer de la lignée
de Pharez à celle de Zara.
2° - Un tel transfert n'eut jamais lieu avant le règne de Sédécias, qui appartenait à la lignée de Pharez.
3° - Il s'ensuit que le transfert a dû avoir lieu APRÈS la mort du roi Sédé-
cias.
4° - Afin que la lignée de David (Pharez) restât à PERPÉTUITÉ sur le trône,
il fallait que, par un RENVERSEMENT des rôles, un mariage eût lieu entre les
HÉRITIERS de la lignée de Pharez et ceux de la lignée de Zara.
"D'après l'histoire, les descendants de Zara devinrent des nomades et se dirigèrent au nord-est, dans le territoire des Scythes, pour rejoindre les dix tribus.
"Mais tandis que la lignée PHAREZ-DAVID-SÉDÉCIAS (que la Bible appelle
HAUTE et ÉLEVÉE) possédait encore le SCEPTRE, la lignée de Zara (appelée
BASSE et ABAISSÉE) aspirait toujours aux honneurs de le posséder un jour
1
".
Or Pharez fut l'auteur de la branche royale de Juda et Zara des Rois Troyens,
auteurs eux-mêmes des Sicambres, dont l'un des chefs, Marcomir IV, ancêtre direct et salique des trois branches des Rois de France, avait épousé Athildis qui
descendait à la sixième génération d'Anna, cousine germaine de la Très Sainte
1
Herbert W. Armstrong : Les Anglo-Saxons selon la prophétie, p. 20. (Ambassador College
- 1961 et 1965, à Pasadena en Californie aux États-Unis) Cet auteur, au lieu de Zara et
Pharez, les nomme Pérets et Zérach. Les Protestants appellent Chroniques les Paralipomènes. 13
Vierge et fille de saint Joseph d'Arimathie dont l'ancêtre commun était le Roi David, par Salomon et aussi par Nathan.
Le SCEPTRE passa donc saliquement de la branche de Pharez à celle de Zara et aussi la descendance de David assurée dans la branche de Zara par plusieurs mariages, notamment par Anna et Athildis, ci-dessus mentionnées et, anté-
rieurement, par Tea-Tephi, la propre fille du dernier roi de Juda par les Rois d'Irlande et d'Ecosse, ancêtres de la plupart des Maisons Souveraines européennes,
ainsi que nous allons le constater.
LA DOUBLE PROMESSE DE DIEU A ABRAHAM
Rouvrons l'Ancien Testament.
"L'Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de
ton père, dans le pays que Je te montrerai. Je ferai de toi UNE GRANDE NATION.. et toutes les familles de la terre seront bénies en toi". (Genèse XII, 1-3)
Très justement, le même auteur américain, Herbert Armstrong, ajoute : "Remarquez donc la DOUBLE nature de cette promesse, l'une PHYSIQUE, et l'autre
SPIRITUELLE :
1° - La promesse physique se rapporte à la RACE - les descendants
d'Abraham doivent former une GRANDE NATION ;
2° - La promesse spirituelle a trait à la GRÂCE : "Toutes les familles de la
terre seront BÉNIES en ta postérité". Voilà donc la promesse de la GRÂCE,
par le Christ une seule postérité, telle qu'elle est décrite dans Galates (III, 8,
16), Jésus de Nazareth était en effet l'un des descendants d'Abraham".
