Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
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Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
@Ami de Saint Bernard, je viens de lire cette prophétie sur votre site : Anne-Catherine Emmerich: Ils veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui. Ils veulent en imposer un qui livre tout aux ennemis.
Source : http://www.medias-presse.info/la-cri-de-douleur-du-cardinal-chinois-joseph-zen-au-pape-francois-maintenant-nous-allons-mourir-des-mains-de-notre-pere/59251
[info] Mise au Point du Peuple de la Paix. L'opinion émise ci-dessus ne fait pas partie de l'Enseignement de l'Église catholique.
votre suggestion anti pape est indécente par le lien que vous faites entre la vision spécifique de Anne Catherine Emmerich et cet appel au pape Francois .
Qui vous dit que le pasteur à qui "ils " veulent enlever le pâturage , n'est pas le pape François ? et que ce pâturage lui sera enlevé et confié à un autre qui sera imposé ?
signe azais [/info]
MPI -Le cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au pape François : « Maintenant nous allons mourir des mains de notre Père. »
Source : http://www.medias-presse.info/la-cri-de-douleur-du-cardinal-chinois-joseph-zen-au-pape-francois-maintenant-nous-allons-mourir-des-mains-de-notre-pere/59251
[info] Mise au Point du Peuple de la Paix. L'opinion émise ci-dessus ne fait pas partie de l'Enseignement de l'Église catholique.
votre suggestion anti pape est indécente par le lien que vous faites entre la vision spécifique de Anne Catherine Emmerich et cet appel au pape Francois .
Qui vous dit que le pasteur à qui "ils " veulent enlever le pâturage , n'est pas le pape François ? et que ce pâturage lui sera enlevé et confié à un autre qui sera imposé ?
signe azais [/info]
Dernière édition par Lavèze le Sam 6 Aoû 2016 - 9:45, édité 2 fois (Raison : Correction Titre)
L15648- Contre le nouvel ordre mondial
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
.
Dernière édition par azais le Sam 6 Aoû 2016 - 0:21, édité 1 fois
azais- MEDIATEUR
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Les informations que l'on diffuse ici au sujet du Saint Siège et de certaines régions de l'Eglise très éloignées de notre quotidien doivent faire l'objet d'une rédaction et d'une relation très prudentes et documentées. Evitons de nous rendre responsables d'un manque de prudence et de charité.
Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
A Mr. Azaïs,
Je ne vois pas ce que l'indécence vient faire dans la relation que j'ai faite entre le témoignage pourtant très éloquent de Mgr ZEN et cette prophétie. Avez-vous bien lu cet article, entendu le cri d'alerte du Cardinal Zen, mesuré la gravité de la situation ?
Justement, figurez-vous que, si j'ai fait la relation avec cette prophétie, c'est que je me suis dit exactement ce que vous relevez à votre tour.
Par contre, pour la suite j'ai du mal à vous suivre...
Vous voulez dire un 3ème pape ?... manquerait plus que ça !
Bonsoir !
Je ne vois pas ce que l'indécence vient faire dans la relation que j'ai faite entre le témoignage pourtant très éloquent de Mgr ZEN et cette prophétie. Avez-vous bien lu cet article, entendu le cri d'alerte du Cardinal Zen, mesuré la gravité de la situation ?
Justement, figurez-vous que, si j'ai fait la relation avec cette prophétie, c'est que je me suis dit exactement ce que vous relevez à votre tour.
Par contre, pour la suite j'ai du mal à vous suivre...
Vous voulez dire un 3ème pape ?... manquerait plus que ça !
Bonsoir !
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L15648- Contre le nouvel ordre mondial
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Je met ici cette article:
Depuis l’arrivée du pape François sur le siège pétrinien, un dialogue entre Pékin et Rome s’est instauré. Les modalités de la reddition de l’Église catholique entre les mains du gouvernement athée de Chine font bondir le cardinal émérite de Hong Kong, Joseph Zen. L’accord prévoit la reconnaissance réciproque des évêques, ceux de l’Association patriotique choisis par l’État et ceux de l’Église clandestine, et la main-mise de l’État sur la structure ecclésiale. L’ecclésiastique chinois met en lumière les ambiguïtés du dialogue et des rapports diplomatiques entre le Vatican et la Chine : l’appartenance à l’Association patriotique que Benoît XVI définissait comme ‘incompatible » avec la doctrine catholique; les silences envers le persécutions subies par les fidèles; les ambiguïtés sur la nomination des évêques. Une critique forte du retour à l’Ostpolitik vaticane mis à la mode sous Paul VI.
Le cardinal Zen, qui après avoir collaboré un temps s’est engagé courageusement dans la lutte contre le gouvernement communiste chinois et a connu les violences et les répressions du régime maoïste, explique ses doutes et ses objections à un tel accord dans un article paru sur son blog et publié sur AsiaNews. Le cardinal avait fait, il y a quelque mois, un appel aux catholiques chinois, « Retirons-nous avec dignité », qui a été durement critiqué dans la presse proche du Vatican, le Vatican Insider. Aujourd’hui, il explique sa pensée : « accepter la défaite », « accepter les catacombes. »
« Mais de quelle défaite s’agit-il ? On sait qu’en Chine le régime athée a toujours voulu contrôler totalement les religions. Jusqu’à maintenant des groupes importants de catholiques, tant dans la clandestinité que dans l’Église officielle, avec de grands sacrifices, restent fidèles à l’Église fondée par Jésus-Christ sur Pierre et les apôtres. Mais aujourd’hui, se présente à eux le spectre d’une déclaration provenant des autorités de l’Église leur disant de changer de cap. Ce qui était déclaré contraire à la doctrine et à la discipline de l’Église deviendra légitime et normal, tous devront se soumettre au Gouvernement qui gère la Chine, tous devront obéir aux évêques qui jusqu’à maintenant étaient illégitimes et même excommuniés. Alors, ils se sont trompés pendant des décennies ces pauvres qui « se sont confrontés » au gouvernement?
Mon appel est pour préparer les âmes à une telle éventualité, laquelle semblait impossible dans le passé, et aujourd’hui se présente comme très probable. Comment faire ? En acceptant de retourner à la condition des catacombes. Les catacombes ne sont pas une situation ordinaire. Mais quand l’ordinaire est illégitime et le légitime n’est pas permis, il n’y a pas d’autre choix que de s’en tenir fermement au légitime dans une condition pas ordinaire. (…)
Je me rappelle d’une expression apparue il y a déjà quelque temps sur un site Internet catholique en Chine : « Depuis tant d’années nos ennemis n’ont pas réussi à nous faire mourir. Maintenant, il s’agit de mourir des mains de notre Père. D’accord, allons mourir. » (…)
A notre adhésion aux dispositions romaines, il y a une limite, la limite de la conscience. Nous ne pouvons pas suivre cet éventuel accord si notre conscience nous le montre comme contraire à l’authentique foi catholique. Le pape François a souvent défendu l’objection de conscience, …, il ne niera pas à ses fils ce droit. Cette limite à notre adhésion la rend encore plus douloureuse. Ce sera pour moi un vrai déchirement du cœur, entre l’instinct salésien de dévotion au pape et l’impossibilité de le suivre jusqu’au bout dans le cas où, par exemple, il nous encouragerait à embrasser l’Association patriotique et à entrer dans une Église totalement asservie à un Gouvernement athée.
Nous devrons refuser de faire ce pas objectivement parce qu’il est en contradiction avec l’autorité pontificale. Car dans le cas actuel, nous voulons être fidèles au Pape (à la papauté, à l’autorité du Vicaire du christ) en dépit du Pape. (…) Nous confions au Juge éternel de juger si la vraie communion réelle avec le Pape est la nôtre ou celle de ceux qui aujourd’hui, à haute voix, crient : « Allons, debout, tous, obéissons au Pape, quoiqu’il décide ! »
J’ai dit que l’éventualité d’un accord inacceptable se présente comme fort probable. J’ai dit qu’encore maintenant nous espérons que ce fait ne se vérifie pas. Donc, il n’y a rien de certain encore. Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d’excitation ? (…) C’est vrai, nous ne savons rien de certain, nous sommes tenus totalement à l’obscur. Nous savons que les contacts sont entrain de se multiplier, mais nous ne savons rien de ce qui est traité dans ces colloques. »
Les tractatives entre la Chine et le Saint-Siège se font en catimini, sont une affaire strictement privée réservée à la Curie romaine qui n’en informe même pas les cardinaux chinois résidents à Rome explique le cardinal Zen dans son article. Il compare ce comportement depuis l’arrivée de François avec l’attitude romaine passée : il existait déjà des contacts non officiels entre les deux parties mais les ecclésiastiques chinois étaient mis au courant du dialogue en cours et pouvaient en discuter.
