Saint-Jacques de Compostelle!!
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Saint-Jacques de Compostelle!!
Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage chrétien, qui mène à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne), où sont conservées les reliques de Saint Jacques, apôtre du Christ. Au Moyen-Âge, il comptait parmi les trois grands pèlerinages que tout bon chrétien se devait d'effectuer, avec :
celui de Rome, par la via Francigena, et le recueillement sur les tombeaux de Saint Pierre et Saint Paul
celui de Jérusalem, avec le recueillement sur le Saint-Sépulcre.
Histoire et Légende
Appelé par Jésus alors qu’il est en train de pêcher dans les eaux de Tibériade, Jacques, fils de Zébédée, est dit « Le Majeur » car le premier à porter ce nom parmi les douze apôtres.
Jacques Le majeur, devenu pêcheur d’hommes, évangélise l’Espagne avant d’être martyrisé et décapité à Jérusalem vers 44 après Jésus-Christ par ordre du roi Hérode.
Selon la légende ses disciples placent son corps dans une barque venue s’échouer à Padron sur les côtes galiciennes, après avoir traversé la Méditerranée et franchi le détroit de Gibraltar.
Aux premiers siècles de notre ère l’Espagne connait une histoire riche et mouvementée. Successivement, le territoire connaît la présence des Wisigoths, des Romains et des Maures.
C’est alors que naît l’idée de «Reconquista» et qu’en Galice est découvert, par un ermite nommé Pelagius et l’évêque Théodomir, le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur, en un lieu nommé «campus stellae» - champ de l’étoile - ou «compostum» origine probable de l’appellation Compostelle. Cette découverte du tombeau est pour Alphonse II et Ramiro Ier, souverains des royaumes de Galice et des Asturies, l’opportunité de consolider leur pouvoir royal et permet à l’église de fortifier la présence chrétienne dans un contexte marqué par la domination des Maures.
La « Reconquista » s’appuiera sur cette légende de Saint-Jacques et favorisera la dévotion pour les «reliques», symboles du culte de l’apôtre et de la chrétienté. L’écho gagnera l’Europe entière.
Dès lors, l’élan de foi et le culte jacquaire qui se développent contribuent au départ de milliers de pèlerins sur les chemins, en direction de Saint-Jacques de Compostelle. Ils laisseront au travers des siècles l’empreinte de leur passage, notamment les ateliers de tailleurs de pierre qui participent à la construction des édifices religieux.
A l’initiative des ordres religieux monastiques qui apportent hébergement et soins aux jacquets, les haltes se multiplient sur le parcours des voies jacobites.
Les Templiers, les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, les Bénédictins prennent une place importante dans l’accueil des pèlerins et sont les fondateurs de nombreuses commanderies, hôpitaux, églises, considérés comme des «lieux sacrés ou des maisons de Dieu, pour le réconfort des indigents, la consolation des malades, le salut des morts, l’aide aux vivants»
Le pèlerin d’aujourd’hui, s’il ne rencontre pas les difficultés ou le confort spartiate d’antan, trouve sur «son chemin » la spiritualité des lieux chargés d’histoire, la souffrance, le partage de l’amitié, la tolérance et le respect pour lui et pour les autres, la sérénité.
celui de Rome, par la via Francigena, et le recueillement sur les tombeaux de Saint Pierre et Saint Paul
celui de Jérusalem, avec le recueillement sur le Saint-Sépulcre.
Histoire et Légende
Appelé par Jésus alors qu’il est en train de pêcher dans les eaux de Tibériade, Jacques, fils de Zébédée, est dit « Le Majeur » car le premier à porter ce nom parmi les douze apôtres.
Jacques Le majeur, devenu pêcheur d’hommes, évangélise l’Espagne avant d’être martyrisé et décapité à Jérusalem vers 44 après Jésus-Christ par ordre du roi Hérode.
Selon la légende ses disciples placent son corps dans une barque venue s’échouer à Padron sur les côtes galiciennes, après avoir traversé la Méditerranée et franchi le détroit de Gibraltar.
Aux premiers siècles de notre ère l’Espagne connait une histoire riche et mouvementée. Successivement, le territoire connaît la présence des Wisigoths, des Romains et des Maures.
C’est alors que naît l’idée de «Reconquista» et qu’en Galice est découvert, par un ermite nommé Pelagius et l’évêque Théodomir, le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur, en un lieu nommé «campus stellae» - champ de l’étoile - ou «compostum» origine probable de l’appellation Compostelle. Cette découverte du tombeau est pour Alphonse II et Ramiro Ier, souverains des royaumes de Galice et des Asturies, l’opportunité de consolider leur pouvoir royal et permet à l’église de fortifier la présence chrétienne dans un contexte marqué par la domination des Maures.
La « Reconquista » s’appuiera sur cette légende de Saint-Jacques et favorisera la dévotion pour les «reliques», symboles du culte de l’apôtre et de la chrétienté. L’écho gagnera l’Europe entière.
Dès lors, l’élan de foi et le culte jacquaire qui se développent contribuent au départ de milliers de pèlerins sur les chemins, en direction de Saint-Jacques de Compostelle. Ils laisseront au travers des siècles l’empreinte de leur passage, notamment les ateliers de tailleurs de pierre qui participent à la construction des édifices religieux.
