Clotilde Clovis : Candide au pays d’Allah. Livre Témoignage.
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Clotilde Clovis : Candide au pays d’Allah. Livre Témoignage.
Clotilde CLOVIS : « Candide au pays d’Allah ».
Témoignage véridique.
Éditions Qabel, Aubagne (Bouches-du-Rhône),
septembre 2011, 236 p.
Avertissement : on évitera de mettre ce livre sous les yeux de trop jeunes lectrices ou lecteurs, son contenu étant exprimé en termes parfois assez vifs, voire crus.
Le pseudonyme d’allure « mérovingien » de l’auteur masque, nous dit la 4ème de couverture, « une mère de deux enfants, docteur et ingénieur des mines, professeur de sciences, ancienne directrice d’école française à l’étranger. »
Les lecteurs les plus pressés retrouveront son témoignage sous la forme d’un entretien sur Internet.
L’histoire d’amour, (à dix-huit ans et demi) avec un musulman « non pratiquant »,
qui ouvre son témoignage, vire brutalement à celle d’une désillusion, à son arrivée en « terre d’Islam » (il s’agit de la Tunisie), puis d’une confrontation avec l’islam et son mari, et enfin à celle de sa rencontre, vraiment cruciale, avec le Christ Jesus.
Devant l’impossibilité de pratiquer librement la religion catholique et de la transmettre à leurs enfants outre Méditerranée, elle devra s’enfuir avec eux et rentrer en France.
C’est là la trame de ce récit dont, à dessein, nous ne dévoilerons pas la fin.
On peut aussi le résumer en quelques dates : rencontre en 1986 ; naissance de sa fille Kamila en 1993, puis de son fils Hocine en 1995 ;
installation au « pays des palmiers » en 1996 ; entrée quasi clandestine dans l’église catholique locale en 2002 ; baptême des enfants en 2005 et enfin fuite vers la France via Malte à la Toussaint 2007.
Le titre est bien sûr un peu ironique.
L’écriture de Madame CLOVIS, sa vision du monde, n’ont à peu près rien en commun avec l’auteur du célèbre conte dont l’Éducation dite nationale croit utile de bassiner les infortunés lycéens.
Elle laisse percer sa préférence artistique pour la peinture (pour les couleurs en particulier), et s’exprime par phrases un peu hachées, parfois elliptiques ou répétitives.
Si ce style, pas toujours limpide, peut irriter les lecteurs attachés à la pureté de la syntaxe, il traduit bien le caractère affirmé de Clotilde, sa colère par moments et son déchirement, voire son désespoir face à un mari qui a brusquement changé en retrouvant sa terre natale et sa famille.
Comme l’indique l’éditeur, « l’auteur a choisi de faire dialoguer Dieu, à intervalles irréguliers.
Ces passages, distincts du corps de la narration, ont pour but de « montrer son évolution » spirituelle.
Là encore, ce procédé peut déconcerter, mais il permet d’accéder à un autre « niveau de lecture » du livre, et sans doute à son principal intérêt :
le cheminement mystérieux de la grâce dans une âme rétive, voire rebelle,
« la révélation en négatif » que l’islam, « ce décapant absolu », fut pour elle, et sa soif inextinguible de l’Amour vrai.
Scientifique de haut niveau, « super-matheuse » dit-elle, Clotilde n’a reçu en revanche pratiquement aucune formation religieuse (elle a néanmoins fait sa première communion dans son enfance).
Son père est un rationaliste qui méprise le christianisme, et sa mère semble n’avoir qu’une foi peu vaillante (sa fille l’exécute en une ligne).
Cet antagonisme entraîne des « conflits religieux perpétuels à la maison. » Avant de rencontrer son futur mari, elle est tentée par le bouddhisme, et par un métier humanitaire.
Elle va sacrifier cet idéal vaguement syncrétiste par amour.
Mais ne faisant pas les choses à moitié, elle va étudier attentivement et chercher à comprendre le Coran, ce qui va provoquer les premières tensions avec sa belle-famille.