« Extrême dédain même dans la tradition de correction de la Curie Romaine, écrit Joseph Zen. C’est triste de constater que les grands promoteurs du dialogue l’éliminent à l’intérieur de l’Église. Face à cette absence totale de communication, on essaye de faire des conjonctures et de deviner en mettant ensemble des fragments de nouvelles qui nous parviennent d’ici, de là. (…) Le cadre que l’on réussit à tracer n’est pas encourageant du tout. Il semble bien que la direction prise est celle que nous craignons. (…)
Je suis la voix des sans voix non seulement pour protester contre les autorités communistes. Je le suis aussi pour poser des questions aux autorités romaines. (…) D’abord nous devons reconnaître que le communisme est une vraie dictature. Nos seigneurs de la Curie Romaine ont-ils jamais étudié le Marxisme-léninisme ? (…) Dans les dictatures il n’y a pas de compromis, il y a seulement l’absolue soumission, l’esclavage et l’humiliation. Alors, nier le dialogue ? Non. Mais il faut aussi aller à la table du dialogue disposés à admettre à la fin, même si c’est pour la centième fois, que le dialogue n’est pas encore possible. Les communistes… viennent cependant volontiers dialoguer dans l’espoir de porter à la maison une signature, une bénédiction finale du pape sur l’actuel état anormal de cette Église (l’Église officielle chinoise, ndlr) qui est objectivement schismatique. Pour réussir à conclure le dialogue à tout coup, sommes-nous disposés à payer le prix de « canoniser » une église schismatique ? (…)
Oh Seigneur, n’avez-vous pas dit à Pierre « confirme tes frères! » ?
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/la-cri-de-douleur-du-cardinal-chinois-joseph-zen-au-pape-francois-maintenant-nous-allons-mourir-des-mains-de-notre-pere/59251
Depuis l’arrivée du pape François sur le siège pétrinien, un dialogue entre Pékin et Rome s’est instauré. Les modalités de la reddition de l’Église catholique entre les mains du gouvernement athée de Chine font bondir le cardinal émérite de Hong Kong, Joseph Zen. L’accord prévoit la reconnaissance réciproque des évêques, ceux de l’Association patriotique choisis par l’État et ceux de l’Église clandestine, et la main-mise de l’État sur la structure ecclésiale. L’ecclésiastique chinois met en lumière les ambiguïtés du dialogue et des rapports diplomatiques entre le Vatican et la Chine : l’appartenance à l’Association patriotique que Benoît XVI définissait comme ‘incompatible » avec la doctrine catholique; les silences envers le persécutions subies par les fidèles; les ambiguïtés sur la nomination des évêques. Une critique forte du retour à l’Ostpolitik vaticane mis à la mode sous Paul VI.
Le cardinal Zen, qui après avoir collaboré un temps s’est engagé courageusement dans la lutte contre le gouvernement communiste chinois et a connu les violences et les répressions du régime maoïste, explique ses doutes et ses objections à un tel accord dans un article paru sur son blog et publié sur AsiaNews. Le cardinal avait fait, il y a quelque mois, un appel aux catholiques chinois, « Retirons-nous avec dignité », qui a été durement critiqué dans la presse proche du Vatican, le Vatican Insider. Aujourd’hui, il explique sa pensée : « accepter la défaite », « accepter les catacombes. »
« Mais de quelle défaite s’agit-il ? On sait qu’en Chine le régime athée a toujours voulu contrôler totalement les religions. Jusqu’à maintenant des groupes importants de catholiques, tant dans la clandestinité que dans l’Église officielle, avec de grands sacrifices, restent fidèles à l’Église fondée par Jésus-Christ sur Pierre et les apôtres. Mais aujourd’hui, se présente à eux le spectre d’une déclaration provenant des autorités de l’Église leur disant de changer de cap. Ce qui était déclaré contraire à la doctrine et à la discipline de l’Église deviendra légitime et normal, tous devront se soumettre au Gouvernement qui gère la Chine, tous devront obéir aux évêques qui jusqu’à maintenant étaient illégitimes et même excommuniés. Alors, ils se sont trompés pendant des décennies ces pauvres qui « se sont confrontés » au gouvernement?
Mon appel est pour préparer les âmes à une telle éventualité, laquelle semblait impossible dans le passé, et aujourd’hui se présente comme très probable. Comment faire ? En acceptant de retourner à la condition des catacombes. Les catacombes ne sont pas une situation ordinaire. Mais quand l’ordinaire est illégitime et le légitime n’est pas permis, il n’y a pas d’autre choix que de s’en tenir fermement au légitime dans une condition pas ordinaire. (…)
Je me rappelle d’une expression apparue il y a déjà quelque temps sur un site Internet catholique en Chine : « Depuis tant d’années nos ennemis n’ont pas réussi à nous faire mourir. Maintenant, il s’agit de mourir des mains de notre Père. D’accord, allons mourir. » (…)
A notre adhésion aux dispositions romaines, il y a une limite, la limite de la conscience. Nous ne pouvons pas suivre cet éventuel accord si notre conscience nous le montre comme contraire à l’authentique foi catholique. Le pape François a souvent défendu l’objection de conscience, …, il ne niera pas à ses fils ce droit. Cette limite à notre adhésion la rend encore plus douloureuse. Ce sera pour moi un vrai déchirement du cœur, entre l’instinct salésien de dévotion au pape et l’impossibilité de le suivre jusqu’au bout dans le cas où, par exemple, il nous encouragerait à embrasser l’Association patriotique et à entrer dans une Église totalement asservie à un Gouvernement athée.
Nous devrons refuser de faire ce pas objectivement parce qu’il est en contradiction avec l’autorité pontificale. Car dans le cas actuel, nous voulons être fidèles au Pape (à la papauté, à l’autorité du Vicaire du christ) en dépit du Pape. (…) Nous confions au Juge éternel de juger si la vraie communion réelle avec le Pape est la nôtre ou celle de ceux qui aujourd’hui, à haute voix, crient : « Allons, debout, tous, obéissons au Pape, quoiqu’il décide ! »
J’ai dit que l’éventualité d’un accord inacceptable se présente comme fort probable. J’ai dit qu’encore maintenant nous espérons que ce fait ne se vérifie pas. Donc, il n’y a rien de certain encore. Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d’excitation ? (…) C’est vrai, nous ne savons rien de certain, nous sommes tenus totalement à l’obscur. Nous savons que les contacts sont entrain de se multiplier, mais nous ne savons rien de ce qui est traité dans ces colloques. »
Les tractatives entre la Chine et le Saint-Siège se font en catimini, sont une affaire strictement privée réservée à la Curie romaine qui n’en informe même pas les cardinaux chinois résidents à Rome explique le cardinal Zen dans son article. Il compare ce comportement depuis l’arrivée de François avec l’attitude romaine passée : il existait déjà des contacts non officiels entre les deux parties mais les ecclésiastiques chinois étaient mis au courant du dialogue en cours et pouvaient en discuter.
« Extrême dédain même dans la tradition de correction de la Curie Romaine, écrit Joseph Zen. C’est triste de constater que les grands promoteurs du dialogue l’éliminent à l’intérieur de l’Église. Face à cette absence totale de communication, on essaye de faire des conjonctures et de deviner en mettant ensemble des fragments de nouvelles qui nous parviennent d’ici, de là. (…) Le cadre que l’on réussit à tracer n’est pas encourageant du tout. Il semble bien que la direction prise est celle que nous craignons. (…)
Je suis la voix des sans voix non seulement pour protester contre les autorités communistes. Je le suis aussi pour poser des questions aux autorités romaines. (…) D’abord nous devons reconnaître que le communisme est une vraie dictature. Nos seigneurs de la Curie Romaine ont-ils jamais étudié le Marxisme-léninisme ? (…) Dans les dictatures il n’y a pas de compromis, il y a seulement l’absolue soumission, l’esclavage et l’humiliation. Alors, nier le dialogue ? Non. Mais il faut aussi aller à la table du dialogue disposés à admettre à la fin, même si c’est pour la centième fois, que le dialogue n’est pas encore possible. Les communistes… viennent cependant volontiers dialoguer dans l’espoir de porter à la maison une signature, une bénédiction finale du pape sur l’actuel état anormal de cette Église (l’Église officielle chinoise, ndlr) qui est objectivement schismatique. Pour réussir à conclure le dialogue à tout coup, sommes-nous disposés à payer le prix de « canoniser » une église schismatique ? (…)
Oh Seigneur, n’avez-vous pas dit à Pierre « confirme tes frères! » ?
