Le Pape sort son livre sur JÉSUS
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Le Pape sort son livre sur JÉSUS
Le Pape veut défendre le Jésus des Évangiles face au faux Jésus "postmodernisé", tel celui du "Da Vinci Code".
BENOÎT XVI veut-il répondre aux épigones du Da Vinci Code ? Jeudi soir, lors de la cérémonie du lavement des pieds, il s'est appuyé sur les controversés Manuscrits de la mer Morte, attribués à la secte juive des Esséniens dont Jésus aurait été proche, pour écarter les controverses historiques sur le dernier repas du Christ.
Le 16 avril, jour de son 80e anniversaire, sera lancé son premier livre en tant que Pape. Son protagoniste : Jésus, « vrai Dieu et vrai homme ». Dans le premier tome de Jésus de Nazareth *, le Pr Ratzinger répond à ceux qui ont repris l'histoire du Christ à leur compte pour en donner une lecture différente, voire contraire à l'enseignement de l'Église. Benoît XVI voudrait combler le fossé culturel qui s'est creusé entre « le Jésus des Évangiles » au faux Jésus « modernisé ou postmodernisé ». Ce n'est pas le Pape qui prend la défense de celui dont il est le « vicaire » sur terre. Ce livre, écrit-il dans sa préface, « n'est absolument pas un travail de magistère, mais uniquement l'expression de ma recherche personnelle ». Par conséquent, « tout un chacun est libre de me contredire ». Une révolution. Deux ans après son élection, le chef de l'Église catholique offre publiquement le flanc à une critique constructive. Il ne veut pas tant engager une guerre éditoriale qu'un dialogue.
La critique du «cynisme d'un monde sans Dieu»
Depuis plus de 100 ans, d'Ernest Renan à la condamnation du jésuite Jon Sobrino, le 14 mars dernier, qui insistait plus sur la dimension humaine du Christ que sur sa divinité, les papes répondaient aux lectures « modernistes » de la vie de Jésus par des sanctions. Encore préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Ratzinger avait publié, en 2000, la déclaration Dominus Jesus. Il jugeait le Christ en danger, car remis en question par des théories relativistes. Un texte controversé au sein même de l'Église.
Trois ans plus tard, au cours de l'été, le futur Benoît XVI commença donc la rédaction de son analyse historico-théologique sur Jésus. Il l'a achevée après son élection, profitant de « tous ses moments libres ». Elle résume un demi-siècle de travail, 600 articles et la centaine de livres du théologien Joseph Ratzinger.
À plusieurs reprises, le Pape a abordé la problématique d'un livre motivé par « le drame du refus » du Christ « réduit à un simple homme de son temps » ou, selon les idéaux des auteurs, « en personnage de conte de fées ». Le Pape remet l'histoire du Christ dans l'actualité d'une « société mondialisée » et matérialiste. Il critique « le cynisme d'un monde sans Dieu » qui a « détruit les critères moraux » en se « rebellant contre la loi de Dieu ».
(*) Bientôt publié chez Flammarion.
http://www.lefigaro.fr/france/20070407.FIG000001008_un_livre_de_benoit_xvi_sur_le_vrai_jesus.html
BENOÎT XVI veut-il répondre aux épigones du Da Vinci Code ? Jeudi soir, lors de la cérémonie du lavement des pieds, il s'est appuyé sur les controversés Manuscrits de la mer Morte, attribués à la secte juive des Esséniens dont Jésus aurait été proche, pour écarter les controverses historiques sur le dernier repas du Christ.
Le 16 avril, jour de son 80e anniversaire, sera lancé son premier livre en tant que Pape. Son protagoniste : Jésus, « vrai Dieu et vrai homme ». Dans le premier tome de Jésus de Nazareth *, le Pr Ratzinger répond à ceux qui ont repris l'histoire du Christ à leur compte pour en donner une lecture différente, voire contraire à l'enseignement de l'Église. Benoît XVI voudrait combler le fossé culturel qui s'est creusé entre « le Jésus des Évangiles » au faux Jésus « modernisé ou postmodernisé ». Ce n'est pas le Pape qui prend la défense de celui dont il est le « vicaire » sur terre. Ce livre, écrit-il dans sa préface, « n'est absolument pas un travail de magistère, mais uniquement l'expression de ma recherche personnelle ». Par conséquent, « tout un chacun est libre de me contredire ». Une révolution. Deux ans après son élection, le chef de l'Église catholique offre publiquement le flanc à une critique constructive. Il ne veut pas tant engager une guerre éditoriale qu'un dialogue.
La critique du «cynisme d'un monde sans Dieu»
Depuis plus de 100 ans, d'Ernest Renan à la condamnation du jésuite Jon Sobrino, le 14 mars dernier, qui insistait plus sur la dimension humaine du Christ que sur sa divinité, les papes répondaient aux lectures « modernistes » de la vie de Jésus par des sanctions. Encore préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Ratzinger avait publié, en 2000, la déclaration Dominus Jesus. Il jugeait le Christ en danger, car remis en question par des théories relativistes. Un texte controversé au sein même de l'Église.
Trois ans plus tard, au cours de l'été, le futur Benoît XVI commença donc la rédaction de son analyse historico-théologique sur Jésus. Il l'a achevée après son élection, profitant de « tous ses moments libres ». Elle résume un demi-siècle de travail, 600 articles et la centaine de livres du théologien Joseph Ratzinger.
À plusieurs reprises, le Pape a abordé la problématique d'un livre motivé par « le drame du refus » du Christ « réduit à un simple homme de son temps » ou, selon les idéaux des auteurs, « en personnage de conte de fées ». Le Pape remet l'histoire du Christ dans l'actualité d'une « société mondialisée » et matérialiste. Il critique « le cynisme d'un monde sans Dieu » qui a « détruit les critères moraux » en se « rebellant contre la loi de Dieu ».
(*) Bientôt publié chez Flammarion.
http://www.lefigaro.fr/france/20070407.FIG000001008_un_livre_de_benoit_xvi_sur_le_vrai_jesus.html
Danielle- Enfant de Dieu
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