A l’initiative des ordres religieux monastiques qui apportent hébergement et soins aux jacquets, les haltes se multiplient sur le parcours des voies jacobites.
Les Templiers, les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, les Bénédictins prennent une place importante dans l’accueil des pèlerins et sont les fondateurs de nombreuses commanderies, hôpitaux, églises, considérés comme des «lieux sacrés ou des maisons de Dieu, pour le réconfort des indigents, la consolation des malades, le salut des morts, l’aide aux vivants»
Le pèlerin d’aujourd’hui, s’il ne rencontre pas les difficultés ou le confort spartiate d’antan, trouve sur «son chemin » la spiritualité des lieux chargés d’histoire, la souffrance, le partage de l’amitié, la tolérance et le respect pour lui et pour les autres, la sérénité.
Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Cette carte présente les 4 voies historiques et les principaux itinéraires d'approche, limitée à ceux ayant fait l'objet d'une documentation ou d'un balisage.Dans l'histoire du pèlerinage à Compostelle, quatre villes françaises se sont imposées comme points de ralliement. Elles marquent aujourd'hui le point de départ pour la majorité des pèlerins.
Quatre voies distinctes s'ensuivent, émaillées de hauts-lieux spirituels, de témoins de l'art roman et aussi par de nombreuses autres traces du passage ancestral des pèlerins.Les quatre voies ainsi définies, décrites dès le XIIè siècle, sont dites historiques. Depuis 1987, elles sont classées Premier itinéraire Culturel Européen. Depuis 1998, certains tronçons français et espagnols sont inscrits au Patrimoine Mondial par l'Unesco.
Les 3 premières se rejoignent peu avant la frontière, à Ostabat dans le Sud-Ouest de la France, franchissent les Pyrénées par Roncevaux et poursuivent en Espagne par le Camino Navarro jusqu'à Puente la Reina.
La 4ème franchit les Pyrénées par le col du Somport et poursuit en Espagne par le Camino Aragonés qui va lui aussi jusqu'à Puentela Reina.A Puente la Reina, la voie unique qui poursuit vers Compostelle est le Camino Real Francés, nommé ainsi car il amenait les pèlerins venant de France.Nous avons également détaillé ci-dessous les itinéraires moins fréquentés tels que la voie littorale, l'itinéraire des Piémonts et le Camino del Norte.
Les voies d'approches, fruits du remarquable travail des associations jacquaires sont aussi décrites.Il s'agit du réseau de chemins arrivant de Bretagne et ralliant la voie de Tours, de l'itinéraire venant de Strasbourg, ceux reliant la Suisse au Puy-en-Velay par la Région Rhône-Alpes, celui reliant la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur à la voie d'Arles, celui reliant Les Pays-Bas et l'Allemagne à la voie de Vézelay par la Belgique et, le réseau de chemins arrivant de Bretagne et ralliant la voie de Tours.
Voie du Puy-en-Velay
Voie de Vézelay
Voie de Tours ou de Paris
Voie d'Arles
Les textes proviennent de http://www.chemindecompostelle.com/
Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
25 Juillet, fête de St Jacques
Dans son livre, écrit simplement, « Avec Saint Jacques, vers Compostelle « , Jean-Louis Picoche fait dire à St Jacques le Majeur, frère de Jean, fils de Zébédée, à des pèlerins arrivés à Compostelle (extraits) :
« …toute le vie est un pèlerinage, toute la vie, nous devons marcher pas à pas, au milieu de toutes les fatigues, de tous les dangers, vers un but qui n’est pas si lointain…Ce pèlerinage que nous faisons tous, c’est celui de la vie, celui qui doit nous mener, au milieu d’épreuves incessantes, vers la vie éternelle….votre pèlerinage, le vrai, le grand, le seul, n’est pas terminé. Il vous faut encore réunir toutes vos forces pour parvenir au seul but qui compte… »
Alors nous pouvons confier nos routes à St Jacques , et à St Christophe pour un
Dans son livre, écrit simplement, « Avec Saint Jacques, vers Compostelle « , Jean-Louis Picoche fait dire à St Jacques le Majeur, frère de Jean, fils de Zébédée, à des pèlerins arrivés à Compostelle (extraits) :
« …toute le vie est un pèlerinage, toute la vie, nous devons marcher pas à pas, au milieu de toutes les fatigues, de tous les dangers, vers un but qui n’est pas si lointain…Ce pèlerinage que nous faisons tous, c’est celui de la vie, celui qui doit nous mener, au milieu d’épreuves incessantes, vers la vie éternelle….votre pèlerinage, le vrai, le grand, le seul, n’est pas terminé. Il vous faut encore réunir toutes vos forces pour parvenir au seul but qui compte… »
Alors nous pouvons confier nos routes à St Jacques , et à St Christophe pour un
Bon Pèlerinage
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
PARTICULIÈREMENT D`UNE GRANDE VÉRITÉ !
ET TOUT CELA N`A QU`UN BUT...
NOUS APPRNDRE À AIMER COMME LUI NOUS A AIMER...
TENIR JUSQU`AU BOUT !
C`EST CLEF POUR ENTRER AU PARADIS...
AIMER, AIMER ET NE JAMAIS CESSER D`AIMER !
ET CE N`EST PAS UN POÈTE QUI LE DIT' C`EST JÉSUS LUI MÊME
QUI EN A FAIT UN COMMANDEMENT !