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/la-cri-de-douleur-du-cardinal-chinois-joseph-zen-au-pape-francois-maintenant-nous-allons-mourir-des-mains-de-notre-pere/59251
murielmax aime ce message
Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
merci Charles Edouard de nous remettre l'article in extenso . C'est vrai ceux qui auront le courage de le lire car il n'est pas court , verront que les nuances s'imposent et qu'il faut bien intégrer un contexte complexe et une culture chinoise qui n'est pas la notre ; encore moins en matière ecclésiale
@laveze : j'ai dit " indécence " car votre propos laisse penser que le pape françois serait celui qui livre selon la prophétie de Anne catherine Emmerich l'Eglise à la Bete
. J'interrogeais quant à moi sur la pertinence d'une interprétation plus en conformité ( décence si vous preferez ) avec la vision d'un pape, successeur de Pierre, qui ne serait pas un loup dans la bergerie et le troupeau dont Jésus est la Tete et le Berger Divin
voici ce que je recevais dans un MP à ce propos :
[quote = " xxxx " ]
Je partage votre interrogation, pour moi le pasteur de Catherine Emmerich est le pape François.
L'attitude du vieux cardinal chinois me fait penser à celle de Mgr Lefebvre, excellent missionnaire, qui s'est détaché de la Communion catholique à la suite du concile, mais comment expliquer cela à Laveze sans risquer de le blesser davantage, surtout que si c'est le pape François ( à qui sera enlevé le siège de Pierre ) : il ne pourra le comprendre que quand ça va se produire.
Je pensais à "Rendez à César (ici la république de Chine) ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, mais comment le dire avec charité ? .[/quote]
Bon au moins je ne suis pas seul à penser que notre pape François n'est pas si mauvais pape que ça ...
Quant "au 3ème pape , non merci " nous sommes bien d'accord : celui la sera sans aucun doute un antipape ; du moins je le crois volontiers
@laveze : j'ai dit " indécence " car votre propos laisse penser que le pape françois serait celui qui livre selon la prophétie de Anne catherine Emmerich l'Eglise à la Bete
. J'interrogeais quant à moi sur la pertinence d'une interprétation plus en conformité ( décence si vous preferez ) avec la vision d'un pape, successeur de Pierre, qui ne serait pas un loup dans la bergerie et le troupeau dont Jésus est la Tete et le Berger Divin
voici ce que je recevais dans un MP à ce propos :
[quote = " xxxx " ]
Je partage votre interrogation, pour moi le pasteur de Catherine Emmerich est le pape François.
L'attitude du vieux cardinal chinois me fait penser à celle de Mgr Lefebvre, excellent missionnaire, qui s'est détaché de la Communion catholique à la suite du concile, mais comment expliquer cela à Laveze sans risquer de le blesser davantage, surtout que si c'est le pape François ( à qui sera enlevé le siège de Pierre ) : il ne pourra le comprendre que quand ça va se produire.
Je pensais à "Rendez à César (ici la république de Chine) ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, mais comment le dire avec charité ? .[/quote]
Bon au moins je ne suis pas seul à penser que notre pape François n'est pas si mauvais pape que ça ...
Quant "au 3ème pape , non merci " nous sommes bien d'accord : celui la sera sans aucun doute un antipape ; du moins je le crois volontiers
azais- MEDIATEUR
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
@Elysé a écrit sur le fil du pape François ( donc cette insertion n'est pas sur le bon fil ... une fois de plus @Elysé ):
Malgré le cardinal Zen, évêque émérite, le pape François soumet l’église de Chine au pouvoir communiste : vers une synthèse maçonne mondialiste ?
10 août 2016 16 h 05 min·
Cardinal Zen Pape François Eglise Chine Synthèse Maçonne Mondialiste
quiconque suit, même de très loin, l’actualité catholique en Chine, sait que la doctrine de l’Eglise est sans ambiguïté ni variation, et que l’accord que la diplomatie du pape François s’apprête à signer est une rupture sans précédent, assortie d’une tête à queue complète.
http://reinformation.tv/cardinal-zen-pape-francois-eglise-chine-synthese-maconne-mondialiste-mille-58538-2/
Après benoîtetmoi voila l'occasion de faire du copié-collé systématique de reinformation.tv pour réappuyer sur la pedale . En se servant d'un accord non encore signé, des supputations d'un cardinal évêque émérite , certes méritant , mais non représentatif de la réalité catholique chinoise qui est plus complexe que l'article ne le présente avec des oeillères toutes occidentales . Manifestement l'auteur de cet article méconnait cette réalité: encore une fois les catholiques "romains " chinois , très persécutés , il va de soi , cohabitent avec les catholiques chinois patriotiques ... et il n'y a PAS de vraie séparation entre ces deux "catholicités" : elle est floue en pratique .
Je le répète ( et jamais ne vous ne m'avez répondu quand il en a été question sous ma plume ) les communautés missionnaires et même les prêtres chinois en visite en europe savent bien les différences mais aussi que les groupes catholiques en pèlerinage à Rome ou en en des lieux saints mariaux, ou en Israel ( Soeur Claire Marie conduit en ce moment un pèlerinage en terres sainte en Israel , et elle revenait d'un autre pèlerinage à Medjugorje il y a 10 jours avec des dizaines de chinois ) regroupent des catholiques ET même des prêtres des deux sensibilités qui sont plus historiques et " politico -géographiques" que "religieuse " . Ils sont des frères et des soeurs , et se gardent bien de grossir le trait sur les dissensions ou les fossés ou les murs qui les séparent .
Rajouter une couche de maçonnique la dessus n'est pas très intelligent : comme si dans nos propres Eglises catholiques romaines , cette réalité n'existait pas ! Balayons donc devant nos propres portes ( je ne le dirai jamais assez ) . Le pape Jean Paul II qu'on interrogeait à propos des évêques et cardinaux qui seraient de cette double appartenance incompatible ( un catholique franc maçon est ipso facto excommunié selon la discipline catholique : alors un évêque franc maçon ça sonne un peu bizarre ... ) rétorquait " il n'y a pas assez de colonnes dans cette basilique ( du vatican) pour les dénombrer " .... mais le lendemain il disait aussitot : " obéissez à vos évêques "
Ailleurs aussi si on met la loupe sur les murs , les incompatibilités , les traitres dans l'Eglise , comment parvenir à la paix et à la fraternité catholique et même entre proches . Par contre Prier et adorer Dieu, Jésus et son Eucharistie , oui voila une Oeuvre Divine et de paix qui permet à Jesus et Marie de répandre l'Unité de l'Esprit Saint . Seul Jésus g fait tout : mais par notre foi et notre prière et notre Adoration (qui est le 1er des 10 commandements il me semble)
Recherchons la paix et non la division : ouvrons des phares de lumières et de Graces sur le monde . La ste Vierge se chargera de réunir ces foyers de Lumière et tissera la robe sans couture du Christ qui pourra revenir ainsi dans Sa Gloire et Sa Splendeur
Une attitude contraire est elle de l'Esprit Saint ?
Notre Dame de la Paix le dit bien et pas seulement en Yougoslavie dans ce pays symbolique des haines historiques qui ont ravagé familles voisines et villages voisins entre catholiques serbes , orthodoxes et musulmans pendant des siècles . Interrogez les : les enfants disent spontanément " si nous ne pardonnons pas nous ne pourrions pas vivre ensemble et dans la paix "... Redevenons simples et inspirés comme ces enfants qui ont vu leurs parents tués devant leurs yeux par les parents de leurs camarades d'écoles
il en va de même , au Rwanda et en de si nombreux endroits au Moyen Orient ... et bien sur , en Chine .
Elysé , par pitié , au NOM de Jésus: " sh'ma ! Adonai elohenu Adonai ehad "
Et le monde ira mieux je vous l'assure : un seul saint suffit à installer et répandre la paix sur la terre : serez vous celui la ?
azais- MEDIATEUR
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Pour le bon fil, je repost donc l'article EN ENTIER :
Malgré le cardinal Zen, le pape François soumet l’église de Chine au pouvoir communiste : vers une synthèse maçonne mondialiste ?
10 août 2016 16 h 05 min·
Cardinal Zen Pape François Eglise Chine Synthèse Maçonne Mondialiste
Le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong.
Malgré les objurgations désespérées du cardinal Zen, le pape François doit bientôt signer l’accord avec Pékin qui soumettra l’église de Chine au pouvoir communiste. Une rupture de la doctrine romaine qui manifeste l’alignement de François sur le projet mondialiste et illustre la grande synthèse maçonne en cours.
Au début du mois de juillet, la signature par le pape François d’un accord entre le Vatican et la Chine étant imminente, le cardinal Zen, évêque émérite de Hong Kong, mettait en garde les fidèles contre les dangers d’un tel accord, qui reviendrait à soumettre l’intégralité de l’église chinoise au pouvoir communiste. C’est déjà le cas aujourd’hui de l’église officielle chinoise, « l’association patriotique », dirigée par des laïques athées auxquels sont soumis les évêques nommés par Pékin, mais jusqu’à présent, depuis 1949, Rome avait toujours soutenu l’Eglise des catacombes, avec son clergé fidèle et ses fidèles dont certains ont connu le martyre, notamment durant la révolution culturelle.