Je vous cite la Lettre de saint Paul aux Galates, à ce sujet : "Aussi l'Ecriture,
prévoyant que c'est par la Foi que Dieu justifierait les nations, l'a annoncé
d'avance à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi (III, . Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il ne dit pas : Et à ses postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs ; mais il dit, comme parlant d'un seul : Et à
ta Postérité, qui est le Christ". (III, 16)
Reprenons le texte d'Herbert Armstrong (op. cit., p. 4) : "La promesse de faire
une GRANDE NATION des descendants d'Abraham - non pas de la "SEULE
POSTÉRITÉ" (le Christ), mais de toutes les postérités physiques d'Abraham - se
répète clairement dans le XVIl
è
chapitre de la Genèse : "Lorsqu'Abram fut âgé de
quatre-vingt-dix neuf ans, l'Éternel apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu
Tout-Puissant. Marche devant Ma face et sois parfait. J'établirai Mon alliance entre Moi et toi et Je te multiplierai à l'infini… tu deviendras père d'une MULTITUDE
DE NATIONS. On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car Je
te rends père d'une multitude de Nations.
"Je ferai croître ta race à l'infini ; Je te rendrai chef de Nations et des Rois sortiront de toi.
"J'établirai Mon alliance entre Moi et toi, et tes descendants après toi, selon
leurs générations... " (Genèse XVII, 1-6)
Très justement, remarquons qu'il est bien parlé d'UNE MULTITUDE DE NATIONS. Or, non moins justement, on doit remarquer que les Juifs ne forment 14
qu'UNE SEULE NATION. Isaac reçut aussi les mêmes promesses de Dieu : "Pour
accomplir le serment que J'ai fait à Abraham votre père, Je multiplierai vos enfants comme les étoiles du Ciel... et toutes les Nations de la terre seront bénies
dans Celui qui sortira de vous, parce que Abraham a obéi à Ma voix, qu'il a gardé
Mes préceptes et Mes commandements" (Genèse XXVI, 3-5).
LE SCEPTRE ET LE DROIT D'AINESSE DANS LA BIBLE
Étudions maintenant ce que signifie dans la Bible d'une part LE SCEPTRE et
d'autre part LE DROIT D'AÎNESSE. Pour plus de précision, rappelons que Jacob
fut appelé ISRAËL : "Jacob appela ses enfants et leur dit : Assemblez-vous tous,
afin que je vous annonce ce qui doit vous arriver dans les derniers temps. Venez
tous ensemble et écoutez, enfants de Jacob, écoutez Israël votre père : Juda, tes
frères te loueront, ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les enfants de ton père
se prosterneront devant toi... Le sceptre ne sera point ôté de Juda, ni le Prince de
sa postérité, jusqu'à ce que soit venu Celui qui doit être envoyé ; et c'est Lui qui
sera l'attente des Nations. (le Christ)
1
.
"…Joseph (c'est lui qui devint le premier ministre d'Égypte) croîtra et se multipliera de plus en plus ; mais ceux qui était armés de dards l'ont exaspéré, l'ont
querellé et lui ont porté envie. Il a mis son arc et sa confiance dans le Très Fort, et
les chaînes de ses mains et de ses bras ont été rompues par la main du ToutPuissant de Jacob. De là est sorti le pasteur et le rocher d'Israël. Le Dieu de ton
père sera ton protecteur, et le Tout-Puissant te comblera des bénédictions du
haut du ciel... Les bénédictions que te donne ton père surpassent celles qu'il a re-
çues de ses pères ; et elles dureront jusqu'à ce que le désir des collines éternelles soit accompli. Que ces bénédictions sur la tête de Joseph, et sur le haut de la
tête de celui qui est un nazaréen entre ses frères... Ce sont là les chefs des douze
tribus d'Israël..."(Genèse XLIX, 1-28).
Mais il est écrit dans le Livre I au chapitre V des Paralipomènes, verset 2 : "Or
Juda était le plus vaillant de tous ses frères, et des princes sont sortis de sa race ;
mais le droit d'aînesse fut conservé à Joseph".
Or Joseph était le dernier des fils de Jacob-Israël. Il était né l'an du monde
2259, soit en 1741 avant J-C. Dieu manifestait ainsi une fois de plus Sa volonté
quant à Son choix éventuel concernant la désignation du Roi. Et dans la suite, Jacob-Israël allait à son tour, sous l'inspiration divine, confirmer le choix divin de celui qui jouirait du droit d'aînesse à l'encontre de celui qui était réellement l'aîné.