De plus, elle a reçu une Bible à son départ outre Méditerranée, et va également la méditer, plus ou moins en cachette.
Son mari, titulaire d’un doctorat et acquis, croit-elle, à la civilisation occidentale, redevient au contraire un musulman rigide, intolérant, au contact de ses « racines ».
Ce combat – car c’en un – va aller s’amplifiant avec l’attirance de plus en plus forte de l’auteur, puis de leurs enfants, pour le catholicisme, et nous donne les
pages les plus émouvantes du livre.
On notera enfin que l’accueil au sein de l’Église sera semé d’embuches, certains clercs faisant preuve d’une extrême prudence « diplomatique ».
Nous sommes en présence d’un récit qui ne peut laisser indifférent.
Il n’est pas sans défauts, mais ceux-ci reflètent fidèlement, semble-t-il, la personnalité de l’auteur.
Elle reconnaît avec une belle franchise : « J’aime tout donner, sentir le vide matériel total pour ensuite tout reconquérir, tout reconstruire. Cette sensation est la plus grisante et la plus totale qui soit.
Dans le vertige du vide total, les faux moi déguerpissent, la vraie nature de l’Homme peut s’exprimer.
Tout abandonner pour partir à la quête, ou de l’idéal comme Rimbaud, ou de Dieu comme saint François, est la seule vraie aventure valable dans notre vie d’être humain. »
Elle ouvre aussi d’autres pistes à la réflexion, en particulier sur les différences irréductibles entre christianisme et islam, le dialogue interreligieux (qu’elle estime illusoire) ou encore l’intense pression sociologique de l’islam sur la vie quotidienne.
De plus, si un certain nombre d’ouvrages traitent un sujet voisin, peu d’entre eux aboutissent ainsi à une véritable conversion.
Ce livre sans concession, qui peut servir de salutaire mise en garde, est ainsi porteur d’énergie et d’espérance.
Témoignage véridique.
Éditions Qabel, Aubagne (Bouches-du-Rhône),
septembre 2011, 236 p.
Avertissement : on évitera de mettre ce livre sous les yeux de trop jeunes lectrices ou lecteurs, son contenu étant exprimé en termes parfois assez vifs, voire crus.
Le pseudonyme d’allure « mérovingien » de l’auteur masque, nous dit la 4ème de couverture, « une mère de deux enfants, docteur et ingénieur des mines, professeur de sciences, ancienne directrice d’école française à l’étranger. »
Les lecteurs les plus pressés retrouveront son témoignage sous la forme d’un entretien sur Internet.
L’histoire d’amour, (à dix-huit ans et demi) avec un musulman « non pratiquant »,
qui ouvre son témoignage, vire brutalement à celle d’une désillusion, à son arrivée en « terre d’Islam » (il s’agit de la Tunisie), puis d’une confrontation avec l’islam et son mari, et enfin à celle de sa rencontre, vraiment cruciale, avec le Christ Jesus.
Devant l’impossibilité de pratiquer librement la religion catholique et de la transmettre à leurs enfants outre Méditerranée, elle devra s’enfuir avec eux et rentrer en France.
C’est là la trame de ce récit dont, à dessein, nous ne dévoilerons pas la fin.
On peut aussi le résumer en quelques dates : rencontre en 1986 ; naissance de sa fille Kamila en 1993, puis de son fils Hocine en 1995 ;
installation au « pays des palmiers » en 1996 ; entrée quasi clandestine dans l’église catholique locale en 2002 ; baptême des enfants en 2005 et enfin fuite vers la France via Malte à la Toussaint 2007.
Le titre est bien sûr un peu ironique.
L’écriture de Madame CLOVIS, sa vision du monde, n’ont à peu près rien en commun avec l’auteur du célèbre conte dont l’Éducation dite nationale croit utile de bassiner les infortunés lycéens.
Elle laisse percer sa préférence artistique pour la peinture (pour les couleurs en particulier), et s’exprime par phrases un peu hachées, parfois elliptiques ou répétitives.