OUI SEIGNEUR JÉSUS JE T`OFFRE TOUS LES COMPOSTELLEs DU
MONDE ENTIER !
PARTICULIÈREMENT CES FRÈRES ET SOEURS QUI N`ONT PLUS DE
FORCE POUR AVANCER !
ET TOUT CELA N`A QU`UN BUT...
NOUS APPRNDRE À AIMER COMME LUI NOUS A AIMER...
TENIR JUSQU`AU BOUT !
C`EST CLEF POUR ENTRER AU PARADIS...
AIMER, AIMER ET NE JAMAIS CESSER D`AIMER !
ET CE N`EST PAS UN POÈTE QUI LE DIT' C`EST JÉSUS LUI MÊME
QUI EN A FAIT UN COMMANDEMENT !
OUI SEIGNEUR JÉSUS JE T`OFFRE TOUS LES COMPOSTELLEs DU
MONDE ENTIER !
PARTICULIÈREMENT CES FRÈRES ET SOEURS QUI N`ONT PLUS DE
FORCE POUR AVANCER !
Invité- Invité
Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Merci pour ce beau message, un de ces messages qui ravivent
pour notre pèlerinage, marche souvent périlleuse, sur la terre vers le Ciel.
notre Foi, notre Espérance, notre Charité
pour notre pèlerinage, marche souvent périlleuse, sur la terre vers le Ciel.
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Bonjour,
Je reprends ce fil car parmi les villages qui se trouvent sur les chemins de St Jacques il y a Conques que j’ai eu la chance de visiter.
L’église abbatiale Sainte Foy est très belle surtout le « tympan » ( partie supérieure du portail) du Jugement dernier où on peut voir parmi les nombreux personnages sculptés : Charlemagne ...
Et selon ce site :
http://www.jbcasse.com/michel/france/page1.htm
Saint Jacques aurait montré en songe à Charlemagne un chemin d’étoiles qui part de la mer de Frise traverse l’Allemagne et la France et va jusqu’en Galice. « L’empereur se demande de quoi il s’agit et finalement Saint Jacques lui apparaitra en songe pour lui expliquer la signification de ce chemin d’étoiles et lui demander d’aller délivrer son tombeau …»
Osons espérer que ce pèlerinage en quête de Dieu et parfois de soi-même puisse aussi rapprocher les peuples … il y a des miracles sur ce chemin …
Je reprends ce fil car parmi les villages qui se trouvent sur les chemins de St Jacques il y a Conques que j’ai eu la chance de visiter.
L’église abbatiale Sainte Foy est très belle surtout le « tympan » ( partie supérieure du portail) du Jugement dernier où on peut voir parmi les nombreux personnages sculptés : Charlemagne ...
Et selon ce site :
http://www.jbcasse.com/michel/france/page1.htm
Saint Jacques aurait montré en songe à Charlemagne un chemin d’étoiles qui part de la mer de Frise traverse l’Allemagne et la France et va jusqu’en Galice. « L’empereur se demande de quoi il s’agit et finalement Saint Jacques lui apparaitra en songe pour lui expliquer la signification de ce chemin d’étoiles et lui demander d’aller délivrer son tombeau …»
Osons espérer que ce pèlerinage en quête de Dieu et parfois de soi-même puisse aussi rapprocher les peuples … il y a des miracles sur ce chemin …
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Diapo – Les 10 étapes les plus connues de Saint-Jacques-de-Compostelle
Conques :
Le village de Conques, classé parmi les “plus beaux villages de France“, est une étape célèbre de la “Voie du Puy“, traversée chaque année par de nombreux pèlerins et visiteurs.
Son abbatiale médiévale abrite les reliques de sainte Foy ainsi que de nombreuses sculptures romanes, dont le beau tympan du Jugement dernier, sous des voûtes s’élevant à 22 mètres de hauteur.
Pour le ravissement des yeux, les 250 chapiteaux sont parsemés de vitraux contemporains créés par Pierre Soulages et un trésor s’y cache aussi : la statue de sainte Foy, recouverte d’or et de pierres précieuses.
Inscrits au patrimoine de l’UNESCO en 1993, les chemins de Compostelle sont jalonnés de lieux magnifiques, historiques, souvent symboliques.
Ils aident à lier démarche spirituelle et beauté pour favoriser le recueillement propre au pèlerinage.
De la France à l’Espagne, plusieurs haltes sont recommandées avant d’arriver aux reliques de l’apôtre de Jésus, saint Jacques le Majeur, en la cathédrale espagnole de Compostelle.
Conques :
Le village de Conques, classé parmi les “plus beaux villages de France“, est une étape célèbre de la “Voie du Puy“, traversée chaque année par de nombreux pèlerins et visiteurs.
Son abbatiale médiévale abrite les reliques de sainte Foy ainsi que de nombreuses sculptures romanes, dont le beau tympan du Jugement dernier, sous des voûtes s’élevant à 22 mètres de hauteur.
Pour le ravissement des yeux, les 250 chapiteaux sont parsemés de vitraux contemporains créés par Pierre Soulages et un trésor s’y cache aussi : la statue de sainte Foy, recouverte d’or et de pierres précieuses.
Inscrits au patrimoine de l’UNESCO en 1993, les chemins de Compostelle sont jalonnés de lieux magnifiques, historiques, souvent symboliques.
Ils aident à lier démarche spirituelle et beauté pour favoriser le recueillement propre au pèlerinage.
