✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 15 Mars 2018
Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Co-Fondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Co-Fondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
Sainte Louise de Marillac (1591-1660)
A travers ombres et lumières
Louise de Marillac (Paris, 12 Août 1591 – Paris, 15 Mars 1660) est une aristocrate française, Fondatrice avec Saint Vincent de Paul des filles de la Charité, et reconnue Sainte par l’Église Catholique. Elle est fêtée le 15 Mars.
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions : chez les Religieuses Dominicaines de Poissy, puis dans un foyer pour jeunes filles à Paris.
Louise n'a qu'un désir, s'enfermer dans un cloître, loin du monde et par la Prière et les mortifications. «Vaincre la justice de Dieu».
Mais son tuteur lui refuse l'entrée au monastère des Religieuses Capucines, à cause de sa faible santé.
Le mariage lui est imposé. Il est célébré le 5 Février 1613. Elle devient Mademoiselle Le Gras.
La découverte de l'amour humain et de la maternité l'apaise et lui procure un début de bien-être. La maladie de son mari vers 1622 ravive ses angoisses.
Elle s'imagine que Dieu la punit pour n'avoir pas répondu à son appel d'être Religieuse.
De nouveau, longues prières, jeûnes, mortifications corporelles se multiplient en vain. Nuit de l'âme et état dépressif la plongent dans le noir.
Une lumière le jour de la Pentecôte 1623 vient éclairer ses ténèbres.
Elle perçoit un avenir dans une Communauté où elle pourra se Consacrer à Dieu, elle entrevoit son nouveau directeur spirituel et elle comprend surtout qu'elle doit rester près de son mari et son fils qu'elle voulait quitter pour retrouver la paix.
Le 21 Décembre 1625, elle devient veuve avec la charge d'un enfant de 12 ans.
Assez désemparée, elle accepte la direction de Vincent de Paul malgré sa « répugnance » (terme employé par elle dans le récit de sa lumière de Pentecôte)
Au-delà de l'aspect maladif et tourmenté de cette femme, Vincent découvre peu à peu la richesse enfouie de cette personnalité.
Il la conduit vers une relation à Dieu plus sereine, et surtout il l'oriente vers la rencontre du pauvre à travers l'œuvre des Confréries de la Charité.
Une profonde évolution s'amorce. Louise se décentre d'elle-même, son regard découvre plus pauvre qu'elle.
Sa Prière ne s'arrête plus sur un Dieu austère, lointain, mais découvre la personne de Jésus-Christ.
Dieu a voulu faire connaître son Amour de l'homme en envoyant Son Fils sur Terre. Elle admire la totale disponibilité et l'humilité de la Vierge Marie qui donne au Fils de Dieu son humanité.
Elle réalise que Dieu a besoin des hommes et des femmes pour perpétuer son œuvre.
Avec Vincent de Paul, elle ose proposer aux paysannes, femmes peu reconnues par la société dirigeante de l'époque, de vivre une vie Religieuse, sans cloître, sans voile, vie consacrée au service des rejetés de la société.
La méditation de la Vie de Jésus est soutien et orientation de ce service.
Seul un « Amour fort » de Dieu permet d'avoir un « amour suave », compatissant et doux, envers les pauvres.
Toute relation aux pauvres que Jésus reconnait comme ses frères a besoin d'être empreinte d'un Amour plein de tendresse et d'un vrai respect.
L'un ne peut aller sans l'autre.
Louise n'hésite pas à regarder ce service comme une suite de l'œuvre Rédemptrice du Christ.
C'est une joie et une lourde responsabilité de « coopérer avec Dieu au Salut du monde ».
L'Eucharistie devient pour toutes les servantes des pauvres, source de Vie.
« Cette admirable invention incompréhensible aux sens humains » manifeste le fort désir de Jésus non seulement de demeurer présent, mais de partager son Amour par une forte union.
La Communion est un moment inoubliable pour Louise.
Cependant Louise de Marillac reste une femme fragile. Elle connaît des périodes difficiles, notamment lorsque des Sœurs quittent la Compagnie.
Elle s'avoue responsable de leur abandon.
Il lui faudra du temps pour découvrir la miséricorde de Dieu envers elle, cette miséricorde qui pardonne au-delà de ce que l'homme peut espérer.
Après des années obscures, Louise a compris que seul l'Amour de Dieu et du prochain pouvait guider sa vie.
Elle peut maintenant aller sereinement à la rencontre de son Seigneur.
De sa chambre de malade, Vincent de Paul lui envoie ce message.
« Vous partez la première, j'espère, si Dieu m'en fait la grâce, vous rejoindre bientôt. »
Louise meurt le 15 Mars 1660, entourée de son fils avec sa femme et sa petite fille et de nombreuses Filles de la Charité.
Elisabeth Charpy, fille de la charité
Auteur du livre Prier quinze jours avec Louise de Marillac, Nouvelle Cité n° 105.
A travers ombres et lumières
Louise de Marillac (Paris, 12 Août 1591 – Paris, 15 Mars 1660) est une aristocrate française, Fondatrice avec Saint Vincent de Paul des filles de la Charité, et reconnue Sainte par l’Église Catholique. Elle est fêtée le 15 Mars.
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions : chez les Religieuses Dominicaines de Poissy, puis dans un foyer pour jeunes filles à Paris.
Louise n'a qu'un désir, s'enfermer dans un cloître, loin du monde et par la Prière et les mortifications. «Vaincre la justice de Dieu».
Mais son tuteur lui refuse l'entrée au monastère des Religieuses Capucines, à cause de sa faible santé.
Le mariage lui est imposé. Il est célébré le 5 Février 1613. Elle devient Mademoiselle Le Gras.
La découverte de l'amour humain et de la maternité l'apaise et lui procure un début de bien-être. La maladie de son mari vers 1622 ravive ses angoisses.
Elle s'imagine que Dieu la punit pour n'avoir pas répondu à son appel d'être Religieuse.
De nouveau, longues prières, jeûnes, mortifications corporelles se multiplient en vain. Nuit de l'âme et état dépressif la plongent dans le noir.
Une lumière le jour de la Pentecôte 1623 vient éclairer ses ténèbres.
Elle perçoit un avenir dans une Communauté où elle pourra se Consacrer à Dieu, elle entrevoit son nouveau directeur spirituel et elle comprend surtout qu'elle doit rester près de son mari et son fils qu'elle voulait quitter pour retrouver la paix.
Le 21 Décembre 1625, elle devient veuve avec la charge d'un enfant de 12 ans.
Assez désemparée, elle accepte la direction de Vincent de Paul malgré sa « répugnance » (terme employé par elle dans le récit de sa lumière de Pentecôte)
Au-delà de l'aspect maladif et tourmenté de cette femme, Vincent découvre peu à peu la richesse enfouie de cette personnalité.
Il la conduit vers une relation à Dieu plus sereine, et surtout il l'oriente vers la rencontre du pauvre à travers l'œuvre des Confréries de la Charité.
Une profonde évolution s'amorce. Louise se décentre d'elle-même, son regard découvre plus pauvre qu'elle.
Sa Prière ne s'arrête plus sur un Dieu austère, lointain, mais découvre la personne de Jésus-Christ.
Dieu a voulu faire connaître son Amour de l'homme en envoyant Son Fils sur Terre. Elle admire la totale disponibilité et l'humilité de la Vierge Marie qui donne au Fils de Dieu son humanité.
Elle réalise que Dieu a besoin des hommes et des femmes pour perpétuer son œuvre.
Avec Vincent de Paul, elle ose proposer aux paysannes, femmes peu reconnues par la société dirigeante de l'époque, de vivre une vie Religieuse, sans cloître, sans voile, vie consacrée au service des rejetés de la société.
La méditation de la Vie de Jésus est soutien et orientation de ce service.
Seul un « Amour fort » de Dieu permet d'avoir un « amour suave », compatissant et doux, envers les pauvres.
Toute relation aux pauvres que Jésus reconnait comme ses frères a besoin d'être empreinte d'un Amour plein de tendresse et d'un vrai respect.
L'un ne peut aller sans l'autre.
Louise n'hésite pas à regarder ce service comme une suite de l'œuvre Rédemptrice du Christ.
C'est une joie et une lourde responsabilité de « coopérer avec Dieu au Salut du monde ».
L'Eucharistie devient pour toutes les servantes des pauvres, source de Vie.
« Cette admirable invention incompréhensible aux sens humains » manifeste le fort désir de Jésus non seulement de demeurer présent, mais de partager son Amour par une forte union.
La Communion est un moment inoubliable pour Louise.
Cependant Louise de Marillac reste une femme fragile. Elle connaît des périodes difficiles, notamment lorsque des Sœurs quittent la Compagnie.
Elle s'avoue responsable de leur abandon.
Il lui faudra du temps pour découvrir la miséricorde de Dieu envers elle, cette miséricorde qui pardonne au-delà de ce que l'homme peut espérer.
Après des années obscures, Louise a compris que seul l'Amour de Dieu et du prochain pouvait guider sa vie.
Elle peut maintenant aller sereinement à la rencontre de son Seigneur.
De sa chambre de malade, Vincent de Paul lui envoie ce message.
« Vous partez la première, j'espère, si Dieu m'en fait la grâce, vous rejoindre bientôt. »
Louise meurt le 15 Mars 1660, entourée de son fils avec sa femme et sa petite fille et de nombreuses Filles de la Charité.
Elisabeth Charpy, fille de la charité
Auteur du livre Prier quinze jours avec Louise de Marillac, Nouvelle Cité n° 105.
Louise est la nièce du chancelier royal Michel de Marillac et du maréchal Louis de Marillac, arrêtés tous deux et condamnés à mort par Richelieu après la "Journée des Dupes" du 10 novembre 1630.
Fille naturelle d'un grand seigneur, elle est élevée par les Religieuses Dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Mademoiselle Le Gras.
Son fils Michel lui donnera beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve.
C'est alors qu'elle rencontre saint Vincent de Paul.Cliquer
Subjuguée par la Charité contagieuse du Prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables.
En 1633, ils fondent ensemble la "Compagnie des Filles de la Charité", appelée communément Sœurs de Saint Vincent de Paul.Cliquer
Louise, supérieure de la nouvelle Communauté, oriente les Sœurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres; elle organise l'accueil et l'éducation des enfants trouvés; elle développe la visite à domicile pour les malades pauvres; elle envoie des Sœurs auprès des galériens...
Une passion l'habite: l'Amour de l'homme créé à l'image de Dieu et racheté par le Sang de Son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.
Elle a été Béatifiée en 1920, Canonisée par Pie XI en 1934; en 1960, Saint Jean XXIII la déclare patronne de tous les travailleurs sociaux Chrétiens.
- Louise de Marillac (1591-1660)
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions...
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en FranceCliquer
Sainte Louise de Marillac - diocèse de ParisCliquer
À Paris, en 1660, Sainte Louise de Marillac, veuve, qui sans négliger l’éducation de son fils, fonda les Filles de la Charité, sous la direction de Saint Vincent de Paul, et forma par son exemple ses compagnes au soin des malades, à l’instruction religieuse des enfants pauvres, mais surtout à la Prière et à la confiance dans Le Seigneur.
Martyrologe romain.
Fille naturelle d'un grand seigneur, elle est élevée par les Religieuses Dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Mademoiselle Le Gras.
Son fils Michel lui donnera beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve.
C'est alors qu'elle rencontre saint Vincent de Paul.Cliquer
Subjuguée par la Charité contagieuse du Prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables.
En 1633, ils fondent ensemble la "Compagnie des Filles de la Charité", appelée communément Sœurs de Saint Vincent de Paul.Cliquer
Louise, supérieure de la nouvelle Communauté, oriente les Sœurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres; elle organise l'accueil et l'éducation des enfants trouvés; elle développe la visite à domicile pour les malades pauvres; elle envoie des Sœurs auprès des galériens...
Une passion l'habite: l'Amour de l'homme créé à l'image de Dieu et racheté par le Sang de Son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.
Elle a été Béatifiée en 1920, Canonisée par Pie XI en 1934; en 1960, Saint Jean XXIII la déclare patronne de tous les travailleurs sociaux Chrétiens.
- Louise de Marillac (1591-1660)
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions...
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en FranceCliquer
Sainte Louise de Marillac - diocèse de ParisCliquer
À Paris, en 1660, Sainte Louise de Marillac, veuve, qui sans négliger l’éducation de son fils, fonda les Filles de la Charité, sous la direction de Saint Vincent de Paul, et forma par son exemple ses compagnes au soin des malades, à l’instruction religieuse des enfants pauvres, mais surtout à la Prière et à la confiance dans Le Seigneur.
Martyrologe romain.
Corps de Sainte Louise de Marillac, rue du Bac à Paris.
Son corps repose à Paris, au 140 rue du Bac, dans la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, où il y a aussi le corps de Sainte Catherine Labourée et le cœur de Saint Vincent de Paul.
Louise de Marillac fut Béatifiée le 9 Mai 1920 par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) et Canonisée le 11 Mars 1934 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Le Pape Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) la proclama, en 1960, Patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales Chrétiennes.
Son corps repose à Paris, au 140 rue du Bac, dans la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, où il y a aussi le corps de Sainte Catherine Labourée et le cœur de Saint Vincent de Paul.
Louise de Marillac fut Béatifiée le 9 Mai 1920 par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) et Canonisée le 11 Mars 1934 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Le Pape Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) la proclama, en 1960, Patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales Chrétiennes.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 16 Mars 2018
Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
La mémoire Liturgique de Saint Jean de Brébeuf est célébrée le 16 Mars au martyrologe romain, alors que sa mémoire est célébrée avec ses compagnons le 19 Octobre.
Saint Jean de Brébeuf
Martyr au Canada (✝ 1649)
Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, et leurs compagnons prêtres martyrs Antoine Daniel, Gabriel Lallemant, Charles Garnier, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande.Cliquer
Fête en France le 19 Octobre
Au Canada, Solennité le 26 Septembre. (4 Février ailleurs)
Né en 1593 à Condé-sur-Vire, Jean de Brébeuf désira très tôt devenir Missionnaire, au Canada.
Il entra dans la Compagnie de Jésus et fut envoyé en pays Huron, où il fonda une mission.
Mais en 1649, les Iroquois, entrés en guerre contre les Hurons, pillèrent et envahirent les villages de la mission.
Jean de Brébeuf fut torturé deux jours complets, sans cesser de soutenir les siens et de prier pour ses bourreaux.
Pleins d'admiration, ces derniers lui arrachèrent le cœur et le dévorèrent pour hériter de son courage...
Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.Cliquer
Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant,Ici Charles Garnier,Ici Antoine Daniel,Ici Noël Chabanel,Ici Isaac Jogues,Ici René Goupil, IciJean de La Lande,Ici Canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle.
Avec nos découvreurs et nos Fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec.
Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu. (Les saints martyrs canadiens - diocèse d'Edmundston)Cliquer
Au 16 Mars au martyrologe romain:
Chez les Hurons au Canada, en 1649, la passion de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre de la Compagnie de Jésus, qui fut envoyé de France dans la mission chez les Hurons et, après bien des travaux apostoliques, fut massacré par quelques païens du lieu et succomba pour le Christ, ayant fait le vœu de ne jamais fuir l’occasion du martyre.
Sa mémoire est célébrée avec ses compagnons le 19 Octobre.
Martyrologe romain.
Martyr au Canada (✝ 1649)
Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, et leurs compagnons prêtres martyrs Antoine Daniel, Gabriel Lallemant, Charles Garnier, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande.Cliquer
Fête en France le 19 Octobre
Au Canada, Solennité le 26 Septembre. (4 Février ailleurs)
Né en 1593 à Condé-sur-Vire, Jean de Brébeuf désira très tôt devenir Missionnaire, au Canada.
Il entra dans la Compagnie de Jésus et fut envoyé en pays Huron, où il fonda une mission.
Mais en 1649, les Iroquois, entrés en guerre contre les Hurons, pillèrent et envahirent les villages de la mission.
Jean de Brébeuf fut torturé deux jours complets, sans cesser de soutenir les siens et de prier pour ses bourreaux.
Pleins d'admiration, ces derniers lui arrachèrent le cœur et le dévorèrent pour hériter de son courage...
Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.Cliquer
Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant,Ici Charles Garnier,Ici Antoine Daniel,Ici Noël Chabanel,Ici Isaac Jogues,Ici René Goupil, IciJean de La Lande,Ici Canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle.
Avec nos découvreurs et nos Fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec.
Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu. (Les saints martyrs canadiens - diocèse d'Edmundston)Cliquer
Au 16 Mars au martyrologe romain:
Chez les Hurons au Canada, en 1649, la passion de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre de la Compagnie de Jésus, qui fut envoyé de France dans la mission chez les Hurons et, après bien des travaux apostoliques, fut massacré par quelques païens du lieu et succomba pour le Christ, ayant fait le vœu de ne jamais fuir l’occasion du martyre.
Sa mémoire est célébrée avec ses compagnons le 19 Octobre.
Martyrologe romain.
Écrits spirituels de Saint Jean de Brébeuf.
Que je meure pour Toi, Seigneur Jésus, Toi qui as daigné mourir pour moi.
Durant deux jours j'ai éprouvé sans discontinuer un grand désir du martyre et j'ai souhaité endurer tous les tourments qu'ont soufferts les martyrs.
Que te rendrai-je, Mon Seigneur Jésus, pour tous les biens que tu m'as faits ?
Je prendrai ton calice et j'invoquerai ton Nom.
Je fais donc vœu, en présence de Ton Père éternel et du Saint-Esprit, en présence de ta très Sainte Mère et de son très chaste époux Joseph ; devant les anges, les apôtres et les martyrs, et mes bienheureux Pères Ignace et François-Xavier ; je te fais vœu, dis-je, Mon Seigneur Jésus, si tu m'offres miséricordieusement la grâce du martyre, à moi ton indigne serviteur, de ne jamais me détourner de cette grâce.
Ainsi, je voudrais qu'il ne me soit jamais permis à l'avenir, soit d'éviter les occasions de mourir pour Toi qui se présenteront (à moins que je juge que ce serait pour la plus grande Gloire de Dieu), soit de ne pas accepter joyeusement le coup de mort déjà reçu.
A toi donc, Mon Seigneur Jésus, j'offre déjà joyeusement, à partir de ce jour, et mon sang et mon corps et mon esprit, afin que je meure pour Toi, si tu me l'accordes, Toi qui as daigné mourir pour moi.
Fais que je vive de telle sorte que tu veuilles enfin que je meure ainsi.
Oui, Seigneur, je prendrai ton Calice et j'invoquerai Ton Nom : Jésus, Jésus, Jésus.
O Mon Dieu, que n'êtes-vous connu ! Que ce pays barbare n'est-il tout converti à vous ! Que le péché n'en est-il aboli ! Que n'êtes-vous aimé !
Oui, Mon Dieu, si tous les tourments que les captifs peuvent endurer en ce pays, dans la cruauté des supplices, devaient tomber sur moi, je m'y offre de tout mon cœur, et moi seul je les souffrirai.
Durant deux jours j'ai éprouvé sans discontinuer un grand désir du martyre et j'ai souhaité endurer tous les tourments qu'ont soufferts les martyrs.
Que te rendrai-je, Mon Seigneur Jésus, pour tous les biens que tu m'as faits ?
Je prendrai ton calice et j'invoquerai ton Nom.
Je fais donc vœu, en présence de Ton Père éternel et du Saint-Esprit, en présence de ta très Sainte Mère et de son très chaste époux Joseph ; devant les anges, les apôtres et les martyrs, et mes bienheureux Pères Ignace et François-Xavier ; je te fais vœu, dis-je, Mon Seigneur Jésus, si tu m'offres miséricordieusement la grâce du martyre, à moi ton indigne serviteur, de ne jamais me détourner de cette grâce.
Ainsi, je voudrais qu'il ne me soit jamais permis à l'avenir, soit d'éviter les occasions de mourir pour Toi qui se présenteront (à moins que je juge que ce serait pour la plus grande Gloire de Dieu), soit de ne pas accepter joyeusement le coup de mort déjà reçu.
A toi donc, Mon Seigneur Jésus, j'offre déjà joyeusement, à partir de ce jour, et mon sang et mon corps et mon esprit, afin que je meure pour Toi, si tu me l'accordes, Toi qui as daigné mourir pour moi.
Fais que je vive de telle sorte que tu veuilles enfin que je meure ainsi.
Oui, Seigneur, je prendrai ton Calice et j'invoquerai Ton Nom : Jésus, Jésus, Jésus.
O Mon Dieu, que n'êtes-vous connu ! Que ce pays barbare n'est-il tout converti à vous ! Que le péché n'en est-il aboli ! Que n'êtes-vous aimé !
Oui, Mon Dieu, si tous les tourments que les captifs peuvent endurer en ce pays, dans la cruauté des supplices, devaient tomber sur moi, je m'y offre de tout mon cœur, et moi seul je les souffrirai.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 17 Mars 2018
Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
Saint Patrick
Confesseur, Évêque Missionnaire en Irlande (✝ 461)
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille Chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande.
Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré Évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser.
Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent Moines, adoptant la Religion Chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est Chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les Monastères y sont très nombreux.
« Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de saint Patrick.
C'était un Irlandais authentique, c'était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité. »
(Discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)Cliquer
Confesseur, Évêque Missionnaire en Irlande (✝ 461)
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille Chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande.
Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré Évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser.
Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent Moines, adoptant la Religion Chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est Chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les Monastères y sont très nombreux.
« Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de saint Patrick.
C'était un Irlandais authentique, c'était un chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité. »
(Discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)Cliquer
Patrick d'Irlande
Saint Patrick (ou Saint-Patrice en français ; Patrick étant la forme anglophone du prénom Patrice) (vers 385–461) est un Saint Chrétien fêté le 17 Mars.
Il est considéré comme l'évangélisateur de l'Irlande et comme le Fondateur du Christianisme irlandais.
Légende de Saint Patrick
D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 387 en Grande-Bretagne, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie.
Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration, mais n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Tandis que son grand-père était Prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat), sa grand-mère était originaire de Touraine, en France.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, dont Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave.
Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un Chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford.
Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes de Grande-Bretagne, et peu après les côtes gauloises, où il devient Prêtre.
À l’âge de trente et un ou trente deux ans, Maewyn Succat retrouve donc sa famille. Elle l’accueille chaleureusement et le supplie de ne plus la quitter.
Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il a des visions et entend « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui crient d’une seule voix :
« Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. »
« Rendons grâce à Dieu », ajouta-t-il, « qu’après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en Gaule, et s'installe au Monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis Évêque.
En 432, il se rend en Irlande qu'il commence à évangéliser à la demande du pape Célestin. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, Monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Saint patrickAu Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle :Cliquer
" Voilà la figure de la Trinité Sainte".
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat ».
Selon certaine sources (les Moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte-Trinité de l'île Saint-Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.
Il est ordonné Évêque et prend le nom de Patricius en latin (qui désignait à l'époque un membre de l'aristocratie : « patricien », « patrice » ou « noble »). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, durant lesquelles il fonde notamment le diocèse d'Armagh en 445 (ce qui en fait le plus ancien des diocèses constitués dans les îles Britanniques), il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 Mars 461.
Il y est enterré aux côtés de sainte BrigitteIci et de saint Columcille (Colomba),Ici tous deux également patrons de l'Irlande.
Lorsque meurt Saint Patrick en 461, l'Irlande est majoritairement Chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick a laissé deux textes écrits en latin, l'un intitulé Confession et une Lettre à Coroticus, dont l'authenticité n'est pas mise en doute.
La Confession est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit enluminé du IXe siècle), et un colophon précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même.
La Lettre à Coroticus (un riche personnage dont les hommes de main se livraient à des exactions sur de nouveaux convertis Chrétiens) est conservée dans cinq manuscrits.
Une Prière lui est attribuée, Faed FiadaCliquer (Le Cri du daim), ou Canon de Saint Patrick.
Saint Patrick (ou Saint-Patrice en français ; Patrick étant la forme anglophone du prénom Patrice) (vers 385–461) est un Saint Chrétien fêté le 17 Mars.
Il est considéré comme l'évangélisateur de l'Irlande et comme le Fondateur du Christianisme irlandais.
Légende de Saint Patrick
D'origine britto-romaine, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 387 en Grande-Bretagne, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlisle en Cumbrie.
Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration, mais n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Tandis que son grand-père était Prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat), sa grand-mère était originaire de Touraine, en France.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, dont Niall « aux neuf otages », qui le vendent comme esclave.
Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un Chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford.
Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes de Grande-Bretagne, et peu après les côtes gauloises, où il devient Prêtre.
À l’âge de trente et un ou trente deux ans, Maewyn Succat retrouve donc sa famille. Elle l’accueille chaleureusement et le supplie de ne plus la quitter.
Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il a des visions et entend « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui crient d’une seule voix :
« Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. »
« Rendons grâce à Dieu », ajouta-t-il, « qu’après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en Gaule, et s'installe au Monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis Évêque.
En 432, il se rend en Irlande qu'il commence à évangéliser à la demande du pape Célestin. Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, Monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Saint patrickAu Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle :Cliquer
" Voilà la figure de la Trinité Sainte".
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat ».
Selon certaine sources (les Moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte-Trinité de l'île Saint-Honorat, qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.
Il est ordonné Évêque et prend le nom de Patricius en latin (qui désignait à l'époque un membre de l'aristocratie : « patricien », « patrice » ou « noble »). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, durant lesquelles il fonde notamment le diocèse d'Armagh en 445 (ce qui en fait le plus ancien des diocèses constitués dans les îles Britanniques), il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 Mars 461.
Il y est enterré aux côtés de sainte BrigitteIci et de saint Columcille (Colomba),Ici tous deux également patrons de l'Irlande.
Lorsque meurt Saint Patrick en 461, l'Irlande est majoritairement Chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick a laissé deux textes écrits en latin, l'un intitulé Confession et une Lettre à Coroticus, dont l'authenticité n'est pas mise en doute.
La Confession est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit enluminé du IXe siècle), et un colophon précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même.
La Lettre à Coroticus (un riche personnage dont les hommes de main se livraient à des exactions sur de nouveaux convertis Chrétiens) est conservée dans cinq manuscrits.
Une Prière lui est attribuée, Faed FiadaCliquer (Le Cri du daim), ou Canon de Saint Patrick.
Lecture
Cependant je ne dois pas cacher le don que Dieu nous a accordé « dans la terre de ma captivité », car alors je l’ai cherché ardemment et, à ce moment-là, je l’ai trouvé, et il m’a gardé de toute injustice – à ce que je crois – « à cause de » son « Esprit demeurant en moi » et qui « a agi » en moi jusqu’à ce jour.
(Je le dis) de nouveau « hardiment ».
Mais Dieu sait que si un homme m’avait déclaré cela, je me serais peut-être tu à cause de l’amour du Christ
Par conséquent je rends d’inlassables actions de grâces à mon Dieu qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », de sorte que je lui offre aujourd’hui comme « une hostie vivante » mon âme en sacrifice, à lui Le Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé de toutes mes angoisses » ; et c’est pourquoi je dis :
« Qui suis-je ? » ou « Quelle est ma vocation ? » « Seigneur », toi qui as œuvré avec moi d’une manière si divine qu’aujourd’hui j’exalte et magnifie constamment ton nom parmi les païens, en quelque lieu que je sois, non seulement dans le bonheur, mais aussi dans les tribulations (...) ; nous en sommes témoins : voici que l’Évangile a été prêché jusqu’aux lieux au-delà desquels il n’y a plus personne ».
Patrick, Confession 33-34.
Cependant je ne dois pas cacher le don que Dieu nous a accordé « dans la terre de ma captivité », car alors je l’ai cherché ardemment et, à ce moment-là, je l’ai trouvé, et il m’a gardé de toute injustice – à ce que je crois – « à cause de » son « Esprit demeurant en moi » et qui « a agi » en moi jusqu’à ce jour.
(Je le dis) de nouveau « hardiment ».
Mais Dieu sait que si un homme m’avait déclaré cela, je me serais peut-être tu à cause de l’amour du Christ
Par conséquent je rends d’inlassables actions de grâces à mon Dieu qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », de sorte que je lui offre aujourd’hui comme « une hostie vivante » mon âme en sacrifice, à lui Le Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé de toutes mes angoisses » ; et c’est pourquoi je dis :
« Qui suis-je ? » ou « Quelle est ma vocation ? » « Seigneur », toi qui as œuvré avec moi d’une manière si divine qu’aujourd’hui j’exalte et magnifie constamment ton nom parmi les païens, en quelque lieu que je sois, non seulement dans le bonheur, mais aussi dans les tribulations (...) ; nous en sommes témoins : voici que l’Évangile a été prêché jusqu’aux lieux au-delà desquels il n’y a plus personne ».
Patrick, Confession 33-34.
Bonne Fête Patrick Père Spirituel de notre Forum
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Sème tes pois à la Saint Patrice, tu en auras à ton caprice.
et Quand il fait doux à la Saint-Patrick, de leur trou sortent les écrevisses.
PS : Merci notamment à Nominis et le Blog Christ Roi http://christroi.over-blog.com
Saint Patrice (Patrick), Apôtre de l'Irlande († 461)
enlevé à 16 ans , avec des milliers d'autres captifs, par des pirates celtes, et transporté en Hibernie, Irlande (405), pays peuplé de druides et de païens. La Providence le mit ainsi à même de connaître le pays qu'il devait évangéliser plus tard.
le saint Patron de l'Irlande de en tire une interprétation pénitentielle: les malheurs sont les châtiments de nos péchés. "Nous étions punis comme nous le méritions car nous nous étions éloignés de Dieu et nous n'obéissions plus à nos prêtres lorsqu'ils nous instruisaient pour notre salut..." (Confession de saint Patrick, cité in Jacques LOEW et Michel MESLIN, Histoire de l'Eglise par elle-même, Fayard, Paris 1978, p. 117, note 52.)
Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un chrétien dévot. Employé à garder les troupeaux, il consolait sa captivité par la prière; il passait les journées et une partie des nuits dans ce saint exercice, agenouillé sur la neige, sur la terre gelée ou détrempée par les pluies d'hiver.
"Par la prédication de Patrice, dit le Bréviaire romain, l'Irlande, pays d'idolâtrie, devint l'Île des Saints."Revenu comme eveque la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. A ce sujet, lire à propos de la conversion de nos ancêtres les Gaulois : Toutatis, Hésus et Taranis, la triade celtique, une ébauche de conception trinitaire (Anne Bernet).
La religion celtique en Gaule contenait des éléments préparant à la réception naturelle du christianisme. La Mère de la très Sainte Vierge, était vénérée chez nous avant même l'apparition du christianisme. Elle est ainsi évoquée, selon les lieux et les circonstances, sous le nom d'Epona ou de Rigantona...; sous le nom d'Anna ou de Dana, aïeule des dieux et des hommes... ; et parfois sous ceux de Belisima (la 'Très Brillante') ou de Rosmerta. C'est encore sous une autre appellation, la "Vierge qui enfantera", que la connaissent les druides du collège national de la forêt des Carnutes. Encore très populaire aux premiers temps du christianisme, la déesse a été convertie. Le sanctuaire de la Virgo paritura correspond à la cathédrale de Notre-Dame de Chartres; tant la croyance des Carnutes en la Vierge-Mère était propre à annoncer le mystère de l'Incarnation. Les sanctuaires d'Anna sont devenus ceux de sainte Anne, aïeule elle aussi, mais du vrai Dieu, et que les Bretons nomment toujours Mamm Goz, grand-mère.
Patrick mourut en 461 après trente années d'épiscopat, à l'âge de quatre-vingt-onze ans.A sa mort, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les monastères y sont très nombreux. On l'invoque pour la délivrance de l'enfer, pour les âmes du purgatoire et contre la rage. Protecteur des mineurs. Patron de l'Irlande.
Haute croix du Rock of Cashel
À propos des croix dites "celtiques"
Sur le site Arbre-celtique, nous trouvons ces photos de croix catholiques dites "celtiques", en Irlande :
"Clonmacnoise, le plus ancien et le plus célèbre des monastères irlandais".
"Croix sculptée Ahenny, comté de Tipperary, Irlande, fin du VIIIe siècle, hauteur 3,7 m."
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 18 Mars 2018
Fête de Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386).
Fête de Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386).
Saint Cyrille de Jérusalem
Évêque de Jérusalem, Docteur de l'Église (✝ 387)
Originaire des environs de Jérusalem, il devint Prêtre en 345 puis Évêque de Jérusalem en ce IVe siècle troublé par les querelles entre ariens et Orthodoxes.
Il fut, à trois reprises, chassé de son siège épiscopal par les ariens qui contestaient la pleine Divinité du Christ.
Il vivra en tout dix-sept années en exil. En 378, il revient enfin définitivement dans Jérusalem déchirée par les divisions.
Il prêchera inlassablement pour enfanter un peuple Chrétien dans la ville qui connut la Passion du Christ et sa Résurrection.
Ce seront ses admirables catéchèses de la nuit pascale pour la formation des nouveaux baptisés.
Il le faisait près des deux "grottes mystiques", celle du Tombeau du Christ près du calvaire, et celle du Mont des Oliviers.
Elles lui ont valu d'être proclamé Docteur de l'Église par Léon XIII.
Le 27 Juin 2007 Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure de saint Cyrille de Jérusalem (né vers 315 et mort en 386), qui fut "un Évêque de grande culture biblique".Cliquer
Cyrille fut ordonné Évêque en 348 par le Métropolite de Césarée de Palestine Acacius, philo arien et qui pensait trouver en lui un allié.
Bientôt il fut en conflit avec Acacius et "pas seulement dans le domaine doctrinal mais aussi juridictionnel car Cyrille défendit l'autonomie de son siège par rapport à celui de Césarée".
Cela lui valut trois exils en vingt ans et ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur philo arien Valens, qu'il reprit définitivement possession de son diocèse, où il ramena unité et paix parmi les fidèles. On conserve de Cyrille 24 catéchèses précédées d'une catéchèse introductive.
"L'œuvre de Saint Cyrille constitue une catéchèse systématique et réaliste, consacrée à la renaissance du Chrétien par le Baptême".
Au plan doctrinal, son œuvre établit un "rapport symphonique" entre les deux Testaments, plaçant Le Christ au cœur de l'univers".
Dans sa catéchèse morale il invite à la transformation des attitudes païennes en une vie nouvelle dans Le Christ, tandis que dans sa catéchèse mystagogue il pousse les nouveaux Baptisés à découvrir dans les rites...les mystères cachés".
"Pour cela -a conclu Benoît XVI- une catéchèse intégrale, qui implique le corps, l'âme et l'esprit, demeure fondamentale pour les Chrétiens d'aujourd'hui.
Demandons au Seigneur de nous aider à acquérir un christianisme complet qui englobe toute notre vie et fasse de nous des témoins crédibles du Christ, vrai Dieu et vrai homme".
Source: VIS 070627 (410)
Mémoire de Saint Cyrille, Évêque de Jérusalem et Docteur de l’Église. Il dut souffrir de la part des ariens bien des injures et fut souvent chassé de son siège.
Il sut néanmoins exposer admirablement aux fidèles, par ses discours et sa catéchèse, la doctrine Orthodoxe, les saintes Écritures et les mystères sacrés.
Il mourut en paix, l’an 386.
Martyrologe romain.
Évêque de Jérusalem, Docteur de l'Église (✝ 387)
Originaire des environs de Jérusalem, il devint Prêtre en 345 puis Évêque de Jérusalem en ce IVe siècle troublé par les querelles entre ariens et Orthodoxes.
Il fut, à trois reprises, chassé de son siège épiscopal par les ariens qui contestaient la pleine Divinité du Christ.
Il vivra en tout dix-sept années en exil. En 378, il revient enfin définitivement dans Jérusalem déchirée par les divisions.
Il prêchera inlassablement pour enfanter un peuple Chrétien dans la ville qui connut la Passion du Christ et sa Résurrection.
Ce seront ses admirables catéchèses de la nuit pascale pour la formation des nouveaux baptisés.
Il le faisait près des deux "grottes mystiques", celle du Tombeau du Christ près du calvaire, et celle du Mont des Oliviers.
Elles lui ont valu d'être proclamé Docteur de l'Église par Léon XIII.
Le 27 Juin 2007 Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure de saint Cyrille de Jérusalem (né vers 315 et mort en 386), qui fut "un Évêque de grande culture biblique".Cliquer
Cyrille fut ordonné Évêque en 348 par le Métropolite de Césarée de Palestine Acacius, philo arien et qui pensait trouver en lui un allié.
Bientôt il fut en conflit avec Acacius et "pas seulement dans le domaine doctrinal mais aussi juridictionnel car Cyrille défendit l'autonomie de son siège par rapport à celui de Césarée".
Cela lui valut trois exils en vingt ans et ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur philo arien Valens, qu'il reprit définitivement possession de son diocèse, où il ramena unité et paix parmi les fidèles. On conserve de Cyrille 24 catéchèses précédées d'une catéchèse introductive.
"L'œuvre de Saint Cyrille constitue une catéchèse systématique et réaliste, consacrée à la renaissance du Chrétien par le Baptême".
Au plan doctrinal, son œuvre établit un "rapport symphonique" entre les deux Testaments, plaçant Le Christ au cœur de l'univers".
Dans sa catéchèse morale il invite à la transformation des attitudes païennes en une vie nouvelle dans Le Christ, tandis que dans sa catéchèse mystagogue il pousse les nouveaux Baptisés à découvrir dans les rites...les mystères cachés".
"Pour cela -a conclu Benoît XVI- une catéchèse intégrale, qui implique le corps, l'âme et l'esprit, demeure fondamentale pour les Chrétiens d'aujourd'hui.
Demandons au Seigneur de nous aider à acquérir un christianisme complet qui englobe toute notre vie et fasse de nous des témoins crédibles du Christ, vrai Dieu et vrai homme".
Source: VIS 070627 (410)
Mémoire de Saint Cyrille, Évêque de Jérusalem et Docteur de l’Église. Il dut souffrir de la part des ariens bien des injures et fut souvent chassé de son siège.
Il sut néanmoins exposer admirablement aux fidèles, par ses discours et sa catéchèse, la doctrine Orthodoxe, les saintes Écritures et les mystères sacrés.
Il mourut en paix, l’an 386.
Martyrologe romain.
Lecture
Donc on appelle l’Église « Catholique » en raison de son extension à l’ensemble du monde habité, d’une extrémité à l’autre de la Terre.
A cause aussi de ce qu’elle enseigne universellement et sans défaillance tous les dogmes qui doivent à la connaissance des hommes, tant sur les choses visibles que sur les invisibles, sur les célestes que sur les terrestres.
Encore, parce qu’elle soumet tout le genre humain à la piété, chefs et subordonnés, savants et ignorants.
Aussi parce qu’elle soigne et guérit universellement toutes les sortes de péchés que commettent l’âme et le corps, et possède en elle toutes les formes de ce qu’on appelle vertu, dans les œuvres et les paroles et dans toutes les diverses sortes de dons spirituels.
Cyrille de Jérusalem, Catéchèses 18,23
Donc on appelle l’Église « Catholique » en raison de son extension à l’ensemble du monde habité, d’une extrémité à l’autre de la Terre.
A cause aussi de ce qu’elle enseigne universellement et sans défaillance tous les dogmes qui doivent à la connaissance des hommes, tant sur les choses visibles que sur les invisibles, sur les célestes que sur les terrestres.
Encore, parce qu’elle soumet tout le genre humain à la piété, chefs et subordonnés, savants et ignorants.
Aussi parce qu’elle soigne et guérit universellement toutes les sortes de péchés que commettent l’âme et le corps, et possède en elle toutes les formes de ce qu’on appelle vertu, dans les œuvres et les paroles et dans toutes les diverses sortes de dons spirituels.
Cyrille de Jérusalem, Catéchèses 18,23
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 19 Mars 2018
Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou…le Saint Patron des âmes du Purgatoire…
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit.
Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :
" Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui.
Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet.
Elle nous dit seulement qu'il était « juste ».
Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme.
Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu.
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée.
Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand.
Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien :
Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur.
Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église.
Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
Saint Joseph descendait de la race royale de David et naquit à Bethléem (C’est pour cela que lors du recensement ordonné par César, Marie et Joseph durent aller à Bethléem).
Son père l'éleva dans l'état modeste de charpentier (cf : Matthieu 13, 55).
Il pouvait avoir sans doute entre 30 et 40 ans, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque que Dieu lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'AnnonciationCliquer demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la Virginité PerpétuelleCliquer de la Mère de Dieu.
Plus tard, l'avertissement d'un ange de Dieu dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur ?
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem ! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte !
Cliquer
Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Quel délicieux intérieur !
Quelle sainte maison que cette modeste demeure !
Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif !
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots.
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent.
Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.
Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.
Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille.
Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire pour le bien de la Sainte Vierge et de Jésus, le Verbe incarné.
Il est par tradition le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants, des âmes du Purgatoire et de l'Eglise universelle.
En raison de sa qualité d'homme Juste, beaucoup de Catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit.
Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :
" Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui.
Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet.
Elle nous dit seulement qu'il était « juste ».
Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme.
Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu.
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée.
Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand.
Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien :
Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur.
Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église.
Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
Saint Joseph descendait de la race royale de David et naquit à Bethléem (C’est pour cela que lors du recensement ordonné par César, Marie et Joseph durent aller à Bethléem).
Son père l'éleva dans l'état modeste de charpentier (cf : Matthieu 13, 55).
Il pouvait avoir sans doute entre 30 et 40 ans, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque que Dieu lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'AnnonciationCliquer demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la Virginité PerpétuelleCliquer de la Mère de Dieu.
Plus tard, l'avertissement d'un ange de Dieu dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur ?
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem ! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte !
Cliquer
Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Quel délicieux intérieur !
Quelle sainte maison que cette modeste demeure !
Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif !
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots.
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent.
Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.
Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.
Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille.
Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire pour le bien de la Sainte Vierge et de Jésus, le Verbe incarné.
Il est par tradition le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants, des âmes du Purgatoire et de l'Eglise universelle.
En raison de sa qualité d'homme Juste, beaucoup de Catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.
Statue de Saint Joseph, Eglise de Nazareth, Terre Sainte.
Saint Joseph
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
"C'était un juste" selon l'Évangile de Saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Les Évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.Cliquer
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L'ange lui avait dit:
"Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L'ange lui avait dit :
"Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Égypte.
Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie:
"Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur Terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Les Orientaux honorent Saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.
Voir aussi saint Joseph artisan, fêté le 1er Mai.Cliquer
Le 18 Mars 2009, lors de son voyage en Afrique, Benoît XVI a présidé les premières vêpres de la solennité de saint Joseph.Cliquer
"A la foule et à ses disciples, Jésus déclare:
Vous n'avez qu'un seul Père.
Il n'est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l'unique Créateur du monde visible et invisible.
Il a cependant été donné à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à l'unique paternité de Dieu.
Saint Joseph illustre cela d'une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle.
Il n'est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière.
Être père, c'est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance.
Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d'un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l'exil et la pauvreté qui en découle...".
... A tout moment, mais d'une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, Saint Joseph rappelle à chacun le sens et la valeur de ses engagements"...
La vie de Saint Joseph, vécue dans l'obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l'unité de l'Église.
Son exemple nous incite à comprendre que c'est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l'homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule Ecclesia". (source: VIS 090319)
Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie.
Il fut l’homme juste, issu de la famille de David, qui a servi de père au Fils de Dieu, Le Christ Jésus, qui a voulu être appelé fils de Joseph et lui a été soumis comme un fils à son père.
L’Église vénère d’une manière toute spéciale le patron que Le Seigneur a établi sur toute sa famille.
Martyrologe romain
Il "est, dans l'histoire, l'homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance".
(Benoît XVI à Yaoundé le 19 Mars 2009).
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
"C'était un juste" selon l'Évangile de Saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Les Évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.Cliquer
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L'ange lui avait dit:
"Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L'ange lui avait dit :
"Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Égypte.
Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie:
"Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur Terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Les Orientaux honorent Saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.
Voir aussi saint Joseph artisan, fêté le 1er Mai.Cliquer
Le 18 Mars 2009, lors de son voyage en Afrique, Benoît XVI a présidé les premières vêpres de la solennité de saint Joseph.Cliquer
"A la foule et à ses disciples, Jésus déclare:
Vous n'avez qu'un seul Père.
Il n'est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l'unique Créateur du monde visible et invisible.
Il a cependant été donné à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à l'unique paternité de Dieu.
Saint Joseph illustre cela d'une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle.
Il n'est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière.
Être père, c'est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance.
Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d'un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l'exil et la pauvreté qui en découle...".
... A tout moment, mais d'une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, Saint Joseph rappelle à chacun le sens et la valeur de ses engagements"...
La vie de Saint Joseph, vécue dans l'obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l'unité de l'Église.
Son exemple nous incite à comprendre que c'est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l'homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule Ecclesia". (source: VIS 090319)
Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie.
Il fut l’homme juste, issu de la famille de David, qui a servi de père au Fils de Dieu, Le Christ Jésus, qui a voulu être appelé fils de Joseph et lui a été soumis comme un fils à son père.
L’Église vénère d’une manière toute spéciale le patron que Le Seigneur a établi sur toute sa famille.
Martyrologe romain
Il "est, dans l'histoire, l'homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance".
(Benoît XVI à Yaoundé le 19 Mars 2009).
Prière des 30 jours à saint Joseph
En l’honneur des trente années qu’il vécut aux côtés de Jésus et de Marie
Bienheureux et glorieux Joseph, père aimant et doux ami de tous ceux qui souffrent ! Tu es le bon père et le protecteur des orphelins, le défenseur des plus faibles, le patron de ceux qui sont dans le besoin et de ceux qui souffrent.
Prends en considération ma demande. Mes péchés m’ont attiré le juste mécontentement de mon Dieu, et je suis par conséquent plongé dans le malheur. Je me tourne vers toi, affectueux gardien de la famille de Nazareth, pour obtenir ton aide et ta protection. Je te supplie d’écouter avec une préoccupation paternelle mes plus ferventes prières, et d’obtenir pour moi les faveurs demandées.
Je te le demande par l’infinie miséricorde du Fils éternel de Dieu qui Lui a permis d’assumer notre nature, et de naître dans ce monde de douleur.
Je te le demande, par la fatigue et la souffrance que tu as supportées, ne trouvant pas de logement à Bethléem pour accueillir la Sainte Vierge, ni de maison où faire naître le Fils Dieu. Etant rejeté de partout, tu as dû permettre à la Reine du Paradis de faire naître le Rédempteur du monde, dans une grotte.
Je te le demande par la beauté et le pouvoir de ce saint Nom, Jésus, que tu as donné à l’adorable Enfant.
Je te le demande par la douloureuse torture que tu as éprouvée en écoutant la prophétie de saint Siméon, qui affirma que l’Enfant Jésus et sa sainte Mère deviendraient les futures victimes de nos péchés, et de leur grand amour pour nous.
Je te le demande par le désarroi et la douleur de ton âme, lorsque l’ange t’a révélé que la vie de l’Enfant Jésus était menacée par ses ennemis. À cause de leur projet malveillant, tu as dû fuir en Egypte, avec Lui et avec sa Mère.
Je te le demande par toute la souffrance, la fatigue et les difficultés de ce long voyage dangereux.
Je te le demande par le soin avec lequel tu as protégé le Saint Enfant et sa Mère Immaculée, durant votre second voyage, lorsqu’il vous a été ordonné de retourner dans votre pays.
Je te le demande par ta vie simple à Nazareth, où tu as connu tant de joies, mais aussi tant de douleurs. Je te le demande par la grande préoccupation que vous avez eue avec Marie, quand vous avez perdu l’Enfant durant trois jours.
Je te le demande par la joie que tu as éprouvée en le retrouvant dans le Temple, et pour le réconfort que tu as trouvé à Nazareth, en vivant en compagnie de l’Enfant Jésus.
Je te le demande par la splendide soumission que Celui-ci a démontré, dans l’obéissance qu’Il t’a manifestée.
Je te le demande par l’amour et la conformité que tu as su montrer, en acceptant l’ordre divin de partir de cette vie, et de la compagnie de Jésus et de Marie.
Je te le demande par la joie qui a rempli ton âme, lorsque le Rédempteur du monde, triomphant sur la mort et sur l’enfer, est entré en possession de Son règne, et t’y a conduit par des honneurs particuliers.
Je te le demande par la glorieuse Assomption de Marie et par ce bonheur sans fin que tu as avec elle en présence de Dieu. Oh bon père ! Je te prie, par toutes tes souffrances, tes douleurs et tes joies, de m’écouter et d’obtenir pour moi ce que je demande.
(Formuler ses propres demandes)
Obtiens à tous ceux qui m’ont demandé la prière, tout ce qui leur est utile dans le projet divin. Et enfin, mon cher patron et père, sois avec moi et avec toutes les personnes qui me sont chères durant nos derniers instants, pour que nous puissions chanter éternellement les louanges de Jésus, de Marie et de Joseph. Saint Joseph, fait que nous puissions mener une vie irréprochable, libre de tout danger, grâce à ton secours.
Amen.
En l’honneur des trente années qu’il vécut aux côtés de Jésus et de Marie
Bienheureux et glorieux Joseph, père aimant et doux ami de tous ceux qui souffrent ! Tu es le bon père et le protecteur des orphelins, le défenseur des plus faibles, le patron de ceux qui sont dans le besoin et de ceux qui souffrent.
Prends en considération ma demande. Mes péchés m’ont attiré le juste mécontentement de mon Dieu, et je suis par conséquent plongé dans le malheur. Je me tourne vers toi, affectueux gardien de la famille de Nazareth, pour obtenir ton aide et ta protection. Je te supplie d’écouter avec une préoccupation paternelle mes plus ferventes prières, et d’obtenir pour moi les faveurs demandées.
Je te le demande par l’infinie miséricorde du Fils éternel de Dieu qui Lui a permis d’assumer notre nature, et de naître dans ce monde de douleur.
Je te le demande, par la fatigue et la souffrance que tu as supportées, ne trouvant pas de logement à Bethléem pour accueillir la Sainte Vierge, ni de maison où faire naître le Fils Dieu. Etant rejeté de partout, tu as dû permettre à la Reine du Paradis de faire naître le Rédempteur du monde, dans une grotte.
Je te le demande par la beauté et le pouvoir de ce saint Nom, Jésus, que tu as donné à l’adorable Enfant.
Je te le demande par la douloureuse torture que tu as éprouvée en écoutant la prophétie de saint Siméon, qui affirma que l’Enfant Jésus et sa sainte Mère deviendraient les futures victimes de nos péchés, et de leur grand amour pour nous.
Je te le demande par le désarroi et la douleur de ton âme, lorsque l’ange t’a révélé que la vie de l’Enfant Jésus était menacée par ses ennemis. À cause de leur projet malveillant, tu as dû fuir en Egypte, avec Lui et avec sa Mère.
Je te le demande par toute la souffrance, la fatigue et les difficultés de ce long voyage dangereux.
Je te le demande par le soin avec lequel tu as protégé le Saint Enfant et sa Mère Immaculée, durant votre second voyage, lorsqu’il vous a été ordonné de retourner dans votre pays.
Je te le demande par ta vie simple à Nazareth, où tu as connu tant de joies, mais aussi tant de douleurs. Je te le demande par la grande préoccupation que vous avez eue avec Marie, quand vous avez perdu l’Enfant durant trois jours.
Je te le demande par la joie que tu as éprouvée en le retrouvant dans le Temple, et pour le réconfort que tu as trouvé à Nazareth, en vivant en compagnie de l’Enfant Jésus.
Je te le demande par la splendide soumission que Celui-ci a démontré, dans l’obéissance qu’Il t’a manifestée.
Je te le demande par l’amour et la conformité que tu as su montrer, en acceptant l’ordre divin de partir de cette vie, et de la compagnie de Jésus et de Marie.
Je te le demande par la joie qui a rempli ton âme, lorsque le Rédempteur du monde, triomphant sur la mort et sur l’enfer, est entré en possession de Son règne, et t’y a conduit par des honneurs particuliers.
Je te le demande par la glorieuse Assomption de Marie et par ce bonheur sans fin que tu as avec elle en présence de Dieu. Oh bon père ! Je te prie, par toutes tes souffrances, tes douleurs et tes joies, de m’écouter et d’obtenir pour moi ce que je demande.
(Formuler ses propres demandes)
Obtiens à tous ceux qui m’ont demandé la prière, tout ce qui leur est utile dans le projet divin. Et enfin, mon cher patron et père, sois avec moi et avec toutes les personnes qui me sont chères durant nos derniers instants, pour que nous puissions chanter éternellement les louanges de Jésus, de Marie et de Joseph. Saint Joseph, fait que nous puissions mener une vie irréprochable, libre de tout danger, grâce à ton secours.
Amen.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 20 Mars 2018
Fête du Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872).
La date de sa Fête au Martyrologe romain est le 07 Novembre et non pas le jour de sa mort, le 20 Mars.
Fête du Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872).
La date de sa Fête au Martyrologe romain est le 07 Novembre et non pas le jour de sa mort, le 20 Mars.
À Tarragone en Espagne, l’an 1872, la naissance au Ciel du Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux dont la mémoire (Martyrologe romain)
Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel (✝ 1872)
Né à Aytona, près de Lerida en Espagne, il entra chez les Pères Carmes déchaux.
En 1840, la révolution en Espagne le décide à s'exiler en France à Perpignan puis à Montauban.
En 1851, revenu dans son pays, il reçoit la direction spirituelle du séminaire de Barcelone, mais trois ans plus tard, il doit encore s'exiler à Ibiza, accusé faussement d'incitation à la grève.
Cet exil lui permit d'approfondir sa vie spirituelle. En 1860, il fonde à Minorque les Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel.
Ecrivain, journaliste, Ermite, Fondateur, toute sa vie fut une offrande à l'Amour de Dieu et de ses frères.
Un internaute nous signale: Fondation en 1860, mort à Tarragone le 20 Mars 1872
Béatifié par Jean-Paul II le 24 Avril 1988 (homélie en italien),Cliquer il est enterré dans la maison-mère des filles Carmélites Thérésiennes Missionnaires.
Dans l'Ordre du Carmel, sa Fête est Célébrée le 7 Novembre.
À Tarragone en Espagne, l’an 1872, le Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux, qui fonda deux instituts de Sœurs Carmélites Missionnaires, endura dans son Ministère de graves persécutions, fut relégué, à la suite d’accusations fausses, dans l’île d’Ibiza, et mourut abandonné de tous.
Martyrologe romain.
Né à Aytona, près de Lerida en Espagne, il entra chez les Pères Carmes déchaux.
En 1840, la révolution en Espagne le décide à s'exiler en France à Perpignan puis à Montauban.
En 1851, revenu dans son pays, il reçoit la direction spirituelle du séminaire de Barcelone, mais trois ans plus tard, il doit encore s'exiler à Ibiza, accusé faussement d'incitation à la grève.
Cet exil lui permit d'approfondir sa vie spirituelle. En 1860, il fonde à Minorque les Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel.
Ecrivain, journaliste, Ermite, Fondateur, toute sa vie fut une offrande à l'Amour de Dieu et de ses frères.
Un internaute nous signale: Fondation en 1860, mort à Tarragone le 20 Mars 1872
Béatifié par Jean-Paul II le 24 Avril 1988 (homélie en italien),Cliquer il est enterré dans la maison-mère des filles Carmélites Thérésiennes Missionnaires.
Dans l'Ordre du Carmel, sa Fête est Célébrée le 7 Novembre.
À Tarragone en Espagne, l’an 1872, le Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux, qui fonda deux instituts de Sœurs Carmélites Missionnaires, endura dans son Ministère de graves persécutions, fut relégué, à la suite d’accusations fausses, dans l’île d’Ibiza, et mourut abandonné de tous.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 21 Mars 2018
Fête de Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).
Fête de Saint Benoît de Nursie, Père des Moines d'Occident, Fondateur de l’Ordre des Bénédictins, Patriarche (Père) des Moines d'Occident, Co-Patron de l’Europe (480-547).
Saint Benoît est Patriarche des Moines d'Occident.
Saint Benoît est Patron de l'Europe avec les Saints Cyrille et Méthode, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Il est aussi Patron de la bonne mort avec Saint Joseph.
Au Mont-Cassin, en 547, la naissance au Ciel de Saint Benoît, Abbé, dont la mémoire est reportée au 11 Juillet, jour de la translation de ses reliques (Martyrologe romain).
Saint Benoît est Patron de l'Europe avec les Saints Cyrille et Méthode, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Il est aussi Patron de la bonne mort avec Saint Joseph.
Au Mont-Cassin, en 547, la naissance au Ciel de Saint Benoît, Abbé, dont la mémoire est reportée au 11 Juillet, jour de la translation de ses reliques (Martyrologe romain).
Saint Benoît
Benoît de Nursie, patriarche des Moines d'Occident (✝ v. 547)
Benoît était le fils d’un noble romain de Nursie en Ombrie, et la tradition, qu’accepte saint Bède,Cliquer fait de Scolastique sa sœur jumelle.Cliquer
A 15 ans, on l'envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice.
Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques.
Benoît s'enfuit, car c'est "Dieu seul" qu'il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre.
Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu.
Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté.
Les Moines d'un Monastère voisin l'invitent à devenir leur Père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer.
Ils en sont décontenancés et tentent de l'empoisonner.
Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre.
Il les organise en prieuré et c'est ainsi que va naître la Règle Bénédictine.
La jalousie d'un Prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au Mont-Cassin qui deviendra le premier Monastère Bénédictin.
Il y mourra la même année que sa soeur sainte Scholastique.
Cliquer
Emportées au Moyen Age d'une manière assez frauduleuse, leurs reliques sont désormais sur les bords de la Loire, à Fleury sur Loire, devenu Saint Benoît sur Loire-45730.
Saint Patron de l'Europe: "Messager de paix, Fondateur de la Vie Monastique en Occident...
Lui et ses fils avec la Croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès Chrétien aux populations s'étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l'Irlande aux plaines de Pologne" (Paul VI 1964)
Père du Monachisme, Patron de l'Europe:
La catéchèse le 9 avril 2008 a été consacrée à la figure de Saint Benoît de Nursie, "le père du Monachisme occidental, dont la vie et les œuvres imprimèrent un mouvement fondamental à la civilisation et à la culture occidentale.
La source principale pour approcher la vie de Benoît est le second livre des Dialogues de saint Grégoire le grand,Cliquer qui présente le Moine comme un astre brillant indiquant comment sortir "de la nuit ténébreuse de l'histoire", d'une crise des valeurs et des institutions découlant de la fin de l'empire romain.
Son œuvre et la règle Bénédictine ont exercé une influence fondamentale pendant des siècles dans le développement de la civilisation et de la culture en occident, bien au-delà de son pays et de son temps.
Après la fin de l'unité politique il favorisa la naissance d'une nouvelle Europe, spirituelle et culturelle, unie par la Foi Chrétienne commune aux peuples du continent".
"Benoît naquit vers 480 dans une famille aisée qui l'envoya étudier à Rome. Mais avant de les avoir terminées, il gagna une Communauté Monastique dans les Abruzzes.
Trois ans plus tard il gagnait une grotte de Subiaco dans laquelle il vécut isolé trois ans... résistant aux habituelles tentations humaines comme l'auto-affirmation de soi et le nombrilisme, la sensualité, la colère et la vengeance.
Sa conviction -a précisé le Saint-Père- était que seul après avoir dominé ces épreuves" il aurait été en mesure d'aider autrui.