1
De fait, après la mort du Christ, la branche directe mâle de David sera écartée du Trône
de Juda, puisqu'elle l'était en fait depuis la captivité et la mort du roi Mathanias auquel Nabuchodonosor donna le nom de Sedecias en l'instituant roi de Juda. Avec lui avait fini politiquement le royaume de Juda l'an du monde 3.416. Et les droits du SCEPTRE et aussi le
DROIT D'AÎNESSE passèrent à une autre branche qui fut la branche aînée salique, celle
des Rois Troyens ancêtres directs par les Sicambres des Rois de France, ainsi que nous
allons le montrer. 15
Le pharaon fit épouser à Joseph, Aseneth, fille de Putiphar, prêtre d'Héliopolis,
et de Zoleika, qui était fille du pharaon, dont il eut deux fils : Manassé et
Ephraïm
1
.
Joseph, ayant appris que son père était malade, vint le voir. Jacob dit à Joseph : "Le Dieu Tout-Puissant m'a apparu à Luza, qui est au pays de Chanaan,
et, m'ayant béni, Il me dit : "Je ferai croître et multiplier votre race ; Je vous rendrai le chef d'une multitude de peuples..."
Avant de mourir, Jacob-Israël bénit ses deux petits-fils et dit à Joseph : "Que le
Dieu en la présence de qui ont marché mes pères Abraham et Isaac, le Dieu qui
me nourrit depuis ma jeunesse... Que l'ange qui m'a délivré de tous maux, bé-
nisse ces enfants, qu'ils portent mon nom et les noms de mes pères Abraham et
Isaac, et qu'ils se multiplient de plus en plus sur la terre..." Jacob les bénit et dit :
"Israël sera béni en vous, et on dira que Dieu vous bénisse comme Ephraïm et
Manassé". Ainsi, il mit Ephraïm avant Manassé. Et il précisa pourquoi il faisait
passer le cadet avant l'aîné : "Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi (Manassé)
sera chef de peuples et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est le plus
jeune, sera plus grand que lui et sa postérité se multipliera dans les nations".
(Genèse XLVIII, 3, 15-20)
2
.
Le DROIT D'AÎNESSE est un droit qui appartient, sa vie durant, à tout aîné
mâle concernant le DROIT À LA COURONNE, pour les Familles Souveraines, ou
au titre pour les familles nobles, et qui s'applique plus spécialement à l'héritage
matériel et politique, mais qui comprend également l'héritage spirituel attaché par
tradition à l'héritage politique et matériel. Le SCEPTRE est l'insigne et "dans la
Bible représente la promesse divine garantissant une succession ininterrompue
de Rois, dont le personnage culminant, Notre-Seigneur Jésus-Christ, viendra ré-
gner en tant que ROI DES ROIS. Le SCEPTRE contient donc la promesse du salut éternel PAR JÉSUS-CHRIST" ou Ses représentants. Il relève donc du domaine
de la GRÂCE. Mais cette promesse spirituelle s'applique à toutes les nations, à
toute créature humaine qui peut être rachetée par le Christ. Le SCEPTRE est allé
à Juda, alors que le DROIT d'AÎNESSE a été attribué à Joseph, donc à deux tribus différentes d'ISRAËL. C'est la raison pour laquelle Notre-Seigneur a dit : "Le
SALUT vient des Juifs" nous dit saint Jean dans son Évangile (IV, 22), parce que
le Christ est né de la race juive de Juda, simple petite partie d'Israël, mais l'Apôtre
saint Paul complète dans sa Lettre aux Romains :
"...L'Évangile ...est une force de Dieu, pour le salut de tout croyant, premiè-
rement du Juif, puis du Grec comme des autres nations. Je me dois aux Grecs
et aux Barbares, aux savants et aux ignorants. (...) Car la justice de Dieu y est
révélée par la Foi ET pour la Foi, ainsi qu'il est écrit : Le Juste vivra par la Foi".