De la France à l’Espagne, plusieurs haltes sont recommandées avant d’arriver aux reliques de l’apôtre de Jésus, saint Jacques le Majeur, en la cathédrale espagnole de Compostelle.
Voir Diaporama lien ci-dessous:
https://fr.aleteia.org/2017/07/25/diapo-les-10-etapes-les-plus-connues-de-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_frhttps://fr.aleteia.org/2017/07/25/diapo-les-10-etapes-les-plus-connues-de-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
L’histoire du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle
Il a fallu attendre le Moyen Âge pour que le tombeau de Jacques, l’apôtre du Christ, frère de saint Jean l’évangéliste, devienne un lieu de pèlerinage dans la ville espagnole de Compostelle.
Légende ou vérité, c’est à l’époque de Charlemagne, en l’an 813, que l’ermite Pelayo signale à l’évêque Théodomire d’Iria Flavia l’existence de phénomènes surnaturels à Compostelle.
Après avoir été guidé la nuit par une étoile vers une montagne inhabitée, il voit des lumières et entend le chant des anges, ce que soutiennent des paroissiens du voisinage. Ils se rendent alors sur les lieux et trouvent un mausolée.
À l’intérieur se trouve un corps décapité tenant la tête sous son bras, l’évêque reconnaît le corps de saint Jacques et considère cette reconnaissance comme une révélation divine.
Deux autres corps sont trouvés, identifiés comme ceux d’Athanase et Théodore, disciples de l’apôtre, ceux-là même qui auraient embarqué son corps vers la Galice après sa mort.
Très vite, le roi Alphonse est tenu au courant, puis Charlemagne lui-même, signe que cette découverte prend beaucoup d’importance.
Une église est construite autour du cimetière (compositum) par Alphonse, auquel il reconnaît des dons.
Celle-ci deviendra la grande cathédrale de Santiago de Compostelle, après une deuxième construction.
Une théorie plus ancienne de l’existence du chemin de Compostelle tire son origine du Chemin des Étoiles, que suit effectivement le pèlerinage chrétien en Espagne, orienté d’est en ouest, suivant la Voie Lactée.
De même se trouve non loin le Cap Finisterre considéré depuis toujours comme un endroit magique — il a d’ailleurs attiré l’attention des géographes et historiens gréco-romains.
Les Romains y auraient trouvé un autel consacré au soleil (Ara Solis), érigé par les anciens peuples.
Du Moyen Âge à nos jours :
Deux âges d’or pour les pèlerins
La période du Moyen Âge est l’initiatrice de nombreux pèlerinages, le temps des dévotions et des pénitences.
Le culte des reliques rend les lieux où elles se trouvent des motifs de voyages.
Les premières basiliques, après les persécutions, sont bâties sur les cryptes où ont été enterrés des martyrs, pour consacrer une église on met également une relique dans l’autel.
Les cathédrales et monastères prestigieux ont également de grandes collections des reliques, les foules affluent et les dons aussi.
Les pèlerinages fleurissent ainsi à une période où la religion joue un rôle social très important.
Ce contexte éclaire le fait que la découverte des reliques de saint Jacques a profondément ému et ébloui la chrétienté de l’Occident du Moyen Âge.
Lire aussi : Diapo – Les 10 étapes les plus connues de Saint-Jacques-de-Compostelle(sujet présenté hier, voir ci-dessus)
Les pèlerinages s’intensifient au XIe siècle, grâce aux ordres religieux, à la noblesse et aux monarques qui apportent de l’argent pour la construction des hospices, ces importants lieux d’accueil pour les pèlerins.
Avec Rome et Jérusalem, Compostelle devient l’un des trois plus grands centres de pèlerinage chrétien dans le monde.
Il va même rapidement se placer en tête de ces destinations.
L’an 1033 est le millénaire de la mort de Christ, et Jérusalem va connaître un flux de pèlerins très important.
Mais les invasions de l’islam en Terre Sainte rendent bientôt ce pèlerinage difficile et risqué.
Même les croisades n’arrivent pas à ouvrir de nouveau l’accès aux pèlerins.
Ceux-ci se rabattent donc sur d’autres destinations moins lointaines et périlleuses comme Compostelle.
Un siècle plus tard, le pape Calixte II proclame que les années jacquaires — celles où le jour de la saint Jacques, le 25 juillet, tombe un dimanche — les pèlerins obtiendront l’indulgence plénière, qui efface tout péché et permet au fidèle d’accéder directement au paradis à la fin de sa vie.
Le pape Alexandre III confirme ensuite ce privilège à Compostelle.
L’année jacquaire arrivant environ une fois tous les six ans à Santiago alors que les années jubilaires à Rome n’arrivent que tous les 25 ans, le succès du pèlerinage de Compostelle n’en est que plus grand.
Entre les vagues de peste qui ravagent l’Europe au XIVe siècle et l’arrivée du protestantisme qui fait naître des luttes contre les indulgences, les pèlerinages commencent à faiblir.
Cela entame des siècles d’indigence en nombre de pèlerins.
Mais le véritable déclin de Compostelle a lieu au XIXe siècle, où seule une poignée de pèlerins est décomptée.
Il faut attendre les XXe et XXIe siècles pour voir un renouveau et même un véritable engouement des fidèles vers Compostelle, toujours palpable aujourd’hui.