En 529, Benoît fonda l'Ordre Monastique qui porte son nom et se transporta à Montecassino, site élevé et visible de loin.
"Selon Saint Grégoire, ce choix symbolique voulait dire que si la vie Monastique trouve sa raison d'être dans l'isolement, le Monastère a également une fonction publique dans la vie de l'Église comme de la société".
Toute l'existence de Benoît de Nursie, a dit le Pape, "est imprégnée de la Prière, qui fut le fondement de son œuvre, car sans elle il n'y a pas expérience de Dieu.
Son intériorité n'était cependant pas détachée de la réalité et, dans l'inquiétude et la confusion de son temps, Benoît vivait sous le regard de Dieu, tourné vers Lui, tout en étant attentif aux devoirs quotidiens envers les besoins concrets des gens".
Il mourut en 547 et sa règle donne des conseils qui, au-delà des Moines, sont utiles pour qui chemine vers Dieu.
"Par sa mesure, son humanité et son clair discernement entre l'essentiel et le secondaire en matière spirituelle, ce texte reste éclairant jusqu'à nos jours".
En 1964 Paul VI fit de Benoît le Saint Patron de l'Europe, de ce continent qui, profondément blessé car "à peine sorti de deux guerres et de deux idéologies tragiques, était à la recherche d'une nouvelle identité.
Pour forger une nouvelle unité stable les moyens politiques, économiques et juridiques sont importants.
Mais il faut trouver un renouveau éthique et spirituel tiré des racines Chrétiennes de l'Europe.
Sans cette lymphe vitale, l'homme reste exposé au danger de succomber à la vieille tentation de se racheter tout seul...ce qui est que la vielle utopie du XXe siècle européen...qui a provoqué un recul sans précédent dans une histoire humaine déjà tourmentée". (Source: VIS 080409 540)
L'église abbatiale de Fleury a pris le vocable de St-Benoît lorsque les reliques du Saint furent ramenées du Mont Cassin en 703.
La première en France a avoir suivi la règle de St-Benoît. (diocèse d'Orléans)
Cliquer
A voir: Le retable de saint Benoît de Nurcie à l’abbaye d’En Calcat (diocèse d'Albi)Cliquer
- Des internautes nous disent:
"Décédé le 21 mars.
Comme le 21 Mars tombait souvent en Carême, dès le VIIIe siècle, il est fêté le 11 juillet date de la Célébration de la translation des reliques à Fleury/Saint-Benoît-sur-Loire"
"L'essentiel de sa sépulture a bien été retrouvé au Mt Cassin, et ne se situe pas à St Benoît sur Loire (peut être transfert de quelques reliques selon la tradition non démontrée)"
- Voir aussi:
Médaille de saint Benoît (en anglais)Cliquer
Mémoire (en Europe: Fête) de Saint Benoît, abbé.
Né à Nursie en Ombrie, après des études à Rome, il commença par vivre en ermite à Subiaco, rassembla autour de lui de nombreux disciples, puis s’établit au Mont-Cassin, où il fonda un Monastère célèbre et composa une Règle, qui se répandit dans toutes les régions, au point qu’il mérite d’être appelé patriarche des moines d’Occident.
La tradition place sa mort le 21 mars 547, mais dès le VIIIe siècle, on a célébré sa mémoire en ce jour.
Martyrologe romain
Quand tu entreprends une bonne action, demande lui par une très instante prière qu’il la parachève.
Alors celui qui a daigné nous compter au nombre de ses fils n’aura pas un jour à s’attrister de nos mauvaises actions.
Règle de saint Benoît - Prologue.
Benoît de Nursie, patriarche des Moines d'Occident (✝ v. 547)
Benoît était le fils d’un noble romain de Nursie en Ombrie, et la tradition, qu’accepte saint Bède,Cliquer fait de Scolastique sa sœur jumelle.Cliquer
A 15 ans, on l'envoie à Rome faire ses études, accompagné de sa nourrice.
Rome est terrible aux âmes pures : tentations charnelles, tentations intellectuelles et politiques.
Benoît s'enfuit, car c'est "Dieu seul" qu'il cherche et il ne veut pas courir le risque de le perdre.
Il aboutit à une caverne de Subiaco où un ermite accepte de lui servir de guide dans sa quête de Dieu.
Benoît y médite de la meilleure façon de vivre pour trouver Dieu. Mais il est difficile de passer inaperçu quand on rayonne de sainteté.
Les Moines d'un Monastère voisin l'invitent à devenir leur Père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer.
Ils en sont décontenancés et tentent de l'empoisonner.
Il retourne à sa caverne de Subiaco où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre.
Il les organise en prieuré et c'est ainsi que va naître la Règle Bénédictine.
La jalousie d'un Prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient au Mont-Cassin qui deviendra le premier Monastère Bénédictin.
Il y mourra la même année que sa soeur sainte Scholastique.
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Emportées au Moyen Age d'une manière assez frauduleuse, leurs reliques sont désormais sur les bords de la Loire, à Fleury sur Loire, devenu Saint Benoît sur Loire-45730.
Saint Patron de l'Europe: "Messager de paix, Fondateur de la Vie Monastique en Occident...
Lui et ses fils avec la Croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès Chrétien aux populations s'étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l'Irlande aux plaines de Pologne" (Paul VI 1964)
Père du Monachisme, Patron de l'Europe:
La catéchèse le 9 avril 2008 a été consacrée à la figure de Saint Benoît de Nursie, "le père du Monachisme occidental, dont la vie et les œuvres imprimèrent un mouvement fondamental à la civilisation et à la culture occidentale.
La source principale pour approcher la vie de Benoît est le second livre des Dialogues de saint Grégoire le grand,Cliquer qui présente le Moine comme un astre brillant indiquant comment sortir "de la nuit ténébreuse de l'histoire", d'une crise des valeurs et des institutions découlant de la fin de l'empire romain.
Son œuvre et la règle Bénédictine ont exercé une influence fondamentale pendant des siècles dans le développement de la civilisation et de la culture en occident, bien au-delà de son pays et de son temps.
Après la fin de l'unité politique il favorisa la naissance d'une nouvelle Europe, spirituelle et culturelle, unie par la Foi Chrétienne commune aux peuples du continent".
"Benoît naquit vers 480 dans une famille aisée qui l'envoya étudier à Rome. Mais avant de les avoir terminées, il gagna une Communauté Monastique dans les Abruzzes.
Trois ans plus tard il gagnait une grotte de Subiaco dans laquelle il vécut isolé trois ans... résistant aux habituelles tentations humaines comme l'auto-affirmation de soi et le nombrilisme, la sensualité, la colère et la vengeance.
Sa conviction -a précisé le Saint-Père- était que seul après avoir dominé ces épreuves" il aurait été en mesure d'aider autrui.
En 529, Benoît fonda l'Ordre Monastique qui porte son nom et se transporta à Montecassino, site élevé et visible de loin.
"Selon Saint Grégoire, ce choix symbolique voulait dire que si la vie Monastique trouve sa raison d'être dans l'isolement, le Monastère a également une fonction publique dans la vie de l'Église comme de la société".
Toute l'existence de Benoît de Nursie, a dit le Pape, "est imprégnée de la Prière, qui fut le fondement de son œuvre, car sans elle il n'y a pas expérience de Dieu.
Son intériorité n'était cependant pas détachée de la réalité et, dans l'inquiétude et la confusion de son temps, Benoît vivait sous le regard de Dieu, tourné vers Lui, tout en étant attentif aux devoirs quotidiens envers les besoins concrets des gens".
Il mourut en 547 et sa règle donne des conseils qui, au-delà des Moines, sont utiles pour qui chemine vers Dieu.
"Par sa mesure, son humanité et son clair discernement entre l'essentiel et le secondaire en matière spirituelle, ce texte reste éclairant jusqu'à nos jours".
En 1964 Paul VI fit de Benoît le Saint Patron de l'Europe, de ce continent qui, profondément blessé car "à peine sorti de deux guerres et de deux idéologies tragiques, était à la recherche d'une nouvelle identité.
Pour forger une nouvelle unité stable les moyens politiques, économiques et juridiques sont importants.
Mais il faut trouver un renouveau éthique et spirituel tiré des racines Chrétiennes de l'Europe.
Sans cette lymphe vitale, l'homme reste exposé au danger de succomber à la vieille tentation de se racheter tout seul...ce qui est que la vielle utopie du XXe siècle européen...qui a provoqué un recul sans précédent dans une histoire humaine déjà tourmentée". (Source: VIS 080409 540)
L'église abbatiale de Fleury a pris le vocable de St-Benoît lorsque les reliques du Saint furent ramenées du Mont Cassin en 703.
La première en France a avoir suivi la règle de St-Benoît. (diocèse d'Orléans)
Cliquer
A voir: Le retable de saint Benoît de Nurcie à l’abbaye d’En Calcat (diocèse d'Albi)Cliquer
- Des internautes nous disent:
"Décédé le 21 mars.
Comme le 21 Mars tombait souvent en Carême, dès le VIIIe siècle, il est fêté le 11 juillet date de la Célébration de la translation des reliques à Fleury/Saint-Benoît-sur-Loire"
"L'essentiel de sa sépulture a bien été retrouvé au Mt Cassin, et ne se situe pas à St Benoît sur Loire (peut être transfert de quelques reliques selon la tradition non démontrée)"
- Voir aussi:
Médaille de saint Benoît (en anglais)Cliquer
Mémoire (en Europe: Fête) de Saint Benoît, abbé.
Né à Nursie en Ombrie, après des études à Rome, il commença par vivre en ermite à Subiaco, rassembla autour de lui de nombreux disciples, puis s’établit au Mont-Cassin, où il fonda un Monastère célèbre et composa une Règle, qui se répandit dans toutes les régions, au point qu’il mérite d’être appelé patriarche des moines d’Occident.
La tradition place sa mort le 21 mars 547, mais dès le VIIIe siècle, on a célébré sa mémoire en ce jour.
Martyrologe romain
Quand tu entreprends une bonne action, demande lui par une très instante prière qu’il la parachève.
Alors celui qui a daigné nous compter au nombre de ses fils n’aura pas un jour à s’attrister de nos mauvaises actions.
Règle de saint Benoît - Prologue.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 22 Mars 2018
Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).
Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).
Sainte Léa
Dame romaine, disciple de Saint Jérôme (✝ 384)
Elle faisait partie de ces nobles dames romaines admiratrices de saint Jérôme.Cliquer
Admirative, elle écoutait les leçons d'Écriture Sainte qu'il donnait à Rome.
Devenue veuve, elle distribua ses biens aux pauvres et entra dans un Monastère romain à Ostie dont elle devint la supérieure.Cliquer
Saint Jérôme lui consacrera une lettre dithyrambique.
Et c'est tout ce que nous savons d'elle.
...Léa instruisait ses Moniales plus par l'exemple que par les discours ; elle avait changé ses précieux habits par un rude cilice et ne mangeait que ce que mangeaient les pauvres qu'elle secourait.
Son humilité était profonde et sincère, d'autant que, ayant eu une nombreuse domesticité à son service, elle voulut se considérer comme la servante de ses compagnes et encore plus la servante de Jésus-Christ...
(transcription envoyée par un internaute d'après la lettre de saint Jérôme à Marcella - vie de sainte Léa, veuve)Cliquer
Commémoraison de Sainte Léa, veuve romaine, dont Saint Jérôme a loué les vertus et le passage à la Vie en Dieu, vers l’an 383.
Martyrologe romain
Dame romaine, disciple de Saint Jérôme (✝ 384)
Elle faisait partie de ces nobles dames romaines admiratrices de saint Jérôme.Cliquer
Admirative, elle écoutait les leçons d'Écriture Sainte qu'il donnait à Rome.
Devenue veuve, elle distribua ses biens aux pauvres et entra dans un Monastère romain à Ostie dont elle devint la supérieure.Cliquer
Saint Jérôme lui consacrera une lettre dithyrambique.
Et c'est tout ce que nous savons d'elle.
...Léa instruisait ses Moniales plus par l'exemple que par les discours ; elle avait changé ses précieux habits par un rude cilice et ne mangeait que ce que mangeaient les pauvres qu'elle secourait.
Son humilité était profonde et sincère, d'autant que, ayant eu une nombreuse domesticité à son service, elle voulut se considérer comme la servante de ses compagnes et encore plus la servante de Jésus-Christ...
(transcription envoyée par un internaute d'après la lettre de saint Jérôme à Marcella - vie de sainte Léa, veuve)Cliquer
Commémoraison de Sainte Léa, veuve romaine, dont Saint Jérôme a loué les vertus et le passage à la Vie en Dieu, vers l’an 383.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 23 Mars 2018
Fête de Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque de Lima. Il est le protecteur des Évêques Missionnaires et le patron du Pérou (✝ 1606).
Fête de Saint Turibio de Mogrovejo, Archevêque de Lima. Il est le protecteur des Évêques Missionnaires et le patron du Pérou (✝ 1606).
Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo
Archevêque de Lima (✝ 1606)
Turibio de Mongrovejo fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays.
Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, Archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles Chrétiens d'origine indienne.
Cela durait chaque fois sept ans.
Il lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d'or qu'ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves.
Doux, patient, habile, d'un courage indomptable, il transforma l'état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d'hommes.
Toribio de Mogrovejo est considéré comme un grand bienfaiteur des Indiens du Pérou.
D'un courage indomptable, et d'une immense énergie, il tenta d'améliorer l'état misérable des populations péruviennes conquises, afin de leur rendre leur dignité d'hommes.Cliquer
Il se voulait avant tout serviteur de l’Église, à l'image des apôtres Pierre et Paul, en se mettant au service des plus pauvres.
Imágenes de la Celebración en Zaña, Chiclayo (23 de marzo de 2006) - Célébration des 400 ans de la mort de Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo (conférence épiscopale du Pérou) Cliquer
Lire aussi: Une vie donnée pour le Christ - Cliquer
Mémoire de Saint Turibio de Mogrovejo, Évêque de Lima.
Homme de loi, né en Espagne, il était encore laïc quand il fut nommé à ce siège au Pérou.
Il gagna l’Amérique et, brûlant de zèle, il visita plusieurs fois son immense diocèse, souvent à pied, avec une vigilance assidue pour le troupeau qui lui était confié.
Il extirpa dans des synodes les abus et les scandales dans le clergé, défendit fermement l’Église, convertit et catéchisa les peuples indigènes et mourut à Saña en 1606, au cours d’une visite pastorale.
Martyrologe romain.
Archevêque de Lima (✝ 1606)
Turibio de Mongrovejo fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays.
Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, Archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. Il visita trois fois ses fidèles Chrétiens d'origine indienne.
Cela durait chaque fois sept ans.
Il lutta contre les autorités royales, ouvrit un séminaire, fit prendre conscience aux chercheurs d'or qu'ils ne devaient pas les traiter comme des esclaves.
Doux, patient, habile, d'un courage indomptable, il transforma l'état des choses au Pérou, rendant à tous leur dignité d'hommes.
Toribio de Mogrovejo est considéré comme un grand bienfaiteur des Indiens du Pérou.
D'un courage indomptable, et d'une immense énergie, il tenta d'améliorer l'état misérable des populations péruviennes conquises, afin de leur rendre leur dignité d'hommes.Cliquer
Il se voulait avant tout serviteur de l’Église, à l'image des apôtres Pierre et Paul, en se mettant au service des plus pauvres.
Imágenes de la Celebración en Zaña, Chiclayo (23 de marzo de 2006) - Célébration des 400 ans de la mort de Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo (conférence épiscopale du Pérou) Cliquer
Lire aussi: Une vie donnée pour le Christ - Cliquer
Mémoire de Saint Turibio de Mogrovejo, Évêque de Lima.
Homme de loi, né en Espagne, il était encore laïc quand il fut nommé à ce siège au Pérou.
Il gagna l’Amérique et, brûlant de zèle, il visita plusieurs fois son immense diocèse, souvent à pied, avec une vigilance assidue pour le troupeau qui lui était confié.
Il extirpa dans des synodes les abus et les scandales dans le clergé, défendit fermement l’Église, convertit et catéchisa les peuples indigènes et mourut à Saña en 1606, au cours d’une visite pastorale.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 24 Mars 2018
Fête de Sainte Catherine de Suède, Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
Fête de Sainte Catherine de Suède, Fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
Fille de sainte Brigitte, moniale à Vadstena (✝ 1381)
Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte(Cliquer) et par son père Ulf Gudmarson.
Élevée dans un couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu'on lui destine, Edgar Lydersson qui est un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.
Sainte Catherine de Suéde D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage.
Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux.
Elle décide à son tour de rester à Rome.
Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie.
A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever.
Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'abbesse.
Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les brigittines.
Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF. (Ici)
À Valdstena en Suède, l’an 1381, sainte Catherine, vierge.
Fille de sainte Brigitte, mariée contre son gré, elle conserva la virginité avec l’accord de son époux et, quand celui-ci mourut, elle mena une vie de piété. Pèlerine à Rome et en Terre sainte, elle ramena en Suède les restes de sa mère et les déposa au monastère de Valdstena, où elle-même revêtit l’habit des moniales.
Martyrologe romain
Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte(Cliquer) et par son père Ulf Gudmarson.
Élevée dans un couvent, elle en sort pour épouser sagement le jeune noble qu'on lui destine, Edgar Lydersson qui est un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.
Sainte Catherine de Suéde D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage.
Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux.
Elle décide à son tour de rester à Rome.
Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie.
A plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever.
Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'abbesse.
Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les brigittines.
Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF. (Ici)
À Valdstena en Suède, l’an 1381, sainte Catherine, vierge.
Fille de sainte Brigitte, mariée contre son gré, elle conserva la virginité avec l’accord de son époux et, quand celui-ci mourut, elle mena une vie de piété. Pèlerine à Rome et en Terre sainte, elle ramena en Suède les restes de sa mère et les déposa au monastère de Valdstena, où elle-même revêtit l’habit des moniales.
Martyrologe romain
Sainte Catherine de Suède et sa mère Sainte Brigitte.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 25 Mars 2018
Fête du Dimanche des Rameaux et de La Passion du Seigneur.
Fête du Dimanche des Rameaux et de La Passion du Seigneur.
La règle à retenir, c’est que la Célébration du mystère pascal l'emporte sur tout le reste. Pâques est en effet le sommet de la Vie Chrétienne, c’est la « Solennité des solennités ».
La Vie de l’Église s’organise autour de la Commémoration de la mort et de la Résurrection du Christ : du début de la Semaine Sainte à la fin de l’Octave de Pâques (8 jours après le Dimanche de Pâques).
Durant ces deux semaines, aucune Fête ne peut interférer, pas même une Solennité.
Il faut donc attendre le premier Lundi après l’Octave de Pâques – cette année le 09 Avril 2018, donc – pour célébrer la Solennité de l’Annonciation.
La Vie de l’Église s’organise autour de la Commémoration de la mort et de la Résurrection du Christ : du début de la Semaine Sainte à la fin de l’Octave de Pâques (8 jours après le Dimanche de Pâques).
Durant ces deux semaines, aucune Fête ne peut interférer, pas même une Solennité.
Il faut donc attendre le premier Lundi après l’Octave de Pâques – cette année le 09 Avril 2018, donc – pour célébrer la Solennité de l’Annonciation.
Le regard de Jésus au Bon Larron.
La Célébration du Dimanche des Rameaux comporte deux parties d'abord la Liturgie des Rameaux, puis la Messe de la Passion.
La Célébration du Dimanche des Rameaux comporte deux parties d'abord la Liturgie des Rameaux, puis la Messe de la Passion.
Origine de la cérémonie des Rameaux
A Jérusalem, on célébrait dès le 4ème siècle l'entrée de Jésus dans la ville. L'église de Jérusalem en 383 invitait les pèlerins à participer à une procession du village de Béthanie à Jérusalem "mimant" l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
Egérie qui a été en pèlerinage à Jérusalem, raconte la procession des Rameaux
"Tous tiennent des branches, les uns des branches de palmiers, les autres d'oliviers; et ainsi on escorte l'Évêque à la manière dont le Seigneur a été escorté ce jour-là".
Cette Fête des Rameaux venait sans doute de Constantinople. Cet évènement n'a pas donné lieu à une des douze grandes Fêtes liturgiques orientales et les icônes de l'entrée à Jérusalem se sont développées seulement au 16ème et 17ème siècle.
A Rome, au moins depuis le 6ème siècle, le dimanche précédant Pâques était celui de la Passion.
En occident à partir du 9ème siècle, s'est répandue cette Fête, avec la procession. On trouve des représentations de l'entrée de Jésus à Jérusalem au 10ème et 11ème siècle.
Réformes liturgiques de Pie XII et de Paul VI
Pie XII dans sa réforme Liturgique de la semaine sainte en 1956 a associé la Fête romaine de la Passion et la cérémonie des Rameaux.
Le dimanche qui précède les Rameaux était le "Dimanche de la Passion", mais c'était le "Dimanche des Rameaux" que l'on faisait la grande lecture de la Passion.
La réforme Liturgique de Paul VI (missel romain de 1970) a supprimé le "Dimanche de la Passion" et a donné à ce dimanche le nom de " Dimanche des Rameaux et de la Passion "
Liturgie et Messe du Dimanche des Rameaux et de la Passion ?
La Célébration du Dimanche des Rameaux comporte deux parties d'abord la Liturgie des Rameaux, puis la Messe de la Passion.
Le Dimanche des Rameaux et de la Passion, les ornements Liturgiques sont rouges. Cette couleur est à la fois le signe de la Royauté de Jésus et de sa Passion.
Cependant jusqu'au XVIème siècle, on utilisait à Rome des ornements violets et ailleurs des ornements blancs.
On marque aussi le lien entre les Rameaux et la Passion, en ornant la Croix de l'église avec des branches ou en mettant un bandeau rouge ou violet sur la Croix, parfois en décorant le chœur avec des grandes palmes.
Bénédiction des Rameaux
Alors qu’avant 1955, la Bénédiction des Rameaux se déroulait dans l’église même, actuellement c'est en un lieu extérieur à l'église, le Prêtre fait la Bénédiction des rameaux, la Bénédiction du buis, il les asperge d'eau Bénite et il lit l'évangile de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem d'après l'un des quatre évangélistes selon les années.
Pour la Bénédiction des rameaux et la procession des rameaux, le célébrant peut revêtir la chape rouge qu'il dépose à la fin de la procession.
Procession des Rameaux
Le Dimanche des Rameaux après la Bénédiction des rameaux, l'assemblée part en procession en chantant "Hosanna" chacun portant un buis Béni dans la main pour acclamer Le Seigneur. Cette procession du Dimanche des Rameaux est un hommage solennel au Christ Roi, c'est l'acclamation de celui que nous reconnaissons comme Le Seigneur ressuscité.
La procession peut être plus ou moins longue à l'extérieure de l'église selon les possibilités (parfois on fait le tour de l'église).
Là où il n'est pas possible de faire la procession, les fidèles se rassemblent devant la porte de l'église.
L'entrée solennelle dans l'église
Après la Bénédiction des rameaux ou la procession, si elle a lieu, c'est l'entrée solennelle dans l'église.
Le Prêtre frappe à trois reprises sur la porte fermée de l'église pour officialiser l'entrée du " Roi de Gloire".
L'entrée solennelle dans l'église évoque à la fois l'entrée de Jésus à Jérusalem et le jour eschatologique ou l'humanité entrera définitivement dans la Jérusalem Céleste.
Que fait-on des branches de buis Béni ?
A la date du Dimanche des Rameaux après la Messe et la Bénédiction des rameaux de buis, les fidèles rapportent chez eux les branches de buis Béni.
Ils en ornent les Crucifix de leur maison.
Dans certaines régions, la Vendée par exemple, ils portent le buis Béni au cimetière sur les sépultures de leurs défunts comme signe d'espérance et de Foi en la Résurrection.
L'après-midi, autrefois, à la date du Dimanche des Rameaux on allait aussi placer un brin de branche à l'entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de bonne qualité.
A Nice, on attache des branches de laurier à la proue des bateaux. Les coutumes sont diverses selon les régions et les époques.
On brûle traditionnellement les branches de buis secs le premier jour du Carême l'année suivante. On peut apporter à la paroisse les buis secs de l'année précédente.
A Jérusalem, on célébrait dès le 4ème siècle l'entrée de Jésus dans la ville. L'église de Jérusalem en 383 invitait les pèlerins à participer à une procession du village de Béthanie à Jérusalem "mimant" l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
Egérie qui a été en pèlerinage à Jérusalem, raconte la procession des Rameaux
"Tous tiennent des branches, les uns des branches de palmiers, les autres d'oliviers; et ainsi on escorte l'Évêque à la manière dont le Seigneur a été escorté ce jour-là".
Cette Fête des Rameaux venait sans doute de Constantinople. Cet évènement n'a pas donné lieu à une des douze grandes Fêtes liturgiques orientales et les icônes de l'entrée à Jérusalem se sont développées seulement au 16ème et 17ème siècle.
A Rome, au moins depuis le 6ème siècle, le dimanche précédant Pâques était celui de la Passion.
En occident à partir du 9ème siècle, s'est répandue cette Fête, avec la procession. On trouve des représentations de l'entrée de Jésus à Jérusalem au 10ème et 11ème siècle.
Réformes liturgiques de Pie XII et de Paul VI
Pie XII dans sa réforme Liturgique de la semaine sainte en 1956 a associé la Fête romaine de la Passion et la cérémonie des Rameaux.
Le dimanche qui précède les Rameaux était le "Dimanche de la Passion", mais c'était le "Dimanche des Rameaux" que l'on faisait la grande lecture de la Passion.
La réforme Liturgique de Paul VI (missel romain de 1970) a supprimé le "Dimanche de la Passion" et a donné à ce dimanche le nom de " Dimanche des Rameaux et de la Passion "
Liturgie et Messe du Dimanche des Rameaux et de la Passion ?
La Célébration du Dimanche des Rameaux comporte deux parties d'abord la Liturgie des Rameaux, puis la Messe de la Passion.
Le Dimanche des Rameaux et de la Passion, les ornements Liturgiques sont rouges. Cette couleur est à la fois le signe de la Royauté de Jésus et de sa Passion.
Cependant jusqu'au XVIème siècle, on utilisait à Rome des ornements violets et ailleurs des ornements blancs.
On marque aussi le lien entre les Rameaux et la Passion, en ornant la Croix de l'église avec des branches ou en mettant un bandeau rouge ou violet sur la Croix, parfois en décorant le chœur avec des grandes palmes.
Bénédiction des Rameaux
Alors qu’avant 1955, la Bénédiction des Rameaux se déroulait dans l’église même, actuellement c'est en un lieu extérieur à l'église, le Prêtre fait la Bénédiction des rameaux, la Bénédiction du buis, il les asperge d'eau Bénite et il lit l'évangile de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem d'après l'un des quatre évangélistes selon les années.
Pour la Bénédiction des rameaux et la procession des rameaux, le célébrant peut revêtir la chape rouge qu'il dépose à la fin de la procession.
Procession des Rameaux
Le Dimanche des Rameaux après la Bénédiction des rameaux, l'assemblée part en procession en chantant "Hosanna" chacun portant un buis Béni dans la main pour acclamer Le Seigneur. Cette procession du Dimanche des Rameaux est un hommage solennel au Christ Roi, c'est l'acclamation de celui que nous reconnaissons comme Le Seigneur ressuscité.
La procession peut être plus ou moins longue à l'extérieure de l'église selon les possibilités (parfois on fait le tour de l'église).
Là où il n'est pas possible de faire la procession, les fidèles se rassemblent devant la porte de l'église.
L'entrée solennelle dans l'église
Après la Bénédiction des rameaux ou la procession, si elle a lieu, c'est l'entrée solennelle dans l'église.
Le Prêtre frappe à trois reprises sur la porte fermée de l'église pour officialiser l'entrée du " Roi de Gloire".
L'entrée solennelle dans l'église évoque à la fois l'entrée de Jésus à Jérusalem et le jour eschatologique ou l'humanité entrera définitivement dans la Jérusalem Céleste.
Que fait-on des branches de buis Béni ?
A la date du Dimanche des Rameaux après la Messe et la Bénédiction des rameaux de buis, les fidèles rapportent chez eux les branches de buis Béni.
Ils en ornent les Crucifix de leur maison.
Dans certaines régions, la Vendée par exemple, ils portent le buis Béni au cimetière sur les sépultures de leurs défunts comme signe d'espérance et de Foi en la Résurrection.
L'après-midi, autrefois, à la date du Dimanche des Rameaux on allait aussi placer un brin de branche à l'entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de bonne qualité.
A Nice, on attache des branches de laurier à la proue des bateaux. Les coutumes sont diverses selon les régions et les époques.
On brûle traditionnellement les branches de buis secs le premier jour du Carême l'année suivante. On peut apporter à la paroisse les buis secs de l'année précédente.
Dimanche des Rameaux
Lectio Divina de Mgr Follo.
La Passion n’est pas une émotion, mais un don passionné du Christ.
Lectio Divina de Mgr Follo.
La Passion n’est pas une émotion, mais un don passionné du Christ.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 26 Mars 2018
Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
Fête de la Bienheureuse Maddalena Caterina Morano, Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice (1847-1908).
Née en 1847 dans les environs de Turin, elle rejoint l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, fondé par Sainte Marie-Dominique Mazzarello qui la rencontre et la forme.Cliquer
Elle est envoyée en Sicile où elle est supérieure de plusieurs établissements et enseigne le catéchisme dans de nombreuses paroisses.
Béatifiée le 5 Novembre 1994 - homélie de Jean-Paul II (en italien) lors de sa visite pastorale à Catane et Syracuse.Cliquer
À Catane en Sicile, l’an 1908, la Bienheureuse Madeleine-Catherine Morano, vierge, de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, qui se dévoua à faire le catéchisme, parcourant cette région de long en large sans arrêt.