1
Dom Augustin Calmet, Dictionnaire de la Bible, T. II, p. 806 à 814, 2
è
éd., 1730.
2
En effet, Jéroboam, de la tribu d'Ephraïm, fils de Nabat, devint le premier roi d'Israël en
3.029 du monde (Dom Calmet, ibid., p. 685-686)
Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Voici l'ascendance des Rois de France :
Saint Louis
Louis VIII de France
Philippe II de France
Louis VII de France
Louis VI de France
Philippe Ier de France
Henri Ier de France
Robert II de France
Hugues Capet
Hugues le Grand, duc de France
Robert ier Roi de France
Robert
Theodbert
Nebelon Ier
Childebrand (frère de Charles Martel)
Pépin d’Héristal
Bienheureux Ansechise
Saint Arnould, évèque de Metz
Ansbert
Ferreol
Sigimer (oncle de Mérové, grand père de Clovis)
Pharamond, duc
Marcomir
Clovis
Dagobert
Genebaud
Dagobert
Walter
Clodius III
Barther
Hilderic
Sunnon
Farabert
Clodomir IV
Athildis ep. De Marcomir IV
Coilus
Caradec
Bran
Bennardim
Saint Joseph d’Arimathie (frère de St Joachim, père de la Sainte Vierge, époux de Sainte Anne)
Mathan
Femme de Lévi (fille de Eléazar)
Eléazar
Eliud
Achin
Zadok
Azor
Eliacim
Abiud
Zorobabel
Salathiel
Zedechias, Roi
Joachim, Roi
Josias, Roi (ep. Hamutal, fille du prophéte Jérémy)
Anon, Roi
Manasses, Roi
Achas, Roi
Johatam, Roi
Ozias, Roi de Juda
Amasias, Roi
Joas, Roi et sauvé
Ochosias, Roi
Joram, Roi
Josaphat, Roi
Aza, Roi
Abia, Roi
Roboam, Roi
Salomon, Roi de Juda
Le Saint Roi David
Saint Louis
Louis VIII de France
Philippe II de France
Louis VII de France
Louis VI de France
Philippe Ier de France
Henri Ier de France
Robert II de France
Hugues Capet
Hugues le Grand, duc de France
Robert ier Roi de France
Robert
Theodbert
Nebelon Ier
Childebrand (frère de Charles Martel)
Pépin d’Héristal
Bienheureux Ansechise
Saint Arnould, évèque de Metz
Ansbert
Ferreol
Sigimer (oncle de Mérové, grand père de Clovis)
Pharamond, duc
Marcomir
Clovis
Dagobert
Genebaud
Dagobert
Walter
Clodius III
Barther
Hilderic
Sunnon
Farabert
Clodomir IV
Athildis ep. De Marcomir IV
Coilus
Caradec
Bran
Bennardim
Saint Joseph d’Arimathie (frère de St Joachim, père de la Sainte Vierge, époux de Sainte Anne)
Mathan
Femme de Lévi (fille de Eléazar)
Eléazar
Eliud
Achin
Zadok
Azor
Eliacim
Abiud
Zorobabel
Salathiel
Zedechias, Roi
Joachim, Roi
Josias, Roi (ep. Hamutal, fille du prophéte Jérémy)
Anon, Roi
Manasses, Roi
Achas, Roi
Johatam, Roi
Ozias, Roi de Juda
Amasias, Roi
Joas, Roi et sauvé
Ochosias, Roi
Joram, Roi
Josaphat, Roi
Aza, Roi
Abia, Roi
Roboam, Roi
Salomon, Roi de Juda
Le Saint Roi David
Ad Dei gloriam- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
c'est passionnant et compliqué et explique pas mal de choses... Notamment que la France est la Fille aînée de l'Eglise. Jean-Paul II l'a rappelé quand il est venu en France: "France! qu'as tu fait de ton baptême?"