Le cardinal Zen, sa conscience, et le pape François
Le cardinal Zen, dans son appel de juillet, demandait aux fidèles de l’église de Chine de ne pas tenir compte de l’accord s’il allait contre leur conscience et la foi catholique : « Nous ne pouvons pas suivre un éventuel accord s’il apparaît à notre conscience clairement contraire à la foi catholique authentique ».
Aussitôt, un journaliste connu de la Stampa, Gianni Valente, l’a vivement condamné dans le Vatican Insider. Présentant le cardinal Zen comme un « incorrigible combattant » opposé par système au « dialogue entre l’Eglise et la Chine », et l’a accusé de fomenter des dissensions, sinon un schisme. Ce dont Zen se défend, il préfère parler de « retrait en silence », et de l’impossibilité de suivre le pape François dans le cas, « par exemple, où il encouragerait à embrasser l’association patriotique et à rejoindre une église totalement asservie à un gouvernement athée ».
L’Eglise de Chine soumise à une constitution civile du clergé
Ce qu’exige le pape François en effet de l’église de Chine à travers l’accord négocié secrètement (les cardinaux chinois ont été mis sur la touche, la commission ad hoc supprimée : le pape François, si ouvert au dialogue interreligieux, ne dialogue pas à l’intérieur de l’Eglise, et la réforme de son gouvernement l’a entraîné en la matière à gouverner directement, sans passer par les institutions ordinaires, et sans beaucoup de respect des personnes), ce qu’il impose ressemble moins au ralliement demandé par Léon XIII à l’église de France qu’à la constitution civile du clergé décrétée par la Constituante en 1790. A la différence que celle-ci, instrument de soumission de l’Eglise par l’Etat, fut logiquement condamnée par Pie VI, et l’église de France se scinda entre clergé jureur et clergé réfractaire, dont beaucoup de membres furent martyrisés.
C’est le cas type d’empiètement du pouvoir civil sur le pouvoir religieux, de confusion du temporel et du spirituel au profit d’une dictature totalitaire. Ce qui était en germe en 1790 connut sa floraison en 1793 sous la terreur, et un plein épanouissement en Chine avec l’association patriotique installée et contrôlée depuis plus de soixante ans par le pouvoir communiste.
Ce que le pouvoir communiste a manqué, le pape François le réussit
Le cardinal Zen, qui se définit comme « la voix des sans voix », se pose des questions à propos des actions récemment vues en Chine qui « offensent la doctrine et la discipline de notre Eglise », et il en nomme quelques unes : « des évêques illégitimes et excommuniés officient dans des rites pontificaux et ordonnent des prêtres, des évêques légitimes assistent à des sacres illégitimes, (…) et Rome n’élève pas la voix. Nos frères de Chine n’ont-ils pas des raisons d’être troublés ? »
De voir les ouailles restées fidèles durant des décennies à Rome se retrouver soumises à l’église officielle et à ses procédures biaisées crève le cœur du cardinal Zen. « Les évêques choisis par une élection démocratique ? Il n’y a pas d’élection en Chine qui ne soit manipulée par le pouvoir. Approbation par la conférence épiscopale ? Il n’y a pas de conférence épiscopale en Chine, ce n’est qu’un nom ! Que va devenir l’Eglise souterraine fidèle à Rome ? Si tout le monde rejoint « l’Eglise chinoise », il n’y aura plus d’Eglise catholique en Chine. » Et Zen de constater : « Nous savons qu’en Chine le pouvoir athée a toujours voulu avoir la pleine maîtrise des religions. (…) Mais aujourd’hui (…) l’autorité de l’Eglise nous dit de changer d’orientation. Ce qui était déclaré opposé à la doctrine et à la discipline de l’Eglise va devenir légitime et normal, et chacun devra obéir à des évêques qui étaient jusqu’à aujourd’hui illégitimes et même excommuniés. » Et le cardinal Zen se remémore une phrase lue sur un site internet catholique : « Depuis longtemps nos ennemis n’arrivaient pas à nous tuer. Maintenant nous devons mourir des mains de notre père. »
En Chine le pouvoir communiste est impitoyable
Ce n’est pas le principe du dialogue que condamne Zen, c’est la rupture et la trahison auxquelles il amène. Il rappelle la première condition d’un dialogue sain posée par le pape François lors du colloque des évêques d’Asie en Corée, qui est « la cohérence avec sa propre identité ». Et de poser deux questions simples : « Un pouvoir totalitaire peut-il accepter une religion qui se prévaut de sa propre autorité suprême ? Une religion peut-elle se soumettre au pouvoir total d’un gouvernement athée ? » Et de rappeler pour l’occasion que le communisme existe toujours en Chine, qu’il constitue la pire forme de « dictature moderne », qu’il a tué des hommes par monceaux, et que s’il a peut-être moins besoin de tuer aujourd’hui, il demeure « un état de violence, la négation des droits de l’homme les plus fondamentaux ».
Poursuivant sur sa lancée, Zen constate que le pouvoir communiste est plus que jamais « arrogant à l’extérieur » et « oppresseur à domicile ». D’où cette question de bon sens : « Usera-t-il de gentillesse avec le Vatican ? Avec tout ce qui s’est passé récemment (enlèvement des croix, destructions d’églises, lavage de cerveau incessant sur le droit de l’Etat de guider, de diriger la religion), comment notre très éminent Secrétaire d’Etat dire que « les perspectives du dialogue sont prometteuses » ?
Le cardinal Zen fidèle au pape François malgré tout
Prometteuses pour qui ? En cas de rupture, le pouvoir communiste ne perd rien. Il attend tranquillement une signature, « la bénédiction finale du pape à l’anormale situation présente de l’église de Chine, qui, objectivement, est déjà schismatique. » La question est de savoir si le Vatican est prêt, pour conclure un accord à tout prix, à admettre « une église schismatique » ? Ce qu’il y a de frappant dans les propos du cardinal Zen, en dépit de l’interprétation qu’en donne Gianni Valente, c’est que, tout en décortiquant les erreurs du Vatican, et en refusant de s’y soumettre, il refuse clairement de se révolter contre le pape François. Il s’en explique par une sorte de comparaison : « Avez-vous remarquer qu’un enfant, quand sa mère lui donne la fessée, ne s’en va pas, il se cramponne à ses jambes, tout en hurlant et pleurant… il n’a nulle part pour s’enfuir de sa mère. » Et d’ajouter, la mort dans l’âme : « Nous ne devons pas critiquer ce que le pape approuve ».
Une rupture manifeste de la doctrine de l’Eglise
Le drame est qu’en fait de « fessée », l’accord préparé par le Vatican ressemble plus à un coup de couteau dans le dos. Et il est manifestement en rupture avec toute la tradition de l’Eglise catholique, constante, claire, et même récente. C’est d’ailleurs pourquoi le cardinal Zen a cité une lettre de Benoît XVI expliquant aux fidèles catholiques de Chine l’impossibilité pour eux de rejoindre l’association patriotique. Sans doute Valente parle-t-il « un résumé erroné du texte original », mais c’est lui apparemment qui n’a pas lu ledit original. On y trouve par exemple au chapitre VII, section 5 : « Il est clair que la prétention de quelques organismes, désirés par l’Etat et étrangers à la structure de l’Eglise, de se placer au-dessus des évêques et de guider la vie de la communauté ecclésiale, ne correspond pas à la doctrine catholique ». Et à la section six : « l’objectif déclaré des organismes mentionnés plus haut de mettre en œuvre les principes d’indépendance et d’autonomie, de direction par soi-même et de gouvernement démocratique de l’Eglise est incompatible avec la doctrine catholique ». Pour ceux qui n’auraient pas compris, l’association patriotique est nommément citée en note de bas de page. La cause est entendue et elle n’avait d’ailleurs pas besoin de l’être, quiconque suit, même de très loin, l’actualité catholique en Chine, sait que la doctrine de l’Eglise est sans ambiguïté ni variation, et que l’accord que la diplomatie du pape François s’apprête à signer est une rupture sans précédent, assortie d’une tête à queue complète.
Les habiletés du pape François
Ici, contrairement à d’autres cas qui se sont trouvés dans l’histoire contemporaine, et dans l’histoire récente de l’Eglise, il n’est pas « plus facile de faire son devoir que de le connaître », le devoir et la doctrine crèvent les yeux, les textes ne sont pas douteux, complexes ou mal connus. Il n’y a ni doute ni controverse. Il y a une doctrine raisonnée, étayée, constamment rappelée, et sur laquelle le pape François et ses assistants ont décidé de s’asseoir.