Lire aussi :
https://fr.aleteia.org/2017/07/26/lhistoire-du-pelerinage-de-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
Pèlerinage : Saint-Jacques de Compostelle par les routes du sud
Il a fallu attendre le Moyen Âge pour que le tombeau de Jacques, l’apôtre du Christ, frère de saint Jean l’évangéliste, devienne un lieu de pèlerinage dans la ville espagnole de Compostelle.
Légende ou vérité, c’est à l’époque de Charlemagne, en l’an 813, que l’ermite Pelayo signale à l’évêque Théodomire d’Iria Flavia l’existence de phénomènes surnaturels à Compostelle.
Après avoir été guidé la nuit par une étoile vers une montagne inhabitée, il voit des lumières et entend le chant des anges, ce que soutiennent des paroissiens du voisinage. Ils se rendent alors sur les lieux et trouvent un mausolée.
À l’intérieur se trouve un corps décapité tenant la tête sous son bras, l’évêque reconnaît le corps de saint Jacques et considère cette reconnaissance comme une révélation divine.
Deux autres corps sont trouvés, identifiés comme ceux d’Athanase et Théodore, disciples de l’apôtre, ceux-là même qui auraient embarqué son corps vers la Galice après sa mort.
Très vite, le roi Alphonse est tenu au courant, puis Charlemagne lui-même, signe que cette découverte prend beaucoup d’importance.
Une église est construite autour du cimetière (compositum) par Alphonse, auquel il reconnaît des dons.
Celle-ci deviendra la grande cathédrale de Santiago de Compostelle, après une deuxième construction.
Une théorie plus ancienne de l’existence du chemin de Compostelle tire son origine du Chemin des Étoiles, que suit effectivement le pèlerinage chrétien en Espagne, orienté d’est en ouest, suivant la Voie Lactée.
De même se trouve non loin le Cap Finisterre considéré depuis toujours comme un endroit magique — il a d’ailleurs attiré l’attention des géographes et historiens gréco-romains.
Les Romains y auraient trouvé un autel consacré au soleil (Ara Solis), érigé par les anciens peuples.
Du Moyen Âge à nos jours :
Deux âges d’or pour les pèlerins
La période du Moyen Âge est l’initiatrice de nombreux pèlerinages, le temps des dévotions et des pénitences.
Le culte des reliques rend les lieux où elles se trouvent des motifs de voyages.
Les premières basiliques, après les persécutions, sont bâties sur les cryptes où ont été enterrés des martyrs, pour consacrer une église on met également une relique dans l’autel.
Les cathédrales et monastères prestigieux ont également de grandes collections des reliques, les foules affluent et les dons aussi.
Les pèlerinages fleurissent ainsi à une période où la religion joue un rôle social très important.
Ce contexte éclaire le fait que la découverte des reliques de saint Jacques a profondément ému et ébloui la chrétienté de l’Occident du Moyen Âge.
Lire aussi : Diapo – Les 10 étapes les plus connues de Saint-Jacques-de-Compostelle(sujet présenté hier, voir ci-dessus)
Les pèlerinages s’intensifient au XIe siècle, grâce aux ordres religieux, à la noblesse et aux monarques qui apportent de l’argent pour la construction des hospices, ces importants lieux d’accueil pour les pèlerins.
Avec Rome et Jérusalem, Compostelle devient l’un des trois plus grands centres de pèlerinage chrétien dans le monde.
Il va même rapidement se placer en tête de ces destinations.
L’an 1033 est le millénaire de la mort de Christ, et Jérusalem va connaître un flux de pèlerins très important.
Mais les invasions de l’islam en Terre Sainte rendent bientôt ce pèlerinage difficile et risqué.
Même les croisades n’arrivent pas à ouvrir de nouveau l’accès aux pèlerins.
Ceux-ci se rabattent donc sur d’autres destinations moins lointaines et périlleuses comme Compostelle.
Un siècle plus tard, le pape Calixte II proclame que les années jacquaires — celles où le jour de la saint Jacques, le 25 juillet, tombe un dimanche — les pèlerins obtiendront l’indulgence plénière, qui efface tout péché et permet au fidèle d’accéder directement au paradis à la fin de sa vie.
Le pape Alexandre III confirme ensuite ce privilège à Compostelle.
L’année jacquaire arrivant environ une fois tous les six ans à Santiago alors que les années jubilaires à Rome n’arrivent que tous les 25 ans, le succès du pèlerinage de Compostelle n’en est que plus grand.
Entre les vagues de peste qui ravagent l’Europe au XIVe siècle et l’arrivée du protestantisme qui fait naître des luttes contre les indulgences, les pèlerinages commencent à faiblir.
Cela entame des siècles d’indigence en nombre de pèlerins.
Mais le véritable déclin de Compostelle a lieu au XIXe siècle, où seule une poignée de pèlerins est décomptée.
Il faut attendre les XXe et XXIe siècles pour voir un renouveau et même un véritable engouement des fidèles vers Compostelle, toujours palpable aujourd’hui.
Lire aussi :
https://fr.aleteia.org/2017/07/26/lhistoire-du-pelerinage-de-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
Pèlerinage : Saint-Jacques de Compostelle par les routes du sud
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Charles-Edouard a écrit:Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage chrétien, qui mène à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne), où sont conservées les reliques de Saint Jacques, apôtre du Christ. Au Moyen-Âge, il comptait parmi les trois grands pèlerinages que tout bon chrétien se devait d'effectuer, avec :
celui de Rome, par la via Francigena, et le recueillement sur les tombeaux de Saint Pierre et Saint Paul
celui de Jérusalem, avec le recueillement sur le Saint-Sépulcre.