Martyrologe romain.
Elle est envoyée en Sicile où elle est supérieure de plusieurs établissements et enseigne le catéchisme dans de nombreuses paroisses.
Béatifiée le 5 Novembre 1994 - homélie de Jean-Paul II (en italien) lors de sa visite pastorale à Catane et Syracuse.Cliquer
À Catane en Sicile, l’an 1908, la Bienheureuse Madeleine-Catherine Morano, vierge, de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, qui se dévoua à faire le catéchisme, parcourant cette région de long en large sans arrêt.
Martyrologe romain.
Bienheureuse Maddalena Caterina Morano
Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 26 Mars.
Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est celui de sa naissance sur Terre : le 15 Novembre.
Maddalena Caterina Morano est née le 15 Novembre 1847 dans une famille nombreuse de Chieri, près de Turin.
Lorsqu'elle est âgée de huit ans, son père et sa sœur aînée décèdent, obligeant Maddalena à travailler.
Toutefois, elle s'applique à étudier, et en 1866 elle reçoit son diplôme d'enseignant de l'école primaire.
Ses études augmentent sa connaissance de la doctrine Chrétienne et son désir ardent d'être une sainte. Elle désire entrer en religion, mais les difficultés de sa famille nécessitent qu'elle attende.
Pendant douze ans elle travaille comme enseignante dans une école rurale de Montaldo et enseigne le catéchisme dans la paroisse locale.
En 1878, ayant mis de côté assez d'économies pour les besoins futurs de sa mère, Maddalena entre chez les Filles de Marie Auxiliatrice (Salésiennes), une Congrégation fondée six ans plus tôt par Don Bosco.
Elle est une Religieuse modèle, et après un bref mais intense noviciat elle prononce ses premiers vœux.
En 1881, avec la Bénédiction de Don Bosco, elle est envoyée à Trecastagni (diocèse de Catane), en Sicile, chargée d'un établissement pour femmes, auquel elle donne une nouvelle orientation, inspirée par les principes Salésiens.
La Sicile devient sa seconde maison, où elle effectue un apostolat divers et fructueux. Elle ouvre de nouvelles maisons, fonde des classes d'activités et forme des enseignants.
Son véritable amour, cependant, sont les cours de catéchisme, depuis qu'elle est convaincue que la formation de la conscience Chrétienne est le fondement de la maturité personnelle et de toute amélioration sociale.
Elle coordonne l'instruction catéchétique dans dix-huit églises de Catane et forme les catéchistes laïcs et religieux à apporter le message Chrétien aux garçons et filles indigents.
Elle passe vingt-cinq années en Sicile et tient la place de supérieure provinciale et locale de sa Communauté.
Mère attentive et soignante pour de nombreuses vocations locales, elle vit fidèlement le charisme de Mère Maria Mazzarello (Canonisée en 1951), Co-Fondatrice de l'Institut.
Minée par une tumeur, elle meurt à Catane à l'âge de soixante et un ans le 26 Mars 1908 ; une vie de pleine cohérence, vécue toujours avec l'intention de « ne jamais mettre d’obstacle à l'action de la Grâce en cédant à l'égoïsme personnel ».
Maddalena Caterina Morano a été élevée à la gloire des autels (Béatifiée) le 5 Novembre 1994, à Catane, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Religieuse de l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 26 Mars.
Pour la Congrégation, et au niveau local, le jour de la mémoire est celui de sa naissance sur Terre : le 15 Novembre.
Maddalena Caterina Morano est née le 15 Novembre 1847 dans une famille nombreuse de Chieri, près de Turin.
Lorsqu'elle est âgée de huit ans, son père et sa sœur aînée décèdent, obligeant Maddalena à travailler.
Toutefois, elle s'applique à étudier, et en 1866 elle reçoit son diplôme d'enseignant de l'école primaire.
Ses études augmentent sa connaissance de la doctrine Chrétienne et son désir ardent d'être une sainte. Elle désire entrer en religion, mais les difficultés de sa famille nécessitent qu'elle attende.
Pendant douze ans elle travaille comme enseignante dans une école rurale de Montaldo et enseigne le catéchisme dans la paroisse locale.
En 1878, ayant mis de côté assez d'économies pour les besoins futurs de sa mère, Maddalena entre chez les Filles de Marie Auxiliatrice (Salésiennes), une Congrégation fondée six ans plus tôt par Don Bosco.
Elle est une Religieuse modèle, et après un bref mais intense noviciat elle prononce ses premiers vœux.
En 1881, avec la Bénédiction de Don Bosco, elle est envoyée à Trecastagni (diocèse de Catane), en Sicile, chargée d'un établissement pour femmes, auquel elle donne une nouvelle orientation, inspirée par les principes Salésiens.
La Sicile devient sa seconde maison, où elle effectue un apostolat divers et fructueux. Elle ouvre de nouvelles maisons, fonde des classes d'activités et forme des enseignants.
Son véritable amour, cependant, sont les cours de catéchisme, depuis qu'elle est convaincue que la formation de la conscience Chrétienne est le fondement de la maturité personnelle et de toute amélioration sociale.
Elle coordonne l'instruction catéchétique dans dix-huit églises de Catane et forme les catéchistes laïcs et religieux à apporter le message Chrétien aux garçons et filles indigents.
Elle passe vingt-cinq années en Sicile et tient la place de supérieure provinciale et locale de sa Communauté.
Mère attentive et soignante pour de nombreuses vocations locales, elle vit fidèlement le charisme de Mère Maria Mazzarello (Canonisée en 1951), Co-Fondatrice de l'Institut.
Minée par une tumeur, elle meurt à Catane à l'âge de soixante et un ans le 26 Mars 1908 ; une vie de pleine cohérence, vécue toujours avec l'intention de « ne jamais mettre d’obstacle à l'action de la Grâce en cédant à l'égoïsme personnel ».
Maddalena Caterina Morano a été élevée à la gloire des autels (Béatifiée) le 5 Novembre 1994, à Catane, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 27 Mars 2018
Fête du Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien, physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
Fête du Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien, physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
Bienheureux François Faà Di Bruno
Prêtre (✝ 1888)
Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-major d'un haut niveau de compétence.
Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants.
Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques.
Insatisfait, il devient Prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".
Il a été Béatifié en Septembre 1988.
"La vie du Bienheureux Francesco Faà di Bruno, que j'ai eu la joie d'élever aux honneurs des autels le 25 Septembre 1988, fut une vie imprégnée d'espérance.
Toujours animé par une ardeur intérieure à coopérer au Salut de ses frères, il se préoccupa de leur fin dernière.
L'ultime destination de l'homme est en effet la rencontre avec Dieu, rencontre à laquelle il faut se préparer dès maintenant à travers un engagement constant à l'ascèse, en rejetant le mal et en faisant le bien."
(Message de Jean-Paul II à la révérende Mère Supérieure générale de l'Institut des Sœurs minimes de Notre-Dame du Suffrage)Cliquer
À Turin, dans le Piémont, en 1888, le Bienheureux François Faà di Bruno, Prêtre, qui sut allier les sciences mathématiques et physiques avec le zèle des œuvres de Charité.
Martyrologe romain.
Prêtre (✝ 1888)
Originaire d'Alessandria dans le nord de l'Italie, il entra à l'Académie militaire de Turin et devint officier d'État-major d'un haut niveau de compétence.
Durant la guerre d'indépendance, à Novare, il est marqué par la souffrance et la peur des jeunes soldats mourants.
Il change de carrière et se lance dans les études scientifiques.
Insatisfait, il devient Prêtre à cinquante et un ans pour accomplir en quelques années une œuvre merveilleuse de promotion sociale, humaine et spirituelle, en particulier l'œuvre de sainte Zita pour les filles-mères, les apprenties, les femmes âgées, organisant même une véritable "cité de la femme".
Il a été Béatifié en Septembre 1988.
"La vie du Bienheureux Francesco Faà di Bruno, que j'ai eu la joie d'élever aux honneurs des autels le 25 Septembre 1988, fut une vie imprégnée d'espérance.
Toujours animé par une ardeur intérieure à coopérer au Salut de ses frères, il se préoccupa de leur fin dernière.
L'ultime destination de l'homme est en effet la rencontre avec Dieu, rencontre à laquelle il faut se préparer dès maintenant à travers un engagement constant à l'ascèse, en rejetant le mal et en faisant le bien."
(Message de Jean-Paul II à la révérende Mère Supérieure générale de l'Institut des Sœurs minimes de Notre-Dame du Suffrage)Cliquer
À Turin, dans le Piémont, en 1888, le Bienheureux François Faà di Bruno, Prêtre, qui sut allier les sciences mathématiques et physiques avec le zèle des œuvres de Charité.
Martyrologe romain.
Nom: FAÀ DI BRUNO
Prénom: François (Francesco)
Pays: Italie
Naissance: 09.03.1825 à Alessandria
Mort: 27.03.1888 à Turin
Etat: Prêtre – Fondateur
Note: En 1840 Académie militaire de Turin. En 1846 Officier d'état-major. Etudes de physique et de maths à Paris et à Turin.
Quittant l’armée, il continue dans la recherche et l’enseignement.
Pour le bien spirituel des jeunes travailleuses, il fonde de nombreuses œuvres qui favorisent la promotion de la femme, dont la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage.
Prêtre à 51 ans.– [‘BRUNO’ est le lieu du château familial.]
Béatification: 25.09.1988
Canonisation:
Fête: 27 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né à Alessandria (Italie) le 9 Mars 1825, dernier de douze enfants et orphelin de mère à l’âge de neuf ans, Francesco Faà di Bruno entra en 1840 à l’Académie militaire de Turin et devint officier d’état-major en 1846.
L’armée l’envoya à Paris pour poursuivre des études de physique et de mathématiques. De retour en Italie, deux ans plus tard, il abandonna la carrière militaire et continua ses études à l’université de Turin, où il se distingua comme professeur et chercheur.
Ami de don Bosco et influencé par son exemple, il se consacra au bien spirituel des jeunes travailleuses et fonda de nombreuses œuvres pour la protection et la promotion de la femme, parmi lesquelles la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage.
Ordonné Prêtre sur le tard en 1876, il mourut à Turin le 27 Mars 1888.
Prénom: François (Francesco)
Pays: Italie
Naissance: 09.03.1825 à Alessandria
Mort: 27.03.1888 à Turin
Etat: Prêtre – Fondateur
Note: En 1840 Académie militaire de Turin. En 1846 Officier d'état-major. Etudes de physique et de maths à Paris et à Turin.
Quittant l’armée, il continue dans la recherche et l’enseignement.
Pour le bien spirituel des jeunes travailleuses, il fonde de nombreuses œuvres qui favorisent la promotion de la femme, dont la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage.
Prêtre à 51 ans.– [‘BRUNO’ est le lieu du château familial.]
Béatification: 25.09.1988
Canonisation:
Fête: 27 mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.39
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.1092
Notice brève
Né à Alessandria (Italie) le 9 Mars 1825, dernier de douze enfants et orphelin de mère à l’âge de neuf ans, Francesco Faà di Bruno entra en 1840 à l’Académie militaire de Turin et devint officier d’état-major en 1846.
L’armée l’envoya à Paris pour poursuivre des études de physique et de mathématiques. De retour en Italie, deux ans plus tard, il abandonna la carrière militaire et continua ses études à l’université de Turin, où il se distingua comme professeur et chercheur.
Ami de don Bosco et influencé par son exemple, il se consacra au bien spirituel des jeunes travailleuses et fonda de nombreuses œuvres pour la protection et la promotion de la femme, parmi lesquelles la Congrégation des Petites Sœurs de Notre-Dame du Suffrage.
Ordonné Prêtre sur le tard en 1876, il mourut à Turin le 27 Mars 1888.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 28 Mars 2018
Fête de la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, Veuve, Tertiaire Franciscaine, Pénitente à Tours (✝ 1414).
Fête de la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, Veuve, Tertiaire Franciscaine, Pénitente à Tours (✝ 1414).
Ses parents l'engagèrent dans le mariage alors que son cœur était pour la virginité.
Les jeunes époux prirent les commandements de Dieu comme règle de conduite et ces châtelains adoptèrent trois enfants pauvres.
La maladie frappa Jeanne-Marie. Leur château fut pris d'assaut par les Anglais après la défaite de Poitiers en 1356.
Son époux mourut après seize années de bonheur conjugal.
Refusant de se remarier, Sainte Jeanne-Marie se retira à Tours, se préoccupa des malades, des indigents, des mendiants.
Elle donna tous ses biens, ses terres et seigneuries au Monastère du Liget.
Repoussée par les riches comme insensée, elle se fit humble servante à l'hôpital de Saint Martin.
C'est là qu'elle connut de nombreuses Grâces Mystiques.
Peu à peu, sa sainteté fut reconnue.
Elle pria et œuvra pour l'extinction du grand Schisme d'Occident.
Tertiaire de Saint François, elle vint habiter près du Couvent des Cordeliers de Tours et, de cette pauvre demeure terrestre, elle s'en fut vers la Cité Céleste.
"Jeanne de Maillé était née à Luynes en 1332 et fut enterrée à Tours en 1414.
Elle a vécu à Tours, Sillé le Guillaume et en Anjou.
Elle fut Tertiaire Franciscaine. Elle vécut, dit-on, dans la Prière et la Charité envers les pauvres."
La paroisse Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé du diocèse de Tours en fait mémoire.Lire
Un vitrail datant de 1883 dans la Collégiale Notre Dame de l'Assomption à Sillé le Guillaume retrace la vie de Jeanne-Marie de Maillé, baronne de Sillé de 1347 à 1414. (Conseil général de la Sarthe)Cliquer
À Tours, en 1414, la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, veuve. Son mari mort à la guerre, sa famille la rendit responsable de la perte de leurs biens; elle fut expulsée du château de Sillé, réduite à la misère, repoussée des siens, et vécut à peu près recluse dans une cellule près du Couvent des Mineurs, mendiant son pain, mais mettant toute sa confiance en Dieu seul.
Martyrologe romain.
Les jeunes époux prirent les commandements de Dieu comme règle de conduite et ces châtelains adoptèrent trois enfants pauvres.
La maladie frappa Jeanne-Marie. Leur château fut pris d'assaut par les Anglais après la défaite de Poitiers en 1356.
Son époux mourut après seize années de bonheur conjugal.
Refusant de se remarier, Sainte Jeanne-Marie se retira à Tours, se préoccupa des malades, des indigents, des mendiants.
Elle donna tous ses biens, ses terres et seigneuries au Monastère du Liget.
Repoussée par les riches comme insensée, elle se fit humble servante à l'hôpital de Saint Martin.
C'est là qu'elle connut de nombreuses Grâces Mystiques.
Peu à peu, sa sainteté fut reconnue.
Elle pria et œuvra pour l'extinction du grand Schisme d'Occident.
Tertiaire de Saint François, elle vint habiter près du Couvent des Cordeliers de Tours et, de cette pauvre demeure terrestre, elle s'en fut vers la Cité Céleste.
"Jeanne de Maillé était née à Luynes en 1332 et fut enterrée à Tours en 1414.
Elle a vécu à Tours, Sillé le Guillaume et en Anjou.
Elle fut Tertiaire Franciscaine. Elle vécut, dit-on, dans la Prière et la Charité envers les pauvres."
La paroisse Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé du diocèse de Tours en fait mémoire.Lire
Un vitrail datant de 1883 dans la Collégiale Notre Dame de l'Assomption à Sillé le Guillaume retrace la vie de Jeanne-Marie de Maillé, baronne de Sillé de 1347 à 1414. (Conseil général de la Sarthe)Cliquer
À Tours, en 1414, la Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, veuve. Son mari mort à la guerre, sa famille la rendit responsable de la perte de leurs biens; elle fut expulsée du château de Sillé, réduite à la misère, repoussée des siens, et vécut à peu près recluse dans une cellule près du Couvent des Mineurs, mendiant son pain, mais mettant toute sa confiance en Dieu seul.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 29 Mars 2018
Fête du Triduum Pascal : Jeudi-Saint.
Fête du Triduum Pascal : Jeudi-Saint.
Il est important de rappeler que quatre grands évènements majeurs sont au cœur de la Fête du Jeudi-Saint.
• 1- Jésus, Notre Dieu, se fait l’esclave de tous en se mettant à genoux devant chacun des apôtres (y compris celui qui le trahira) pour leur laver les pieds…chose que seul les esclaves faisaient, ce qui a scandalisé Pierre…
Humble parmi les humbles, de la première place qu’il avait (sur Son Trône au Ciel), il a pris la place la plus méprisable, la dernière place, pour être sûr de pouvoir élever chacun pour le conduire au Ciel, s’il le désire.
• 2- Jésus Notre Dieu, après avoir célébré la Pâques Juive, institua la Sainte Cène, la première Eucharistie qui se poursuivra jusqu’à la fin du monde.
Jésus se donna en nourriture aux apôtres avant de se donner à tous les Chrétiens, la manne au désert pour le peuple Juif en exode, le pain que Jésus a multiplié pour nourrir le peuple affamé devient Son Corps pour nourrir notre âme afin qu’elle hérite du Ciel (Par ce principe de nutrition, Jésus devient notre péché qu’il cloue au bois de La Croix, et nous, nous prenons sa Divinité pour hériter du Royaume du Père).
L’eau est changée en vin à Cana pour le bonheur d’une Fête humaine.
Ce vin est changé en Sang du Christ pour nous purifier de tout ce qui souille notre âme et nous unir les uns aux autres par ce Sang du Christ qui circule dans tout Son Corps qu’est L’Église.
Ce geste de Consécration du pain et du vin institué par Jésus lors de la Sainte Cène, qui se transforme en Son Corps et Son Sang, se poursuit par les mains du Prêtre lors de chaque Eucharistie, et cela jusqu’à la fin du monde
• 3- Jésus se retire ensuite au jardin des Oliviers où il va vivre sans doute la souffrance la plus grande de Sa Passion, prenant tous les péchés du monde sur lui, provoquant ainsi la colère du Père qui s’éloigne du fils au point que celui-ci ne le voit plus et ne le sens plus (Père, pourquoi m’as-tu abandonné !) et permettant ainsi à Satan de se jeter sur Jésus pour le tenter et lui montrer l’inutilité de sa Mission devant tous ceux qui le rejetteront, malgré Son Sacrifice, pour suivre les rêves montrés par Satan et finir en Enfer éternel (comme Jésus l’a révélé à Sainte Brigitte :
Jésus voyant la multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leur péchés et pour lesquels Son Sacrifice aura été inutile…)…et Jésus en aura des sueurs de sang !!!
• 4- Judas, à qui Jésus avait tant témoigné d’Amour, qui venait de Communier au Corps et au Sang de Jésus quelques instants plutôt, vient à la tête des troupes envoyés par le grand conseil pour arrêter Jésus.
Et comme geste de trahison, il embrassa Jésus !!!
Ainsi recevoir Le Corps du Christ en état de Grâce, après avoir regretté amèrement ses péchés (à l’image de Pierre lorsque le coq chanté et qu’il croisa le regard de Jésus) dans le Sacrement de Réconciliation nourri notre âme, notre esprit et notre corps pour les fortifier et leur permettre d’aller, chaque jour, au bout de l’Amour (à l’image de Jean au pieds de la Croix)…alors que recevoir Le Corps du Christ en état de péché et sans le moindre repentir, conduit à la damnation éternelle !!!
Humble parmi les humbles, de la première place qu’il avait (sur Son Trône au Ciel), il a pris la place la plus méprisable, la dernière place, pour être sûr de pouvoir élever chacun pour le conduire au Ciel, s’il le désire.
• 2- Jésus Notre Dieu, après avoir célébré la Pâques Juive, institua la Sainte Cène, la première Eucharistie qui se poursuivra jusqu’à la fin du monde.
Jésus se donna en nourriture aux apôtres avant de se donner à tous les Chrétiens, la manne au désert pour le peuple Juif en exode, le pain que Jésus a multiplié pour nourrir le peuple affamé devient Son Corps pour nourrir notre âme afin qu’elle hérite du Ciel (Par ce principe de nutrition, Jésus devient notre péché qu’il cloue au bois de La Croix, et nous, nous prenons sa Divinité pour hériter du Royaume du Père).
L’eau est changée en vin à Cana pour le bonheur d’une Fête humaine.
Ce vin est changé en Sang du Christ pour nous purifier de tout ce qui souille notre âme et nous unir les uns aux autres par ce Sang du Christ qui circule dans tout Son Corps qu’est L’Église.
Ce geste de Consécration du pain et du vin institué par Jésus lors de la Sainte Cène, qui se transforme en Son Corps et Son Sang, se poursuit par les mains du Prêtre lors de chaque Eucharistie, et cela jusqu’à la fin du monde
• 3- Jésus se retire ensuite au jardin des Oliviers où il va vivre sans doute la souffrance la plus grande de Sa Passion, prenant tous les péchés du monde sur lui, provoquant ainsi la colère du Père qui s’éloigne du fils au point que celui-ci ne le voit plus et ne le sens plus (Père, pourquoi m’as-tu abandonné !) et permettant ainsi à Satan de se jeter sur Jésus pour le tenter et lui montrer l’inutilité de sa Mission devant tous ceux qui le rejetteront, malgré Son Sacrifice, pour suivre les rêves montrés par Satan et finir en Enfer éternel (comme Jésus l’a révélé à Sainte Brigitte :
Jésus voyant la multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leur péchés et pour lesquels Son Sacrifice aura été inutile…)…et Jésus en aura des sueurs de sang !!!
• 4- Judas, à qui Jésus avait tant témoigné d’Amour, qui venait de Communier au Corps et au Sang de Jésus quelques instants plutôt, vient à la tête des troupes envoyés par le grand conseil pour arrêter Jésus.
Et comme geste de trahison, il embrassa Jésus !!!
Ainsi recevoir Le Corps du Christ en état de Grâce, après avoir regretté amèrement ses péchés (à l’image de Pierre lorsque le coq chanté et qu’il croisa le regard de Jésus) dans le Sacrement de Réconciliation nourri notre âme, notre esprit et notre corps pour les fortifier et leur permettre d’aller, chaque jour, au bout de l’Amour (à l’image de Jean au pieds de la Croix)…alors que recevoir Le Corps du Christ en état de péché et sans le moindre repentir, conduit à la damnation éternelle !!!
Comme vient de le dire, le Pape Benoît XVI, selon une belle tradition, les fidèles terminent le Jeudi Saint par une veillée de Prière et d'Adoration Eucharistique pour vivre plus profondément l'agonie de Jésus à Gethsémani.
Début de l’Agonie de Jésus à GethsémaniCliquer
Gethsémani (en araméen : גת שמנא : "pressoir à huile"), désigné aussi comme le Jardin des Oliviers, est une oliveraie située au pied du Mont des Oliviers et séparée de Jérusalem par le torrent du Cédron.
Après la Sainte Cène au Cénacle, Jésus et ses disciples s'y rendirent.
Ce fut pour Jésus une nuit de souffrance et de lutte contre Satan et ses anges, afin de nous offrir par Sa pleine Volonté à Son Père Sa Sainte Passion Rédemptrice.
Le Rocher de l'Agonie est toujours conservé dans la Basilique de Toutes les Nations.
A côté de cette Basilique se trouvent des oliviers millénaires, qui ont probablement vu la scène de l'arrestation du Christ par les autorités religieuses de l'époque…
Début de l’Agonie de Jésus à GethsémaniCliquer
Gethsémani (en araméen : גת שמנא : "pressoir à huile"), désigné aussi comme le Jardin des Oliviers, est une oliveraie située au pied du Mont des Oliviers et séparée de Jérusalem par le torrent du Cédron.
Après la Sainte Cène au Cénacle, Jésus et ses disciples s'y rendirent.
Ce fut pour Jésus une nuit de souffrance et de lutte contre Satan et ses anges, afin de nous offrir par Sa pleine Volonté à Son Père Sa Sainte Passion Rédemptrice.
Le Rocher de l'Agonie est toujours conservé dans la Basilique de Toutes les Nations.
A côté de cette Basilique se trouvent des oliviers millénaires, qui ont probablement vu la scène de l'arrestation du Christ par les autorités religieuses de l'époque…
« Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là.
Je pensais à toi dans mon agonie, j’ai versé telles gouttes de sang pour toi. (...)
Je te suis plus ami que tel et tel ; car j’ai fait pour toi plus qu’eux,
et ils ne souffriraient pas ce que j’ai souffert de toi
et ne mourraient pas pour toi dans le temps
de tes infidélités et cruautés » (Blaise Pascal, Pensées, BVII, 553)
Je pensais à toi dans mon agonie, j’ai versé telles gouttes de sang pour toi. (...)
Je te suis plus ami que tel et tel ; car j’ai fait pour toi plus qu’eux,
et ils ne souffriraient pas ce que j’ai souffert de toi
et ne mourraient pas pour toi dans le temps
de tes infidélités et cruautés » (Blaise Pascal, Pensées, BVII, 553)
L’Heure Sainte (du Jeudi au Vendredi de 23h00 à 00h00)
« Toutes les nuits du Jeudi au Vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au Jardin des Olives, et laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort.
Et, pour m'accompagner dans cette humble Prière que je présentais alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec Moi, la face contre terre, tant pour apaiser la Divine colère, en demandant Miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l'amertume que je sentais de l'abandon de mes apôtres, qui m'obligea à leur reprocher qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi » (Notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie)
« Toutes les nuits du Jeudi au Vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au Jardin des Olives, et laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort.
Et, pour m'accompagner dans cette humble Prière que je présentais alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec Moi, la face contre terre, tant pour apaiser la Divine colère, en demandant Miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l'amertume que je sentais de l'abandon de mes apôtres, qui m'obligea à leur reprocher qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi » (Notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie)
Pour voir au travers des Révélations de Jésus à Maria Valtorta, les passages de la Sainte Cène très détaillés, aller sur les passages suivants :
La Cène pascale (première partie).Cliquer
La Cène pascale (deuxième partie).Cliquer
Mais approfondissons les commentaires de Jésus sur cet épisode :
Réflexions sur la dernière Cène.Cliquer
Nous arrivons maintenant au moment de l’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers à Gethsémani
Pour lire le passage complet :
L'agonie et la capture au GethsémaniCliquer
La Cène pascale (première partie).Cliquer
La Cène pascale (deuxième partie).Cliquer
Mais approfondissons les commentaires de Jésus sur cet épisode :
Réflexions sur la dernière Cène.Cliquer
Nous arrivons maintenant au moment de l’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers à Gethsémani
Pour lire le passage complet :
L'agonie et la capture au GethsémaniCliquer
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 30 Mars 2018
Fête du Vendredi-Saint
Chemin de Croix et Office de la Passion.
Fête du Vendredi-Saint
Chemin de Croix et Office de la Passion.
- Vendredi saint
Célébration de la passion du Christ et de sa mort sur la croix.Cliquer
La lecture principale est le récit de la Passion selon saint Jean.
Il est demandé aux fidèles le jeûne et l’abstinence pour s’unir aux souffrances du Christ. Les chrétiens sont aussi invités à participer au Chemin de Croix.
- Pâques et la Semaine Sainte.
- le Vendredi saint.
Le grand Jubilé de Notre-Dame du Puy-en-Velay, l’un des plus anciens de l’histoire de l’Eglise, est décrété par le Pape, lorsque le 25 mars, jour de l’Annonciation (conception du Christ selon l’Esprit Saint) coïncide avec le Vendredi Saint (mort du Christ sur la Croix).
Il débute à cette date et s’achève le 15 Août. Pendant plusieurs mois, les catholiques se rassemblent pour une ''démarche jubilaire'' qui est un pèlerinage de ''Grand Pardon'', des célébrations liturgiques, des processions et des temps de recueillement.
Des groupes particuliers et très divers souhaitent vivre ensemble leur ''démarche jubilaire'' :
Jubilé des familles, des artistes, des sportifs, des jeunes, des religieux/ses et consacrées, des anciens, des militaires, ... autant d’occasions pour les chrétiens de toute l’Europe de communier dans la joie pour accueillir la Miséricorde de Dieu.
Le précédent Jubilé a eu lieu en 2005 avec quelques 250 000 pèlerins, le suivant aura lieu en… 2157! (les jubilés du Puy-en-Velay)
Vendredi-Saint Célébration de la Passion du Seigneur
Le Vendredi-Saint est le jour de la Célébration Liturgique du mystère de la Passion, de la mort sur la Croix et de la mise du Christ au tombeau.
C'est un jour de jeûne et d'abstinence, à l'instar du Mercredi des Cendres qui, quarante jours plus tôt, ouvre le temps du Carême.
Le Vendredi-Saint est marqué encore davantage par le deuil et le recueillement.
Le Vendredi-Saint est marqué par une Liturgie particulière (vénération de la Croix, Communion Eucharistique mais pas de Célébration du Sacrifice de la Messe ce jour-là).
Le moment culminant de la journée, dans son silence recueilli, est celui de la Crucifixion (entre 12h et 15h) et le moment même où Le Christ expira, à 15 heures.
C'est spécialement ce jour que se fait la dévotion du Chemin de Croix.
Cette procession est particulièrement solennelle dans les lieux mêmes où elle eut lieu il y a près de 2000 ans, à Jérusalem, le long de la Via Dolorosa, puis dans la Basilique du Saint-Sépulcre, où se trouvent le rocher du Golgotha et le Tombeau du Christ.
A Rome, le Chemin de Croix est traditionnellement Célébré au Colisée, durant le soir du Vendredi-Saint.
Par référence au jour du Vendredi-Saint, tout au long de l'année et spécialement durant le Carême, les Vendredis sont un jour de Pénitence, en principe d'abstinence de viande.
On y dit les mystères douloureux du Rosaire.
Liturgie
Le Vendredi-Saint est le seul jour de l'année où on ne Célèbre pas d'Eucharistie.