En fait puisque nous descendons d'Adam et Eve, nous sommes tous frères à des degrés plus ou moins lointains! et doublement voire triplement enfants de Dieu:
- par Adam et Eve
- par les cousins de Jésus fils de Marie descendante de David
- enfin par le Baptême...
En fait puisque nous descendons d'Adam et Eve, nous sommes tous frères à des degrés plus ou moins lointains! et doublement voire triplement enfants de Dieu:
- par Adam et Eve
- par les cousins de Jésus fils de Marie descendante de David
- enfin par le Baptême...
Lorena- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
bonjour bon et beau travail de recherche! la royauté est tombée suite à ses excés incontrolables! et magouilles avec des papes, elle ne se comportait pas souvent en enfant du Dieu d'amour, (guerres idiotes, revendication de terres etc;;)il était donc normal que ce syst. tombe! la révolution-république a commencé ds. la boue,le feu, le sang, le mensonge et risque de finir pareil! Marie a dit à la Salette que ceux qui auront vécu de mépris, mortification abandon et amour se manifesteront et éclaireront la terre....Il me semble que ds. les hautes sphéres royales, comme les chefs au temps de Jésus, comme actuellement, on avait commerce avec le culte satanique et mensonges pour le peuple... seule une conversion intérieure et en masse peut changer les choses ! les francs-maçons et lucifériens ont tjs. existé!
aurical- Aime la Bible
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A TOUS LES ARISTOCHAT.
le marquis de la Franquerie qui a été hautement inspiré dans la rédaction de son petit livre " la mission divine de la France " n' est pas la pour cautionner une primogéniture plus qu' une aute.A mon sens c' est quelque-chose de spirituelle et APOLITIQUE.
Le Christ nous a libéré de tous les esclavages ( celui du péché en premier lieu ) même celui qui est aristocratique.
Mr Soucolline de la descendance des aristochats.
Le Christ nous a libéré de tous les esclavages ( celui du péché en premier lieu ) même celui qui est aristocratique.
Mr Soucolline de la descendance des aristochats.
Monsieur Soucolline- Aime le chapelet
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Localisation : la France dans le petit village de cul de sac perdu au milieu des fleurs ( ancien nom avant la revolution )
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
selon moi,l’ascendance davidique des rois de France a beaucoup de sens :
avant d'être roi, David était berger. Il savait s'occuper des moutons et des agneaux, il les portait sur ses épaules, il les conduisait vers des bons pâturages et vers les sources. C'est pourquoi le Seigneur lui a demandé d'être le berger du peuple d'Israël.
David a composé des cantiques en l'honneur du Seigneur : les Psaumes. ( dont : le Seigneur est mon Berger…)
Il a voulu construire un Temple pour Dieu mais le Seigneur lui fait une promesse plus formidable encore : c'est Dieu qui lui construira une "maison" : un Roi sera son descendant pour toujours. C'est Jésus, fils de David par Joseph, qui sera son royal descendant, et son royaume n'aura pas de fin.
La France, Fille aînée de l’Eglise a une mission divine. Ses rois, malgré leur ascendance, ont t’ils bien mené cette mission ?
Nous attendons le Berger-roi …
inspiré de : http://catejean23.free.fr/ktcm1/06.htm
en union de prières
avant d'être roi, David était berger. Il savait s'occuper des moutons et des agneaux, il les portait sur ses épaules, il les conduisait vers des bons pâturages et vers les sources. C'est pourquoi le Seigneur lui a demandé d'être le berger du peuple d'Israël.
David a composé des cantiques en l'honneur du Seigneur : les Psaumes. ( dont : le Seigneur est mon Berger…)
Il a voulu construire un Temple pour Dieu mais le Seigneur lui fait une promesse plus formidable encore : c'est Dieu qui lui construira une "maison" : un Roi sera son descendant pour toujours. C'est Jésus, fils de David par Joseph, qui sera son royal descendant, et son royaume n'aura pas de fin.