Histoire et Légende
Appelé par Jésus alors qu’il est en train de pêcher dans les eaux de Tibériade, Jacques, fils de Zébédée, est dit « Le Majeur » car le premier à porter ce nom parmi les douze apôtres.
Jacques Le majeur, devenu pêcheur d’hommes, évangélise l’Espagne avant d’être martyrisé et décapité à Jérusalem vers 44 après Jésus-Christ par ordre du roi Hérode.
Selon la légende ses disciples placent son corps dans une barque venue s’échouer à Padron sur les côtes galiciennes, après avoir traversé la Méditerranée et franchi le détroit de Gibraltar.
Aux premiers siècles de notre ère l’Espagne connait une histoire riche et mouvementée. Successivement, le territoire connaît la présence des Wisigoths, des Romains et des Maures.
C’est alors que naît l’idée de «Reconquista» et qu’en Galice est découvert, par un ermite nommé Pelagius et l’évêque Théodomir, le tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur, en un lieu nommé «campus stellae» - champ de l’étoile - ou «compostum» origine probable de l’appellation Compostelle. Cette découverte du tombeau est pour Alphonse II et Ramiro Ier, souverains des royaumes de Galice et des Asturies, l’opportunité de consolider leur pouvoir royal et permet à l’église de fortifier la présence chrétienne dans un contexte marqué par la domination des Maures.
La « Reconquista » s’appuiera sur cette légende de Saint-Jacques et favorisera la dévotion pour les «reliques», symboles du culte de l’apôtre et de la chrétienté. L’écho gagnera l’Europe entière.
Dès lors, l’élan de foi et le culte jacquaire qui se développent contribuent au départ de milliers de pèlerins sur les chemins, en direction de Saint-Jacques de Compostelle. Ils laisseront au travers des siècles l’empreinte de leur passage, notamment les ateliers de tailleurs de pierre qui participent à la construction des édifices religieux.
A l’initiative des ordres religieux monastiques qui apportent hébergement et soins aux jacquets, les haltes se multiplient sur le parcours des voies jacobites.
Les Templiers, les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, les Bénédictins prennent une place importante dans l’accueil des pèlerins et sont les fondateurs de nombreuses commanderies, hôpitaux, églises, considérés comme des «lieux sacrés ou des maisons de Dieu, pour le réconfort des indigents, la consolation des malades, le salut des morts, l’aide aux vivants»
Le pèlerin d’aujourd’hui, s’il ne rencontre pas les difficultés ou le confort spartiate d’antan, trouve sur «son chemin » la spiritualité des lieux chargés d’histoire, la souffrance, le partage de l’amitié, la tolérance et le respect pour lui et pour les autres, la sérénité.
Merci mais y-a-t-il eu un Jacques qui était cousin ou frère de Jésus svp?(cf le film "le jeune Messie")
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: Saint-Jacques de Compostelle!!
Le sens de l’hospitalité à Saint-Jacques-de-Compostelle
Si l'on ne peut pas marcher jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, pourquoi ne pas y faire une escapade, afin de s'imprégner de son extraordinaire esprit d'hospitalité ?
Certains mettent des mois à atteindre Compostelle ou même des années, s’ils font le chemin par tronçon… mais pourquoi se priver d’une destination aussi passionnante lorsqu’on peut en deux heures d’avion s’offrir une visite de la ville de Saint Jacques ?
Cette ville phare de la Chrétienté a tant de choses à partager !
Pour tous ceux qui n’ont pas la possibilité de s’absenter au long cours le temps d’un pèlerinage, un petit séjour à Saint Jacques de Compostelle est une pause merveilleuse.
Son centre-ville classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco est un véritable livre d’histoire à travers lequel il fait bon se promener hiver comme été.
Il combine architecture médiévale, style Renaissance et théâtralité baroque. Ses nombreuses maisons à arcades offrent l’ombre ou l’abri d’une météo océanique.
Ses rues pavées de grandes et vieilles pierres sur lesquelles on peut marcher sans se soucier des voitures, forment un vrai labyrinthe On ne compte pas les surprises à chaque coin de rue, les terrasses sur la moindre place et les sujets d’intérêt si variés que personne ne peut s’y ennuyer.
La ville de l’apôtre Jacques
Saint Jacques, fils de Zébédé et de Salomé, frère aîné de l’apôtre Jean, était comme son frère, ou Pierre et André, pêcheur sur le lac de Thibériade.
Quand les Apôtres partirent prêcher les enseignements de Jésus dans le monde, Jacques vint évangéliser l’Espagne, accompagné de Théodore et Athanase, avant de regagner Jérusalem où il mourut en martyre.
Ses compagnons placent alors son corps dans une barque de pierre qui, guidée par une main divine, échoue sur les côtes galiciennes où il fut enseveli.
Et c’est une pluie d’étoiles, neuf siècles plus tard qui indiqua à un ermite l’emplacement du tombeau entre 810 et 830 sous le règne d’Alphonse II, roi des Asturies, qui y voit un signe du siècle.