Rien, apparemment, ne justifie leur décision. Il n’y a pas de demande du clergé de Chine, ni des fidèles. Alors quoi ? Les optimistes prétendrons que le pape François, ayant pris la mesure du rapport des forces sur le terrain, officialise un schisme de fait pour empêcher un schisme formel. Effet de « l’habileté jésuite », cette politique de Gribouille serait une catastrophe morale et doctrinale pour l’Eglise mais aurait l’excuse de la « bonne volonté ». L’hypothèse ne vaut pas grand chose, le pape François étant beaucoup trop intelligent pour donner dans de pareilles illusions. Alors, il faut malheureusement penser à une solution beaucoup plus simple.
La grande synthèse maçonne et mondialiste
Le pape François, que l’on a vu sinueux sur la théologie de la libération, manifeste une tendance nette à s’aligner, sinon sur la théorie marxiste, du moins sur la diplomatie communiste. On l’a vu à Cuba, on le voit avec la Chine. Le communisme existe encore, il n’est pas mort, il régit encore et asservit entre un cinquième et un sixième de l’humanité, et le pape François, dans son opposition très vive à la puissance américaine et à sa théorie du choc des civilisations, a choisi le camp communiste.
C’est sa façon à lui de participer à la dialectique mondialiste, avec aussi ses flamboyantes déclarations en faveur de l’invasion de l’Europe par les migrants. Son action à peine masquée contre le mariage traditionnel dans l’affaire du synode de la famille, et dans la déclaration Amoris Laetitia, la porte ouverte à la communion pour les divorcés remariés, les déclarations floues sur les homosexuels, tout indique un gentlemen’s agreement du pape François avec la pensée franc-maçonne et le projet mondialiste, comme aussi d’ailleurs son encyclique verte Laudato Si. La torpeur du mois d’août lui permet de faire tranquillement un nouveau pas dans cette direction. Un pape obligeant les fidèles catholiques de Chine à se soumettre au pouvoir communiste, quelle meilleure image du fait qu’il n’y a plus ni amis ni ennemis, quelle meilleure synthèse maçonne ?
Pauline Mille
http://reinformation.tv/cardinal-zen-pape-francois-eglise-chine-synthese-maconne-mondialiste-mille-58538-2/
Malgré le cardinal Zen, le pape François soumet l’église de Chine au pouvoir communiste : vers une synthèse maçonne mondialiste ?
10 août 2016 16 h 05 min·
Cardinal Zen Pape François Eglise Chine Synthèse Maçonne Mondialiste
Le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong.
Malgré les objurgations désespérées du cardinal Zen, le pape François doit bientôt signer l’accord avec Pékin qui soumettra l’église de Chine au pouvoir communiste. Une rupture de la doctrine romaine qui manifeste l’alignement de François sur le projet mondialiste et illustre la grande synthèse maçonne en cours.
Au début du mois de juillet, la signature par le pape François d’un accord entre le Vatican et la Chine étant imminente, le cardinal Zen, évêque émérite de Hong Kong, mettait en garde les fidèles contre les dangers d’un tel accord, qui reviendrait à soumettre l’intégralité de l’église chinoise au pouvoir communiste. C’est déjà le cas aujourd’hui de l’église officielle chinoise, « l’association patriotique », dirigée par des laïques athées auxquels sont soumis les évêques nommés par Pékin, mais jusqu’à présent, depuis 1949, Rome avait toujours soutenu l’Eglise des catacombes, avec son clergé fidèle et ses fidèles dont certains ont connu le martyre, notamment durant la révolution culturelle.
Le cardinal Zen, sa conscience, et le pape François
Le cardinal Zen, dans son appel de juillet, demandait aux fidèles de l’église de Chine de ne pas tenir compte de l’accord s’il allait contre leur conscience et la foi catholique : « Nous ne pouvons pas suivre un éventuel accord s’il apparaît à notre conscience clairement contraire à la foi catholique authentique ».
Aussitôt, un journaliste connu de la Stampa, Gianni Valente, l’a vivement condamné dans le Vatican Insider. Présentant le cardinal Zen comme un « incorrigible combattant » opposé par système au « dialogue entre l’Eglise et la Chine », et l’a accusé de fomenter des dissensions, sinon un schisme. Ce dont Zen se défend, il préfère parler de « retrait en silence », et de l’impossibilité de suivre le pape François dans le cas, « par exemple, où il encouragerait à embrasser l’association patriotique et à rejoindre une église totalement asservie à un gouvernement athée ».
L’Eglise de Chine soumise à une constitution civile du clergé
Ce qu’exige le pape François en effet de l’église de Chine à travers l’accord négocié secrètement (les cardinaux chinois ont été mis sur la touche, la commission ad hoc supprimée : le pape François, si ouvert au dialogue interreligieux, ne dialogue pas à l’intérieur de l’Eglise, et la réforme de son gouvernement l’a entraîné en la matière à gouverner directement, sans passer par les institutions ordinaires, et sans beaucoup de respect des personnes), ce qu’il impose ressemble moins au ralliement demandé par Léon XIII à l’église de France qu’à la constitution civile du clergé décrétée par la Constituante en 1790. A la différence que celle-ci, instrument de soumission de l’Eglise par l’Etat, fut logiquement condamnée par Pie VI, et l’église de France se scinda entre clergé jureur et clergé réfractaire, dont beaucoup de membres furent martyrisés.
C’est le cas type d’empiètement du pouvoir civil sur le pouvoir religieux, de confusion du temporel et du spirituel au profit d’une dictature totalitaire. Ce qui était en germe en 1790 connut sa floraison en 1793 sous la terreur, et un plein épanouissement en Chine avec l’association patriotique installée et contrôlée depuis plus de soixante ans par le pouvoir communiste.
Ce que le pouvoir communiste a manqué, le pape François le réussit
Le cardinal Zen, qui se définit comme « la voix des sans voix », se pose des questions à propos des actions récemment vues en Chine qui « offensent la doctrine et la discipline de notre Eglise », et il en nomme quelques unes : « des évêques illégitimes et excommuniés officient dans des rites pontificaux et ordonnent des prêtres, des évêques légitimes assistent à des sacres illégitimes, (…) et Rome n’élève pas la voix. Nos frères de Chine n’ont-ils pas des raisons d’être troublés ? »
De voir les ouailles restées fidèles durant des décennies à Rome se retrouver soumises à l’église officielle et à ses procédures biaisées crève le cœur du cardinal Zen. « Les évêques choisis par une élection démocratique ? Il n’y a pas d’élection en Chine qui ne soit manipulée par le pouvoir. Approbation par la conférence épiscopale ? Il n’y a pas de conférence épiscopale en Chine, ce n’est qu’un nom ! Que va devenir l’Eglise souterraine fidèle à Rome ? Si tout le monde rejoint « l’Eglise chinoise », il n’y aura plus d’Eglise catholique en Chine. » Et Zen de constater : « Nous savons qu’en Chine le pouvoir athée a toujours voulu avoir la pleine maîtrise des religions. (…) Mais aujourd’hui (…) l’autorité de l’Eglise nous dit de changer d’orientation. Ce qui était déclaré opposé à la doctrine et à la discipline de l’Eglise va devenir légitime et normal, et chacun devra obéir à des évêques qui étaient jusqu’à aujourd’hui illégitimes et même excommuniés. » Et le cardinal Zen se remémore une phrase lue sur un site internet catholique : « Depuis longtemps nos ennemis n’arrivaient pas à nous tuer. Maintenant nous devons mourir des mains de notre père. »
En Chine le pouvoir communiste est impitoyable
Ce n’est pas le principe du dialogue que condamne Zen, c’est la rupture et la trahison auxquelles il amène. Il rappelle la première condition d’un dialogue sain posée par le pape François lors du colloque des évêques d’Asie en Corée, qui est « la cohérence avec sa propre identité ». Et de poser deux questions simples : « Un pouvoir totalitaire peut-il accepter une religion qui se prévaut de sa propre autorité suprême ? Une religion peut-elle se soumettre au pouvoir total d’un gouvernement athée ? » Et de rappeler pour l’occasion que le communisme existe toujours en Chine, qu’il constitue la pire forme de « dictature moderne », qu’il a tué des hommes par monceaux, et que s’il a peut-être moins besoin de tuer aujourd’hui, il demeure « un état de violence, la négation des droits de l’homme les plus fondamentaux ».
Poursuivant sur sa lancée, Zen constate que le pouvoir communiste est plus que jamais « arrogant à l’extérieur » et « oppresseur à domicile ». D’où cette question de bon sens : « Usera-t-il de gentillesse avec le Vatican ? Avec tout ce qui s’est passé récemment (enlèvement des croix, destructions d’églises, lavage de cerveau incessant sur le droit de l’Etat de guider, de diriger la religion), comment notre très éminent Secrétaire d’Etat dire que « les perspectives du dialogue sont prometteuses » ?