La Communion est distribuée aux fidèles au cours d'une Célébration qui dégage une ambiance particulière : l'église est sombre, les autels sont dépouillés de leurs nappes, les statues et images sont voilées.
Il n'y a pas de sonnerie de cloche, de jeu d'orgues, et les chants sont absents, ou très peu nombreux.
La Célébration commence et finit en silence.
On lit l'Évangile de la Passion.
Il n'y a pas de Prière Eucharistique mais une grande Prière universelle.
C'est le jour de la Célébration de la Croix : la Croix est amenée en procession puis proposée à la vénération des fidèles.
Dans certains pays, comme l'Espagne, il y a d'importantes processions dans les rues des villes.
La dernière Messe Célébrée était celle du soir du Jeudi-Saint, correspondant à son institution au Cénacle, et la prochaine sera celle de la Vigile Pascale, le soir du Samedi-Saint.
Le Vendredi-Saint est le jour de la Célébration Liturgique du mystère de la Passion, de la mort sur la Croix et de la mise du Christ au tombeau.
C'est un jour de jeûne et d'abstinence, à l'instar du Mercredi des Cendres qui, quarante jours plus tôt, ouvre le temps du Carême.
Le Vendredi-Saint est marqué encore davantage par le deuil et le recueillement.
Le Vendredi-Saint est marqué par une Liturgie particulière (vénération de la Croix, Communion Eucharistique mais pas de Célébration du Sacrifice de la Messe ce jour-là).
Le moment culminant de la journée, dans son silence recueilli, est celui de la Crucifixion (entre 12h et 15h) et le moment même où Le Christ expira, à 15 heures.
C'est spécialement ce jour que se fait la dévotion du Chemin de Croix.
Cette procession est particulièrement solennelle dans les lieux mêmes où elle eut lieu il y a près de 2000 ans, à Jérusalem, le long de la Via Dolorosa, puis dans la Basilique du Saint-Sépulcre, où se trouvent le rocher du Golgotha et le Tombeau du Christ.
A Rome, le Chemin de Croix est traditionnellement Célébré au Colisée, durant le soir du Vendredi-Saint.
Par référence au jour du Vendredi-Saint, tout au long de l'année et spécialement durant le Carême, les Vendredis sont un jour de Pénitence, en principe d'abstinence de viande.
On y dit les mystères douloureux du Rosaire.
Liturgie
Le Vendredi-Saint est le seul jour de l'année où on ne Célèbre pas d'Eucharistie.
La Communion est distribuée aux fidèles au cours d'une Célébration qui dégage une ambiance particulière : l'église est sombre, les autels sont dépouillés de leurs nappes, les statues et images sont voilées.
Il n'y a pas de sonnerie de cloche, de jeu d'orgues, et les chants sont absents, ou très peu nombreux.
La Célébration commence et finit en silence.
On lit l'Évangile de la Passion.
Il n'y a pas de Prière Eucharistique mais une grande Prière universelle.
C'est le jour de la Célébration de la Croix : la Croix est amenée en procession puis proposée à la vénération des fidèles.
Dans certains pays, comme l'Espagne, il y a d'importantes processions dans les rues des villes.
La dernière Messe Célébrée était celle du soir du Jeudi-Saint, correspondant à son institution au Cénacle, et la prochaine sera celle de la Vigile Pascale, le soir du Samedi-Saint.
Pour lire la Catéchèse complète
Le Triduum pascal
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 19 Mars 2008
Le Triduum pascal
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 19 Mars 2008
PAROLES DU PAPE FRANÇOIS
Palatin
Vendredi Saint, 29 Mars 2013
Palatin
Vendredi Saint, 29 Mars 2013
LE CHEMIN DE CROIX DE JÉSUS.
Pour poursuivre notre méditation et voir les évènements qui suivent l’arrestation de Jésus au Monts des Oliviers, durant les différents trajets pour aller à Jérusalem, dans Jérusalem, puis pour monter au Calvaire, au Golgotha, les différents procès, le reniement de Pierre, la flagellation, le couronnement d’épine, la Crucifixion, la mort et la mise au tombeau, tournons-nous vers la suite des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans les passages suivants :
Mais continuons maintenant notre méditation, et tournons-nous vers les réactions de Judas, comme celle de Marie.
Judas de Kériot après sa trahison.
Judas de Kériot après sa trahison.
Passion de Marie dans la méditation du Samedi Saint (demain), même si une bonne partie se situe dans la nuit du Vendredi…mais arrêtons-nous aujourd’hui sur La Passion de Jésus :
Jean va prendre la Mère.Cliquer
Du Prétoire au Calvaire.Cliquer
La Crucifixion.Cliquer
Le tombeau. La terrible angoisse de Marie. L'embaumement du Sauveur.
Cliquer
Le retour au CénacleCliquer
Jean va prendre la Mère.Cliquer
Du Prétoire au Calvaire.Cliquer
La Crucifixion.Cliquer
Le tombeau. La terrible angoisse de Marie. L'embaumement du Sauveur.
Cliquer
Le retour au CénacleCliquer
Hymne
La Parole en silence
La Parole en silence
se consume pour nous.
L'espoir du monde
a parcouru sa route.
Voici l'heure où la vie
retourne à la source :
dernier labeur de la chair
mise en croix.
Serviteur inutile,
les yeux clos désormais,
le Fils de l'homme
a terminé son œuvre.
La lumière apparue
rejoint l'invisible,
la nuit s'étend sur le corps
Jésus meurt.
Maintenant tout repose
dans l'unique oblation.
Les mains du Père
ont recueilli le souffle.
Le visage incliné
s'apaise aux ténèbres,
le coup de lance a scellé
la passion.
Le rideau se déchire
dans le Temple désert.
La mort du juste
a consommé la faute,
et l'Amour a gagné
l'immense défaite :
demain, le Jour surgira
du tombeau.
La Parole en silence
La Parole en silence
se consume pour nous.
L'espoir du monde
a parcouru sa route.
Voici l'heure où la vie
retourne à la source :
dernier labeur de la chair
mise en croix.
Serviteur inutile,
les yeux clos désormais,
le Fils de l'homme
a terminé son œuvre.
La lumière apparue
rejoint l'invisible,
la nuit s'étend sur le corps
Jésus meurt.
Maintenant tout repose
dans l'unique oblation.
Les mains du Père
ont recueilli le souffle.
Le visage incliné
s'apaise aux ténèbres,
le coup de lance a scellé
la passion.
Le rideau se déchire
dans le Temple désert.
La mort du juste
a consommé la faute,
et l'Amour a gagné
l'immense défaite :
demain, le Jour surgira
du tombeau.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
31 Mars 2018
Samedi-Saint - Fête du Triduum Pascal
Samedi-Saint - Fête du Triduum Pascal
Samedi-Saint.
Le Samedi-Saint, l'Église entre dans une période d'attente, d'espérance.
C'est le « Grand et saint Sabbat ».
Les Tabernacles sont vides, un deuil qui rappelle celui des disciples du Christ.
Une période où il ne se passe strictement rien, ni Messe, ni Mariage, ni funérailles, avant d'entrer, avec la Vigile Pascale, dans la Lumière, la Gloire du Christ Ressuscité. Seule la Liturgie des heures est Célébrées (Office dit "des ténèbres").
Pendant la nuit du Samedi-Saint au Dimanche de Pâques, on Fête la Résurrection du Christ lors de la Vigile (ou veillée) Pascale.
Le Samedi-Saint, l'Église entre dans une période d'attente, d'espérance.
C'est le « Grand et saint Sabbat ».
Les Tabernacles sont vides, un deuil qui rappelle celui des disciples du Christ.
Une période où il ne se passe strictement rien, ni Messe, ni Mariage, ni funérailles, avant d'entrer, avec la Vigile Pascale, dans la Lumière, la Gloire du Christ Ressuscité. Seule la Liturgie des heures est Célébrées (Office dit "des ténèbres").
Pendant la nuit du Samedi-Saint au Dimanche de Pâques, on Fête la Résurrection du Christ lors de la Vigile (ou veillée) Pascale.
Triduum Pascal : Samedi Saint
Catéchèse du Pape Benoît XVI
(19 Mars 2008)
Catéchèse du Pape Benoît XVI
(19 Mars 2008)
Que se passe-t-il ?
Un Grand Silence règne aujourd'hui sur la terre,
un Grand Silence et une grande Solitude.
Le Roi dort.
Le Seigneur va chercher le premier homme...
Il le prend par la main et le relève en disant :
"Eveille-toi, ô Toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera !"
"Lève-toi, partons d'ici.
Les trésors du bonheur sont ouverts
et le Royaume des Cieux est prêt de toute éternité."
Extrait d'une homélie de Saint Léon le Grand
Un Grand Silence règne aujourd'hui sur la terre,
un Grand Silence et une grande Solitude.
Le Roi dort.
Le Seigneur va chercher le premier homme...
Il le prend par la main et le relève en disant :
"Eveille-toi, ô Toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ t'illuminera !"
"Lève-toi, partons d'ici.
Les trésors du bonheur sont ouverts
et le Royaume des Cieux est prêt de toute éternité."
Extrait d'une homélie de Saint Léon le Grand
« Le mystère du Samedi Saint », méditation de Benoît XVI à l’occasion de la vénération du Saint Suaire
Turin
Le Saint-Suaire daterait bien de l'antiquité
Le linge aurait enveloppé le corps de Jésus crucifié.
Le Saint-Suaire daterait bien de l'antiquité
Le linge aurait enveloppé le corps de Jésus crucifié.
Turin, 27 Mars 2013
De nouvelles expériences scientifiques menées à l'Université de Padoue confirmeraient que la toile du Suaire de Turin date bien du premier siècle après Jésus-Christ.
C'est ce qu'affirment le professeur Giulio Fanti et le journaliste Saverio Gaeta dans un livre sorti le 27 Mars 2013 en Italie.
Selon les auteurs, les résultats de l'analyse chimique et mécanique menées à l'Université de Padoue confirment l'antiquité de la toile du Suaire.
Cet élément est donc compatible avec la tradition qui considère que la toile de lin imprimée avec l'image d'un homme crucifié est bien celle qui a enveloppé le corps de Jésus descendu de la croix, rapporte le vaticaniste Andrea Tornelli, sur le site 'Vatican Insider'.
Giulio Fanti est professeur de mécanique et de thermique à l'Université de Padoue. Ses recherches vont également être publiées dans une revue scientifique et donc ont été soumises à l'examen d'un comité de lecture.
Les examens ont été effectués sur de petites fibres du Suaire, un matériel fourni par le professeur Giovanni Riggi qui avait participé à la recherche en 1988.
Décédé en 2008, il avait fait don de ces matériaux à Gulio Fanti à travers la Fondation 3M.
Les deux premières analyses ont été réalisées avec un système de FT-IR, soit avec de la lumière infrarouge et l'autre avec la spectroscopie 'Raman'.
Le troisième est une analyse mécanique concernant la tension du fil. Pour cette enquête sur les fibres, les scientifiques ont mis au point un appareillage pour des essais de traction capable d'évaluer des fibres extrêmement fines.
Ils ont effectué des comparaisons avec une vingtaine d'échantillons de tissus datés formellement de 3000 avant JC à 2000 après JC.
Les résultats finaux indiquent que les fibres de la toile remontent bien à l'antiquité entre 200 avant JC et 250 après JC.
Ils infirmeraient donc ceux du carbone 14 réalisés en 1988 et donnant une datation médiévale du Suaire entre le XIIIe et XIV siècle.
De nouvelles expériences scientifiques menées à l'Université de Padoue confirmeraient que la toile du Suaire de Turin date bien du premier siècle après Jésus-Christ.
C'est ce qu'affirment le professeur Giulio Fanti et le journaliste Saverio Gaeta dans un livre sorti le 27 Mars 2013 en Italie.
Selon les auteurs, les résultats de l'analyse chimique et mécanique menées à l'Université de Padoue confirment l'antiquité de la toile du Suaire.
Cet élément est donc compatible avec la tradition qui considère que la toile de lin imprimée avec l'image d'un homme crucifié est bien celle qui a enveloppé le corps de Jésus descendu de la croix, rapporte le vaticaniste Andrea Tornelli, sur le site 'Vatican Insider'.
Giulio Fanti est professeur de mécanique et de thermique à l'Université de Padoue. Ses recherches vont également être publiées dans une revue scientifique et donc ont été soumises à l'examen d'un comité de lecture.
Les examens ont été effectués sur de petites fibres du Suaire, un matériel fourni par le professeur Giovanni Riggi qui avait participé à la recherche en 1988.
Décédé en 2008, il avait fait don de ces matériaux à Gulio Fanti à travers la Fondation 3M.
Les deux premières analyses ont été réalisées avec un système de FT-IR, soit avec de la lumière infrarouge et l'autre avec la spectroscopie 'Raman'.
Le troisième est une analyse mécanique concernant la tension du fil. Pour cette enquête sur les fibres, les scientifiques ont mis au point un appareillage pour des essais de traction capable d'évaluer des fibres extrêmement fines.
Ils ont effectué des comparaisons avec une vingtaine d'échantillons de tissus datés formellement de 3000 avant JC à 2000 après JC.
Les résultats finaux indiquent que les fibres de la toile remontent bien à l'antiquité entre 200 avant JC et 250 après JC.
Ils infirmeraient donc ceux du carbone 14 réalisés en 1988 et donnant une datation médiévale du Suaire entre le XIIIe et XIV siècle.
Nous sommes maintenant Samedi matin (Le Samedi Saint), et pour beaucoup, nous ne pensons plus qu’à Pâques, grande fête pour les païens, Résurrection et Joie Pascale pour les Chrétiens que l’on fêtera à l’église ce soir, prolongé d’un week-end de Fête.
J’ai l’impression que l’on occulte la mémoire de tout ce qui a précédé et suivi la mort du Christ, notre Sauveur, moment très long d’angoisse, de souffrances atroces, de détresse, d’incompréhension aussi bien des apôtres, que des disciples restés fidèles, même si peu nombreux, face aux foules ayant crachés leur venin sur Jésus, et surtout face à la détresse et aux souffrances atroce et à la désolation de Marie, La Très Sainte Vierge.
On parle si peu de la détresse de Marie.
Juste est rappelé la prophétie du vieillard Siméon, alors qu’elle est aux pieds de La Croix (Une épée lui transpercera le cœur), mais après la mort de Jésus...On ne parle que de Sa Résurrection que l’on fête dés ce Samedi soir.
En fait, La Résurrection de Jésus est survenue à l’aube du dimanche matin (vers 5h00 du matin) et l’agonie de La Très Sainte Vierge Marie a commencé le Jeudi soir au moment de La Sainte Cène, pour arriver à son summum le Vendredi avec La Passion, La Crucifixion et La Mort de SON FILS (même s’Il était DIEU, Il était Son Fils, et elle était Sa Mère, avec tout ce que cela implique comme sentiments et comme souffrances) et se prolonger, encore plus fort et plus intensément durant tout ce temps jusqu’au dimanche matin, moment où elle retrouve Son Fils Ressuscité.
Seule d’ailleurs une mère de famille peut s’unir vraiment et comprendre La Souffrance de La Très Sainte Vierge Marie de voir son Fils (Innocent et Pur) martyrisé comme Il l’a été, cloué sur une Croix, mort et enterré, avec en elle la mémoire de toutes ces tortures.
Cette souffrance s’exprimera d’ailleurs dans une des nombreuses prières qu’Elle a faite durant tout ce temps précédent La Résurrection de Son Fils, ne pouvant, ni dormir, ni manger, ni avoir La Paix.
Pour poursuivre notre méditation et nous unir à la douleur de La Passion de Marie tel que Jésus (et Marie) nous la révèle au travers des Révélations à Maria Valtorta, alors que nous l’avons quitté à son retour au Cénacle après la mise au tombeau de Jésus, vivons avec elle, sa souffrance (cette épée qui lui traverse le cœur) tout au long de le nuit du Vendredi, puis tout au long du jour et de la nuit du Samedi, avant de revoir à l’aube du Dimanche Son Fils Jésus ressuscité et venant lui rendre visite, au travers des liens suivants desquels je prendrais quelques extraits.
La nuit du Vendredi saint.Cliquer
La lamentation de la Vierge.Cliquer
Dans la journée du Samedi saint.Cliquer
La nuit du Samedi saint.Cliquer
J’ai l’impression que l’on occulte la mémoire de tout ce qui a précédé et suivi la mort du Christ, notre Sauveur, moment très long d’angoisse, de souffrances atroces, de détresse, d’incompréhension aussi bien des apôtres, que des disciples restés fidèles, même si peu nombreux, face aux foules ayant crachés leur venin sur Jésus, et surtout face à la détresse et aux souffrances atroce et à la désolation de Marie, La Très Sainte Vierge.
On parle si peu de la détresse de Marie.
Juste est rappelé la prophétie du vieillard Siméon, alors qu’elle est aux pieds de La Croix (Une épée lui transpercera le cœur), mais après la mort de Jésus...On ne parle que de Sa Résurrection que l’on fête dés ce Samedi soir.
En fait, La Résurrection de Jésus est survenue à l’aube du dimanche matin (vers 5h00 du matin) et l’agonie de La Très Sainte Vierge Marie a commencé le Jeudi soir au moment de La Sainte Cène, pour arriver à son summum le Vendredi avec La Passion, La Crucifixion et La Mort de SON FILS (même s’Il était DIEU, Il était Son Fils, et elle était Sa Mère, avec tout ce que cela implique comme sentiments et comme souffrances) et se prolonger, encore plus fort et plus intensément durant tout ce temps jusqu’au dimanche matin, moment où elle retrouve Son Fils Ressuscité.
Seule d’ailleurs une mère de famille peut s’unir vraiment et comprendre La Souffrance de La Très Sainte Vierge Marie de voir son Fils (Innocent et Pur) martyrisé comme Il l’a été, cloué sur une Croix, mort et enterré, avec en elle la mémoire de toutes ces tortures.
Cette souffrance s’exprimera d’ailleurs dans une des nombreuses prières qu’Elle a faite durant tout ce temps précédent La Résurrection de Son Fils, ne pouvant, ni dormir, ni manger, ni avoir La Paix.
Pour poursuivre notre méditation et nous unir à la douleur de La Passion de Marie tel que Jésus (et Marie) nous la révèle au travers des Révélations à Maria Valtorta, alors que nous l’avons quitté à son retour au Cénacle après la mise au tombeau de Jésus, vivons avec elle, sa souffrance (cette épée qui lui traverse le cœur) tout au long de le nuit du Vendredi, puis tout au long du jour et de la nuit du Samedi, avant de revoir à l’aube du Dimanche Son Fils Jésus ressuscité et venant lui rendre visite, au travers des liens suivants desquels je prendrais quelques extraits.
La nuit du Vendredi saint.Cliquer
La lamentation de la Vierge.Cliquer
Dans la journée du Samedi saint.Cliquer
La nuit du Samedi saint.Cliquer
Sainte Vierge au cœur transpercé d’épées.
(Mater dolorosa ou Vierge aux sept douleurs).
(Mater dolorosa ou Vierge aux sept douleurs).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 01 Avril 2018
Fête du Dimanche de Pâques
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.
Fête du Dimanche de Pâques
Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.
Pâques
L'année des Chrétiens est marquée par un grand nombre de Fêtes.
Elles rappellent l'essentiel des événements vécus par Jésus
La Fête de Pâques est au cœur de la Foi Chrétienne.
Pâques dans la BibleCliquer
Dans la nuit du Samedi au Dimanche de Pâques, les Chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.
C'est l'occasion pour eux de renouveler leur profession de Foi Baptismale.
C'est la raison pour laquelle les adultes demandant le Baptême (les catéchumènes) sont Baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale. ('Vigile pascale et dimanche de Pâques')
Pâques un événement grave et joyeux, une histoire bouleversante et incroyable, qui nous bouscule et nous interpelle au plus profond de notre vie (de notre humanité) et au plus profond de notre Foi. (diocèse de Grenoble-Vienne)Cliquer
Pâques célèbre la Résurrection du Christ le troisième jour après sa mort sur la Croix.
Cet événement est le cœur même de la Foi Chrétienne.
C’est pourquoi les Chrétiens se préparent à la Fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte. (diocèse d'Évreux )Cliquer
La date de Pâques change chaque année. Pourquoi? (diocèse d'Arras)Cliquer
La Fête de Pâques est la Fête Chrétienne la plus ancienne et la Fête centrale de l'année liturgique.
Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l'élément central de la Foi Chrétienne.
En même temps elle nous fait participer à sa Résurrection en Célébrant notre passage de la mort à la Vie.
C'est la bonne nouvelle de la victoire de la Vie
. Pâques est une Fête que l'on célèbre dans une joie communicative.
"Ce jour que fit Le Seigneur est un jour de Joie, Alléluia". (site du cybercuré de Nanterre)Cliquer
La Semaine Sainte et Pâques (infocatho)Cliquer
La Résurrection du Seigneur - méditation pour la Solennité des solennités
Voici près de deux mille ans, la lumière de la Vie Nouvelle a jailli d'un tombeau.
Désormais, pour toujours, et dans cet aujourd'hui qui est le nôtre, toutes choses sont remplies de cette Lumière, le Ciel, la Terre et les Enfers.
(père Jacques Fournier)
L’histoire évolue et peut modifier beaucoup la face du monde.Cliquer
Mais sa présence l’éclaire… Il est la joie de la terre ; il est le médecin de toutes les infirmités humaines. Il est personnifié en tout homme qui souffre ; tant qu’il y aura de la douleur sur la Terre, il s’en fera Lui-même l’image pour susciter l’énergie de la Compassion et de l’Amour généreux.
Jésus est donc toujours et partout présent…
Il est le maître, le frère, le pasteur, l’ami de tous les siens, le sauveur de chacune des créatures humaines qui a la chance d’être par lui associée comme cellule du Corps Mystique dont il est la tête.
Tous sont autorisés à l’appeler par son Nom, non pas comme un personnage étranger, loin et inaccessible, mais comme le « TU » du suprême et unique Amour, comme l’Époux de son propre bonheur qui, mystérieusement, est plus proche de ce que peuvent imaginer ceux qui le cherchent, comme il a été dit :
« console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé ».
Ces paroles sont la Prière émue que nous pouvons faire nôtre aujourd’hui, dans la Joie.
L'année des Chrétiens est marquée par un grand nombre de Fêtes.
Elles rappellent l'essentiel des événements vécus par Jésus
La Fête de Pâques est au cœur de la Foi Chrétienne.
Pâques dans la BibleCliquer
Dans la nuit du Samedi au Dimanche de Pâques, les Chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.
C'est l'occasion pour eux de renouveler leur profession de Foi Baptismale.
C'est la raison pour laquelle les adultes demandant le Baptême (les catéchumènes) sont Baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale. ('Vigile pascale et dimanche de Pâques')
Pâques un événement grave et joyeux, une histoire bouleversante et incroyable, qui nous bouscule et nous interpelle au plus profond de notre vie (de notre humanité) et au plus profond de notre Foi. (diocèse de Grenoble-Vienne)Cliquer
Pâques célèbre la Résurrection du Christ le troisième jour après sa mort sur la Croix.
Cet événement est le cœur même de la Foi Chrétienne.
C’est pourquoi les Chrétiens se préparent à la Fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte. (diocèse d'Évreux )Cliquer
La date de Pâques change chaque année. Pourquoi? (diocèse d'Arras)Cliquer
La Fête de Pâques est la Fête Chrétienne la plus ancienne et la Fête centrale de l'année liturgique.
Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l'élément central de la Foi Chrétienne.
En même temps elle nous fait participer à sa Résurrection en Célébrant notre passage de la mort à la Vie.
C'est la bonne nouvelle de la victoire de la Vie
. Pâques est une Fête que l'on célèbre dans une joie communicative.
"Ce jour que fit Le Seigneur est un jour de Joie, Alléluia". (site du cybercuré de Nanterre)Cliquer
La Semaine Sainte et Pâques (infocatho)Cliquer
La Résurrection du Seigneur - méditation pour la Solennité des solennités
Voici près de deux mille ans, la lumière de la Vie Nouvelle a jailli d'un tombeau.
Désormais, pour toujours, et dans cet aujourd'hui qui est le nôtre, toutes choses sont remplies de cette Lumière, le Ciel, la Terre et les Enfers.
(père Jacques Fournier)
L’histoire évolue et peut modifier beaucoup la face du monde.Cliquer
Mais sa présence l’éclaire… Il est la joie de la terre ; il est le médecin de toutes les infirmités humaines. Il est personnifié en tout homme qui souffre ; tant qu’il y aura de la douleur sur la Terre, il s’en fera Lui-même l’image pour susciter l’énergie de la Compassion et de l’Amour généreux.
Jésus est donc toujours et partout présent…
Il est le maître, le frère, le pasteur, l’ami de tous les siens, le sauveur de chacune des créatures humaines qui a la chance d’être par lui associée comme cellule du Corps Mystique dont il est la tête.
Tous sont autorisés à l’appeler par son Nom, non pas comme un personnage étranger, loin et inaccessible, mais comme le « TU » du suprême et unique Amour, comme l’Époux de son propre bonheur qui, mystérieusement, est plus proche de ce que peuvent imaginer ceux qui le cherchent, comme il a été dit :
« console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé ».
Ces paroles sont la Prière émue que nous pouvons faire nôtre aujourd’hui, dans la Joie.
Sainte et Lumineuse Fête de Pâques
JOIE AU CIEL ET SUR LA TERRE.
DIEU, en La Personne du FILS, a pris chair humaine, est devenu un homme, pour prendre les péchés de tous les hommes, et dans une immense, infinie et totale preuve de SON AMOUR pour nous, a fait Le Sacrifice de SA VIE, a accepté toutes les tortures humaines, morales et spirituelles, et a été cloué sur une croix, sur La CROIX, nous a pardonné à tous, nous a donné Sa Mère et a expiré son dernier souffle de vie, dans cette Totale Offrande.
Ainsi, Il a cloué sur La Croix notre péché à tous.
Il est Ressuscité et Vivant, et Il nous a ouvert SON ROYAUME.
LUI le premier né d’entre les hommes, Il nous entraîne à sa suite dans SON ROYAUME.
DIEU EST AMOUR, DIEU EST LUMIERE...La Lumière qui brille dans nos ténèbres pour nous montrer le chemin qui conduit à SON ROYAUME.
DIEU EST NOTRE JOIE ET NOTRE PAIX au milieu des difficultés et des souffrances.
Pour ne pas nous laisser seul, IL nous a donné L’ESPRIT SAINT, IL nous a donné L’ÉGLISE avec à sa tête, [/LUI, LE CHRIST, b]représenté par Le Pape, les Évêques et les Prêtres.
Pour ne pas nous laisser sans nourriture spirituelles, IL A CONSACRE le pain et le vin à la veille de SA PASSION, pour qu’ils deviennent SON CORPS et SON SANG, donnant pouvoir aux apôtres et à leurs successeurs de faire la même CONSECRATION.
Pour ne pas nous laisser orphelins, IL nous a donné La Très Sainte Vierge Marie pour Mère.
DIEU, en La Personne du FILS, a pris chair humaine, est devenu un homme, pour prendre les péchés de tous les hommes, et dans une immense, infinie et totale preuve de SON AMOUR pour nous, a fait Le Sacrifice de SA VIE, a accepté toutes les tortures humaines, morales et spirituelles, et a été cloué sur une croix, sur La CROIX, nous a pardonné à tous, nous a donné Sa Mère et a expiré son dernier souffle de vie, dans cette Totale Offrande.
Ainsi, Il a cloué sur La Croix notre péché à tous.
Il est Ressuscité et Vivant, et Il nous a ouvert SON ROYAUME.
LUI le premier né d’entre les hommes, Il nous entraîne à sa suite dans SON ROYAUME.
DIEU EST AMOUR, DIEU EST LUMIERE...La Lumière qui brille dans nos ténèbres pour nous montrer le chemin qui conduit à SON ROYAUME.
DIEU EST NOTRE JOIE ET NOTRE PAIX au milieu des difficultés et des souffrances.
Pour ne pas nous laisser seul, IL nous a donné L’ESPRIT SAINT, IL nous a donné L’ÉGLISE avec à sa tête, [/LUI, LE CHRIST, b]représenté par Le Pape, les Évêques et les Prêtres.
Pour ne pas nous laisser sans nourriture spirituelles, IL A CONSACRE le pain et le vin à la veille de SA PASSION, pour qu’ils deviennent SON CORPS et SON SANG, donnant pouvoir aux apôtres et à leurs successeurs de faire la même CONSECRATION.
Pour ne pas nous laisser orphelins, IL nous a donné La Très Sainte Vierge Marie pour Mère.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 02 Avril 2018
Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (263ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (263ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Au Vatican, le 02 Avril 2005 à 21 h 37, tandis qu'on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde, naissance au Ciel du Pape Saint Jean-Paul II dont la mémoire liturgique est célébrée le 22 Octobre.
(Comme en l'année 2016, le Vendredi-Saint était tombé le jour de la Fête de l’Annonciation (le 25 Mars), évènement qui ne se reproduira plus avant 2157).
(Comme en l'année 2016, le Vendredi-Saint était tombé le jour de la Fête de l’Annonciation (le 25 Mars), évènement qui ne se reproduira plus avant 2157).
Saint Jean-Paul II
Pape (264ème) de 1978 à 2005 (✝ 2005)
Canonisé le 27 Avril 2014 en même temps que Jean XXIII.Cliquer
- 'Jean Paul II a été le Pape de la famille' (le Pape François) - texte complet de l'homélie.Cliquer
- Béatification de Jean-Paul II, le 1er Mai 2011, Dimanche de la Miséricorde, à Rome.
- dossier de la béatification de Jean-Paul II (Église Catholique en France)
Cliquer
Le 15 mars 2011, la Salle-de-Presse du Saint-Siège a annoncé:
- Une nouvelle page consacrée à Jean-Paul II est activée sur Youtube sur laquelle seront insérés au fur et à mesure des vidéos..Cliquer.