La France, Fille aînée de l’Eglise a une mission divine. Ses rois, malgré leur ascendance, ont t’ils bien mené cette mission ?
Nous attendons le Berger-roi …
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en union de prières
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Bonjour,
sans vouloir mettre de l'huile sur le feu , dans la bible lorsque le peuple veut un roi , le prophète se fâche en leur disant que "leur Roi c'est dieu Lui-Même et qu'Il s'occupe d'eux par des responsable spirituels que sont le s prophètes " mais le peuple veut être comme les autres peuple et refus e!
alors Le Seigneur dit au prophète " va donne leurs ce qu'ils demandent, car ce n'est pas toi qu'ils rejettent mais Moi !" !
donc on voit que la royauté ce n'est pas forcément ce que le Seigneur veut et qu'IL ne semble pas considérer que la noblesse soit si noble que cela !
comme le dit le livre de la sagesse " j'ai vu des manants montés sur des chevaux et des rois aller a pieds !" la noblesse n'est pas toujours où on le croit !
alors faisons attention de ne pas idolâtrer la royauté ! l'important étant de respecter le Seigneur et sa charge en faveur du peuple, et cela même un président le pourrait , suffit d'avoir le cœur droit !
sans vouloir mettre de l'huile sur le feu , dans la bible lorsque le peuple veut un roi , le prophète se fâche en leur disant que "leur Roi c'est dieu Lui-Même et qu'Il s'occupe d'eux par des responsable spirituels que sont le s prophètes " mais le peuple veut être comme les autres peuple et refus e!
alors Le Seigneur dit au prophète " va donne leurs ce qu'ils demandent, car ce n'est pas toi qu'ils rejettent mais Moi !" !
donc on voit que la royauté ce n'est pas forcément ce que le Seigneur veut et qu'IL ne semble pas considérer que la noblesse soit si noble que cela !
comme le dit le livre de la sagesse " j'ai vu des manants montés sur des chevaux et des rois aller a pieds !" la noblesse n'est pas toujours où on le croit !
alors faisons attention de ne pas idolâtrer la royauté ! l'important étant de respecter le Seigneur et sa charge en faveur du peuple, et cela même un président le pourrait , suffit d'avoir le cœur droit !
Justeun- Aime le chapelet
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
blanche a écrit:selon moi,l’ascendance davidique des rois de France a beaucoup de sens :
avant d'être roi, David était berger. Il savait s'occuper des moutons et des agneaux, il les portait sur ses épaules, il les conduisait vers des bons pâturages et vers les sources. C'est pourquoi le Seigneur lui a demandé d'être le berger du peuple d'Israël.
David a composé des cantiques en l'honneur du Seigneur : les Psaumes. ( dont : le Seigneur est mon Berger…)
Il a voulu construire un Temple pour Dieu mais le Seigneur lui fait une promesse plus formidable encore : c'est Dieu qui lui construira une "maison" : un Roi sera son descendant pour toujours. C'est Jésus, fils de David par Joseph, qui sera son royal descendant, et son royaume n'aura pas de fin.
La France, Fille aînée de l’Eglise a une mission divine. Ses rois, malgré leur ascendance, ont t’ils bien mené cette mission ?
Nous attendons le Berger-roi …
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en union de prières
A ajouter aussi que Jésus est fils de David par marie
La généalogie dans l'évangile de saint Luc, passe par le coté paternel de sa mère et jusqu'au roi David. Ensuite,à partir de David, les deux généalogies se rejoignent et cela jusqu'à Adam..
Sur l'origine universelle de Marie:
Plusieurs prophètes bibliques et d'autres ascendants de Marie ont épousé des femmes non Juives
marie est biologiquement Universelle Jésus aussi
Revenez à la bible et vous allez découvrir que parmi les ancètres de Marie figurent une Hittite,Plusieurs femmes d'Arabie,des grecques et romaines et d'autres nations.