Le cardinal Zen fidèle au pape François malgré tout
Prometteuses pour qui ? En cas de rupture, le pouvoir communiste ne perd rien. Il attend tranquillement une signature, « la bénédiction finale du pape à l’anormale situation présente de l’église de Chine, qui, objectivement, est déjà schismatique. » La question est de savoir si le Vatican est prêt, pour conclure un accord à tout prix, à admettre « une église schismatique » ? Ce qu’il y a de frappant dans les propos du cardinal Zen, en dépit de l’interprétation qu’en donne Gianni Valente, c’est que, tout en décortiquant les erreurs du Vatican, et en refusant de s’y soumettre, il refuse clairement de se révolter contre le pape François. Il s’en explique par une sorte de comparaison : « Avez-vous remarquer qu’un enfant, quand sa mère lui donne la fessée, ne s’en va pas, il se cramponne à ses jambes, tout en hurlant et pleurant… il n’a nulle part pour s’enfuir de sa mère. » Et d’ajouter, la mort dans l’âme : « Nous ne devons pas critiquer ce que le pape approuve ».
Une rupture manifeste de la doctrine de l’Eglise
Le drame est qu’en fait de « fessée », l’accord préparé par le Vatican ressemble plus à un coup de couteau dans le dos. Et il est manifestement en rupture avec toute la tradition de l’Eglise catholique, constante, claire, et même récente. C’est d’ailleurs pourquoi le cardinal Zen a cité une lettre de Benoît XVI expliquant aux fidèles catholiques de Chine l’impossibilité pour eux de rejoindre l’association patriotique. Sans doute Valente parle-t-il « un résumé erroné du texte original », mais c’est lui apparemment qui n’a pas lu ledit original. On y trouve par exemple au chapitre VII, section 5 : « Il est clair que la prétention de quelques organismes, désirés par l’Etat et étrangers à la structure de l’Eglise, de se placer au-dessus des évêques et de guider la vie de la communauté ecclésiale, ne correspond pas à la doctrine catholique ». Et à la section six : « l’objectif déclaré des organismes mentionnés plus haut de mettre en œuvre les principes d’indépendance et d’autonomie, de direction par soi-même et de gouvernement démocratique de l’Eglise est incompatible avec la doctrine catholique ». Pour ceux qui n’auraient pas compris, l’association patriotique est nommément citée en note de bas de page. La cause est entendue et elle n’avait d’ailleurs pas besoin de l’être, quiconque suit, même de très loin, l’actualité catholique en Chine, sait que la doctrine de l’Eglise est sans ambiguïté ni variation, et que l’accord que la diplomatie du pape François s’apprête à signer est une rupture sans précédent, assortie d’une tête à queue complète.
Les habiletés du pape François
Ici, contrairement à d’autres cas qui se sont trouvés dans l’histoire contemporaine, et dans l’histoire récente de l’Eglise, il n’est pas « plus facile de faire son devoir que de le connaître », le devoir et la doctrine crèvent les yeux, les textes ne sont pas douteux, complexes ou mal connus. Il n’y a ni doute ni controverse. Il y a une doctrine raisonnée, étayée, constamment rappelée, et sur laquelle le pape François et ses assistants ont décidé de s’asseoir.
Rien, apparemment, ne justifie leur décision. Il n’y a pas de demande du clergé de Chine, ni des fidèles. Alors quoi ? Les optimistes prétendrons que le pape François, ayant pris la mesure du rapport des forces sur le terrain, officialise un schisme de fait pour empêcher un schisme formel. Effet de « l’habileté jésuite », cette politique de Gribouille serait une catastrophe morale et doctrinale pour l’Eglise mais aurait l’excuse de la « bonne volonté ». L’hypothèse ne vaut pas grand chose, le pape François étant beaucoup trop intelligent pour donner dans de pareilles illusions. Alors, il faut malheureusement penser à une solution beaucoup plus simple.
La grande synthèse maçonne et mondialiste
Le pape François, que l’on a vu sinueux sur la théologie de la libération, manifeste une tendance nette à s’aligner, sinon sur la théorie marxiste, du moins sur la diplomatie communiste. On l’a vu à Cuba, on le voit avec la Chine. Le communisme existe encore, il n’est pas mort, il régit encore et asservit entre un cinquième et un sixième de l’humanité, et le pape François, dans son opposition très vive à la puissance américaine et à sa théorie du choc des civilisations, a choisi le camp communiste.
C’est sa façon à lui de participer à la dialectique mondialiste, avec aussi ses flamboyantes déclarations en faveur de l’invasion de l’Europe par les migrants. Son action à peine masquée contre le mariage traditionnel dans l’affaire du synode de la famille, et dans la déclaration Amoris Laetitia, la porte ouverte à la communion pour les divorcés remariés, les déclarations floues sur les homosexuels, tout indique un gentlemen’s agreement du pape François avec la pensée franc-maçonne et le projet mondialiste, comme aussi d’ailleurs son encyclique verte Laudato Si. La torpeur du mois d’août lui permet de faire tranquillement un nouveau pas dans cette direction. Un pape obligeant les fidèles catholiques de Chine à se soumettre au pouvoir communiste, quelle meilleure image du fait qu’il n’y a plus ni amis ni ennemis, quelle meilleure synthèse maçonne ?
Pauline Mille
http://reinformation.tv/cardinal-zen-pape-francois-eglise-chine-synthese-maconne-mondialiste-mille-58538-2/
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
[info Elysée, on conçoit parfaitement que vous ayez un point de vue différent de nous, mais s'il vous plait, reconsidérez que ce forum est un espace catholique, ce qui induit qu'il soit fidèle au Pape, au successeur de Pierre, et que cette fidélité soit aussi l'expression de notre affection respectueuse.
D'autre part, malgré de multiples tentatives, vous semblez vous refuser à émettre par vous-même une opinion personnelle, une discussion... On vous a averti de ne pas, de ne plus vous contenter de copier-collés et lorsque vous émettez une opinion qu'elle soit la votre et que vous la défendiez par votre argumentation. Il semble que vous craigniez cet exercice intellectuel? Ne lassez pas notre patience.]
D'autre part, malgré de multiples tentatives, vous semblez vous refuser à émettre par vous-même une opinion personnelle, une discussion... On vous a averti de ne pas, de ne plus vous contenter de copier-collés et lorsque vous émettez une opinion qu'elle soit la votre et que vous la défendiez par votre argumentation. Il semble que vous craigniez cet exercice intellectuel? Ne lassez pas notre patience.]
Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Fidèle au pape dans son infaillibilite, or ce n est pas le cas dans sa pastorale
On a tous un devoir de correction et je continuerai de poster les articles que je trouve intéressant COMME TOUS LES AUTRES DE CE FORUM
Bien à vous
On a tous un devoir de correction et je continuerai de poster les articles que je trouve intéressant COMME TOUS LES AUTRES DE CE FORUM
Bien à vous
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Elysé a écrit:Fidèle au pape dans son infaillibilite, or ce n est pas le cas dans sa pastorale
On a tous un devoir de correction et je continuerai de poster les articles que je trouve intéressant COMME TOUS LES AUTRES DE CE FORUM
Bien à vous
Ce sera la meilleure façon pour vous Elysé d'être mis en quarantaine.
On vous demande de résumer en vos mots ce que vous en savez.
_____________________________________
Quand allons-nous cesser de prendre au sérieux les articles de Francesca Villasmundo?
Encore lui qui fait des siennes!
Toutefois ses articles renferment toujours la petite phrase cachée, pas trop mise en évidence, pour bien des lecteurs presque invisible... Le résultat fait bien effet.
Ses articles se vendent bien...
Croyez-vous vraiment que le pape signerait un accord avec la Chine communiste pour la laisser décider sur la nomination des évêques que le Magistère de l'Église ne reconnaîtrait de toute évidence pas et dont l'enseignement risquerait d'être en conflit avec le Magistère.
L'article de F. Villasmundo affirme pourtant que le cardinal chinois Zen dit:
Du même article:
retenons plutôt
« il n’y a rien de certain encore.
Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d’excitation ? (…) »
« C’est vrai, nous ne savons rien de certain, nous sommes tenus totalement à l’obscur. Nous savons que les contacts sont entrain de se multiplier, mais nous ne savons rien de ce qui est traité dans ces colloques. »et
« Les tractatives entre la Chine et le Saint-Siège se font en catimini, sont une affaire strictement privée réservée à la Curie romaine qui n’en informe même pas les cardinaux chinois résidents à Rome explique le cardinal Zen dans son article. »
Pourquoi les articles de monsieur Villasmundo trouvent tant de prises en charge
hâtives versant
dans une pure spéculation? C'est son gagne-pain et sa passion...