La page Youtube et le canal déjà existant seront enrichis par les vidéos d'actualité et d'information sur les journées de la Béatification.Cliquer
- Une page consacrée à Jean-Paul II est activée sur Facebook. Cliquer
Toutes les vidéos insérées sur Youtube seront également insérées sur cette page...
Cette page porte la signature conjointe de Radio Vatican et du CTV et a été mise en place en collaboration avec le Conseil pontifical pour les communications sociales. (source: VIS 20110315 - 310)
Le 12 Avril 2011, La Congrégation pour le culte divin et la discipline des Sacrements a émané le décret fixant au 22 Octobre la mémoire liturgique du Bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne. (source: VIS 20110412 210)
Ioannes Paulus PP. II - Karol Wojtyla - 16.X.1978 - 2.IV.2005 sur le site du Vatican.Cliquer
- Pontificat de Jean-Paul II sur le site du Vatican.Cliquer
- Biographie de Karol Wojtyla, pape Jean-Paul II sur le site de l'Église catholique en France.Cliquer
- Fondation Jean-Paul II en France dont l'objectif est de développer des initiatives à caractère scientifique, culturel, religieux et caritatif liées au pontificat du Pape Jean-Paul II et à la personne de Karol Wojtyla.Cliquer
Pape (264ème) de 1978 à 2005 (✝ 2005)
Canonisé le 27 Avril 2014 en même temps que Jean XXIII.Cliquer
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- Béatification de Jean-Paul II, le 1er Mai 2011, Dimanche de la Miséricorde, à Rome.
- dossier de la béatification de Jean-Paul II (Église Catholique en France)
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Le 15 mars 2011, la Salle-de-Presse du Saint-Siège a annoncé:
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Cette page porte la signature conjointe de Radio Vatican et du CTV et a été mise en place en collaboration avec le Conseil pontifical pour les communications sociales. (source: VIS 20110315 - 310)
Le 12 Avril 2011, La Congrégation pour le culte divin et la discipline des Sacrements a émané le décret fixant au 22 Octobre la mémoire liturgique du Bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne. (source: VIS 20110412 210)
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"N ayez pas peur" extraits du discours du pape Jean Paul II.mis en images au fil de son pontificat, des JMJ, et de ses différents voyages.
PRIÈRE
Dieu, riche en Miséricorde,
tu as appelé le Pape Saint Jean-Paul II
à guider ton Église répandue dans le monde entier ;
forts de son enseignement,
accorde-nous d'ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l'homme.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
Dieu, riche en Miséricorde,
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 03 Avril 2018
Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
Saint Louis Scrosoppi
Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (✝ 1884)
Canonisé par le Pape Saint Jean-Paul II à Rome le 10 Juin 2001.
"Charité! Charité!: cette exclamation jaillit de son cœur au moment de quitter le monde pour le Ciel.
Il exerça la Charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des Sœurs de la Divine Providence.
La Charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec Le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie.
C'est pourquoi l'Église le présente aux Prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères.
Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité."
Homélie du pape Jean-Paul II le 10 juin 2001.Cliquer
"Sœurs de la Providence engagées dans un généreux service selon le charisme de leur Fondateur, saint Louis Scrosoppi."
(Benoît XVI lors de sa visite à la polyclinique san Matteo de Pavie le 22 avril 2007)Cliquer
Biographie en italienCliquer
À Udine en Vénétie, l’an 1884, Saint Louis Scrosoppi, Prêtre de l’Oratoire, qui fonda les Sœurs de la Divine Providence pour la formation des jeunes filles dans un esprit Chrétien.
Martyrologe romain.
Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (✝ 1884)
Canonisé par le Pape Saint Jean-Paul II à Rome le 10 Juin 2001.
"Charité! Charité!: cette exclamation jaillit de son cœur au moment de quitter le monde pour le Ciel.
Il exerça la Charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des Sœurs de la Divine Providence.
La Charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec Le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie.
C'est pourquoi l'Église le présente aux Prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères.
Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité."
Homélie du pape Jean-Paul II le 10 juin 2001.Cliquer
"Sœurs de la Providence engagées dans un généreux service selon le charisme de leur Fondateur, saint Louis Scrosoppi."
(Benoît XVI lors de sa visite à la polyclinique san Matteo de Pavie le 22 avril 2007)Cliquer
Biographie en italienCliquer
À Udine en Vénétie, l’an 1884, Saint Louis Scrosoppi, Prêtre de l’Oratoire, qui fonda les Sœurs de la Divine Providence pour la formation des jeunes filles dans un esprit Chrétien.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 04 Avril 2018 Fête de Saint François Marto, un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (1908-1919).
Fête de la naissance au Ciel de Francisco Marto, frère de Jacinthe, le 04 Avril (Dies natalis), mais le Pape Saint Jean-Paul II a fixé la Célébration commune de leur Fête au 20 Février, jour du décès de Jacinthe (Martyrologe romain).
Il a été Canonisé le 13 Mai 2017 par le Pape François.
Il a été Canonisé le 13 Mai 2017 par le Pape François.
Saint François Marto
Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (✝ 1919)Cliquer
Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima.
François mourut à onze ans d'une courte maladie qu'il supporta avec courage et dévotion le 4 Avril 1919.
- François à Fatima le 13 Mai 2017: les petits bergers, exemples de sainteté pour «surmonter les souffrances» de la vie (radio Vatican)
- Pèlerinage du pape François au sanctuaire de Notre Dame de Fatima à l'occasion du centenaire des Apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à la Cova da Iria, 12-13 Mai 2017, homélie du Saint Père.Cliquer
Cliquer
- les deux petits bergers de Fatima, témoins des apparitions de la Vierge, vont être canonisés le 13 mai prochain par le Pape François lors de son voyage au sanctuaire marial portugais.
- Consistoire pour la canonisation de bienheureux, dont les voyants de Fatima le 20 Avril 2017.
Vidéo du Vatican sur la webTV de la CEF
- Les petits voyants de Fatima sur la voie de la sainteté.
- décret du 23 mars 2017 reconnaissant un miracle attribué au Bienheureux Francesco Marto, né le 11 Juin 1908 et mort le 4 Avril 1919, et à la Bienheureuse Giacinta Marto, née le 11 Mars 1910 et morte le 20 Février 1920.
Jacinthe mourut le 20 Février 1920.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 Mai 2000.Cliquer
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
"Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie, comme destinataires de son message. Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions, mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux Bienheureux.
François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative ; alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable."
(Source: Il y aura des saints parmi les enfants - Jean-Paul II, Audience Générale du mercredi 17 mai 2000 - site du Vatican)
Lucie, la troisième enfant, est décédée le 13 Février 2005 au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.Cliquer
À Aljustrel près de Fatima au Portugal, en 1919, le Bienheureux François Marto. À l’âge de onze ans, il fut consumé par une brève maladie, mais se signala par sa douceur, sa persévérance dans les épreuves et dans la Foi, et par son assiduité à la Prière.
Martyrologe romain
"Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté", avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : "Il y aura des Saints parmi les enfants".
Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (✝ 1919)Cliquer
Un des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima.
François mourut à onze ans d'une courte maladie qu'il supporta avec courage et dévotion le 4 Avril 1919.
- François à Fatima le 13 Mai 2017: les petits bergers, exemples de sainteté pour «surmonter les souffrances» de la vie (radio Vatican)
- Pèlerinage du pape François au sanctuaire de Notre Dame de Fatima à l'occasion du centenaire des Apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à la Cova da Iria, 12-13 Mai 2017, homélie du Saint Père.Cliquer
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- les deux petits bergers de Fatima, témoins des apparitions de la Vierge, vont être canonisés le 13 mai prochain par le Pape François lors de son voyage au sanctuaire marial portugais.
- Consistoire pour la canonisation de bienheureux, dont les voyants de Fatima le 20 Avril 2017.
Vidéo du Vatican sur la webTV de la CEF
- Les petits voyants de Fatima sur la voie de la sainteté.
- décret du 23 mars 2017 reconnaissant un miracle attribué au Bienheureux Francesco Marto, né le 11 Juin 1908 et mort le 4 Avril 1919, et à la Bienheureuse Giacinta Marto, née le 11 Mars 1910 et morte le 20 Février 1920.
Jacinthe mourut le 20 Février 1920.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 Mai 2000.Cliquer
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
"Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie, comme destinataires de son message. Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions, mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux Bienheureux.
François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative ; alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable."
(Source: Il y aura des saints parmi les enfants - Jean-Paul II, Audience Générale du mercredi 17 mai 2000 - site du Vatican)
Lucie, la troisième enfant, est décédée le 13 Février 2005 au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.Cliquer
À Aljustrel près de Fatima au Portugal, en 1919, le Bienheureux François Marto. À l’âge de onze ans, il fut consumé par une brève maladie, mais se signala par sa douceur, sa persévérance dans les épreuves et dans la Foi, et par son assiduité à la Prière.
Martyrologe romain
"Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté", avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : "Il y aura des Saints parmi les enfants".
Vie de FrançoisCliquer
Un jour, deux dames s'entretenaient avec lui, et l'interrogeaient au sujet de la carrière qu'il voudrait suivre quand il serait grand :
— Tu veux être charpentier ?, dit l'une d'elles ;
— Non, madame, répondait l'enfant.
— Tu veux être militaire ?, dit l'autre dame ;
— Non, madame.
— Tu ne désirerais pas être médecin ? ;
— Non plus.
— Moi je sais bien ce que tu voudrais être... Être prêtre !, dire la Messe, confesser, prêcher... N'est-ce pas vrai ? ;
— Non madame, je ne veux pas être prêtre.
— Alors que veux-tu être ? ;
— Je ne veux rien !. Je veux mourir, et aller au Ciel !
C'était là, confia le père de François, présent à cette conversation, une vraie décision ! Le désir du Ciel, la Contemplation des choses divines, remplissaient le cœur du petit garçon.
Ce désir d'aller au Ciel était surtout inspiré par la volonté de consoler Notre Seigneur :
« Jésus est si triste à cause de tant de péchés, et je veux le réconforter par la Prière et la Pénitence.
Nous ne devons pas faire le moindre péché ! », disait-il.
En 1918, le petit François fut atteint d'une très forte grippe. L'épidémie causa la mort de nombreuses personnes en Europe, mais surtout en Espagne et au Portugal.
Chez la famille Marto, tout le monde tomba malade presque en même temps, excepté Antonio, le père, et son fils Jean ; mais en décembre la famille allait mieux.
Pour François et Jacinthe, ce rétablissement fut de courte durée car fin décembre ils chutèrent gravement dans la maladie.
C'est pendant cette ultime épreuve que la Vierge Immaculée apparut aux deux petits enfants pour leur renouveler Sa promesse du 13 Juin 1917.
En janvier 1919, le petit garçon allait de nouveau un peu mieux. Il put aller une dernière fois à la Cova da iria pour prier là où il avait vu la sainte Apparition ; mais, vers la mi-février, il rechuta.
Cette fois, il ne se releva pas. Sa santé s'empirait de jour en jour. Une fièvre intense continue minait peu à peu son organisme.
Sur son lit de mort, il offrit souvent ses souffrances pour « consoler Nôtre-Seigneur et convertir les pécheurs ».
« D'ici peu, disait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au Ciel avec Lui, et alors je resterai toujours à le voir et à le consoler. Quel Bonheur ! ».
Dans les derniers temps de sa maladie, cependant, François ne pouvait plus prier. Quelle tristesse pour lui !
Les jours qui précéderont son départ de ce monde, le soir arrivait sans qu'il eût pu dire son chapelet, même une seule fois.
Et le petit revivait, avec regret, les longues heures passées dans la grotte du Cabeço, où, prosterné à terre, il répétait les paroles de l'Ange ou les chapelets récités à la Cova da Iria, en compagnie de sa petite sœur, de Lucie et d'autres pieuses personnes.
Sa maman devinait l'amertume qui remplissait l'âme de son fils, et cherchait à le consoler.
— « Oh, maman !, disait-il, je n'ai plus la force de dire le chapelet, et les Ave Maria que je dis, je les dis avec tellement de vide ! »
— « Si tu ne peux réciter le chapelet avec les lèvres, lui disait sa mère, récite-le avec le cœur. Notre-Dame l'entend aussi bien ; elle en est aussi contente ! ».
Le petit comprenait et se tranquillisait.
Cependant, son état s'aggravait et n'arrivait plus à expectorer ; sa gorge s'embarrassait ; la fièvre montait ; il avait de la répugnance à prendre ce qu'on lui présentait ; la faiblesse, l'épuisement augmentaient rapidement et laissaient prévoir un dénouement prochain.
Il dit à son papa qu'il voulait recevoir "Notre Père du Ciel" avant de mourir.
Mr Marto, dont le cœur se fendait de douleur, s'en alla au presbytère où l'abbé Moreira remplaçait provisoirement le curé de Fatima, l'abbé Marques-Ferreira.
Il accepta tout de suite d'aller apporter les derniers Sacrements au petit berger. En chemin, le Prêtre et Mr. Marto récitèrent le chapelet.
Pendant ce temps, François avait demandé à sa sœur Teresa d'aller appeler Lucie, sans se faire remarquer. Celle-ci accourut aussitôt.
Pour mieux préparer sa dernière Confession, il demanda à Jacinthe et à Lucie de l'aider à se remémorer ses peccadilles.
Après les avoir entendues, il leur dit :
« Ces péchés, je les ai confessés ; je les confesserai de nouveau.
Qui sait si par mes péchés, je ne suis pas cause que Notre-Seigneur est si triste ? Même si je ne devais pas mourir, je ne les ferais plus. Maintenant, je suis bien repentant ».
Il reçut les derniers Sacrements et Mr. le Curé lui dit qu'il reviendrait le lendemain matin lui apporter Notre Seigneur.
L'aube du jeudi 3 Avril se leva enfin. Lorsque le Prêtre entra dans sa chambre pour lui apporter la sainte Communion, il sollicita la faveur de ne pas rester couché ; il aurait au moins voulu s'asseoir sur son lit ; on ne le lui permit pas.
Après avoir reçu l'Hostie sur sa langue desséchée, François ferma les yeux et demeura longtemps immobile.
On sentait qu'il n'appartenait plus à la Terre.
Les premiers mots ont été pour dire à sa mère :
« Monsieur l’abbé ne portera-t-il plus Jésus caché ? »
Jacinthe lui dit toute émue :
« Dis à Notre Seigneur et à Notre-Dame que je suis contente. Dis leur que je souffrirai tout ce qu’ils voudront pour convertir les pécheurs et réparer les péchés contre le Cœur Immaculé de Marie ».
Le soir, l'état de François s'aggrava brusquement. Il avait soif, mais ne pouvait déjà plus supporter le lait, ni même les cuillères d'eau que sa maman et sa marraine Teresa lui offraient de temps en temps.
Le lendemain, vendredi 4 Avril, quand la nuit fut tout à fait tombée, après avoir vu une belle lumière près de la porte de sa chambre, son visage s'illumina d'une manière surprenante d'un sourire angélique.
Sans aucune marque de souffrance, sans agonie, ni gémissement, il expira doucement à 22 heures et son âme s'envolait au Ciel.
Notre-Dame est venue chercher Francisco. Elle le lui avait promis le 13 mai, s’il priait beaucoup de chapelets.
Il en priait neuf par jour et avait fait des sacrifices héroïques, surtout les nécessaires pour éviter le péché.
Le samedi 5 avril, un modeste cortège conduisit son corps au cimetière de Fatima.
En avant, la Croix ; puis quelques hommes de la Confrérie, avec leurs manteaux verts ; derrière eux, le Prêtre, avec son surplis et son étole, noire, disant le chapelet.
Quatre garçons, avec leurs manteaux blancs de procession, portaient le corps du petit voyant.
Lucie le suivait en pleurant. Jacinthe, que la maladie empêchait de sortir, tout en larmes elle aussi, avait dû rester à la maison.
François fut enseveli au cimetière de la paroisse, dans une simple fosse, marquée seulement d'une petite Croix de bois.
Lucie nota avec soin cette petite Croix, parmi tant d'autres semblables, et ne passait pas un jour sans aller s'agenouiller auprès d'elle, pour converser avec son petit ami du Ciel.
Le 13 mars 1952, ses restes mortels furent transférés dans la Basilique de Fatima.
Le procès en vu de la Béatification de François Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de sa sœur Jacinthe.
Il a été transmis au Saint-Siège le 3 août 1979, et c'est le 13 Mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables.
Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession.
L'assemblée plénière de la Congrégation a entériné cette décision le 24 Juin 1999. C'est alors que le Pape a publié, le 28, le décret de Béatification.
François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).
— Tu veux être charpentier ?, dit l'une d'elles ;
— Non, madame, répondait l'enfant.
— Tu veux être militaire ?, dit l'autre dame ;
— Non, madame.
— Tu ne désirerais pas être médecin ? ;
— Non plus.
— Moi je sais bien ce que tu voudrais être... Être prêtre !, dire la Messe, confesser, prêcher... N'est-ce pas vrai ? ;
— Non madame, je ne veux pas être prêtre.
— Alors que veux-tu être ? ;
— Je ne veux rien !. Je veux mourir, et aller au Ciel !
C'était là, confia le père de François, présent à cette conversation, une vraie décision ! Le désir du Ciel, la Contemplation des choses divines, remplissaient le cœur du petit garçon.
Ce désir d'aller au Ciel était surtout inspiré par la volonté de consoler Notre Seigneur :
« Jésus est si triste à cause de tant de péchés, et je veux le réconforter par la Prière et la Pénitence.
Nous ne devons pas faire le moindre péché ! », disait-il.
En 1918, le petit François fut atteint d'une très forte grippe. L'épidémie causa la mort de nombreuses personnes en Europe, mais surtout en Espagne et au Portugal.
Chez la famille Marto, tout le monde tomba malade presque en même temps, excepté Antonio, le père, et son fils Jean ; mais en décembre la famille allait mieux.
Pour François et Jacinthe, ce rétablissement fut de courte durée car fin décembre ils chutèrent gravement dans la maladie.
C'est pendant cette ultime épreuve que la Vierge Immaculée apparut aux deux petits enfants pour leur renouveler Sa promesse du 13 Juin 1917.
En janvier 1919, le petit garçon allait de nouveau un peu mieux. Il put aller une dernière fois à la Cova da iria pour prier là où il avait vu la sainte Apparition ; mais, vers la mi-février, il rechuta.
Cette fois, il ne se releva pas. Sa santé s'empirait de jour en jour. Une fièvre intense continue minait peu à peu son organisme.
Sur son lit de mort, il offrit souvent ses souffrances pour « consoler Nôtre-Seigneur et convertir les pécheurs ».
« D'ici peu, disait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au Ciel avec Lui, et alors je resterai toujours à le voir et à le consoler. Quel Bonheur ! ».
Dans les derniers temps de sa maladie, cependant, François ne pouvait plus prier. Quelle tristesse pour lui !
Les jours qui précéderont son départ de ce monde, le soir arrivait sans qu'il eût pu dire son chapelet, même une seule fois.
Et le petit revivait, avec regret, les longues heures passées dans la grotte du Cabeço, où, prosterné à terre, il répétait les paroles de l'Ange ou les chapelets récités à la Cova da Iria, en compagnie de sa petite sœur, de Lucie et d'autres pieuses personnes.
Sa maman devinait l'amertume qui remplissait l'âme de son fils, et cherchait à le consoler.
— « Oh, maman !, disait-il, je n'ai plus la force de dire le chapelet, et les Ave Maria que je dis, je les dis avec tellement de vide ! »
— « Si tu ne peux réciter le chapelet avec les lèvres, lui disait sa mère, récite-le avec le cœur. Notre-Dame l'entend aussi bien ; elle en est aussi contente ! ».
Le petit comprenait et se tranquillisait.
Cependant, son état s'aggravait et n'arrivait plus à expectorer ; sa gorge s'embarrassait ; la fièvre montait ; il avait de la répugnance à prendre ce qu'on lui présentait ; la faiblesse, l'épuisement augmentaient rapidement et laissaient prévoir un dénouement prochain.
Il dit à son papa qu'il voulait recevoir "Notre Père du Ciel" avant de mourir.
Mr Marto, dont le cœur se fendait de douleur, s'en alla au presbytère où l'abbé Moreira remplaçait provisoirement le curé de Fatima, l'abbé Marques-Ferreira.
Il accepta tout de suite d'aller apporter les derniers Sacrements au petit berger. En chemin, le Prêtre et Mr. Marto récitèrent le chapelet.
Pendant ce temps, François avait demandé à sa sœur Teresa d'aller appeler Lucie, sans se faire remarquer. Celle-ci accourut aussitôt.
Pour mieux préparer sa dernière Confession, il demanda à Jacinthe et à Lucie de l'aider à se remémorer ses peccadilles.
Après les avoir entendues, il leur dit :
« Ces péchés, je les ai confessés ; je les confesserai de nouveau.
Qui sait si par mes péchés, je ne suis pas cause que Notre-Seigneur est si triste ? Même si je ne devais pas mourir, je ne les ferais plus. Maintenant, je suis bien repentant ».
Il reçut les derniers Sacrements et Mr. le Curé lui dit qu'il reviendrait le lendemain matin lui apporter Notre Seigneur.
L'aube du jeudi 3 Avril se leva enfin. Lorsque le Prêtre entra dans sa chambre pour lui apporter la sainte Communion, il sollicita la faveur de ne pas rester couché ; il aurait au moins voulu s'asseoir sur son lit ; on ne le lui permit pas.
Après avoir reçu l'Hostie sur sa langue desséchée, François ferma les yeux et demeura longtemps immobile.
On sentait qu'il n'appartenait plus à la Terre.
Les premiers mots ont été pour dire à sa mère :
« Monsieur l’abbé ne portera-t-il plus Jésus caché ? »
Jacinthe lui dit toute émue :
« Dis à Notre Seigneur et à Notre-Dame que je suis contente. Dis leur que je souffrirai tout ce qu’ils voudront pour convertir les pécheurs et réparer les péchés contre le Cœur Immaculé de Marie ».
Le soir, l'état de François s'aggrava brusquement. Il avait soif, mais ne pouvait déjà plus supporter le lait, ni même les cuillères d'eau que sa maman et sa marraine Teresa lui offraient de temps en temps.
Le lendemain, vendredi 4 Avril, quand la nuit fut tout à fait tombée, après avoir vu une belle lumière près de la porte de sa chambre, son visage s'illumina d'une manière surprenante d'un sourire angélique.
Sans aucune marque de souffrance, sans agonie, ni gémissement, il expira doucement à 22 heures et son âme s'envolait au Ciel.
Notre-Dame est venue chercher Francisco. Elle le lui avait promis le 13 mai, s’il priait beaucoup de chapelets.
Il en priait neuf par jour et avait fait des sacrifices héroïques, surtout les nécessaires pour éviter le péché.
Le samedi 5 avril, un modeste cortège conduisit son corps au cimetière de Fatima.
En avant, la Croix ; puis quelques hommes de la Confrérie, avec leurs manteaux verts ; derrière eux, le Prêtre, avec son surplis et son étole, noire, disant le chapelet.
Quatre garçons, avec leurs manteaux blancs de procession, portaient le corps du petit voyant.
Lucie le suivait en pleurant. Jacinthe, que la maladie empêchait de sortir, tout en larmes elle aussi, avait dû rester à la maison.
François fut enseveli au cimetière de la paroisse, dans une simple fosse, marquée seulement d'une petite Croix de bois.
Lucie nota avec soin cette petite Croix, parmi tant d'autres semblables, et ne passait pas un jour sans aller s'agenouiller auprès d'elle, pour converser avec son petit ami du Ciel.
Le 13 mars 1952, ses restes mortels furent transférés dans la Basilique de Fatima.
Le procès en vu de la Béatification de François Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de sa sœur Jacinthe.
Il a été transmis au Saint-Siège le 3 août 1979, et c'est le 13 Mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables.
Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession.
L'assemblée plénière de la Congrégation a entériné cette décision le 24 Juin 1999. C'est alors que le Pape a publié, le 28, le décret de Béatification.
François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).
CHRONOLOGIE DE LA VIE DE SAINT FRANÇOIS MARTO
1908
● Le jeudi 11 juin, à 22 h 00 : naît à Aljustrel; de Manuel Pedro MARTO et Olympia de Jesus.
● Le lundi 29 juin : baptême à l’église paroissiale de Fátima.
1916
● Printemps / Été / Automne : Apparitions de l’Ange au Cabeço et à l’Arneiro.
1917
● Les 13 mai, juin, juillet, septembre, octobre : apparitions de la très Sainte Vierge à la Cova da Iria.
● Les 13, 14, 15 août : séquestré avec les deux autres enfants à Vila Nova de Ourém.
● Le dimanche 19 août : Apparition de la Vierge aux Valinhos.
1918
● Fin octobre : bronco-pneumonie (« grippe espagnole »).
● 23 décembre : rechute.
1919
● 2 avril : dernière confession à l’abbé Moreira.
● 3 avril : réception du Viatique.
● Le vendredi 4 avril : sainte mort vers 22 h 00, à Aljustrel ; il a 10 ans et 10 mois.
● 5 avril : inhumation au cimetière de Fátima.
1949
● 21 décembre : à Leiria, ouverture du Procès informatif diocésain.
1952
● 17 février : exhumation de ses restes.
● 13 mars : translation des restes au transept droit de la basilique.
1989
● 13 mai : Jean-Paul II le déclare Vénérable avec sa soeur Jacinta, à Fatima.
2000
● Le samedi 13 mai : Jean-Paul II le béatifie avec Jacinta, à Fatima.
1908
● Le jeudi 11 juin, à 22 h 00 : naît à Aljustrel; de Manuel Pedro MARTO et Olympia de Jesus.
● Le lundi 29 juin : baptême à l’église paroissiale de Fátima.
1916
● Printemps / Été / Automne : Apparitions de l’Ange au Cabeço et à l’Arneiro.
1917
● Les 13 mai, juin, juillet, septembre, octobre : apparitions de la très Sainte Vierge à la Cova da Iria.
● Les 13, 14, 15 août : séquestré avec les deux autres enfants à Vila Nova de Ourém.
● Le dimanche 19 août : Apparition de la Vierge aux Valinhos.
1918
● Fin octobre : bronco-pneumonie (« grippe espagnole »).
● 23 décembre : rechute.
1919
● 2 avril : dernière confession à l’abbé Moreira.
● 3 avril : réception du Viatique.
● Le vendredi 4 avril : sainte mort vers 22 h 00, à Aljustrel ; il a 10 ans et 10 mois.
● 5 avril : inhumation au cimetière de Fátima.
1949
● 21 décembre : à Leiria, ouverture du Procès informatif diocésain.
1952
● 17 février : exhumation de ses restes.
● 13 mars : translation des restes au transept droit de la basilique.
1989
● 13 mai : Jean-Paul II le déclare Vénérable avec sa soeur Jacinta, à Fatima.
2000
● Le samedi 13 mai : Jean-Paul II le béatifie avec Jacinta, à Fatima.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 05 Avril 2018
Fête de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
Fête de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
Religieuse Augustine (✝ 1258)
Julienne de Cornillon (1192-1258)
Vierge, Religieuse Augustine puis Prieure du Monastère du Mont-Cornillon au diocèse de Liège.
Elle fut appelée, par ses révélations, à développer dans l'Église la Fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu(*).
Traitée de fausse visionnaire, elle connut d'abord la persécution des Sœurs qui la chassèrent de son Couvent.
L'Évêque la rappela, mais, en 1248, elle en fut encore chassée.
Elle se retira auprès des Cisterciennes de Salzinnes dans les environs de Namur, puis à Fosses où elle vécut en recluse.
(*) La Fête-Dieu célèbre la présence réelle du Christ dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie.Cliquer
Née au pays de Liège en 1246 à l’initiative de Sainte Julienne de Cornillon, elle a été presque aussitôt étendue à l’Église universelle par Jacques de Troyes, ancien Archidiacre de Campine, devenu Pape en 1261 sous le nom d’Urbain IV. source: Eglise catholique de Belgique on-line, écouter La Fête-Dieu [Extraits audios]
Le 17 Novembre 2010, le Pape a tracé le portrait de Sainte Julienne de Cornillon, qui contribua à l'institution du Corpus Domini.
Née près de Liège (Belgique) à la fin du XII siècle, Julienne fut orpheline à cinq ans et confiée aux Augustines de Mont Cornillon, où elle prit l'habit religieux pour finir Prieure.
Elle disposait d'une bonne culture et d'un sens christique profond, vivant avec une intensité particulière l'Eucharistie.
A seize ans elle eut une première vision, qui la porta à comprendre qu'en Adorant l'Eucharistie, les croyants pourraient renforcer leur Foi, accroître l'exercice des vertus et réparer les offenses faites au Saint Sacrement.
Elle "se confia à deux autres Adoratrices de l'Eucharistie...et elles fondèrent ensemble une alliance spirituelle en vue de la glorifier.
Puis Benoît XVI a rapporté que, après des réticences, l'Évêque de Liège retint l'initiative des trois Religieuses et institua une Fête diocésaine du Corpus Domini.
Bientôt d'autres Évêques firent de même.
Mais Julienne "dut subir une dure opposition dans le clergé et chez le supérieur de son Couvent.
Elle quitta Mont Cornillon avec des consœurs et alla de Couvent en Couvent Cistercien pendant dix ans, continuant à diffuser le Culte Eucharistique.
Elle mourut à Fosses La Ville en 1258 et, en 1264, "Urbain IV institua la Solennité universelle du Corpus, fixée au Jeudi de Pentecôte...
Pour donner l'exemple, le Pape célébra cette nouvelle Fête à Orvieto, ville italienne où il résidait...
Le célèbre corporal du miracle Eucharistique survenu à Bolsena l'année précédente" est encore conservé dans la Cathédrale d'Orvieto.