Saint Jacques et son frère Jean
L’esprit d’hospitalité Saint-Jacques-de-Compostelle
Linda, guide française établie depuis vingt ans à Saint-Jacques de Compostelle, distingue trois personnages particulièrement importants pour la ville ; Alphonse II, le roi des Asturies, qui fit connaître la découverte du tombeau de Saint Jacques, l’archevêque Alphonse III de Fonseca qui fonda l’université de Saint Jacques de Compostelle en 1495 et Jean Paul II qui relança le pèlerinage en 1989 lors des 4ème journées mondiales pour la jeunesse.
Elle rappelle qu’au Moyen-âge, Saint Jacques était avec Rome et Jérusalem, l’une des destinations phare de la Chrétienté et que la présence de l’université et des nombreuses congrégations religieuses a entrainé l’édification de nombreux bâtiments tout autour de la cathédrale, créant une ville toujours régie par l’esprit d’hospitalité.
On se devait en effet d’offrir le gîte et le couvert à tout pèlerin qui parvenait à Saint Jacques, trois jours en été, cinq jours en hiver.
Une coquille au cœur de la place de l’Obradoiro
Commençons la visite par l’immense place de la cathédrale très justement appelée la place de l’Obradoiro, soit la place du chantier… et la façade de la cathédrale en restauration, momentanément masquée par les échafaudages, justifie bien ce nom !
Au centre, sur le sol, une coquille qui indique le kilomètre Zéro du pèlerinage.
Chaque pèlerin vient y poser le pied pour bien marquer la fin de son chemin…
Nombreux sont ceux qui s’assoient à côté afin de réaliser l’aboutissement de leur voyage
. Si l’été on compte 2 000 pèlerins par jour qui arrivent à Saint Jacques, il en arrive toujours quotidiennement quelques dizaines au plus fort de l’hiver !
Marie le Goaziou
Saluer Saint Jacques
A midi et à 19h30 chaque soir, la cathédrale rassemble les pèlerins et les visiteurs pour une messe particulièrement fréquentée.
Dans chaque chapelle de cette impressionnante cathédrale à l’intérieur roman, se célèbrent des messes dans toutes les langues !
Le matin à 9h, a lieu dans la chapelle del Salvador, dite aussi la chapelle des rois de France, une messe en Français, animée par une équipe de l’accueil francophone des pèlerins.
Et déjà, juste derrière l’autel baroque époustouflant, une foule fait la queue pour aller donner l’accolade à la statue de Saint Jacques qui règne en majesté avant d’aller prier devant ses reliques dans la crypte.
Balade sur les toits…
Mais pour bien appréhender cette ville et ses monuments, rien de tel qu’une balade, un peu sportive sur les toits de la cathédrale.
Accessible à tous sur inscription préalable, elle est un peu vertigineuse mais vaut le détour !
Là-haut, sur ce toit de pierre, on comprend que la cathédrale était une forteresse et on imagine tous les dangers … et les richesses que généraient le pèlerinage !
On repère aussi les grands monuments et leurs interconnections.
Marie Le Goaziou
…et dans les rues
Le cœur piéton de la ville de Saint Jacques offre beaucoup d’attraits que l’on soit amateur d’architecture, d’artisanat, en particulier de cuir ou de bijoux d’argent et de jais, ou de gastronomie !
Et pour les curieux, un tour au marché le samedi matin est un vrai régal car viennent de toute la province les petits producteurs avec leurs légumes.
Spécialités incontournables de Galice, les fruits de mer peuvent même se déguster sur place !
Coquille saint Jacques bien sur, mais aussi pétoncles, couteaux, pousse pied… et surtout le poulpe, qui a même ses restaurants spécialisés les « pulpérias ».
Les nombreux bars à tapas de la ville sont également une manière très agréable de se restaurer car les longs comptoirs réfrigérés offrent une variété de mets très faciles à choisir, même pour celui qui ne parle pas espagnol !
De toute façon, dans cette ville, quelque soit la langue dans laquelle on s’exprime, on se fait toujours comprendre…
C’est le souffle de l’esprit du chemin qui ouvre à tous cette ville et leur offre ce qu’elle a de meilleur.
Marie Le Goaziou
Y aller
Source et Suite:https://fr.aleteia.org/2017/10/25/le-sens-de-lhospitalite-a-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
Si l'on ne peut pas marcher jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, pourquoi ne pas y faire une escapade, afin de s'imprégner de son extraordinaire esprit d'hospitalité ?
Certains mettent des mois à atteindre Compostelle ou même des années, s’ils font le chemin par tronçon… mais pourquoi se priver d’une destination aussi passionnante lorsqu’on peut en deux heures d’avion s’offrir une visite de la ville de Saint Jacques ?
Cette ville phare de la Chrétienté a tant de choses à partager !
Pour tous ceux qui n’ont pas la possibilité de s’absenter au long cours le temps d’un pèlerinage, un petit séjour à Saint Jacques de Compostelle est une pause merveilleuse.
Son centre-ville classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco est un véritable livre d’histoire à travers lequel il fait bon se promener hiver comme été.
Il combine architecture médiévale, style Renaissance et théâtralité baroque. Ses nombreuses maisons à arcades offrent l’ombre ou l’abri d’une météo océanique.