Le dialogue serait-il fermé au communisme?
On connaît les fines tactiques du Pape François,
il ne laissera certainement pas l'Église de Chine entre les mains d'une hiérarchie qui ne reconnaîtrait pas l'enseignement doctrinale du Magistère...
Dernière édition par Bryand le Sam 13 Aoû 2016 - 21:44, édité 1 fois
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
l'article dont vous parlez, c'est Charles Edouard qui l'a posté
VOUS SAVEZ: LE PROPRIETAIRE DE CE FORUM
Dont vous n'étes qu'un gérant
Bien à vous
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Bien à vous
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Elysé a écrit:l'article dont vous parlez, c'est Charles Edouard qui l'a posté
VOUS SAVEZ: LE PROPRIETAIRE DE CE FORUM
Dont vous n'étes qu'un gérant
Bien à vous
Mon poste ne s'adressait pas à vous. Il fait suite à l'ensemble.
J'ai divisé mon propos avec une ligne...
Avant la ligne c'était pour vous.
Après la ligne c'est ce que je m'apprêtais à poster avant que vous n'arriviez.
Quant à vous,
face à votre attitude, arrogante et insolente
vos propres propos n'appartiennent à personne d'autres qu'à vous.
Déjà vous êtes irrespectueux de la charte et nous avons été bien
patients envers vous à venir jusqu'à présent...
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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murielmax aime ce message
Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Elysé a écrit:l'article dont vous parlez, c'est Charles Edouard qui l'a posté
VOUS SAVEZ: LE PROPRIETAIRE DE CE FORUM
Dont vous n'étes qu'un gérant
Bien à vous
@élysé Non? pas possible...nous ne le savions pas ...comme c'est étrange!
Tout cela pour vous dire encore et encore STOP la sanction va tomber c'est certain!!!
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murielmax aime ce message
Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Bryand a écrit:
Quand allons-nous cesser de prendre au sérieux les articles de Francesca Villasmundo?
Croyez-vous vraiment que le pape signerait un accord avec la Chine communiste pour la laisser décider sur la nomination des évêques que le Magistère de l'Église ne reconnaîtrait de toute évidence pas et dont l'enseignement risquerait d'être en conflit avec le Magistère ?
L'article de F. Villasmundo affirme pourtant que le cardinal chinois Zen dit:(du même article):
« il n’y a rien de certain encore.Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d’excitation ? (…) »« C’est vrai, nous ne savons rien de certain, nous sommes tenus totalement à l’obscur. Nous savons que les contacts sont entrain de se multiplier, mais nous ne savons rien de ce qui est traité dans ces colloques. »
et
« Les tractations entre la Chine et le Saint-Siège se font en catimini, sont une affaire strictement privée réservée à la Curie romaine qui n’en informe même pas les cardinaux chinois résidents à Rome explique le cardinal Zen dans son article. »
Pourquoi les articles de monsieur Villasmundo trouvent tant de prises en charge hâtives versant
dans une pure spéculation?
Le dialogue serait-il fermé au communisme? (Non car ) on connaît les fines tactiques du Pape François, il ne laissera certainement pas l'Église de Chine entre les mains d'une hiérarchie qui ne reconnaîtrait pas l'enseignement doctrinale du Magistère...
je suis bien d'accord avec ton intervention Bryand : très bien vu , car derrière les communistes au pouvoir il y a une multitude de catholiques qui en Chine ont soif de connaitre Jésus et recevoir l'Esprit saint . Ma soeur et ceux qui sont missionnaires là bas le savent trop bien
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
De Monseigneur Zen ses paroles :
«Aujourd'hui se présente le spectre d'une déclaration provenant des autorités de l'Eglise qui leur dit [aux catholiques chinois fidèles] de changer de cap. Ce qui était contraire à la doctrine et à la discipline de l'Eglise deviendra légitime et normal, tout le monde devra se soumettre au gouvernement qui gère l'Eglise, tout le monde devra obéir à des évêques qui jusqu'à aujourd'hui sont illégitimes et même excommuniés. Alors, ils ont eu tort pendant des décennies ces pauvres "confrontationistes"?
Voilà, mon appel est pour préparer la voie à une telle éventualité, qui autrefois semblait impossible, et qui maintenant se présente comme très probable.
Comment faire? Accepter pour revenir, comme dit Vatican Insider, à la condition des Catacombes.
La condition des Catacombes n'est pas une condition ordinaire. Mais quand l'ordinaire est illégitime et que le légitime n'est pas permis, il n'y a pas d'autre choix que de s'en tenir fermement au légitime dans une condition extraordinaire.
Par conséquent, mon appel est un appel plein de tristesse et de douleur. Ici, je pourrais terminer mon discours, priant Valente [le signataire d'attaque, ndr] d'avoir pitié de nous, de respecter au moins notre douleur et de nous laisser pleurer en paix dans le silence. [...]
Pendant de nombreuses années, nos ennemis n'ont pas réussi à nous tuer. Maintenant , nous devons mourir des mains de notre Père. Très bien, allons mourir.
[N'avez-vous jamais remarqué que l'enfant, même quand il reçoit une fessée de sa maman, ne s'enfuit, mais se cramponne à la jambe de la mère, même en pleurant et en criant. Il n'a nulle part où aller loin de sa mère].
Dans notre acceptation des dispositions de Rome, il y a une limite, la limite de la conscience.
Nous ne pouvons pas suivre cet éventuel accord dans ce qui semble à la conscience comme clairement contraire à la foi catholique authentique.
François a souvent défendu le droit à l' objection de conscience; et puis, un jésuite, qui confie les choses les plus délicates au discernement personnel, ne niera pas ce droit à ses enfants.
Cette limite de notre acceptation la rend encore plus douloureuse. Ce sera pour moi un vrai déchirement du cœur, entre l'instinct salésien de dévotion au pape et l'incapacité de le suivre jusqu'au bout dans le cas, par exemple, où il encouragerait à embrasser l'Association patriotique et à entrer dans une Église totalement soumise à une gouvernement athée.
Nous devrons refuser de faire ce pas justement parce qu’il est formellement en contradiction avec l’autorité pontificale. Car dans le cas envisagé (et en ce moment, nous espérons encore fortement qu'il ne se produira pas) , nous voulons être fidèles au Pape (à la papauté, à l’autorité du Vicaire du Christ) en dépit du Pape. (…)
Nous confions au Juge éternel de juger si la vraie communion réelle avec le Pape est la nôtre ou celle de ceux qui aujourd’hui crient : «Allez, debout, tous, obéissons au Pape, quoiqu’il décide! »
«J'ai dit que la possibilité d'un accord inacceptable semble probable. J'ai dit qu'encore maintenant, nous supplions qu'il ne se produise pas. Donc, rien n'est encore certain. Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d'excitation?
C'est vrai, nous ne savons rien de sûr, nous sommes tenus complètement dans l'obscurité. Nous savons que les contacts [avec le régime] se multiplient, mais nous ne savons rien de ce qui s'y traite. Les contacts officieux existaient avant, mais les évêques chinois étaient tenus au courant du dialogue et ils pouvaient discuter. Aujourd'hui, C'est devenu toute une affaire secrète entre le Saint-Siège et Pékin».
«Une extrême grossièreté», dit-il, et il poursuit:
«Et même une déviation extrême par rapport à la tradition de correction de la Curie romaine! [...] Il y encore un Chinois "à Rome," mais il semble qu'il gêne. Ils l'ont exilé à Guam. Il est triste de constater que les grands promoteurs du dialogue l'éliminent dans l'Église.
Dans ce manque absolu de communication, on essaie de conjecturer et de deviner, en mettant ensemble des fragments de nouvelles ici et là. [...] Le tabeau que nous parvenons à tracer n'est en rien encourageant. Il semble que la direction soit celle que nous craignons.
[...]
Je suis la voix des sans-voix, non seulement pour protester contre les autorités communistes.
Je le suis aussi pour poser certaines questions aux autorités romaines. Ces dernières années, on a vu constamment des actes directement contre la doctrine et la discipline de l'Église. [...]
Dans les dictatures il n'y a pas de compromis, il n'y a que l'absolue soumission,la servitude et de l'humiliation .
Les communistes chinois, après avoir tué des centaines de milliers de personnes, n'ont peut-être plus besoin d'en tuer autant.
Il règne l' "état de violence", le déni complet des droits les plus fondamentaux. [...] Un prêtre de la communauté clandestine, d'une quarantaine d'années, très savant et zélé, respecté et aimé par tous ceux qui le connaissent, est mort mystérieusement au début de Novembre 2015. La sécurité publique du gouvernement dit avoir trouvé son corps dans une rivière et affirme qu'il s'est suicidé, mais elle n'a fourni aucun indice qui pourrait éclaircir la véritable cause de la mort.