"Urbain IV demanda à Thomas d'Aquin, un des plus grands théologiens de l'histoire, d'en composer l'Office liturgique...
Après la mort de ce Pape le Corpus Domini restait limité à certaines régions d'Italie, de France, d'Allemagne et de Hongrie. En 1317, Jean XXII en étendit la Célébration à toute l'Église".
(Source: VIS 20101117 460)
Près de Fosses dans le Brabant, en 1253, Sainte Julienne, vierge, de l’Ordre de Saint-Augustin.
Prieure du Monastère du Mont-Cornillon, près de Liège, elle travailla à faire établir la Solennité du Corps du Christ, à travers épreuves, persécutions et exils, mais avec l’aide de conseils divins et humains.
Elle se retira à Fosses où elle termina sa vie en recluse.
Martyrologe romain
"Nombre de personnes prient en silence devant les Tabernacles, pour dialoguer avec Jésus.
Il est réconfortant que de nombreux groupes de jeunes découvrent la beauté qu'il y a à prier devant le Saint Sacrement.
Puisse ce renouveau se diffuser de paroisse en paroisse, notamment en Belgique, le pays de Sainte Julienne".
Benoît XVI a invité l'assemblée à raviver sa Foi à l'exemple de Julienne de Cornillon, grâce à la présence réelle du Christ Eucharistie.
La Messe Dominicale est ainsi fondamentale, tout comme de fréquentes visites aux Tabernacles...
C'est par la Contemplation et l'Adoration que Le Seigneur nous attire à Lui, nous permet d'entrer dans son mystère pour nous y transformer comme il le fit avec le pain et le vin". VIS 17 Novembre 2010.
Julienne de Cornillon (1192-1258)
Vierge, Religieuse Augustine puis Prieure du Monastère du Mont-Cornillon au diocèse de Liège.
Elle fut appelée, par ses révélations, à développer dans l'Église la Fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu(*).
Traitée de fausse visionnaire, elle connut d'abord la persécution des Sœurs qui la chassèrent de son Couvent.
L'Évêque la rappela, mais, en 1248, elle en fut encore chassée.
Elle se retira auprès des Cisterciennes de Salzinnes dans les environs de Namur, puis à Fosses où elle vécut en recluse.
(*) La Fête-Dieu célèbre la présence réelle du Christ dans le Saint-Sacrement de l’Eucharistie.Cliquer
Née au pays de Liège en 1246 à l’initiative de Sainte Julienne de Cornillon, elle a été presque aussitôt étendue à l’Église universelle par Jacques de Troyes, ancien Archidiacre de Campine, devenu Pape en 1261 sous le nom d’Urbain IV. source: Eglise catholique de Belgique on-line, écouter La Fête-Dieu [Extraits audios]
Le 17 Novembre 2010, le Pape a tracé le portrait de Sainte Julienne de Cornillon, qui contribua à l'institution du Corpus Domini.
Née près de Liège (Belgique) à la fin du XII siècle, Julienne fut orpheline à cinq ans et confiée aux Augustines de Mont Cornillon, où elle prit l'habit religieux pour finir Prieure.
Elle disposait d'une bonne culture et d'un sens christique profond, vivant avec une intensité particulière l'Eucharistie.
A seize ans elle eut une première vision, qui la porta à comprendre qu'en Adorant l'Eucharistie, les croyants pourraient renforcer leur Foi, accroître l'exercice des vertus et réparer les offenses faites au Saint Sacrement.
Elle "se confia à deux autres Adoratrices de l'Eucharistie...et elles fondèrent ensemble une alliance spirituelle en vue de la glorifier.
Puis Benoît XVI a rapporté que, après des réticences, l'Évêque de Liège retint l'initiative des trois Religieuses et institua une Fête diocésaine du Corpus Domini.
Bientôt d'autres Évêques firent de même.
Mais Julienne "dut subir une dure opposition dans le clergé et chez le supérieur de son Couvent.
Elle quitta Mont Cornillon avec des consœurs et alla de Couvent en Couvent Cistercien pendant dix ans, continuant à diffuser le Culte Eucharistique.
Elle mourut à Fosses La Ville en 1258 et, en 1264, "Urbain IV institua la Solennité universelle du Corpus, fixée au Jeudi de Pentecôte...
Pour donner l'exemple, le Pape célébra cette nouvelle Fête à Orvieto, ville italienne où il résidait...
Le célèbre corporal du miracle Eucharistique survenu à Bolsena l'année précédente" est encore conservé dans la Cathédrale d'Orvieto.
"Urbain IV demanda à Thomas d'Aquin, un des plus grands théologiens de l'histoire, d'en composer l'Office liturgique...
Après la mort de ce Pape le Corpus Domini restait limité à certaines régions d'Italie, de France, d'Allemagne et de Hongrie. En 1317, Jean XXII en étendit la Célébration à toute l'Église".
(Source: VIS 20101117 460)
Près de Fosses dans le Brabant, en 1253, Sainte Julienne, vierge, de l’Ordre de Saint-Augustin.
Prieure du Monastère du Mont-Cornillon, près de Liège, elle travailla à faire établir la Solennité du Corps du Christ, à travers épreuves, persécutions et exils, mais avec l’aide de conseils divins et humains.
Elle se retira à Fosses où elle termina sa vie en recluse.
Martyrologe romain
"Nombre de personnes prient en silence devant les Tabernacles, pour dialoguer avec Jésus.
Il est réconfortant que de nombreux groupes de jeunes découvrent la beauté qu'il y a à prier devant le Saint Sacrement.
Puisse ce renouveau se diffuser de paroisse en paroisse, notamment en Belgique, le pays de Sainte Julienne".
Benoît XVI a invité l'assemblée à raviver sa Foi à l'exemple de Julienne de Cornillon, grâce à la présence réelle du Christ Eucharistie.
La Messe Dominicale est ainsi fondamentale, tout comme de fréquentes visites aux Tabernacles...
C'est par la Contemplation et l'Adoration que Le Seigneur nous attire à Lui, nous permet d'entrer dans son mystère pour nous y transformer comme il le fit avec le pain et le vin". VIS 17 Novembre 2010.
Pour un approfondissement biographique
Sainte Julienne de Cornillon
Sainte Julienne de Cornillon
En nous souvenant de Sainte Julienne de Cornillon renouvelons nous aussi la Foi dans la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie.
Pour nous y aider, petit rappel de quelques miracles Eucharistiques dans le monde, où comment une hostie devient par la Consécration des mains du Prêtre, chair et sang humain en parfaite santé pendant des siècles…pensons-y chaque fois que nous communions.
Pour nous y aider, petit rappel de quelques miracles Eucharistiques dans le monde, où comment une hostie devient par la Consécration des mains du Prêtre, chair et sang humain en parfaite santé pendant des siècles…pensons-y chaque fois que nous communions.
Benoît XVI - Audience générale du mercredi 17 Novembre 2010
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 06 Avril 2018
Fête de Saint Pierre de Vérone, Prêtre Dominicain martyr (✝ 1252).
Fête de Saint Pierre de Vérone, Prêtre Dominicain martyr (✝ 1252).
Prêtre Dominicain martyr (✝ 1252)
Issu d'une famille cathare de Lombardie, il entra chez les Dominicains de Bologne où il avait suivi les cours de la célèbre Université.
Il voulut combattre les erreurs au milieu desquelles il avait vécu sa jeunesse. Il fut l'un des plus redoutables inquisiteurs.
Il s'appuyait sur les confréries mariales pour mieux encadrer la masse des fidèles. Son œuvre à Milan comme à Florence fut immense et il s'attira nombre d'inimitiés.
Un jour qu'il se rendait de Côme à Milan, il fut attaqué par un certain Carino qui le tua d'un coup de faucille dans le crâne et l'acheva en lui enfonçant son épée dans le cou.
Plus tard, Carino qui avait réussi à s'enfuir de la prison, entra chez les Dominicains, saisi de repentir et demanda à y expier sa faute. Il devait d'ailleurs mourir lui-même en odeur de sainteté.
Deux ans après sa mort, Pierre de Vérone était Canonisé pour exalter ce héros de la lutte contre l'hérésie.
Voir aussi 'Pierre de Vérone' sur le site de la province des dominicains du Canada.Cliquer
Près de Milan, en 1252, la passion de Saint Pierre de Vérone, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr.
Né de parents nobles mais manichéens, il embrassa, encore enfant, la Foi Catholique et reçut, adolescent, l’habit des Frères Prêcheurs des mains de saint Dominique.Cliquer
Il mit ensuite toute son ardeur à réfuter les hérésies et, frappé au crâne par des conjurés sur la route de Côme à Milan, il écrivit de son sang le début du Credo.
Martyrologe romain.
Issu d'une famille cathare de Lombardie, il entra chez les Dominicains de Bologne où il avait suivi les cours de la célèbre Université.
Il voulut combattre les erreurs au milieu desquelles il avait vécu sa jeunesse. Il fut l'un des plus redoutables inquisiteurs.
Il s'appuyait sur les confréries mariales pour mieux encadrer la masse des fidèles. Son œuvre à Milan comme à Florence fut immense et il s'attira nombre d'inimitiés.
Un jour qu'il se rendait de Côme à Milan, il fut attaqué par un certain Carino qui le tua d'un coup de faucille dans le crâne et l'acheva en lui enfonçant son épée dans le cou.
Plus tard, Carino qui avait réussi à s'enfuir de la prison, entra chez les Dominicains, saisi de repentir et demanda à y expier sa faute. Il devait d'ailleurs mourir lui-même en odeur de sainteté.
Deux ans après sa mort, Pierre de Vérone était Canonisé pour exalter ce héros de la lutte contre l'hérésie.
Voir aussi 'Pierre de Vérone' sur le site de la province des dominicains du Canada.Cliquer
Près de Milan, en 1252, la passion de Saint Pierre de Vérone, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr.
Né de parents nobles mais manichéens, il embrassa, encore enfant, la Foi Catholique et reçut, adolescent, l’habit des Frères Prêcheurs des mains de saint Dominique.Cliquer
Il mit ensuite toute son ardeur à réfuter les hérésies et, frappé au crâne par des conjurés sur la route de Côme à Milan, il écrivit de son sang le début du Credo.
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 07 Avril 2018
Fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes (1651-1719).
Fête de Saint Jean-Baptiste de La Salle, Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes (1651-1719).
Fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes (✝ 1719).
Confesseur.
Né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la Cathédrale. Son avenir est assuré.
Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses six frères et sœurs plus jeunes, à la mort de ses parents.
A cause de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu'au Sacerdoce. Poussé par son père spirituel, il accepta de devenir Prêtre à 27 ans.
L'éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons.
Pour les éduquer, il fonde une Congrégation: les Frères des Écoles Chrétiennes.
Pour s'y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assurait des ressources et distribue aux pauvres sa part d'héritage.
Le bon bourgeois rémois partagera désormais la pauvreté de ses frères.
Malgré les procès que lui font les maîtres d'écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l'intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son œuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles.
C'est ainsi que l'apprentissage de la lecture se fait dans ses écoles, non sur le latin, mais sur le français !
Au milieu des tribulations, l'œuvre s'étend à travers la France et, aujourd'hui encore, à travers le monde.
Il meurt un Vendredi-Saint, lui dont le cœur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies.
Le Pape Pie XII l'a déclaré "patron de tous les éducateurs Chrétiens."
Voir aussi le site Internet des Lasalliens en France et sur le site du diocèse de Reims: Jean-Baptiste de La Salle - Un saint rémois (1651-1719).Cliquer
Cliquer
Mémoire de Saint Jean-Baptiste de la Salle, Prêtre de Reims, qui eut à cœur l’éducation humaine et Chrétienne des enfants, surtout chez les pauvres, fonda dans ce but l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, pour lequel il supporta bien des tribulations, et mourut à Rouen en 1719, ayant bien mérité du peuple de Dieu.
Martyrologe romain.
Vidéo ici
Confesseur.
Né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la Cathédrale. Son avenir est assuré.
Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses six frères et sœurs plus jeunes, à la mort de ses parents.
A cause de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu'au Sacerdoce. Poussé par son père spirituel, il accepta de devenir Prêtre à 27 ans.
L'éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les petites filles puis pour les petits garçons.
Pour les éduquer, il fonde une Congrégation: les Frères des Écoles Chrétiennes.
Pour s'y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assurait des ressources et distribue aux pauvres sa part d'héritage.
Le bon bourgeois rémois partagera désormais la pauvreté de ses frères.
Malgré les procès que lui font les maîtres d'écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l'intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son œuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles.
C'est ainsi que l'apprentissage de la lecture se fait dans ses écoles, non sur le latin, mais sur le français !
Au milieu des tribulations, l'œuvre s'étend à travers la France et, aujourd'hui encore, à travers le monde.
Il meurt un Vendredi-Saint, lui dont le cœur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies.
Le Pape Pie XII l'a déclaré "patron de tous les éducateurs Chrétiens."
Voir aussi le site Internet des Lasalliens en France et sur le site du diocèse de Reims: Jean-Baptiste de La Salle - Un saint rémois (1651-1719).Cliquer
Cliquer
Mémoire de Saint Jean-Baptiste de la Salle, Prêtre de Reims, qui eut à cœur l’éducation humaine et Chrétienne des enfants, surtout chez les pauvres, fonda dans ce but l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, pour lequel il supporta bien des tribulations, et mourut à Rouen en 1719, ayant bien mérité du peuple de Dieu.
Martyrologe romain.
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Pour un approfondissement biographique :
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 09 Avril 2018
Fête de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
Fête de l’Annonciation du Seigneur à la Très Sainte Vierge Marie.
NB:
Lorsque, comme en cette année 2018, le 25 Mars tombe le Dimanche des Rameaux et de la Passion, la Fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors Fête, c'est-à-dire le Lundi qui suit la Semaine de Pâques, c’est-à-dire le Lundi 09 Avril 2018.
Lorsque, comme en cette année 2018, le 25 Mars tombe le Dimanche des Rameaux et de la Passion, la Fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors Fête, c'est-à-dire le Lundi qui suit la Semaine de Pâques, c’est-à-dire le Lundi 09 Avril 2018.
L'annonciation à la Vierge Marie
l'AnnonciationEn 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête est reportée au 9 avril.
La scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera "Qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 26-38)Cliquer
Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église.
Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.
A lire aussi: L’Annonciation ou le recommencement à neuf (Fr. Bernard Forthomme, o.f.m., Revue Esprit & Vie)
NB:
Lorsque le 25 mars est dans la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques), la fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors fête, c'est-à-dire le lundi qui suit la semaine de Pâques; d’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même.
En 2016, le 25 mars était le Vendredi Saint, la fête de l'Annonciation avait été reportée au 4 avril.Clliquer
En 2013, le 25 mars coïncidait avec le lundi Saint et la fête de l’Annonciation était reportée au 8 avril.
Lorsque le Vendredi saint tombe un 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation, Notre-Dame du Puy-en-Velay en Haute-Loire invite les fidèles à venir l’implorer et à recevoir l’indulgence plénière à l’occasion du Jubilé.
Il y a 3 à 4 jubilés par siècle. Derniers jubilés: 1910, 1921, 1932, 2005, 2016... le prochain aura lieu en 2157.
La solennité de l’Annonciation rappelle le jour où, à Nazareth, la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur:
”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”.
Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
Martyrologe romain
l'AnnonciationEn 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête est reportée au 9 avril.
La scène nous est bien connue. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera "Qu'il me soit fait selon ta parole." (Lc 1, 26-38)Cliquer
Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l'Église.
Cette fête est d'abord la fête de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.
A lire aussi: L’Annonciation ou le recommencement à neuf (Fr. Bernard Forthomme, o.f.m., Revue Esprit & Vie)
NB:
Lorsque le 25 mars est dans la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques), la fête de l'Annonciation est célébrée le premier jour hors fête, c'est-à-dire le lundi qui suit la semaine de Pâques; d’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même.
En 2016, le 25 mars était le Vendredi Saint, la fête de l'Annonciation avait été reportée au 4 avril.Clliquer
En 2013, le 25 mars coïncidait avec le lundi Saint et la fête de l’Annonciation était reportée au 8 avril.
Lorsque le Vendredi saint tombe un 25 mars, jour de la fête de l'Annonciation, Notre-Dame du Puy-en-Velay en Haute-Loire invite les fidèles à venir l’implorer et à recevoir l’indulgence plénière à l’occasion du Jubilé.
Il y a 3 à 4 jubilés par siècle. Derniers jubilés: 1910, 1921, 1932, 2005, 2016... le prochain aura lieu en 2157.
La solennité de l’Annonciation rappelle le jour où, à Nazareth, la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur:
”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”.
Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
Martyrologe romain
L’Annonciation du Seigneur, texte du Père Henri Caffarel
Nous reproduisons ce texte du Fondateur des équipes Notre-Dame, magnifique texte sur l’Annonciation du Seigneur, publié dans " Prends chez toi Marie, ton épouse", éditions du feu Nouveau, p28 à 35.
Nous reproduisons ce texte du Fondateur des équipes Notre-Dame, magnifique texte sur l’Annonciation du Seigneur, publié dans " Prends chez toi Marie, ton épouse", éditions du feu Nouveau, p28 à 35.
La Fête de L’Annonciation est avant tout, la Fête de L’Amour et la Fête du OUI
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 10 Avril 2018
Fête de Saint Michel des Saints, Trinitaire Déchaussé (1591-1625).
Fête de Saint Michel des Saints, Trinitaire Déchaussé (1591-1625).
Saint Michel des Saints
Trinitaire Déchaussé
Miguel de los Santos est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 Septembre 1591.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui.
En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux.
Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses vœux, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité.
Il se hâta d'aller se joindre aux fervents Religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle.
Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture.
Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses Célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions Célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères.
Mais quelles que soient les consolations Célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité.
Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint.
On l'appelait : « la fleur des Saints », d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité.
Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre.
Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 Avril 1625.
Miguel de los Santos a été Canonisé le 8 Juin 1862 par le Bienheureux Pape Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Trinitaire Déchaussé
Miguel de los Santos est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 Septembre 1591.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui.
En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux.
Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses vœux, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois après, il apprit que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité.
Il se hâta d'aller se joindre aux fervents Religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle.
Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture.
Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses Célestes.
On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions Célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères.
Mais quelles que soient les consolations Célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité.
Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint.
On l'appelait : « la fleur des Saints », d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité.
Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre.
Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 Avril 1625.
Miguel de los Santos a été Canonisé le 8 Juin 1862 par le Bienheureux Pape Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).
Michel des Saints
Saint Michel des Saints (1591-1625) est un Religieux espagnol de l'ordre des Trinitaires Béatifié le 24 Mai 1779 puis Canonisé le 8 Juin 1862.Cliquer
Biographie
« Ce saint naquit à Vich en Catalogne, le 29 Septembre 1591.
Il eut pour père Henri Augemit ; sa mère se nommait Marguerite de Monserrada. Tous deux étaient de bonne famille, et se faisaient remarquer par leur probité ainsi que par leurs sentiments de religion.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître; et, dès sa plus tendre jeunesse, il fit vœu de chasteté perpétuelle.
Son père, qui en fut informé, lui proposa un jour en riant d'entrer dans l'état du mariage.
Effrayé de cette proposition, Michel fondit en larmes ; et, courant à un autel de la Sainte Vierge, il renouvela avec une grande ferveur le vœu qu'il avait déjà fait.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il alla se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Jésus-Christ, et s'abandonnait à de tendres sentiments de Compassion, lorsque ceux que son père avait envoyés à sa recherche l'obligèrent de revenir à la maison.
En rentrant sous le toit paternel, il ne diminua rien de la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Tout occupé de son Salut, ce saint enfant ne vivait que pour le Ciel, et se tenait sans cesse en la présence de Dieu.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller, et prenait fréquemment la discipline.
Il avait choisi Saint François d'Assise pour modèle, et ne craignait pas d'imiter ce parfait disciple de Jésus crucifié.Cliquer
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la résolution d'embrasser l'état religieux. Dans cette intention, il se rendit à Barcelone, et se présenta chez les Trinitaires, qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église pour pouvoir faire validement profession, il prononça ses vœux, et se Consacra ainsi au Seigneur d'une manière irrévocable à Saragosse, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois s'étaient écoulés depuis cette époque pour lui si importante, lorsqu'il apprit le succès de l'Ordre de la Sainte-Trinité, que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception' venait d'entreprendre.
Le nouveau profès avait trop le zèle de sa perfection pour ne pas profiter do ce précieux moyen de Salut que la Providence lui offrait.
Il se hâta donc d'aller se joindre aux saints Religieux qui secondaient le Bienheureux Jean-Baptiste dans cette salutaire entreprise et bientôt il se distingua par la ferveur avec laquelle il pratiqua la règle primitive de l'institut, que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Ses vertus ne tardèrent pas à jeter l'éclat le plus vif ; elles étaient si bien affermies dans son âme, que les études auxquelles il se livra, par la volonté de ses supérieurs, ne diminuèrent en rien sa ferveur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande qu'on n'a jamais pu le trouver en défaut sur aucun point de la règle.
Plein d'estime pour la chasteté, dont il avait fait le vœu dès sa première enfance, il conserva intact, jusqu'à la mort, et avec un soin extrême, ce trésor inestimable.
Sa pauvreté était telle qu'il n'avait pour tout vêtement qu'une seule tunique. Le temps n'avait pas affaibli l'ardeur que le serviteur de Dieu avait eue dès ses plus jeunes années pour la mortification; aussi affligeait-il son corps par de rudes cilices, par de sanglantes disciplines et par un jeûne continuel.
Il ne buvait jamais de vin, et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture; et celle qu'il prenait d'habitude était si modique, et si peu propre à flatter le goût, qu'elle devenait encore pour lui un exercice de pénitence.
Il ne donnait que très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit, soit dans de pieuses méditations, soit dans la contemplation des choses Célestes. Il était tellement occupé du Ciel qu'il paraissait tout hors de lui-même, lorsqu'il en parlait ou qu'il entendait quelqu'un traiter cette matière sublime.
Une vertu si parfaite n'était en Michel que l'effet de l'ardent Amour qu'il avait pour Dieu. Il demandait sans cesse au Seigneur par d'instantes Prières qu'il lui donnât un cœur nouveau qui brûlât des plus pures flammes de la Charité.
Des désirs aussi saints méritaient d'être exaucés aussi son âme était-elle comme inondée de ces douceurs spirituelles que Dieu réserve pour ses plus fidèles amis et qui sont un avant-goût du Bonheur éternel.
C'était surtout à l'autel qu'il recevait ces précieuses faveurs; il célébrait les saints mystères avec tant de dévotion qu'il excitait à la piété tous ceux qui assistaient à sa Messe.
On l'a vu plusieurs fois ravi en extase pendant l'élévation.
Mais quelques consolations qu'il goûtât, dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs que la charité lui imposait à l'égard du prochain.
Pénétré de l'importance de ces devoirs, il se dévouait tout entier au service de ses Frères. Il donnait des conseils à ceux qui réclamaient le secours de ses lumières, instruisait par ses prédications, et consacrait chaque jour un temps considérable à entendre les fidèles dans le tribunal de la Pénitence.
Une conduite si charitable, jointe à sa réputation de sainteté, le rendit l'objet de la vénération non-seulement du peuple, mais aussi des grands et des princes mêmes.
Loin de s'élever en son cœur à cause de ces marques d'estime qu'il recevait fréquemment, il avait de si bas sentiments de lui-même qu'il se croyait pire que les démons, et il ne craignait pas de l'assurer.
Son mérite le fit deux fois choisir pour gouverner des maisons de son Ordre, en qualité de Supérieur.
Il se trouvait à la tête de celle de Valladolid, lorsque Le Seigneur lui fit connaître que sa mort était prochaine.
Il semblait que le Ciel enviât à la terre un homme si parfait, et que Le Seigneur voulût se hâter de récompenser une âme tout à la fois si innocente et si pénitente.
Le saint Religieux apprit à ses Frères qu'il allait bientôt les quitter.
En effet, le 10 Avril i625, il rendit son esprit à son Créateur, dans le lieu et au temps qu'il avait prédits; il n'était âgé que de trente-trois ans.
Dieu, qui lui avait accordé le don des miracles pendant sa vie mortelle, permit qu'il s'en opérât plusieurs à son tombeau.
On travailla bientôt au procès de sa Béatification, et le Pape Pie VI Cliquerle mit solennellement au rang des Bienheureux le 24 Mai 1779.
Enfin il fut Canonisé le 8 Juin 1862, avec les vingt-six martyrs du Japon.
On le représente priant devant un autel où le Saint Sacrement est exposé.
Cela rappelle la grande dévotion qu'il professait, dès son enfance, envers l'Eucharistie. »
Saint Michel des Saints (1591-1625) est un Religieux espagnol de l'ordre des Trinitaires Béatifié le 24 Mai 1779 puis Canonisé le 8 Juin 1862.Cliquer
Biographie
« Ce saint naquit à Vich en Catalogne, le 29 Septembre 1591.
Il eut pour père Henri Augemit ; sa mère se nommait Marguerite de Monserrada. Tous deux étaient de bonne famille, et se faisaient remarquer par leur probité ainsi que par leurs sentiments de religion.
Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître; et, dès sa plus tendre jeunesse, il fit vœu de chasteté perpétuelle.
Son père, qui en fut informé, lui proposa un jour en riant d'entrer dans l'état du mariage.
Effrayé de cette proposition, Michel fondit en larmes ; et, courant à un autel de la Sainte Vierge, il renouvela avec une grande ferveur le vœu qu'il avait déjà fait.
À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il alla se cacher dans une caverne.
Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Jésus-Christ, et s'abandonnait à de tendres sentiments de Compassion, lorsque ceux que son père avait envoyés à sa recherche l'obligèrent de revenir à la maison.
En rentrant sous le toit paternel, il ne diminua rien de la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre.
Tout occupé de son Salut, ce saint enfant ne vivait que pour le Ciel, et se tenait sans cesse en la présence de Dieu.
Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.
Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller, et prenait fréquemment la discipline.
Il avait choisi Saint François d'Assise pour modèle, et ne craignait pas d'imiter ce parfait disciple de Jésus crucifié.Cliquer
Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la résolution d'embrasser l'état religieux. Dans cette intention, il se rendit à Barcelone, et se présenta chez les Trinitaires, qui l'admirent au noviciat.
Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église pour pouvoir faire validement profession, il prononça ses vœux, et se Consacra ainsi au Seigneur d'une manière irrévocable à Saragosse, le 30 Septembre 1607.
Peu de mois s'étaient écoulés depuis cette époque pour lui si importante, lorsqu'il apprit le succès de l'Ordre de la Sainte-Trinité, que le Bienheureux Jean-Baptiste de la Conception' venait d'entreprendre.
Le nouveau profès avait trop le zèle de sa perfection pour ne pas profiter do ce précieux moyen de Salut que la Providence lui offrait.
Il se hâta donc d'aller se joindre aux saints Religieux qui secondaient le Bienheureux Jean-Baptiste dans cette salutaire entreprise et bientôt il se distingua par la ferveur avec laquelle il pratiqua la règle primitive de l'institut, que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
Ses vertus ne tardèrent pas à jeter l'éclat le plus vif ; elles étaient si bien affermies dans son âme, que les études auxquelles il se livra, par la volonté de ses supérieurs, ne diminuèrent en rien sa ferveur.
Sa fidélité aux moindres observances était si grande qu'on n'a jamais pu le trouver en défaut sur aucun point de la règle.
Plein d'estime pour la chasteté, dont il avait fait le vœu dès sa première enfance, il conserva intact, jusqu'à la mort, et avec un soin extrême, ce trésor inestimable.
Sa pauvreté était telle qu'il n'avait pour tout vêtement qu'une seule tunique. Le temps n'avait pas affaibli l'ardeur que le serviteur de Dieu avait eue dès ses plus jeunes années pour la mortification; aussi affligeait-il son corps par de rudes cilices, par de sanglantes disciplines et par un jeûne continuel.
Il ne buvait jamais de vin, et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture; et celle qu'il prenait d'habitude était si modique, et si peu propre à flatter le goût, qu'elle devenait encore pour lui un exercice de pénitence.
Il ne donnait que très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit, soit dans de pieuses méditations, soit dans la contemplation des choses Célestes. Il était tellement occupé du Ciel qu'il paraissait tout hors de lui-même, lorsqu'il en parlait ou qu'il entendait quelqu'un traiter cette matière sublime.
Une vertu si parfaite n'était en Michel que l'effet de l'ardent Amour qu'il avait pour Dieu. Il demandait sans cesse au Seigneur par d'instantes Prières qu'il lui donnât un cœur nouveau qui brûlât des plus pures flammes de la Charité.
Des désirs aussi saints méritaient d'être exaucés aussi son âme était-elle comme inondée de ces douceurs spirituelles que Dieu réserve pour ses plus fidèles amis et qui sont un avant-goût du Bonheur éternel.
C'était surtout à l'autel qu'il recevait ces précieuses faveurs; il célébrait les saints mystères avec tant de dévotion qu'il excitait à la piété tous ceux qui assistaient à sa Messe.
On l'a vu plusieurs fois ravi en extase pendant l'élévation.
Mais quelques consolations qu'il goûtât, dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs que la charité lui imposait à l'égard du prochain.
Pénétré de l'importance de ces devoirs, il se dévouait tout entier au service de ses Frères. Il donnait des conseils à ceux qui réclamaient le secours de ses lumières, instruisait par ses prédications, et consacrait chaque jour un temps considérable à entendre les fidèles dans le tribunal de la Pénitence.
Une conduite si charitable, jointe à sa réputation de sainteté, le rendit l'objet de la vénération non-seulement du peuple, mais aussi des grands et des princes mêmes.
