L'état de catastrophe naturelle avant juillet...

L'état de catastrophe naturelle avant juillet
 

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Une maison sinistrée à Saint-Béat (Haute-Garonne).

Après le passage de l'épisode orageux, François Hollande s'est rendu à Saint-Béat, l'une des communes les plus sinistrées de Haute-Garonne. Les ministres Manuel Valls et Delphine Batho étaient à ses côtés.
Selon Valls, l'état de catastrophe naturelle sera reconnu "avant la fin de la semaine prochaine" pour les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne et "tous les départements et territoires" frappés par les crues. François Hollande avait auparavant indiqué qu'il avait demandé au Premier ministre de "prendre les arrêtés" en vue d'une telle procédure.
"On ne peut pas attendre, il y a urgence pour sauver et pour réparer", a dit le chef de l'Etat, interrogé par la presse dans les rues de ce village, avant de participer a une réunion à la mairie. Le président de la République devait ensuite se rendre à Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), où un homme de 75 ans est mort mercredi, emporté par une rivière en crue, puis à Lourdes, où les crues ont provoqué de lourds dégâts et entraîné l'évacuation de quelque 2.500 personnes.
Par ailleurs, on a appris que la région Midi-Pyrénées allait débloquer 5 millions d'euros, une somme dont l'affectation reste encore à préciser.
Concernant les Sanctuaires de Lourdes dévastés par les crues de ces derniers jours, la direction du site a lancé un appel aux dons pour financer notamment les nombreuses réparations. Pour rappel, le plus grand centre de pélerinage catholique français avait déjà du faire face à d'importantes innondations en octobre 2012. A l'époque, les dégâts avaient coûté 1,3 millions d'euros
La réouverture des Sanctuaires pour la haute saison semble compromise, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de ce haut lieu de pèlerinage.
"Aujourd'hui que l'eau se retire, on découvre au fur et à mesure les dégâts", a déclaré le directeur de la communication des sanctuaires, Mathias Terrier. "En toute honnêteté, objectivement, on est obligés de se poser la question" sur le fait de savoir si les Sanctuaires "pourront rouvrir cette saison", a-t-il déclaré.
"La catastrophe matérielle est telle qu'on ne voit pas aujourd'hui comment on pourrait rouvrir dans des conditions acceptables, et dans les semaines à venir, on ne le voit pas non plus", a-t-il dit.

Cette fois, les dégâts sont "colossaux" et devraient atteindre plusieurs millions d'euros, a dit à l'AFP l'économe diocésain en charge des Sanctuaires, Thierry Castillo. "On a besoin de la solidarité de tous", a-t-il ajouté. Sans vouloir se prononcer sur le déroulement de la pleine saison, il a jugé qu'une réouverture "à brève échéance" n'était pas envisageable.
Ce matin, les pompiers étaient en train de pomper la basilique souterraine, noyée sous trois mètres d'eau, selon les Sanctuaires. Le macadam entre l'église Sainte-Bernadette et le gave de Pau avait sauté sous la pression des inondations et on apercevait jeudi les fondations de l'édifice. "C'est apocalyptique", a commenté un employé des Sanctuaires.

150 maisons détruites en Côte-d'Or
Des vents violents ont touché les environs de Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) mercredi soir, faisant des dégâts dans près de 150 maisons, certaines étant complètement détruites.

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http://www.directmatin.fr/france/2013-06-20/letat-de-catastrophe-naturelle-avant-juillet-490713

Côte d'or : Une tornade dévaste 4 villages

  Il a suffi de six minutes. Une mini-tornade s'est abattue mercredi sur quatre communes de Côte d'Or. 70 maisons ont été endommagées, mais aucune victime n'est à déplorer à l'heure actuelle.

Le phénomène est très localisé. Quasiment imprévisible. Une mini-tornade s'est abattue mercredi 19 juin sur la Côte d'Or. En à peine six minutes, 70 maisons ont été partiellement détruites dans quatre villages par les bourrasques. Dans le village d'Etrochey, 16 pavillons ont été touchés.

"Ils n'ont plus de toitures", explique au micro de RTL la maire de la commune Liliane Parisot. "Les clôtures sont arrachées, les arbres complètement déracinés, l'apocalypse totale sur le dessus du village." "J'ai eu la peur de ma vie, franchement", confie Claude, le seul sinistré à être resté dans sa maison. "Jamais je n'ai vu ça."

L'électricité coupée La pluie a continué de tomber cette nuit, quasiment sans discontinuer, sur des charpentes nues ou sévèrement endommagées. Une difficulté supplémentaire pour les pompiers à pied d’œuvre dans les communes sinistrées.

Leur priorité : "faire un inventaire des différents bâtiments et de la gravité des dégâts", explique Olivier Roy, commandant des pompiers de la Côte d'Or. "Est-ce que ce sont des toitures qui ont été arrachées, des toitures simplement endommagées, des gouttières qui menacent de tomber, des cheminées qui menacent de s'effondrer ?", s'interroge-t-il.

Après avoir sécurisé ce qui menaçait encore de tomber, les pompiers ont tendu de grandes bâches sur ce qui restait encore sur les toits. Au cours de la soirée, 15.000 foyers étaient privés d'électricité. Une ligne à haute tension a été coupée en trois points et des pylônes en ciment cassés nets ou pliés en deux par l'action du vent. Le courant est revenu ce matin.
http://www.rtl.fr/actualites/info/article/tornade-en-cote-d-or-l-apocalypse-totale-confie-le-maire-d-une-commune-touchee-7762469945

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/06/cote-dor-une-tornade-devaste-4-villages.html