[...]
Comment peut-on espérer que, tandis que la liberté de parole est refusée dans toute la Chine, elle nous soit accordée.
Le 7 Juillet, il y a 4 ans, a montré au monde le principe absurde de la politique religieuse en Chine:
"Celui qui veut aimer sa patrie doit renier sa conscience religieuse".
Le grand, respecté Mgr Aloysius Jin, SJ de Shanghai devait renier sa conscience [...]. Il n'a pas voulu se soumettre à cette nouvelle humiliation.
Mais maintenant, il semble que, dans tous les cas semblables, le conseil donné d'en haut soit de s'humilier, d'acquiescer, de céder, de se rendre ... [...]
O Seigneur, n'as tu pas dit à Pierre: “confirma fratres tuos!”?»
«Aujourd'hui se présente le spectre d'une déclaration provenant des autorités de l'Eglise qui leur dit [aux catholiques chinois fidèles] de changer de cap. Ce qui était contraire à la doctrine et à la discipline de l'Eglise deviendra légitime et normal, tout le monde devra se soumettre au gouvernement qui gère l'Eglise, tout le monde devra obéir à des évêques qui jusqu'à aujourd'hui sont illégitimes et même excommuniés. Alors, ils ont eu tort pendant des décennies ces pauvres "confrontationistes"?
Voilà, mon appel est pour préparer la voie à une telle éventualité, qui autrefois semblait impossible, et qui maintenant se présente comme très probable.
Comment faire? Accepter pour revenir, comme dit Vatican Insider, à la condition des Catacombes.
La condition des Catacombes n'est pas une condition ordinaire. Mais quand l'ordinaire est illégitime et que le légitime n'est pas permis, il n'y a pas d'autre choix que de s'en tenir fermement au légitime dans une condition extraordinaire.
Par conséquent, mon appel est un appel plein de tristesse et de douleur. Ici, je pourrais terminer mon discours, priant Valente [le signataire d'attaque, ndr] d'avoir pitié de nous, de respecter au moins notre douleur et de nous laisser pleurer en paix dans le silence. [...]
Pendant de nombreuses années, nos ennemis n'ont pas réussi à nous tuer. Maintenant , nous devons mourir des mains de notre Père. Très bien, allons mourir.
[N'avez-vous jamais remarqué que l'enfant, même quand il reçoit une fessée de sa maman, ne s'enfuit, mais se cramponne à la jambe de la mère, même en pleurant et en criant. Il n'a nulle part où aller loin de sa mère].
Dans notre acceptation des dispositions de Rome, il y a une limite, la limite de la conscience.
Nous ne pouvons pas suivre cet éventuel accord dans ce qui semble à la conscience comme clairement contraire à la foi catholique authentique.
François a souvent défendu le droit à l' objection de conscience; et puis, un jésuite, qui confie les choses les plus délicates au discernement personnel, ne niera pas ce droit à ses enfants.
Cette limite de notre acceptation la rend encore plus douloureuse. Ce sera pour moi un vrai déchirement du cœur, entre l'instinct salésien de dévotion au pape et l'incapacité de le suivre jusqu'au bout dans le cas, par exemple, où il encouragerait à embrasser l'Association patriotique et à entrer dans une Église totalement soumise à une gouvernement athée.
Nous devrons refuser de faire ce pas justement parce qu’il est formellement en contradiction avec l’autorité pontificale. Car dans le cas envisagé (et en ce moment, nous espérons encore fortement qu'il ne se produira pas) , nous voulons être fidèles au Pape (à la papauté, à l’autorité du Vicaire du Christ) en dépit du Pape. (…)
Nous confions au Juge éternel de juger si la vraie communion réelle avec le Pape est la nôtre ou celle de ceux qui aujourd’hui crient : «Allez, debout, tous, obéissons au Pape, quoiqu’il décide! »
«J'ai dit que la possibilité d'un accord inacceptable semble probable. J'ai dit qu'encore maintenant, nous supplions qu'il ne se produise pas. Donc, rien n'est encore certain. Alors pourquoi, me dira-t-on, tant d'excitation?
C'est vrai, nous ne savons rien de sûr, nous sommes tenus complètement dans l'obscurité. Nous savons que les contacts [avec le régime] se multiplient, mais nous ne savons rien de ce qui s'y traite. Les contacts officieux existaient avant, mais les évêques chinois étaient tenus au courant du dialogue et ils pouvaient discuter. Aujourd'hui, C'est devenu toute une affaire secrète entre le Saint-Siège et Pékin».
«Une extrême grossièreté», dit-il, et il poursuit:
«Et même une déviation extrême par rapport à la tradition de correction de la Curie romaine! [...] Il y encore un Chinois "à Rome," mais il semble qu'il gêne. Ils l'ont exilé à Guam. Il est triste de constater que les grands promoteurs du dialogue l'éliminent dans l'Église.
Dans ce manque absolu de communication, on essaie de conjecturer et de deviner, en mettant ensemble des fragments de nouvelles ici et là. [...] Le tabeau que nous parvenons à tracer n'est en rien encourageant. Il semble que la direction soit celle que nous craignons.
[...]
Je suis la voix des sans-voix, non seulement pour protester contre les autorités communistes.
Je le suis aussi pour poser certaines questions aux autorités romaines. Ces dernières années, on a vu constamment des actes directement contre la doctrine et la discipline de l'Église. [...]
Dans les dictatures il n'y a pas de compromis, il n'y a que l'absolue soumission,la servitude et de l'humiliation .
Les communistes chinois, après avoir tué des centaines de milliers de personnes, n'ont peut-être plus besoin d'en tuer autant.
Il règne l' "état de violence", le déni complet des droits les plus fondamentaux. [...] Un prêtre de la communauté clandestine, d'une quarantaine d'années, très savant et zélé, respecté et aimé par tous ceux qui le connaissent, est mort mystérieusement au début de Novembre 2015. La sécurité publique du gouvernement dit avoir trouvé son corps dans une rivière et affirme qu'il s'est suicidé, mais elle n'a fourni aucun indice qui pourrait éclaircir la véritable cause de la mort.
[...]
Comment peut-on espérer que, tandis que la liberté de parole est refusée dans toute la Chine, elle nous soit accordée.
Le 7 Juillet, il y a 4 ans, a montré au monde le principe absurde de la politique religieuse en Chine:
"Celui qui veut aimer sa patrie doit renier sa conscience religieuse".
Le grand, respecté Mgr Aloysius Jin, SJ de Shanghai devait renier sa conscience [...]. Il n'a pas voulu se soumettre à cette nouvelle humiliation.
Mais maintenant, il semble que, dans tous les cas semblables, le conseil donné d'en haut soit de s'humilier, d'acquiescer, de céder, de se rendre ... [...]
O Seigneur, n'as tu pas dit à Pierre: “confirma fratres tuos!”?»
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
Zamie a écrit:De Monseigneur Zen ses paroles :
Mais maintenant, il semble que, dans tous les cas semblables, le conseil donné d'en haut soit de s'humilier, d'acquiescer, de céder, de se rendre ... [...]
O Seigneur, n'as tu pas dit à Pierre: “confirma fratres tuos!”?»
I l y a quelque chose de prophétique certainement dans cet appel et constat . Le pape François préparerait donc opportunément les catholiques a vivre le témoignage de leur foi de façon toujours plus sainte et plus offerte entre les bras du tout Puissant et du Seigneur souverain
il n'y a pas que les chinois qui sont appelés à traverser le 5ème et le 6è Sceau : au moins nous sommes prevenus
azais- MEDIATEUR
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Re: Cri de douleur du cardinal chinois, Joseph Zen, au Pape François
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Propos en avion sur le cardinal Zen et la Chine
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-09/conference-de-presse-pape-francois-avion-retour-kazakhstan.html
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Propos en avion sur le cardinal Zen et la Chine
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-09/conference-de-presse-pape-francois-avion-retour-kazakhstan.html
[...]
En Chine, cette question suscite de grandes inquiétudes depuis longtemps, surtout maintenant avec le procès à l’encontre du cardinal Zen.
Considérez-vous ce procès comme une violation de la liberté de religion?
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Je n'ai pas envie de qualifier la Chine d’antidémocratique, car c'est un pays très complexe...
Oui, c’est vrai qu'il y a des choses qui nous semblent antidémocratiques, c'est vrai.
Le cardinal Zen passera en jugement ces jours-ci, je crois.
Il dit ce qu'il ressent, et on voit qu’il y a des limites.
Plutôt que de qualifier, parce que c'est difficile, et je n'ai pas envie de qualifier, ce sont des impressions. J'essaie de soutenir la voie du dialogue.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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