Mt 1,1-17 : La généalogie de Jésus,et en rouge des femmes non juives
Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham :
Abraham engendra Isaac,
Isaac engendra Jacob,
Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,
Pharès engendra Esrom,
Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab,
Aminadab engendra Naassone,
Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,
Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,
Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam,
Roboam engendra Abia,
Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat,
Josaphat engendra Joram,
Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham,
Joatham engendra Acaz,
Acaz engendra Ezékias,
Ezékias engendra Manassé,
Manassé engendra Amone,
Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone,
Jékonias engendra Salathiel,
Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud,
Abioud engendra Eliakim,
Eliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok,
Sadok engendra Akim,
Akim engendra Elioud,
Elioud engendra Eléazar,
Eléazar engendra Mattane,
Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ (ou Messie).
Le nombre total des générations est donc :
quatorze d’Abraham jusqu’à David,
quatorze de David jusqu’à l’exil à Babylone,
quatorze de l’exil à Babylone jusqu’au Christ.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Oui, Jésus est descendant de David par Joseph et Marie, comme le montre ce passage du texte, un peu long mais intéressant, donné par Charles-Edouard :
ASCENDANCES DAVIDIQUES DE NOTRE-SEIGNEUR
PAR LA TRES SAINTE VIERGE MARIE.
Je vous rappelle tout d'abord que l'ascendance davidique de Notre-Seigneur
par Sa Mère est relatée dans l'Évangile de st Luc.
Cette ascendance était double,
car la Reine du Ciel et de toute la Création avait pour ancêtres deux des fils de
David : le Roi Salomon, dont la descendance est relatée dans l'Évangile de saint
Matthieu, et Nathan dont la postérité a été décrite par saint Luc. En effet, Eléazar,
au vingt-quatrième degré de la descendance de Salomon et arrière-grand-père de
saint Joseph, eut une fille qui épousa Lévi, le grand père de saint Joachim, Père
de la Très Sainte Vierge …
Ajoutons que par sa Mère, Sainte Anne, Marie descendait des Grands-Prêtres.
Toutes ces généalogies sont inscrites dans la Bible.
C’est vrai aussi que l’on retrouve déjà dans la généalogie de Jésus, une « universitalité » … Jésus veut tous nous consoler, tous nous guérir, tous nous sauver …
amicalement
Dernière édition par blanche le Sam 19 Nov 2011 - 9:27, édité 1 fois
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
c'est aussi dans l'arbre dit de Jessé!
Lorena- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Bonsoir,
A propos de Louis XVI, j'ai découvert un livre très interessant qui est témoignage de l'abbé EDGEWORTH DE FIRMONT (1745 - 1807) le dernier confident de Louis XVI au éditions Téqui. Ce Roi est véritablement un martyr du Christ, il a préféré la mort au reniement de sa foi. C'est important que notre génération le sache. Je ne crois pas que la bonne foi de l'abbé de Firmont puisse être mise en doute.
A propos de Louis XVI, j'ai découvert un livre très interessant qui est témoignage de l'abbé EDGEWORTH DE FIRMONT (1745 - 1807) le dernier confident de Louis XVI au éditions Téqui. Ce Roi est véritablement un martyr du Christ, il a préféré la mort au reniement de sa foi. C'est important que notre génération le sache. Je ne crois pas que la bonne foi de l'abbé de Firmont puisse être mise en doute.
François 5- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Bonsoir et
Merci.
C’est vrai, le roi Louis XVI a bien été un martyr de la foi.
On peut lire au début de ce sujet ce que le Padre Pio a écrit sur la France :
… " L'amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de David doit RÉVEILLER dans les cœurs des Français l'amour de LA ROYAUTÉ DE DIEU qui a en France son berceau. LA VRAIE GRANDEUR de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts VICTIMES pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution).
Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David, qui est AMOUR et HUMILITÉ, celui de reconnaître, dans le monarque, le pouvoir de l'amour divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de France ".
(lettre du 20 novembre 1972)
Le Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélera à l'heure établie (C'est-à-dire à l'heure de Dieu)...
Merci.
C’est vrai, le roi Louis XVI a bien été un martyr de la foi.
On peut lire au début de ce sujet ce que le Padre Pio a écrit sur la France :
… " L'amour du cœur de la France royale, patrie de la royauté sortie de la descendance de David ressort ressuscité en ses héritiers... Le pouvoir de royauté de David doit RÉVEILLER dans les cœurs des Français l'amour de LA ROYAUTÉ DE DIEU qui a en France son berceau. LA VRAIE GRANDEUR de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts VICTIMES pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution).
Le pardon du Roi Louis XVI a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David, qui est AMOUR et HUMILITÉ, celui de reconnaître, dans le monarque, le pouvoir de l'amour divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde, ... pouvoir divin et humain du grand monarque du sang royal de France ".
(lettre du 20 novembre 1972)
Le Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélera à l'heure établie (C'est-à-dire à l'heure de Dieu)...
Prions pour que la France retrouve sa ferveur
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
A propos de Louis XVI et Louis XIV
Avez vous vu les films hier soir sur leur vie à la télévision?
C'était très touchant pour Louis XVI où l'on montrait sans cesse qu'il avait le souci du peuple et qu'il était prêt à mourir pour la France. Pour Louis XIV, on nous a montré le Rois soleil dans le summum du pouvoir absolu. Mais dans les 2 cas on leur a dit bien dit que le pouvoir qu'il avaient venait directement de Dieu... Leur mission en tant que Rois a donc interrompue par la Révolution, ce qui montre bien que l'action de l'Antéchrist a commencé à ce moment là. La Franc-maçonnerie a commencé son travail de sape là aussi et ça continue aujourd'hui avec les élections qu'on nous prépare, je me demande bien ce qu'on va nous proposer comme dirigeants!!!!
Avez vous vu les films hier soir sur leur vie à la télévision?
C'était très touchant pour Louis XVI où l'on montrait sans cesse qu'il avait le souci du peuple et qu'il était prêt à mourir pour la France. Pour Louis XIV, on nous a montré le Rois soleil dans le summum du pouvoir absolu. Mais dans les 2 cas on leur a dit bien dit que le pouvoir qu'il avaient venait directement de Dieu... Leur mission en tant que Rois a donc interrompue par la Révolution, ce qui montre bien que l'action de l'Antéchrist a commencé à ce moment là. La Franc-maçonnerie a commencé son travail de sape là aussi et ça continue aujourd'hui avec les élections qu'on nous prépare, je me demande bien ce qu'on va nous proposer comme dirigeants!!!!
Lorena- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Ascendance Davidique des Rois de France
Bonsoir,
J’ai vu aussi ces deux films qui montrent bien les fautes du « roi soleil » et les vertus de Louis XVI, roi qui aimait son peuple.
Certaines prophéties nous aident à garder confiance . En 1905, Jésus a dit à Marie-Julie Jahenny : « Pourquoi ne demandez-vous plus le salut de la France ? Je lui donnerai un roi pieux. Il montrera le bon exemple à la France. Il fera fleurir la foi et la religion sera triomphante. »
J’ai vu aussi ces deux films qui montrent bien les fautes du « roi soleil » et les vertus de Louis XVI, roi qui aimait son peuple.
Certaines prophéties nous aident à garder confiance . En 1905, Jésus a dit à Marie-Julie Jahenny : « Pourquoi ne demandez-vous plus le salut de la France ? Je lui donnerai un roi pieux. Il montrera le bon exemple à la France. Il fera fleurir la foi et la religion sera triomphante. »
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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