Si ce style, pas toujours limpide, peut irriter les lecteurs attachés à la pureté de la syntaxe, il traduit bien le caractère affirmé de Clotilde, sa colère par moments et son déchirement, voire son désespoir face à un mari qui a brusquement changé en retrouvant sa terre natale et sa famille.
Comme l’indique l’éditeur, « l’auteur a choisi de faire dialoguer Dieu, à intervalles irréguliers.
Ces passages, distincts du corps de la narration, ont pour but de « montrer son évolution » spirituelle.
Là encore, ce procédé peut déconcerter, mais il permet d’accéder à un autre « niveau de lecture » du livre, et sans doute à son principal intérêt :
le cheminement mystérieux de la grâce dans une âme rétive, voire rebelle,
« la révélation en négatif » que l’islam, « ce décapant absolu », fut pour elle, et sa soif inextinguible de l’Amour vrai.
Scientifique de haut niveau, « super-matheuse » dit-elle, Clotilde n’a reçu en revanche pratiquement aucune formation religieuse (elle a néanmoins fait sa première communion dans son enfance).
Son père est un rationaliste qui méprise le christianisme, et sa mère semble n’avoir qu’une foi peu vaillante (sa fille l’exécute en une ligne).
Cet antagonisme entraîne des « conflits religieux perpétuels à la maison. » Avant de rencontrer son futur mari, elle est tentée par le bouddhisme, et par un métier humanitaire.
Elle va sacrifier cet idéal vaguement syncrétiste par amour.
Mais ne faisant pas les choses à moitié, elle va étudier attentivement et chercher à comprendre le Coran, ce qui va provoquer les premières tensions avec sa belle-famille.
De plus, elle a reçu une Bible à son départ outre Méditerranée, et va également la méditer, plus ou moins en cachette.
Son mari, titulaire d’un doctorat et acquis, croit-elle, à la civilisation occidentale, redevient au contraire un musulman rigide, intolérant, au contact de ses « racines ».
Ce combat – car c’en un – va aller s’amplifiant avec l’attirance de plus en plus forte de l’auteur, puis de leurs enfants, pour le catholicisme, et nous donne les
pages les plus émouvantes du livre.
On notera enfin que l’accueil au sein de l’Église sera semé d’embuches, certains clercs faisant preuve d’une extrême prudence « diplomatique ».
Nous sommes en présence d’un récit qui ne peut laisser indifférent.
Il n’est pas sans défauts, mais ceux-ci reflètent fidèlement, semble-t-il, la personnalité de l’auteur.
Elle reconnaît avec une belle franchise : « J’aime tout donner, sentir le vide matériel total pour ensuite tout reconquérir, tout reconstruire. Cette sensation est la plus grisante et la plus totale qui soit.
Dans le vertige du vide total, les faux moi déguerpissent, la vraie nature de l’Homme peut s’exprimer.
Tout abandonner pour partir à la quête, ou de l’idéal comme Rimbaud, ou de Dieu comme saint François, est la seule vraie aventure valable dans notre vie d’être humain. »
Elle ouvre aussi d’autres pistes à la réflexion, en particulier sur les différences irréductibles entre christianisme et islam, le dialogue interreligieux (qu’elle estime illusoire) ou encore l’intense pression sociologique de l’islam sur la vie quotidienne.
De plus, si un certain nombre d’ouvrages traitent un sujet voisin, peu d’entre eux aboutissent ainsi à une véritable conversion.
Ce livre sans concession, qui peut servir de salutaire mise en garde, est ainsi porteur d’énergie et d’espérance.
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Re: Clotilde Clovis : Candide au pays d’Allah. Livre Témoignage.
Merci Michel.
Lys999 avait posté la vidéo du témoignage de Clotilde. Voici le lien :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t17608-video-abgpages-temoignage-de-clotilde-clovis-revenue-de-l-islam?highlight=pag%E8s
Lys999 avait posté la vidéo du témoignage de Clotilde. Voici le lien :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t17608-video-abgpages-temoignage-de-clotilde-clovis-revenue-de-l-islam?highlight=pag%E8s
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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