Ses rues pavées de grandes et vieilles pierres sur lesquelles on peut marcher sans se soucier des voitures, forment un vrai labyrinthe On ne compte pas les surprises à chaque coin de rue, les terrasses sur la moindre place et les sujets d’intérêt si variés que personne ne peut s’y ennuyer.
La ville de l’apôtre Jacques
Saint Jacques, fils de Zébédé et de Salomé, frère aîné de l’apôtre Jean, était comme son frère, ou Pierre et André, pêcheur sur le lac de Thibériade.
Quand les Apôtres partirent prêcher les enseignements de Jésus dans le monde, Jacques vint évangéliser l’Espagne, accompagné de Théodore et Athanase, avant de regagner Jérusalem où il mourut en martyre.
Ses compagnons placent alors son corps dans une barque de pierre qui, guidée par une main divine, échoue sur les côtes galiciennes où il fut enseveli.
Et c’est une pluie d’étoiles, neuf siècles plus tard qui indiqua à un ermite l’emplacement du tombeau entre 810 et 830 sous le règne d’Alphonse II, roi des Asturies, qui y voit un signe du siècle.
Saint Jacques et son frère Jean
L’esprit d’hospitalité Saint-Jacques-de-Compostelle
Linda, guide française établie depuis vingt ans à Saint-Jacques de Compostelle, distingue trois personnages particulièrement importants pour la ville ; Alphonse II, le roi des Asturies, qui fit connaître la découverte du tombeau de Saint Jacques, l’archevêque Alphonse III de Fonseca qui fonda l’université de Saint Jacques de Compostelle en 1495 et Jean Paul II qui relança le pèlerinage en 1989 lors des 4ème journées mondiales pour la jeunesse.
Elle rappelle qu’au Moyen-âge, Saint Jacques était avec Rome et Jérusalem, l’une des destinations phare de la Chrétienté et que la présence de l’université et des nombreuses congrégations religieuses a entrainé l’édification de nombreux bâtiments tout autour de la cathédrale, créant une ville toujours régie par l’esprit d’hospitalité.
On se devait en effet d’offrir le gîte et le couvert à tout pèlerin qui parvenait à Saint Jacques, trois jours en été, cinq jours en hiver.
Une coquille au cœur de la place de l’Obradoiro
Commençons la visite par l’immense place de la cathédrale très justement appelée la place de l’Obradoiro, soit la place du chantier… et la façade de la cathédrale en restauration, momentanément masquée par les échafaudages, justifie bien ce nom !
Au centre, sur le sol, une coquille qui indique le kilomètre Zéro du pèlerinage.
Chaque pèlerin vient y poser le pied pour bien marquer la fin de son chemin…
Nombreux sont ceux qui s’assoient à côté afin de réaliser l’aboutissement de leur voyage
. Si l’été on compte 2 000 pèlerins par jour qui arrivent à Saint Jacques, il en arrive toujours quotidiennement quelques dizaines au plus fort de l’hiver !
Marie le Goaziou
Saluer Saint Jacques
A midi et à 19h30 chaque soir, la cathédrale rassemble les pèlerins et les visiteurs pour une messe particulièrement fréquentée.
Dans chaque chapelle de cette impressionnante cathédrale à l’intérieur roman, se célèbrent des messes dans toutes les langues !
Le matin à 9h, a lieu dans la chapelle del Salvador, dite aussi la chapelle des rois de France, une messe en Français, animée par une équipe de l’accueil francophone des pèlerins.
Et déjà, juste derrière l’autel baroque époustouflant, une foule fait la queue pour aller donner l’accolade à la statue de Saint Jacques qui règne en majesté avant d’aller prier devant ses reliques dans la crypte.
Balade sur les toits…
Mais pour bien appréhender cette ville et ses monuments, rien de tel qu’une balade, un peu sportive sur les toits de la cathédrale.
Accessible à tous sur inscription préalable, elle est un peu vertigineuse mais vaut le détour !
Là-haut, sur ce toit de pierre, on comprend que la cathédrale était une forteresse et on imagine tous les dangers … et les richesses que généraient le pèlerinage !
On repère aussi les grands monuments et leurs interconnections.
Marie Le Goaziou
…et dans les rues
Le cœur piéton de la ville de Saint Jacques offre beaucoup d’attraits que l’on soit amateur d’architecture, d’artisanat, en particulier de cuir ou de bijoux d’argent et de jais, ou de gastronomie !
Et pour les curieux, un tour au marché le samedi matin est un vrai régal car viennent de toute la province les petits producteurs avec leurs légumes.
Spécialités incontournables de Galice, les fruits de mer peuvent même se déguster sur place !
Coquille saint Jacques bien sur, mais aussi pétoncles, couteaux, pousse pied… et surtout le poulpe, qui a même ses restaurants spécialisés les « pulpérias ».
Les nombreux bars à tapas de la ville sont également une manière très agréable de se restaurer car les longs comptoirs réfrigérés offrent une variété de mets très faciles à choisir, même pour celui qui ne parle pas espagnol !
De toute façon, dans cette ville, quelque soit la langue dans laquelle on s’exprime, on se fait toujours comprendre…
C’est le souffle de l’esprit du chemin qui ouvre à tous cette ville et leur offre ce qu’elle a de meilleur.
Marie Le Goaziou
Y aller
Source et Suite:https://fr.aleteia.org/2017/10/25/le-sens-de-lhospitalite-a-saint-jacques-de-compostelle/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr
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