Loin de s'élever en son cœur à cause de ces marques d'estime qu'il recevait fréquemment, il avait de si bas sentiments de lui-même qu'il se croyait pire que les démons, et il ne craignait pas de l'assurer.
Son mérite le fit deux fois choisir pour gouverner des maisons de son Ordre, en qualité de Supérieur.
Il se trouvait à la tête de celle de Valladolid, lorsque Le Seigneur lui fit connaître que sa mort était prochaine.
Il semblait que le Ciel enviât à la terre un homme si parfait, et que Le Seigneur voulût se hâter de récompenser une âme tout à la fois si innocente et si pénitente.
Le saint Religieux apprit à ses Frères qu'il allait bientôt les quitter.
En effet, le 10 Avril i625, il rendit son esprit à son Créateur, dans le lieu et au temps qu'il avait prédits; il n'était âgé que de trente-trois ans.
Dieu, qui lui avait accordé le don des miracles pendant sa vie mortelle, permit qu'il s'en opérât plusieurs à son tombeau.
On travailla bientôt au procès de sa Béatification, et le Pape Pie VI Cliquerle mit solennellement au rang des Bienheureux le 24 Mai 1779.
Enfin il fut Canonisé le 8 Juin 1862, avec les vingt-six martyrs du Japon.
On le représente priant devant un autel où le Saint Sacrement est exposé.
Cela rappelle la grande dévotion qu'il professait, dès son enfance, envers l'Eucharistie. »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 11 Avril 2018
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Laïque italienne (✝ 1903)
Vierge.
Jeune chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la Passion.
Santa GemmaToute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix.
Guidée par les pères passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Illustration: photo d'Enrico Giannini prise en 1901, et conservée à 'la casa Giannini' des Sorelle missionarie di santa Gemma à Lucques (en italien).
Pie XI, le 14 mai 1933, la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
À Lucques en Toscane, en 1903, sainte Gemma Galgani, vierge.
Remarquable par sa contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi saint, à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain
Vierge.
Jeune chrétienne morte à vingt-cinq ans; elle fut favorisée, chaque vendredi, pendant les dix-huit derniers mois de sa vie, des stigmates de la Passion.
Santa GemmaToute sa vie, Sainte Gemma Galgani servit humblement le Seigneur, attachée au mystère de la croix.
Guidée par les pères passionistes, elle connut de lourdes épreuves, fut marquée des stigmates et fit preuve d'une admirable patience jusqu'à sa mort en 1903.
Illustration: photo d'Enrico Giannini prise en 1901, et conservée à 'la casa Giannini' des Sorelle missionarie di santa Gemma à Lucques (en italien).
Pie XI, le 14 mai 1933, la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Pie XII le 2 mai 1940.
À Lucques en Toscane, en 1903, sainte Gemma Galgani, vierge.
Remarquable par sa contemplation de la Passion du Seigneur et sa patience à supporter les douleurs, elle acheva une vie angélique le Samedi saint, à l’âge de vingt-cinq ans.
Martyrologe romain
Commémorée le 11 Avril (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 16 Mai par la Famille Passioniste et le diocèse de Lucques.
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu.
À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table.
A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation.
Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Borgonuovo di Camigliano (Lucques), de Enrico Galgani, pharmacien, et Aurelia Landi ; elle fut Baptisée le lendemain.
Elle était la cinquième de huit enfants (cinq garçons et trois filles dont elle était la première en ordre de naissance).
Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers Dieu.
À peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école ; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son cœur.
Dieu marqua cette enfant de prédilection du sceau de sa Croix ; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
À cet âge, son plus ardent désir était de Communier, mais la coutume ne le permettait pas.
Voyant qu'elle dépérissait à vue d'œil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec Joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table.
A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de Dieu.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès l'âge de vingt ans.
Orpheline, elle fut placée dans une famille amie où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait mener dans le monde une vie cachée dans Le Christ.
Un premier Vendredi du mois de Mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie : devenir Religieuse Passioniste. Hélas ! Ses démarches sont repoussées.
Le 8 Juin 1899, Gemma reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement.
« Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer », lui dit Jésus la veille de la Fête du Sacré-Cœur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas.
Gemma participait aux douleurs du Christ ; elle connut sa sueur de sang, son couronnement d'épines et ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups ; Gemma souffrait tout en esprit de réparation.
Au cours de la dernière maladie qui la terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir s'ouvrir le Ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant calvaire en expiation des péchés commis dans le Sacerdoce.
Les tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais sa patience ne faiblit point ; elle s'offrit continuellement en victime d'holocauste jusqu’au jour de sa mort, le 11 Avril 1903, Samedi Saint, à 13h45.
Gemma Galgani a été Béatifiée le 14 Mai 1933 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée, le 2 Mai 1940, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Pour un approfondissement biographique :
Ste Gemma Galgani
Ste Gemma Galgani
« Ô Sainte Gemma, miroir de l'innocence et de la Pénitence,
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
pouvons nous, nous qui humblement invoquons l'intercession Céleste,
obtenir de toi la grâce de la Pureté dans toutes nos pensées, paroles et actions.
Amen ».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 12 Avril 2018
Fête de Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
Fête de Sainte Thérèse des Andes (Jeanne Fernandez Solar), en Religion Thérèse de Jésus, Carmélite (+ 1920).
L’Ordre du Carmel célèbre sa Fête le 13 Juillet, alors que le martyrologe romain la célèbre le 12 Avril, date de sa mort (sa naissance à la Vie éternelle).
Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar)
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (✝ 1920)
Jeune fille gaie et sportive, née dans une famille pieuse, elle est ouverte aux pauvres et aux problèmes de son temps.
Elle entre au Carmel le 7 mai 1919 et y meurt après avoir prononcé ses vœux à l'article de la mort (typhus) le 12 avril 1920.
Béatifiée par Saint Jean-Paul II à Santiago de Chili le 3 Avril 1987, puis Canonisée le 21 mars 1993. (homélie en italien )
Teresa de Jesús "de los Andes" (1900-1920).
Pourquoi sainte Thérèse des Andes?
Biographie [Anglais, Espagnol, Italien, Portugais]
Voir aussi Sainte Thérèse de Jésus "de los Andes" (Juanita Fernández Solar) est la première chilienne et la première carmélite américaine élevée à l'honneur des autels... - Santuario de Santa Teresa de Los Andes
Une internaute nous signale:
"sur notre Bréviaire de l'Ordre du Carmel, sa Fête est fixée au 13 Juillet"
Au 12 Avril au martyrologe romain:
À Los Andes au Chili, en 1920, Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar), vierge.
Novice chez les Carmélites déchaussées, elle offrit à Dieu sa vie, comme elle le disait, pour le monde pécheur, et mourut du typhus dans sa vingtième année.
Martyrologe romain
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
Carmélite chilienne - Teresa de Los Andes (✝ 1920)
Jeune fille gaie et sportive, née dans une famille pieuse, elle est ouverte aux pauvres et aux problèmes de son temps.
Elle entre au Carmel le 7 mai 1919 et y meurt après avoir prononcé ses vœux à l'article de la mort (typhus) le 12 avril 1920.
Béatifiée par Saint Jean-Paul II à Santiago de Chili le 3 Avril 1987, puis Canonisée le 21 mars 1993. (homélie en italien )
Teresa de Jesús "de los Andes" (1900-1920).
Pourquoi sainte Thérèse des Andes?
Biographie [Anglais, Espagnol, Italien, Portugais]
Voir aussi Sainte Thérèse de Jésus "de los Andes" (Juanita Fernández Solar) est la première chilienne et la première carmélite américaine élevée à l'honneur des autels... - Santuario de Santa Teresa de Los Andes
Une internaute nous signale:
"sur notre Bréviaire de l'Ordre du Carmel, sa Fête est fixée au 13 Juillet"
Au 12 Avril au martyrologe romain:
À Los Andes au Chili, en 1920, Sainte Thérèse de Jésus (Jeanne Fernandez Solar), vierge.
Novice chez les Carmélites déchaussées, elle offrit à Dieu sa vie, comme elle le disait, pour le monde pécheur, et mourut du typhus dans sa vingtième année.
Martyrologe romain
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
Biographie
Son enfance
Juana (Juanita) Fernandez Solar (en religion sœur Thérèse de Jésus) dite Thérèse des Andes, est née le 13 juillet 1900 à Santiago du Chili, d'une famille nombreuse, Chrétienne et aisée (son père est propriétaire d'une grande propriété agricole).
Ses parents, Miguel Fernandez et Lucia Solar ont eu sept enfants :
Lucia, Miguel, Luis, Juana (qui mourut en bas âge), Rebeca, Ignacio et Juanita. Elle est baptisée deux jours après sa naissance.
À partir de l'âge de 6 ans, elle accompagne sa mère tous les jours à la Messe, et fait sa Première Communion en Septembre 1910.
Dès lors, elle s'efforcera de Communier tous les jours.
Dès 1907 elle pratique quotidiennement la récitation du Rosaire, et s'évertue à dominer son caractère vif en se rendant disponible aux autres, et aux pauvres en particulier.
Thérèse est une jeune fille tout à fait ordinaire, pratiquant le sport, surtout la natation et l'équitation.
Elle apprécie les études qu'elle fait au collège des religieuses du Sacré-Cœur, et elle aide à la vie de la maison.
Toutefois, sa santé chancelante a donnée de gros soucis à sa famille. Elle est régulièrement malade durant son adolescence.
A l'âge de 14 ans elle doit être opérée d'une appendicite (opération délicate et risquée à l'époque).
C'est à ce moment qu'elle découvre “Histoire d'une âme”,Cliquer récit autobiographique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.Cliquer
Thérèse rédige elle aussi un journal qu'elle intitulera « Histoire de la vie d'une de ses filles ».
Elle dédiera ce journal à la Mère Julia Rios de la Communauté Religieuse gérant le collège.
En 1915, Thérèse entre avec sa sœur Rebeca, comme interne au collège du Sacré-Cœur. Cette séparation du foyer familiale lui coute beaucoup.
Thérèse a aussi une grande attention envers les pauvres. Elle prend sous son aile un jeune enfant, Juanito, qui habite le bidonville de Santiago.
Jusqu'à son entrée au Carmel, elle veille à lui donner un repas quotidien et des vêtements, allant jusqu'à vendre sa montre pour lui acheter des souliers.
Au collège, elle vient en aide aux élèves pauvres ou ayant des difficultés scolaires. Durant ses vacances scolaires, elle enseigne le catéchisme aux enfants des fermiers travaillant pour son père.
Le désir du Carmel
Le jour de ses 15 ans, en 1915, Thérèse décide d'entrer au Carmel.
Deux ans plus tard, elle lit et découvre la vie d'Elisabeth de La Trinité ce qui confirmera son souhait.Cliquer
Thérèse aura une grande affinité spirituelle avec Elisabeth de la Trinité (qui n'était pas encore Béatifiée, et ne le sera qu'en 1984).
Elle a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Elle entretient une correspondance assidue avec la Mère Prieure du Carmel de Los Andes, visite le Monastère, et demande son entrée dans la Communauté Carmélitaine.
En 1918 elle quitte le collège pour venir s'occuper du foyer familial car sa sœur ainée, qui avait cette charge, vient de se marier.
Le 25 Mars 1919 elle rédige une lettre à son père pour lui demander l'autorisation d'entrer au Carmel.
Avec l'accord de ce dernier, elle entre en clôture le 7 Mai et prend le nom de Thérèse de Jésus.
Au Carmel
Le 14 octobre 1919, elle entame son noviciat (prise d'habit). Bien qu'étant encore novice, elle entame une énorme correspondance avec des personnes extérieures au Carmel.
Ses biographes relatent que Thérèse a vécu au Carmel de grandes unions Mystiques, mais également des sécheresses spirituelles.
Mais dans les premiers jours de 1920, elle tombe gravement malade et déclare qu'elle mourra dans un mois.
Les médecins découvrent tardivement qu'elle est atteinte du Typhus.
Le 5 Avril, elle reçoit les derniers Sacrements et le lendemain fait sa profession Religieuse.
Le 12 Avril, vers 19 heures, elle meurt alors qu'elle n'avait pas vingt ans.
Ses obsèques sont célébrées le 14 Avril au milieu d'une foule considérable qui considère déjà Thérèse comme une Sainte.
À noter que sa sœur cadette, Rebecca, entre à son tour dans ce même Carmel le 23 Novembre 1920 et prend le nom Thérèse du Divin Cœur.
Elle y décède le 31 décembre 1942.
Béatification - Canonisation
Le miracle
Le 7 décembre 1988, Marcela, une jeune fille de 11 ans, lors d'une sortie scolaire à la piscine de Santiago, se noie accidentellement dans le grand bain et reste plus de cinq minutes au fond de la piscine.
Ses camarades de classe et leur enseignante prient Thérèse des Andes de la sauver.
Amenée dans un état très grave à l'hôpital, dans l'unité de soins intensifs, elle récupère complètement en l'espace de quelques heures.
La science médicale n'a pas eu d'explication pour ce cas. Telle fut la conclusion unanime des cinq médecins qui examinèrent ce cas à Rome, pour la Congrégation pour les causes des saints.
Ils déclarèrent son caractère extraordinaire.
Ce miracle a été attribué, par l'Église Catholique à l'intercession de Thérèse des Andes, et à permis la Béatification de la jeune Religieuse.
Procès et Canonisation
Le 20 mars 1947 s'ouvre le procès diocésain en vue de sa Béatification. Celui-ci se termine en 1971.
Le 22 mars 1986, elle est déclarée vénérable.
Elle est Béatifiée le 03 Avril 1987 à Santiago du Chili par le Pape Jean-Paul II.
Et elle est Canonisée le 21 Mars 1993 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Lors de la cérémonie de Canonisation, le Pape a déclaré :
« À une société sécularisée qui vit en tournant le dos à Dieu, je présente avec une vive joie, comme modèle de l'éternelle jeunesse de l'Évangile, cette Carmélite Chilienne.
Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine.
La vie de la Bienheureuse Thérèse crie doucement depuis son cloître:
Dieu seul suffit !».
L'ordre du Carmel la Fête le 13 Juillet, jour anniversaire de sa naissance, bien qu'elle soit décédée un 12 Avril.
Reconnaissance posthume
Sainte Thérèse des Andes est la première Sainte du Chili, et la troisième sainte Canonisée de l’Amérique latine ; les deux autres sont Rose de Lima,Cliquer et Maríana de Paredes y Flores.Cliquer
En 1987, un sanctuaire est construit à Auco (proche du Carmel de Los Andes) pour accueillir les reliques de la Religieuse.
En 1989, la télévision Chilienne réalise un film Teresa de Los Andes, racontant sa vie.
Ce film de 5 épisodes d'une durée de 6h30 a été réédité en Septembre 2009.
Le 6 Octobre 2004, une statue de Thérèse des Andes est installée au Vatican, dans les murs de la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape Jean-Paul II.
Thérèse des Andes est la première sainte latino-américaine à bénéficier de cet honneur.
Ses écrits
Morte très jeune, Thérèse n'a pas eu le temps de rédiger une œuvre de synthèse comme beaucoup de grands saints. Elle laisse cependant plusieurs écrits qui montrent son Amour pour Dieu, son testament spirituel.
Sa Correspondance
164 lettres écrites, depuis l'âge de 10 ans jusqu'à sa mort, et conservées par leurs destinataires (parents, frères et sœurs, directeurs spirituels et amis).
Le Journal
Ecrit entre 1915 et 1919, sans doute à la suggestion de la Mère Ríos du collège du Sacré-Cœur à Santiago (où Juanita était élève).
En entrant au Carmel, Thérèse voulait bruler ce journal où elle révèle l'intimité de sa relation avec Dieu.
Sa mère obtient de le conserver en souvenir, et elle ne le lira qu'après la mort de sa fille.
Citations
•« [...] L'histoire que vous allez lire n'est pas l'histoire de ma vie, mais la vie intime d'une pauvre âme que, sans aucun mérite de sa part, Jésus-Christ a aimée spécialement et a comblée de bienfaits et de grâces. L'histoire de mon âme se résume en deux mots: souffrir et aimer. Ils contiennent ma vie entière depuis que je me rendis compte de tout, c'est-à-dire vers les six ans, ou même avant. J'ai souffert, mais le bon Jésus m'a appris à souffrir en silence et à épancher en lui mon pauvre petit cœur. ». (Journal 1 )
•« Et si par faiblesse je tombe, Jésus chéri, je te regarderai dans ta montée au Calvaire et aidée par toi, je me relèverai. Ne permets pas que je t'offense, pas même légèrement. Je préfère mille morts plutôt que de te faire la plus légère peine. ». (Journal 17)
•« La méditation, miroir de l'âme [...] Tous les jours je fais ma méditation et je vois combien elle m'est une grande aide pour me sanctifier. C'est le miroir de l'âme. En elle on se connaît vraiment soi-même. ». (Journal 18)
•« On a prêché à merveille sur l'éducation qui consiste à prendre possession des facultés pour Dieu. La prudence est la science des saints, des sages. La prudence et la modestie forment le cadre dans lequel se placent les autres vertus. L'éducation de la femme est plus importante que celle de l'homme car elle, ensuite, le formera. ». (journal 40)
•« Quand j'aime, c'est pour toujours. Une carmélite n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a aimées dans le monde.»
« Je dois m'efforcer pour procurer le bonheur des autres. Ma résolution est de me sacrifier pour tous.»
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
Cliquer
Son enfance
Juana (Juanita) Fernandez Solar (en religion sœur Thérèse de Jésus) dite Thérèse des Andes, est née le 13 juillet 1900 à Santiago du Chili, d'une famille nombreuse, Chrétienne et aisée (son père est propriétaire d'une grande propriété agricole).
Ses parents, Miguel Fernandez et Lucia Solar ont eu sept enfants :
Lucia, Miguel, Luis, Juana (qui mourut en bas âge), Rebeca, Ignacio et Juanita. Elle est baptisée deux jours après sa naissance.
À partir de l'âge de 6 ans, elle accompagne sa mère tous les jours à la Messe, et fait sa Première Communion en Septembre 1910.
Dès lors, elle s'efforcera de Communier tous les jours.
Dès 1907 elle pratique quotidiennement la récitation du Rosaire, et s'évertue à dominer son caractère vif en se rendant disponible aux autres, et aux pauvres en particulier.
Thérèse est une jeune fille tout à fait ordinaire, pratiquant le sport, surtout la natation et l'équitation.
Elle apprécie les études qu'elle fait au collège des religieuses du Sacré-Cœur, et elle aide à la vie de la maison.
Toutefois, sa santé chancelante a donnée de gros soucis à sa famille. Elle est régulièrement malade durant son adolescence.
A l'âge de 14 ans elle doit être opérée d'une appendicite (opération délicate et risquée à l'époque).
C'est à ce moment qu'elle découvre “Histoire d'une âme”,Cliquer récit autobiographique de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.Cliquer
Thérèse rédige elle aussi un journal qu'elle intitulera « Histoire de la vie d'une de ses filles ».
Elle dédiera ce journal à la Mère Julia Rios de la Communauté Religieuse gérant le collège.
En 1915, Thérèse entre avec sa sœur Rebeca, comme interne au collège du Sacré-Cœur. Cette séparation du foyer familiale lui coute beaucoup.
Thérèse a aussi une grande attention envers les pauvres. Elle prend sous son aile un jeune enfant, Juanito, qui habite le bidonville de Santiago.
Jusqu'à son entrée au Carmel, elle veille à lui donner un repas quotidien et des vêtements, allant jusqu'à vendre sa montre pour lui acheter des souliers.
Au collège, elle vient en aide aux élèves pauvres ou ayant des difficultés scolaires. Durant ses vacances scolaires, elle enseigne le catéchisme aux enfants des fermiers travaillant pour son père.
Le désir du Carmel
Le jour de ses 15 ans, en 1915, Thérèse décide d'entrer au Carmel.
Deux ans plus tard, elle lit et découvre la vie d'Elisabeth de La Trinité ce qui confirmera son souhait.Cliquer
Thérèse aura une grande affinité spirituelle avec Elisabeth de la Trinité (qui n'était pas encore Béatifiée, et ne le sera qu'en 1984).
Elle a aussi une grande dévotion pour la Vierge Marie.
Elle entretient une correspondance assidue avec la Mère Prieure du Carmel de Los Andes, visite le Monastère, et demande son entrée dans la Communauté Carmélitaine.
En 1918 elle quitte le collège pour venir s'occuper du foyer familial car sa sœur ainée, qui avait cette charge, vient de se marier.
Le 25 Mars 1919 elle rédige une lettre à son père pour lui demander l'autorisation d'entrer au Carmel.
Avec l'accord de ce dernier, elle entre en clôture le 7 Mai et prend le nom de Thérèse de Jésus.
Au Carmel
Le 14 octobre 1919, elle entame son noviciat (prise d'habit). Bien qu'étant encore novice, elle entame une énorme correspondance avec des personnes extérieures au Carmel.
Ses biographes relatent que Thérèse a vécu au Carmel de grandes unions Mystiques, mais également des sécheresses spirituelles.
Mais dans les premiers jours de 1920, elle tombe gravement malade et déclare qu'elle mourra dans un mois.
Les médecins découvrent tardivement qu'elle est atteinte du Typhus.
Le 5 Avril, elle reçoit les derniers Sacrements et le lendemain fait sa profession Religieuse.
Le 12 Avril, vers 19 heures, elle meurt alors qu'elle n'avait pas vingt ans.
Ses obsèques sont célébrées le 14 Avril au milieu d'une foule considérable qui considère déjà Thérèse comme une Sainte.
À noter que sa sœur cadette, Rebecca, entre à son tour dans ce même Carmel le 23 Novembre 1920 et prend le nom Thérèse du Divin Cœur.
Elle y décède le 31 décembre 1942.
Béatification - Canonisation
Le miracle
Le 7 décembre 1988, Marcela, une jeune fille de 11 ans, lors d'une sortie scolaire à la piscine de Santiago, se noie accidentellement dans le grand bain et reste plus de cinq minutes au fond de la piscine.
Ses camarades de classe et leur enseignante prient Thérèse des Andes de la sauver.
Amenée dans un état très grave à l'hôpital, dans l'unité de soins intensifs, elle récupère complètement en l'espace de quelques heures.
La science médicale n'a pas eu d'explication pour ce cas. Telle fut la conclusion unanime des cinq médecins qui examinèrent ce cas à Rome, pour la Congrégation pour les causes des saints.
Ils déclarèrent son caractère extraordinaire.
Ce miracle a été attribué, par l'Église Catholique à l'intercession de Thérèse des Andes, et à permis la Béatification de la jeune Religieuse.
Procès et Canonisation
Le 20 mars 1947 s'ouvre le procès diocésain en vue de sa Béatification. Celui-ci se termine en 1971.
Le 22 mars 1986, elle est déclarée vénérable.
Elle est Béatifiée le 03 Avril 1987 à Santiago du Chili par le Pape Jean-Paul II.
Et elle est Canonisée le 21 Mars 1993 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
Lors de la cérémonie de Canonisation, le Pape a déclaré :
« À une société sécularisée qui vit en tournant le dos à Dieu, je présente avec une vive joie, comme modèle de l'éternelle jeunesse de l'Évangile, cette Carmélite Chilienne.
Elle apporte le témoignage limpide d'une existence qui proclame aux hommes d'aujourd'hui que c'est dans l'amour, l'adoration et le service de Dieu que résident la grandeur et la joie, la liberté et la pleine réalisation de la créature humaine.
La vie de la Bienheureuse Thérèse crie doucement depuis son cloître:
Dieu seul suffit !».
L'ordre du Carmel la Fête le 13 Juillet, jour anniversaire de sa naissance, bien qu'elle soit décédée un 12 Avril.
Reconnaissance posthume
Sainte Thérèse des Andes est la première Sainte du Chili, et la troisième sainte Canonisée de l’Amérique latine ; les deux autres sont Rose de Lima,Cliquer et Maríana de Paredes y Flores.Cliquer
En 1987, un sanctuaire est construit à Auco (proche du Carmel de Los Andes) pour accueillir les reliques de la Religieuse.
En 1989, la télévision Chilienne réalise un film Teresa de Los Andes, racontant sa vie.
Ce film de 5 épisodes d'une durée de 6h30 a été réédité en Septembre 2009.
Le 6 Octobre 2004, une statue de Thérèse des Andes est installée au Vatican, dans les murs de la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape Jean-Paul II.
Thérèse des Andes est la première sainte latino-américaine à bénéficier de cet honneur.
Ses écrits
Morte très jeune, Thérèse n'a pas eu le temps de rédiger une œuvre de synthèse comme beaucoup de grands saints. Elle laisse cependant plusieurs écrits qui montrent son Amour pour Dieu, son testament spirituel.
Sa Correspondance
164 lettres écrites, depuis l'âge de 10 ans jusqu'à sa mort, et conservées par leurs destinataires (parents, frères et sœurs, directeurs spirituels et amis).
Le Journal
Ecrit entre 1915 et 1919, sans doute à la suggestion de la Mère Ríos du collège du Sacré-Cœur à Santiago (où Juanita était élève).
En entrant au Carmel, Thérèse voulait bruler ce journal où elle révèle l'intimité de sa relation avec Dieu.
Sa mère obtient de le conserver en souvenir, et elle ne le lira qu'après la mort de sa fille.
Citations
•« [...] L'histoire que vous allez lire n'est pas l'histoire de ma vie, mais la vie intime d'une pauvre âme que, sans aucun mérite de sa part, Jésus-Christ a aimée spécialement et a comblée de bienfaits et de grâces. L'histoire de mon âme se résume en deux mots: souffrir et aimer. Ils contiennent ma vie entière depuis que je me rendis compte de tout, c'est-à-dire vers les six ans, ou même avant. J'ai souffert, mais le bon Jésus m'a appris à souffrir en silence et à épancher en lui mon pauvre petit cœur. ». (Journal 1 )
•« Et si par faiblesse je tombe, Jésus chéri, je te regarderai dans ta montée au Calvaire et aidée par toi, je me relèverai. Ne permets pas que je t'offense, pas même légèrement. Je préfère mille morts plutôt que de te faire la plus légère peine. ». (Journal 17)
•« La méditation, miroir de l'âme [...] Tous les jours je fais ma méditation et je vois combien elle m'est une grande aide pour me sanctifier. C'est le miroir de l'âme. En elle on se connaît vraiment soi-même. ». (Journal 18)
•« On a prêché à merveille sur l'éducation qui consiste à prendre possession des facultés pour Dieu. La prudence est la science des saints, des sages. La prudence et la modestie forment le cadre dans lequel se placent les autres vertus. L'éducation de la femme est plus importante que celle de l'homme car elle, ensuite, le formera. ». (journal 40)
•« Quand j'aime, c'est pour toujours. Une carmélite n'oublie jamais. Depuis sa petite cellule, elle accompagne les âmes qu'elle a aimées dans le monde.»
« Je dois m'efforcer pour procurer le bonheur des autres. Ma résolution est de me sacrifier pour tous.»
"Voilà le nouvel hymne d'Amour Chrétien qui jaillit spontanément de cette jeune Chrétienne, un Amour qui ne détruit pas les valeurs humaines, mais qui les élève et les transfigure" (Jean Paul II).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 13 Avril 2018
Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
jeune martyr séminariste (✝ 1945)
Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 13 avril 1945) martyr, décret du 28 mars 2013, en italien, béatifié le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)Cliquer
Site officiel du bienheureux Rolando Rivi (en italien)Cliquer
Né en 1931 dans une famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre
Quand en 1944 le séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui, continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire.
Mais le 10 avril 1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance en son amour et en sa miséricorde.
Le pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013:Cliquer
Rolando Rivi, un séminariste de cette terre, l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque de l’Évangile.
Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui.
Un bel exemple pour les jeunes!
- Rolando Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)Cliquer
- Rolando Rivi presto Beato, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 13 avril 1945) martyr, décret du 28 mars 2013, en italien, béatifié le 5 octobre 2013 à Modène (site du diocèse, en italien)Cliquer
Site officiel du bienheureux Rolando Rivi (en italien)Cliquer
Né en 1931 dans une famille paysanne, garçon vif et intelligent, il mûrit assez tôt sa vocation au sacerdoce et c'est en 1942 alors que l'Italie est déjà en guerre qu'il entre au séminaire et revêt la soutane qu'il ne quittera pas jusqu'à son martyre
Quand en 1944 le séminaire est occupé par les soldats allemands, Rolando, rentré chez lui, continue ses études sous la direction du curé de la paroisse qui a été pour lui un guide et un enseignant.
Son amour pour le Christ est un témoignage pour les jeunes de la région et les attire.
Mais le 10 avril 1945, il est capturé dans un climat de haine envers les prêtres, il est torturé, battu et emmené dans la forêt le 13 avril à 14 ans, après avoir été dépouillé de sa soutane, il est abattu de 2 balles dans la tête et dans le cœur, réaffirmant à cet ultime instant son appartenance à Jésus et sa confiance en son amour et en sa miséricorde.
Le pape François à l'Angelus du 6 octobre 2013:Cliquer
Rolando Rivi, un séminariste de cette terre, l’Émilie, tué en 1945, à l’âge de 14 ans, en haine de la foi, coupable uniquement de porter la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui élevait sa voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l’immédiat après-guerre.
Mais la foi en Jésus vainc l’esprit du monde! Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, témoin héroïque de l’Évangile.
Et combien de jeunes de 14 ans ont aujourd’hui devant les yeux cet exemple: un jeune courageux, qui savait où il devait aller, qui connaissait l’amour de Jésus dans son cœur, et qui a donné sa vie pour Lui.
Un bel exemple pour les jeunes!
- Rolando Rivi, modèle de foi pour les jeunes de 14 ans (Zénit)Cliquer
- Rolando Rivi presto Beato, diocèse de Reggio Emilia Guastalla (en italien)
Pour un approfondissement biographique
Rolando Rivi
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